Débattre avec Macron, ça donne ça, au Salon de l’agriculture 2024

Le langage vulgaire de Macron, dans le style du populo, selon les banquiers, est insultant !

La scène du mini-débat en camp retranché: les agrlculteurs ne connaissent rien à leur profession, nan, nan, nan : le banquier leur explique…

Débattre, selon lui, c’est débiner les absents:

TikTokeur

Soyez prêts à entendre des raisonnements fallacieux:

Les sommes versées par la France surendettée à Zelensky ne sont pas des milliards détournés de l’agriculture française, puisqu’elles sont destinées à l’armement de l’Ukraine!… A quoi las mafias ukrainiennes utilisent-elles les revenus de leurs exportations de poulets industriels ou de céréales avec normes particulières et droits de douanes réduits?

« Vous êtes gonflés »

Il règle des comptes

C’est pas lui, c’est l’autre

Lorsqu’il tombe sur un contradicteur coriace, il élude en déviant sur ses opposants :

Il n’arrête pas de parler, ses propos seraient détournés et il s’en prend aux journalistes… Qu »il la mette en veilleuse !

Bilan

Macron aurait menti en niant farouchement les invitations de l’exécutif aux Soulèvements de la terre à son « grand » débat avec les agriculteurs

Macron au Salon de l’Agriculture : fallait pas l’inviter !

Le président de la République a politisé sa visite du 60e Salon international de l’Agriculture – du 24 février au 3 mars 2024 à Paris Expo Porte de Versailles – en attaquant le Rassemblement national, parti qui rassembla 13 millions d’électeurs contre lui en avril 2022, mais ignorant le collectif radical Les Soulèvements de la terre qui blesse des policiers et qu’il a tenté de dissoudre. En vain, comme la plupart de ses actions. BFMTV a interrompu un entretien pour diffuser en direct l’agression verbale présidentielle du premier parti de France.

Le santon Pannier-Runacher baisse les yeux…

A la Joe Biden, 81 ans, insultant Poutine, traité de « fils de p*te » («son of a bitch»), pendant une rencontre à San Francisco (Californie) avec des donateurs du Parti démocrate, Macron en campagne des Européennes – faute de se trouver une tête de liste pour son mouvement – a estimé que la profession agricole « mérite mieux » que le « projet de décroissance et de bêtise » du RN

Macron a pété un cable ce samedi 24 février au cours de réponses aux questions de la presse depuis le Salon de l’agriculture. Il est entré dans une colère noire pour assurer qu’il n’a jamais invité les Soulèvements de la Terre à débattre. Il a martelé qu’il n’a « jamais » au grand jamais « songé initier » une invitation au collectif écologiste radical des Soulèvements de la Terre à un grand débat.

« Je démens totalement cette information. Totalement ! Je n’ai jamais songé initier une telle invitation », à un grand débat au premier jour du Salon de l’agriculture, a-t-il asséné en évoquant le collectif écologiste d’extrême gauche. Une nouvelle qui avait provoqué la colère des agriculteurs et déclenché un boycottage par la FNSEA, syndicat majoritaire et respectueux.

« Vous parlez au président de la République qui a assumé de faire passer en Conseil des ministres la dissolution des Soulèvement de la Terre. Toute cette histoire m’a mis en colère à un point que vous ne pouvez pas imaginer (…) Donc là, ça, c’est n’importe quoi », a-t-il ajouté haussant le ton, visiblement hors de lui. Sauf qu’il est un comédien reconnu, également capable de prononcer des discours d’hommage sur un ton compassé frisant le ridicule et de prononcer au Salon des grossièretés (« bordel », « emmerder » et autres), le banquier pensant faire peuple et se rallier ainsi les benêts.

Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, détourne le regard…

Macron évoque une « erreur » de ses conseillers

Pressé par les journalistes puisque le collectif avait été cité parmi d’autres dans un appel de l’Élysée à débattre avec la presse, il a insisté : « Il n’y a pas eu d’invitation. »

« Il y a eu une erreur qui a été faite quand ce groupement a été cité, mais c’est faux. Il y a eu la volonté d’organiser un débat avec toutes les parties prenantes, avec les distributeurs, avec la grande distribution, avec les industries agroalimentaires et avec les organisations qui sont dans les conseils, c’est-à-dire les organisations qui ont pignon sur rue, qui sont pacifiques et qu’on retrouve dans les conseils Ecophyto, etc. », a-t-il dit, citant les douteux WWF et Greenpeace.

VOIR la colère surjouée de Macron :

« Les organisations qui pratiquent la menace, qui détruisent : jamais », a conclu le président, dont on ne savait toujours pas à 10h s’il comptait se rendre au contact des agriculteurs échaudés pour couper le cordon officiel signant l’ouverture du Salon. Macron n’aurait donc pas tenté d’amadouer les méchants en invitant LSD, sachant que la FNSEA et les JA , quant à eux, sont accessibles à la raison et entrent dans l' »arc républicain. »

Les Soulèvements de la terre démentent les propos du président

« Contrairement à ce que voudrait faire croire Emmanuel Macron et la FNSEA, les Soulèvements de la terre sont nés avec l’objectif de lutter pour la préservation d’une agriculture paysanne, contre l’artificialisation et l’accaparement des terres. Nous ne sommes pas contre les agriculteurs, nous oeuvrons au contraire aux côtés d’une grande partie d’entre eux depuis nos débuts, pour que les ressources, les sols, l’eau soient protégés : c’est la condition sine qua non pour qu’une agriculture soit possible encore demain, et que de nombreuses personnes puissent vivre de la paysannerie, assure LST sur son site. L’Élysée a bien cherché à nous contacter via différents biais pour nous inviter à ce « grand débat » [1]. Voici quelques clarifications sur notre positionnement et sur les dernières 48h.

Marine Tondelier (EELV) confirme : lien

En deux jours, la venue d’Emmanuel Macron au salon de l’agriculture a pris des airs de farce et s’est accompagnée d’une somme de mensonges de l’exécutif. A l’heure d’une fronde agricole inédite, Macron a cherché à désamorcer le conflit en resservant la soupe du « grand débat ». Mais de l’arnaque de la convention citoyenne pour le climat au simulacre de négociations pour les retraites, plus personne n’accepte de faire de la figuration pour légitimer les monologues présidentiels. L’invitation des Soulèvements de la terre a rendu fous de rage la FNSEA, la droite et l’extrême droite. De notre côté nous avons d’abord cru à une blague lorsque nous avons appris que l’Elysée cherchait à nous contacter pour participer au débat. De toute évidence, nous ne nous serions jamais livré à une telle mascarade qui n’a d’autre objectif que d’éteindre la rébellion agricole en cours. Notre place est dans les luttes avec les paysan-nes, dans les blocages des  plate-formes de la grande distribution ou les occupations des sièges de l’agro-industrie. Les débats nous les avons au quotidien, sur le terrain, avec les habitant-es et paysan-nes des territoires.                                    

La direction  de la FNSEA et le gouvernement agissent de concert pour mettre un point final au mouvement agricole et œuvrent à mettre en place une agriculture sans agriculteurs, accuse encore LST. Ils cherchent à détourner la colère avec un train de mesures qui ne profiteront qu’aux patrons de l’agro-business sans résoudre trois questions centrales : (1) celle du revenu paysan, de la capacité à vivre dignement du travail de la terre ; (2) celle d’un changement de modèle agricole pour préserver la terre et l’eau face au ravage écologique ; (3) et enfin celle de la garantie pour tous-tes d’accéder à une alimentation saine et locale. La loi d’orientation agricole en facilitant l’usage des pesticides, en généralisant les méga-bassines au profit d’une minorité d’agriculteurs exportateurs ne répond à aucun de ces enjeux. 

Le désarroi agricole, les suicides et la colère sont les conséquences d’une politique délibérée de destruction de la classe paysanne (sic) : par la mise en concurrence mondiale et les accords libre échange et par l’organisation d’une dépendance au complexe agro-industriel qui dépossède les agriculteurs de la maîtrise de leur métier, les surendette et inféode leur activité aux profits de la grande distribution et des industriels de l’agro-alimentaire. 

Nous contribuons avec les Soulèvements de la Terre à différents combats pour la défense des paysan.nes. Contrairement à ce que cherche à faire croire la propagande du gouvernement, nous n’avons jamais « attaqué de fermes », nous avons ciblé des infrastructures du complexe agro-industriel : bassines en Deux-Sèvres, une usine Monsanto à Lyon, des expérimentations toxiques de l’industrie nantaise du maraîchage. Nous avons repris des terres aux spéculateurs et vendangé les vignes de Bernard Arnault pour appuyer des installations paysannes. Plusieurs générations de paysan-nes se retrouvent dans nos manifestations et prennent pleinement part aux Soulèvements de la Terre. 

Contrairement à ce que cherche à faire croire la FNSEA, il n’y a pas un monde agricole unifié  dont elle représenterait les intérêts. Il y a une grande bourgeoisie agro-industrielle, dont Arnaud Rousseau est le représentant, qui accapare et concentre les terres et les aides publiques. Et en face, il y a des masses d’ouvriers agricoles précaires et d’agriculteur-ices moyens en voie de paupérisation. Le gouvernement et la direction de la FNSEA cherchent une nouvelle fois à opposer écologistes et paysan-nes. Pour nous, il n’est plus question que les paysan.nes continuent à être pris en tenaille entre suicide économique et suicide aux pesticides. Nous avons la conviction que la lutte sociale des travailleurs de la terre et la lutte écologique contre le ravage en cours [sic] sont indissociables. Nous le démontrerons une fois de plus lors de la saison d’action des Soulèvements de la Terre qui commence ce printemps. 

L’agitation qui règne au salon de l’agriculture démontre que le mouvement qui a surgi en janvier 2021 n’est pas près de s’éteindre. Nous continuerons [avec le soutien du Conseil d’Etat], comme nous l’avons fait ces dernières semaines, à appuyer les blocages et les actions contre les multinationales, comme Avril [marques comme Lesieur, Puget, Matines ou Diester ] et Lactalis [produits laitiers Président, Galbani, Lactel, Bridel, Société, Le Roitelet, Lepetit, Salakis, Graindorge…], qui font leur beurre sur le dos des paysans. 

[1] L’Elysée, par l’intermédiaire des cabinets de Pascal Canfin [ministre délégué au Développement dans les gouvernements de Jean-Marc Ayrault] et Gabriel Attal, ont bien cherché à contacter des membres des Soulèvements de la terre afin de nous inviter à ce débat. En effet, le jeudi 22 février, à partir de 18h, un député européen EELV confirme avoir transmis le numéro de téléphone d’une de nos portes paroles au cabinet de Pascal Canfin (RE), qui était en charge de faire le lien avec l’Élysée pour nous inviter à ce « grand débat ». Des membres du cabinet du cabinet Gabriel Attal ont contacté une responsable politique nationale d’EELV, afin de récupérer un contact chez les Soulèvements de la terre. Cela rejoint les annonces de l’Elysée concernant notre invitation, lors de la conférence de presse du jeudi 22 février.

[2] Notre premier communiqué sur le mouvement agricole en cours, daté du 31 janvier :

L’écriture inclusive n’est pas de notre fait…

LFI : des tentes de DAL à une brasserie chic…

Indécence, du sketch devant les caméras au dîner sans, en restaurant du VIIe

Libération raconte que « huit parlementaires de la Nupes ont passé la nuit du mardi 16 au mercredi 17 janvier sous une tente de l’association Droit au logement, dans le VIIe arrondissement de Paris, en solidarité avec les sans-abri » C’est beau comme du Eugène Sue ! Mais comme on a retrouvé, avant minuit, les maîtres du mensonge dans une brasserie chic du VIIe, « des militants de Renaissance et de LR les accusent d’hypocrisie, » s’indigne Libé.

Libération prend le parti de l’hypocrisie et de la manipulation de l’opinion

Et l’AFP se rend complice de la supercherie :

La présidente du groupe LFI à l’Assemblée s’exhibe sous un barnum réservé à ses députés pour ne pas se mélanger et prendre froid ou des parasites

Le récit du journal d’information renverse la vérité. « Au lendemain de l’une des nuits les plus froides de l’hiver, nombre d’internautes proches de la droite et de la macronie se sont déchaînés mercredi 17 janvier sur les réseaux sociaux contre cinq députés insoumis – dont Mathilde Panot, Caroline Fiat et William Martinet – et trois députés écologistes – Sandrine Rousseau, Hubert Julien-Laferrière et Marie-Charlotte Garin. Leur tort ? Avoir passé une nuit sous une tente dans un campement de familles sans abri, installé par l’association Droit au logement (DAL) à proximité du métro Solférino, dans le VIIe arrondissement de Paris ».

On ne mélange pas
les LFI aux SDF

Sans les réseaux sociaux, la presse CGT aurait-elle révélé que « les parlementaires se mettent en scène auprès des plus précaires en dormant dans des tentes abritées, sous un barnum fermé, installé, selon eux [et d’autres], pour l’occasion [il est vrai que ce n’est pas tous les soirs…]. Le compte officiel des JAM, les Jeunes avec Macron, a également partagé des photos montrant la présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot, son collègue du Nord, Ugo Bernalicis, et d’autres députés attablés au sein de la brasserie du VIIe arrondissement Le Solférino : «Avant ce petit coup de com sur le dos des plus précaires, un petit tour dans une brasserie très chic du VIIe arrondissement de Paris», ont-ils critiqué, » s’irrite Libé.

Avec les histrions de La France Insoumise, Libération manque de respect aux 38 familles de sans-abri et de «prioritaires Dalo» (droit au logement opposable), en attente d’un relogement et hébergées dans ce campement d’urgence du VIIe arrondissement depuis le 25 décembre, qui dorment désormais sous des tentes abritées sous le barnum déserté par les menteurs de l’extrême gauche dite sociale.

Jean-Baptiste Eyraud, le porte-parole – depuis 34 ans (la place est-elle bonne ?) – et fondateur de l’association DAL, participe à la mascarade, en confirmant à nouveau mercredi auprès de… Libé «Le barnum, c’est notre petit salon, il nous protège de la pluie. On se relaie, on dort sous les tentes, parce qu’il fait froid. Moi, j’invite aussi les jeunes de Renaissance à dormir sous la tente, sous la pluie, à -1 °C.» La «double tente» n’aurait donc pas été spécifiquement installée pour la venue des parlementaires de gauche, certifie Libération. En outre, selon les déclarations de plusieurs participants, du responsable du DAL, et les photos, parties prenantes, les élus auraient dormi en binômes, afin d’occuper le moins d’espace possible sous le barnum et de ne pas prendre la place des personnes déjà hébergées dans ce lieu. Un tisdu de mensonges !

Le député du Nord Ugo Bernalicis – présent sur les photos pointées du doigt par les macronistes mais qui n’a pas passé la nuit sous une des tentes – assume une stratégie conjointe de communication«On ne l’a pas fait en hypocrisie, on ne l’a pas fait pour vivre une expérience immersive, pour se vivre pauvre à la place des pauvres, mais pour attirer la focale médiatique.»

Ugo Bernalicis avoue qu’il a mangé dans la brasserie, mais évoque les «mêmes tarifs que dans les autres brasseries du VIIe, pas dispendieux [22 euros le burger tout de même]». Le député insoumis du Nord prend la défense de ses camarades, edtimant que «ce qui aurait été hypocrite, c’est de se cacher deux rues plus loin, là, c’est strictement sur le trottoir d’en face».

La députée Les Ecologistes Sandrine Rousseau, elle, souligne qu’elle n’y a pas mangé, à la différence de la plupart des autres parlementaires. «Si vous voulez tout savoir, à un moment on est allé dans la brasserie parce qu’on avait les pieds glacés, on a commandé des boissons chaudes, mais comme il n’y avait pas de toilettes publiques à proximité, j’y ai à peine touché, de peur d’être incommodée dans la nuit.» Qui gobe ?

Et comme, ils n’ont pas de limites, « on s’est partagé la galette des rois achetée au boulanger d’en face », se remémore [sic] le responsable du DAL.

«Les personnes qui ont pris les photos [des députés à la brasserie Le Solférino] n’ont pas pris cinq minutes pour traverser la rue et s’enquérir du sort des sans-abri, ça c’est hypocrite et cynique», grince Ugo Bernalicis

Culot – «Pas de risque de délestage» cet hiver, clame Pannier-Runacher: bilan, premiers impacts hier soir !

Cette ministre n’a pas froid aux yeux et on la dit prolongée au gouvernement…

La ministre de la Transition énergétique est revenue sur le risque de coupure d’électricité cet hiver.  » Il n’y aura pas de risque de délestage «  dans les prochains mois, a garanti Agnès Pannier-Runacher dans La Grande interview Europe 1-CNews, ce vendredi.

L’année 2022 avait été une année noire pour le réseau électrique français. En pleine première année de guerre en Ukraine, une partie des réacteurs nucléaires avait été arrêtée par choix idéologique, officiellement en raison du planning d’entretien et de celui du grand carénage qui ont été chamboulés pour cause du Covid-19, mais aussi du fait de la corrosion sous contrainte. Une maintenance planifiée en plein hiver ? Plusieurs réacteurs présentaient des micro-fissures dans leurs réseaux de refroidissement secondaire, nous assure-t-on.

« Nous avons baissé notre consommation d’énergie »

D’autant « que cette baisse d’énergie est durable », ajoute la ministre. « Les entreprises, les collectivités, les Français ont joué le jeu et la consommation de gaz et d’électricité a baissé de 12%. Ces éléments nous permettent aujourd’hui d’être très sereins par rapport à l’hiver qui arrive », assure Agnès Pannier-Runacher.

Dans le même temps, la sécheresse historique ne permettait pas de compenser ne serait-ce qu’une petite partie de la perte de production nucléaire grâce aux barrages. Ainsi, la France s’est retrouvée importatrice nette d’électricité l’année dernière, un statut qu’elle n’avait pas eu depuis 40 ans. Le gouvernement avait alors dû réfléchir à programmer d’éventuels délestages, tout en lançant une grande campagne de sensibilisation pour réduire la consommation d’électricité dans le pays. 

Interrogée sur un éventuel risque de coupures cette année, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher , l’assure : « Le risque qui pesait l’année dernière, c’était un risque de délestage organisé et je vous confirme aujourd’hui qu’il n’y a pas de risque délestage parce que nous avons travaillé, parce qu’EDF a travaillé à reconnecter ses réacteurs nucléaires sur le réseau. Parce que collectivement, nous avons baissé notre consommation d’énergie », se félicite-t-elle sur le plateau de La Grande interview. 

Les risques de délestages tournants sont faibles pour cet hiver, principalement en raison de la reprise de la production d’électricité d’origine nucléaire par rapport à l’an passé et à une baisse de la consommation d’électricité. Probabilités de coupures, causes, déroulement et horaires des délestages, exceptions, fonctionnement de l’alerte Ecowatt… 

Culottée

L’aplomb de Panier-Runacher,
encore trois ans ?

Dans le secteur de Port de Bouc, Bouches-du-Rhône,103 signalements de pannes électriques depuis août.

A Aix-en-Provence, 1.5K signalements depuis août: la dernière, en date du 9/01/2024, entre 10h00 et minuit, pendant deux heures;

A Marseille, 13.3K signalements,…

A Martigues, en soirée du 9/01, coupures de courant autour du centre ville: plusieurs quartiers impactés à partir de 21h30, avec retour à la normale annoncé vers 23h30… en pleine soirée télévisée. 1.700 clients totalement ou partiellement privés d’électricité.

Et toutes les pannes ne sont pas enregistrées sur les sites dédiés…

Une nouvelle augmentation en 2024

Les Français ont compris quel crédit accorder aux propos de la ministre et ils n’ont pas donc pas fini d’entendre parler d’électrons. Les prix de l’électricité devraient augmenter une nouvelle fois en 2024 de moins de 10%, promet Bruno Le Maire. « Nous avons toujours un bouclier électricité pour les très petites entreprises et pour les ménages, raconte le grand manitou de Bercy. Je rappelle que cette année, nous prenons encore en charge 37% de la facture des Français [un crédit à taux élevé à rembourser prochainement]. C’est l’écart entre les prix sur les marchés financiers de l’électricité et le prix que payent les Français sur leurs factures. Et nous maintiendrons le bouclier énergétique jusqu’à ce que le prix de l’électricité redevienne raisonnable », confirme-t-elle, assurant bien que les tarifs « augmenteront, mais pas de plus de 10% ». 9.99% ? C’est dérisoire… Youpie !

Voeux de Macron, du niveau d’une déclaration de foi de Miss Europe

2024, un « millésime français »…

Le drapeau tricolore est
noyé parmi d’autres,
dont celui de l’Afghanistan

Le président Macron devait envoyer un « message d’unité » aux Français, selon le quotidien Le Monde. « Le rôle que je me suis assigné, c’est de tenir l’unité du pays », déclara-t-il, dans des propos tenus en marge d’une visite du Panthéon, et parues vendredi 8 décembre sur le site internet du quotidien. « Il faut redonner une espérance, un goût de l’avenir », ajouta-t-il, « rappeler la France à elle-même » et « à ce qu’elle est », « ce qui nous constitue ». Qu’en est-il resté trois semaines plus tard ? Un discours meublant.

Depuis les jardins de l’Elysée, le président de la République a mis en scène les vœux présidentiels aux Français d’un robot déconnecté. Le chef de l’Etat a déclaré dimanche qu’il veut faire de 2024 une « année de détermination » pour continuer à « agir » dans « l’intérêt de la Nation » : des phrases creuses et consensuelles ! Macron a évoqué des « choix décisifs » pour l’Europe lors des élections de juin prochain. Il a aussi donné sur le plan intérieur un grand rendez-vous politique « dans les prochaines semaines », comme le « grand débat national », stérile, de janvier 2019, ou le Conseil national de la refondation de 2022 qui, en septembre 2023, n’avait pas encore débouché sur des mesures concrètes à l’échelle nationale. 

« Efficacité et résultats »

2024 doit être « une année de la détermination, de l’efficacité et des résultats », a assené le président de la République lors d’une allocution de 13 minutes, devant un rideau de drapeaux des nations olympiques en vue des JO de Paris.

« J’aurai l’occasion dans les prochaines semaines de vous dire comment notre nation relèvera ces défis », a annoncé Macron. Il a remercié « tout particulièrement » la cheffe du gouvernement et ses ministres alors que circulent les rumeurs d’un remaniement changement de gouvernement.

« L’action n’est pas une option. L’action est notre devoir pour les générations futures, a-t-il péroré. Voilà pourquoi je serai inlassablement du côté de ceux qui agissent au service du pays (…) Jamais du côté de ceux qui privilégient les calculs électoraux, les petits arrangements ou leurs intérêts personnels », a poursuivi le président clivant. « Nous devons donc continuer ce réarmement de la nation face au dérèglement du monde. Car la force de caractère est la vertu des temps difficiles », a-t-il ajouté, guerrier.

Le président s’irrite des « impatiences » des Français

« Je sais bien sûr les impatiences, même si les premiers changements sont visibles », a estimé Macron, vantant sa politique de « réarmement économique » et assumant (?) sa réforme des retraites « impopulaire » mais « nécessaire au pays », et mentionnant succinctement la loi immigration récemment adoptée, également votée par la par une forte majorité de députés de tous les partis, sauf dans La France insoumise et donc anti-républicaine.

« Après le réarmement économique, le réarmement de l’Etat et de nos services publics, il nous faudra ainsi engager notre réarmement civique. La France, c’est une culture, une histoire, une langue, des valeurs universelles qui s’apprennent dès le plus jeune âge. A chaque génération », a déclaré Macron.

Macron a également abordé la situation internationale, le conflit au Proche-Orient, celui entre la Russie et l’Ukraine, et les élections européennes. Un « choix décisif » qui se jouera, selon lui, entre « continuer l’Europe ou la bloquer ». Est-ce que continuer, c’est élargir ?

« Nous aurons à faire le choix d’une Europe plus forte et plus souveraine à la lumière de l’héritage de Jacques Delors », a déclaré le procrastinateur, et choisir entre « affirmer la force de nos démocraties libérales ou céder aux mensonges qui sèment le chaos ». Macron continuera ainsi à réarmer l’UE contre la souveraineté des états et oeuvrera donc à plus de fedéralisme.

Exemple de mensonge ? Et d’hypocrisie.

Il a fallu huit ans pour parvenir, mercredi 20 décembre, à un « accord politique » sur un ensemble de dix textes, dont huit règlements européens qui seront d’application directe. Il faudra encore plusieurs mois pour que la présidence belge, qui prend son tour au 1er janvier 2024, mène des négociations de mise en œuvre de ce « pacte migratoire », si âprement débattu entre les Etats membres – d’abord entre eux – et le Parlement européen. Et que contient-il?

Cette réforme prévoit notamment un contrôle renforcé des arrivées de migrants dans l’UE, des centres fermés près des frontières pour renvoyer plus rapidement ceux n’ayant pas droit à l’asile dans l’UE, et un mécanisme de solidarité obligatoire entre pays membres au profit des Etats sous pression migratoire.

Il vise aussi à lourdement sanctionner les états-membres qui refuseraient la répartition des migrants dits b »relocalisés » imposée par l’Union européenne.

Et hypocrisie. Parce que la loi immigration lui est imposée, il saisit le Conseil constitutionnel, comme le fait LFI, pour la faire vider de sa substance.

Les otages du Hamas

Macron a également évoqué les otages du Hamas. « Nous ne les oublions pas », a déclaré le chef de l’État. « 41 Français ont été assassinés, et je pense ce soir à leurs familles comme je pense aux familles de nos compatriotes encore retenus en otage », a ajouté le président. Trois Français sont « retenus, disparus ou otages dans la bande de Gaza », avait indiqué mi-décembre la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna.


Macron sème la division et, en même temps », invoque l’unité  


Après avoir passé l’année à fracturer le pays, que ce soit lors de la réforme des retraites ou à l’occasion de la loi immigration, le chef de l’Etat a débité un discours vide sur le thème du « réarmement de la nation », qu’il croit rassembleur.

Il n’a pas de treillis mais c’est tout comme. Au moment où les Français s’apprêtent à se souhaiter la paix, l’amour et la tranquillité, Macron a cru bon d’adresser ses vœux pour 2024 avec, pour fil rouge, le « réarmement » : « réarment économique », « réarmement des services publics », « réarmement civique », « réarmement de la souveraineté européenne », « réarmement de la nation face au dérèglement du monde ». Un discours martial tardif après des émeutes.

Tout sauf « l’impuissance »

C’est la septième fois que le président de la République se plie à l’exercice et, comme de coutume, ce n’est pas tant une adresse de vœux qu’un bilan auto-satisfait de compétences auto-réalisé qu’a rendu le chef de l’Etat. Macron « assume » les réformes de 2023, à commencer par les retraites, mais aussi la loi immigration « qui permettra de lutter contre l’immigration clandestine et de protéger ceux qui sont sur notre sol ». C’est « le cap », le fameux cap qui revient chaque année sans que le président prenne le temps d’en définir le contenu. Qu’importe :  ce qui compte, c’est l’idée d’un cap, le mouvement pour le mouvement, illusion au fondement du macronisme. « Nous sommes bien loin de l’impuissance qu’on nous prédisait et c’est heureux », se réjouit-il, ce qui traduit sa crainte d’être empêché de réformer à tout crin, quitte à abîmer les institutions et à jouer avec les limites autocratiques de notre Constitution. Réformer au sociétal, à nouveau.

« En 2027, nous aurons dix ans d’avance, là où en 2017 nous avions dix ans de retard », assure Macron, annonçant des bonds technologiques dans le nucléaire, l’intelligence artificielle et les transports. Que retenir, alors, d’un texte aussi vide, qui promet « une année de détermination » et « une écologie à la française » ? On ne sait pas ce que cela veut dire, mais ça sonnait sans doute bien aux oreilles du conseiller qui l’a écrit. Ah, si : la France sortira du charbon en 2027. On le savait déjà. Notre-Dame de Paris rouvrira ses portes le 8 décembre 2024. La presse avait déjà publié l’information. Nous voilà bien réarmés.

Et Macron a enjambé les sujets prégnants de l’islamisme et de l’insécurité (deux mots sur les incivilités et la délinquance). Et aussi l’inflation et donc le panier de la menagère. Les prix de l’alimentation restent très élevés, à près de 8%, et les tarifs du gaz ont augmenté en janvier (lien PaSiDupes); ceux de l’électricité suivront en juillet.

Niger : l’ambassadeur de France est «pris en otage», selon Macron qui lui avait ordonné de s’incruster

Mensonge d’Etat ordinaire, mais éclatant

Le 28 août 2023,
mis à jour le 29 août 2023 

Le chef de l’Etat assure que le représentant de la France à Niamey, dont les militaires au pouvoir réclament le départ, ne peut plus se faire livrer de nourriture.

Le président Macron a déclaré vendredi que l’ambassadeur de France au Niger est pris en «otage» par les militaires au pouvoir et ne se nourrit plus que de «rations militaires».

En vérité, les militaires, qui ont renversé le président Mohamed Bazoum et pris le pouvoir le 26 juillet, avaient ordonné fin août l’expulsion de l’ambassadeur de France, après le refus de Paris de se conformer à un ultimatum exigeant son départ. La France continue depuis de s’opposer à ce départ, arguant que ce gouvernement illégitime n’a aucune autorité pour fonder une telle injonction.

«Au Niger, au moment où je vous parle, nous avons un ambassadeur et des membres diplomatiques qui sont pris en otage littéralement à l’ambassade de France», a raconté le chef de l’Etat lors d’un déplacement à Semur-en-Auxois (Côte-d’Or, centre-est de la France). «On empêche de livrer la nourriture. Il mange avec des rations militaires», a-t-il ajouté, dans une allusion aux militaires qui ont renversé le président.

«Persona non grata»

L’ambassadeur Sylvain Itté n’a «plus la possibilité de sortir, il est persona non grata et on refuse qu’il puisse s’alimenter», a martelé Emmanuel Macron. Interrogé sur un éventuel rapatriement de l’ambassadeur à Paris, le chef de l’Etat a réitéré : «Je ferai ce que nous conviendrons avec le président Bazoum parce que c’est lui l’autorité légitime et je lui parle chaque jour». Mohamed Bazoum est toujours considéré par la France comme le chef de l’Etat légitime du Niger. Sylvain Itté «travaille (…) Il nous est très utile par ses contacts, par ceux de son équipe, il y a encore une petite équipe autour de lui», a de son côté déclaré l’incompétente Catherine Colonna, qui est étrangère à la diplomatie. «Il reste tant que nous souhaitons qu’il reste. C’est une décision qui appartient au président de la République», a-t-elle ajouté.

Le 10 septembre, Macron avait déjà expliqué qu‘un éventuel redéploiement des forces françaises stationnées au Niger ne serait décidé qu’à la demande du président Bazoum. Le nouveau pouvoir en place a dénoncé les accords de coopération militaire avec la France et mise sur «un départ rapide» des quelque 1.500 militaires français présents dans le pays.

Macron a par ailleurs confirmé que la France «continuera d’accueillir, évidemment» des artistes venus du Sahel, alors que des voix se sont élevées dans le monde de la culture contre une directive du Quai d’Orsay demandant la suspension de toute collaboration à venir avec des artistes du Niger, du Mali et du Burkina Faso. Lien PaSiDupes

Le mytho a finalement concédé que pour les artistes nigériens n’ayant pas encore leur visa, la situation s’annonçait compliquée car …l’accès aux services consulaires français n’est plus possible. «C’est pas qu’on l’interdit, c’est qu’on ne peut pas la donner [la possibilité d’accéder à l’ambassade] à cause des putschistes et pour des raisons de sécurité», a affirmé le président.

Une enquête s’impose-t-elle vraiment pour évaluer le taux de confiance en Macron?

Suicide de Lindsay: ce que la presse d’investigation n’a pas découvert

« Sa maman ne s’est jamais rendue à une convocation au collège en février, » révèle l’avocat du chef d’établissement

Dans « Apolline Matin » ce vendredi sur RMC et RMC Story, Me Frank Berton, avocat du principal du collège de Lindsay, qui s’est suicidée le 12 mai sur fond de harcèlement scolaire, défend les décisions prises avant le drame.

Il n’a pas pris la parole depuis le drame. Doris W., principale du collège de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), où était scolarisée Lindsay (13 ans), sort du silence par l’intermédiaire de son avocat, Me Frank Berton. Il a déposé plainte et compte désormais « rétablir un certain nombre de vérités » sur la prise en charge du dossier par son établissement scolaire dans les semaines qui ont précédé cette tragédie.

« Mon client a une obligation de réserve, explique Me Frank Berton sur RMC et RMC Story. Il n’a pas jamais pu s’exprimer parce que c’est son statut et parce que l’académie lui a demandé ne pas le faire. Les semaines se sont écoulées en traversant ce drame, parce que lui et l’équipe pédagogique sont bouleversés par la mort de Lindsay. C’est le point essentiel de son état d’esprit. Mais parallèlement, suite à un déchaînement médiatique, il a été pointé du doigt, accusé. On est même venu dire qu’il avait du sang sur les mains. Il est menacé de mort tous les jours. Lorsqu’il se rend à son travail, il est obligé de changer d’itinéraire. Au collège, ils reçoivent régulièrement des lettres de menaces. A tel point qu’il a dû déposer plainte, à la mi-juin. Donc il m’a demandé de rétablir un certain nombre de vérités dans ce dossier, mais aussi essayer d’apaiser les choses. »

«Ils ont tué ma fille, ce n’est pas elle qui s’est suicidée», a estimé Betty la maman vindicative de Lindsay, le jeudi 1er juin, lors d’une conférence de presse. Cédant à la dictature de l’émotion, la presse a gobé les bobards de la famille, plutôt que d’investiguer.

«La maman de Lindsay ne s’est jamais rendue à une convocation au collège en février», a affirmé ce jeudi sur CNews Frank Berton, l’avocat du principal de l’établissement où était scolarisée la jeune fille de 13 ans qui s’est suicidée le 12 mai dernier, après avoir été victime de harcèlement, dans lequel elle a, avec sa famille, sa part de responsabilité.

Une fois passé le délai le décence, le directeur rétablit quelques vérités. Le principal du collège de Lindsay, est sorti du silence par l’intermédiaire de son avocat. Invité de l’Heure des Pros sur CNews, jeudi 22 juin, Me Frank Berton a assuré que son client avait fait le nécessaire pour protéger la jeune fille, contrairement à ce que les parents ont indiqué et ce que la presse a diffusé, sans vérifier ses sources.

«Ils ont tué ma fille, ce n’est pas elle qui s’est suicidée», a témoigné, ce jeudi lors d’une conférence de presse, Betty la maman de Lindsay qui s’est donnée la mort à 13 ans à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) après avoir été victime de harcèlement.

Un témoignage …bouleversant. Malgré la douleur et le chagrin, Betty, la maman a tenu une conférence de presse durant laquelle elle a demandé justice. 

«J’attends que toutes les personnes concernées, toutes les personnes qui ont fait du mal à ma fille, qui ne l’ont pas aidée soient jugées tout simplement pour le mal qu’ils lui ont fait», a-t-elle déclaré avec beaucoup d’émotion face au drame que sa famille et elle vivent depuis la mort de sa fille.  

«Aujourd’hui, ils m’ont tout pris, ils ont tué ma fille, c’est leur faute. Ce sont eux qui ont tué ma fille, ce n’est pas ma fille qui s’est suicidée, ils l’ont poussée à faire ça» a asséné Betty, la voix tremblante. 

Or, «la maman avait été convoquée au sein du collège dès le mois de février», a indiqué l’avocat, assurant qu’«elle ne s’était pas rendue à la convocation du directeur du collège, ni à celle du CPE», et qu’«il est faux de dire que rien n’a été fait par le collège».

«Quelques jours avant le décès malheureux de Lindsay, une commission éducative à laquelle elle devait participer avait été organisée», a ajouté Frank Berton, regrettant que son client ait été «jeté à la vindicte populaire», matérialisée par des «menaces de mort».

Ce sont d’ailleurs ces menaces qui ont convaincu le chef d’établissement de réagir via son avocat, car soumis à une obligation de réserve.

«Depuis le drame, ils ne m’ont pas reçu, ils ne m’ont pas téléphoné, je n’ai eu aucun courrier, rien du tout», avait déclaré la mère de Lindsay, Betty Gervois, lors de cette conférence de presse le 1er juin, assurant avoir refusé la présence du directeur lors de l’enterrement.

«La maman de Lindsay ne s’est jamais rendue à une convocation au collège en février», a affirmé ce jeudi sur CNEWS Frank Berton, l’avocat du principal de l’établissement où était scolarisée la collégienne.

Frank Berton, avocat du directeur de collège de Lindsay : «La maman avait été convoquée au sein du collège dès le mois de février», dans #HDPros pic.twitter.com/3ZxqUO8v8T

— CNEWS (@CNEWS) June 22, 2023

«Quelques jours avant le décès malheureux de Lindsay, une commission éducative à laquelle elle devait participer avait été organisée», a ajouté Frank Berton, regrettant que son client ait été «jeté à la vindicte populaire», matérialisée par des «menaces de mort».

Et des partis-pris au gouvernement:

Mais François, beau-père de Lindsay, a estimé que les excuses du ministre de l’Education, Pap Ndiaye, n’étaient « pas sincères ».

« Si on avait été soutenus, je suis sure que ma fille serait encore parmi nous, » a même lâché la maman éplorée.

Des « menaces de mort » contre le principal

Ce sont d’ailleurs ces menaces qui ont convaincu le chef d’établissement de réagir un mois plus tard via son avocat, car soumis à une obligation de réserve.

«Depuis le drame, ils ne m’ont pas reçue, ils ne m’ont pas téléphoné, je n’ai eu aucun courrier, rien du tout», avait accusé la mère de Lindsay, Betty Gervois, lors d’une conférence de presse le 1er juin, assurant avoir refusé la présence du directeur lors de l’enterrement.

Une marche blanche avait été organisée par la famille de Lindsay à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), alors qu’une plainte a été déposée contre l’établissement, le rectorat, des policiers et Facebook.

Concernant le suicide de Lindsay, quatre mineurs ont été mis en examen pour «harcèlement scolaire ayant conduit au suicide», et une personne majeure pour «menaces de mort». 

Brigitte a fait de la récupération politicienne

«Brigitte Macron a été très touchée par cette histoire», a déclaré ce mercredi la maman de Lindsay, suite à sa rencontre avec l’épouse du président, une professeure honoraire qui ne s’est pas rangée du côté de ses anciens collègues, préférant sacrifier à l’émotion. L’avocat de la famille, Me Pierre Debuisson, avait lui-même déclaré que la locataire de l’Elysée avait fait preuve « d’humanité », ce qui donne à penser que les attaques de Betty pourraient être inspirées, depuis le début, par son conseil.

Au risque d’une récupération politicienne.

Dentaire : prise en charge par le gouvernement, selon Macron, au final par les mutuelles

L’offre 100 % Santé ? Au 1er janvier 2021, le reste à charge devait être nul pour l’assuré.

La belle « offre » macronarde
n’a pas duré:
c’est devenu une supercherie

Depuis le 1er janvier 2020, l’offre 100 % Santé dentaire nous permet d’être entièrement remboursés par l’Assurance Maladie et notre mutuelle (ou complémentaire santé) sur les bridges et les couronnes dentaires. Depuis le 1er janvier 2021, l’offre 100 % Santé dentaire a été élargie aux dentiers (prothèses amovibles). A chaque fois, les annonces ont été lourdement médiatisées.

Macron alourdit la facture en catimini

Un redéploiement horizontal. C’est, cette fois, la Sécu qui annonce sa volonté de transférer 500 millions de frais dentaires aux mutuelles.

Or, si « ça ne coûte rien [aux collectivités], c’est l’Etat qui paie, » selon Hollande, président socialiste aux raccourcis saisissants (nov. 2014), la Sécu, c’est déjà nous, les mutuelles, c’est encore nous. Alors que la prise en charge des soins dentaires par l’Assurance maladie passera de 70% à 60% en octobre, assureurs et institutions de prévoyance devront compenser ce déremboursement. Et comment ne serait-ce pas par les assurés ?

Une cettaine presse, tel L’Express, affirme que François Hollande ne l’a pas dit…

La Sécurité sociale veut couper dans ses remboursements de soins dentaires à partir d’octobre, pour un montant de 500 millions d’euros par an qui serait transféré aux complémentaires santé, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. En bref, Macron demande à Bruno Le Maire, plus rigide que lui, de s’occuper de la dilatation permanente du « renflement brun » des macronards, mais aussi des non consentants…

Les complémentaires santé se crispent. La Direction de la sécurité sociale leur a en effet annoncé jeudi qu’à compter du 1er octobre la prise en charge des soins dentaires par l’Assurance maladie passera de 70% à 60%. Les impôts directs n’augmentent pas, mais les contributions indirectes, oui.

A charge pour les mutuelles, assureurs et institutions de prévoyance de compenser ce déremboursement, évalué à 500 millions d’euros en année pleine. Une décision qui ne leur convient ni sur le fond, ni sur la forme. «Ce n’est pas à la hauteur des enjeux», déclare le président de la Mutualité française, Eric Chenut, critiquant une mesure «unilatérale» et «technocratique», qui «ne va pas permettre d’accompagner la transformation du système de santé, ni de répondre au virage préventif».

Dans le cadre du plan d'économies annoncé par le gouvernement français, Elisabeth Borne a clairement indiqué qu'il n'y aura pas d'augmentation d'impôts. Une déclaration qui vise à rassurer les Français, alors que l'exécutif compte tout mettre en œuvre pour économiser « au moins dix milliards d'euros » d'ici 2027.
La question est de savoir maintenant si d'autres tours de passe-passe seront encore nécessaires pour satisfaire aux exigences de l'UE et des agences de notation...

Ce choix est d’autant plus «incompréhensible» que le gouvernement a instauré en début d’année un «comité de dialogue» pour préparer un transfert initialement chiffré à 300 millions, rappelle-t-il. Eric Chenut a d’ailleurs sollicité un rendez-vous avec François Braun, en espérant que le ministre de la Santé «demandera à son administration de mettre en œuvre les orientations qu’il a fixées».

Mais l’arbitrage a bien été validé par le gouvernement, sur instruction de l’Elysée: le ministère a confirmé dans un communiqué la prochaine «prise en charge plus large des soins bucco-dentaires par les complémentaires», à hauteur d’un demi-milliard d’euros.

Les complémentaires ont déjà prévenu qu’elles le répercuteront sur leurs tarifs l’an prochain. «Cette décision aura mécaniquement des conséquences sur les cotisations», indique Marie-Laure Dreyfuss, déléguée générale du Centre technique des institutions de prévoyance (CTIP). Sur les cotisations, donc sur le pouvoir d’achat des ménages…

Tout en déplorant elle aussi une «mesure comptable» et «sans aucune valeur ajoutée sur le niveau de soins et de remboursement global des assurés».

La facture pourrait encore enfler, au gré des négociations en cours entre l’Assurance maladie et plusieurs professions, notamment les dentistes qui pourraient signer une nouvelle convention d’ici fin juillet. Une tractation avec les sages-femmes est également sur le point de s’achever, tandis que des discussions «éclair» viennent de s’ouvrir avec les infirmiers et d’autres paramédicaux pour compenser l’inflation. Du côté des médecins, les consultations seront revalorisées de 1,50 euro au 1er novembre, ce qui coûtera 700 millions d’euros à la Sécu et 100 millions aux complémentaires en année pleine. Et ce n’est pas l’Etat qui paie.

Macron boit des coups
à notre santé
et à notre résilience

L’ensemble des pays étrangers nous envie-t-il toujours notre système de santé ? Seulement les pays d’Afrique et du Proche-Orient puisque notre solidarité s’appliquera encore à l’AME, Aide Médicale de l’Etat, qu’il faudra renommer CMCK, contribution médicale contrainte des kouffars.

Polémique sur le domicile de Sandrine Rousseau, à Paris ou a Lille ?

Une plainte pour «inscription indue sur les listes électorales»

Depuis qu’elle a été élue députée dans des conditions plutôt troubles, la fauteuse de troubles NUPES-EELV est dans le viseur de Claire Monod, ancienne candidate EELV dans la 9e circonscription de Paris en 2017, qui n’a pas obtenu l’investiture de son parti lors des dernières élections.

Les législatives ont beau dater d’il y a un an, les règlements de compte n’ont pas pris fin pour autant. Selon les informations de Paris Match, du Monde et de France Inter, la députée EELV de la 9e circonscription de Paris (juin 2022), Sandrine Rousseau est visée par une plainte contre X «pour des faits d’inscription indue sur les listes électorales», adressée au Parquet de Paris. C’est sa rivale écartée par l’appareil du parti, Claire Monod, qui a décidé d’engager ces poursuites contre l’écoféministe radicale. Au printemps 2022, Sandrine Rousseau avait été préférée par les instances dirigeantes d’EELV pour mener, à sa place, la bataille à la députation. Elle fut conseillère au cabinet du maire de Paris en 2001. Elle est donc authentiquement parisienne et candidate légitime, suite à un vote favorable des militants locaux en faveur de Claire Monod.

La plainte reproche donc à l’usurpatrice parlementaire d’avoir fourni un «faux certificat» de résidence dans le 13e arrondissement de Paris – là même où Sandrine Rousseau était impétrante – alors qu’elle n’y aurait pas habité. Claire Monod y martèle qu’il «est de notoriété publique que Mme Rousseau vit, travaille et milite à Lille depuis les années 2000». Et la quinquagénaire accuse la députée d’avoir fait «du tourisme électoral» et jeté «son dévolu sur une circonscription qu’elle considère comme facile et libre.» Pour mémoire, il n’est pas nécessaire de résider dans une circonscription pour y être candidat. La loi électorale autorisr le parachutage (comme c’est le cas de Mélenchon, puis de Bompard, à Marseille) permet bel et bien de briguer un siège de député dans une circonscription dans laquelle il ne vit pas. En effet un député est un élu qui représente la nation et non pas seulement le département où il est élu. Par cette procédure, Claire Monod veut mettre en lumière «des faits qui portent atteinte à la démocratie et à l’intérêt général et constituent une fraude au sens du code électoral.»

Auprès de France Inter, Claire Monod déclare être «choquée» que Sandrine Rousseau maintienne une «incohérence entre les grands discours et les pratiques». «Il y a un discours tranché, radical, soi-disant écoféministe. Elle [Sandrine Rousseau] condamne, elle joue les mères la vertu et derrière elle-même utilise tous ces codes, ces pratiques qui ne sont plus acceptables», cingle-t-elle. Une flèche décochée à l’endroit de la députée écologiste, qui n’a pas souhaité «se prononcer» auprès du Monde. «Claire Monod a déjà eu une tribune libre durant toute l’élection», fustige d’ailleurs l’élue Nupes.

Rousseau s’était déjà défendue

Des échanges d’amabilité d’autant plus grinçants que le changement de lieu d’habitation de Sandrine Rousseau, peu avant les échéances électorales de 2022, avait déjà fait l’objet d’un documentaire en avril dernier dans l’émission Complément d’enquête sur France 2. C’est notamment sur ces révélations que Claire Monod base sa plainte. Dans cette émission, l’ancienne finaliste à la primaire EELV avait été confrontée à ces accusations, relatives à une attestation d’assurance-habitation pour un appartement avenue de Choisy utilisé comme justificatif de domicile.

D’après la chaîne, Sandrine Rousseau n’y vivait pas le 1er mars 2022, trois jours avant la fin des inscriptions sur les listes électorales et la validation des investitures par son parti. Elle avait alors indiqué que son choix s’expliquait, entre autres, par un changement de vie. «Il y avait un projet de sous-location parce que c’était un appartement meublé» mais «finalement je me suis installée dans un appartement non meublé parce que la sous-location n’a pas été possible», avait-t-elle précisé Sandrine Rousseau sur France 2. Et de répliquer : «Comme il y avait une clôture des listes électorales, j’ai misé sur cette sous-location».

Trois Français sur quatre mécontents de Macron

L’impopularité du président Macron atteint des sommets

Près des trois quarts des personnes interrogées sont mécontentes du président de la République, d’après un sondage de l’Ifop pour le Journal du dimanche publié ce samedi 22 avril. Le niveau frise des records depuis la crise des gilets jaunes en 2018. Ainsi, seulement 26 % des personnes interrogées se disent satisfaites du chef de l’Etat, soit une baisse de deux points par rapport au mois de mars.

Ce n’est toutefois pas le plus bas niveau pour Emmanuel Macron, qui évoluait à 23 % d’opinions positives en décembre 2018, au plus fort de la crise des gilets jaunes. Mais le chef de l’État perd au total 15 points par rapport à avril 2022, date de sa réélection.

Analyse de Philippe Caverivière :

Elisabeth Borne tout aussi impopulaire

Sur les 72 % des Français qui se disent mécontents du président de la République, 47 % sont « très mécontents », une hausse de sept points traduisant une accentuation de la colère après la promulgation de la loi sur les retraites le 15 avril.

La courbe d’Elisabeth Borne subit un sort parallèle : seulement 27 % des sondés se disent satisfaits de son action, là encore une baisse de deux points. Il s’agit d’un étiage record pour la première ministre.

L’enquête a été menée en ligne du 14 au 21 avril auprès d’un échantillon de 1.955 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas, avec une marge d’erreur comprise entre 1 et 2,3 points.

Les Français ont voté pour un Macron hyper-flexible qui dit blanc un jour et noir le lendemain. Exemple, l’âge de départ à la retraite :

L’accusateur de la Brav-M pour violences racistes et sexuelles, mis hors de cause ?

« Souleymane est libre. Les policiers avaient menti. La préfecture avait menti », a déclaré son avocat, Me Arié Alimi

France / Retraites : L’étudiant tchadien, déjà victime de propos racistes de la police, mis hors de cause

Souleymane A., l’étudiant tchadien de 23 ans, arrêté fin mars au cours d’une manifestation contre la réforme des retraites, et qui fait état de propos racistes tenus par des agents de la BRAV-M (brigade de répression des actions violentes motorisée), a été relâché sans poursuites, dimanche, après une nouvelle garde à vue.

L’activiste étranger, qui ne se sent lié par aucune obligation de réserve et qui a fait la Une de la presse nationale et internationale pour avoir diffusé un enregistrement sonore de plusieurs agents de police, visant à faire croire que des fonctionnaires tenaient des propos ouvertement racistes, a été mis hors de cause, malgré des accusations de participation à la mise à feu de poubelles à proximité du Conseil constitutionnel.

Après son interpellation vendredi par trois policiers en civil, la version servie par son avocat Me Arié Alimi, et qui venait largement contredire la version officielle, l’a finalement emporté.

Au micro de BFMTV, l’avocat, engagé à la Ligue des droits de l’homme (LDH), assurait que les trois fonctionnaires avaient incité un groupe de trois personnes, dont Souleymane, à allumer des feux, alors que la contestation contre la validation de la réforme des retraites battait son plein dans les rues de la capitale.

« Souleymane est libre. Les policiers avaient menti, accuse Me Arié Alimi. La préfecture avait menti, accuse Me Arié Alimi..Les policiers ont-ils provoqué et participé à des incendies ? Est-ce une pratique courante sur instruction de la préfecture. Les vidéos parleront », a-t-il déclaré dimanche soir sur les réseaux sociaux.

Selon Arié Alimi, Souleymane n’aurait pas participé à l’allumage d’un quelconque incendie. Il déplore une « version fausse » présentée par les policiers, et indique que les « faits ont été filmés et enregistrés ».

« Souleymane est libre. Mensonges et manipulations des policiers qui ont menti. Me Arié Alimi aurait rétabli la vérité des faits qui visaient à salir un jeune homme déjà violenté par les miliciens de la BRAV-M », a pour sa part réagi Thomas Portes, député LFI de Seine-Saint-Denis (3ème circonscription: Noisy-le-Grand), membre de la commission des lois…

Thomas Portes,
député agitateur politique,
est libre

A noter qu’après sa première interpellation le 20 mars et la divulgation des propos outranciers et racistes des agents de la BRAV-M, selon le plaignant, Souleymane a déposé plainte et l’IGPN (inspection générale de la police nationale) a été saisie par le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez.

Macron sur France 2 et TF1: l’opposition tance un président bouché à l’émeri

Au JT de 13h, Macron « ne comprend pas » mieux qu’au 20h

Des représentants de la NUPES à ceux du RN en passant certains élus LR, l’intervention du président Macron en direct a plus agacé qu’apaisé.

Après l’interview de Macron sur France 2 et TF1, l’opposition tance un président qui « ne comprend pas »
Entretien de Macron
le 22 mars 2023
sur France 2 et TF1

« On ne s’attendait à rien. Mais rien eût été mieux », cingle l’écologiste Sandrine Rousseau à l’issue de la prise de parole d’un Macron plus hors sol que jamais, ce mercredi 22 mars. En pleine contestation de sa réforme des retraites en dépit de son adoption (au forceps) au Parlement, les réponses du président de la République ont ulcéré les élus de tous bords, de la NUPES au Rassemblement national (RN) en passant par certains LR.

« C’est hallucinant, il est dans un déni absolu », a déclaré le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure depuis l’Assemblée nationale. « Je crains qu’il n’ait mis plus d’explosif sur un brasier déjà bien allumé », a-t-il ajouté, tandis que son collègue de l’hémicycle Boris Vallaud résume : « Sarkozy sur la forme. Fillon sur le fond. Pasqua sur le maintien de l’ordre. »

Itw hallucinante d’un pdt qui ne reconnaît qu’1 erreur : ne pas avoir réussi à convaincre. Assimile les manifestants… https://t.co/2g8Z8ON5vp— Olivier Faure (@faureolivier)

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Devant la presse, Mélenchon n’a vu, quant à lui, dans le discours que « les marques traditionnelles du mépris dont (le président de la République) nous a accablés jusque-là ». Son successeur à la tête de La France Insoumise Manuel Bompard appelle, lui, à poursuivre « le bras de fer dans la rue et dans la grève » en déferlant « par millions » jeudi 23 mars à l’appel des syndicats, tandis que le député de la Somme François Ruffin constate sur BFMTV : « M. Macron arrive à faire l’union de François Ruffin, Laurent Berger, Charles de Courson et Léna Situations [vidéaste web, influenceuse et entrepreneuse française.]», en référence à la prise de position de l’influenceuse qui a dénoncé le recours du gouvernement au 49-3.

François Ruffin (LFI): « M. Macron arrive à faire l’union de François Ruffin, Laurent Berger, Charles de Courson et… https://t.co/xaHJ8qJQMt— BFMTV (@BFMTV)

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#Macron a donc choisi le passage en force plutôt que d’écouter l’immense majorité des français et l’ensemble des sy… https://t.co/f8y73wT6xP— Manuel Bompard (@mbompard)

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Le « mépris » de Macron pour « la France qui travaille » est aussi revenu chez Marine Le Pen« Il a comparé la foule, c’est-à-dire les manifestants dans leur ensemble, à ce qui s’est déroulé au Capitole, au Brésil. Il dit qu’il respecte mais il insulte tous les Français, tous ceux qui, en vertu du respect de la Constitution, manifestent y compris pacifiquement, ou ceux qui sont en grève », a fustigé lors d’une conférence de presse l’ancienne candidate à la présidentielle à la tête des députés RN.

Marine Le Pen dénonce « le mépris » d’Emmanuel Macron https://t.co/MKpvOVtQOn— BFMTV (@BFMTV)

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Macron « ne comprend pas »

Quel que soit le camp, le même reproche est revenu : celui d’un président qui « ne comprend pas » les Français et leur colère. La Secrétaire nationale des Verts Marine Tondelier s’est ainsi dite « glacée par la démonstration d’autosatisfaction du président » qui, à ses yeux, a tenu des « propos offensants »« On a affaire à un complet décalage entre la colère des gens, le nombre de manifestants et la vacuité des réponses. Que lui faut-il pour comprendre qu’il faut qu’il change de ton, d’attitude, qu’il respecte les Français, les syndicats ? », ajoute-t-elle sur France Inter.

Glacée par la démonstration d’autosatisfaction du Président #Macron. Outre ses propos méprisants et même offensant… https://t.co/xjplDa5fgD— Marine Tondelier (@marinetondelier)

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« Emmanuel Macron ne comprend pas. Ne rien changer, attendre, bidouiller, c’est jouer avec le feu. Comment ignorer à ce point les Français ? », tweete aussi le député LR du Lot Aurélien Pradié, l’un des opposants de droite les plus hostiles à la réforme. Sur franceinfo, son collègue Fabien Di Filippo abonde et considère « le chapitre » sur les retraites « est loin d’être clos ». Le président de la République « ne comprend pas les ressorts du pays, la défiance qui traverse la France qui travaille, qui en a marre de tout pays et qui ne bénéficie d’aucune aide », estime l’élu de Moselle.

Emmanuel Macron ne comprend pas. Il ne comprend pas les fractures immenses de la Nation. Il ne comprend pas que… https://t.co/vAwJybgU4w— Aurélien Pradié (@AurelienPradie)

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L’élu RN de l’Oise Philippe Ballard résume à sa manière l’intervention présidentielle en quelques mots : « mépris des Français et mensonges XXL ».

Résumé de l’intervention d’Emmanuel Macron : mépris des Français et mensonges XXL. Le combat se poursuit !— Philippe Ballard (@BallardPhilippe)

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Quant au patron du PCF Fabien Roussel, il compare désormais la situation politique à « une cohabitation » entre Emmanuel Macron et les Français« Rien » dans son discours n’est « à même d’apaiser la colère légitime qui s’exprime contre la retraite à 64 ans », juge-t-il.

Le président de la République n’a pas crispé que les oppositions politiques. Immédiatement après la fin de sa prise de parole, Laurent Berger l’a accusé de mentir sur la position de la CFDT pendant les consultations sur la réforme. « « Il n’y a aucune réponse du président de la République.(…) Soit il a une méconnaissance de notre système et c’est très grave, soit il se fout de notre gueule », réagit le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez. On est loin de lapaisement espéré.

Quoi de neuf, donc, Philippe Caverivière?

Macron a fait chuter sa popularité à 28%

Un plus bas depuis la crise des… « gilets jaunes »

Macron continue de flinguer sa popularité pour sa réforme controversée des retraites et la conduite désastreuse, hautaine et trompeuse, des affaires de l’Etat. La cote du président s’écroule même en mars à un plus bas depuis le début 2019 au sortir de la crise des « gilets jaunes », selon le baromètre mensuel de l’IFOP, publié par le Journal du Dimanche.

Le chef de l’Etat chute à 28 % de satisfaits (– 4 points) et 70 % de mécontents, selon cette étude réalisée entre le 9 et le 16 mars, soit à la veille du 11e recours par Macron à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter de force, sans vote, la réforme qui repousse l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.

Moins 13 points en moins d’un an, depuis la réélection du président

La popularité de Macron avait atteint son niveau le plus faible (23 %) en décembre 2018, au plus fort des manifestations de « gilets jaunes ».

De son côté, la popularité de la première ministre Elisabeth Borne est restée stable en mars à 29 % de satisfaits mais en fédérant un peu plus de mécontentement (67 %, +1). Elle se maintient à son plus bas niveau de popularité depuis son arrivée à Matignon en mai.

Après 10 recours au 49.3, « nous avons cherché à éviter » un 11e, sur la réforme des retraites, assure Olivier Dussopt

Le ministre du Travail ajoute le bobard aux mensonges

Lorsqu’en 2015, Manuel Valls alors premier ministre impose le 49.3 pour faire adopter la loi Macron, c’est un affront pour le jeune ministre de l’Economie. Deux ans plus tard, il est candidat à la présidentielle et porte toujours la cicatrice. Pour défendre le recours aux ordonnances sur la loi travail, qui ont bouleversé le Code du travail, notamment en matière de représentation du personnel avec la création du comité social et économique, il assure que « c’est très différent d’un 49.3 », l’arme repoussoir.

Deux jours après le recours du gouvernement à l’article 49.3 pour imposer par la force la réforme des retraites sans vote, le ministre du Travail Olivier Dussopt défend l’usage de cet outil constitutionnel dans un entretien demandé au Journal du Dimanche.

Dans cet entretien accordé par le JDD, le ministre du Travail estime que le gouvernement a « tout fait, tout tenté, jusqu’à la dernière minute, pour construire cette majorité ». Or selon lui, « cette réforme était trop importante pour prendre le risque de la jouer à la roulette russe » et « nous étions dans une zone de risque, avec des députés qui hésitaient entre abstention et vote contre ». Tout est dit sur l’impopularité du projet et de la méthode suivie…

Le 49.3, « un crève-coeur »

Pour lui, le gouvernement a « fait preuve de responsabilité » et le recours au 49.3 « n’est pas un aveu d’échec, mais c’est un crève-cœur ». « Jusqu’au dernier moment, nous avons cherché à éviter ce 49-3. Mais nous avons constaté que les garanties n’étaient pas suffisantes pour que ce texte soit adopté. Cela étant, il y aura un vote à l’Assemblée avec l’examen des motions de censure« .

Il regrette, cependant, que « les oppositions, et au premier chef La France insoumise, aient empêché l’Assemblée nationale de débattre, et de voter en première lecture, avec une obstruction massive de 20.000 amendements qui, pour la plupart, n’avaient ni queue ni tête ».

Mais, après avoir mis toutes les oppositions dans le même sac de l’amalgame, Olivier Dussopt assure qu’il refuse de « pointer du doigt le parti LR« , mais il accuse la droite républicaine de ne pas avoir fait assez pour sauver le soldat Macron et son projet, alors que des Français lui reprochent d’en avoir fait trop. LR n’a pas garanti la fourniture au gouvernement d’une majorité suffisante et le ministre estime que « c’est injuste ». La droite au Sénat a pourtant permis au texte gouvernemental de grandes avancées que l’ingrat passe sous silence. « Si responsabilité il y a, c’est plutôt lié à quelques échappées individuelles », juge-t-il.

« Il y aura un avant et un après »

« Le gouvernement est toujours prêt et ouvert au dialogue », a affirmé Elisabeth Borne. 

Quant au « dialogue » avec les syndicats, le ministre du Travail reconnaît volontiers qu' »il y aura un avant et un après » l’usage du 49.3. Il veut croire que « la confiance n’est pas rompue » durablement.

Enfin, Olivier Dussopt n’a pas manqué de déplorer la violence qui peut surgir des débats politiques à son égard. « Quand il y a de la violence dans les mots et au Parlement, il n’est pas surprenant qu’il y en ait aussi dans la rue ». Et quand le président refuse de recevoir les syndicats ou que Borne les renvoie à son ministre du Travail, de quel dialogue Dussopt parle-t-il ? La violence du mépris macronien marquera l’après.

08/03/2023

Le ministre ose faire la leçon. « Le rôle des parlementaires et des groupes politiques [les bénis-oui-oui sur le modèle des députés Renaissance] est d’apaiser les choses, pas de jouer aux boutefeux, de remettre en question les institutions et de faire entrer au Parlement la violence de la rue », a sermonné, dans le JDD, le traître au PS.

Bruno Le Maire promet un « trimestre anti-inflation »

Bruno Le Maire s’attribue le mérite d’opérations dispersées

Le  dindon qui se veut faire aussi gros que le bœuf 

Le ministre de l’Economie de Macron a échoué sur le sujet du « panier anti-inflation » inspiré d’une initiative grecque : il a abandonné ce projet pour alléger la facture des courses des Français, là où Carrefour, Système U, Intermarché ou Auchan et Leclerc ont réussi en individuels.

Ni la grande distribution, ni la FNSEA – le premier syndicat agricole – n’a été convaincu, mais. ce lundi 8 , le grand fossoyeur des finances publiques se vante d’avoir amené les acteurs de la grande distribution à bloquer les prix des produits de grande consommation pour une durée d’un trimestre pour lutter contre l’inflation. Bruno Le Maire s’attribue le mérite d’un accord

La lutte contre l’inflation est l’affaire de tous », lance Bruno Le Maire ce lundi à l’issue d’une rencontre avec des représentants de la grande distribution. Il répète ainsi ce qu’il assénait déjà il y a deux mois:  « L’idée globale est que tout le monde contribue à la lutte contre l’inflation, avait-il insisté le 16 janvier. L’Etat ne peut pas tout payer et il faut partager le fardeau. »  Endetté jusqu’au cou, l’Etat avait payé une partie de la facture d’énergie des très petites entreprises, mais les fournisseurs aussi avaient également dû en payer une partie. Aujourd’hui, Macron doit racler les fonds de tiroir et se voit contraint de se désengager.

Les distributeurs savent faire sans l’Etat

Ils se sont passés de Le Maire  mais le ministre récupère leurs initiatives, expliquant lors d’une conférence de presse qu’un accord a été trouvé avec les distributeurs. Un accord qui prévoit que les entreprises de la grande distribution prendront sur leurs marges pour maintenir les prix à un niveau le plus bas possible.

S’appropriant l’effort des supermarchés d’un « trimestre anti-inflation » jusqu’en juin, Bruno Le Maire se gonfle« Cet accord permettra d’avoir les prix les plus bas possibles sur un certain nombre de prix du quotidien pendant une durée d’un trimestre », explique le ministre de l’Economie. Les produits concernés seront « librement choisis par les distributeurs ».

« A l’issue de ce trimestre, nous referons un point avec les distributeurs et nous demanderons aux grands industriels de renégocier leurs prix avec la grande distribution », poursuit Bruno Le Maire, tentant de reprendre la main dans cette lutte contre l’inflation alimentaire.

Bruno Le Maire a admis que l’engagement de la grande distribution coûtera aux distributeurs « plusieurs » centaines de millions d’euros.

Les fayots de BFMTV et RMC, n’ont pas eu besoin de beaucoup solliciter le ministre de l’Economie et des Finances pour qu’il se flatte de la peine perdue par Bercy pour inciter la grande distribution à mettre en place ce panier anti-inflation sur lequel il était pourtant facteur de désunion et qui, composé de 20 produits de première nécessité vendus au prix le plus bas possible, a au final vu le jour, sans tutelle de l’Etat.

Concrètement, ce panier consistera en 20 produits de première nécessité – produits alimentaires ou d’hygiène- et sur lesquels « les distributeurs s’engageraient à avoir le prix le plus bas possible de façon à ce que tous ensemble nous amortissions le choc inflationniste ». Le patron de Bercy a d’ailleurs rappelé que cette hausse des prix, particulièrement forte sur l’alimentation, pourrait perdurer encore « quelques mois ». Suggérant que trois mois ne suffiraient pas…

« Tous ensemble », mais Macron et Le Maire excluent d’agir sur le levier de la TVA

« L’équité est que tout le monde porte une part du fardeau de l’inflation », a résumé le ministre. Imprudence et mensonge.

Le ministre de l’Economie et des Finances a été interrogé sur le choix de ce dispositif au détriment d’une réduction de la TVA.  » Je ne suis pas certain que les quelques centimes de différence fassent réellement la différence pour les ménages, a-t-il répondu. La seule chose qui compte pour moi, c’est le consommateur [sic]. Qu’est-ce qui me garantit que si je supprime la TVA, ça n’ira pas dans la poche des distributeurs ? » Un tel climat de confiance est-il propice aux projets communs et aux accords ?

« Ce que je constate, c’est qu’on a fait par le passé des baisses de TVA et que la plupart du temps, les Français n’en ont pas vu la couleur. Ils n’ont pas vu le tarif moins cher, le produit moins cher. » Pense-t-il aux restaurateurs qui n’ont quasiment rien laissé ruisseler de la baisse de TVA de 2009, quand son taux était passé de de 19,6% à …5,5%. Eric Woerth était alors ministre du Budget…

C’est donc pour éviter ce risque de « détournement » du gain de la poche du consommateur vers celle du distributeur que Bruno Le Maire se dit plus favorable à un « engagement formel, comme le propose Olivia Grégoire ».

Or, dans son immense cohérence, Le Maire avait demandé aux contribuables de soutenir ces mêmes restaurateurs mis en difficulté par l’épidémie de covid…

Réforme des retraites : l’opposition enfle, selon un sondage

Après une présentation mensongère, elle est vécue comme ni juste, ni compréhensible

La promesse mensongère de Dussopt
LIEN AUDIO
(Grand entretien du 15 février 2023)

Au sujet de l’argument du gouvernement d’une pension minimale de 1.200 euros pour les carrières complètes. Accusé d’être faux par l’économiste Michaël Zemmour sur France Inter, le 7 février 2023. « L’engagement d’une retraite à 85% du SMIC a toujours été pris pour une carrière complète à temps plein. C’est cet engagement que nous allons tenir », répond Olivier Dussopt.

« Grâce à cette réforme, 1,8 million de retraités actuels vont voir leur pension revalorisée, promettait le ministre du Travail, au doigt mouillé. Parmi eux, 900.000 auront une revalorisation comprise entre 70 et 100 euros, précisait-il. Comme ce sont les retraités actuels, et que nous connaissons mieux leurs situations, vous en avez 125.000 qui vont aller jusqu’au maximum des 100 euros de revalorisation. Cela peut paraître peu et en fait, c’est énorme. Cela signifie que nous avons 250.000 retraités supplémentaires qui vont franchir le cap des 85% du SMIC. Lorsqu’on regarde les 800.000 nouveaux retraités, 200.000 auront une pension revalorisée. Parmi eux, un tiers aura une revalorisation supérieure à 70 euros« , annonce Olivier Dussopt. « 40.000 personnes de plus chaque année passeront le cap des 85 % du Smic [parmi les nouveaux retraités] », précise-t-il.

Les semaines se suivent pour le gouvernement et se ressemblent dangereusement : la réforme phare des retraites qu’il défend continue de susciter une opposition croissante des Français. C’est en tout cas le principal enseignement du sondage YouGov réalisé pour Le HuffPost juste avant l’arrivée du texte au Sénat et le retour de la contestation sociale.

Dans le détail, 71 % des Français sont opposés au projet Macron et 73 % se disent défavorables à sa disposition cardinale, le report de l’âge de départ en retraite de 62 à 64 ans, celle contre laquelle les syndicats ferraillent. C’est un point de défiance en plus pour chaque item que le mois précédent.

Réforme des retraites : les chiffres d’une défiance croissante - EXCLUSIF
Réforme des retraites : les chiffres d’une défiance croissante

Plus délicat encore, pour l’exécutif, ils n’étaient que 67 % à se prononcer contre un nouveau couperet à 64 ans début janvier, quelques jours avant que la Première ministre ne dévoile les contours de son projet, à peine effleuré par les députés depuis. En résumé : les rangs de l’opposition ont grossi (de six points) à mesure que le gouvernement expliquait son projet, sans parvenir à lever les doutes sur certaines zones d’ombre.

Un texte « juste » pour… 17 % des Français

Une défiance croissante que l’on retrouve à travers d’autres questions posées aux personnes sondées. Ainsi, seuls 21 % des Français estiment que la réforme défendue bec et ongles par Elisabeth Borne et Emmanuel Macron est claire, contre 75 % qui voient, eux, trouble. Ils ne sont d’ailleurs que 4 % à opter pour la réponse la plus favorable, à savoir « tout à fait clair. »

Pas clair, donc, et pas équitable, surtout. Selon la même étude menée par YouGov, 17 % de la population seulement trouve « juste » le texte de l’exécutif. Presque 8 Français sur 10 affirment l’inverse (79 %). La preuve que l’argument du gouvernement, affiché jusque dans les visuels de la présentation de la réforme, pour un texte « indispensable », « difficile », mais « juste » ne prend (vraiment) pas. Et les conséquences d’une communication erratique ?

Il faut dire que le gouvernement n’a pas fait montre d’une immense clarté quant à l’enveloppe des « 1200 euros » promise aux retraités. Macron a parlé d’une « retraite minimale » pendant la campagne présidentielle, avant que ses ministres (et les visuels du parti Renaissance) laissent miroiter un seuil plancher ou une somme sonnante et trébuchante. Or, il n’en est rien.

Le ministre du Travail a reconnu, au fil du temps et des discussions difficiles à l’Assemblée, que seul 10 à 20.000 nouveaux retraités par an seraient concernés par cette mesure de « justice », censée faire passer la pilule de l’impopulaire report de l’âge légal. Soit environ 2 % des 700.000 personnes qui arrivent à la retraite chaque année.

Résultat : 68 % des Français estiment que cette mesure phare des 1200 euros est aussi fumeuse aujourd’hui que lors de la présentation du texte. Pas fameux, après deux mois de pédagogie…

*Cette enquête YouGov a été réalisée sur 1002 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire YouGov France du 27 février au 1er mars 2023.

Retraites : seuls 10 à 20.000 Français pourront toucher 1.200 euros par mois, admet Dussopt

Et d’assurer maintenant que « 1,8 million de retraités bénéficieront d’une revalorisation »: nouveau mensonge ?

A la veille de l’examen de la réforme des retraites, Olivier Dussopt a précisé, lors des QAG (questions d’actualité au gouvernement), qui sera concerné par la revalorisation de la pension minimale.

« Au Sénat, nous la gauche, nous allons poursuivre ce travail de vérité. Nous serons en écho avec une très grande majorité de nos concitoyens et avec des syndicats unis qui appellent à l’arrêt de notre pays le 7 mars pour dire non à cette régression sociale », a précisé le sénateur PS de Paris, David Assouline, lors des questions d’actualité du gouvernement, sur la position que la gauche tiendra lors de l’examen de la réforme des retraites qui démarre jeudi 2 mars au Sénat.

Dussopt a tenté lui aussi d’effacer son gros mensonge

« Avec cette réforme des retraites, nous prévoyons une pension minimale pour les assurés qui ont cotisé toute leur carrière au niveau du Smic […] Grâce à cette pension, parmi les 17 millions de retraités que compte aujourd’hui notre pays, 1,8 million bénéficiera d’une revalorisation et la moitié d’entre eux bénéficieront d’une revalorisation entre 70 et 100 euros », a-t-il assuré.

Des bénéficiaires à la marge de la pension minimale. Le ministre a précisé dans un courrier, mardi 28 février que « 10 000 à 20 000 personnes » qui « franchiront le seuil des 1200 euros [BRUT] de pension minimale », grâce à la revalorisation prévue par le gouvernement.

En ce qui concerne les nouveaux retraités, « 1 sur 4 aura une pension meilleure – 200 000 par an – avec la perspective au doigt mouillé de garantir 85 % du Smic pour une carrière complète payée au niveau du Smic », a-t-il ajouté.

L’ex-socialiste Olivier Dussopt s’est également dit ouvert à travailler avec la majorité sénatoriale de droite sur les droits familiaux.

Enfin, il a enjoint David Assouline à assumer les prises de position du PS: son premier secrétaire du PS, Olivier Faure. « Défendre la retraite à 60 ans après 43 annuités, c’est une machine à décote, une machine à pauvreté, une machine à petite pension ». 

Pour mémoire: d’où émane la fake news des 1,200 euros oour tous ?

LFI et RN, « deux visages du mépris de la démocratie », un amalgame d’une Borne aux abois

La première ministre charge dans le même wagon un LFI violent et un RN respectueux

La technique n’est pas nouvelle: « Macron se sent tellement intelligent qu’il n’a pas besoin d’être élu ; et Morano est tellement élue qu’elle n’a pas besoin d’être intelligente. Ce faisant, ils insultent autant la politique que l’intelligence. Ce sont deux visages du populisme, » écrivait l’ex-directeur de la rédaction du Journal du dimanche et de Paris Match ainsi qu’éditorialiste à RMC et BFMTV.

Avec véhémence, Elisabeth Borne distribue les étoiles d’un « populisme » à « deux visages du mépris de la démocratie ». Borne et Gattegno insultent autant la politique que l’intelligence

Après avoir eu recours, dix fois, à l’article 49.3 pour contourner le Parlement sur la loi de finances et de sécurité sociale, puis avoir dressé un mur d’approximations, d’erreurs et d’entêtement lors des débats sur le projet Macron de réforme des retraites, la première ministre de Macron a vivement critiqué Marine Le Pen initiatrice de la motion de censure des députés RN à l’Assemblée nationale, peu après la fin des débats sur la réforme des retraites Or, autre opposante au projet, la NUPES a refusé de mêler ses voix à celles du RN, contredisant ses hauts-cris de détermination contre cette réforme et de défense des retraités.

L’exécutif ne supporte que les applaudissements de élus RE dressés (dans les deux acceptions) dans l’hémicycke

L’exécutif ne supporte que les applaudissements de ses élus RE dressés (deux acceptions) dans l’hémicycle

En riposte à la motion de censure déposée par Marine Le Pen, Elisabeth Borne a déchargé sa haine des opposants, dénonçant, samedi, les « deux populismes » du Rassemblement national et de La France insoumise, « deux visages du mépris de la démocratie ».

« La motion de censure a été déposée par un groupe dont le silence a été assourdissant tout au long des débats, et dont les votes ne disent rien d’autre que l’opportunisme de chaque instant », a lancé, ébranlée, la première ministre à l’adresse du RN, suggérant qu’elle apprécie le chaos mis tout au long du débat par la NUPES.

Cette motion intervient par ailleurs après quinze jours d’agutation et d’insultes permanents, de création de désordre par les députés de La France Insoumise pour empêcher l’examen du texte, a-t-elle en même temps accusé, lors de ce débat de censure ayant immédiatement suivi la fin reglementée des débats à l’Assemblée en première lecture.

Le Pen dénonce « un déni de démocratie »

« J’ai cherché dans votre motion de censure des propositions nouvelles, peut-être des explications de financement. Mais le texte de votre motion de censure est aussi substantiel que votre contribution au débat de ces derniers jours. Il est aussi soucieux de vérité, que votre rapport à l’Histoire. Il est aussi rigoureux, que votre rapport aux faits », a dénoncé Elisabeth Borne, tout en évacuant sciemment que ce n’est plus l’objet d’une motion de censure de faire des propositions…

Marine Le Pen a auparavant dénoncé un « déni de démocratie » du gouvernement qui a « détourné notre Constitution » en choisissant une procédure d’examen accéléré pour cette réforme des retraites.

« Vous avez menti sur les carrières longues, sur la pénibilité «  ; « vous avez menti sur les 1.200 euros de pension minimale », avait également lancé la présidente du groupe RN.

Elle avait également qualifié d’ « inepte tambouille politicienne » le refus annoncé des oppositions de gauche de voter sa motion de censure, et dénoncé le « blocage assumé de la Nupes ».

Réforme des retraites : un député NUPES conteste les chiffres d’Olivier Dussopt sur la pension minimum de 1.200 euros

Dussopt estime qu’il n’a pas de comptes à rendre à la représentation nationale

Thomas Thevenoud, à gauche
et Jérôme Guedj, à droite,
joueurs de Scrabble
en séance de l’Assemblée

Jérôme Guedj exploite le travail de la Direction de la Sécurité sociale pour remettre en cause le chiffre de 40.000 personnes qui toucheraient chaque année une pension minimum de 1.200 euros.

Abandonnant un instant sa tablette, le député PS Jérôme Guedj a demandé des comptes au ministre du Travail à l’Assemblée nationale, jeudi 16 février.

Guedj reprenant à son compt les chiffres de la DSS

Mercredi, Olivier Dussopt avait en effet assuré que « 40 000 personnes de plus [passeraient chaque année] le cap des 85% du Smic ». Un chiffre contesté par de nombreux analystes et donc aussi par l’élu NUPES-PS de l’Essonne, qui s’est rendu dans la matinée à la Direction de la Sécurité sociale (DSS).

« La DSS indique que 13 289 personnes de la génération 1962, liquidant leur retraite en 2024, bénéficieront d’un gain de 100 euros », soit le maximum de revalorisation, a précisé le parlementaire. Mais ils seront 40.000 concernés pour la génération 1972, lui a rétorqué le ministre.

« Nous ne trouvons des réponses ni dans l’étude d’impact faite par le gouvernement [si jamais elle existe…], ni dans les retours des ministres, » malgré « nos demandes répétées », avait plus tôt déploré Jérôme Guedj.

Sur Twitter, le député a également précisé que le chiffre de 40.000 concerne le « nombre de personnes qui vont toucher la revalorisation maximale de 100 euros »« Mais c’est en 2030 (pas l’année prochaine). Et ça ne veut pas dire qu’avec ces +100 euros, on atteint 1 200 euros », a-t-il contesté.

Dussopt, brut de décoffrage, sous la pression de la NUPES

Face à l’insistance du député socialiste dans l’hémicycle, Olivier Dussopt a vertement répondu :  » Vous perdez les pédales depuis quelques jours, vous ne savez pas comment vous refaire la cerise« . « Je n’ai pas à rendre de compte ni sur les canaux, ni sur la manière dont je fais les prévisions », a-t-il affirmé. Une séquence digne de la NUPES et qui a provoqué une suspension de séance de plus.

Lors de la reprise des débats, le ministre a assuré « retirer son expression malheureuse », mais pas ses chiffres. Ni ses dates.

Lien TikTok : qui de Guedj ou de Dussopt a « perdu les pédales » ?

@teamguedj

Olivier Dussopt insulte Jérôme Guedj 🤯 Retrouvez ici l’échange tendu entre le Ministre du Travail et le Député Jérôme Guedj concernant les approximations et mensonges du Gouvernement à propos de l’impact de la réforme des retraites (à noter que le Ministre a finalement décidé de s’excuser 🙃) #assembleenationale #dussopt #nupes #fyp #clash

♬ son original – TeamGuedj

Ecoles: pas deux délestages le même jour en janvier !

Déclassement de la France, ex-premier producteur d’électricité nucléaire en Europe

En 2018, les Etats-Unis (841,3 TWh), la France (412,9 TWh) et la Chine (295 TWh) étaient les trois principaux pays producteurs d’électricité d’origine nucléaire. Depuis, Macron a sabordé notre industrie nucléaire en cédant aux pressions idéologiques des écologistes rétrogrades et en n’anticipant pas les conséquences de sa décision de s’attaquer à son principal fournisseur de pétrole et de gaz, la Russie. A la flambée du prix des carburants à la pompe s’ajoute la pénurie d’électricité, avec l’annonce de restrictions de consommation, ciblant les entreprises et les ménages, et même de délestages, privant les Français de téléphones et d’internet, les exposant à des blocages d’ascenseurs, de feux de circulation, de moyens de transport, stressant les personnes âgées isolées ou les patients à domicile, etc… Les fournisseurs d’énergie alternative (panneaux photovoltaïques ou éoliennes) sont loin d’arriver en capacité palliative des déficits.

Sa chute de production nucléaire plonge la France dans la dépendance énergétique.

Malgré le nucléaire, malgré les énergies renouvelables, malgré une consommation mieux maîtrisée, la France est devenue très dépendante des importations de pétrole, de gaz et d’électricité, vulnérable. Le taux d’indépendance énergétique du pays atteint 53,1 %, selon les chiffres officiels du Commissariat général au développement durable, une direction du ministère de la Transition Ecologique. Cela signifie que la production d’énergie tricolore couvre un peu plus de la moitié de la consommation seulement.

L’Hexagone doit importer aussi de l’électricité grâce aux infrastructures la reliant à l’Espagne (2960 MW) et à la Belgique et l’Allemagne (7122 MW). En sens inverse, elle en a exporté, toujours selon le même relevé, vers l’Italie (3218 MW) et de la Suisse (3476 MW).

L’exécutif attise la peur en annonçant qu’il gère

Une école ne pourra pas être délestée deux fois dans la même journée, en matinée,déclare le ministre Pap Ndiaye. Mais elle pourra subir jusqu’à trois délestages tant que durera la période des coupures de courant. Un chiffre qui, selon le ministère de l’Education nationale, ne serait qu’un « ordre de grandeur » livré à titre indicatif. Les parents seront avertis la veille. Le pire reste donc possible…

Les parents seront prévenus… la veille avant une éventuelle fermeture de leur école. Ils devront s’organiser la veille pour le lendemain matin. Le ministère de l’Education nationale a détaillé le protocole aux syndicats.

Au lendemain des annonces prévoyant des fermetures d’écoles, dans les zones soumises à des délestages d’électricité, les syndicats d’enseignants ont été reçus, ce vendredi 2 décembre, au ministère de l’Education nationale. Pap Ndiaye avait déjà prévenu, ce jeudi, qu’il n’y aurait « pas d’école le matin » dans les régions qui subiront des coupures de courant programmées et ciblées cet hiver.

Mais les annonces se contredisent. « On ne se voit pas délester, » avait en même temps lancé Jean-Paul Roubin, directeur exécutif Clients et Opération du système électrique de RTE, se voulant mesuré, ce jeudi 1er, et insistant sur le fait qu’il n’est pas sûr que cette mesure de dernier recours soit appliquée durant l’hiver en cas de pic de tension sur le réseau électrique.

RTE blanchit aussitôt son gros mensonge et se déresponsablise. Dans ses dernières perspectives concernant le système électrique pour l’hiver prochain, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité anticipe vendredi un risque accru de tensions sur le réseau électrique national. RTE revoit à la hausse le risque de tensions sur le réseau électrique au début de l’année 2023. La faute à un retard, estimé à environ deux semaines, de disponibilité du parc nucléaire. Le président du groupe public EDF, depuis 2014, Jean-Bernard Lévy, a d’ailleurs révélé que la consigne gouvernementale n’était plus de maintenir les centrales mais de préparer la sortie du nucléaire.

Plusieurs raisons expliquent ce retard à commencer par les mouvements sociaux qui ont touché plusieurs centrales nucléaires d’EDF et causé la mise à l’arrêt des travaux de rechargement pendant une à trois semaines selon les sites le mois dernier. A cela s’ajoute des retards et des aléas techniques liés à la maintenance courante, une cause qu’écarte le gestionnaire du réseau.

Ces coupures sont prévues, dès janvier, sur trois plages horaires, de 8 heures à 10 heures, de 10 heures à 13 heures et de 18 heures à 20 heures « Ces deux créneaux du matin, s’ils sont dans une zone qui subit un délestage, auront pour conséquence que la rentrée des élèves le jour concerné se fera en début d’après-midi, avec sans doute un repas qui sera néanmoins prévu pour les élèves qui sont à la cantine », avait ajouté le ministre de l’Education nationale.

Grand flou sur les « zones impactées » envisagées ? Lesquelles ?…

Aucune zone délestée deux fois dans la même journée : youpie !

Le ministère a précisé aux syndicats le protocole qui sera appliqué même si les modalités pratiques seront détaillées officiellement la semaine prochaine. Si les écoles seront bien fermées en matinée dans les zones impactées, le périscolaire fermera plus tôt si la coupure a lieu entre 18 et 20 heures. Aucune zone ne sera délestée deux fois dans la même journée. En revanche, la communication de ces coupures pourrait rapidement poser problème. En effet, si l’on s’en tient à ce qui a été annoncé, les régions concernées seront informées la veille du délestage.

Les véhicules électriques seront-ils interdits, comme en Suisse?