Sophia Aram dénonce le « deux poids, deux mesures » des gauches partisanes du Hamas contre Israël

Cas isolé à France inter, l’humoriste stupéfie une part du monde du théâtre

A 50 ans, Sophia Aram ne réclame pas la démission de Rachida Dati, ministre de la Culture, ce qu’elle fit il y a douze ans à propos de Nadine Morano, ministre chargée de l’apprentissage. La journaliste a appris…

Lors de la 35e Nuit des Molières ce lundi 6 mai, 2024, Sophia Aram a dénoncé le « silence » du monde du théâtre sur les attaques du Hamas. « Comment être solidaires des milliers de civils morts à Gaza sans être aussi solidaire des victimes israéliennes ? », a interpellé la chroniqueuse.

Arrivée sur scène pour remettre le Molière de la comédie, Aram a rêvé: « J’aimerais tellement faire de ce moment un moment léger, inclusif et bienveillant, tout nous quoi », dit-elle en commençant son discours. « Un moment de tendresse entre théâtre privé et théâtre public, ou un moment de réconciliation entre Rachida Dati et “Kebab”, le chien de Gabriel Attal. Mais comme je suis prudente, je me contenterai d’un message de service », continue Sophia Aram.

« Nous qui partageons la liberté de pousser un cri sur toutes les scènes de France ou de hurler nos indignations sur tout et n’importe quoi dans les tribunes, dont la plupart sont co-signées par Annie Ernaux, je pense que nous devons faire aussi attention à nos silences », met en garde l’humoriste.

Aram appelle à plus d’équité

« Car voyez-vous, dans le brouhaha de nos indignations faciles, le silence même relatif après ce 7 octobre dans lequel 1.200 Israéliens ont été massacrés, est assourdissant », estime-t-elle, en référence aux attaques des terroristes islamistes du Hamas contre des civils israéliens en octobre dernier.

Si des personnalités de la culture se sont exprimées à plusieurs reprises, notamment pendant les César, pour défendre les habitants de la bande de Gaza qui subissent la riposte d’Israël depuis sept mois, elles sont bien moins nombreuses à exprimer leur soutien à Israël.

C’est ce que pointe Sophia Aram : « S’il est évident que nous partageons tous les appels au cessez-le-feu, comment être solidaires des milliers de civils morts à Gaza sans être aussi solidaires des victimes israéliennes ? Comment exiger d’Israël un cessez-le-feu sans exiger la libération des otages israéliens ? Comment réclamer le départ de Netanyahu sans réclamer celui du Hamas ? »

Ses propos ont été accueillis par les applaudissements nourris du public réuni aux Folies Bergères. Mais le Molière de l’humour 2024 ne s’arrête pas là. « Ce silence qui accompagne les victimes du 7 octobre et les otages continue de nous diviser et de blesser tous ceux, juifs ou non, qui sont attachés aux droits humains », poursuit-elle.

« Il ne tient qu’à nous tous de briser ce silence et la solitude d’une partie de ceux qui nous écoutent, au théâtre ou ailleurs », souligne-t-elle. Avant de conclure : « J’aurais pu trouver plus léger mais je vous assure, rien de plus sincère. Maintenant que je vous ai bien détendu, place au rire. »

La fin de son discours a de nouveau suscité de chauds applaudissements et des sifflets d’approbation de la part des invités, ainsi que de la maîtresse de cérémonie Caroline Vigneau. Les autres, visages fermés, n’ont pas manifesté leur colère: elle viendra plus tard avec des réactions d’Aymeric Caron (LFI) et Aurélien Taché (EELV-les Ecologistes), deux sectaires haineux.

Le député Taché a accusé Aram « d’applaudir le génocide à Gaza ».

Un commentaire qui n’a pas manqué de faire réagir Jean-Baptiste Moreau. L’ancien député français a répondu sous ce tweet : « Franchement ferme-la du haut de toute ta médiocrité. Avoir partagé les mêmes bancs que toi est une honte indélébile pour moi. » Une passe d’armes entre les deux hommes politiques a alors commencé. « Mais tu n’y as jamais eu ta place sur ces bancs », lui a répondu Aurélien Taché, affirmant qu’ « Emmanuel Macron avait juste besoin d’un “paysan” (en carton comme toi, pas comme mes grands-parents)

Jean-Baptiste Moreau n’a pas laissé filer: « Merci du mépris digne de quelqu’un qui n’a jamais rien fait de ses 10 doigts comme toi », a-t-il écrit. « Continue la politique et les retournements de veste, tu n’es bon qu’à ça », a-t-il poursuivi, appelant le député écologiste à venir lui « dire en face » ses propos. « Mais pour cela, il te faudrait avoir du courage, mot dont tu ignores jusqu’au sens, pas comme mythomanie par contre », a-t-il conclu.

« Si vraiment tu me cherches, je suis toutes les semaines à l’Assemblée Jean-Baptiste. Tu connais l’adresse ? Maintenant, va éructer ailleurs s’il te plaît », a finalement répondu Aurélien Taché, mettant un terme à la discussion.

Autre totalitaire, Aymeric Caron a déposé sa bouse

« Sous couvert de plaidoyer peace and love, elle a pris en otage la scène pour dénoncer, une fois de plus, celles et ceux qui s’engagent contre le génocide en cours à Gaza, et elle a menti sur le prétendu silence qui aurait entouré les actes terroristes du 7 octobre, pourtant largement dénoncés, de manière unanime », a-t-il écrit sur X.

Sophia Aram a répondu aux députés LFI Aurélien Taché et Aymeric Caron, jugeant leurs accusations « délirantes » et leurs réactions « inouïes ». « C’est une folie totale. Ces mots sont dingues », a-t-elle jugé, écoeurée, sur le plateau de « C à vous », sur France 5.

Qui est Gabriel Attal, quatrième premier ministre de Macron ?

Après les tontons et la grand-mère, je demande le fils

Gabriel Attal, en mai 2017.CHARLY TRIBALLEAU / AFP.
Gabriel Attal, en mai 2017

Un parcours qui ressemble à une succession de stages ouvriers, un roman d’apprentissage écrit par Macron.

Le député LREM des Hauts-de-Seine a été nommé secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse en charge de la jeunesse et du service national universel (SNU), à 29 ans… Une ascension-éclair qui n’étonne guère car le jeune homme est un Macron boy. Il a été conseiller de la ministre de la Santé, Marisol Touraine (2012-2017), porte-parole de La République en marche (janvier-octobre 2018), secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse (octobre 2018- juillet 2020), secrétaire d’Etat auprès du premier ministre, porte-parole du gouvernement (juillet 2020–mai 2022), député des Hauts-de-Seine (juin-juillet 2022), ministre délégué chargé des Comptes publics (2022-2023), ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse (juillet 2023-janvier 2024). Il saute aux yeux que le p’tit gars n’a pas jamais appris à finir ce qu’il commence et Gérald Darmanin pointe ce grave travers :

François Bayrou, président du MoDem et allié objectif de Macron, précise qu’il a fait part de ses « interrogations » sur le choix de Gabriel Attal comme premier ministre, notamment s’agissant de « l’expérience nécessaire » pour occuper le poste à Matignon. « J’ai émis deux interrogations. La première : quitter le ministère de l’Education alors qu’on vient d’y rentrer et qu’on a fait naître un espoir était un problème« , a expliqué au Parisien le Haut-commissariat fictif au Plan. « La deuxième, c’était celle de l’expérience nécessaire pour être à la tête d’un pays qui traverse de si profondes difficultés. »

C’est aussi un pro de la communication, qui n’hésite pas à se démarquer de ses trois prédécesseurs pour mieux marquer les esprits.

Lien TikTok : Philippe Caverivière

 » Gabriel Attal fait essentiellement de la communication « , tacle sur BFMTV le coordinateur de la France insoumise, Manuel Bompard, fustigeant le bilan de l’éphémère ministre de l’Education nationale, nommé à Matignon en lieu et place d’Elisabeth Borne. « Aujourd’hui la France est championne d’Europe des classes surchargées, (…) les rémunérations des enseignants sont à peu près de 20% inférieures à la moyenne de l’OCDE, une classe sur deux n’avait pas d’enseignant [à la rentrée]. »

Attal a toujours fait son cinéma

Une ascension éclair qui n’est pourtant pas si étonnante, au vu du parcours politique déjà bien étoffé et dans pause de ce « Macron boy » qui est l’un des rares parlementaires de la nouvelle garde à s’être fait remarquer. « Ces dernières années, il a pris une place politique importante. C’est un des députés les plus actifs et il est porte-parole de LREM. Sa nomination au gouvernement est donc logique », commenta pour 20 Minutes, Aurélien Taché, député LREM du Val-d’Oise. Mais cette nomination fait aussi grincer des dents. Notamment celles de Marylise Lebranchu : « Gabriel Attal, pur produit du carriérisme politique, trouvait tellement dur de ne pas être ministre avant 30 ans… ouf il est secrétaire d’Etat », a twitté l’ancienne ministre de la Fonction publique. « Il y a deux ans, je ne m’imaginais pas député et là me voilà secrétaire d’Etat », avait commenté l’enfant gâté, lors de sa prise de fonctions rue de Grenelle. Après une première apparition sur le petit écran à 9 ans dans un reportage à l’Ecole alsacienne puis un rôle au cinéma à 19 ans, un lycéen dans «La belle Personne», le premier ministre, fraîchement nommé ce mardi 9 janvier, s’est essayé à un nouvel exercice filmé pendant ses études à Sciences Po Paris. A seulement 22 ans, le premier ministre participait déjà à une émission. Ses camarades l’imaginaient interprétant le rôle de président de la République.

Au départ, il était du côté de la gauche réformiste

L’histoire de Gabriel Attal avait déjà bien commencé. Né à Clamart, il a vécu une enfance parisienne épanouie dans les 13e et 14e arrondissements auprès de ses trois sœurs, un père avocat passé à la production cinématographique (Talons aiguilles, etc) et une mère, salariée d’une société de production de son mari. Bon élève, Gabriel Attal de Couriss est scolarisé à l’Ecole alsacienne, établissement élitiste à 4.000 euros le trimestre (mais fréquenté par la gauche non seulement friquée mais progressiste (cf. le petit Lambert Wilson, fils de Georges Wilson du Théâtre National Populaire…) ou comme les gosses de Pap Ndiaye), avant d’intégrer Sciences Po Paris. Très tôt, il s’intéresse à la politique. « Le déclic a lieu en 2002, lorsqu’il a 13 ans et que ses parents l’emmènent à une manifestation contre la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle », raconte à 20 Minutes une de ses proches, qui a travaillé avec lui au ministère de la Santé. Il adhère au parti socialiste à 17 ans et se situe dans la ligne Strauss-Kahnienne. En 2012, au cabinet de la ministre de la Santé, Marisol Touraine, « il était brillant, bourré d’humour et très politique. Il est d’ailleurs resté au ministère pendant toute la durée du quinquennat », commente sa collègue de l’époque.

Une communication percutante

Dès 2016, il rejoint En marche. « J’étais avec lui au PS et nous en sommes partis. Car nous avons constaté que le PS n’était pas en capacité de faire de la place à la nouvelle génération et que le parti était englué dans des schémas de pensée vieillots. Avec Emmanuel Macron, nous avions plus l’impression que les valeurs de progrès, de liberté et d’émancipation étaient défendues et ce, dans une dynamique positive », explique Aurélien Taché. Gabriel Attal est d’ailleurs devenu le porte-parole de La République en marche fin 2017. Cette même année, il est élu député des Hauts-de-Seine. Puis il siège à la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation à l’Assemblée nationale.

Il se fait notamment connaître en devenant le rapporteur du projet de loi pour l’orientation et la réussite des étudiants et en défendant bec et ongles la e. Il n’hésite jamais non plus à monter au front pour défendre la politique du gouvernement, que ce soit au Palais-Bourbon ou dans les media, quitte à balancer quelques scuds au passage. Exemple sur France inter, où il dénonce la « gréviculture » où dans l’émission On n’est pas couché sur France 2, lors de laquelle il critique l’ « attitude égoïste et bobo » des étudiants bloquant leurs universités pour protester contre la loi ORE (loi sur l’orientation et la réussite des étudiants). Il n’hésite pas non plus à accorder des entretiens un peu décalés comme celle parue dans Paris Match cet été où il confiait être fan de Koh-Lanta et d’Orelsan. « Il a imprimé son style. Ça fait du bien en politique d’avoir une parole plus libre, plus percutante et plus moderne », estime Aurélien Taché. Mais Attal n’a pas des mains de bâtisseur…

Des défis politiques trop lourds pour un touche-à-tout ?

Au ministère de l’Education, il a donc été en charge de mettre en œuvre le service national universel, promesse de campagne du candidat Macron lors de l’élection présidentielle de 2017, programme mis en place par le premier ministre français Edouard Philippe à partir de …2019, dossier repris par la météorite, patate chaude repassée à Prisca Thevenot, secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel, mais qui ne décolle pas. Un sujet qu’il maîtrise bien puisqu’il l’a déjà travaillé dans la commission Education de l’Assemblée. « Cela peut être la grande réforme de société du quinquennat », a-t-il déclaré ce mardi sans modestie sur le perron de la rue de Grenelle. « Il y aura des résistances et donc un gros travail de conviction à faire. Le fait qu’il soit très politique va jouer en sa faveur », commente son ancienne collègue du ministère de la Santé. « C’est une réforme très importante. Il n’a pas le droit de se rater », confirme Aurélien Taché. Attal est passé à autre chose…

Il planchera aussi sur les questions de vie associative. « L’engagement, c’est ce qui permet de contribuer à une société bienveillante », a-t-il d’ailleurs souligné ce mardi. Dossier qu’Attal a laissé en rade…

La nomination de Gabriel Attal est approuvée par les Français, selon deux sondages. 56 % des personnes interrogées lui font confiance, 44 % pas confiance, selon l’enquête Harris Interactive LCI. Selon Odoxa pour Le Figaro, 53 % des Français sont satisfaits de l’arrivée de Gabriel Attal à Matignon. Effet répulsif de sa prédécesseuse ?

Il a aussi un enfant à charge de 6 ans : prénommé Nikolaï, il a été adopté par sa maman pour lui permettre de contourner la GPA ? « Ma cousine germaine est décédée dans un accident de voiture. Elle a laissé derrière elle un petit garçon de 3 ans, Nikolaï », avait indiqué Gabriel Attal dans les colonnes de Gala en août 2021 avant de s’attarder sur sa complicité avec ce frère, malgré la différence d’âge. « Je l’emmène au cinéma, on va à Disneyland, il vient à la maison le week-end, on regarde des vieux films », avait-il confié en expliquant qu’il accordait tout « son temps familial » à ce petit frère adoptif. Un joli scénario…

Edito polémique de Patrick Cohen sur les Maghrébins suspects de la mort de Thomas à Crépol

«Ils sont venus pour s’amuser, draguer des filles», raconte le journaliste désinformateur de France 5

« On va y planter des Blancs », ont lancé les agresseurs lors de leur descente de la ville de Romans sur le village de Crépol, affichant leur intention de tuer non pas seulement des Français mais surtout des Blancs. Leur haine raciste est claire

Lundi 27 novembre, Patrick Cohen a donné son sentiment sur l’expédition mortelle de Crépol dans un édito pointé sur les réseaux sociaux quand la presse détourne le regard. Il y fait un récit de «la mécanique de la haine et du mensonge», en livrant un récit personnel du déroulé de la soirée.

Le journaliste Patrick Cohen ne s’en tient pas aux faits, bafouant la déontologie de sa profession. Selon lui, les mis en cause seraient venus «s’amuser», «draguer des filles». «Un rugbyman aurait tiré les cheveux longs» d’un des mis en cause, évoque le journaliste. Et de conclure : «La mort de Thomas ne résulte pas d’une expédition punitive». De quoi, donc ? D’une provocation qui fait des victimes les responsables du drame: un renversement des valeurs. Une falsification des faits.

Des dragueurs armés de couteaux de 20 cm…

Lundi soir, au début de « C à vous » sur France 5, Patrick Cohen a développé son édito quotidien, intitulé « Crépol : la mécanique de la haine et du mensonge ». Le chroniqueur de France 5 a choisi d’évoquer le meurtre de Thomas survenu à Crépol, il y a plus d’une semaine.

« Dans ce village de la Drôme, il y avait un bal dans la salle des fêtes. En fin de soirée, une dizaine de jeunes se mêlent aux 400 participants. Ils ne sont pas du village, ils sont venus pour s’amuser, pour draguer des filles« , débute le journaliste.

Et d’ajouter : « Pas d’incident jusqu’à la dernière chanson de la soirée : « Tchikita » du rappeur marseillais Jul. C’est là que, d’après les mis en cause, l’un des participants au bal, un rugbyman, aurait tiré les cheveux longs d’un des membres du groupe en le traitant de ‘chiquita‘, c’est-à-dire de « fille sexy ».

« Altercations, bagarres… Les offensés sortent des couteaux. Un adolescent de 16 ans s’effondre, poignardé à mort. Il s’appelait Thomas. Il jouait au rugby, c’était l’une de ses premières sorties », ajoute Patrick Cohen, en quelques phrases lapidaires.

Lundi 27 novembre, Patrick Cohen a donné son point de vue sur le drame de Crépol dans un édito très commenté sur les réseaux sociaux. Il y décrypte «la mécanique de la haine et du mensonge», en retraçant le déroulé de la soirée. Les mis en cause seraient venus «s’amuser», «draguer des filles». «Un rugbyman aurait tiré les cheveux longs» d’un des mis en cause, relate le journaliste. Et d’ajouter: «La mort de Thomas ne résulte pas d’une expédition punitive». Lien video Le Figaro

« Voilà ce que l’on connaît des faits et de l’enquête de gendarmerie, d’après les communiqués du procureur et d’après l’enquête du journal Le Monde« , assure-t-il.

Très vite, l’édito de Patrick Cohen a fait réagir les internautes sur les réseaux sociaux. « Signalons tous cet éditorial ordurier », déclare un internaute. Un autre ajoute : « Absolument écoeurant ».

Un député connu pour son alcoolisme lui emboîte le pas

« Totalement saoul », le député écologiste, ex-macronien (dans un parcours sinusoïdal), Aurélien Taché a perturbé une représentation théâtrale mardi 6 décembre dernier soir au point de faire interrompre la pièce « Lettres à Anne » au théâtre Lepic à Paris. Il a reconnu avoir « naïvement perturbé » la représentation.

Cette fois, ce même député négationniste a tweeté son délire personnel à propos de la tragédie mortelle de Crépol.

(tweet retiré, en attente )

Cet esprit dérangé a retiré son tweet indigne. Reste un précédent message édifiant à souhait…

Vous en revoulez?

Michel Onfray à Apolline de Malherbe : « Le suspect principal de Crépol qui fuit au Maghreb ? Ça n’allait pas être l’Islande… Vous l’avez présenté comme “il est Français et habite le centre-ville” (…) C’est un Français de papier » (25/11/2023)

Manifestation pro-palestinienne interdite mais qui a lieu, signe de séparatisme politique

Samedi 28 octobre consacrant le mépris des lois, décrets et arrêtés de la République

Combien de clandestins manifestant dans Paris, en brandissant des drapeaux étrangers et en scandant des
slogans hostiles au pays d’accueil ?

Camouflet des Palestiniens ou musulmans et des gauchistes révolutionnaires infligé à Macron, Borne et Darmanin. Des milliers de manifestants antisionistes devaient défiler, mais se sont au final rassemblés, en dépit de la décision d’interdiction de la Préfecture de police de Paris.

Le Conseil d’Etat avait confirmé l’arrêté d’interdiction de Laurent Nuñez, mais des milliers de participants à ce cortège pro-palestinien interdit se sont rassemblés.

"Nous sommes tous des enfants de Gaza !" Manifestation interdite de soutien à la Palestine, Paris, 28 octobre 2023

« Nous sommes tous des enfants de Gaza ! » Manifestation interdite en soutien à la Palestine, à Paris, ce 28 octobre 2023. 

Saisi en référé, le tribunal administratif de Paris a établi « un risque particulier sérieux de violences, à l’encontre d’autres groupes ou des forces de l’ordre et de dégradations de biens ». En confirmant ce matin dans une ordonnance l’interdiction du préfet de police, il a invoqué des raisons pratiques, plus que des questions de principe.  Prévu entre la place du Châtelet et la place de la République, le cortège devait se dérouler « pour partie dans les quartiers du Marais et du Sentier où est implantée une communauté juive importante et où sont installés notamment des lieux cultuels et culturels juifs », a expliqué la justice administrative, doutant que « les services d’ordre interne des organisateurs seraient suffisants » pour empêcher des « troubles graves à l’ordre public ».

Défiant les autorités, plusieurs milliers d’activistes ont néanmoins participé samedi après-midi à Paris, à ce défilé transformé en rassemblement politique « de soutien au peuple palestinien », interdit par les autorités, aux cris notamment de « Gaza, Gaza, Paris est avec toi! ».

Place du Châtelet, les militants bafouant l’interdiction se sont déclarés empêchés de se mettre en mouvement par un très important dispositif policier, et « nassés » tout l’après-midi. Des manifestants scandaient « laissez-nous sortir ».

A la fin du rassemblement, qui s’est déroulé dans le calme, les policiers ne laissaient partir les participants qu’au compte goutte, en infligeant de nombreuses amendes (de 135 euros pour participation à une manifestation interdite). Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a revendiqué des « centaines de verbalisations » ainsi que le blocage des participants. A 20h30, « 21 interpellations et 1.359 verbalisations ont été réalisées », selon un nouveau bilan de la préfecture de police de Paris. police.

L. Nuñez a expliqué que les forces de l’ordre ont « encerclé » les manifestants pour les empêcher de « partir en déambulation ». Il a chiffré entre « 3.000 et 4.000 » le nombre de participants.

L’Association France Palestine Solidarité (AFPS) n’a pas souhaité communiqué de bilan, du fait de l’interdiction.

Parmi les manifestants figuraient des élus

Parmi les manifestants figuraient des élus, tout sauf légalistes, arborant leur écharpe tricolore.

Les députés de La France insoumise (LFI), Jérôme Legavre (syndicaliste et trotskiste) et Thomas Portes (signalé comme harceleur sexuel en 2018 et encore en 2022, cette fois par envoi de messages inappropriés) étaient également présents.

Avec eux, plusieurs élus écologistes, comme Sandrine Rousseau, Aurélien Taché ou Yannick Jadot.

En fin de journée, Sabrina Sebaihi, députée écologiste des Hauts-de-Seine, et née en France de deux parents algériens, a protesté contre la tactique policière de la « nasse », « en statique, sous la pluie ». Darmanin n’avait pas prévu la distribution de parapluie…

« Avec l’intensification des bombardements à Gaza, beaucoup de personnes se sont dit ‘c’est pas possible que la France interdise une manifestation dans un contexte comme celui-ci‘, mais « c’est le cas, on étouffe la démocratie et, en plus, là on ne comprend pas très bien sur quels critères on verbalise » de façon « aléatoire », « un peu à la tête du client », a ajouté la députée mal informée ou de mauvaise foi.

Samia Orosemane, humoriste, exhibait une pancarte : « Où est passée notre humanité ? » « Ce n’est pas normal qu’un cessez-le-feu n’ait pas été demandé, qu’il y ait des milliers de civils qui meurent et que personne ne dise rien », et que « dans le pays des droits de l’Homme, on nous empêche de manifester », a estimé la quadra d’origine tunisienne.

La justice administrative avait en effet validé l’interdiction préfectorale à la mi-journée, invoquant notamment « la gravité de risques de troubles à l’ordre public » et « un contexte de tensions exacerbées lié aux événements dans la bande de Gaza avec une montée, en France, des actes antisémites ».

« Aux Etats-Unis il y a des milliers de manifestants qui demandent un cessez-le-feu, dans d’autres pays également, et, en France, c’est interdit » à Paris, a protesté anonymement auprès de l’AFP un militant de LFI, Raymond, après une nuit de bombardements sans précédent effectuée par l’armée israélienne sur la bande de Gaza, au 22e jour de la guerre déclenchée par l’attaque du Hamas, la plus meurtrière de l’histoire d’Israël.

Selon les autorités israéliennes, les massacres terroristes des islamistes du Hamas ont fait plus de 1.400 victimes en Israël. Selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 7.703 Palestiniens, auraient été tués depuis le début des bombardements incessants, dont plus de 3.500 enfants. Mais on sait quoi en penser depuis l’intox du Hamas accusant à tort Israël d’avoir envoyé un missile sur l’hôpital de Gaza…

Le magazine Geo appartient au groupe Prisma Media, détenu par le Groupe Vivendi dont l’actionnaire majeur est Vincent Bolloré, mais l’expertise de l’AFP est sujette à caution depuis
qu’elle a interdit à ses journalistes
le mot « terroriste » appliqué au Hamas…

« On est en France, on devrait avoir le droit de s’exprimer, parce que ce qui nous touche le plus, c’est que des enfants meurent », commentait Sarah, 23 ans.

Des manifestants ont chanté « c’est l’humanité qu’on assassine, enfants de Gaza, enfants de Palestine ». D’autres « Israël assassin, Macron complice ! ».

Le préfet de police fait état de « slogans qui posent problème, qui s’apparentent à l’apologie du terrorisme ». Il a ajouté qu’il « saisira la justice ».

7.000 clandestins à la fois à Lampedusa: opération concertée de déstabilisation ? 

Le soutien de l’UE à l’Italie est-il à la hauteur de la provocation?

Ne nous faisons pas d’illusions sur l’amour pour la France

«C’est l’apocalypse» : entre mardi et mercredi, 6.000 migrants en 48 heures ont débarqué sur l’île italienne de Lampedusa, 10.000 en une seule semaine. Une opération d’envergure, malveillante, de quelque point de vue qu’on se place, puisque ce surnombre est préjudiciable aux arrivants comme aux accueillants.

Si l’île italienne voit regulièrement débarquer des bateaux de fortune, jamais autant d’embarcations n’étaient arrivées en même temps. L’état d’urgence a été déclaré sur place, où le maire de l’île et les habitants se sentent abandonnés de l’Union européenne et, par ricochet, du gouvernement de Giorgia Meloni, laissée seule.

La situation est intenable aux portes de l’Europe et bientôt à celles de la France, à Menton et à travers la vallée de la Roya. L’île de Lampedusa fait face à une vague migratoire sans précédent : avec plus de 6.000 migrants arrivés en deux jours, c’est autant que le nombre d’habitants de cette île italienne au sud de la Sicile.

Etat d’urgence

Mauvais goût et
bon sens populaires

Jamais l’île de Lampedusa n’avait connu une situation aussi chaotique en si peu de temps. Des dizaines d’embarcations parties de Tunisie et de Libye sont arrivées quasiment en même temps sur les plages italiennes et non pas au Maroc qui a besoin de bras depuis le tremblement de terre : plus de 5.000 personnes ont débarqué mardi, 1.000 autres mercredi. Le centre d’accueil est débordé, tout comme le sont les forces de l’ordre. « C’est l’apocalypse », voilà comment le prêtre de l’île résume la situation.

Macron rappelle l’UE à son « devoir de solidarité européenne »

Face au déferlement de plus de 7.000 sans papiers cette semaine sur l’île italienne, Gérald Darmanin a convoqué une réunion d’urgence Place Beauvau, ce vendredi, après que Macron a annoncé qu’un travail était en cours entre les deux gouvernements et que « des décisions seront prises ». La situation sur l’île italienne montre que « les approches strictement nationalistes [« nationales » suffisait.. ] ont leurs limites », a-t-il estimé, lors d’un déplacement dans le département de Côte d’Or. Le chef de l’Etat ne veut pas « laisser seule l’Italie avec ce qu’elle vit aujourd’hui ».

Le « point de situation » de Darmanin doit réunir les services concernés de la police, de la gendarmerie, de l’immigration et des renseignements intérieurs, ainsi que les préfets des Bouches-du-Rhône, des Hautes-Alpes et des Alpes-Maritimes, ces deux derniers départements étant frontaliers de l’Italie. Le ministre de l’Intérieur doit également « échanger » dans la journée « avec ses homologues allemand et italien », a-t-on souligné vendredi Place Beauvau, où une nouvelle réunion aura lieu samedi matin sur le sujet.

Darmanin n’a pas indiqué, à ce stade, si la France envisage de s’aligner sur la décision de l’Allemagne, qui a annoncé mercredi qu’elle suspend l’accueil volontaire de demandeurs d’asile en provenance d’Italie, prévu par les accords européens, en raison d’une « forte pression migratoire » et du refus de Rome d’appliquer ces mêmes accords.

Lors d’un déplacement à Menton (Alpes-Maritimes) mardi, Gérald Darmanin avait annoncé des renforts dans la lutte contre l’immigration irrégulière à la frontière italienne, où la France constate « une augmentation de 100 % des flux », avait-il dit.

Le RN appellent Macron à ne pas accueillir « un seul migrant »

Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a demandé vendredi à Emmanuel Macron de prendre l’engagement de ne pas accueillir « un seul migrant » en provenance de l’île de Lampedusa. « Emmanuel Macron doit prendre solennellement cet engagement : la France n’accueillera pas un seul migrant issu de l’opération concertée de Lampedusa », a déclaré la tête de liste du parti d’extrême droite pour les élections européennes de juin 2024 sur X (anciennement Twitter). « Pour lui qui a dit vouloir “réduire significativement” l’immigration, c’est le moment de vérité. Fermeté ou impuissance ? »

Présente à Lampedusa, la tête de liste de Reconquête ! Marion Maréchal a expliqué de son côté, vendredi sur BFMTV, qu’elle veut « apporter un soutien au peuple italien [et] au gouvernement italien qui est abandonné par l’Union européenne, abandonné aussi par la France, et qui se retrouve seul à gérer cette situation alors même que les frontières italiennes ne sont pas seulement les frontières de l’Italie, elles sont les frontières de l’Europe entière ».

Chez Les Républicains (LR), l’eurodéputé François-Xavier Bellamy a également critiqué, sur BFMTV, une politique européenne « en faillite sur la question migratoire, parce que le droit européen a pendant longtemps désarmé nos Etats dans leur capacité, leur volonté de maîtriser leurs frontières ».

La NUPES est-elle à la manoeuvre ?

Des milliers de sans papiers ont été conduits sur l’île de Lampedusa, proche de la Tunisie. Faut-il les renvoyer vers leur port d’origine ? a demandé finement Jean-Jacques Bourdin (Sud Radio) à Sacha Houlié, député écologiste du Val-d’Oise, après avoir été PS (jusqu’en 2017), LREM (2017-2020), LND (2020-2022)
EELV (depuis 2022), en six ans… Pas bien stable ! « Surtout pas ! » estime Aurélien Taché. Pour lui, « il faut avoir le courage de mettre en place une vraie politique européenne« . « L’action européenne et de Madame von der Leyen depuis quelques mois sur la question migratoire s’est résumée à donner de l’argent à un dictateur en Tunisie pour gérer le problème à notre place. Il a été envoyé des milliers de personnes dans le Sahara » polémique le député. « Ça n’a servi à rien, les bateaux sont là ! Cet accord a été négocié par Madame Méloni et les ultranationalistes, ça ne marche pas, » bave le sectaire.

« Ce qui marche [cet expert en géographie ou en sociologie de l’accueil des réfugiés [en provenance de Côte d’Ivoire et de Guinée, ce ne sont pas des réfugiés politiques, cette semaine, ce sont des demandeurs d’asile économique] a même des exemples], c’est de créer des centres européens d’accueil des réfugiés et les répartir en Europe » affirme Aurélien Taché. Il acte l’échec des acteurs privés (bénévoles individuels, associations, mais aussi entreprises) et publics (collectivités territoriales, élus) contribuent, sur le terrain, à pallier les carences ou impuissances des Etats-membres et de l’Union européenne. Ce visionnaire méconnu propose néanmoins que « la France dise, nous on est prêts à prendre un centre européen d’accueil à Marseille par exemple. Parce qu’il n’y a pas de raison que ce soit que l’Italie ou la Grèce qui le fasse« . Et parce que Marseille n’en a pas déjà assez avec ses quartiers Nord…

« Il faut être un peu courageux, insiste ce politicien qui vient tout juste de signer une tribune de la NUPES publiée sur les sites de Libération et de Franceinfo qui exige « des mesures urgentes, humanistes et concrètes pour la régularisation des travailleurs sans papiers ». « Donnons l’exemple, remettons une vraie politique européenne en place. Ce centre européen à Marseille, c’est pas pour que tout le monde vienne en France. C’est pour que les gens soient répartis dans les différents pays« . Et y en aura-t-il assez pour tout le monde ? Il faut être confiant, selon Houlié: on en dénombre déjà quelque 11.000, rien que cette semaine.

Aurélien Taché, député EELV « totalement saoul », perturbe une pièce de théâtre

A-t-il arrosé la victoire du Maroc sur l’Espagne et hissé aussi le drapeau chérifien à… Amiens ?

Le metteur en scène des « Lettres de Anne », qui était donné au théâtre Lepic, dans le 18ᵉ arrondissement de Paris, sur la butte Montmartre, ce mardi 6 décembre, s’est indigne que le député EELV Aurélien Taché ait interrompu la représentation. L’ancien macronien aurait notamment « applaudi de manière absurde », « invectivé le comédien » et « menacé le régisseur », ce qu’a confirmé l’équipe du théâtre.

Le député EELV Aurélien Taché, venu en spectateur, a perturbé la représentation, selon le metteur en scène Benjamin Guillard.

Benjamin Guillard s’insurge contre l’ancien député EELV : « Pour qui vous prenez-vous Aurélien Taché ? Dans quel monde vivez-vous ? ». Ce dernier, « totalement saoul », qui a été invité à sortir de la salle, a alors « lamentablement menacé le régisseur ».

1/2 Je suis le metteur en scène de « Lettres à Anne » qui se joue au théâtre Lepic actuellement.
Ce soir, le député @Aurelientache , totalement saoule a profondément perturbé la représentation. Parlant fort, applaudissant de manière absurde, invectivant le comédien…— Guillard Benjamin (@GuillardB) December 6, 2022

Interrogé par Libération, Aurélien Taché s’est dit « vraiment surpris » de l’ampleur prise par une scène « qui a duré deux minutes » : « J’ai applaudi, et donc j’ai un peu naïvement perturbé la représentation. Et au même moment un téléphone a sonné, ce qui a contribué au brouhaha. Ensuite j’ai voulu applaudir sans faire de bruit, en agitant les mains. Ce que l’acteur n’a pas compris, et il m’a donc demandé de sortir. Ce que j’ai fait ! Certes en râlant, en disant que c’était inadmissible, mais je suis sorti. Je suis surtout surpris de la réaction du metteur en scène, qui se permet en plus des accusations… Je sortais simplement d’un dîner où j’avais bu un verre ou deux avant. »

Aussitôt, de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux ont rappelé un précédent épisode impliquant le parlementaire, passé de la Macronie à la Nupes. Le 7 septembre dernier, il avait été condamné à 5.000 euros d’amende par le tribunal de Niort pour violence et outrage. Impliqué dans une bagarre dans la nuit du 8 au 9 février, il avait insulté et menacé les policiers qui avaient été envoyés sur place, rappelle France Bleu. A l’audience, son avocate avait expliqué que les faits avaient eu lieu dans un « contexte personnel très difficile ».

L’ex députée écologiste Cécile Duflot s’est joint aux commentaires…sans qu’on sache s’il s’agissait de prendre la défense ou non d’Aurélien Tâché. Dans un tweet plutôt maladroit, elle a rappelé que « l’alcoolisme est une maladie (et même une maladie professionnelle de la politique) et que le tabou qui subsiste autour de l’alcool empêche de le traiter comme telle. ». La désormais directrice générale d’Oxfam France, a ajouté qu’elle souhaitait « qu’il soit accompagné. ». Un macroniste qui l’a bien connu indique également, à Marianne, que « ses problèmes commencent à dater, malheureusement… Il faut qu’il se fasse soigner, car je pense que c’est devenu pathologique ».

L’islamo-gauchiste Taché a-t-il arrosé la victoire du Maroc sur l’Espagne au Mondial de foot ?

Tirs de mortiers, dégradations : des violences dans plusieurs villes après la victoire du Maroc contre l’Espagne. Des boutiques ont notamment été dégradées à Paris, sur les Champs-Elysées, tandis que les policiers ont été pris pour cible à Lille, Nice ou encore Fréjus.

Des fauteurs de troubles ont commencé à se regrouper vers 23h. Des magasins ont notamment fait l’objet de dégradations ou de vols. Des individus ont tenté d’entrer, sans succès, dans la boutique de bijoux Pandora et dans l’enseigne de prêt-à-porter Celio. De nombreux articles de sport ont en revanche été volés dans la boutique Lepape, rue d’Artois. Au total, 22 interpellations ont eu lieu, et le bilan des dégradations est toujours en cours d’évaluation, nous précise la préfecture de police de Paris.

Des violences liées à la victoire du Maroc ont également éclaté en Seine-Saint-Denis à partir de 19h30. À Bondy, environ 300 individus agitant des drapeaux marocains se sont réunis près de l’Hôtel de ville et ont tiré des mortiers de feux d’artifice. Selon nos informations, des tirs de mortiers et une bouteille en verre ont visé les policiers, qui ont notamment riposté avec un tir de LBD (lanceur de balles de défense, NDLR). Du côté de Clichy-sous-Bois, plusieurs individus se sont rassemblés à proximité du commissariat, et des mortiers ont été lancés en l’air. Un mineur de 15 ans a été interpellé en flagrant délit alors qu’il allumait un tube de mortier.

A la mairie d’Amiens, le drapeau tricolore a été remplacé par le drapeau du Maroc

Les supporters marocains ont fêté la qualification de l’équipe du Maroc en quarts de finale de la Coupe du monde en hissant un drapeau marocain sur la mairie Amiens Nord, chère à Macron, mardi 6 décembre.

Une proposition de loi « anti-squat » attendue

Les gauches politique et associative, dites progressistes, vent debout

L’Assemblée nationale commence ce lundi 28 novembre l’examen d’une proposition de loi anti-squat, qui pourrait être adoptée avec les voix des députés Les Républicains (LR) et Rassemblement national (RN), et malgré l’opposition de la gauche et des associations.

Porté par les groupes de la majorité présidentielle Renaissance et Horizons, le texte propose de tripler les sanctions encourues par les squatteurs, jusqu’à 3 ans de prison et 45.000 euros d’amende.  « Actuellement, un squatteur risque un an de prison et 15.000 euros d’amende. Mais le propriétaire qui change la serrure risque trois ans et 45.000 euros », argue le rapporteur du texte, Guillaume Kasbarian, 35 ans. Passé par le lycée Saint-Louis-de-Gonzague, il est président de la commission des Affaires économiques du Palais-Bourbon, mais fait partie à Renaissance des déconnectés de la vraie vie. En effet, il n’a jamais entendu parler de la surpopulation carcérale et veut en surajouter.

Extention de la procédure d’expulsion express

Le président de la commission des Affaires économiques est un amateur récidiviste : il avait fait voter en 2020 des dispositions contre les squats par le biais d’un projet de loi, mais une partie des mesures avaient été censurées par le Conseil constitutionnel qui les considérait comme des « cavaliers législatifs », c’est-à-dire, pour les gens connectés, des dispositions introduites dans une loi ordinaire par un amendement dépourvu de lien suffisant avec le projet ou la proposition de loi.

La proposition de loi du député d’Eure-et-Loir prévoit la même peine pour ceux qui se font passer pour propriétaire dans le but de louer un bien.

Il précise que le délit d’introduction dans le domicile concerne aussi les résidences secondaires et étend la procédure d’expulsion express, sans recours à un juge, aux logements vacants, vides de meubles.

Le texte réduit aussi la durée de la procédure judiciaire et prévoit que certains délais pouvant être accordés par un juge ne soient désormais envisageables que si le locataire en fait lui-même la demande. « Une atteinte manifeste à l’office du juge de l’expulsion », selon la gauche, qui craint un manque de recours des locataires: juge-t-elle que le squatteur est un locataire, un locataire à titre gracieux ?…

La proposition de loi veut aussi conforter les bailleurs face aux impayés, prévoyant là encore de raccourcir des délais procéduraux.

Rétablir un peu d’ordre dans le logement

A Marseille, des activistes ont occuppé des locaux pour laisser le quartier de La Plaine dans son jus et pour empêcher sa rénovation, qualifiée de gentrification,

Faute de majorité absolue, le camp présidentiel devrait se tourner vers sa droite pour faire voter le texte. Or, « ça fait bien longtemps qu’on fait des propositions allant dans ce sens », souligne la députée Annie Genevard (LR). En commission, elle a même fait adopter un amendement pour « assimiler le squat à un vol », une disposition « essentielle » qu’elle espère étendre aux cas d’occupation de locaux à usage économique. « Le groupe Rassemblement national approuve cette proposition de loi », avait déclaré en commission sa députée, Géraldine Grangier.

Quant au gouvernement Borne, s’il a apporté son soutien au texte, il pourrait encore peser en séance pour l’équilibrer. « Ce texte devra être l’occasion de faire la part des choses. On ne doit pas réagir de la même manière contre les squats, en particulier ceux entretenus par des marchands de sommeil, que devant les impayés de locataires », avait nuancé, début novembre, le ministre du Logement Olivier Klein, passé du PCF au Front progressiste, via le PS.

Les députés de la Nupes (insoumis, communistes et écologistes) sont eux vent debout, même si certains députés ultramarins de gauche soutiennent des amendements pour des mesures fortes en Outre-mer. « Cette loi est une fabrique de SDF », estime la députée LFI Danielle Simonnet, dont le groupe entend déposer une motion de rejet préalable au texte, qui, si elle est adoptée, entraîne le rejet du projet ou de la proposition de loi.

Son collègue LFI François Piquemal, 37 ans, avait fustigé en commission une proposition de loi « fait divers », au regard des quelque « 170 » procédures d’expulsion menées à terme en 2021 mentionnés par Guillaume Kasbarian. « Si nous tenions ce genre de raisonnement, nous n’aurions rien fait contre les marchands de sommeil, eux aussi minoritaires », lui a rétorqué ce dernier.

Un texte qui remet l’église au centre du village

Le ministre progressiste du Logement avait relativisé en 2021: « le squat n’est pas un phénomène massif en France ». « C’est une loi particulièrement dangereuse […] qui veut criminaliser les impayés de loyers », dénonce aussi l’écologiste Aurélien Taché, un instable venu du PS en 2017 à la NUPES, en passant par
LREM (2017-2020) et
ND (2020-2022), pour échouer à EELV, affirmant que certaines dispositions auraient conduit à « criminaliser les actions » du collectif Jeudi noir, dans lequel Julien Bayou s’est fait connaître comme agitateur. C’est un « texte disproportionné par rapport à la difficulté que rencontrent certains propriétaires », estime pour sa part le socialiste Gérard Leseul, un ancien professeur remplaçant, nomade.

L’association Droit au Logement (DAL) a tenu un rassemblement dimanche contre le texte qui présente « les squatteurs comme des délinquants alors qu’ils cherchent à se mettre à l’abri », selon Jean-Baptiste Eyraud, activiste d’extrême gauche, proche d’Olivier Besancenot (NPA) et porte-parole à vie depuis 1990 (32 ans, un bail…). « Ce texte va permettre des expulsions en 48 heures, sans juge, de squatteurs qui occupent des logements vacants », craint Manuel Domergue, de la Fondation Abbé-Pierre, qui dénie à un propriétaire le droit de rentrer dans son logement sans préavis aux squatteurs ! ATTAC dénonce une « loi antisociale » qui « criminalise les précaires ». Une inversion des valeurs: la proposition de loi criminalise les squats et les squatteurs et non pas les précaires. Et une essentialisation: tous les précaires ne sont pas des squatteurs !

Les débats devraient commencer dans la soirée de lundi et durer jusqu’en milieu de semaine, avec près de 200 amendements au menu. La NUPES se plaint d’un risque de burn-out des députés, mais entre travail parlementaire constructif et obstruction politique systématique, il faut choisir et assumer.

Aurélien Taché, député NUPES, condamné pour insulte anti-flics

Il était poursuivi pour outrage et violence par personne en état d’ivresse

Le parlementaire avait insulté des agents de la brigade anticriminalité (BAC) intervenus pour une agression dont il aurait été victime dans un bar en février dernier.

Le député écologiste – un ex-LREM – du Val-d’Oise Aurélien Taché a été condamné mercredi à 5.000 euros d’amende à Niort (Deux-Sèvres) pour avoir insulté des policiers qui intervenaient après une agression dont il aurait été victime dans un bar de cette ville. Il devra également verser 250 à 500 euros aux policiers qui se sont constitués partie civile, a fait savoir son avocate, vendredi 9 septembre.

Dans la nuit du 8 au 9 février 2022, le député avait été agressé dans un bar de Niort, sa ville natale, puis avait insulté les agents de la BAC appelés pour intervenir, selon des media. Son avocate avait assuré au moment des faits que A. Taché avait reçu « de nombreux coups notamment à la tête et au visage » lors de l’agression.

Aurélien Taché n’a pas contesté les faits

Le député islamo-gauchiste (il s’étonne qu’on « se mêle de la polygamie » et compare aussi le voile des musulmanes au « serre-tête » des catholiques : « le hijab et le serre-tête,c’est burka bleue et bleue burka » assure-t-il…), qui a fait l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité à Niort, « a assumé ses responsabilités en se présentant devant ses juges et en reconnaissant les faits pour lesquels ils étaient poursuivis », a déclaré son avocate. Cette peine est juste et proportionnée et nous en sommes satisfaits. »

Elle a assuré que son client – « Aurélien Taché, l’indigène du Palais-Bourbon, » selon Gilles Clavreul – avait pu s’expliquer sur le « contexte personnel très difficile durant lequel les faits se sont déroulés » et s’est « excusé longuement auprès des forces de l’ordre auxquelles il a rappelé son attachement républicain en sa qualité d’élu et de citoyen ».

Aurélien Taché, ancien socialiste et membre de la bande de Poitiers (Sacha Houlié, Guillaume Chiche, Pierre Person et Stéphane Séjourné (compagnon de Gabriel Attal), a été élu député en 2017 sous l’étiquette LREM avant de démissionner du parti de Macron trois ans plus tard. Réélu en juin dernier sous l’étiquette Nupes, il siège avec le groupe écologiste. Il est également président d’un petit parti, les Nouveaux démocrates

« Epuration ethnique dans certains quartiers »: le tabou des mots qui occulte la réalité des faits

Le vice-président de LR fait bouger les lignes en nommant un non-dit

Gilles Platret, maire de Chalon-sur-Saône.  - Philippe Desmazes
Gilles Platret, maire LR
de Chalon-sur-Saône.

« Les mots ont un sens », n’a pas hésité à ajouter Gilles Platret, homme de convictions et vice-président Les Républicains, mardi 5 octobre, sur CNews, après un développement lors duquel l’élu municipal a notamment affirmé:

« Je sens, dans certains quartiers, une espèce d’épuration ethnique. Et ce n’est pas qu’un sentiment, c’est aussi une réalité. »

« Vous avez des personnes d’origine étrangère qui chassent, petit à petit, ce qu’on appelle en démographie des ‘natifs’, c’est-à-dire des gens qui sont originaires du pays, pour faire la place », avait-il enchaîné, précisant ensuite sa cible:

« Ça veut dire qu’on pousse dehors par la violence, la menace, l’insulte, des populations qui n’appartiennent pas à un bloc musulman au sens large, qui sont éjectées des quartiers ».

Ce mercredi, celui qui est aussi maire de Chalon-sur-Saône et coprésident du pôle laïcité de l’Association des maires de France, était notre invité. Il a demandé à « contextualiser son propos ».

« Je ne suis pas le premier »

Situation dans Paris 19e, il y a 18 ans

« Il s’agit d’un processus à l’œuvre dans certains quartiers, je n’ai pas dit que c’était le processus de tous les quartiers ni de tous les musulmans bien évidemment », a-t-il introduit. Pas question de concéder quoi que ce soit sur le fond, en revanche. « Néanmoins, nous voyons que les pressions sont fortes pour que les populations ‘natives’, comme on le dit en démographie, quittent le quartier et qu’on intimide par les violences, les menaces et ça, c’est un processus dont nous pouvons voir la réalité dans certains quartiers, c’est certain », a-t-il réaffirmé.

Gilles Platret l’assure, « personne ne (lui) à rien reproché » encore au sein de son parti. Il a d’ailleurs fait valoir qu’il n’était pas le « premier à utiliser l’expression » d’épuration éthnique.

« Je vous renvoie à une tribune d’avril 2018 après le meurtre de Mireille Knoll (octogénaire juive poignardée à Paris en 2018), où 300 personnalités, de droite mais pas seulement, avaient demandé qu’on mette fin à une ‘épuration ethnique à bas bruit‘ », a-t-il lancé.

Commerces casher à Paris 19e, en 2021

Selon lui, il ne faut pas voir dans l’emploi de ces mots l’influence, grandissante à en juger par les derniers sondages, d’Eric Zemmour qui n’a pas créé le sujet, mais l’a verbalisé:

« Zemmour ou pas Zemmour, nous avons l’obligation de dire les choses comme elles sont. Je suis maire, je suis sur le terrain. »

Tandis que l’expression d' »épuration ethnique », abusivement assimilée à un génocide, désigne une tentative de création de zones géographiques à homogénéité ethnique par la violence, la déportation ou le déplacement forcé systématique d’une population donnée, par une autre ethnie, un Etat ou une milice – comme au Rwanda ou en ex-Yougoslavie – , l’élu LR a maintenu que sa tournure est plus modérée que celle de « grand remplacement », qu’il a défini: « Le ‘grand remplacement’ est une théorie d’un grand complot mondial qui consiste à considérer que les Etats, dans un plan concerté, ont choisi de changer eux-mêmes leur population. Les choses se passent tout à fait différemment. »

Le député Aurélien Taché a saisi la justice pour faire condamner Gilles Platret. Taché est un ex-sectaire socialiste (chargé des dossiers de l’hébergement des sans-abris, du logement des personnes défavorisées, de l’habitat des gens du voyage, et de l’accueil des réfugiés, y inclus les clandestins), resté sectaire à la tête Les Nouveaux Démocrates, des sécessionnistes de LREM, via EELV: totalitaire, mais instable, internationaliste, mais inadapté à son époque, comme à ses proches. Elu du Val-d’Oise, cet apparatchik islamo-centré (islamo-gauchiste?) depuis l’UNEF est défenseur des prénoms musulmans en France ou des Ouïghours en Chine. Marianne estime qu’il « promeut sans complexe des idées libérales qu’il mêle au multiculturalisme « inclusif » importé des Etats-Unis, maîtres à penser de l’Université française à la ramasse. Son multiculturalisme prône un pluralisme social et culturel, une société multinationale.

Passe sanitaire : 74 députés appellent à une censure de son extension par le Conseil constitutionnel

Ils dénoncent une atteinte aux libertés et au principe d’égalité entre vaccinés et non-vaccinés.

Des députés ont saisi le Conseil constitutionnel pour contester la loi élargissant le passe sanitaire obligatoire aux cafés, restaurants et aux trains longue distance. Ils contestent l’urgence pour tous à atteindre au plus vite le taux d’immunité collective à 90%, du fait du variant Delta, plus virulent que le virus Alpha. Ils invoquent des motifs valables en période hors contamination épidémique.

Le député La France Insoumise Ugo Bernalicis dénonce une rupture d'égalité entre vaccinés et non-vaccinés, notamment ceux qui n'auront pas rempli leur schéma vaccinal complet lors de l'extension du pass sanitaire, prévue le 9 août 2021. (THOMAS PADILLA / MAXPPP)

Le député La France Insoumise Ugo Bernalicis dénonce une rupture d’égalité entre vaccinés et non-vaccinés, notamment ceux qui n’auront pas rempli leur schéma vaccinal complet lors de l’extension du pass sanitaire, prévue le 9 août 2021.

Lundi 26 juillet, 74 députés d’opposition (LFI, PCF, PS, Nouveaux Démocrates et Liberté et Territoires) ont déposé un recours devant le Conseil constitutionnel pour contester le projet de loi déjà voté et élargissant le passe sanitaire aux bars, cafés, restaurants, ou encore aux vols intérieurs et aux trains longue distance. Le passe est déjà obligatoire dans les lieux de culture, cinémas, musées, théâtres…

Le texte de loi doit entrer en vigueur le 9 août, depuis qu’il a été adopté par l’Assemblée nationale et le Sénat, mais il doit être validé par le Conseil constitutionnel. Les Sages de la rue Montpensier rendront leur décision le 5 août. Le premier ministre, Jean Castex, leur a demandé de se prononcer sur chacune des mesures contenues dans le texte de loi.

Battus lors du vote à l’Assemblée nationale, les 74 députés repartent à la charge devant le Conseil constitutionnel, avec les mêmes arguments. Ils dénoncent des mesures qui vont à l’encontre des libertés et des droits constitutionnels. Leur objectif est que les Sages censurent certains articles, notamment l’article 1 de la loi, le plus polémique, qui prévoit d’étendre le passe sanitaire à de nouvelles activités du quotidien. 

« Atteinte à la liberté d’accès aux lieux de vie »

Pour le radical député Aurélien Taché, du parti des Nouveaux Démocrates, cet article 1 est contraire à la liberté d’aller et venir des citoyens, et de mener librement une vie sociale et familiale. « Toutes ces libertés sont mises à mal par cette instauration du pass sanitaire », estime Aurélien Taché. « Son extension très forte va vous priver de la possibilité d’accéder à tous les lieux de vie qui sont ceux du quotidien : les lieux de sociabilisation, lieux culturels, cafés ou autres, si vous n’êtes pas vacciné ». 

Il est toutefois possible de passer régulièrement des tests antigéniques ou PCR pour se rendre dans ces lieux, à partir de l’entrée en vigueur de la loi. Ces tests sont gratuits – mais à la charge de la collectivité, dont les vaccinés ainsi discriminés – jusqu’au début de l’automne, comme l’a annoncé Macron,le 12 juillet.

Aurélien Taché estime que l’extension du passe sanitaire est « une atteinte extrêmement forte à notre liberté. Et puis à la liberté d’entreprendre aussi, de ceux qui, finalement, tiennent ces entreprises. »

« C’est une disproportion et une surcharge de travail terrible pour tous ces employés qui ne sont pas là pour faire respecter les missions de police et de contrôle. »Aurélien Taché, député Les Nouveaux Démocrates 

« Rupture d’égalité » entre vaccinés et non-vaccinés

Globalement, les députés dénoncent une mise en place beaucoup trop hâtive de ce pass sanitaire, compte tenu des stocks de vaccins et des délais de rendez-vous. Tous les Français, même de bonne volonté, n’auront pas le temps de se faire vacciner d’ici le 9 août.

C’est contraire à l’un des principes fondateurs de la Constitution, l’égalité, selon Ugo Bernalicis. Le député La France Insoumise pense à « ceux qui ont voulu entamer leur parcours vaccinal après les annonces du président de la République. Le temps de prendre leur premier rendez-vous (…) ceux-là ne pourront pas se faire vacciner en temps et en heure. »

« Certains, qui veulent être vaccinés, seront obligés de faire des tests PCR ou antigéniques toutes les 48h pour pouvoir vivre à peu près normalement en période de vacances. Il y a une rupture d’égalité flagrante. » (Ugo Bernalicis, député La France Insoumise)

Le Conseil constitutionnel a jusqu’au 5 août pour rendre sa décision. Il peut émettre à ce moment-là des réserves d’interprétation ou même censurer des pans entiers du texte, comme l’espèrent les députés qui ont déposé ce recours.

Affaire Sarah Halimi: Parly instrumentalise une tribune de militaires du 13 avril

Cinq semaines plus tard, Parly parle de politisation « irresponsable », mais en agitant le chiffon rouge RN

Pour dénoncer une récupération politisée de l’assassinat antisémite de Sarah Halimi, médecin retraitée et directrice de crèche, défénestrée par un Franco-malien, cette ministre met en parallèle la tribune qu’elle dénonce avec son support qu’elle étiquette politiquement.

Dans une lettre ouverte qui a le défaut de ne pas être hébergée par Le Monde, le 13 avril, rendue publique le 21 avril dernier, les généraux à la retraite pointent « le délitement » de la France. Or, l’hebdomadaire incriminé a également publié une réponse de Marine Le Pen les invitant à la rejoindre.

Après un silence de plusieurs jours, ou années depuis les faits, dimanche 25 avril, la ministre des Armées, Florence Parly, a dénoncé l’hébergement de la tribune par Valeurs actuelles et, subsidiairement, ses signataires, dont certains sont des militaires, 20 sont en effet généraux, peu lui important qu’ils soient à la retraite. 

https://www.valeursactuelles.com/politique/pour-un-retour-de-lhonneur-de-nos-gouvernants-20-generaux-appellent-macron-a-defendre-le-patriotisme/?amp&__twitter_impression=true

La dénonciatrice occulte la mort de Sarah Halimi pour porter des accusations a priori

« Les armées ne sont pas là pour faire campagne mais pour défendre la France », a jugé la ministre socialiste, sous la pression depuis quelques jours de plusieurs élus de… gauche.

Pourtant, Macron et Dupond-Moretti veulent “combler” un “vide juridique”, après que la Cour de cassation a jugé que la loi permettrait de déclarer l’irresponsabilité pénale du meurtrier de Sarah Halimi au prétexte de la prise préméditée de cannabis.

Conformément à la demande du Président de la République, le gouvernement présentera fin mai en Conseil des ministres un projet de loi pour combler le vide juridique apparu dans l’affaire Sarah Halimi”, a ainsi annoncé Eric Dupond-Moretti sur Twitter, ci-dessous, à l’annonce des nombreux rassemblements qui étaient prévus ce dimanche sur le territoire pour dénoncer l’absence de procès, sur la base de l’excuse de toxicomanie.

https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?dnt=true&embedId=twitter-widget-0&features=eyJ0ZndfZXhwZXJpbWVudHNfY29va2llX2V4cGlyYXRpb24iOnsiYnVja2V0IjoxMjA5NjAwLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X2hvcml6b25fdHdlZXRfZW1iZWRfOTU1NSI6eyJidWNrZXQiOiJodGUiLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfX0%3D&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1386277631197388800&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.huffingtonpost.fr%2Fentry%2Faffaire-sarah-halimi-un-projet-de-loi-presente-fin-mai-par-dupond-moretti_fr_6085434be4b09cce6c11f7b0&sessionId=22c33b604ee94f6881bfdcc0af2dd55ad73f740a&siteScreenName=LeHuffPost&theme=light&widgetsVersion=ff2e7cf%3A1618526400629&width=550px

Le ministre de la Justice a en réalité reçu en février un rapport sur l’irresponsabilité pénale, commandé par Nicole Belloubet, un an plus tôt, pour savoir si le droit actuel nécessite une modification.

Mercredi, l’hebdomadaire a publié une tribune lancée plusieurs jours plus tôt, le 12 avril, par Jean-Pierre Fabre-Bernadac, ancien officier de carrière et responsable du site web Place d’Armes, ouvert aux personnels d’active et aux réservistes, appelant Macron à défendre le patriotisme.

Jean-Pierre Fabre-Bernadac, ancien officier de Gendarmerie passé par l’Infanterie, est le fils d’une mère pied- noir et d’un père militaire pupille de la nation. Avant de commander un groupe d’escadrons de Gendarmerie Mobile, il a dirigé la Compagnie départementale de Lyon Bron et l’escadron de GM de Narbonne. Autant de faits qui le rendent suspect à la gauche.

Cette lettre a été signée par « une vingtaine de généraux, une centaine de hauts gradés et plus d’un millier d’autres militaires »Les noms des signataires ont été publiés sur le site de M. Fabre-Bernadac, à l’origine de la lettre ouverte.

« Guerre civile »

Ces militaires dénoncent le « délitement » qui frappe la patrie – mot tabou et réalité contestée – et « qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés ».

« Délitement qui, avec l’islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution, estiment-ils encore. Délitement, car (…) le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. »

« Nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation », ajoutent-ils, dans un appel ouvert lancé à quiconque, indistinctement, partage leurs vues, avant de conclure :

« Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active [missionnés par le pouvoir politique?] dans une mission périlleuse [et légitime] de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national. 

On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers. »

Pas de concertation, mais un appel à la convergence des luttes

Deux jours après la parution de cette tribune, Valeurs actuelles a publié vendredi une réponse de Marine Le Pen : « Comme citoyenne et comme femme politique, je souscris à vos analyses et partage votre affliction. » « Je vous invite à vous joindre à notre action pour prendre part à la bataille qui s’ouvre, qui est une bataille certes politique et pacifique, mais qui est avant tout la bataille de la France », écrit notamment la présidente du Rassemblement national (RN).

« Des militaires à la retraite qui n’ont plus aucune fonction dans nos armées »

Plus de fonction, ni d’obligation de réserve

« La tribune irresponsable publiée dans Valeurs actuelles est uniquement signée par des militaires à la retraite, qui n’ont plus aucune fonction dans nos armées et ne représentent qu’eux-mêmes », a commenté F. Parly sur Twitter, se contredisant implicitement: ils sont délivrés de leur devoir de réserve et ont retrouvé leur liberté d’expression. Mais elle brandit que « deux principes immuables guidant l’action des militaires vis-à-vis du politique : neutralité et loyauté ».

Amalgame gouvernemental

Parly mélange militaires d’active et de réserve.

« Les mots de Madame Le Pen reflètent une méconnaissance grave de l’institution militaire, inquiétant pour quelqu’un qui veut devenir cheffe des armées », a-t-elle considéré, mêlant jugement subjectif et réglementation. « La politisation des armées suggérée par Madame Le Pen affaiblirait notre outil militaire et donc la France. Les armées ne sont pas là pour faire campagne mais pour défendre la France et protéger les Français », a conclu la ministre des Armées.

La publication de ces deux tribunes, indépendantes, mais pourtant mêlées, avait ces derniers jours provoqué la réaction de plusieurs figures de la gauche, qui dénonçaient l’absence de réaction du gouvernement. La ministre s’est donc soumise à la pression d’une minorité active et partisane, celle de sa famille politique : collaboratrice du trotskiste Lionel Jospin à Matignon, avant d’offrir son expérience politique à Air France.

Une ministre dont la moralité est controversée. Le 6 octobre 2017, l’hebdomadaire Marianne révèle que Florence Parly a perçu près de 52.000 euros par mois durant le premier semestre 2017. Cette rémunération excède les plafonds prévus pour son poste à la SNCF, et indécent de la part d’une socialiste, compte tenu de la situation financière dégradée de l’entreprise publique de transport ferroviaire.

Le 3 novembre 2017, Marianne révèle cette fois que Florence Parly a reçu un parachute doré de 675.800 euros à son départ d’Air France en septembre 2014.

Son camarade trotskiste, et meneur de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, avait fustigé la « stupéfiante déclaration de militaires s’arrogeant le droit d’appeler leur collègue d’active à une intervention contre les islamo-gauchistes ». Sur Twitter, le député avait rappelé que le fait de provoquer la désobéissance des militaires est puni par l’article 413-3 du code pénal :

Mélenchon est un fin connaisseur de la désobéissance civile

« 60 ans après le début du “putsch d’Alger”, 20 généraux menacent explicitement la République d’un coup d’Etat militaire », s’était aussi indigné sur Twitter l’ancien candidat socialiste à la présidentielle, Benoît Hamon (Generation.s, en ecriture inclusive). Mais si Hamon a poursuivi des études d’histoire, il n’a jamais décroché la licence et ignore que le putsch d’Alger du 25 avril 1961 ne peut être daté du 12.

Il s’était également étonné de l’absence de réaction de F. Parly ou de Macron. Ils ont donc tous les deux mis le petit doigt sur la couture du pantalon.

« Des militaires appellent à une chasse aux sorcières, à une éradication, à défendre des “valeurs civilisationnelles” à rebours de la République, ça finit sur une menace de guerre civile, Le Pen salue ces apprentis factieux et ? Rien. On se réveille ? », a renchéri , toujours sur Twitter, le député LFI Eric Coquerel, fort à bras du parti et fanatique islamo-gauchiste.

Conclusion, pour l’instable député Aurélien Taché (Les Nouveaux Démocrates, ex-LREM, ex-socialiste opportuniste), ancien conseiller auprès des ministres du Logement Sylvia Pinel (Radicale de gauche) et Emmanuelle Cosse (EELV): « La démocratie française est bel et bien menacée. »

L’AFP ne cite pas les acteurs politiques de droite.

La droite républicaine est piégée entre accusations de sympathies pour le RN et polémique sur son soutien au pouvoir (En PACA, Muselier et Cluzel s’allieraient au Régionales! Lien contradictoire)

A droite, seul le député LR Guillaume Larrivé a réagi pour qualifier de « grandiloquent » l’appel de Marine Le Pen.

La semaine précédente, Valeurs actuelles avait publié une tribune de Philippe de Villiers titrée « J’appelle à l’insurrection ». Son frère, Pierre de Villiers, ancien chef d’état-major des Armées est cité par certains comme possible candidat à la présidentielle de 2022.

Quant à Agnès Pannier-Runacher, ministre de l’Industrie, en campagne beaucoup politique et peu sanitaire, pour laquelle la pandémie de Covid dégage du temps libre, quand les doses de vaccins n’arrivent pas en quantité suffisante, s’autorise la raillerie à l’encontre des garants de notre indépendance nationale, « un quarteron de généraux en charentaise ».

Pour Parly, le « constat » dressé par ces militaires n’est « rien d’autre que ce que dit le général (Pierre) de Villiers », l’ancien chef d’Etat-major des Armées de Macron, avec lequel il était entré en désaccord et qui avait démissionné en juillet 2017, ou l’ex-ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, défend pour sa part Jordan Bardella (RN).

Notre Histoire, devant le tribunal de la gauche radicale

Quand des députés s’interpellent notre passé: Colbert, dans le collimateur

Statue Colbert

Il y a ceux que rien ne trouble et qui balaient le sujet comme une simple interrogation « républicaine », et ceux qui moquent une « masturbation » d’agités du bocal, quand de plus vigilants voient s’avancer des nostalgiques de la Terreur. Les déboulonnages réclamés par les décoloniaux, ces séparatistes anti-racistes racisés, ont fait leur chemin dans les esprits révolutionnaires de notre temps. Artificiel et particulièrement mal venu en pleine crise sanitaire, le débat autour de la figure de Colbert indiffère la population, notamment étrangère, mais est relayé par une certaine presse qui renonce à écarter les délires des uns et des autres, sachant pourtant quel vilain jeu ils mènent.

Voyez Le député insoumis Alexis Corbière qui assure qu' »il faut mettre fin au ‘séparatisme scolaire' »… Certes, cet enseignant n’a plus vu une classe depuis longtemps, mais il parle pourtant de « ségrégation » – une « ségrégation scolaire » – apparue à l’école publique, laïque et gratuite, assurant qu’il « fait le lit du repli identitaire et religieux« . Effet possible de deux confinement et d’un couvre-feu, le fantasme de Corbière – oeil glauque et lèvre pendante – est exprimé dans le contexte de l’ouverture, lundi, de l’examen du projet de loi « confortant le respect des principes de la République » . 

Cette déclaration fait partie d’une offensive que Mélenchon a lancée en se faisant ouvertement le héraut d’une laïcité béante, contre une « loi de stigmatisation des musulmans« , selon lui. Le chef des Insoumis avait déclaré que le projet de loi pour renforcer les principes républicains était avant tout un texte «dangereux» pour les musulmans, 5-6 millions qui sont la « patrie ».  Le texte projet serait “une bouillie d’amalgames”, selon son long réquisitoire contre le projet, ce lundi 1er février à l’Assemblée nationale, s’attirant lazzis et colère de la majorité et du gouvernement, mais aussi de l’opposition républicaine dont une bonne part avait toutefois préféré s’épargner ce pensum inutile et dangereux:

«Ces propos sont inadmissibles», a répondu Eric Dupond-Moretti. Le garde des Sceaux s’indigne que Mélenchon fasse  » en sorte que les gamins aient envie d’aller chez les islamistes »

Le chef des Insoumis avait déclaré que le projet de loi pour renforcer les principes républicains était avant tout un texte «dangereux» pour les musulmans. «Ces propos sont inadmissibles», a sursauté Eric Dupond-Moretti.

Le ministre de la Justice a dû plaider que « rappeler les valeurs de la République, c’est plaider pour la liberté, la liberté d’enseigner, la liberté de penser, la liberté de caricaturer, la liberté de se marier avec quelqu’un que l’on aime », vendredi 5 février sur franceinfo, à propos du projet de loi « confortant le respect des principes de la République » examiné à l’Assemblée nationale.

Eric Dupond-Moretti ajoute en réaction aux propos du fanatique Jean-Luc Mélenchon que, « c’est un grand texte de liberté ». « C’est un scandale, s’est indigné le ministre. J’ai eu beaucoup de peine quand j’ai entendu Jean-Luc Mélenchon raconter ça à l’Assemblée nationale, il y a des gamins qui écoutent cela, on est en train de leur dire que le gouvernement prépare un texte antimusulman. Si on leur dit : la République vous rejette, elle vous stigmatise, où est-ce qu’ils iront ? C’est, pour moi, renforcer l’attraction que certains gamins peuvent avoir pour le séparatisme, c’est scandaleux comme propos.« 

A l’Assemblée, Mélenchon était le député des musulmans

Lundi à l’ouverture de l’examen du projet de loi, le candidat des Insoumis a pris fait et cause pour les musulmans, souhaitant laisser les coudées franches aux fanatiques islamistes. Il refuse d’avoir à connaître du terrorisme, du djihadisme ou du fondamentalisme et appelle à ignorer la menace islamo-gauchiste de séparatisme politique et religieux.

Ces derniers mois, le déboulonnage de statues et la débaptisation de lieux publics sont devenus une source récurrente d’attaques, à l’imitation de débats similaires initiés aux Etats-Unis par le mouvement #BlackLivesMatters.

En France, c’est la figure de Jean-Baptiste Colbert, ancien ministre illustre de Louis XIV, à qui est reproché le “Code noir” de 1685, un texte législatif encadrant l’esclavage, qui a été mis en application en 1718 et suscite les débats vengeurs, trois siècles et demi plus tard.

Le 24 juin, la députée Paula Forteza (ex-député LREM des Français établis hors de France, désormais non inscrite) proposait notamment de débaptiser et renommer la salle Colbert à l’Assemblée nationale, cette proche des socialistes Jean-Pierre Mignard et Aurélien Taché proposant du même coup d’honorer la mémoire de la révolutionnaire féministe Olympe de Gouges, figure idéalisée de la Révolution Française pour avoir été féministe et auteure de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne: le 19 octobre 2016, un buste d’Olympe de Gouges est installé dans la salle des Quatre-Colonnes du palais Bourbon… Paradoxalement, les admirateurs de la Terreur occultent la nature autoritaire du Comité de salut public et la responsabilité de Robespierre dans l’arrestation et la condamnation à mort d’Olympe de Gouges après juin 1793. Quelques jours avant l’initiative de la député LREM repentante, des statues du contrôleur général des finances, mais aussi du général de Gaulle ou de Léon Gambetta, avaient pourtant été vandalisées.

Le président de l’Assemblée nationale penche pour conserver son nom à la salle Colbert.  “Revisiter l’Histoire” avec l’audio-guide de l’extrême gauche ou “vouloir la censurer dans ce qu’elle a de paradoxal parfois est absurde”, avait déclaré Richard Ferrand (LREM et ex-socialiste) après la dégradation de la statue devant le Palais Bourbon.

“Dans la vie d’un homme public du XVIIe siècle, il y a forcément des parts d’ombre et des parts de lumière”, avait-il fait valoir, estimant que cela ne “serait peut-être pas une mauvaise idée d’enrichir ces statues d’une plaque, d’un panneau qui explique pourquoi cette statue est là, les faits saillants d’un personnage, les faits glorieux comme ceux qui le sont moins”, à travers le petit bout de la lorgnette du XXIe siècle braqué sur le ‘Grand Siècle’. 

Le groupe LREM perd  une nouvelle députée

Fiona Lazaar rejoint d’ex-Marcheurs dans un nouveau parti de gauche

Saccagé par Macron, le paysage politique se recompose.

Membre de l’aile gauche du groupe LREM, la trentenaire, élue du Val d’Oise, prend ses cliques et ses claques, ralliant «Les nouveaux démocrates», parti fraîchement fondé par d’ex-membres de l’aile gauche de LREM, Aurélien Taché et Emilie Cariou,  des socialistes fourvoyés, mais des sectaires, comme elle: selon certains, des islamo-gauchistes.

Mère de deux enfants et deux beaux-enfants, Fiona Lazaar vit à Argenteuil, socialiste jusqu’en 2014. Sa mère est française et son père marocain.

L’hémorragie continue au sein du groupe LREM à l’Assemblée nationale. Dans un entretien au Parisien mercredi 16 décembre, la députée Fiona Lazaar annonce qu’elle quitte le groupe majoritaire pour rallier «Les nouveaux démocrates», nouveau parti fondé par ses collègues Aurélien Taché et Émilie Cariou, ex-membres de l’aile gauche de LREM. Ce n’est pas moins que le 44e départ de La République en marche (LREM) depuis le début de cette législature.

«Cela fait un moment que je me pose des questions», explique la députée du Val-d’Oise, qui était pressentie pour rejoindre le groupe – finalement très éphémère – «Ecologie, Démocratie, Solidarité» (EDS) au printemps dernier, avant de se raviser. Dans un contexte de «crise sanitaire, sociale et économique comme on n’en a jamais vécu», «les Français ont besoin d’apaisement, de rassemblement, de se retrouver autour d’un projet d’union nationale», estime-t-elle. A l’Assemblée nationale, elle siégera «peut-être parmi les non-inscrits, en tout cas dans un premier temps».

Porte-parole du groupe LREM jusqu’à sa démission de ses fonctions, la parlementaire n’a pas digéré «la séquence sur la loi Sécurité globale», et le psychodrame autour de son article 24 qui vise à encadrer la diffusion d’images de forces de l’ordre en intervention. Selon elle, ce point n’a «pas suffisamment bougé malgré les amendements».

Contre le «tout sécuritaire»

«Il y a un malaise sur le texte mais encore plus sur le discours qui l’a accompagné, particulièrement par le ministre de l’Intérieur», regrette aussi la députée, visant par là Gérald Darmanin. Fiona Lazaar déplore «la gestion des manifestations avec des journalistes mis en garde à vue, qu’on interdit de filmer, les images des migrants délogés, comme je ne l’accepte pas dans une grande démocratie qu’est la France». La démocratie serait donc l’abolition des règles, réglements et des lois de la République !

Hostile à une politique du «tout sécuritaire», la députée estime également que les «lois qui sont votées actuellement» ne sont que «des lois régaliennes et sécuritaires». «Mais quid de la grande loi sur le grand âge et la dépendance qu’on ne voit pas venir? Quid d’un texte sur l’égalité des chances ?», interroge-t-elle. En concluant : «Je veux bien être l’aile gauche du parti, celle qui obtient des résultats, pas la caution».