Pantin : une soirée pro-Palestine organisée dans une école fait polémique

Une réunion dans… l’école élémentaire Joséphine-Baker

Une soirée de soutien au peuple palestinien est organisée, jeudi 7 mars, dans une école élémentaire de Pantin, commune PS, déclenchant la colère des oppositions à la mairie et de certains parents d’élèves.

Jeudi 7 mars, le collectif « Nous sommes Pantin » organise une soirée de soutien au peuple palestinien, dont le Hamas, armé et soutenu par le régime iranien, dans le but notamment de récolter des fonds pour l’UNRWA, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient. Mais le lieu choisi pour cette réunion pose un problème, puisqu’il s’agit de l’école élémentaire Joséphine-Baker, a fait savoir la presse, mercredi 6 mars.

Plusieurs des employés de l’UNRWA ont été mis à pied après les accusations de participation aux massacres sur le sol israélien.

Ainsi, des parents d’élèves ont lancé une pétition contre l’organisation de cette soirée, et demandent son annulation : « Nous sortons clairement du cadre d’activités culturelles, sociales, sportives ou socio-éducatives permettant l’accès à l’école élémentaire pour les utilisations des locaux scolaires (…) Ceci mettrait en péril la neutralité et la laïcité de l’école. » Et d’ajouter concernant l’Unrwa, bénéficiaire de cette soirée« 12 employés ont participé au pogrom du 7 octobre 2023 en Israël, (sur) les quelque 12 000 employés de l’UNRWA à Gaza, 440 sont actifs dans la branche militaire du Hamas. »

Le maire assume le choix de l’organisation de cette soirée. Bertrand Kern a indiqué que la demande avait été faite « dans les règles ». Et d’ajouter que l’école est « un local municipal public à la disposition de tout le monde » : « Des réunions sont organisées régulièrement par des membres de toutes les couleurs politiques. » De son côté, Geoffrey Carvalhinho, membre des Républicains et de l’opposition de Pantin, demande également l’annulation de la soirée : « Ça peut attiser de la haine alors qu’on devrait parler de paix, de cessez-le-feu. »

Des députés NUPES à la frontière de Gaza en soutien aux Palestiniens

LFI et écologistes  pour éviter « le risque génocidaire », sans mention de la réalité des massacres du 7 octobre

Des élus de gauche, Insoumis et écologistes, sont en route dimanche pour Rafah, via l’Egypte. Un déplacement pour appeler au cessez-le-feu et rencontrer les acteurs de terrain, humanitaires et soignants.

Partis tôt dimanche 4 février au matin du Caire à bord d’un bus, ils sont une vingtaine d’élus français d’extrême gauche en route vers Rafah, au plus près de la bande de Gaza, mais en territoire égyptien. Un déplacement à l’initiative du député La France Insoumise Eric Coquerel, un communicant né dans les Hauts-de-Seine et passé par la LCR.

« C’est la première fois que des parlementaires au niveau international viennent de ce côté là pour porter le cessez-le-feu. J’espère que d’autres poursuivent par la suite. » Eric Coquerel, député LFI (franceinfo)

Leur objectif est de mener une action symbolique au poste frontière de Rafah, côté égyptien. « Cette action symbolique consiste à se faire entendre et à lire une déclaration », ajoute Eric Coquerel. « Et puis, surtout, on va rencontrer des humanitaires, notamment du Croissant-Rouge palestinien et égyptien, dans les hôpitaux d’Al-Arich. » Le députe insoumis aurait surtout aimé traverser la frontière pour se rendre à Gaza : « Si ça avait été possible, absolument ! Mais je ne crois pas que les Israéliens nous laisseraient faire. Et comme en plus de ça, les bombardements ont été assez intensifs à Rafah, il n’est pas non plus question de risquer la vie de la délégation. »

Occuper la scène diplomatique

Pour Eric Coquerel, cet appel au cessez-le-feu intervient à un moment clé : « Le contexte le rend encore plus nécessaire puisqu’il y a la Cour de justice internationale qui a rendu sa sentence et qui a parlé de risque génocidaire. Tout le monde va essayer de l’éviter, mais d’abord il faut un cessez-le-feu. » La CJI est constituée par l’Assemblée générale et par le Conseil de sécurité de l’ONU, sur une liste de personnes (dont Sarah Hull pour les USA ou Ronny Abraham, conseiller d’Etat né en Egypte, pour la France) présentées par les groupes nationaux de la Cour permanente d’arbitrage (CPA ou Tribunal de La Haye)

C’est aussi ce dimanche 4 février que le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, rencontre le président égyptien al-Sissi. L’objectif, c’est donc aussi d’occuper la scène diplomatique. Andrée Taurinya, députée La France insoumise de la Loire, ex-PCF, dit vouloir porter la voix des Français solidaires du peuple palestinien. « Une voix qui se multiplie toutes les semaines en France ! », assure l’élue.

« A Paris, dans les grandes villes et même dans des petits villages parfois, il y a des mobilisations pour exiger le cessez-le-feu. J’ai parlé de fraternité et de sororité parce que les femmes palestiniennes sont particulièrement éprouvées. » (Andrée Taurinya, députée LFI à franceinfo)

Enfin, un entretien avec les représentants de l’Unwra (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient), un programme (financé par la France, près de 10 millions de dollars) de l’Organisation des Nations unies, est au programme. Cette agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (siège divisé entre la bande de Gaza et Amman, Jordanie), est dans la tourmente, puisqu’une douzaine de ses employés sont soupçonnés d’implication dans les barbaries du 7 octobre. La délégation de députés de gauche passera la nuit à Al-Arich à la frontière, avant un retour au Caire, lundi 5 février.

Alors que l’Unrwa a décidé de « résilier immédiatement les contrats » du personnel soupçonné, selon le chef de l’agence, Philippe Lazzarini, et que les Etats-Unis suspendent temporairement leur financement, selon le département d’Etat, Macron et Bercy maintiennent leur aide financière et le LFI Coquerel et sa bande – les Insoumis Thomas Portes, Alma Dufour, Sébastien Delogu et Ersilia Soudais, l’écologiste Sabrina Sebaihi, la socialiste Anna Pic ou encore la communiste Soumya Bourouaha – , leur opération de com’.

1er avril février 2024

L’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), au cœur d’une polémique sur la participation présumée de certains employés à l’attaque du 7 octobre, a été proposée pour le Nobel de la paix, a annoncé jeudi un élu norvégien. Le député travailliste Åsmund Aukrust a indiqué au journal Dagbladet qu’il a soumis la candidature de l’Unrwa « pour son travail de longue haleine visant à fournir un soutien vital à la Palestine et à la région en général ».

« Ce travail est crucial depuis plus de 70 ans, et encore plus vital depuis les trois derniers mois », assure l’élu qui est aussi vice-président de la commission des affaires étrangères au Parlement.

« L’ennemi du Juif a changé de trottoir, » souligne Gilles-William Goldnadel dans le JDD

La haine du Juif imprègne désormais la gauche

JOURNAL DE GUERRE, GILLES-WILLIAM GOLDNADEL, FAYARD, 306 PAGES, 19,50 EUROS

Depuis les massacres d’Israéliens par les terroristes islamistes du Hamas sur le sol d’Israël le 7 octobre 2023, l’avocat et chroniqueur sur CNews couche sur papier ses angoisses et son chagrin. Avec humour et ironie, l’essayiste franco-israélien combat le nouvel antisémitisme en Occident dans un nouveau livre qui paraît chez Fayard.

Le JDD. Pourquoi avoir tenu un Journal de guerre depuis le 7 octobre ?

Gilles-William Goldnadel. Je venais de rendre à Fayard un livre sur le wokisme. Dévastée tout autant que moi, Isabelle Saporta me propose de remettre la publication à plus tard et d’entreprendre ce journal. Je n’hésite pas un quart de seconde. C’est ce livre, outre mes émissions quotidiennes sur CNews avec Pascal Praud, qui m’a permis de tenir alors que mes enfants étaient de l’autre côté de la Méditerranée. J’y ai posé chaque soir et au gré des événements guerriers quotidiens, ma sidération, mon désespoir, mon chagrin, mes craintes et réflexions quant aux sorts d’Israël et de la France, mes doutes, mes certitudes, mes colères sur l’injustice médiatique, la lâcheté politique, les sottises artistiques. Mes obsessions assumées contre l’extrême gauche et sa mainmise sur l’audiovisuel public garanti sans pluralisme. Plus un soupçon d’humour caustique…

Qui sont les ennemis des Juifs aujourd’hui ?

Depuis trois décennies, je me bats pour faire comprendre que l’ennemi du Juif a changé de trottoir. Avant-guerre, il arpentait surtout le trottoir de droite. Depuis, il a traversé la route nationale et il marche sur l’extrême bord du côté gauche. C’est le même sale type, violent et menteur, mais qui a changé de discours stéréotypé. En 2001, j’ai publié Le Nouveau Bréviaire de la haine (Ramsay) dans lequel j’expliquais le phénomène. Le génie de l’antisémitisme permanent est de diffuser un virus mutant. En fonction de l’évolution du Juif dans le temps. Quand le Juif n’avait pas d’État, l’antisémite du trottoir de droite le peignait en « veule apatride ». Depuis Israël, l’antijuif de gauche le peint en « nationaliste belliqueux ». Les deux stéréotypes sont mensongers mais collent à la réalité. Au fond, c’est l’antisémite intemporel qui dit au Juif : « Dis-moi comment tu es et je te dirai comment je te hais. » Dans la réalité dramatique du temps présent, l’extrême gauche antijuive, anti-occidentale, et dans son dernier état woke, s’est alliée pour la circonstance avec l’islamisme oriental antisémite. L’islamo-gauchisme est aujourd’hui un islamo-wokisme. Il sévit en banlieue, dans les universités comme dans certaines salles de rédaction. Il peut tuer avec un couteau ou blesser avec un stylo ou un micro.

Dans la réalité dramatique du temps présent, l’extrême gauche antijuive, anti-occidentale, et dans son dernier état woke, s’est alliée pour la circonstance avec l’islamisme oriental antisémite.

« Nous sommes en guerre ici comme là-bas », écrivez-vous. Pouvons-nous vraiment comparer les situations en France et en Israël ?

Non, la situation n’est évidemment pas la même, mais je soutiens depuis bien avant le 7 octobre que ce qui se passe en Israël est un avant-goût de ce qui va se passer en France si rien ne change. J’affirme en effet que l’Israélien haï par l’alliance islamo-gauchiste est moins le Juif que le Blanc occidental qui a l’audace de vouloir survivre dans son État-nation moderne protégé par des frontières, avec sa culture démocratique, ses racines historiques, ses traditions religieuses et ses mœurs pacifiques. Aujourd’hui, c’est le jeune mâle blanc israélien qui se défend bec et ongles dans son jeune État qui est agressé par le Hamas sous le regard bienveillant des Insoumis. Demain, ce sera le tour du vieux mâle blanc français déclinant. Il faut être bien aveugle et inconscient pour ne pas constater la radicalisation d’une immigration toujours aussi irrésistible dont près de la moitié approuve le grand massacre. Sous le regard enamouré de l’extrême gauche mélenchoniste qui souffle sur les braises du conflit, exactement comme elle soufflait sur les braises des émeutes en cultivant la haine du policier français, comme elle cultive la haine du soldat hébreu. J’insiste : jamais l’extrême gauche Insoumise n’avait à ce point abandonné toute retenue à l’égard de la question juive comme de la question blanche et française. Son alliance avec l’islamisme est définitivement scellée. La radicalisation de l’immigration en est la conséquence. J’observe que je n’ai pas grand besoin de grands efforts pédagogiques pour être entendu dans cette dernière tragique séquence : pourquoi croyez-vous que les Français sondés manifestent une telle solidarité avec Israël, à tel point que je ne me suis jamais senti isolé, et ce malgré la désinformation du service public ? Pas seulement en raison de l’horreur du grand pogrom. Parce qu’ils sentent aussi, au moins instinctivement, que nous sommes dans le même bateau au milieu de cet océan islamiste rien moins que pacifique.​

Après avoir hésité, vous vous étiez rendu à la marche contre l’antisémitisme le 12 novembre. Jugez-vous qu’elle fut un succès ?

Gilles-William Goldnadel fustige l’attitude du Crif, obsédé par l’« extrême droite fantomatique ».

Je n’ai pas hésité, j’ai changé d’avis. J’avais tout d’abord refusé de me rendre à cette manifestation après que le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, avait déclaré que le Rassemblement national ne devrait pas participer à cette manifestation contre l’antisémitisme. Pire encore, le Crif lui avait emboîté le pas. Ces gens avaient définitivement gâché le caractère unitaire de la manifestation. Alors même que le Rassemblement national avait rompu avec tout antisémitisme et soutenu sans réserves le peuple d’Israël agressé, sans aucun racisme anti-Arabes. J’étais particulièrement ulcéré par l’attitude de l’organe prétendument représentatif de la communauté juive française qui, précisément, n’est plus représentatif car dans son obsession pour l’extrême droite fantomatique, il aura négligé l’alliance de revers entre l’extrême gauche et l’islamisme antisémites. Cet aveuglement trentenaire aura favorisé cette immigration massive et invasive si désastreuse pour les Français en général et les Français juifs en particulier, victimes de nombreux massacres. Ceci posé, j’ai changé d’avis après avoir pris connaissance des déclarations ahurissantes du président de la République. Celui-ci expliquait tranquillement qu’il n’irait pas manifester contre l’antisémitisme pour préserver l’unité nationale et ne pas offenser les musulmans ! La démission en rase campagne. Moi qui me défilais, je suis allé marcher.

« Le génie de l’antisémitisme est de diffuser un virus mutant »

On estime le nombre de morts à 24 000 depuis la réplique d’Israël à Gaza. Est-elle proportionnée ?

Je constate que, même vous, vous vous basez sur les estimations du Hamas terroriste. Tous les jours, les radios de sévices publics commencent leurs bulletins avec ces estimations, parfois même sans les sourcer, les tenant pour le Journal officiel. Tout ce que je sais, c’est que lorsque le Hamas avait annoncé 400 morts dans un hôpital bombardé par Israël, il s’avéra qu’il y en avait eu en réalité une dizaine sur le parking, et que le djihad islamique était en fait à l’origine de ce bombardement. Tout cela pour vous dire que je me garderais bien de tenir pour fiables ces informations issues d’une source frelatée. Ceci posé, il y a évidemment trop de victimes civiles dont le Hamas massacreur est l’unique responsable. C’est quoi une riposte proportionnée ? Il eût fallu qu’Israël découpe autant de bébés ou que ses soldats violent autant de femmes avant de les éventrer ? C’est l’utilisation des boucliers civils par le Hamas qui cause la mort des boucliers pour atteindre ceux qui se tiennent derrière et qui les utilisent cyniquement. Dans cette guerre existentielle, il y avait pire que d’intervenir dans ces conditions épouvantables, c’était ne pas intervenir. Et à cet instant, je songe à cette amère déclaration de Golda Meir : « Je pourrai peut-être pardonner un jour aux Arabes d’avoir tué mes enfants, mais je ne leur pardonnerai jamais de m’avoir obligée de tuer les leurs. »

Médecins sans frontières : un parti-pris pro-palestinien en soutien des terroristes du Hamas ?

MSF, ONG partisane

La directrice exécutive de Médecins sans frontières, Avril Benoit, a déclaré que « Washington est le seul à voter contre l’humanité« , commentant ainsi le veto américain contre le projet de résolution du Conseil de sécurité sur Gaza. « Alors que les bombes continuent de tomber sur les civils palestiniens et de provoquer des destructions généralisées, les Etats-Unis ont une fois de plus utilisé leur pouvoir pour faire obstacle à la tentative du Conseil de sécurité de l’ONU d’exiger un cessez-le-feu à Gaza », a déclaré Avril Benoit, “alors que le nombre de victimes civiles augmente dans le cadre de la campagne militaire d’Israël contre le groupe militant palestinien Hamas [sic]”, peut-on lire.

Mahmoud Abbas a également déclaré que la position des Etats-Unis constitue une « violation flagrante de toutes les valeurs et les principes humanitaires ». Le veto de Washington contre Gaza est « agressif et immoral,» selon le président de l’Autorité palestinienne.

RSF France est présidé depuis 2017 par Pierre Haski, 70 ans, cofondateur du site d’information Rue89 (publié par le Nouvel Obs) et chroniqueur à France inter. Christophe Deloire est son secrétaire général, ex-directeur et vice-président du Centre de formation des journalistes (CFJ).

Reporters sans frontières a saisi la Cour pénale internationale

Reporters sans frontières (RSF) a saisi la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes de guerres de guerre qui auraient commis contre des journalistes en Palestine et en Israël, durant la guerre qui oppose l’État hébreu et le Hamas depuis le 7 octobre. L’ONG a annoncé la nouvelle, ce mercredi 1er novembre 2023, dans un communiqué.

« Cette plainte de RSF auprès de la CPI concerne huit journalistes palestiniens, tués dans des bombardements de zones civiles à Gaza par Israël, et un journaliste israélien, tué le 7 octobre alors qu’il couvrait l’attaque de son kibboutz par le Hamas », indique RSF dans un communiqué.

Guerre israélo-palestinienne : Mélenchon réclame des sanctions économiques contre l’Etat hébreu

Sans antisionisme, mâtiné d’antisémitisme…

Mélenchon, leader de La France insoumise (LFI), a souhaité que des « sanctions économiques » soient mises en place contre Israël, à l’instar de l’embargo qui frappe la Russie depuis que l’Ukraine affronte Moscou, a relayé BFMTV, en couvrant le meeting de l’anti-républicain à Rennes, ce jeudi 14 décembre. Occultant les massacres de civils du 7 octobre dernier par les terroristes islamistes du Hamas sur le sol israélien, il a de nouveau dénoncé « les massacres qui se déroulent à Gaza », appelant la France à « défendre à tout prix des principes qui ne soient pas à géométrie variable ». Et d’ajouter : « Il paraît que les sanctions économiques ramènent à la raison les violents, c’est bien ce qui a été fait contre la Russie ? Alors il faut demander des sanctions économiques contre le gouvernement de l’Etat d’Israël. »

Près de 600 personnes étaient rassemblées à Rennes pour écouter le meneur d’extrême-gauche, dans une ville où il avait obtenu 36 % des voix au premier tour de l’élection présidentielle en 2022. Devant une foule acquise à sa cause, Mélenchon a dénoncé « l’acharnement » et les menaces de mort dont il dit avoir été victime pour ses prises de position en faveur d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas : « Mon nom a été jeté en pâture avec les pires adjectifs qui suivent, tout et n’importe quoi a été dit sur mon compte », s’est-il plaint.

Par ailleurs, alors que le projet de loi immigration défendu par le gouvernement a été rejeté, lundi 11 décembre, par le vote d’une motion de rejet avec les voix de la gauche, du Rassemblement national et des Républicains, Mélenchon a fait de la Nupes moribonde le principal artisan de ce camouflet pour l’exécutif, bien que la motion ait eté portée par Les Ecologistes (ex-EELV) : « J’ai lu que nous avions uni nos voix à celles de LR et du Rassemblement national (…) On a voté une motion présentée par un des groupes de la Nupes, sur un texte d’un groupe de gauche, et on a gagné. Et de conclure: Nous ne sommes unis à personne ».

Valérie Pécresse retire le prix Simone Veil à Zineb El Rhazoui

En cause, un retweet pro-palestinien sur la guerre à Gaza

Dans le contexte de la guerre Hamas-Israël, des massacres d’Israéliens et de la riposte d’Israël, le prix Simone Veil a été retiré à l’ancienne journaliste franco-marocaine de « Charlie Hebdo,» alors saluée en 2021 pour son combat contre l’islamisme.

« J’ai décidé, en accord avec les ayants droit de Simone Veil, de retirer, au nom de la Région Ile-de-France, le prix Simone Veil à Zineb El Rhazoui », a écrit Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, ce dimanche après-midi sur X (ex-Twitter). En cause : des publications, dont « son retweet d’un parallèle entre Auschwitz et la riposte israélienne contre les terroristes du Hamas à Gaza », jugées « outrancières et choquantes » par l’ancienne ministre.

La veille, Aurélien Veil, avait interpellé la présidente de la région sur le même réseau social, s’indignant de cette publication en évoquant Simone Veil, sa « grand-mère qui a passé plusieurs mois, d’avril 1944 à janvier 1945, à survivre dans le camp d’Auschwitz-Birkenau », a-t-il écrit.

Déni de la réalité : les massacres palestiniens de civils israéliens ont-ils existé, pour la journaliste à Charlie Hebdo?

La Franco-marocaine a pris acte de cette décision en modifiant sa biographie sur X. « Marianne Jacques France – Prix Simone Veil 2019/retiré en 2023 pour avoir dénoncé les massacres israéliens à Gaza- Nobel Peace Prize nominee 2021 », est-il désormais inscrit. Elle avait toutefois répondu à Aurélien Veil quelques heures auparavant.

« Si le prix Simone Veil signifie de s’indigner uniquement des victimes innocentes du 7 octobre, et pas celles du 8 octobre, du 9 octobre, du 10 octobre, du 11 octobre… jusqu’à ce jour, et bien je n’en veux pas, a réagi, sur X, Zineb El Rhazoui, dans une longue réponse. Si le prix Simone Veil, c’est de se taire devant les agissements criminels, internationalement condamnés, du gouvernement d’extrême droite de #Netanyahou, je serais très heureuse de le rendre ».

Récompensée pour son combat contre l’islamisme, elle appelle en même temps au soutien des islamistes du Hamas

Et Zineb El Rhazoui de poursuivre :  » En revanche, si le prix Simone Veil signifie, comme je le crois, de défendre l’être humain contre le crime de masse perpétré par tout régime fanatisé, alors je vous invite à joindre votre voix à la mienne pour défendre le droit des Palestiniens à vivre en paix, libres de toute occupation, colonisation ou tyrannie « . 

Pas de terroristes islamistes au Hamas… Pas de massacres de civils israéliens par les Palestiniens du Hamas…

Israël reprend sa riposte à Gaza : échec de l’appel au cessez-le-feu à l’ONU

Les USA ont mis leur veto au cessez-le-feu

Au 64e jour du conflit entre le Hamas et Israël, l’armée israélienne a repris son offensive dans la bande de Gaza samedi, après le véto américain à une résolution sans précédent du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat ».

Le Hamas, bras armé terroriste palestinien, a « fermement condamné » samedi le véto américain, le qualifiant indécemment de « position immorale et inhumaine » et de « participation directe » aux « massacres », selon Ezzat al-Rishq, haut-responsable politique du mouvement. Dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens ont fait 17.487 morts, pour plus des deux tiers des femmes et des moins de 18 ans, selon un dernier bilan publié vendredi par le ministère de la Santé du Hamas.

Des proches d’un otage confirment sa mort après l’échec d’un raid

Un Israélien enlevé durant l’attaque du 7 octobre a été « assassiné » à Gaza par ses geôliers, ont affirmé samedi son kibboutz et une association de familles, après que le Hamas palestinien a rapporté sa mort lors d’une tentative de l’armée de le sauver. « C’est avec une grande tristesse et le cœur brisé que nous annonçons que Sahar Baruch (25 ans) a été assassiné », ont annoncé dans un communiqué le Forum des familles d’otages et le kibboutz de Beeri.

Ce village agricole du sud d’Israël, situé à quelques kilomètres de la bande de Gaza, a été le théâtre de l’un des pires massacres commis sur le sol israélien, avec 80 de ses habitants tués sur 1.110, lors de l’attaque menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza. Sahar Baruch avait été « enlevé à son domicile par les terroristes du Hamas puis amené à Gaza et tué là-bas », a indiqué le communiqué, précisant que son frère, Idan, avait également été tué le 7 octobre.

L’armée israélienne a reconnu vendredi l’échec d’une opération visant à libérer des otages, durant laquelle deux soldats ont été grièvement blessés selon elle. « Aucun otage n’a été secouru », a-t-elle ajouté, sans précisions sur le sort de ces otages, soulignant que « de nombreux terroristes ayant participé à l’enlèvement et à la garde des otages ont été tués ». La branche armée du Hamas a, elle, annoncé avoir « déjoué une tentative israélienne de libérer un otage, en repérant des membres des forces spéciales israéliennes se faufilant dans le centre de la bande de Gaza » et qui s’étaient « glissés dans une ambulance ».

Une frappe israélienne fait six morts dans la ville de Khan Younès

Sur la ville de Khan Younès, dans le sud du territoire, une frappe israélienne a tué six personnes, tandis que cinq autres sont mortes dans une attaque distincte à Rafah, a affirmé le ministère du Hamas samedi. La guerre a été déclenchée par l’attaque sanglante, menée le 7 octobre sur le sol israélien par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza, au cours de laquelle 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées selon les autorités israéliennes, et environ 240 autres prises en otage dont 138 restent captives.

En riposte, Israël a juré d' »anéantir » le Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza et classé organisation terroriste par les États-Unis, l’Union européenne et Israël. Selon l’ONU, plus de la moitié des habitations ont été détruites ou endommagées par la guerre dans le territoire, où 1,9 million de personnes, soit 85% de la population, ont fui leur foyer. « Il fait si froid et la tente est si petite. Je n’ai que les vêtements que je porte. Je ne sais toujours pas quelle sera la prochaine étape », souffle Mahmud Abu Rayan, déplacé de Beit Lahia (nord).

« Échec moral »

Le véto américain vendredi devant le conseil de sécurité de l’ONU a été rapidement condamné par les organisations humanitaires, Médecins sans frontières (MSF) déclarant que l’inaction du Conseil de sécurité des Nations unies le rend « complice du massacre » dans la bande de Gaza. Le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a également fustigé « l’échec du Conseil de sécurité à adopter un projet de résolution visant à mettre fin à l’agression contre notre peuple dans la bande de Gaza en raison de l’utilisation par les États-Unis de leur droit de véto », qu’il a qualifié de « honte » et de « nouveau blanc-seing donné à l’État occupant pour massacrer, détruire et déplacer ».

Selon lui, l’utilisation du véto montre le « mensonge » des Etats-Unis lorsqu’ils disent se préoccuper des pertes civiles. À l’ONU, l’ambassadeur américain adjoint Robert Wood a justifié le véto américain. « Nous ne soutenons pas une résolution qui appelle à un cessez-le-feu non durable qui va simplement planter les graines de la prochaine guerre« , a-t-il déclaré vendredi, dénonçant l' »échec moral » de l’absence dans le texte de condamnation des attaques terroristes des islamistes du Hamas le 7 octobre dernier.

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, a estimé de son côté quej Le cessez-le-feu « empêcherait l’effondrement de l’organisation terroriste Hamas, qui commet des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, a fait valoir le ministre israélien des Affaires étrangères. Eli Cohen a également estimé qu’il lui permettrait de continuer à diriger la bande de Gaza ». L’armée israélienne a déclaré vendredi qu’elle a frappé « plus de 450 cibles » en 24 heures à Gaza, montrant des images de frappes effectuées depuis des navires de guerre en Méditerranée. Le ministère de la Santé du Hamas a fait état de 40 morts près de la ville de Gaza, au nord, et de dizaines d’autres à Jabalia et à Khan Younès, au sud. Impossible de vérifier.

« Contexte humanitaire cauchemardesque »

Après deux mois de conflit et de bombardements, le chef de l’ONU Antonio Guterres, dont les partis-pris sont connus, a estimé que « la population de Gaza regarde vers l’abîme ». « Les gens sont désespérés, effrayés et en colère », a-t-il déploré vendredi, soulignant que « tout cela se déroule dans un contexte humanitaire cauchemardesque, » mais faisant l’impasse sur le totalitarisme des islamistes du Hamas, élu il y a 14 ans et classé organisation terroriste par une trentaine de pays, quasi-exclusivement occidentaux, notamment les Etats-Unis, le Canada, l’Union européenne, le Royaume-Uni, l’Australie ou encore le Japon…. Une grande partie des 1,9 million de Gazaouis déplacés par la guerre se sont dirigés vers le sud, transformant Rafah, le long de la frontière fermée avec l’Egypte, en un vaste camp de réfugiés, à proximité de l’Egypte, inquiète de ce voisinage.

Pendant que le nombre de décès de personnels médical et humanitaire dans le conflit s’alourdit, un projet de résolution soumis à l’OMS par 17 pays membres liés à l’organisation palestinienne, au statut particulier, a exigé vendredi qu’Israël respecte pleinement ses obligations de protection de ces travailleurs dans la bande de Gaza, ce qu’ils ont su faire avant les massacres du 7 octobre. Ils ont demandé à Israël de « respecter et protéger » les travailleurs médicaux et humanitaires chargés exclusivement de tâches médicales, ainsi que les hôpitaux et autres installations médicales.

Le Hamas n’assume pas les viols dont elle est accusée… De nouvelles preuves et récits très explicites ont révélé la cruauté des violences sexuelles commises lors des attaques terroristes du 7 octobre dernier contre Israël. La BBC a également mené sa propre enquête. Les témoins racontent des scènes de sadisme sexuel.

Seuls 14 des 36 hôpitaux de la bande de Gaza en état de fonctionnement

Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), seuls 14 des 36 hôpitaux de la bande de Gaza fonctionnaient encore tant bien que mal jeudi. Face au nombre croissant de victimes civiles, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré vendredi à la presse que Washington estime qu‘Israël doit faire davantage pour protéger les civils paiestiniens dans le conflit ouvert par le Hamas.

« Nous reconnaissons tous qu’il est possible de faire davantage pour réduire le nombre de victimes civiles. Et nous allons continuer à travailler avec nos homologues israéliens à cette fin », a-t-il déclaré. 

Le bilan s’est également alourdi en Cisjordanie, qui est entrée dans le conflit. Les forces israéliennes ont réagi en éliminant six Palestiniens vendredi, selon le ministère de la Santé du territoire, la Judée-Samarie, pour Tel-Aviv, et Territoire en partie administré et revendiqué dans sa totalité par l’Autorité palestinienne. Israël a déclaré vendredi qu’il a perdu 91 soldats à Gaza, précisant que deux autres militaires ont été blessés lors d’une tentative de libération d’otages dans la nuit, ajoutant que « de nombreux terroristes » avaient été tués au cours de l’opération.

Dans sa propagande médiatique, le Hamas a souligné qu’un otage a été tué au cours de l’opération et a diffusé une vidéo montrant le corps, qui n’a pas pu être vérifiée de manière indépendante. Des pièces de roquettes, des lanceurs et d’autres armes du Hamas, ainsi qu’un tunnel d’un kilomètre, ont été découverts à l’université Al-Azhar, dans la ville de Gaza, a indiqué l’armée, qui a conseillé aux habitants de se déplacer vers l’ouest.

Attaque de l’ambassade américaine

Une attaque contre l’ambassade américaine en Irak, le 7, un vendredi, a fait tomber les dernières illusions américaines et renforcé les craintes d’un conflit régional plus large. Des salves de roquettes ont été lancées contre la mission dans la zone verte lourdement sécurisée de Bagdad, s’ajoutant à des dizaines de récentes frappes de roquettes et de drones par des groupes pro-iraniens contre les forces américaines ou de la coalition en Irak et en Syrie.

Par ailleurs, trois combattants du Hezbollah et un Syrien ont été tués vendredi dans une frappe de drone israélienne sur leur voiture dans le sud de la Syrie, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

Ruth Elkrief attaquée par Mélenchon sur X

Le révolutionnaire vole au secours de Manuel Bompard après de vifs échanges avec Ruth Elkrief sur LCI, dimanche

Mélenchon a suscité la polémique via un tweet posté sur le réseau social X. Certains y voient une fatwa lancée par le pro-palestinien contre la journaliste et éditorialiste juive de LCI. Ruth Elkrief a été placée sous protection policière par Gérald Darmanin, lundi 4 décembre 2023, après un tweet polémique de Mélenchon. Dimanche, sur le plateau de la chaîne, Ruth Elkrief et Manuel Bompard s’étaient écharpés au sujet du conflit opposant Israël au Hamas. Dans la foulée, le leader et ex-candidat à la présidentielle de la France insoumise (LFI) avait traité la journaliste de « manipulatrice » et de « fanatique » sur le réseau social X (ex-Twitter).

Acte I : un débat houleux éclate entre Manuel Bompard et Ruth Elkrief sur LCI au sujet de la guerre menée par les terroristes du Hamas à Israël

Le coordinateur de LFI Manuel Bompard était l’invité de LCI, dimanche 3 décembre, dans l’émission L’événement du dimanche. De vifs échanges ont eu lieu entre le député de Marseille et la journaliste au sujet de la situation au Proche-Orient.

« Vous n’avez pas reconnu le caractère terroriste de l’attaque du 7 octobre, vous n’avez pas montré d’empathie particulière pour les otages et les femmes violées et mutilées », a lancé l’éditorialiste de LCI à Manuel Bompard. « Vous affirmez des choses qui sont totalement fausses. J’ai condamné dès le premier jour les actions commises par le Hamas, j’ai dénoncé les crimes de guerre et les actes de terreur et j’ai demandé un cessez-le-feu, la libération des otages et la fin des bombardements israéliens sur la bande de Gaza », a rétorqué le coordinateur de LFI.

II : Mélenchon s’en mêle en prenant à partie la journaliste sur X

Suite à l’entretien, Mélenchon a immédiatement réagi sur les réseaux sociaux, prenant pour cible la journaliste de LCI« Ruth Elkrief. Manipulatrice. Si on n’injurie pas les musulmans, cette fanatique s’indigne », a-t-il posté sur X. « Quelle honte ! Bravo Manuel Bompard pour la réplique. Elkrief réduit toute la vie politique à son mépris des musulmans », a-t-il poursuivi, sachant, ce faisant, qu’il fait monter la colère parmi eux.

III : Avalanche de réactions politiques et médiatiques

Les réactions ont fusé après le tweet du chef de file de LFI. Dans le milieu politique, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a qualifié lundi d’« attaque ignoble » la déclaration de Mélenchon. « Traiter Ruth Elkrief de fanatique, c’est extrêmement grave », a estimé Olivier Véran sur RTL.

Plusieurs acteurs des media ont également dénoncé les propos de Mélenchon. « Patrick Cohen et Ruth Elkrief ciblés cette semaine par l’extrême droite pour l’un, l’extrême gauche de Jean-Luc Mélenchon pour l’autre… Qui sera surpris ? Honte à eux », a ainsi commenté l’éditorialiste de France Inter et directeur délégué de la rédaction des Echos, Dominique Seux, en référence à la mise en cause du journaliste de France Télévisions, Patrick Cohen, lors d’un rassemblement de l’ultradroite.

« Patrick Cohen ciblé par l’extrême droite, Ruth Elkrief par l’extrême gauche. Des journalistes qu’on cherche à intimider parce qu’ils seraient juifs ? Ils ne seraient donc pas objectifs ? Danger ! Il faut dénoncer collectivement ces pratiques qui menacent la liberté d’information et la démocratie », a pour sa part écrit la journaliste de RMC et BFM Apolline de Malherbe.

IV : TF1 apporte son soutien à l’éditorialiste de LCI

Le groupe TF1, maison mère de la chaîne LCI, a apporté son soutien à Ruth Elkrief« TF1 soutient fermement Ruth Elkrief et déplore vivement les invectives odieuses et insinuations déplacées dont elle est l’objet », a écrit le groupe audiovisuel sur X .

« Le groupe TF1 a tort de soutenir le journalisme d’accusations et d’invectives obsessionnelles contre un absent du plateau qui ne peut répondre », a alors répondu Mélenchon, pour qui « ce genre de méthodes discrédite ses auteurs ».

V : Gérald Darmanin place Ruth Elkrief sous protection policière

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé ce lundi avoir mis sous protection policière la journaliste de LCI« J’ai décidé ce matin vu les menaces de Jean-Luc Mélenchon et d’autres, puisque c’est un déchaînement de haine sur Internet, de remettre une protection policière » à l’éditorialiste, a déclaré le ministre de l’Intérieur sur BFMTV.

« Il met une cible dans le dos de Mme Elkrief qui a déjà eu beaucoup de menaces en tant que journaliste », a ajouté le ministre de l’Intérieur, pointant « l’irresponsabilité » du leader de La France insoumise.

Drôme: réplique du massacre terroriste de la rave party israélienne près de Gaza

Un bande armée sème une terreur mortelle dans un bal de campagne

Thomas (d) aura-t-il droit à
une minute de silence à l’Assemblée nationale ?

Un ado tué, deux blessés graves, au couteau, une arme qui signe l’origine des tueurs. La victime mortelle n’avait que 16 ans, outre deux hommes grièvement blessés, dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 novembre, lors d’une fête au village de Crépol, Drôme. Un groupe armé de couteaux et de pavés a fait irruption dans la salle où se trouvaient 350 jeunes.

« Ils sont venus avec des couteaux, des pavés. Ils sont venus tuer des gens. » A Crépol, la population est encore sous le choc. 

Un groupe débarque dans une soirée privée

Ce samedi soir, c’est le « bal de l’hiver » à Crépol, un village situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Romans-sur-Isère. La soirée est privée, un vigile en surveille l’entrée. Dans la salle des fêtes, entre 300 et 400 personnes.

Il est 1 h 30, la fête bat son plein quand une dizaine de personnes arrivent, venus d’un village voisin. Ils ne sont pas là pour participer aux festivités. Au contraire. Ils ont sur eux, des armes blanches, certains ont même des pavés.

Le vigile leur refuse l’entrée, il est violemment agressé. Des personnes se trouvant à l’intérieur sortent alors pour comprendre ce qui se passe et « une rixe générale éclate », a expliqué le procureur de Valence, Laurent de Caigny.

Un jeune rugbyman de 16 ans tué

À leur arrivée, peu après 2 h du matin, les pompiers dénombrent plus de vingt victimes. Dix-sept d’entre elles souffrent notamment de contusion, tandis que deux jeunes hommes sont hospitalisés en « urgence absolue ». L’un d’eux, âgé de 28 ans, a reçu « des coups de couteau au niveau du thorax ». Le second est âgé de 23 ans.

Plus grave encore, un adolescent de 16 ans, frappé à coups de couteau, notamment à la gorge, décède alors qu’il est transporté vers l’hôpital de Lyon. Il s’appelait Thomas et était joueur au club de rugby RC Romans-Péage.

Sur Facebook, son club, dénonçant « la barbarie et la tragédie », lui a rendu hommage en mettant en ligne une photo du jeune homme tout sourire dans son maillot. Un hommage a eu lieu dimanche, avant et après le match qui opposait ce club à l’Entente Châteauneuf Saint-Marcel.

« Ils se sont mis à tuer des gens »

« Les premiers éléments recueillis peuvent laisser penser que l’expédition à Crépol a été programmée », estime le procureur de la République, Laurent de Caigny, qui répugne à dire « punitive ». Toute la commune est sous le choc. « C’est de la violence gratuite, ça a été très brutal et très violent », lâche la maire de Crépol Martine Lagut. « Ils ont attendu la fin du bal que les gens soient dehors et ils se sont mis à tuer des gens », témoigne une habitante.

La maire se sent « déprimée: ce n’est pas normal qu’il se passe des choses comme ça dans nos petits villages ruraux ». Steven, un habitant, dit qu’il trouve ça « franchement sidérant : c’est chaud, quand même, surtout que les bals avec nos parents, il y a quelques années, il y avait une bonne mentalité, ça ne se battait pas. Là, c’est vraiment pour se casser la gueule entre eux, c’est triste ».

Un possible règlement de comptes

Le procureur présume que le raid du groupe pourrait être « lié à un compte à régler avec quelqu’un présent à la soirée ». Selon les habitants, il s’agirait de personnes venant du quartier sensible de la Monnaie à Romans-sur-Isère, où des renforts de CRS restent stationnés depuis une violente rixe dans la nuit du dimanche 28 mai dernier.

Pour l’heure, les policiers n’ont procédé à aucune interpellation : les suspects sont en fuite. Une enquête pour « homicide volontaire » et « tentative d’homicide » a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Grenoble, a précisé le procureur de la République de Valence.

Antisémitisme : Mélenchon approuve Macron qui boycotte la marche, comme lui

Eric Ciotti (LR) dénonce une « faute »

Une décision qui rapproche Macron de Mélenchon. Le président Macron a choisi de ne pas participer à la marche contre l’antisémitisme prévue à Paris dimanche 12 novembre, un peu plus d’un mois après les massacres islamistes de civils par des terroristes du Hamas en Israël et alors que les actes antisémites sont en hausse en France. Le patron de La France insoumise se félicite d’avoir montré la voie à Macron, dont le coup bas à la lutte contre l’antisémitisme a été critiqué par le patron des Républicains, Eric Ciotti.

Bla-bla de Macron : « motif d’espérance »

Macron donne à penser que les mots comblent l’absence, que le verbe est plus puissant que l’action: il a salué les différents rassemblements contre l’antisémitisme prévus en France ce week-end, qu’il qualifie de « motif d’espérance ». Pour autant, en se tenant au-dessus de la mêlée, considérant qu’il ne doit pas s’impliquer à Paris, il s’engage négativement, contredisant ses propos en Israël.

Le discoureur ne prend pas lui-même la parole. L’Elysée a le sentiment que « le président de la République combat sans relâche toutes les formes d’antisémitisme depuis le premier jour », ajoutant que le chef de l’Etat « salue avec respect celles et ceux qui, dimanche, marcheront pour la république, contre l’antisémitisme et pour la libération des otages » à Gaza.

Macron s’est placé au côté des sectaires de l’extrême gauche et sa décision ajoute aux divisions de la classe politique que cette marche civique devait effacer. Alors que La France Insoumise a annoncé qu’elle n’y participera pas, Renaissance, EELV ou le Parti socialiste ont exprimé leurs réserves, mais seront néanmoins présents. Macron se distingue donc de son propre parti…

Une « manipulation » , selon Mélenchon, manipulateur chevronné.

Défilé filmé dans la contre-allée des Champs-Elysées pour faire illusion et manipuler l’opinion

A l’extrême gauche, Mélenchon salue cette défection. « Macron a raison », écrit-il logiquement vendredi sur X (ex-Twitter), puisque l’Insoumis à la République refuse lui-même de participer à cette marche, initiée par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et le président du Sénat, Gérard Larcher.

Son parti a expliqué mercredi, dans un communiqué, son refus de prendre part à une marche en raison de la présence du Rassemblement national.

Mélenchon avait déjà dénoncé quelques jours plus tôt une « manif de ‘l’arc républicain’ du RN à la macronie de Braun-Pivet », regrettant que « sous prétexte d’antisémitisme », ce rassemblement ne réclame pas « le cessez-le-feu », et donc l’arrêt des bombardements israéliens sur Gaza. Exit les massacres de civils israéliens et les otages aux mains des terroristes palestiniens du Hamas.

Pour LR, Ciotti dénonce une « faute »

A droite en revanche, le patron des Républicains, Eric Ciotti, déplore l’absence de Macron et la qualifie de « faute ».

L’élu du Var avait un peu plus tôt « appelé » le chef de l’Etat à s’y rendre. « La nation tout entière doit être au rendez-vous de l’Histoire et dire non à la haine« , avait-il estimé.

Mais Macron estime que Renaissance en fait assez pour les Israéliens démocratiquement élus et contre les Palestiniens au pouvoir à Gaza.

Pour Manuel Valls, c’est un fait que Mélenchon est antisémite :

Marseille: deux députés LFI veulent voir le drapeau palestinien flotter au fronton de la mairie

Leurs ré-élections valent bien 1.400 morts de Juifs, dont 40 Français et 8 otages aux mains du Hamas

Dans une lettre ouverte à Benoît Payan, Manuel Bompard et Sébastien Delogu demandent à voir le drapeau en berne «en mémoire des milliers d’innocents tués à Gaza et en Cisjordanie».

Delogu, g, Mélenchon et Bompard

Le drapeau de la Palestine positionné en berne au fronton de la mairie de Marseille pour «honorer la mémoire des Palestiniens victimes des crimes de guerre de l’armée israélienne» ? L’idée vient de Manuel Bompard et Sébastien Delogu, respectivement députés de la 4e et de la 7e circonscription des Bouches-du-Rhône pour La France Insoumise (LFI). Elle a été soumise dans une lettre ouverte à destination de Benoît Payan et publiée dimanche sur X (anciennement Twitter).

Les deux députés LFI déplorent la «vengeance brutale et aveugle» de l’armée israélienne sur Gaza, plusieurs semaines après l’attaque perpétrée sur son territoire le 7 octobre par le Hamas. «Le bilan est effrayant : les bombes israéliennes ont déjà tué 9488 Palestiniens», ajoutant qu’«aucun crime de guerre n’est justifiable, pas même celui qui répondrait à un autre».

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La mairie Nupes réfléchit longuement à la demande des deux députés d’extrême gauche

Dans leur texte, les deux députés en appellent à la mairie de Marseille, lui demandant de hisser le drapeau palestinien en berne sur son fronton «en mémoire des milliers d’innocents tués à Gaza et en Cisjordanie». Mettant sur un même pied une guerre entre états et des attentats terroristes islamistes antisémites, Manuel Bompard et Sébastien Delogu, estiment que la «voix de Marseille qui s’est fait entendre à plusieurs reprises et à raison en défense des peuples ukrainiens, arméniens et israéliens manque cruellement».

La mairie de Marseille n’a pas pour l’heure répondu à la demande des deux députés anti-Juifs, comme ils sont aussi anti-libéraux, anti-capitalistes, ou anti-flics, etc…

L’ONU prend parti pour les terroristes au pouvoir à Gaza

Des experts de l’ONU ont désigné les alliés d’Israël à la vindicte musulmane

L’ONU affirme ainsi qu’il faudrait être pro-palestinien. Selon l’organisation qui plonge l’UE dans la guerre contre la Russie au côté de l’Ukraine portent une responsabilité, les alliés d’Israël doivent agir maintenant pour l’empêcher de prendre une voie désastreuse.

Deux experts de l’ONU, dont la rapporteure spéciale sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, ont estimé jeudi que le peuple palestinien « court un grave risque de génocide », dans un communiqué commun diffusé à Genève. « Nous restons convaincus que le peuple palestinien court un grave risque de génocide », écrivent ces experts indépendants mandatés par le Conseil des droits de l’homme mais qui ne parlent pas au nom de l’ONU, en pleine guerre entre Israël et le Hamas. Mais la juriste italienne Francesca Albanese, non-élue et simple chercheuse trentenaire affiliée à l’Institut pour l’étude des migrations internationales, est connue comme une habituée des déclarations violentes à l’encontre d’Israël, la juriste ayant accusé l’Etat hébreu d' »apartheid » et de « nettoyage ethnique. » Lien X

Francesca Albanese s’exprimait lors d’une table ronde organisée par l’organisation britannique « Réseau juif pour la Palestine » qui s’est tenue à l’occasion du 75e jour de l’indépendance d’Israël (mercredi). Animée par le cinéaste anti-israélien Haim Bresheeth-Zabner, le panel réunissait plusieurs universitaires anti-israéliens bien connus, dont Ilan Pappe et Nur Masalha. Lien X

Que l’ONU ait choisi cette chercheuse à ce poste interroge sur la neutralité réelle de l’ONU qui a accepté la Turquie en son sein, comme l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Azerbaïdjan ou l’Algérie…

« Mon message ferme à tout notre personnel et à la population de Gaza : @UNRWA reste ».

Le chef de l’UNRWA s’est rendu à #Gaza mercredi pour rencontrer les communautés palestiniennes et ses collègues

70 employés de l’UNRWA ont été tués à Gaza depuis le 7 octobre https://t.co/3yuZFybDYA

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— ONU Info (@ONUinfo) November 1, 2023

« Il est temps d’agir maintenant. Les alliés d’Israël portent également une responsabilité et doivent agir maintenant pour l’empêcher de prendre cette voie désastreuse », ont-ils déclaré. Ils ont exprimé une « horreur croissante » face aux frappes aériennes israéliennes contre le camp de réfugiés de Jabaliya. Ils y voient « une violation flagrante du droit international ».

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Deux poids, deux mesures de l’ONU

« Attaquer un camp abritant des civils, dont des femmes et des enfants, constitue une violation totale des règles de proportionnalité et de distinction entre combattants et civils », ont déclaré les experts, qui estiment que les bombardements de ce camp sur un territoire très étroit et très densément peuplé ont pu faire « des centaines de morts et de blessés palestiniens, selon certaines informations [non sourcées, ni précisées a fortiori] ».

Un « cessez-le-feu humanitaire »

Ils ont également appelé à la libération immédiate « de tous les civils retenus captifs » depuis l’attaque du Hamas, le mouvement islamiste palestinien qui contrôle la bande de Gaza, le 7 octobre. « Toutes les parties doivent respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire et des droits de l’homme », ont souligné les experts. « Nous exigeons un cessez-le-feu humanitaire pour garantir que l’aide parvienne à ceux qui en ont le plus besoin. Un cessez-le-feu signifie également que des canaux de communication peuvent être ouverts pour garantir la libération des otages. »

Propos partisans, donc inaudibles.

Légitimité territoriale arabe ? Lien TikTok

L’acteur Philippe Torreton dénonce la montée de l’antisémitisme en France

Dans un milieu acquis au Hamas, Torreton prend courageusement parti, mais se laisse aller à clamer « Je suis Juif »…

Deux semaines après l’attaque terroriste du Hamas en Israël, et alors que les actes antisémites se multiplient en France, le comédien Philippe Torreton prend la parole. Dans un texte intitulé Je suis juifpublié mercredi sur Linkedin, trois semaines après les massacres islamistes de populations civiles israéliennes par les terroristes palestiniens du Hamas, l’acteur qui a soutenu les candidats Noël Mamère, Ségolène Royal et François Hollande, puis Macron aux présidentielles dénonce le manque de réaction face à cette attaque islamiste et à la recrudescence de la haine anti-juifs.

Les terroristes du Hamas ont réussi à pénétrer sur le sol israélien le 7 octobre dernier. Au moins 1.400 personnesdont 35 français, ont été sauvagement assassinés ce matin-là, qualifié par certains observateurs de « pogrom ». « Pour l’unique raison qu’ils étaient juifs », souligne Philippe Torreton.

Il est ainsi notamment rapporté qu’un bébé a été placé dans un four électrique et brûlé vif. Eric Naulleau n’a pas pu s’exprimer. « Mon métier c’est de commenter, mais là j’ peux pas », a-t-il dit, avant de prendre son visage dans les mains et de fondre en larmes.

Plus de 200 otages civils sont retenus comme monnaie d’échange dans la bande de Gaza.

« Pas de pancartes, pas de slogans » pro-Israéliens

« Il y a quelques années nous arborions ‘Je suis Charlie’ les yeux pleins de larmes et nos cœurs en noir », rappelle l’acteur en préambule de son texte. « Nous fûmes alors des millions et ce slogan se déclina partout sur les murs de nos villes en d’immenses placards publicitaires » pour dresser une comparaison avec le peu d’écho suscité par cette nouvelle attaque du terrorisme islamiste:

« Je cherche, je cherche et je ne vois rien », écrit-il. « Pas de pancartes, pas de slogans rassembleurs, pas de cortèges immenses, de mot d’ordre, pas de concerts, rien ou si peu. »

« Si, en fait, pardon », poursuit-il. « Je vois des graffitis antisémites qui se peignent tout en lâcheté sur les murs de nos villes. Je vois des circonvolutions langagières n’arrivant pas à dénoncer l’horreur, je vois le cynisme et le clientélisme politique d’extrême-gauche bégayer, je vois la honte européenne se refaire une santé plus de 80 ans après son dernier triomphe, je vois Alzheimer déchirer les pages de nos livres d’Histoire et Parkinson nous empêcher de frapper du poing sur les pupitres bruxellois et new-yorkais. » Avant de conclure:

« Je vois finalement un petit pays se dresser seul contre la barbarie islamiste. Alors je le dis au nom de la France combattante et résistante qui a vu naître Zola, au nom de ces ‘vingt et cent’ au nom de ‘ces milliers’ que chantait Ferrat qui voulait comme je le veux aujourd’hui que ses enfants sachent qui vous étiez: je suis juif. »

Les massacres au Proche-Orient fracturent la France

Depuis le 7 octobre, les polémiques s’enchaînent dans l’Hexagone. L’AFP, entreprise privée soucieuse de ménager sa clientèle arabe, et LFI, qui s’appuie sur un « vote musulman » dont Mélenchon est l’otage, sont réfractaires à qualifier de terroriste ces attaques barbares. La députée LFI Danièle Obono, ex-NPA, a suscité l’indignation en qualifiant le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2006, de mouvement de résistance.

En outre, 819 actes antisémites ont été recensés en France depuis le 7 octobre. Parmi les plus médiatisés, des étoiles de David ont été taguées sur des murs d’habitations à Paris et en IIe-de-France, et une vidéo font entendre des chants se revendiquant du nazisme dans le métro parisien.

Actions fortes d’Israël pour sa sécurisation

Les représailles de l’État hébreu ont fait 8.525 morts à Gaza, selon un bilan du ministère de la Santé du Hamas. Si des voix se sont élevées pour soutenir le droit d’Israël à se défendre contre le terrorisme au début de l’offensive, le quai d’Orsay a fait part de sa vive inquiétude après la mort d’une cinquantaine de civils dans une frappe d’Israël sur un camp de réfugiés de la bande de Gaza.

Le chef des opérations humanitaires de l’ONU Martin Griffiths a dénoncé « la dernière atrocité en date frappant les habitants de Gaza ». Pour sa part, Tsahal n’a pas commenté ces accusations mais a insisté dans des précédentes déclarations que ces attaques avaient pour objectif de neutraliser des cadres de l’organisation terroriste du Hamas.

«Le problème israélo-palestinien était encore soluble dans les années 1990, il ne l’est plus»

“Pour l’Occident, il est impensable que les Palestiniens aient aussi le droit de se défendre” (Henry Laurens)

Historien spécialiste du Moyen-Orient et professeur au Collège de France, Henry Laurens revient pour nous sur les effets de la nouvelle guerre entre Israël et le Hamas dans le monde arabe, sur l’abandon répété des Palestiniens et sur le sentiment de partialité éprouvé par la diaspora arabo-musulmane devant l’attitude de l’Occident.


Que révèle l’ampleur de la récente escalade entre Israël et la Palestine ?

Henry Laurens : C’est un aveu d’échec de plus du projet sioniste, dans la mesure où l’État d’Israël a été fondé pour assurer la sécurité des Juifs après l’Holocauste. Depuis les années 1940, Israël se construit contre l’hostilité arabe définie comme une poursuite du nazisme, et les Arabes taxent aussi en retour les Israéliens de nazis. Cela a déterminé une histoire violente et répétitive. Nous revivons d’abord 1948, l’année même où Israël a conquis cette région qui a concentré les massacres du 7 octobre dernier, cette zone où, il y a 75 ans, la totalité des habitants ont été expulsés vers ce qui est alors devenu la bande de Gaza. Cela n’excuse pas les atrocités, mais il faut avoir conscience que ceux qui ont attaqué sont des descendants des expulsés de 1948. C’est aussi un effet retour de 1967. À partir de la guerre des Six Jours, le nombre de morts dans le conflit israélo-arabe a augmenté d’un coup et durablement, rendant plus improbable un accord politique, peu importe la nature de la résistance palestinienne. Après l’occupation de 1967, les combattants de la bande de Gaza n’étaient pas des islamistes. Ils étaient menés par la gauche, des marxistes-léninistes. Et la répression était déjà très dure avec beaucoup de destructions, en particulier sous Ariel Sharon. Les islamistes ne sont venus que bien plus tard, en 1987, lors de la première intifada.

“Beaucoup auraient aimé entendre que les Palestiniens ont aussi le droit de se défendre. Mais pour les pays occidentaux, c’est impensable” (Henry Laurens)

Le conflit s’étend aujourd’hui bien au-delà des frontières de la Palestine et d’Israël, avec une crainte d’exil forcé, notamment en Égypte.

En plus des déplacements de populations à Gaza, actuellement, il y a beaucoup d’expulsions vers la Cisjordanie qui ont lieu. Le président égyptien al-Sissi a déjà proposé de déplacer les citoyens de Gaza vers le Néguev en Israël, jusqu’à la fin de la guerre. L’Égypte a toujours eu la même attitude depuis 1948 : interdire toute installation de réfugiés palestiniens sur son territoire. Cela ne risque pas de changer. Les Arabes aiment la Palestine, mais pas les Palestiniens. Il y a quand même la Jordanie, dont la moitié de la population est d’origine palestinienne. La monarchie jordanienne, contrairement à ce qu’on dit, ne cherche pas à gommer l’identité palestinienne du royaume mais plutôt à la gérer. N’oublions pas que la reine est d’origine palestinienne.

Le Liban pourrait-il accueillir des réfugiés également ?

Les Palestiniens ont laissé de très mauvais souvenirs au Liban, puisque les chrétiens et les chiites leur font porter la responsabilité de la guerre civile qui a duré de 1975 à 1990.

“Les Arabes aiment la Palestine, mais pas les Palestiniens” (Henry Laurens)

Quel rôle pourrait jouer l’Iran, soutien croissant de la cause palestinienne ?

Il n’y a pas un texte doctrinal qui détermine une ligne politique qui lierait l’Iran et la Palestine. Certains font de l’Iran le grand manitou de l’islamisme djihadiste international… Il faut rester sérieux. En 2011, l’Iran et le Hezbollah étaient massivement intervenus pour défendre la Syrie de Bachar el-Assad alors que le Hamas, lui, avait pris le parti des révolutionnaires. Le Hamas s’est de nouveau rapproché de l’Iran à partir de 2013, 2014, parce qu’il se définit tout de même comme un mouvement de résistance islamique, tout comme le Hezbollah. C’est un soutien de guerre mais cela ne va pas bien plus loin. L’Iran a donc envoyé du matériel via le Sinaï et il est certain qu’ils ont pu fournir des entraînements, de la formation militaire.

Le soutien de la Turquie est-il plus surprenant ?

Cela fait une dizaine d’années qu’Erdoğan a compris que crier contre les Israéliens le rendait populaire au Moyen-Orient. Il s’est même rêvé chef de file des mouvements révolutionnaires arabes en 2011. Il a accueilli les Frères musulmans après leur éviction d’Égypte et une partie de la direction du Hamas. Il s’est un temps réconcilié avec Israël : l’essentiel des touristes en Turquie sont des Russes et des Israéliens. Si le ton s’est de nouveau durci, c’est que l’opinion publique turque est farouchement opposée à l’État hébreu et ses frappes sur Gaza. Erdoğan ne fait que suivre son opinion publique en un temps de difficultés économiques.

“On entend qu’il ne faudrait pas importer ce conflit dans nos démocraties occidentales, mais cela a été fait dès 1967” (Henry Laurens)

Le conflit israélo-arabe pourrait-il remettre en cause le processus de normalisation d’Israël avec les pays du Golfe ?

Si l’on prend les grands acteurs de cette normalisation, les Émirats arabes unis (EAU) et le Bahreïn, les conséquences politiques devraient être limitées. Aux EAU, les Émiratis ne constituent qu’une petite fraction de la population totale. Et le Bahreïn est une dictature sunnite, sur une majorité chiite qui n’a pas vraiment la possibilité de s’exprimer. Vous pouvez aller en prison pour une simple déclaration publique. Le Qatar, quant à lui, est maître dans l’art du « en même temps ». Ils accueillent les Frères musulmans comme l’United States Central Command. Ils soutiennent la Palestine mais avec l’accord d’Israël. Comme les transferts bancaires ne sont pas possibles, ils font transiter des millions de dollars d’argent liquide vers la bande de Gaza, le tout en liaison avec Israël. Pour l’opinion et les médias, d’Al Jazeera à la gauche, Israël est désigné comme un pays ennemi. Côté Arabie saoudite, la normalisation est plus compliquée. Et cela ne date pas du 7 octobre. Juste avant les attaques du Hamas, Nayef al-Sudaïri, le consul de l’Arabie saoudite auprès de l’Autorité palestinienne, avait été autorisé par les Israéliens à rencontrer Mahmoud Abbas [Abou Mazen, le chef de l’Autorité palestinienne] à Ramallah – ce qui constituait la première délégation diplomatique en Cisjordanie depuis la signature des accords d’Oslo en 1993. Il a voulu aller à la mosquée al-Aqsa à Jérusalem pour prier mais il s’est ravisé parce qu’il risquait d’être pris pour cible par les Palestiniens eux-mêmes, hostiles à la normalisation.

Comment expliquer une telle résonance de ce conflit dans le monde, en particulier occidental?

C’est sa spécificité. Il y a quelques semaines, les atrocités commises au Haut-Karabagh par des Azéris armés par Israël n’ont suscité que quelques réactions courroucées et pas de sentiments de masse. On n’imagine pas un porte-avion américain dans la mer Noire pour défendre les Arméniens. Le conflit israélo-arabe est passionnel, c’est la Terre sainte, les trois religions du Livre… On entend qu’il ne faudrait pas l’importer dans nos démocraties occidentales, mais cela a été fait dès 1967, dans la mesure où la victoire israélienne dans la guerre des Six Jours a été ressentie dans l’opinion publique française comme une revanche de la guerre d’Algérie. La cause palestinienne est devenue le combat d’une gauche anticoloniale, celle qui avait précisément milité contre la guerre d’Algérie. Cette cause est devenue enfin le symbole d’une diaspora d’origine arabe : des études ont montré que le positionnement vis-à-vis d’Israël a été un élément fort dans la construction identitaire des immigrés arabo-musulmans dans les pays occidentaux.

“En s’associant à la cause palestinienne, la France insoumise occupe finalement un créneau dont personne ne veut” (Henry Laurens)

Des pays où vivent aussi des communautés juives.

Et cela a généré des tensions au fil du temps, accentuées par le terrorisme d’inspiration islamiste, notamment les atrocités commises par Mohammed Merah dirigées directement contre les Juifs. Aujourd’hui, nous voyons aussi comment l’attaque du discours pro-palestinien au nom de l’antiterrorisme a une résonance politique forte, précisément parce qu’il s’adjoint dans l’opinion à une forme d’hostilité à l’égard de la population musulmane en général. Et cela tétanise les responsables politiques. Au sein des Républicains, beaucoup sont contre la politique israélienne, mais ils ne peuvent pas vraiment l’exprimer, car cela rendrait moins audibles leurs positions politiques contre l’immigration par exemple. Souvenez-vous des milieux catholiques proches de François Fillon qui avaient fait campagne contre « Ali Juppé » lors des primaires de 2016, en le faisant passer pour quelqu’un de complaisant vis-à-vis de l’islam politique… En s’associant à la cause palestinienne, la France insoumise occupe finalement un créneau dont personne ne veut.

Parti qui est de plus en plus accusé d’antisémitisme.

L’accusation d’antisémitisme est devenue une arme politique à l’intérieur de bien des sociétés occidentales. C’est comme cela que les conservateurs ont eu la peau du parti travailliste de Jeremy Corbyn en Grande-Bretagne, pays qui est allé jusqu’à discuter l’interdiction du drapeau palestinien…

“Le positionnement vis-à-vis d’Israël a été un élément fort dans la construction identitaire des immigrés arabo-musulmans dans les pays occidentaux” (Henry Laurens)

Les répliques intérieures du conflit israélo-palestinien ont-elles influencé la diplomatie des pays occidentaux ?

Cela fait 15 ans que nous avons mis la question palestinienne sous le tapis. Nous agissons selon l’aphorisme d’Henri Queuille : « Il n’est pas de problème qu’une absence de décision ne finisse par résoudre. » Dans les communiqués du quai d’Orsay de ces dernières années, on retrouve cette ritournelle de la solution à deux États, mais concrètement nous n’avons rien fait pour cela. On a voulu laisser les Palestiniens pourrir dans un conflit de basse intensité en répétant cette formule creuse. En effet, pour qu’il y ait deux États, il faudrait exercer de très fortes pressions sur Israël, et personne n’est prêt à faire cela, surtout à une époque où l’entourage de M. Macron veut poursuivre une politique d’intérêt parce qu’Israël est une société d’innovation technique riche, bien fournie en start-up. Que reste-t-il ? L’humanitaire, signe de la défaite du politique. Il

s’agit d’une aide très utile, mais quand vous n’avez pas de solutions politiques sérieuses à proposer, c’est tout ce qui reste.

“L’accusation d’antisémitisme est devenue une arme politique à l’intérieur de bien des sociétés occidentales” (Henry Laurens)

C’est finalement l’Occident dans son ensemble qui sort fragilisé de cette crise ?

Les rattrapages humanitaires n’ont rien changé au fait que les pays occidentaux sont apparus comme solidaires d’Israël. On dit qu’Israël se défend, certes, mais beaucoup auraient aimé entendre que les Palestiniens ont aussi le droit de se défendre. Et cela, les pays occidentaux ne le disent pas parce que c’est impensable. Et ce n’est pas sans conséquences : il suffit de voir que l’ambassade de France à Tunis est sous protection policière. Il y a un sentiment anti-occidental qui s’étend dans le monde arabo-musulman et au-delà : en Malaisie, en Indonésie, au Pakistan, le tout sur le fond d’un ressentiment lié à la mémoire de la colonisation des XIXe et XXe siècles. Et les gagnants sont la Chine, l’Iran et la Russie.

Les idiots utiles sont à gauche: découverte du socialiste Guedj, avec les attentats du Hamas contre Israël

Cette gauche complaisante, pourrie par ses extrêmistes

Pendant que le socialiste J. Guedj  jouait au scrabble (d)
en séance de l’Assemblée,
le monde arabe tournait…

Incapacité à dénoncer les crimes du mouvement terroriste, relativisme permanent, idéologie déconnectée… La gauche française, de Mélenchon et du NPA au PS d’Olivier Faure, se piège dans ses contradictions et se perd dans son ambivalence.

Le député PS de l’Essonne Jérôme Guedj a craqué, se reconnaissant « dégoûté », dans un tweet du 7 octobre, où il s’en prend « aux idiots utiles des terroristes du Hamas […] Qu’on en trouve à gauche est insupportable ». En réalité, on en trouve exclusivement à gauche, et beaucoup hantent les rangs de la France insoumise.

Que lui faut-il de plus? Au député Guedj, qui se pose néanmoins la question de savoir s’il peut rester, un peu ou pas du toutdans la Nupes, l’ex-président du Printemps républicain, Amine El Khatmi, a répondu : « Ils ont fait venir Corbyn […], applaudi Ibrahim Abdallah, acclamé Médine, soutenu le BDS [Boycott, désinvestissement et sanctions]. Ils ont accusé le président du Crif d’être d’extrême droite, évoqué un “lobby juif”en Angleterre, versé dans le complotisme sur Merah à Toulouse. Ils ont défilé (ci-dessous) avec des enfants portant des étoiles jaunes en 2019. […] Ce sont tes amis, Jérôme. » Ambiance.

Caution de la sénatrice franco-israélo-turque
Esther Benbassa, alors EELV

De manière assez inattendue, l’opération terroriste « déluge d’Al-Aqsa » – du nom de l’emplacement du fameux Rocher de la Fondation qui, selon le Coran, est l’endroit à Jérusalem où Abraham a offert son fils Ismaël en sacrifice – lancée par le Hamas sur Israël le samedi 7 octobre, pourrait bien avoir des répercussions sur la politique française et tout particulièrement sur la Nupes, cet attelage improbable d’élus opposés sur à peu près tous les sujets, à l’exception de leur détestation de Macron.

Se trouver un agresseur. Gourou de La France insoumise (LFI) sur la question palestinienne, la députée Ersilia Soudais s’affiche régulièrement aux côtés d’associations antisionistes, comme le mouvement BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions), tout en se défendant d’antisémitisme et en dénonçant le blocus de la bande de Gaza. Elle s’est aussi fait remarquer pour son soutien au Franco-Palestinien Salah Hamouri, avocat reconnu coupable de participation à une organisation terroriste. Sa collègue Sylvie Ferrer, agent de maintenance et militante écologiste et altermondialiste, tente de rivaliser de bêtise et, le 3 octobre, s’inquiéta dans une question écrite au gouvernement que des Français puissent servir dans les rangs de Tsahal, l’armée israélienne.

Le communiqué des Insoumis est le seul émanant d’un parti disposant d’un groupe à l’Assemblée qui refuse de désigner l’agresseur et l’agressé, sauf à inverser les valeurs, qui renvoie d’emblée dos à dos les deux parties… « L’offensive armée de forces palestiniennes menée par le Hamas intervient dans un contexte d’intensification de la politique d’occupation israélienne », écrivent les élus, qui font l’amalgame entre milice terroriste et armée régulière, avant d’appeler chacun à revenir à la table des négociations, pour une paix qui doit « commencer par la fin de la colonisation ». En résumé : Israël serait le seul responsable…

Opportunisme électoraliste. « FreePalestine », écrit la députée LFI Danièle Obono, élue de Barbès dans le 18e à Paris, dans un mélange de tiers-mondisme et d’opportunisme électoral, avant de republier un message évoquant le droit des Palestiniens « à se battre pour la liberté ». Aucune condamnation du Hamas. Même tonalité chez Louis Boyard, binaire parmi les binaires députés Insoumis tout en slogans, qui propose une analyse géopolitique de haut vol : « Trop longtemps que la France ferme les yeux sur la colonisation et les exactions en Palestine. » Accusation de préau (ou de réseau social !), mais à portée gravissime, en ce qu’elle vise à importer le conflit israélo-palestinien en France.

David Guiraud, député du Nord qui fait régulièrement preuve de complaisance envers l’islamisme, dénonce une agression intolérable, celle de l’Etat d’Israël, « avec ses humiliations, ses checkpoints, ses arrestations sommaires, son blocus économique, sa colonisation fanatique, sa politique d’apartheid ». Un inventaire à la Prévert où il manque génocide, puisqu’il est au passif du Hamas : détail de l’Histoire ? Après leur communiqué initial, les Insoumis ont beaucoup tweeté, en omettant à chaque fois d’évoquer le rôle pourtant avéré de l’Iran dans cette attaque, ou le caractère islamiste et terroriste du Hamas. « La violence ne produit et ne reproduit qu’elle-même », se contente de pontifier Jean-Luc Mélenchon sur son fil X (ex-Twitter), justifiant la violence. Or, 69% des électeurs musulmans ont voté Mélenchon en 2022 et chacune de ses incitations au chaos représente une menace terroriste intérieure…

L’action du Hamas offre donc une nouvelle occasion de constater qu’il n’y a pas que sur l’alliance bolivarienne, le vaccin russe, l’Ukraine ou Taïwan que les Insoumis – donc anti-républicains, autant que les musulmans qui placent le coran au-dessus des lois de la République – que l’extrême gauche adopte des positions franchement détonnantes et constitue une danger vital pour la démocratie, quand le RN confirme son humanité et son respect des institutions.

Des terroristes ne sont pas des combattants. La France Insoumise, dont beaucoup de membres, au lendemain de chaque attentat, estiment qu’il est plus important de lutter contre l’« islamophobie » que de lutter contre l’islamisme, ne parvient plus à faire passer ses ambiguïtés pour de simples sujets en débat. Ne pas condamner le massacre de centaines de civils israéliens, assassinés parce que juifs, démontre le maintien persistant de murs idéologiques puissants. Il aura fallu trois jours à Manuel Bompard, coordinateur de la France insoumise, pour condamner, du bout des lèvres, « l’attaque du Hamas contre Israël »… Non pas un (contre-) offensive, mais une agression haineuse, puisque celle-ci fait capoter les échanges discrètement engagés.

Le parti fondé par et pour Mélenchon s’inscrit résolument à l’extrême gauche révolutionnaire et fraye avec les franges les plus ultras. Le carnage de ce week-end devient ainsi, sous la plume du syndicat Solidaires étudiant.e.s « une vaste offensive militaire commandée par le Hamas ». Grisés par leur entreprise orwellienne de déconstruction du réel par le langage, les représentants inconditionnels de Solidaires etudiant.e.s EHESS apportent leur « soutien indéfectible à la lutte du peuple palestinien dans toutes ses modalités et formes de lutte, y compris la lutte armée ».

Apologie du terrorisme. Chez d’autres militants, décoloniaux, le naufrage prend des formes différentes. « Dans la guerre qui oppose colons et colonisés, il faut soutenir (sans trembler) le camp des colonisés », ose la militante indigéniste Fatima Ouassak, militante écologiste, féministe (Front des mères) et antiraciste française, née au Maroc, proche d’EELV, qui se compare à …Simone de Beauvoir, dressée « contre la guerre coloniale en Algérie ». Ephémère candidat LFI aux législatives de 2022, Taha Bouhafs, franco-algérien né en Algérie il y a 26 ans et militant au comité Adama, estime judicieux de republier un message de la revue Positions, pour qui l’indignation face à l’attaque du Hamas « montre définitivement les structures mentales coloniales occidentales : la blanchité ».

Où commence l’apologie du terrorisme, délit puni d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison et 100 000 euros d’amende ? Le maire (Horizons) de Reims, Arnaud Robinet, a demandé la levée de l’immunité parlementaire des députés Insoumis, considérant que leurs prises de position constituent « une apologie du terrorisme palestinien ».

Partis de gouvernement décomplexés. Si LFI mord la ligne blanche, d’autres organisations qui se revendiquent « de gauche » la dépassent allègrement, versant dans une célébration décomplexée du massacre de fêtards désarmés, du tir à l’arme automatique sur personnes âgées pendant leur promenade matinale et de la prise d’otages d’enfants. Ainsi, dans un communiqué daté du 7 octobre, le NPA appelle « à l’organisation rapide de mobilisations de soutien au peuple palestinien », quand le mouvement des Indigènes de la République assure les assassins du Hamas de toute sa « fraternité militante ». Toutes ces organisations politiques se rangent sans état dâme au côté du Hamas, dénoncée comme organisation terroriste par l’Union européenne, les Etats-Unis, le Canada et le Japon.

Au ban de la démocratie. Trouver des mots respectueux et humains n’était pourtant pas si difficile. Dans son communiqué, le Parti socialiste « condamne sans réserve l’attaque terroriste du Hamas contre Israël ». Le gouvernement Netanyahou peut et doit être critiqué, précisent les socialistes, mais « il n’y a pas de circonstances atténuantes » aux djihadistes du Hamas. « Israël fait l’objet d’une attaque intolérable. Des civils sont pris pour cible, c’est inacceptable », écrit la députée EELV Sandrine Rousseau. Compagnon de route historique de Mélenchon, Alexis Corbière n’a rien dit, mais il a repartagé le message de son collègue François Ruffin, qui commence ainsi : « Morts, blessés, prises d’otages : condamnation totale de l’attaque du Hamas. » Même le PCF de Fabien Roussel, dont certains membres portaient en juillet 2022 à l’Assemblée une proposition de résolution « condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien », n’a pas cédé d’emblée à la tentation de l’ambivalence ou de la contextualisation. Il a publié un communiqué dans lequel il condamne « fermement ces attaques qui s’en prennent directement à la population civile israélienne ».

La France Insoumise semble plus que jamais marginalisée jusque dans la Nupes. Difficile de savoir ce qui pouvait être plus dommageable à cette alliance électorale artificielle. Faire comme si le désaccord n’était pas si grave, au risque de se discréditer, ou avoir une discussion ouverte (contre nature), au risque d’imploser. Le grand manitou pourrait laisser passer l’orage.

Marginalisée aussi par la presse :

Pour mémoire :

Le Hamas tire des roquettes sur Tel-Aviv, jeudi 12, avant l’arrivée de Blinken, le même jour

Blinken en Israël au sixième jour de la guerre avec le Hamas

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken à son arrivée à l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, le 12 octobre 2023 en Israël
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken
(au centre, second plan)
à son arrivée
à l’aéroport Ben Gourion
de Tel-Aviv,
le 12 octobre 2023 en Israël

Le Hamas a provoqué une reprise des tirs avec Israël, jeudi 12, quand le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, est venu soutenir l’allié de Washington, mais aussi appeler à la retenue pour protéger les civils palestiniens, la guerre ayant déjà fait des milliers de morts israéliens.

Israël se promet « d’écraser » le mouvement islamiste palestinien, laissant présager une offensive terrestre dans la bande de Gaza contre le Hamas, qui a lancé le 7 octobre une attaque sanglante, d’une ampleur sans précédent sur le territoire israélien et détient depuis 150 otages, monnaie d’échange ou boucliers humains.

Environ 1.200 Israéliens, pour la plupart des civils, ont été tués dans cette attaque, et 1.354 Palestiniens, selon les autorités locales, dont de nombreux civils, sont morts en six jours dans la bande de Gaza, où les frappes israéliennes ont transformé en ruines des immeubles entiers. Le Hamas, pouvoir illégitime sans élection depuis 17 ans, a sacrifié sa population.

Des chars israéliens tirent des obus vers la bande de Gaza

« Tout membre du Hamas est un homme mort », a réagi mercredi le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu face au pays traumatisé, soulignant que le Hamas est un groupe djihadiste Etat islamique, promettant de « l’écraser et le détruire ».

L’objectif est la « liquidation » du gouvernement islamiste du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a affirmé jeudi un porte-parole de l’armée. Il a expliqué que l’armée se prépare à une « manœuvre terrestre », mais que rien « n’a encore été décidé ».

Des soldats israéliens tirent au canon automoteur sur la bande de Gaza, le 12 octobre 2023

Durant la nuit, Israël a dû de nouveau pilonner la bande de Gaza, d’où sont parties plusieurs salves de roquettes sur le sud du pays, puis vers Tel-Aviv. Le Hamas s’est justifié en affirmant qu’il riposte à des frappes ayant ciblé « des civils » dans deux camps de réfugiés de la bande de Gaza.

Frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza, le 12 octobre 2023
Riposte aérienne israélienne
sur la bande de Gaza,
le 12 octobre 2023

La presse internationale a été témoin de dizaines de frappes aériennes israéliennes en direction du camp d’Al-Shati et dans le nord de Gaza.

Allié d’Israël, le président démocrate américain Joe Biden avait demandé au pays de respecter « le droit de la guerre » dans sa riposte.

« Nous sommes déterminés à nous assurer qu’Israël obtienne tout ce dont il a besoin pour se défendre », avait déclaré avant son arrivée Antony Blinken, alors que Washington a déjà fourni une aide militaire supplémentaire à son allié.

Biden demande à Israël de respecter "le droit de la guerre"

A. Blinken doit aussi rencontrer le roi Abdallah II et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, vendredi en Jordanie.

Elan de solidarité

Le 7 octobre à l’aube, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, et au dernier jour des fêtes de Souccot, des centaines de combattants du Hamas avaient infiltré Israël depuis la bande de Gaza à bord de véhicules, par les airs et la mer, semant la terreur sous un déluge de roquettes.

Dans les rues, dans les maisons, faisant même irruption dans un festival de musique, ils ont tué plus d’un millier de civils lors de cette attaque d’une barbarie extrême et d’une ampleur inédite depuis la création d’Israël en 1948.

Israël a riposté en déclarant une guerre pour détruire les capacités de nuisance du Hamas, pilonnant sans relâche la bande de Gaza et déployant des dizaines de milliers de soldats autour du territoire, dans le sud du pays, et à sa frontière nord avec le Liban, menacée par le Hezbollah, où les échanges de tirs sont fréquents avec le Hezbollah, groupe islamiste chiite pro-iranien, clone et allié du Hamas.

Après l’attaque, l’armée a affirmé qu’elle avait récupéré les corps de 1.500 combattants du Hamas qui s’étaient infiltrés dans plusieurs localités du sud du pays.

A Tel Aviv, les habitants collectent des dons pour les régions frontalières

L’offensive du Hamas a déclenché un immense élan de solidarité en Israël, à la hauteur des atrocités commises. « Tout le monde est touché en Israël, au nord, au sud, à Tel-Aviv », confie Joanna Ouisman, une femme de 38 ans cadre dans la finance, en déposant deux énormes sacs remplis de livres pour enfants dans un centre commercial de Tel-Aviv. « Personne », dit-elle, « ne peut assister à cette barbarie et demeurer indifférent ».

Les otages menacés

Kibboutz Beeri

A l’entrée du kibboutz Beeri, à moins de cinq kilomètres de la frontière avec Gaza, une carré de cadavres témoigne de l’ampleur de l’attaque où plus d’une centaine d’habitants a été tuée, rapporte l’armée.

« La dévastation ici est absolument immense », se désole Doron Spielman, porte-parole de l’armée israélienne. « Et c’est sans compter les nombreux membres du kibboutz qui ont été pris en otage et emmenés dans Gaza », a renchéri un autre porte-parole, Jonathan Cornicus.

Lors de cette offensive, le Hamas a enlevé plusieurs dizaines d’otages israéliens, étrangers et binationaux, qu’il menace d’exécution.

Le ministre israélien de l’Energie, Israël Katz, a affirmé jeudi que son pays n’autorisera pas l’entrée de produits de première nécessité ou d’aide humanitaire à Gaza, placée en état de siège, tant que le Hamas n’aura pas libéré les otages.

« Aucun interrupteur électrique ne sera allumé, aucun robinet d’eau ne sera ouvert et aucun camion de carburant n’entrera tant que les Israéliens enlevés ne seront pas rentrés chez eux », a-t-il dit.

Carte de la densité d'habitats dans la bande de Gaza ainsi que des points de passage, selon l'Ocha et les bureaux AFP
Carte de la densité d’habitats dans la bande de Gaza ainsi que des points de passage, selon l’Ocha et les bureaux AFP

Les autorités israéliennes recensent 150 otages, alors que des centaines de personnes sont encore portées disparues et des corps en cours d’identification.

Parmi ces otages figurent des jeunes capturés pendant une rave party où des djihadistes palestiniens ont fait irruption samedi, tuant 270 personnes d’après les autorités.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé jeudi qu’il est en contact avec le Hamas pour œuvrer à la libération des otages.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a lui aussi lancé un processus de négociations avec l’organisation islamiste, selon une source officielle.M

Mais l’Egypte a indiqué sa volonté de se tenir en dehors du conflit.

La bande de Gaza, un territoire pauvre et exigu où se multiplient 2,4 millions de Palestiniens que le Hamas a plongé dans un blocus terrestre prévisible, aérien et maritime depuis 2007, est désormais privée d’approvisionnements en eau, en électricité et en nourriture, coupés par un Israël en état de choc.

L’unique centrale électrique du territoire est à l’arrêt, faute de carburant.

Graphique de la demande d'électricité dans la bande de Gaza satisfaite ou non, selon l'Ocha
Graphique de la demande d’électricité dans la bande de Gaza satisfaite ou non, selon l’Ocha

Fabrizio Carboni, le directeur régional du CICR pour la région Proche et Moyen-Orient, a demandé aux deux camps de « réduire les souffrances des civils », notamment dans la bande de Gaza, tandis qu’Israël aussi a besoin de soutien.

« Sans électricité, les hôpitaux risquent de se transformer en morgues », a-t-il insisté, disant craindre notamment pour les nouveaux-nés placés dans des incubateurs et les patients sous oxygène ou sous dialyse.

Inspiré par la haine, le Hamas a pris le risque d’ une « apocalypse » en réplique au « déluge »

A Gaza, où plus de 338.000 personnes ont été déplacées par les frappes, selon l’ONU, les bombardements ont touché des dizaines d’immeubles, des usines, des mosquées et des magasins, d’après le Hamas.

Des habitants dans les décombres de bâtiments pendant des frappes israéliennes sur Gaza, le 12 octobre 2023
Des habitants dans les décombres de bâtiments pendant des frappes israéliennes sur Gaza,
le 12 octobre 2023

« C’est comme une apocalypse ou un tremblement de terre »: les Israéliens « sont venus pour détruire, comme si ces gens ne méritaient pas de vivre. Comme s’ils n’étaient pas des humains », a affirmé au milieu des ruines un habitant du quartier de Karama à Gaza, formaté par les islamistes.

Les concentrations de troupes à la frontière font craindre une offensive terrestre sur le territoire, dont Israël s’était retiré unilatéralement en 2005 et qui est dominé par le Hamas depuis 2007, sans élection démocratique depuis… 17 ans.

Une perspective terrifiante de combats au cœur d’une ville à l’extrême densité de population, dans des souterrains et en présence d’otages, instrumentalisés toutefois en boucliers humains. « Quand on rmentre dans Gaza, on ne sait jamais dans quel état on en ressortira », affirme le commentateur politique Akiva Eldar, israélite pro-arabe.

Des habitants de Gaza évacués de leur quartier pendant des frappes israéliennes, le 11 octobre 2023
Des habitants de Gaza évacués de leur quartier pendant des frappes israéliennes, le 11 octobre 2023

Plusieurs dizaines d’experts indépendants (?) de l’ONU ont condamné jeudi les « crimes horribles » du Hamas en Israël, mais « en même temps » la riposte dénoncée comme « une punition collective » de Gaza.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a appelé les « pays musulmans et arabes » à « se coordonner » pour « stopper les crimes » d’Israël contre Gaza. L’Iran soutient financièrement et militairement le Hamas, mais se défend d’être impliqué dans l’attaque du 7 octobre. Comme le Qatar !

L’UE est absente.

Black Lives Matter se range au côté des terroristes islamistes du Hamas

Black lives matter, #MeToo et les terroristes du Hamas sont imprégnés de wokisme

Le compte X (ex-Twitter) Black Lives Matter Chicago a posté un message de soutien aux terroristes du Hamas

Le compte X du mouvement Black Lives Matter à Chicago n’a pas été bloqué… Il a pourtant posté un dessin en soutien aux djihadistes du Hamas, qui se sont introduits en Israël en parapente motorisé et ont massacré la population.

Sans ambiguïté, l’image montre un tueur du Hamas infiltré sur le territoire israélien en parapente motorisé, assortie du slogan clamant «Je soutiens la Palestine». C’est en effet de cette manière qu’une partie des fanatiques ayant perpétré les massacres de civils israéliens a franchi par les airs la clôture séparant Israël de la bande de Gaza.

Les activistes de Black Lives Matter diffusent ainsi un message de soutien clair aux actions terroristes qui ont endeuillé Israël ce week-end. Ce sont notamment les hommes en parapente motorisés, glorifiés par ce dessin, qui ont assassiné de nombreux jeunes participants à une rave party dans le désert.

Dans un autre post, cette fois-ci publié sur Facebook, la même antenne de Black Lives Matter à Chicago a publié une série de dessins, mettant en scène deux jeunes femmes discutant des événements de ce week-end. Alors que la première semble scandalisée par la capture de civils israéliens, emmenés comme otages par le Hamas, son interlocutrice lui rétorque qu’il s’agit en fait d’une campagne de désinformation fomentée sans preuve par les media à des fins islamophobes.

Dans la suite de la conversation, alors que la première jeune femme demande à son amie s’il n’existe pas des méthodes non-violentes pour la résistance palestinienne, elle se voit répondre que l’Afrique du Sud n’a pas mis fin au régime d’apartheid sans violence, de même que l’Algérie ne s’est pas décolonisée pacifiquement ; et qu’il faut arrêter de dicter aux Palestiniens la bonne manière de se libérer du joug israélien. En d’autres termes, Black Lives Matter Chicago légitime donc les massacres et les prises d’otage au nom de la libération de la Palestine.

S’agit-il d’une position partagée par l’ensemble des partisans de la cause Black Lives Matter aux Etats-Unis ?

Le logo du site internet de
Black Lives Matter Indianapolis
accueille le poing fermé marxiste avec la devise “par tous les moyens nécessaires »

Il est difficile d’en juger, compte tenu de la nature décentralisée et protéiforme de ce mouvement politique né en 2013, et dont l’importance s’est renforcée après la mort de George Floyd en 2020. Personne ne peut tout à fait s’en revendiquer le porte-parole. Mais selon The Telegraph , le groupe Black Lives Matter Chicago est affilié à la Black Lives Matter Network Foundation, le réseau international qui coordonne le militantisme de toutes les déclinaisons locales du mouvement.

La question palestinienne divise la gauche américaine

Le compte X (ex-Twitter) Black Lives Matter Chicago a posté un message de soutien aux terroristes du Hamas

Ce message sur Twitter de Black Lives Matter Chicago a fait réagir de nombreux internautes, à commencer par le patron du réseau social, renommé X : Elon Musk, connu pour ses prises de position régulières contre le mouvement woke aux États-Unis, a notamment répondu : «Votre position a le mérite d’être claire».

Tamar Schwarzbard, responsable de la communication digitale du ministère israélien des Affaires étrangères, a également répondu au mouvement Black Lives Matter : «Vous soutenez donc les terroristes du Hamas qui sont arrivés en parapente sur le sol israélien, commettant des massacres et brûlant vifs des enfants ?»

Aux Etats-Unis (comme du reste en France), la question palestinienne divise la gauche. Tandis que Joe Biden a apporté un soutien sans faille à Israël, les mouvements et organisations proches des thèses décoloniales se sont progressivement rapprochés des groupes militant en soutien à la cause palestinienne.

L’une des figures de proue de Black Lives Matter et ancienne membre des Black Panthers, la militante afro-américaine Angela Davis, a notamment publié un livre en 2015 intitulé La liberté est une lutte de tous les instants, dans lequel elle compare la mort de Noirs américains tués par des policiers avec le sort des populations palestiniennes. Elle écrit notamment dans ce livre que «se focaliser sur la violence d’un mouvement pour la justice participe à invisibiliser les problèmes que ce mouvement veut résoudre». Après avoir comparé la situation des Palestiniens à celle de l’Afrique du Sud pendant le régime d’apartheid, elle poursuit : «La cause des Palestiniens, et leur lutte pour la liberté et l’auto-détermination, sont invisibilisées par ceux qui assimilent leur combat contre l’apartheid mis en place par Israël à du terrorisme». Elle a participé à de nombreuses campagnes de boycottage d’Israël.

Le wokisme fédère les décoloniaux, les néo-féministes, les LGBTQI+, les éco-terroristes et les terroristes

Le terme woke est devenu une expression fourre-tout qui regroupe les mouvements de défense des minorités de tout poil, comme Black Lives Matter, #MeToo ou le Hamas. N’a-t-il pas pris son essor en effet avec le mouvement des droits civiques et MLK ? Depuis, il a pris une acception beaucoup plus vaste pour dénoncer pour dénoncer toutes les injustices sociales subies et non plus seulement par la communauté noire, aux Etats-Unis et partout ailleurs, notamment au Moyen Orient, récupéré par les islamistes. Tous les fantasmes et toutes les inversions de valeurs sont bons, de l’analyse à la dénonciation des inégalités liées à la couleur de peau, au genre, au lieu de vie ou à l’Histoire.

Le wokisme est passé de pensée positive, éveil de la conscience citoyenne, à motivation radicale, incitation à la lutte. Mais c’est un phénomène qui est en réalité un discours performatif avec pour objectif de construire un ennemi public qui n’existe pas. Le wokisme n’existe pas, mais il parle. Il parle de peurs, de la difficulté à appliquer les principes censés être universels, à supporter la réalité et à vivre des ressentis. Le wokisme recherche moins des solutions que des coupables. Plutôt ailleurs qu’en soi.

La haine du Hamas prend pour cible de jeunes Israéliens en rave-party près de la bande de Gaza

Le Hamas exerce un pouvoir illégitime, sans élection depuis 17 ans

Des terroristes du Hamas ont pris pour cible une rave-party organisée dans le désert du Neguev, dans le sud d’Israël, samedi 7 octobre 2023.

Au moins 260 personnes sont mortes, samedi, selon les autorités, après que des islamistes du Hamas ont pris pour cible le festival Tribe of Nova, organisé dans le sud du pays, à proximité de la bande de Gaza.

Sur une vidéo publiée sur le réseau Tiktok, des parapentes motorisés du Hamas sont visibles en arrière-plan, alors que les festivaliers dansent, sans s’apercevoir du danger qui les guette. Trente minutes après les premières roquettes, des coups de feu ont été entendus. « Ils étaient… partout avec des armes automatiques », a rapporté une festivalière à la télévision britannique BBC. L’attaque a cessé à l’arrivée de l’armée israélienne.

RMC a pu joindre un festivalier qui a réussi à s’en sortir. Il raconte ces heures d’horreurs qu’il a vécues samedi matin. Tout avait bien commencé pour Shoam et ses amis, mais, tout à coup, des coups de feu retentissent, les gens courent, certains prennent leur voiture pendant qu’une quarantaine de personnes et lui vont se cacher sous la scène du festival.

“Quelqu’un criait ‘sortez de là, sortez de là’. Après, on a couru. Je n’ai jamais couru aussi vite de ma vie. Ils tiraient dans tous les sens, on entendait les balles siffler. Autour de nous, on voyait des gens tomber comme dans des films”, raconte-t-il.

Au loin, l’ex-militaire aperçoit des buissons et quelques arbres, il décide de s’y cacher avec cinq autres personnes.

“On était assis, silencieux, allongés sur le sol. Pendant ce temps, on voyait des terroristes autour de nous en train de tuer des gens, en train de les poignarder. On est resté caché là pendant six heures”, ajoute-t-il.

Après toute cette attente, les rescapés ont appelé les secours. Plusieurs véhicules de l’armée sont arrivés et ont pu les sauver de ce bain de sang.

150 Israéliens kidnappés pris en otage

Mais au cours de leur raid armé, les terroristes du Hamas ont pris en otage plusieurs civils. L’ambassade de France en Israël a estimé à 150 Israéliens les otages enlevés par les terroristes islamistes du Hamas. Selon Libération, plus de la moitié des prisonniers seraient des civils présents au festival.

Parmi eux, pourrait se trouver un Franco-Israélien de 26 ans. Sur X, le député LR Meyer Habib a affirme que cet homme, originaire de Bordeaux, « a sans doute été enlevé dans le sud d’Israël, alors qu’il participait au festival de musique ». La première ministre Elisabeth Borne a estimé sur BFMTV qu’il est « prématuré pour confirmer cette information ».

Au total, plus de 1.100 personnes sont décédées dans l’attaque du Hamas inspirée par la haine et non par des revendications territoriales : 413 Palestiniens, selon les autorités locales, et plus de 700 Israéliens, d’après l’armée israélienne.

Le Hamas compte utiliser ses otages israéliens comme boucliers humains

Et comme monnaie d’échange des islamistes

Le sujet des otages est majeur. Le Hamas est coutumier de la prise d’otages comme moyen de pression pour obtenir la libération de détenus palestiniens. L’organisation islamique au pouvoir dans la bande de Gaza se vante d’avoir eu de nouveau recours à cette méthode samedi, en enlevant 35 civils et militaires israéliens, espérant ainsi rééditer le succès remporté en juin 2011.  L’utilisation de prisonniers de guerre comme bouclier pour protéger les troupes ou des sites est contraire au droit international.» Or, en Ukraine, selon le ministère de la Défense, l’armée russe aurait utilisé des enfants comme « boucliers vivants » dans le but de se protéger leur retrait des régions de Kiev et de Tcherniguiv. Parallèlement, la procureure générale ukrainienne a ouvert une enquête sur des allégations d’abus commis par des combattants ukrainiens sur des prisonniers de guerre russes… Selon le Statut de la Cour pénale internationale, «le fait d’utiliser la présence d’un civil ou d’une autre personne protégée pour éviter que certains points, zones ou forces militaires soient la cible d’opérations militaires» constitue un crime de guerre dans les conflits armés internationaux. En effet, l’usage de bouclier humain – unilatéral, en l’espèce – est devenu explicitement interdit depuis la quatrième Convention de Genève du 12 août 1949, aux articles 28 et 49. Certains se posent maintenant la question de savoir si les boucliers humains peuvent être des otages civils, lesquels auraient ainsi une valeur militaire et humaine moindre de celle des prisonniers de guerre…

Le groupe terroriste affirme détenir 163 Israéliens – dont des civils surpris dans leurs lits ou en Ehpad – qui ont été « dispersés dans des tunnels dans toute la bande de Gaza. »

Le Hamas retiendrait une centaine de civils et militaires israéliens en otages, alors qu’ils étaient présents dans la bande de Gaza, selon les estimations de l’establishment sécuritaire. Un nombre démenti par le groupe terroriste, qui a affirmé samedi soir en détenir « bien plus que ce que pense Netanyahou« . Il a ainsi déclaré que 163 personnes étaient entre ses mains, précisant qu’elles avaient été « dispersées dans des tunnels dans toute la bande de Gaza ». Dans le même temps, un officiel de la Maison Blanche a précisé que « des familles entières ont été enlevées, incluant des enfants« .  

De terribles images relayées par le Hamas, montrant le kidnapping de jeunes Israéliens et de personnes âgées dans des localités du sud, ont provoqué l’effroi et la sidération du pays entier. Un centre de recherches a été mis en place par Tsahal, alors que de nombreuses familles restent sans nouvelles de leurs proches à une heure avancée de la nuit.

Tandis que Benjamin Netanyahou a promis de mener une guerre de représailles sans merci contre le Hamas, la présence d’otages dans la bande de Gaza va compliquer les opérations de l’armée. Si bien qu’Israël doit forcément s’attendre à une opération « longue et difficile », selon les termes de Benjamin Netanyahou. Une solution negociée est prioritaire par nécessité, dans la mesure où une riposte sur le terrain est peu envisageable, techniquement et politiquement.

L’appareil sécuritaire a admis que la situation est inédite et que même le Hamas a été surpris par la facilité avec laquelle il était parvenu à enlever un aussi grand nombre de personnes. Autant de boucliers humains potentiels que l’organisation terroriste compte bien utiliser à son avantage, affirmant d’ores et déjà que toute incursion israélienne à Gaza aurait « des conséquences directes sur les otages ». Ceux-ci constituent également une très puissante monnaie d’échange, 1 pour 1.000, quand on sait qu’un seul soldat kidnappé – Gilad Shalit – avait permis au Hamas de négocier en 2005 la libération de plus de mille détenus palestiniens emprisonnés par Israël.      

Avant même l’infiltration de samedi, sans précédent par son ampleur, en 29 points dans le sud d’Israël, par terre, air et mer, le Hamas disposait déjà d’une «monnaie d’échange». Les islamistes réclament depuis des années la libération de détenus contre la restitution des corps de deux soldats israéliens, Hadar Goldin et Shaul Oron, tués lors d’une opération en 2014 dans la bande de Gaza. Deux autres civils israéliens, Avera Mengistu d’origine éthiopienne et l’autre, Hisham Al-Sayed un bédouin, souffrant apparemment de problèmes psychologiques, ont été arrêtés respectivement en 2014 et 2015 par le Hamas après s’être infiltrés pour des raisons restées confuses dans la bande de Gaza. Dans ce cas aussi, le Hamas exige des contreparties pour les relâcher. Mais les négociations traînaient en longueur.

Attaques terroristes du Hamas contre Israël

Une attaque le jour de shabbat et au lendemain de l’anniversaire des 50 ans de la guerre du Kippour 

Samedi, la branche armée du Hamas palestinien a tiré des milliers de roquettes sur Israël depuis Gaza. L’Etat israélien a répliqué, bombardant à son tour le territoire et les violences se poursuivent dans plusieurs zones.

Nouvelle attaque contre la paix au Moyen-Orient. En plein shabbat, les terroristes islamistes du Hamas ont tiré des roquettes samedi matin depuis la bande de Gaza, mettant fin à une trêve globalement respectée depuis la fin d’une guerre de cinq jours entre Israël et ce territoire, en mai. Il s’agit de la plus violente offensive du Hamas contre Israël depuis des années.

Titres ambigüs de la presse de gauche: qui est l’agresseur?

Opération « déluge d’Al-Aqsa » lancée par le Hamas

Les tirs de roquettes au départ de plusieurs endroits de la bande de Gaza ont commencé avant 06 h 30, heure locale (05 h 30 heure française) et se sont poursuivis en début de matinée. « Nous avons décidé de mettre fin à tous les crimes de l’occupation (Israël) », a déclaré la branche armée des Brigades Al-Aqsa.

Mohammed Deif, haut commandant militaire du Hamas, a annoncé le lancement de l’opération dans un message retransmis sur les ondes, appelant les Palestiniens au combat où qu’ils se trouvent. « Voici le jour de la plus grande des batailles pour mettre fin à la dernière occupation sur Terre », a-t-il dit, ajoutant que 5.000 roquettes ont été tirées.

L’armée israélienne a immédiatement fait retentir des sirènes dans le sud et le centre du pays, invitant la population à rester près des abris. Elle a également confirmé que le Hamas est à l’origine d’une « attaque combinée, comprenant des tirs de roquettes et des infiltrations de terroristes en territoire israélien depuis la bande de Gaza ».

La riposte d’Israël

L’armée israélienne a annoncé qu’elle se place en état de guerre et de premières frappes aériennes sont tombées sur Gaza vers 10 heures. Les troupes israéliennes sont aussi engagées dans des combats au sol en « plusieurs endroits autour de la bande de Gaza » contre des combattants s’étant infiltrés à l’aide de parapentes par la mer et par la terre, a assuré un porte-parole de l’armée israélienne. « Les Forces de défense israéliennes défendront les civils israéliens et l’organisation terroriste Hamas paiera le prix fort pour ses actions. ».

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a déclenché « une guerre contre l’Etat d’Israël », a déclaré de son côté le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, et les soldats israéliens « sont en train de combattre l’ennemi à chaque endroit ». Selon ses services, le ministre a approuvé le rappel des réservistes. En fin de journée, des combats étaient encore en cours dans une vingtaine de lieux en Israël, selon le porte-parole de l’armée israélienne. Cette dernière évoquait la présence de « centaines d’infiltrés » sur le territoire national.

De nombreuses victimes

Samedi soir, on déplorait au moins 150 morts côté israélien, selon les services de secours, ainsi que plus de 1.000 blessés. Des media israéliens rapportaient dans la matinée que des hommes armés avaient ouvert le feu sur des passants dans la ville de Sderot, au sud du pays, et des images circulant sur les réseaux sociaux montrent ce qui semble être des affrontements dans des rues d’agglomérations. L’armée israélienne a par ailleurs annoncé que des membres du Hamas retiennent en otage des civils et des soldats israéliens à Gaza.

Dans la bande de Gaza, au moins 232 personnes ont trouvé la mort dans les frappes aériennes israéliennes de représailles, selon le ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir à Gaza. Les autorités ont compté près de 1.700 blessés côté palestinien. Trois tours se sont effondrées du fait de frappes aériennes israéliennes, ont constaté des journalistes sur place.

De fermes condamnations internationales

La France a condamné samedi matin « avec la plus grande fermeté les attaques terroristes » contre Israël. Macron s’est entretenu dans la journée avec le président israélien, Isaac Herzog, et le chef du gouvernement, Benyamin Netanyahou.

« Je condamne les attaques menées depuis Gaza contre Israël, ses soldats et sa population », a affirmé le président de la République française dans un message publié sur la plateforme X, en martelant que « la France est solidaire d’Israël et des Israéliens, attachée à leur sécurité et à leur droit de se défendre ». La sécurité a été renforcée dans l’Hexagone devant les synagogues et les écoles juives de France.

Les Etats occidentaux ont également massivement condamné l’offensive du Hamas en Israël, certains appelant à tout faire pour éviter que le conflit ne s’élargisse dans la région. Une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU se tiendra en urgence dimanche pour aborder la situation au Moyen-Orient et la question palestinienne, a annoncé l’organisation internationale.

Plusieurs compagnies aériennes ont par ailleurs annoncé la suspension de leurs vols à destination d’Israël, en particulier vers Tel-Aviv. Air France a suspendu ses vols vers la ville « jusqu’à nouvel ordre ». Lufthansa, Emirates, Ryanair, Aegan Airlines ont fait de même.