Femme de policier attaquée par quatre femmes bosniaques

Blessée sous les yeux de son fils à la gare du RER de Chessy, Seine-et-Marne

Quatre Bosniaques, âgées de 16 à 20 ans, ont été placées en garde à vue au commissariat d’agglomération de Chessy, pour violences volontaires en réunion. Les jeunes assaillantes avaient reconnu leur victime comme la compagne d’un policier. Elles ont décidé de se venger sur elle.

C’est mardi après-midi que quatre jeunes femmes ont bousculé et menacé verbalement leur victime, sur le quai de la gare du RER A, à Chessy. Il est environ 17h30 lorsque les amies accueillies par la France – des Bosniaques reconnaissantes âgées de 16 à 20 ans, sans domicile déclaré – aperçoivent une femme, accompagnée de son fils, un adolescent de 13 ans, qui s’apprêtent à rejoindre le parc d’attractions.

Le quatuor connaît bien cette portion de la ligne A, où la police les connaît bien aussi, puisqu’elles commettent régulièrement des vols à la tire au préjudice de touristes qui se rendent au Val d’Europe ou à Disneyland Paris. Les quatre « amies » (Le Parisien) ont d’ailleurs déjà été interpellées, notamment par un policier de la Brigade des réseaux franciliens (BRF), qui n’est autre que le compagnon de la mère de famille attaquée sur le quai.

Leur garde à vue a été prolongée

Elles s’en prennent donc à cette femme de policier, sous les yeux de son fils. avant qu’ils ne sortent de la gare. La victime sera légèrement blessée.

Après avoir été repérées grâce à des caméras de vidéosurveillance, les quatre « jeunes filles » (Le Parisien) ont été interpellées sans incident, dans la foulée, par les policiers de la BRF, cours du Danube, à Serris.

Elles ont été placées en garde à vue au commissariat d’agglomération de Chessy, DVD, pour violences volontaires en réunion. Les enquêteurs devaient notamment tenter de vérifier leur identité exacte. Deux d’entre elles seraient mineures. Le Parquet de Meaux a prolongé leur garde à vue, ce mercredi après-midi.

Interdiction aux journalistes d’interroger son Eminence Darmanin sur son bilan sécuritaire :

Henri, le « chrétien au sac à dos » qui a fait reculer l’assaillant syrien d’Annecy

L’agresseur serait un chrétien syrien déçu par la législation laïque occidentale

Henri, le Chrétien qui écarta l’agresseur des enfants en bas âge, dans un parc au coeur d’Annecy, sauvant de potentielles victimes innocentes de la mort


Sur les vidéos de l’attaque au couteau d’Annecy, dont la diffusion est passible de poursuites judiciaires, au vu de l’horreur qu’éveille leur visionnage, pendant d’interminables secondes, et de la barbarie accablante pour le suspect, on aperçoit Henri, à plusieurs reprises, faisant face au danger, poursuivant, repoussant courageusement l’agresseur, au péril de sa vie, puisque le demandeur d’asile est porteur d’un couteau rétractable.

On en sait désormais un peu plus sur le « héros au sac à dos », selon la presse coupée de ses racines chrétiennes. Car le courageux jeune homme est un catholique exemplaire qui vit sa foi au quotidien, mais que les journaux aveuglés de laïcité mal comprise refusent de reconnaître en tant que croyant en un Dieu d’amour qui donna Sa vie pour sauver les Hommes.

Ce Chrétien se distingue de l’agresseur se disant chrétien lui aussi, mais qui en est resté à l’Ancien Testament, celui de  son milieu culturel qui prône encore la loi du talion, « œil pour œil et dent pour dent« . L’agresseur syrien a-t-il en effet voulu se venger des Français de France, terre chrétienne, qui n’ont pas accepté de lui accorder – en doublon avec la Suède – le statut de réfugié? Ce demandeur d’une énième nationalité refuse que les lois française et européenne lui soient appliquées. Démonstration du refus d’intégration d’Abdalmasith Hanoun, le demandeur d’asile.

Le courageux jeune homme tentant d’éloigner l’assaillant des enfants en lui donnant des coups de son sac à dos de 20 kilos

Celui qui a stoppé le clandestin dans sa folie meurtrière s’appelle Henri. Il est jeune diplômé de management international et âgé de 24 ans. Or, il y a une dizaine de jours, Le Dauphiné Libéré s’était intéressé à ce personnage qui avait entrepris un voyage de neuf mois, à travers la France, à pied et en stop, pour un pélerinage de cathédrale en cathédrale.

Henri, le Chrétien : « Je n’ai pas réfléchi; j’ai agi par une grande force intérieure que je ne maîtrisais pas »

Vendredi 26 mai, nous [le Dauphiné] l’avions ainsi rencontré à Grenoble où il visitait la cathédrale Notre-Dame. Passionné par le patrimoine religieux et « ayant été diplômé en tout début d’année, j’ai décidé de prendre un an pour réaliser ce projet qui est un rêve depuis longtemps », nous expliquait-il alors. « J’ai décidé de loger chez l’habitant en toquant aux portes des endroits où je me trouve. Il s’agit de vivre l’aventure à fond. Cette démarche interpelle car elle oblige à un certain abandon et force à s’ouvrir à tout le monde. Les rencontres n’en sont que plus belles (…) Cette aventure me pousse à répondre à deux questions: pourquoi nos ancêtres se sont-ils autant donnés pour construire ces joyaux à l’inutilité apparente aujourd’hui ? Qu’est-ce que cela dit de notre pays de nos jours et quelle leçon nous pouvons en tirer ? En allant les visiter une par une, mon objectif est de montrer que les cathédrales sont le symbole d’une beauté et d’une unité dont nous pouvons aisément nous nourrir ! » 

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Après son étape à Grenoble, Henri était également passé par Vienne et avait posé devant la cathédrale Saint-Maurice.

https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Flechantdescathedrales%2Fposts%2Fpfbid02Yy1K9MWVvfBzAzSZeqMVvt4hMh4CQmX9UHpE9weaJqXeFg4zSqgiYHQbvHKpZVcNl&show_text=true&width=500

A Annecy dans le cadre de son périple, sa route a donc croisé celle d’Abdalmasith Hanoun, près du lac d’Annecy. Sur ses réseaux sociaux, ce vendredi, Henri a publié ce message : « Priez pour les enfants, moi je vais bien »

Sous les caméras convoquées, Macron est allé à la rencontre de celui qui agit plutôt que de pérorer :

Hommage à un autre Chrétien – héroïque jusqu’au dont de sa vie – et pourtant tombé dans un quasi oubli, dont la NUPES (LFI, PCF, PS, EELV) ne le sortira pas, le colonel Arnaud Beltrame, né en avril 1973 à Etampes (Essonne) et mort assassiné en service, à 44 ans, le 24 mars 2018, au cours de l’attaque terroriste du 23 mars 2018 à Trèbes et avoir succombé aux blessures reçues durant l’attentat par l’islamiste Redouane Lakdim, un Marocain …naturalisé français en 2004, âgé de 25 ans, qui venait d’abattre deux otages dans le Super U de Trèbes, près de Carcassonne. A la différence de sa compagne de 18 ans lors de son interpellation, Radouane Lakdim n’avait pas crié « Allah Akbar » lors de ses attaques pourtant declarées terroristes.

Grève des magistrats : manque de temps, surcharge de travail, esprit de vengeance…

En attendant la grève des justiciables qui les condamnent ?

Dupond-Moretti,
l’avocat fait ministre:
le doigt pointé vers le ciel,
geste qu’on retrouve sur toutes les vidéos et photos de djihadistes circulant sur les réseaux sociaux. Il est même devenu le symbole de l’organisation terroriste Etat islamique…

Les justiciables craquent, mais la justice aussi, pour des raisons divergentes.

Le ministre de Macron est très critique de la justice et de la « République des juges »

« En France, il ne faut pas avoir affaire avec la justice », déclarait Eric Dupond-Moretti en 2015 sur France 2. « La justice, avant d’être une vertu, est une administration », expliquait-il. « Elle en a les qualités et les défauts. On peut avoir un mauvais avocat, mais on peut le changer. Mais d’avoir un mauvais juge [comme avoir un mauvais ministre], vous le gardez », poursuivait l’avocat qui a construit sa réputation sur des vices de forme. Eric Dupond-Moretti s’est aussi dit favorable à la suppression de l’école nationale de la magistrature [mais l’ENM continue de formater]. L’Union syndicale des magistrats (USM), principal syndicat de la profession et a peine moins à gauche que le Syndicat de la magistrature (SM, connu pour ses « juges rouges »), a jugé les propos de Dupond-Moretti à son arrivée à la Justice comme « une déclaration de guerre à la magistrature« .

Les juges, non élus,
s’arrogent-ils
des pouvoirs illégitimes ?

Il y a un an, dans une tribune corporatiste publiée dans le journal Le Monde, près de 3.000 magistrats dénonçaient leurs conditions de travail, selon eux intenables, la souffrance quotidienne au travail et un métier qui n’a plus de sens aujourd’hui, malgré les investissements du gouvernement. Alors, 12 mois après, les magistrats décident de passer à l’action et feront grève ce mardi en dépit des promesses

Caesar Augustus

Depuis un an, le gouvernement a augmenté de 8% le budget de la justice. Pour autant, la situation ne satisfait toujours pas les juges: ils se mobilisent à nouveau.

La promesse de créer 1.500 postes de magistrats d’ici à 2027 et le recrutement d’assistants de justice sont insuffisants, selon les juges. Par comparaison avec d’autres pays européens, les moyens alloués par la France à la justice restent faibles : 70 euros par habitant contre 120 euros pour les Pays-Bas ou 130 euros pour l’Allemagne.

Parmi les grévistes, les jeunes magistrats qui se disent touchés par le sentiment d’abandon. Les nouveaux venus assurent ne pas avoir été préparés à la réalité du terrain, malgré 31 mois de formation exigeante en Ecole nationale de la magistrature et en stage. Les élèves magistrats sortent plein d’espoir, malgré la mauvaise réputation de la profession, mais sont gagnés par la désillusion une fois en poste. Ces nouveaux juges se heurtent alors à la réalité du terrain : manque de moyens et de temps pour traiter les dossiers, surcharge de travail… Alors il y a un an, ils ont été nombreux à signer la tribune.

« L’école a honte »

« Quand on est arrivé en stage, on n’imaginait pas l’ampleur des dégâts. Et à l’école, on nous y prépare pas », estime la substitut du procureur à Lille, Manon Lefebvre. « Je pense que l’école a honte, comme nous on avait honte quand on a commencé nos fonctions, de reconnaître qu’on rendait une mauvaise justice, la honte de ne pas exercer notre métier à sa hauteur », confie-t-elle au micro d’Europe 1.

Les magistrats ont toujours manqué de temps, à en croire
« Les gens de justice, »
de Honoré Daumier

Malgré quelques démissions, les jeunes magistrats s’accrochent. Ils comptent bien sur les promesses du garde des Sceaux de créer 1.500 postes d’ici 2027, pour ne plus finir leurs audiences à 23 heures, ou de travailler le soir et pendant leurs congés. 

Argenteuil: commissariat attaqué par des tirs de mortiers de dealers

Représailles de trafiquants contre une interpellation

Une cinquantaine de « personnes » – des bandes informelles habituées à des rassemblements pour tout casser – a fait usage de mortiers d’artifice contre les policiers et le commissariat à Argenteuil (Val-d’Oise), commune PCF jusqu’en 2001, dans la soirée du dimanche 7 novembre, en réaction à l’interpellation d’un individu, blessé au visage, samedi soir.

Deuxième nuit: celle de samedi avait déjà été marquée par des « incidents » de ce type avec « des jeunes » attaquant les forces de l’ordre avec des tirs de mortiers, toujours en vente libre. Le motif de ces représailles a permis aux « perturbateurs » [sic] de cette ville d’avoir une excuse pour agresser la police, selon l’un de ses représentants, Franck Lebas (Unité SGP Police FO 95).

«Alors maintenant on se venge. Ecoutez, j’en prends bonne note mais ça ne vole pas bien malheureusement. Si à chaque interpellation, on est victime nous de vengeance, ça me paraît un petit peu surprenant. C’est le prétexte facile pour s’en prendre aux forces de l’ordre», a expliqué Franck Lebas, secrétaire départementale de l’unité SGP Police FO 95, au micro de CNEWS.

Ces agressions anti-republicaines sont liées aux opérations policières de lutte contre le trafic de drogue, selon Matthieu Valet. « On a souvent de jeunes voyous qui sont mécontents des interpellations qui ont été réalisées quelques heures ou quelques jours auparavant. Par vengeance, il y a des véhicules brulés, des tirs de mortiers, des prises à partie de policiers ou des menaces », a analysé le porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police sur CNews.

Un retour au calme a été observé dans la soirée après le déploiement d’un dispositif de sécurité policier important. Et les affaires ont repris.

Marseille: menaces sur des professeurs

Quand la justice n’est pas jugée respectable et n’impressionne plus.

Le phénomène ne cesse de se répandre

Un suspect a été interpellé pour avoir menacé de mort des enseignants par courrier, dans la boîte aux lettres des deux professeurs sur leur lieu de travail, avec une photo de Samuel Paty pour commencer, mais, pour finir, par une promesse de mort pour le lendemain.

Les premiers faits remontent au 8 septembre 2021, soit une semaine après la rentrée scolaire. Professeurs dans deux collèges différents, mari et femme découvrent dans la boîte aux lettres de leur domicile une photo de Samuel Paty. Ils se rendent immédiatement au commissariat voisin, situé dans les quartiers sud de la cité phocéenne, pour porter plainte.

Quatre jours plus tard, c’est une feuille dactylographiée qui leur parvient par La Poste. «Tu vas crever», peut-on notamment lire dans ce courrier.

Le 16 octobre, jour de l’anniversaire de l’assassinat de Samuel Paty, une troisième menace est tombée : «Derniers jours […] semaine prochaine, tu mourras». Les victimes déposent immédiatement une deuxième plainte «pour menaces de mort par écrit».

L’affaire n’a pas indigné Libération, seulement certains politiques. Il s’agirait pourtant, selon BFM TV, d’un cas d’auto-défense, voire de vengeance: un artisan en conflit avec le couple.

Lundi, on apprenait qu’un couple d’enseignants de l’académie d’Aix-Marseille avait été menacé de mort par courriers, l’un d’eux contenant une photo de Samuel Paty, professeur assassiné par un parent d’élève qui a mis un contrat sur l’enseignant avec un terroriste islamiste étranger il y a un an en région parisienne. Le recteur Bernard Beignier et le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, avaient eux aussi condamné «avec la plus grande fermeté ces menaces et assurent les enseignants, de son soutien plein et entier».

Un suspect serait passé aux aveux

Le corbeau qui a voulu semer la terreur n’est pas qualifié d’islamiste radicalisé, et ce ne serait pas la figure de l’enseignant qui serait visée dans cette affaire. Selon BFM TV ce mardi, le suspect interpellé est un artisan âgé d’une trentaine d’années, en conflit avec le couple d’enseignants en raison de malfaçons dans des travaux effectués à leur domicile. A ce stade de l’enquête, «il apparaît que les faits ne présentent aucun lien avec la profession des victimes», a fait savoir la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens, dans un communiqué. Une affaire banale n’impliquant ni des professeurs, ni un islamuste en tant que tels, mais une banalisation des menaces de mort en France.

Suite au confinement, la solidarité nationale avait aidé les artisans, des indépendants qui ont bénéficié de mécanismes de neutralisation des effets de la crise sanitaire sur leurs indemnités journalières et leurs droits à la retraite. Les artisans ont pu de surcroît bénéficier de délais de paiement de leurs impôts, voire de remises.

Evacuer l’éventualité de menaces islamistes, préoccupation unique de Libération. Toujours selon BFM TV, l’homme né en 1987 serait passé aux aveux et «n’a aucun lien connu avec une quelconque radicalisation religieuse. Il n’est connu des fichiers de police que pour une affaire de dégradations commises en 2011».

Le 16 octobre, un an jour pour jour après l’assassinat de Samuel Paty par un jeune barbare tchétchène de 18 ans recruté par une famille musulmane islamiste qui reprochait au professeur d’histoire-géographie des Yvelines d’avoir montré en classe des caricatures de Mahomet diffusées par Charlie hebdo, le couple d’enseignants avait reçu un nouveau courrier de menaces de mort. Une protection policière avait été mise en place.

Oise: un gendarme blesse un intrus entré chez lui pour des représailles

Deux délinquants sont entrés par effraction dans le logement de fonction d’un couple de gendarmes

Deux individus sont entrés par effraction dans le logement de fonction d’un couple de gendarmes, situé en dehors de l’enceinte militaire de la caserne où ils sont en poste.

Par Le Figaro avec AFPMis à jour hier à 22:50

Un gendarme a blessé l’un de leurs deux agresseurs avec son arme de service mardi vers 22 heures dans l’Oise quand ils sont entrés par effraction au domicile du couple de militaires, un logement de service situé en dehors de l’enceinte militaire de la caserne où ils sont en poste. L’un des intrus avait précédemment proféré des menaces, a-t-on appris du Parquet.

«Les deux gendarmes se trouvaient au moment des faits dans la chambre de leur domicile et, alertés par l’effraction de la porte d’entrée, ont immédiatement appelé le 17», a indiqué Caroline Tharot, procureure de la République de Beauvais. L’un des agresseurs se trouvait «à quelques mètres de la chambre des gendarmes, l’un des deux gendarmes lui a intimé l’ordre d’arrêter sa progression, en vain. Le gendarme a alors fait usage de son arme à l’encontre de l’un des agresseurs, le blessant», a-t-elle poursuivi.

Le pronostic vital de ce dernier n’est pas engagé. Il a été conduit à l’hôpital. Le deuxième agresseur a été placé en garde à vue pour violation de domicile, violences aggravées et vol.

Le Parquet de Beauvais a fait savoir que la qualité de gendarmes était connue d’au moins un des intrus. «A l’occasion d’une précédente interpellation, l’un des mis en cause aurait d’ailleurs indiqué à l’un des deux gendarmes victimes des présents faits ‘T’inquiète pas, je sais où tu habites’», a précisé Caroline Tharot. L’un des agresseurs présumés devait notamment faire l’objet d’une convocation «sur reconnaissance préalable de culpabilité pour des faits d’outrages à personne dépositaire de l’autorité publique, en l’occurrence un des gendarmes au domicile duquel les faits de mardi sont survenus», ajoute la procureure.

Le colonel Tugdual Vieillard-Baron, à la tête du groupement de l’Oise, a apporté son soutien au couple de gendarmes. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances plus précises de ces événements.

Aucune information n’a filtré sur le type d’agresseurs placés en garde a vue.

L’assaillant islamiste de ‘Charlie hebdo’ a-t-il été infiltré comme « mineur isolé » par le Pakistan?

Cette attaque terroriste se préparait au Pakistan depuis des années

Comment cet islamiste a-t-il pu se faire passer pour « mineur isolé » il y a deux ans?

L’attaquant qui a pris pour cible les salariés de l’agence de presse ‘Premières lignes télévision’ hébergée dans les anciens bureaux de Charlie Hebdo a été identifié comme un Pakistanais de 25 ans, Zaheer Hassan Mehmood, également connu sous le nom d’Ali Hassan, du village de Kothli Qazi, dans la province du Pendjab. Il est entré clandestinement emn France, à la recherche d’un travail, il y a deux ans, tout en se déclarant… « mineur isolé ».

Dans une vidéo qu’il avait partagée sur les réseaux sociaux avant l’attaque, l’auteur a exposé son plan visant à cibler le magazine satirique pour sa publication des caricatures du prophète Mahomet. Dans la vidéo, il a également récité un naat (poésie ou chanson à la louange du prophète Mahomet) et l’a dédié à un prédicateur islamique, Ilyas Qadri, auquel il prête allégeance.

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Qadri est le fondateur de l’organisation Dawat-e-Islami, qui représente la secte Barelvi. L’école de pensée Barelvi, appartenant à la jurisprudence sunnite Hannafi, a historiquement chevauché le soufisme et a été perçue comme une marque plus tolérante et pluraliste de l’islam. Cependant, ces dernières années, la secte Barelvi a adopté une posture plus agressive centrée sur le blasphème contre l’islam et plus précisément sur la sauvegarde de l’honneur du prophète Mahomet.

En 2011, un policier Mumtaz Qadri a abattu le gouverneur du Pendjab, l’accusant de «blasphème contre le prophète Mahomet» pour avoir critiqué la loi sur le blasphème. Mumtaz Qadri a également été inspiré par les sermons d’Ilyas Qadri. Bien que Mumtaz Qadri ait été condamné par la justice et exécuté en tant que terroriste en 2016, il a maintenant un sanctuaire à Islamabad, tandis que des dizaines de milliers de personnes ont assisté à ses funérailles. Mumtaz Qadri a également inspiré la création d’un groupe islamiste Tehrik-e-Labbaik Pakistan (TLP), qui a militarisé «l’amour pour le prophète Muhammad».

Des islamistes pakistanais protestent contre la clémence de la Cour suprême à l’égard d’Asia Bibi, une chrétienne pakistanaise accusée de blasphème, à Karachi, le 1er février 2019.

Le TLP a remporté 2,2 millions des votes aux élections générales de 2018, devenant ainsi le troisième parti le plus populaire du Pendjab. Au cours des trois dernières années, le TLP a appelé à la mort d’Asia Bibi après que la Cour suprême l’a déclarée innocentetoute la secte Ahmaddiya déclarée constitutionnellement hérétique au Pakistan, le législateur néerlandais Geert Wilders pour avoir organisé un concours pour dessiner les caricatures du prophète Mahomet, et des journalistes affiliés à Charlie Hebdo. Bien que Bibi ait été acquittée en 2019, elle a dû fuir le Pakistan.

Après que Macron a refusé de condamner les caricatures du prophète Muhammad par Charlie Hebdo, le chef du TLP Khadim Rizvi, utilisant le mot péjoratif «choora», couramment utilisé pour les Chrétiens au Pakistan pour condamner le président Macron, a émis des menaces de mort dans son sermon.

« Qu’a dit le prophète d’Allah à propos de quiconque parle contre lui? Il a dit que vous devriez les massacrer! », dit Rizvi. « O homme dégoûtant… même les nourrissons au Pakistan exigent le massacre des blasphémateurs. Qui est ce président français choora pour dire «Je ne condamnerai pas»—si tu ne le fais pas, laisse-nous t’apprendre», a-t-il ajouté s’adressant à Macron.

L’attaquant parisien a commencé sa vidéo en levant les mains avec le slogan «labbaik, labbaik, labbaik, ya Rasool Allah» (nous nous tenons, nous nous tenons, nous nous tenons avec toi, ô prophète d’Allah), qui est un chant entendu dans tous les rassemblements du TLP.

Au Pakistan, la vénération des assassins extrajudiciaires des «blasphémateurs» est antérieure à la création du pays. Ilam Din, qui a tué un éditeur hindou pour un livre critiquant le prophète Mahomet en 1929, a été défendu par les pères fondateurs du Pakistan et est toujours célébré aujourd’hui dans les écoles. L’attaquant parisien est également salué comme un héros par son père et tout son village pour avoir ciblé Charlie Hebdo.

Des manifestations violentes et des menaces de mort se sont ensuivies contre Charlie Hebdo – et Jyllands-Posten – au Pakistan lorsqu’ils ont publié les caricatures du prophète Mahomet en 2007, 2011 et 2012. Des menaces similaires ont été lancées même après l’attaque terroriste de 2015 contre Charlie Hebdo, dans laquelle 12 personnes ont été tués. Même les politiciens qui appartiennent à des partis laïcs autoproclamés, et ont même perdu des membres de leur propre famille à cause du terrorisme djihadiste, ont annoncé des récompenses pour le meurtre des journalistes de Charlie Hebdo et des auteurs de l’attaque de 2015.

Vendredi, quelques heures après l’attentat de Paris, le premier ministre pakistanais Imran Khan s’est adressé à l’Assemblée générale des Nations Unies, via une vidéo préenregistrée, et a condamné Charlie Hebdo, « islamophobe », pour avoir publié des caricatures du prophète Mahomet. Khan, ou tout autre représentant pakistanais, n’a pas encore condamné l’attaque de vendredi. Et il est peu probable que cela change puisque même après l’attaque de 2015, les dirigeants pakistanais, comme la plupart des représentants des musulmans du monde entier, ont condamné le «blasphème contre l’islam» et non l’attaque terroriste au nom de l’islam. Avant de devenir premier ministre, Imran Khan a avoué qu’il est fatal de remettre en question la loi sur le blasphème au Pakistan.

L’attentat de Paris rappelle la menace de la loi sur le blasphème au Pakistan, l’un des 12 Etats musulmans sanctionnant la mort pour sacrilège contre l’islam, qui menace désormais des vies à l’extérieur du pays. L’attaque contre Charlie Hebdo – pour s’être démarqué en refusant de traiter l’islam différemment des autres religions – se préparait au Pakistan depuis des années.

Charlie Hebdo, qui fait écho aux voix libérales musulmanes, bénéficie du soutien de nombreux dissidents dans le monde musulman malgré la prévalence des lois sur le blasphème mortel dans ces pays. Ce dernier acte de violence doit être considéré par la communauté mondiale comme une opportunité de lutter contre l’intimidation meurtrière des lois islamistes dans le monde musulman. Cependant, les décisions des tribunaux européens et le refus des media occidentaux d’exprimer une solidarité inconditionnelle avec Charlie Hebdo – et les voix musulmanes dissidentes – ne semblent qu’aggraver l’inertie islamiste.

D’après l’auteur Kunwar Khuldune Shahid pour FranceSoir

Kunwar Khuldune Shahid est journaliste pakistanais et correspondant au Diplomat qui contribue à diverses publications pakistanaises et internationales. Il écrit sur la sécurité, la politique, la religion, la sécurité, les droits de l’homme et la diplomatie en français (Le Monde, Courrier International) et en anglais (the Guardian,the Independent, the Spectator, Foreign Policy, BBC, Huffington Post, Haaretz, Arab News, Daily Beast, Vox, Telegraph, Economic Times, MIT Review)

Le pouvoir prend le parti des Arabes contre les Tchétchènes

Gérald Moussa Darmanin se porte au côté de la communauté majoritaire, fusse-t-elle l’agresseur. « Aucune communauté sur le sol de la République ne fait sa loi », tonne Gérald Darmanin à Saint-Dizier, après l’arrestation de plusieurs Tchétchènes.

L’une des trois expéditions punitives à Dijon à la mi-juin 2020

Les Arabes sont les déclencheurs des hostilités mais courent toujours…

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, était en déplacement, dimanche 16 août, à Saint-Dizier, en Haute-Marne, pour rencontrer les forces de l’ordre, qui ont procédé vendredi à des interpellations visant à empêcher un projet de vengeance après l’agression d’un ressortissant tchétchène. Il est donc admis que les Tchétchènes ne sont pas à l’origine des violences.

Seize Tchetchènes ont été arrêtés, a confirmé le ministre qui ne s’interroge pas sur l’inéquité de ses services, lors de son déplacement. Treize personnes sont encore en garde à vue et trois ont été libérées samedi, sans charges retenues contre elles.

Trois hommes, arrêtés alors qu’ils portaient des couteaux, des bâtons de bois et un sabre dans leurs véhicules, doivent être présentés dimanche à un juge d’instruction en vue de leur mise en examen, selon le Parquet de Chaumont.

Darmanin occulte le sujet de la légalité de la présence de ces Tchétchènes en France

« Des consignes ont été données à l’ensemble du ministère de l’Intérieur pour pouvoir comprendre ce phénomène d‘ultraviolence d’une certaine communauté. Aucune communauté sur le sol de la République ne fait sa loi », a déclaré Gérald Darmanin. Le ministre a rappelé que « c’est la police de la République, la gendarmerie, les forces légitimes d’intervention des forces de l’ordre qui font la loi dans notre pays ».

Une personne reconduite dans son pays

« Il y a une personne qui n’est pas tchétchène et qui a une reconduite à la frontière », a également indiqué Gérald Darmanin, qui a revendiqué avoir demandé à la préfète de procéder à la reconduite de cette personne dans son pays à la fin de la procédure judiciaire. Son origine reste ‘top secret’…

Pour « ceux qui auraient des demandes en cours de droit d’asile et qui seraient confondus par la justice du fait d’avoir des responsabilités particulières dans ce genre d’affaires », Gérald Darmanin a assuré qu’il demanderait à son administration de « regarder avec un œil différent » ces demandes d’asile. « Avoir l’asile sur le territoire national ne crée par des droits de faire le bordel, des règlements de comptes ou d’attenter à la vie des uns et des autres », a-t-il justifié.

Une information judiciaire pour « transport illégal d’armes de catégorie D » et « association de malfaiteurs » doit être ouverte pour poursuivre les investigations, notamment pour déterminer « l’ampleur » de l’appel à se venger qui a circulé entre ces personnes, a indiqué le procureur de la République de Chaumont, Frédéric Nahon.

Seulement trois Tchétchènes parmi les 16 interpellés à Saint-Dizier vendredi doivent être présentés à un juge d’instruction en vue d’une mise en examen.

Les Tchétchènes sont-ils harcelés par les Maghrébins ?

Haute-Marne: un Tchétchène a encore été agressé, jeudi, et 13 autres, âgés de 30 à 40 ans, sont maintenus en garde à vue à Saint-Dizier, pour avoir eu l’intention de venger le premier, selon le parquet de Chaumont, qui précise qu’ils n’ont pas commis de violences.

Une rixe, dont les circonstances restent à déterminer, a éclaté jeudi vers 18h dans le quartier du Vert-Bois, impliquant un Tchétchène d’une trentaine d’années.

Légèrement blessé, il était ressorti rapidement de l’hôpital. Une enquête pour violences visant cette bagarre est en cours; la victime était entendue samedi soir.

Selon la préfecture, l’homme aurait été « la victime collatérale d’un différend entre deux familles de Saint-Dizier. » Des commentaires nébuleux…

Vendredi, de nombreux policiers s’étaient positionnés aux entrées de la ville, pour éviter de possibles violences liées à des expéditions de représailles, comme celles qui s’étaient déroulées mi-juin à Dijon. Des membres de la communauté tchétchène, venus « de toute la France », avaient voulu venger un jeune qui aurait été agressé par un membre de la communauté maghrébine, dont des dealers.

[https://twitter.com/DeltaMike59/status/1272428245451931648?s=19]

L’affrontement aux abords d’un bar à chichas de la place de la République, au coeur de Dijon, a fait une dizaine de blessés.

A la mi-juin à Nice, et quelques jours seulement après une altercation qui avait déjà fait un blessé par arme blanche aux Liserons, quartier de l’Est de Nice, a été une nouvelle fois le théâtre d’une importante opération de police dimanche soir. Selon une source policière, 45 personnes appartenant à la communauté tchétchène ont été interpellées à la suite d’une rixe entre bandes rivales sur fond de trafic de drogue. Aucune arrestation n’est signalée dans la partie adverse, maghrebine.

C’est vers 22 h 40 que la police investit les lieux, après le signalement de plusieurs coups de feu. Deux Tchétchènes, âgés de 32 et 35 ans, sont retrouvés blessés, l’un grièvement à l’abdomen, l’autre touché aux jambes. Les Tchétchènes se sont-ils entretués? Un mineur de 17 ans est également découvert plus légèrement blessé, ayant reçu des coups à la tête. Leurs opposants ne sont pas inquiétés, bien que détenteurs d’armes à feu dont ils font usage.

Que sait-on de la communauté tchétchène en France?

«Une curieuse communauté, opaque, solidaire et divisée à la fois, et une situation paradoxale entre une bonne intégration et des alertes multiples.» Firmule alambiquée d’un haut fonctionnaire connaissant bien les Tchétchènes qui vivent en France, pour une communauté plutôt bien vue par des hauts fonctionnaires et des policiers peu enclins au laxisme, mais qui riposte aux agressions dont elle est la cible par des Maghrébins et qui peut se livrer, comme à Dijon, à des expéditions punitives d’une grande violence pout se faire respecter dans un contexte d’économie souterraine concurentielle…

Combien sont-ils? Les autorités ne le savent pas. Entre 20.000 et 40.000? C’est la fourchette large donnée confidentiellement en haut lieu. Pour la France en effet, point de nationalité tchétchène, mais des réfugiés russes. Et des musmans sunnites.

Au 31 décembre 2019, Macron accueillit 16.120 ressortissants russes (enfants exclus) et s’en déchargea sur l’OFPRA. Les Caucasiens, et parmi eux les Tchétchènes, sont la majorité. Encore faut-il y ajouter les mineurs (et ceux nés sur le sol français ou devenus français) et les clandestins… Darmanin les appelent tous des « demandeurs d’asile ».

Festival de Cannes : le monde du cinéma mis en accusation par une actrice

« Parmi vous, il y a des gens qui ont eu un comportement indigne envers les femmes« , lance Asia Argento à Cannes.
Une implication collective, accusation de  masse.

Coup de théâtre, vingt ans après. 
blog -Asia ArgentoEn 1997, j’ai été violée par Harvey Weinstein à Cannes.« 
C’est par ces mots que l’actrice Asia Argento, 42 ans, a commencé son discours lors de la cérémonie de clôture du Festival de Cannes, le 19 mai 2018. « Je veux faire une prédiction : Harvey Weinstein ne sera plus jamais le bienvenu à Cannes, a ajouté, vindicative, la fille d’un maître du thriller horrifique italien. Parmi vous, il y a des gens qui ont eu un comportement indigne envers les femmes. Et nous nous savons qui vous êtes, et nous n’allons pas vous permettre de vivre dans l’impunité.« 

Quelques mois auparavant, Asia Argento a accepté de raconter son histoire à « Envoyé spécial », émission de France 2 présentée par …Elise Lucet. C’était en 1997. La starlette, pas farouche, avait  alors 21 ans et, en qualité de fille de…,  connaissait les risques du métier. Elle se décrit comme « une fille pleine de rêves, très naïve », très fière de son rôle dans le film B. Monkey, produit par Harvey Weinstein. Une fiction.

Légende à propos du film B. Monkey.
asia-argento_actress_b-monkey_movie-posterAvant l’entrée en scène du cinéaste Michael Radford, 270 comédiennes britanniques avaient été auditionnées pour tenir le rôle féminin principal de B. Monkey, sans résultat. A son arrivée, Radford propose immédiatement Asia Argento, connaissant sa carrière, notamment dans les films de son père, Dario Argento. L’un des producteurs, Colin Vaines n’est pas très enthousiaste à cette suggestion. Ce dernier auditionne encore 600 actrices. Un jour il découvre Asia en couverture d’un magazine, brandissant un énorme Magnum 44. C’est, à ses yeux, la révélation. L’actrice italienne possède à la fois une sensualité, une exubérance qui colle parfaitement au rôle. Toute l’équipe du film tombe son charme.
Critique livrée par le magazine Première : « le médiocre film noir de Michael Radford ne semble exister que pour filmer sous tous les angles possibles l’aimable plastique d’Asia Argento. Léger.« .

Le producteur tout-puissant la convie à une grande soirée à l’Eden Rock, un palace d’Antibes où il a sa suite, raconte l’oie blanche, ci-dessous.

Résultat de recherche d'images pour Mais elle se retrouve seule avec lui. Un scénario répété avant elle par les accusatrices du producteur. Celui-ci la harcèle, lui impose ses pulsions sexuelles. Prostrée, elle a laissé faire l’homme qu’elle compare à un « psychopathe ».

Aujourd’hui, cette belle âme veut aider les autres victimes à parler.Le 25 juillet 2013, lors d’un entretien accordé à Metronews, elle déclare être bisexuelle. Lien PaSiDupes « Trois femmes mises en examen à Alès pour viol et violences en réunion sur une autre, mineure« .