Emeutes : les pillards et incendiaires sont de jeunes Français de 2e et 3e générations

Il y a donc Français et Français issus de l’immigration non intégrée…

    Qui sont ces casseurs qui sont sortis dans les rues pour briser, piller et brûler après la mort d’un des leurs, Nahel Merzouk, automobiliste dangereux de 17 ans, au volant, sans permis, d’une puissante Mercedes, qui a refusé d’obtempérer à un contrôle de police et a pris la fuite, en juin dernier ? Un rapport interministériel s’est penché sur eux et a analysé leur profil.

    Une enquête a été commandée le 28 juillet par les ministères de l’Intérieur et de la Justice à l’Inspection Générale de l’Administration (IGA), qui dépend de l’Intérieur, et à celle de la Justice (IGJ). Réalisée en moins de quatre semaines, elle mêle analyse statistique et entretiens avec des acteurs publics et associatifs. «

    En majorité, ce sont des hommes, très jeunes, de nationalité française, peu diplômés, sans revendications idéologiques ni casier judiciaire et se disant …entraînés par la foule ou l’adrénaline.

    « Les condamnés sont majoritairement des hommes (91 %) de nationalité française, âgés de moins de 25 ans, n’ayant pas de diplôme ou de niveau d’études secondaires, inactifs ou employés, célibataires et sans enfant et en majorité sans antécédents judiciaires », dresse en portrait-robot l’étude menée sur un panel de 385 condamnations définitives.

    Des individus de « 2e ou 3e génération » d’immigrés, la génération Hollande

    Les mis en cause de l’échantillon étudié sont à 79 % de nationalité française et nés pour les trois quarts en France. « Selon la préfecture de police pour sa zone de compétence [Paris et petite couronne], une grande majorité des émeutiers interpellés sont des jeunes individus de nationalité française, mais originaires de l’immigration (2e ou 3e génération), principalement du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne ».

    En qui concerne les motivations, « la plupart des condamnés n’expriment pas de revendications idéologiques ou politiques affirmées ». L’émotion suite au décès de Nahel M. est invoquée dans moins de 8 % des cas et plutôt par les auteurs résidant à Nanterre ou en région parisienne.

    90 % condamnés à de la prison

    Mais les mis en cause, par souci évident de défense, ont été peu loquaces sur les faits lors de leurs auditions, reconnaissent les auteurs du rapport. Sur leur profil judiciaire, il y aurait eu dans ces rassemblements des « noyaux durs » constitués de personnes déjà bien connues des services, qui auraient agrégé une foule plus hétéroclite.

    « L’opportunisme et l’influence du groupe ressortent prioritairement des propos. De nombreux auteurs invoquent même la curiosité et le besoin d’adrénaline », selon l’étude. Au 1er août, 2.107 personnes ont été jugées, 1.989 ont été condamnées, dont 90 % « à une peine d’emprisonnement », selon le ministère de la Justice.

    Macron associe l’immigration illégale et la moitié des délits commis à Paris

    Une « affirmation douteuse, » selon le journal… Libération

    Le président a pointé du doigt le rôle de l’immigration illégale dans la moitié des faits de délinquance à Paris, lors de son passage à «l’Evénement», nouvelle émission politique de France 2. Aucune statistique ne vient corroborer cette affirmation, mais cacher le thermomètre ne fait pas tomber la température.

    Mercredi 26 octobre, l’animatrice Caroline Roux a interrogé Macron sur les obligations de quitter le territoire (OQTF) non effectuées en France, au moment où l’actualité révélait que Dahbia B., la principale suspecte du meurtre de l’adolescente Lola, ressortissante algérienne, était sous le coup de cette décision administrative. Tout en refusant d’établir un «lien existentiel» entre immigration et délinquance, Macron s’est toutefois attardé sur les statistiques parisiennes, «où on a une forte concentration, pour des raisons géographiques et d’organisation, de cette immigration illégale.» Et d’assurer : «Quand on regarde aujourd’hui la délinquance à Paris, on ne peut pas ne pas voir que la moitié au moins des délinquants, des faits de délinquance qu’on observe, viennent de personnes qui sont des étrangers soit en situation irrégulière, soit en attente de titres, en tout cas dans des situations très fragiles et qui viennent souvent de ces filières.»

    Des propos qui résonnent avec ceux du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin en août 2022, qui déclarait dans le JDD que «48 % des gens interpellés pour des actes de délinquance à Paris, 55 % à Marseille et 39 % à Lyon sont des étrangers».

    Un chiffre qui concerne les étrangers, que ce soit «en situation irrégulière ou régulière» à Paris

    Joints par CheckNews pour connaître l’origine de l’affirmation du chef de l’Etat, les services de l’Elysée renvoient vers les équipes du ministère de l’Intérieur qui «disposent des éléments et seront mieux à même de répondre à [n]os questions». Place Beauvau, on répète la statistique fournie cet été par Gérarld Darmanin : «A Paris intra-muros, 48% des mis en cause dans les faits de délinquance sont étrangers.» Ces pourcentages, «qui portent sur tous les faits de délinquance, font référence à la période […] janvier – juin 2022» et concernent, selon le ministère, «des étrangers en situation irrégulière ou régulière». Sans que la part des deux catégories ne soit donnée. Noyer le poisson ne retire rien aux faits et les Suisses ne sont pas suspects.

    Rien ne permet donc d’affirmer, comme le fait Macron, que les 48% de mis en cause étrangers sont «soit en situation irrégulière, soit en attente de titres», assure Libération, exploitant la terminologie contrainte d’avant procès qui fait aussi qu’un criminel pris en flagrant délit est qualifié de « suspect »… A fortiori, à notre connaissance [Libé], aucune donnée publique n’établit la part de l’immigration illégale dans la délinquance assène le quotidien libertaire, anti-flics, féministe, LGBT, décolonial, wokiste et islamo-gauchiste: la totale ! A noter que le chiffre de 48% cité par Gérard Darmanin n’est pas issu du service statistique du ministère de l’Intérieur (SSMSI), mais provient de la préfecture de Paris. Et alors ? Est-elle mal informée sur son territoire régional ?

    Les seules données locales disponibles émanant du SSMSI [Service statistique ministériel de la sécurité intérieure] concernent l’Ile-de-France dans son ensemble. Une nuance déterminante ? Dans une publication récente, on pouvait lire que la part des étrangers mis en cause en 2021 en Ile-de-France pour les vols sans violences était de 63%. Pour les autres catégories renseignées, la part des étrangers était moindre : 42% pour les vols violents, 32% pour les coups et blessures volontaires, 30% pour les violences sexuelles et 26% pour les outrages et violences contre dépositaires de l’autorité publique. Ces statistiques, là encore, portent sur les étrangers, sans distinction sur leur situation (régulière ou pas). Au final, quel que soit le nuancier du journal, un sur deux nous veut du bien, selon Libération.

    Au plan national (hors Ile-de-France), la part des étrangers dans la délinquance, selon le SSMSI, est nettement plus faible que pour la région francilienne: la ruralité n’est pas encore autant gangrénée que la gare du Nord à Paris…. Ainsi, en 2021, 25% pour les vols violents, 21% pour les vols sans violence, 13% pour les coups et blessures volontaires ainsi que les outrages et violences contre dépositaires de l’autorité publique, et 10% pour les violences sexuelles. Par ailleurs, la part des étrangers parmi les mis en cause, pour l’Ile-de-France ou le reste du pays, est plus élevée si on se focalise [sic] uniquement sur les faits de délinquance perpétrés dans les réseaux de transports en commun, banalise Libération.

    «Mis en cause», en langage politiquement correct, ne signifie pas « coupable »

    Précisons que le terme de «mis en cause» correspond, selon le glossaire du SSMSI, à «toute personne ayant été entendue parla police ou la gendarmerie et à l’encontre de laquelle sont réunis, dans la procédure transmise au parquet, des éléments graves et concordant attestant qu’elle a commis ou tenté de commettre une ou plusieurs infractions». Le service de statistique rappelle aussi que «toutes les personnes mises en cause ne seront pas reconnues coupables par la justice». Un récidiviste est également comptabilisé autant de fois qu’il est mis en cause par la police. A noter que la surreprésentation des étrangers parmi les mis en cause tient pour partie à un phénomène désormais largement documenté : les étrangers sont plus susceptibles d’être interpellés et mis en cause, du fait de certains biais comme le délit de faciès, un phénomène aujourd’hui inversé par les anti-flics et, en fait, anti-Français, dans certaines zones de non-droit en nombre grandissant.

    Selon les données disponibles sur le site du ministère de la Justice, qui concernent la France entière, 15 % des condamnés étaient de nationalité étrangère en 2019, 16 % en 2020. La concentration géographique des étrangers étant plus importe dans la région parisienne, il est possible que ce pourcentage soit plus élevé dans la capitale et son agglomération.

    Macron dit tout et son contraire

    Checknews de Libération va devoir se mettre d’accord avec le Huffington Post du 27/10/2022. Et débattre…

    Macron a refusé de tracer un lien « existentiel » entre « l’immigration et l’insécurité », mercredi 26 octobre sur France 2, au cours d’un entretien où il a réaffirmé sa volonté de « durcir les règles » avec une nouvelle loi pour mieux « lutter contre l’immigration illégale », a assuré le HuffPost. A droite, toute, donc.

    Interrogé sur le lien assumé par son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin entre immigration et délinquance, le chef de l’Etat a ravivé son « en même temps. »« Je ne ferai jamais un lien existentiel » , a-t-il ainsi répondu avant de nuancer ses propos en citant les chiffres de la délinquance dans la capitale, comme le fait régulièrement le locataire de la Place Beauvau.

    « Aujourd’hui, quand on regarde la délinquance par exemple à Paris, où on a une forte concentration (…) de cette immigration illégale, oui, elle est très présente dans les faits de délinquance », a ainsi expliqué le président de la République. Pour lui, « on ne peut pas ne pas voir que la moitié au moins des délinquants, des faits de délinquance qu’on observe, viennent de personnes qui sont des étrangers, soit en situation irrégulière, soit en attente de titres (…) et qui viennent souvent de ces filières » d’immigration clandestine.

    « Réformer » les règles, « simplifier » les procédures

    Face à cette situation, « on doit, pour celles et ceux qui ont vocation à rester, beaucoup plus vite les intégrer, les sortir d’une clandestinité qui n’est pas bonne », a-t-il déclaré, sans évoquer de vague de régularisation. « Et (pour) les autres, durcir et accélérer nos règles pour les reconduire » hors de France, a-t-il expliqué.

    Pour y parvenir, le chef de l’Etat veut « réformer en profondeur les règles, nos lois, pour simplifier les procédures » d’expulsion, à l’occasion d’une nouvelle loi sur l’asile et l’immigration qui doit être présentée « au premier semestre de l’année prochaine », après un débat parlementaire sur le sujet « dans les prochaines semaines ».

    🗣️ »Nous avons eu ces dernières années trop d’arrivées » sur l’immigration, constate Emmanuel Macron 📺 #Levenement… https://t.co/E09Pbfc4m0— franceinfo (@franceinfo)

    Voir le tweet

    « On va durcir les règles » pour « aller à ces 100% » d’application des obligations de quitter le territoire français (OQTF), des procédures d’expulsion dont moins de 10% seulement sont exécutées et qui ont refait surface dans le débat public après le meurtre sauvage d’une jeune fille de 12 ans, Lola, tuée le 14 octobre par une ressortissante algérienne sous le coup d’une OQTF.

    « Même ceux à qui on ne donne pas les titres (de séjour), (à qui) on ne confirme pas leur droit de rester sur le territoire, on a énormément de mal à les renvoyer », a-t-il concédé, expliquant s’être « concentré sur (l’expulsion des) étrangers en situation irrégulière qui ont troublé l’ordre public » ces dernières années.

    Europe: les crimes anti-chrétiens augmentent de 70%

    Radios France met en parallèle christianophobie et islamophobie en terres chrétiennes

    2019: des données du ministère de l’Intérieur démontrent que les discriminations religieuses touchent davantage les catholiques

    La France a recensé près de 1.400 actes antireligieux en 2021

    Les actes antireligieux ont diminué de plus de 17 % par rapport à la même période en 2019, selon le dernier bilan du ministère de l’intérieur.

    Près de 1.400 actes antireligieux ont été recensés en France depuis janvier 2021, soit une baisse de 17,2 % par rapport à la même période en 2019, a indiqué mardi 14 décembre le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, sur CNews. 1.380 faits ont été enregistrés entre janvier et octobre, selon le ministère.

    Dans le détail, 686 actes antichrétiens ont eu lieu en 2021, contre 921 en 2019, soit une baisse de 25 %. Concernant les actes antisémites, le ministère de l’intérieur a enregistré une baisse de 15 %, 523 en 2021, contre 617 en 2019. Par ailleurs, il y a eu une hausse de 32 % des actes antimusulmans en 2021, 171 en 2021, contre 129 en 2019.

    « Menaces de mort tout à fait inacceptables »

    Mercredi, une trentaine de fidèles catholiques, qui se sont réunis lors d’une procession aux flambeaux entre deux églises de Nanterre, ont été pris à partie, insultés et menacés par plusieurs personnes. « J’ai été extrêmement choqué par les faits qui m’ont été rapportés. Bien évidemment, nous avons encouragé le diocèse des Hauts-de-Seine à déposer plainte », a indiqué Gérald Darmanin mardi sur CNews, précisant qu’il s’agissait de « menaces de mort tout à fait inacceptables ».

    Ce week-end, « malheureusement, des actes antisémites et antimusulmans ont eu lieu, notamment un cimetière musulman qui a été profané », a-t-il poursuivi. Samedi, le carré musulman du cimetière de Mulhouse a été vandalisé.

    L’Observatoire de l’intolérance et de la discrimination à l’encontre des chrétiens en Europe publie une nouvelle étude en décembre 2021. Elle montre que les actes anti-chrétiens ont augmenté de 70% entre 2019 et 2020.

    Le rapport, publié en décembre 2021, a recensé 981 crimes haineux envers les chrétiens en 2020. Il étaient 578 en 2019. C’est une augmentation de 70%. La liberté d’expression, le vandalisme des lieux de culte mais aussi les problématiques d’intolérance sur le lieu de travail et à l’école sont pointés du doigt par le rapport. La sécularisation grandissante et l’importance de l’islam dans ces pays sont les deux facteurs les plus importants.

    La France, l’Allemagne, le Royaume Uni, l’Espagne et la Suède sont les pays étudiés. L’enquête se base à la fois sur des entretiens d’experts et sur des questionnaires auprès de chrétiens concernés par les discriminations.

    Le service public nie et prétend nuancer, ce que ne lui suggère pas la corrida…

    Sa conception de la laïcité fait que un musulman vaut un ou deux chrétiens morts.

    Actes antichrétiens en France : que signifient vraiment les chiffres du gouvernement ?

    Profanations d’églises, vols de biens religieux, le ministère de l’Intérieur dénombre plus de 1.000 faits antichrétiens en 2019. Derrière ce nombre élevé mais stable [sic] se cache une réalité plus nuancée, selon une mise à jour le 29/01/2020 18:49…

    Des dégradations au cimetière de Saint-Etienne. (YVES SALVAT / MAXPPP)
    Des dégradations au cimetière de Saint-Etienne.

    Dans son bilan des actes antireligieux, antisémites, racistes et xénophobes, le ministère de l’Intérieur décompte 1.052 actes antichrétiens, contre 687 faits antisémites et 154 atteintes aux musulmans. Si le nombre d’actes dirigés contre les chrétiens est le plus important, il reste stable d’année en année et connaît même une légère baisse entre 2019 et 2018 (1.052 contre 1.063), explique Camille Laurent, un journaliste radio – web – image, passée par TV5 Monde (2011) et France inter (2013), sur le site de France info.

    Plus d’actes antichrétiens, toute proportion gardée [sic]

    Si l’on s’en tient aux chiffres communiqués par la Place Beauvau, on peut être tenté de conclure qu’en France les chrétiens sont beaucoup plus touchés que les juifs ou les musulmans. Ce qui pousse certains internautes [décrédibilisation], sur Twitter par exemple, à dénoncer une attention davantage portée sur les actes ciblant les juifs ou les musulmans que ceux visant les chrétiens [complot ?].

    Ces 1 052 faits recensés chez les chrétiens se décomposent en 996 « actions » et 56 « menaces ». Les actions consistent « en atteintes aux personnes ou aux biens avec une certaine gravité », précise le ministère de l’Intérieur. Des menaces de mort à l’encontre d’un prêtre ou des dégradations irréversibles d’une église sont ainsi considérées comme des « actions ». Quant aux menaces, elles recouvrent ce qui procède de l’intimadation, comme « les propos et gestes menaçants, les démonstrations injurieuses, les tracts, les courriers », ajoute le ministère. En 2019, les actions réprésentent 5% de la totalité des faits antichrétiens recensés. La répartition est inversée pour les deux autres religions. Un tiers des faits antisémites sont des atteintes aux personnes, souligne la Place Beauvau.

    On nous bassine avec “l’islamophobie” tous les jours, et pourtant voici le décompte officiel de @Place_Beauvau pour 2019 :

    – 1052 actes anti-chrétiens ✝️
    – 657 actes antisémites ✡️
    – 154 actes antimusulmans ☪️
    malgré de multiples attentats terroristes islamistes…— Damien Rieu (@DamienRieu) January 27, 2020

    La cathédrale d’Oloron-Sainte-Marie attaquée à la voiture-bélier en novembre, une centaine de tombes profanées à Cognac en octobre, des églises vandalisées dans les Yvelines, le Tarn, le Gard ou la Côte d’Or tout au long de l’année… Il y a bien eu des dégradations de lieux chrétiens en 2019. La plupart a [en français, on dirait « ont »] été relayée [relayés], au moins dans la presse locale [la presse nationale néglige le sujet ?].

    Ce nombre important d’atteintes aux biens chrétiens s’explique par le fait que 95% des édifices de culte en France sont catholiques, rappelle le ministère de l’Intérieur. D’après l’Observatoire du patrimoine religieux, il y a 45 000 églises en France [de tradition et culture chrétiennes], contre 2.200 mosquées [combien en Iran ou en Arabie saoudite] et 500 synagogues [et en Israël aussi ?]. Proportionnellement, les lieux de culte musulmans ou juifs sont donc bien plus ciblés [un amalgame osé, considérant le conflit israélo-palestinien, de surcroît importé]. 

    Des actes antichrétiens à portée variable

    Du graffiti au vol de mobilier, il est difficile de définir les faits antichrétiens [dans quelle tiroir la journaliste range-t-elle le père Hamel ?]. Un « A » barré de l’anarchie inscrit sur un bâtiment peut être distingué comme une dégradation au même titre que le ravissement du tronc au sein d’une église. De même, un tag néonazi peut aussi bien être considéré comme une « action » que comme une « menace » [le distinguo action/menace est-il donc valide ?]. 

    Ce décompte est à prendre avec prudence [estime la journaliste], tant il est difficile de différencier les actes antireligieux de leur motivation qui, elle, n’est pas forcément antireligieuse [présupposé non démontré]. C’est le parti pris [sic] par la Commision consultative des droits de l’homme (CNCDH), qui publie chaque année un rapport indépendant sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie. En 2019, elle indique que « le lien existant entre ces actes et les phénomènes de racisme est difficile à établir avec certitude, puisqu’il est extrêmement délicat de différencier les actes qui ont une réelle motivation raciste, des vols ou actes de pur vandalisme, ou encore des actes commis par des groupes se réclamant du ‘satanisme’. » Cette dérive vers le satanisme

    Cet article de journaliste, soi-disant apolitique et indépendante, porte des jugements partisans : sous couvert de fact-checking, du coup, discrédité ?

    Délinquants étrangers: Macron et Darmanin au milieu du gué

    Un pouvoir macronard à tâtons et au jour le jour

    Le président Macon s’est exprimé sur le lien entre immigration et insécurité, mercredi 26 octobre 2022, dans le contexte écoeurant de l’affaire Lola, dont la meurtrière présumée est une Algérienne en situation irrégulière. Sur France 2, Macron n’a pu éluder le lien controversé entre immigration et insécurité.

    « Je veux distinguer le principe et les faits, » a commencé le raisonneur, avant de souffler le chaud et le froid pour. A Paris, la mort de Lola, dont la meurtrière présumée est une Algérienne en situation irrégulière, a relancé le débat qu’il s’applique à éviter. D’un côté, il a refusé d’établir un « lien existentiel entre l’immigration et l’insécurité ». De l’autre, il a admis que la délinquance qui agit dans la capitale est en majorité le fait d’étrangers. Au final, ce constat ne débouche sur rien.

    La moitié de la délinquance à Paris serait le fait d’étrangers

    « A Paris, on ne peut pas ne pas voir que la moitié au moins des faits de délinquance que l’on observe viennent de personnes qui sont des étrangers, soit en situation irrégulière, soit en attente de titre », a chiffré Macron face à la journaliste Caroline Roux (France 2).

    En tout état de cause, cette déclaration entretient la confusion. Le président appelle-t-il à des condamnations en justice ou à des interpellations pour des faits de délinquance ? Et des rappels à la loi ? En août 2022, lors d’un entretien donné au Journal du dimanche, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait quant à lui évoqué les interpellations en usant de la même rhétorique que Macron.

    « Le petit-fils d’immigrés que je suis ne fait pas le lien entre immigration et délinquance », avait-il assuré avant d’indiquer que « 48 % des gens interpellés pour des actes de délinquance à Paris » sont des étrangers. 

    En France, 16 % des condamnés sont étrangers

    Si aucune étude statistique n’a été réalisée à l’échelle de Paris, au niveau national, le ministère de la Justice indique en 2022 que 16 % des 426.147 condamnés sont des étrangers. Une proportion encore importante, quand ils représenteraient seulement 7,7 % de la population vivant sur le territoire hexagonal, selon l’Insee en 2022.

    Mais encore faut-il savoir de quelle délinquance ils parlent. Une publication de l’Institut Convergences Migrations affilié au CNRS précisait en 2020 que la part des étrangers dans l’ensemble des condamnations varie sensiblement selon la nature des infractions.

    Ainsi, les étrangers sont-ils surreprésentés dans le travail illégal (25 %), pour les faux en écriture publique ou privée (41 %), pour les infractions douanières (50 %) ou encore les infractions liées à la police des frontières, comme la régularité des titres de séjours (50 %). Des manquements à la loi largement liés à l’instabilité de leurs statuts juridiques. 

    63% des agressions sexuelles dans les transports en commun sont le fait d’étrangers à Paris. En tout, un tiers des personnes mises en cause pour violences sexuelles venaient du Maghreb ou d’un pays africain.

    Les étrangers représentent 73% des vols sans violence. Une surreprésentation « justifiée », selon TF1, par une autre information : l’âge des fauteurs de trouble. Ainsi, près d’un mis en cause de nationalité étrangère sur deux dans les transports en commun est mineur. Une délinquance qui « serait à mettre en relation avec l’existence de bandes organisées » qui exploiterait ces enfants, selon l’analyse du ministère de l’Intérieur. Par ailleurs, le rapport souligne que la nationalité du mis en cause n’est pas une donnée parfaitement fiable, ni l’identité, ni l’âge ne pouvant être systématiquement vérifié par les services de sécurité…

    Fin juillet 2022, Darmanin annonça une loi pour l’expulsion des étrangers délinquants : « notre main ne tremble pas ». Ce projet de loi devait lever «les réserves» législatives empêchant l’expulsion du territoire d’étrangers délinquants, « à la rentrée de septembre».

    Début août, ce projet de loi immigration qui devait être examiné par les sénateurs au mois d’octobre, devra finalement passer d’abord par un « grand débat » parlementaire et une concertation place Beauvau dès la fin du mois d’août, annonça le ministre de l’Intérieur. En octobre, la concertation avec le Parlement conduira à trois recours à l’article 49.3 dans la même semaine… Une politique des petits pas ? Ou de l’esbroufe et du tango ?

    2.700 délinquants étrangers expulsés de France depuis janvier ?

    Sont-ils donc autant que leurs pays d’origine acceptent de reprendre?

    Plus de 2.700 « depuis le début de l’année », selon BFMTV, ou en « deux ans, » selon , du pareil au même ?

    Contrairement à la légende macronarde qui voudrait que la principale entrave à l’expulsion des déinquants étrangers en situation irrégulière en France serait le refus des pays maghrébins ou d’Afrique sub-saharienne, notamment, de les reprendre, les 2.700 ne sont pas tous Afghans ou Tchétchènes…

    Le scandale ne s’éteint pas après l’imbroglio créé par Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, qui a prétendu avoir arrêté l’un des agresseurs de trois policiers à Lyon, la semaine dernière. Géraldeux Darmanin est mis en cause par l’opposition qui estime que le ministre du Grand Protecteur des Français à l’Elysée est « incapable de protéger les Français ».

    Mou du genou, le chef de toutes les polices ?

    Alors que le préfet de police Didier Lallement s’est finalement fait dicrètement limoger dans la touffeur de la canicule et remplacé par un revenant, robot du nom de …Laurent Nuñes, le ministre de l’Intérieur a de nouveau vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué, se ridiculisant à trop vouloir se faire passer pour plus performant qu’il n’est: le problème des « personnes de petite taille ».

    Après la communication mensongère du ministre de l’Intérieur sur l’interpellation d’un suspect, depuis mis hors de cause, Gérald Darmanin se voit critiqué par l’opposition pour sa gestion des étrangers en situation irrégulière. Ainsi le Rassemblement national lui reproche-t-il d’avoir « la main molle ».

    Ce mardi matin, le ministre de l’Intérieur, par le biais d’un tweet de ses services, a affirmé sa volonté d’accélérer « les éloignements des étrangers en situation irrégulière ». Sans précipitation… Il annonce en effet sur RTL une loi à la rentrée pour lever « toutes les réserves » législatives empêchant l’expulsion du territoire des étrangers délinquants, comme le fait d’avoir contracté un mariage ou d’être entré sur le territoire avant un certain âge.

    «Notre main ne tremble pas,» a-t-assuré, alors que le doute plane. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a assuré ce mardi matin que « ses services » (notons la nuance qui dédouane le patron !) progressent dans leur capacité à expulser de France les délinquants étrangers. Plus de 2.700 l’ont été en deux ans.

    Remise au centre du débat à la suite des violences commises contre trois policiers à Lyon, la semaine dernière, la problématique des personnes n’ayant pas la nationalité française et qui commettent des délits ou crimes sur le territoire veut être prise à bras le corps par le gouvernement.

    Alors qu’Emmanuel Macron s’était engagé à ce que les Ordonnances de quitter le territoire français (OQTF) soient appliquées à 100 %, Gérald Darmanin a fait valoir sur RTL que des progrès avaient lieu depuis son arrivée à l’Intérieur.

    2.751 expulsions en… deux ans et plus de cinq au pouvoir !

    Inflation apparente des chiffres dans le Figaro

    «Depuis deux ans, 2.751 étrangers délinquants ont été expulsés, 770 comme responsables de trafic de stupéfiants, 900 pour violences conjugales», a présenté le ministre de l’Intérieur.

    Son ministère corrige les chiffres de Darmanin…

    Beauvau a ensuite apporté des rectifications aux chiffres de son patron : les auteurs d’atteinte aux personnes (violences intrafamiliales, infractions sexuelles…) représentaient 35 % des expulsés (environ 960 individus), les auteurs de trafics de stupéfiants 25 % (autour de 690 personnes) et 770 étrangers renvoyés du territoire étaient connus pour des faits de radicalisation.

    Géraldeux Darmanin peut mieux faire et l’a admis: des améliorations s’imposent. C’est pourquoi il a assuré qu’une loi serait présentée en septembre prochain – s’ajoutant à ce qui existe, sans être mis en oeuvre – pour lever les obstacles législatifs – aussi administratifs et judiciaires – permettant aux délinquants étrangers de rester en France, malgré leurs condamnations.

    Il a également rappelé qu’en matière d’éloignement de délinquants étrangers, la France n’expulse pas vers des pays où la guerre a lieu, comme la Syrie ou l’Afghanistan. En plus de ceux qui renient leurs voyous, violeurs et tueurs. Macron ne renvoie pas non plus les pères d’enfants nés en France ni les déséquilivrés. Il reprend même les djihadistes qui ont combattu et tué des Français… La balance est-elle positive entre les expulsés pour « faits de radicalisation » et les « revenants » accueillis et dispersés partout en France?

    Le ministre a également abordé le thème, plus large, des expulsions de personnes en situation irrégulière. «Au premier semestre (2022), on a augmenté de 25 %» les expulsions, avec 9.685 sorties du territoire (éloignements forcés et aidés), a-t-il indiqué. «On a augmenté de 50 % vers certains pays du Maghreb et d’Afrique», a-t-il poursuivi. Quel est le pays refusant d’assumer?

    Des élus ultra-marins outragés par le placement du ministère des Outre-mer sous tutelle de l’Intérieur

    Un sous-ministère vécu comme une mise sous tutelle sécuritaire

    Enarque et préfet, haut-foncrionnaire ministériel,
    donc technocrate

    Des défenseurs du nucléaire ou des anti-éoliennes, le nom de l’ancien préfet de Guadeloupe, Jean-François Carenco, n’est pas inconnu. Directeur de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) depuis 2017, il a été nommé ministre délégué des Outre-mer, lors du remaniement ministériel de ce lundi 4 juillet. Il succède à Yaël Braun-Pivet, qui n’est restée qu’un mois rue Oudinot avant d’être élue présidente de l’Assemblée nationale, et à Sébastien Lecornu. A priori, les dernières fonctions de Jean-François Carenco n’ont pas de lien direct avec le portefeuille qui lui a été confié.

    Au début de sa carrière de haut fonctionnaire, le diplômé de l’ENA a pourtant fait ses armes à Saint-Pierre-et-Miquelon, entre 1996 et 1997, en tant que préfet. Il a aussi passé trois ans à la préfecture de Guadeloupe, de juillet 1999 à août 2022. Celui qui a écumé près d’une dizaine de préfectures avant de devenir préfet de la région Ile-de-France, entre 2015 et 2017, sous Hollande, a par ailleurs collaboré avec un autre gouvernement : celui de Jacques Chirac. Il rejoint à trois reprises le cabinet de Jean-Louis Borloo, au ministère de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale, au ministère de l’Economie, puis à l’écologie. Il y est l’un des artisans du plan de cohésion sociale, du Grenelle de l’environnement, ainsi qu’un fervent défenseur du Grand Paris.

    Mais, à peine nommé, aussitôt fustigé: son ministère délégué auprès de Gérald Darmanin apparaît stigmatisé à certains élus d’Outre-mer, toutes étiquettes confondues. Ils reprochent un amalgame entre la question sécuritaire et la gestion du quotidien des deux millions de Français vivant hors métropole.

    Car, depuis 2012 et l’élection de François Hollande, le ministère des Outre-mer était de plein exercice, autonome de Beauvau. Avant Jean-François Carenco, Yaël Braun-Pivet, la ministre des Outre-mer disposait d’un ministère à part entière.

    Une première depuis 2012

    La délegation du ministère sous l’autorité de Gérald Darmanin est donc vécue comme une « punition électorale », selon Victorin Lurel, ex-ministre des Outre-mer sous François Hollande (2012-2014) puisque l’Outre-mer a majoritairement rejeté Macron, plaçant en tête Jean-Luc Mélenchon puis Marine Le Pen lors de l’élection présidentielle.

    Ce changement renvoie « un mauvais signal », estime Olivier Serva, député ex-LREM (oassé au groupe radical Libertés, indépendants, outre-mer et territoires), qui voit un message « sécuritaire » dans ce rattachement à Beauvau plutôt qu’à la première ministre. « C’est comme si on cantonnait la Réunion à des problèmes de sécurité », abonde le député réunionnais LFI-Nupes Perceval Gaillard. « D’abord l’Ordre, le reste on avisera », ironise Victorin Lurel.

    « Un mépris »

    Sur fond de crise économique, sanitaire et sociale amplifiée par la défiance envers le vaccin anti-Covid, les élus pointent un « mépris » des Outre-mer de la part du gouvernement.

    « Les territoires ultramarins méritent tellement mieux que d’être considérés comme une ‘France de seconde zone' », délire la députée de la Réunion Nathalie Bassire (Groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires).

    Olivier Serva a toutefois salué « quelqu’un qui est à l’écoute, un homme de dialogue et qui a une certaine appétence pour l’Outre-mer ». En même temps, il a regretté qu’il ne « soit pas un ultramarin ». Mais tous sont Français…

    Législative: les chiffres contestés du ministère de l’Intérieure

    Le Monde suggère un mensonge de Darmanin

    La place Beauvau donne la majorité présidentielle à 25,75 % au premier tour, devant l’alliance circonstantielle des gauches (25,66 %), mais notre calcul [celui du quotidien] aboutit à un ordre inverse en raison de notre politique de réétiquetage des candidats.

    Les résultats diffusés par Le Monde diffèrent légèrement de ceux publiés par le ministère de l’Intérieur. Selon les calculs du journal, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) arrive très légèrement en tête avec 26,10 %, contre 25,81 % pour ENSEMBLE ! (coalition présidentielle: La République en marche (Renaissance), le Mouvement démocrate, Horizons (autour d’Edouard Philippe), Agir, Territoires de progrès, Parti radical et En commun (Pompili, Renson, etc), alors que le site du ministère de l’intérieur donne la coalition gouvernementale légèrement devant avec 25,75 %, contre 25,66 % à la NUPES. Ses décomptes se basent cependant sur les mêmes chiffres, remontés des bureaux de vote, que ceux du ministère de l’intérieur. Mais la différence tient à l’étiquetage des partis et coalitions que Le Monde a retenus pour les candidats, qui peut différer légèrement de celui du ministère.

    Un étiquetage réalisé manuellement par Le Monde

    Initialement, en diffusant la liste officielle des candidats aux législatives, le 23 mai, le ministère de l’Intérieur avait fait le choix de ne pas considérer la nuance Nupes, mais seulement les partis d’origine des candidats de cette nouvelle alliance (La France insoumise, Parti socialiste, Europe Ecologie-Les Verts, Parti communiste, etc…). Les candidats EELV avaient aussi été regroupés dans une large et unique nuance « écologistes » avec les représentants de CAP 21, des Nouveaux Démocrates ou du Parti animaliste, qui ont des identités et des programmes politiques très distincts.

    Le Monde, estimant que les choix effectués par Géraldeux Darmanin étaient problématiques, pour permettre une lisibilité des enjeux politiques de ces élections, a alors procédé à sa propre classification. Un travail qui avait déjà été entamé à partir des investitures communiquées par certains des partis et coalitions, et qui a été affiné grâce aux connaissances locales de nos correspondants en région, pour aboutir à une base de 6.290 candidatures mise à jour et diffusée en open data.

    Finalement, à quelques jours du scrutin, le 7 juin, le Conseil d’Etat a enjoint au ministère de l’Intérieur de « comptabiliser la Nupes comme une nuance politique unique dans la présentation des résultats qui sera faite » lors des deux tours des législatives. Le ministère a dû procéder dans l’urgence au réétiquetage des candidats.

    Des différences d’appréciation dans l’outre-mer

    Mais des différences demeurent entre la base du Monde et le nouveau nuancier publié par le ministère le 9 juin, notamment dans une partie de l’Outre-mer. En effet, l’accord officiel de la Nupes ne portait pas sur ces circonscriptions. Toutefois, dans plusieurs d’entre elles, en particulier à La Réunion, Mayotte ou en Polynésie, les partis de gauche se sont organisés pour présenter un candidat unique, comme dans l’accord métropolitain. Le Monde a donc décidé de les intégrer dans l’ensemble Nupes lors du décompte des résultats, afin de donner à voir les rapports de force potentiels dans la future Assemblée nationale. Et ce, compte tenu du fait que ces derniers, s’ils étaient élus, siègeraient dans le même ensemble que La France insoumise, le Parti socialiste, Europe Ecologie-Les Verts et le Parti communiste français.

    Le Monde décompte ainsi 14 candidats Nupes de plus que le ministre de l’Intérieur. Mais c’est vrai aussi dans l’autre camp : dans six circonscriptions, nous avons attribué la nuance Ensemble ! à des candidats que le bureau des élections du ministère catégorise « divers droite » ou « divers centre ». Notre dernière mise à jour, réalisée lundi 13 juin au matin, nous a aussi permis de rectifier deux erreurs concernant des candidates LRM qui n’avaient pas été intégrées chez Ensemble !.

    Deux forces politiques quasiment à égalité

    Au total, ce sont ces légères différences (une vingtaine sur près de 6.290 candidats) qui modifient la somme des voix attribuées à chaque camp et l’affichage, en tête, de l’alliance de gauche dans notre page de résultats.

    Selon le décompte, que nous estimons plus précis que celui du ministère, la Nupes devance très légèrement Ensemble ! sur l’ensemble des suffrages nationaux, de 66.000 voix environ, alors que le ministère voit un écart de 21.000 voix dans l’autre sens. Des écarts dérisoires, alors que chacun des camps a totalisé plus de 5,8 millions de suffrages.

    Mais la réalité est surtout symbolique. Les deux camps sont dans un mouchoir de poche, avec la classification du ministère ou avec la nôtre. La vraie information pourrait donc se résumer ainsi : La Nupes et Ensemble ! ont fait jeu égal en nombre de voix à travers le pays.

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    Législatives 2022 : un proche de Macron, condamné pour violences conjugales, mais investi

    Jérôme Peyrat (LREM) retire sa candidature

    Législatives 2022

    Ancien conseiller politique de Macron à l’Elysée, l’élu de Dordogne était sous le feu des critiques de l’opposition depuis son investiture.

    Dans un communiqué transmis ce mercredi, Jérôme Peyrat (LREM) a annoncé le retrait de sa candidature aux élections législatives dans la quatrième circonscription de Dordogne. Condamné en 2020 pour des violences conjugales sur son ancienne compagne – ayant entraîné 14 jours d’ITT -, le maire de La Roque-Gageac était sous le feu des critiques de la seule opposition depuis plusieurs jours: Renaissance ne se sent pas engagé par les promesses de Macron.

    La lutte contre les violences faites aux femmes devait être la « grande cause du quinquennat ». Cinq ans après la promesse de Macron, où en est la lutte contre les violences faites aux femmes ? « On a fait énormément de choses, même si le crime nous rappelle parfois, hélas, qu’on n’en a pas fait assez peut-être », a estimé le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, le 1er décembre, devant la délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale.

    « Je pense que ce gouvernement a eu à cœur de parler de ce sujet et il irrigue désormais la société », avait pourtant estimé, en décembre dernier, Danielle Bousquet, présidente de la Fédération nationale des centres d’information pour les droits des femmes (FNCIDFF).

    « Le mouvement est parti de #MeToo, de la société qui s’est énormément mobilisée sur les réseaux sociaux, dans les milieux militants, lors de grandes manifestations », nuance Marylie Breuil, porte-parole du collectif #NousToutes.

    Au contraire, la nomination de Gérald Darmanin au ministère de l’Intérieur, alors qu’il était accusé de viol ou encore les propos de Macron, qui avait exprimé sa peur d’une « société de l’inquisition » en réagissant à l’affaire Nicolas Hulot, ont été perçus comme des signes de résistance de la « culture du viol » au plus haut sommet de l’Etat.

    2022: comparez les photos…

    Mieux, l’aplomb coutumier des arrogants de LREM a poussé Stanislas Guerini à la faute : le très peu perspicace patron de LREM s’est cru en mission déminage sur le sujet et a tenté, pour le défendre, de plaider sa cause avec mauvaise foi dans un direct sur la chaîne publique de France info. «C’est un honnête homme, je ne le crois pas capable de violences sur les femmes», a-t-il expliqué dans la matinée. Une séquence immédiatement relayée par les détracteurs de la majorité présidentielle, qui l’ont jugée en décalage total avec la promesse d’Emmanuel Macron de refaire de l’égalité femmes-hommes la «grande cause» du quinquennat.

    Guerini incarne-t-il la république “des copains et des coquins ?”. Le 5 janvier 2021, Jérôme Peyrat est devenu conseiller politique à la délégation générale de La République en marche. Il avait pour mission de préparer… les élections régionales et départementales de 2021, auprès de Stanislas Guerini.

    Il avait même reçu la responsabilité du chef du pôle élus de la campagne de Macron pour l’élection présidentielle de 2022.

    Macronisé sur le tard, il avait quitté l’Elysée après l’ouverture de l’enquête

    «Je mesure que les propos que j’ai tenus ce matin sur France Info (…). ont pu heurter et blesser», a fini par concéder Stanislas Guerini, en fin d’après-midi sur Twitter. Et d’ajouter, «pour ne laisser aucune place à l’ambiguïté (…) (avoir) échangé avec Jérôme Peyrat» pour qu’il retire sa candidature aux législatives.

    Elu sans discontinuer depuis plus de 25 ans dans son fief du Sud-Ouest – où il est maire encore aujourd’hui -, Jérôme Peyrat est un transfuge de la droite. Ancien conseiller de Jacques Chirac puis de Nicolas Sarkozy, le quasi-sexagénaire avait intégré le pôle politique de Macron entre mai 2019 et janvier 2020. Il avait ensuite quitté l’Elysée «par respect pour l’institution présidentielle» après l’ouverture d’une enquête préliminaire. Précisément celle qui a abouti à sa condamnation neuf mois plus tard.

    Plus d’agents de police, mais moins d’élucidations d’enquêtes, selon la Cour des comptes

    France info alpague Eric Ciotti ce matin, pour dire au final …qu’il dit vrai

    Très critique de l’inefficience de Macron, le rapport de la Cour des Comptes, qui dresse le bilan de son ministre de l’Intérieur, date du …18 novembre 2021. Il avait été occulté par les organes de presse subventionnée, jusqu’à ce que Eric Ciotti l’exhume. Or, en accroche d’un reportage qui confirme en fait les critiques du soutien de la candidate Valérie Pécresse, France Info met ce matin en doute l’expert du parti Les Républicains… Ou comment nuire à une équipe de campagne qui ne fait que dire la vérité quand la presse au service de majorité du président sortant fait de la dissimulation !

    Macron et Darmanin épinglés par les juges financiers

    Plus de policiers, mais moins d’enquêtes résolues: malgré la hausse de la masse salariale dans la police nationale, le taux d’élucidation des enquêtes s’est «détérioré» depuis plusieurs années.

    Et le nombre d’agents de police sur le terrain n’a pas augmenté, selon une note publiée jeudi par la Cour des comptes. «Les travaux récents de la Cour sur le sujet convergent vers l’idée que la solution à l’insuffisance de ces performances se trouve avant tout dans une meilleure utilisation et une gestion rénovée des ressources humaines», selon la note. «L’organisation du travail, malgré les réformes récentes, reste inadaptée», soulignent les magistrats financiers.

    «La police nationale doit encore relever son niveau d’exigence dans les années à venir», estime la Cour, soulignant que «l’organisation du travail» et la «gestion des cycles horaires» doivent être adaptés «aux besoins opérationnels».

    Pour le socialiste Pierre Moscovici, premier président de la Cour des Comptes et ancien annonciateur trimestre après trimestre pendant cinq ans de la baisse du chômage au ministère de l’Economie de François Hollande, interrogé sur Europe 1, «les résultats en terme de présence sur le terrain ou en terme de formation, de réussite au concours, ne sont pas à la hauteur.»

    Malgré les 10 milliards d’euros consacrés depuis dix ans à la masse salariale de la police, en augmentation de 21 %, le taux de présence sur le terrain des policiers est «en baisse».

    Les effectifs des policiers affectés dans les services de «sécurité et paix publique» ont baissé de 10 % en dix ans, alors que ceux de la «police des étrangers et des transports aériens» ont progressé de 31 %.

    «Les conditions d’exercice sont dégradées»

    La police judiciaire, qui doit «faire face» à 3,9 millions de procédures par an, est également «en difficulté»: «Elle n’attire plus les policiers et ses résultats sont marqués par un faible niveau d’élucidation des délits de bas milieu de spectre» soit la délinquance du quotidien, selon la note.

    En 2016, le taux d’élucidation pour les homicides s’élevait à 70,3 %, contre 62,6 % en 2020. Concernant les cambriolages, le taux est stable, autour de 10 %. En revanche, pour les vols avec violence, 15,4 % d’enquêtes ont été élucidées en 2020, contre 10,8 % en 2015.

    Le taux d’élucidation est «révélateur des difficultés de traitement des infractions par les services judiciaires de proximité», selon la note, rappelant que le ministère souhaite accroître le nombre d’officiers de police judiciaire (OPJ) de 17.000 à 23.000 en 2023. En région parisienne, les OPJ sont en «nombre insuffisant» car «les conditions d’exercice sont dégradées» et «se retrouvent affectés en sureffectifs en province». La Cour des comptes défend que l’allocation des effectifs gagnerait à être repensée pour «s’ajuster davantage aux besoins des territoires et aux missions».

    Par ailleurs, la Cour de comptes estime que le ministère de l’Intérieur doit «développer les mutualisations entre la police et la gendarmerie».

    [Cet article reproduit les corrections effectuées après la parution de l’article par l’AFP, qui est l’auteur de ce texte, sur l’interprétation des chiffres de la Cour des comptes.]

    La préfecture a libéré le jardin d’Eole de centaines de toxicomanes

    200 policiers soudain déployés au petit matin

    Les toxicomanes de la rue Riquet ont été déplacés
    en bus vers un square de la Porte de la Villette

    La tension politique entre Anne Hidalgo et la préfecture de police sur la question de la prise en charge des toxicomanes des Jardins d’Eole a donné lieu, vendredi 24 septembre 2021, à l’évacuation des consommateurs de crack installés dans ce quartier.

    A la demande du ministère de l’Intérieur, le jardin d’Eole, où étaient concentrés des centaines de toxicomanes, a été évacué ce vendredi par la préfecture de police.

    Dans le 18e arrondissement au nord de la capitale, le jardin d’Eole et Stalingrad sont en cours d’évacuation par la préfecture de police ce vendredi 24 septembre.

    Depuis des mois, ces quartiers sont le point de rendez-vous de centaines de toxicomanes qui se trouvaient auparavant sur la « colline du Crack » à la porte de la Chapelle et qui ne reçoivent aucune solution de soins. 

    « Sur mon instruction, la préfecture de police évacue ce matin les toxicomanes des secteurs des Jardins d’Eole et de Stalingrad. Le combat contre la drogue est un combat quotidien et j’ai entendu la colère des riverains », a indiqué le ministre de l’Intérieur, Gerald Darmanin, sur son compte Twitter.

    Cette évacuation a pour but de rediriger ces personnes « aux abords de la place Auguste Baron, porte de la Villette, dans un secteur sans riverains aux abords immédiats », a précisé la préfecture dans un communiqué.

    Qui peut exiger une pièce d’identité pour contrôler le passe sanitaire?

    Seuls les agents habilités peuvent contrôler les identités dans un des lieux concernés par le passe sanitaire.

    Un restaurateur peut demander un nom lors d’une réservation de table, mais ne peut exiger une pièce d’identité pour contrôler le passe obligatoire. En fait, actuellement, les trois-quarts contreviennent à la réglementation et ne vérifient rien… Rendez-vous dans quinze jours, en réa ! Avec la carte vitale ?

    Réglementation administrative ubuesque: contrôler les passes, oui, mais les identités, non! L’obligation du passe sanitaire a été étendue à de nombreux lieux de ka vie quotidienne, le 9 août, dont les restaurants, bars, cinémas et autres lieux de loisirs, qu’ils aient l’oreille de Macron ou de puissants réseaux. Et les Français, utilisateurs ou professionnels, tentent de s’adapter. Alors que le gouvernement laisse une “semaine de rodage” (en cours, et suivie d’une période – qui reste bien sûr à définir – d’indulgence politicienne?), les restaurateurs (zélés) doivent-ils contrôler l’identité en même temps que le pass?

    Non, un restaurateur ne peut vous demander une pièce d'identité pour contrôler le...

    On ne peut pas remplacer la police!” s’était emporté (la tête, enflée, près de la toque) le chef médiatisé par M6, Philippe Etchebest, après les annonces de Macron sur le passe dans les restaurants. En effet, il peut être très facile – mais illégal – de s’appropriéner le QR code d’une autre personne pour être accepté dans un des lieux concernés par le passe. D’où la nécessité de contrôler l’identité du porteur du passe. Mais les restaurateurs (anti-flics?) se refusent à fliquer leurs clients. Leur temps et leur recette sont plus précieux qu’une vie humaine: un cluster serait ainsi un détail de l’histoire de l’épidémie. Ce comportement irresponsable (malveillant?) est basiquement indécent, puisqu’ils ont hurlé à la mort pendant les confinements, ont empôché les aides de l’Etat (le payeur est le contribuable) et, au final, rechignent à protéger leur clientèle.

    La presse participe au lobbying en assénant qu’il est compliqué pour un restaurateur ou un gérant de salle de cinéma de demander une pièce d’identité. En situation ordinaire, “seuls les forces de l’ordre et agents mentionnés au L3136-1 Code de la Santé Publique réalisent cette vérification, ex: officier de police judiciaire/agent de police judiciaire, policiers municipaux”, rappelle la porte-parole du… ministère de l’Intérieur Camille Chaize. Jean Castex l’avait déjà annoncé le 21 juillet. Aucun de ces diseurs n’a donc encore pris la mesure de la létalité de la période actuelle et les égoïsmes particuliers prévalent sur ka santé publique dont le président Macron est le garant de la préservation. Avec ce président, le dernier qui a parlé, et le plus fort, a gagné. A ce jour, 112.000 personnes ont payé la note des retards et atermoiements des décideurs, ainsi que des égoïsmes et des imprudences de leurs concitoyens.

    Camille Chaize cite le ministère de l’Intérieur qui confirme que, en l’état inapropprié de la législation et malgré l’état d’urgence sanitaire, “la vérification de l’identité du porteur du passe sanitaire n’incombe pas aux personnes en charge de mettre en place le passe (organisateurs de rassemblements, gestionnaires d’établissements ou restaurateurs)”.

    Parmi les agents qui peuvent effectuer ces contrôles d’identités, mentionnés au L3136-1 Code de la Santé Publique (liste exhaustive ici), on trouve notamment les agents de police municipale, les agents des douanes, les gardes champêtres, les agents de surveillance de Paris

    C’est différent dans les discothèques…

    Deux exceptions sont toutefois prévues: les boîtes de nuit (où des contrôles sont déjà effectués pour s’assurer que les personnes sont majeures) et les trains, puisque des agents SNCF sont déjà habilités à le faire pour contrôler notamment les cartes de réduction. La loi est restée en l’état et ni l’exécutif, ni le Parlement n’a adapté la législation à la crise épidémique.

    S’il le voulait, un restaurateur ne pourrait donc pas contrôler les identités: seul peut le faire un agent habilité se trouvant aux abords d’un lieu où le passe sanitaire est nécessaire. Il pourra demander un document d’identité “afin de s’assurer que le porteur du passe présenté en est bien le titulaire. S’il n’y a pas de concordance, la personne doit alors être verbalisée”, précise le ministère de l’Intérieur.

    Les services de Darmanin font de la sémantique et précisent toutefois qu’il ne s’agira alors pas, à proprement parler, d’un “contrôle d’identité” puisque celui-ci est encadré par le code de procédure pénale. “Concrètement, la personne n’étant pas en mesure ou refusant de présenter un document officiel d’identité s’expose à ce qu’elle fasse l’objet d’un contrôle et, le cas échéant, d’une vérification d’identité en vue de sa verbalisation”, résume-t-on. Mieux vaut donc avoir sur soi sa carte d’identité pour se rendre dans un restaurant. 

    Vol de disque dur au ministère de l’Intérieur

    Marlène Schiappa, discrète sur son contenu

    La ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa, le 3 février 2021, sur le perron de l'Elysée (Paris).

    Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, s’est fait voler un disque dur externe au coeur même du ministère de l’Intérieur, a-t-on appris ce mardi soir.

    Ses factures de lissage brésilien de ses cheveux?

    Une « plainte contre X va être déposée pour ce vol ». Mais, pour l’heure, elle ne révèle rien du contenu de ce disque dur externe, associé à un ordinateur professionnel appartenant au ministère de Darmanin.

    La cheffe du service police/justice de BFM TV, Cécile Ollivier, ironise sur Twitter:

    L’ex-blogueuse est candidate de La République en Marche (LREM) à Paris, où elle figure sur la liste de Laurent Saint-Martin aux régionales.

    Le nouveau directeur de cabinet de Darmanin à l’Intérieur est désigné

    Le nouveau directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, Pierre de Bousquet de Florian

    Pierre de Bousquet de Florian sera le nouveau directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur à compter du lundi 13 juillet 2020. Le nouveau ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a choisi un fin connaisseur du renseignement.

    Il est en effet, depuis 2017, coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme (CNRLT). Cette structure dépend directement de l’Elysée. C’est d’ailleurs Emmanuel Macron lui-même qui aurait souhaité cette nomination, selon Le Monde.

    Le quotidien précise que le précédent directeur de cabinet, Stéphane Bouillon, était un temps pressenti pour conserver son poste. Le communiqué annonçant la nomination de Pierre de Bousquet de Florian précise d’ailleurs que Gérald Darmanin “remercie très sincèrement le travail effectué par M. Stéphane Bouillon”. Toujours selon Le Monde, Stéphane Bouillon pourrait succéder à Pierre de Bousquet de Florian comme CNRLT.

    Directeur de la sûreté du territoire de 2002 à 2007

    Énarque (promotion Henri-François d’Aguesseau), Pierre de Bousquet de Florian a été conseiller technique au cabinet du président de la République Jacques Chirac de 1995 à 1999. Il a ensuite rejoint la Mayenne dont il a été trois ans le préfet. De 2002 à 2007, il a ensuite pris la tête de la direction de la surveillance du territoire (DST).

    Il a ensuite occupé les postes de préfet des Hauts-de-Seine et du Pas-de-Calais, où il a eu la charge de la question des migrants, puis des régions Haute-Normandie et Languedoc-Roussillon. De 2016 à 2017, il est ensuite PDG de Civipol Conseil, une société de droit privée contrôlée indirectement par l’Etat. Il rejoint ensuite l’Elysée comme coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme.

    Un syndicat de police dénonçait une protection lourde de Charlie hebdo

    Les provocations sous haute protection policière, dès octobre 2012

    Détournement de moyens publics pour la protection d’une entreprise privée

    En 2013, avant la montée dans l’hexagone de l’islamisme radicale, le syndicat Alliance Police nationale ne trouvait pas juste d’encourager Charlie Hebdo à l’agression textuelle et graphique. A l’époque, il qualifiait cette protection policière d »‘inadmissible » et de « luxe« . Ce tract rendu public par le Canard enchaîné met en question l’usage des contributions fiscales des Français imposables quand on sait que les moyens policiers n’ont pas empêché l’exécution djihadiste de douze personnes le 7 janvier 2015 dans les locaux du journal satirique…

    Bien que le contexte n’ait pas été encore celui des menaces islamistes actuelles sur l’ensemble du territoire, le journal satirique cousin de Charlie hebdo fait le procès du syndicat Alliance Police nationale qui, dans un contexte autre, réclamait l’arrêt de « la mission Charlie Hebdo » en avril 2013. Selon l’extrait publié du tract, il  trouvait « inadmissible » que « depuis plus de sept mois, les compagnies d’intervention fournissent jusqu’à neuf collègues par jour pour la protection des locaux privés d’un journal ».
    Alliance dénonçait une  « tâche indue » et à un « luxe ». « Le 4 avril, lors d’une audience auprès du directeur de la DOPC, nous avons exigé l’arrêt immédiat de la mission Charlie Hebdo, peut-on lire sur le tract du syndicat.

    Le préfet de Paris, Bernard Boucault

    Le préfet n’a pas accédé à la demande.
    Mais depuis quelques mois, le ministère de l’Intérieur avait assoupli le dispositif, comme l’a confirmé dans les colonnes de Libération Antonio Fischetti,  journaliste à Charlie Hebdo qui n’était pas présent le jour du drame. « Après l’incendie qui avait détruit nos locaux en 2011 – suite à une deuxième atteinte à la sensibilité des croyants musulmans, après la publication des caricatures danoise en 2006 il y a eu pendant longtemps une voiture de police en bas du journal. D’abord tout le temps, puis pendant la réunion de rédaction, le mercredi matin [comme le jour du carnage du 7 janvier dernier]. Mais depuis quelque temps, un mois ou deux, il n’y en avait plus. » Une mesure manifestement prise par l’Intérieur et son ministre, Bernard Cazeneuve, sur requête du préfet de Paris, depuis mai 2012, Bernard Boucault.
    Luc Poignant, du syndicat Unité SGP Police (FO), précise toutefois que « des rondes se tenaient régulièrement devant le siège du journal satirique« .

    Contacté par Rue89 (groupe L’Obs, classé à gauche), Pascal Disant du syndicat Alliance ne voit « aucune erreur d’appréciation », mais un coup bas du syndicat rival. « C’est une fausse polémique qui vient de la concurrence syndicale. Et sachez de toute façon que si trois, quatre ou cinq policiers avaient été postés devant les locaux de Charlie Hebdo, il y aurait simplement eu plus de policiers tués« , fait-il observer.