Sénégal : les militaires français vont-ils devoir faire leur paquetage ?

Paris se garde de répliquer aux propos d’Ousmane Sonko visant la France

Mélenchon, idéologue néo-colonial, collé-serré
avec Ousmane Sonko

Ousmane Sonko a durement critiqué l’action de Macron au Sénégal devant des centaines d’étudiants de la prestigieuse université Cheikh Anta Diop de Dakar. Nommé chef du gouvernement le 2 avril par le président Bassirou Diomaye Faye, premier polygame et premier opposant élu au premier tour, Ousmane Sonko dirige aussi depuis dix ans le Pastef, parti d’opposition de gauche au chef de l’Etat sortant Macky Sall.

Il y a un an, alors qu’il était candidat à l’élection présidentielle, son incarcération – suite à des accusations de « viols et menaces de mort » – avait suscité une vague de contestations durement réprimées par le régime de Macky Sall, faisant près de 30 victimes.

L’actuel premier ministre accuse aujourd’hui la France de ne pas avoir suffisamment condamné ces violences. Le « mutisme approbateur » de Macron l’aurait même rendu coupable d’une « incitation à la persécution » de l’opposition, a estimé Ousmane Sonko, ce 16 mai, lors de sa conférence.

Ousmane Sonko a profité de la visite de Mélenchon , depuis le 15 mai dans le pays, pour pointer Macron : « Beaucoup de gouvernants français s’accommodaient mal de notre discours souverainiste, ce qui explique le silence approbateur face à la répression contre notre parti politique », a-t-il lancé, en référence aux manifestations réprimées en 2021 et 2023. « Durant toute la période de persécution extrêmement violente ayant entraîné et causé la mort de plus d’une soixantaine de personnes (…), vous n’avez jamais entendu le gouvernement français dénoncer ce qui s’est passé. Vous n’avez jamais entendu l’Union européenne dénoncer ce qui se passait au Sénégal », a poursuivi le premier ministre, sous les applaudissements de l’auditoire, tandis que certains étudiants criaient « complices », « hypocrites » et « haute trahison » à pleins poumons.

« Double discours des nouveaux dirigeants sénégalais »

Des accusations très fortes, mais qu’il faudrait replacer dans un contexte particulier, estime le journaliste spécialiste de la « Françafrique » et auteur Antoine Glaser : « Ousmane Sonko est très fin. Dans cette conférence, il a bien précisé à de nombreuses reprises qu’il s’exprimait en tant que leader du Pastef, pas en tant que premier ministre ». Pour le spécialiste de l’Afrique, cette prise de parole ne marque donc en aucun cas un tournant dans les relations entre Paris et Dakar. « Il faut s’habituer désormais à ce double discours des nouveaux dirigeants sénégalais. Un discours intérieur de remise en question des liens avec la France, à destination de leurs jeunes partisans, et un discours extérieur bien plus modéré », affirme-t-il.

Des accusations lancées aux côtés de Mélenchon en visite dans le pays.

Les autorités françaises ont réagi avec la plus grande prudence, vendredi 17 mai, aux propos virulents contre la France tenus la veille par Ousmane Sonko : une simple réunion politique, qui n’appelle aucun commentaire. Les autorités françaises ont tout fait, lors de la suspension du récent processus électoral par Macky Sall, pour éviter de devenir la cible d’une nouvelle campagne antifrançaise, comme celle qui a accompagné depuis 2020 les putschs militaires dans les pays du Sahel, au Mali, puis au Burkina Faso et enfin au Niger, trois pays qui se sont rapprochés depuis de la Russie.

Des relations modifiées avec la France

Dans la foulée, et alors que les soldats français ont dû quitter le Mali, le Burkina Faso et le Niger, Sonko a critiqué la présence de bases militaires étrangères au Sénégal et en Afrique, qui « suscite des interrogations », même s’il n’a pas pour autant remis en question les différents accords de défense. La France examine en ce moment la meilleure façon de réduire la voilure de sa présence militaire sur le continent, en bonne intelligence avec les quatre Etats où elle dispose de bases (Sénégal, Gabon, Côte d’Ivoire et Tchad).

Ousmane Sonko a poursuivi son discours sur la monnaie et la sortie du franc CFA, revendiquant le droit de poser le débat sans être diabolisé. Il a annoncé que « des réformes ne sauraient tarder ».

Menaces islamiques sur les droits des femmes

Le premier ministre sénégalais a terminé par un autre point de désaccord avec la France et l’Europe, mais, cette fois-ci, aussi avec son invité Mélenchon. « La question liée aux mœurs et aux LGBTQ risque d’être le prochain casus belli si ça continue à être posé de cette façon », a-t-il lancé, dénonçant un Occident qui essaie d’« imposer sa vision sur ces questions ». « Nous demandons au monde occidental un peu de retenue, de respect et de tolérance. » « Nous sommes en désaccord, je suis le premier législateur à avoir demandé le mariage des homosexuels. J’assume ma position politique, mais je ne chercherai pas à vous l’imposer », a répondu Mélenchon, devant des étudiants se dressant debout en lui adressant des gestes désapprobateurs.

Ousmane Sonko « a une forme de sincérité, de brut de décoffrage qui est inhabituel », a glissé Mélenchon à la fin de la conférence. Le fondateur de LFI devait terminer son voyage samedi sur l’île de Gorée au large de Dakar, symbole de l’exploitation humaine et de l’esclavage. « Notre ligne était la bonne. Jean-Luc Mélenchon est reçu avant Emmanuel Macron et Ousmane Sonko le considère comme l’autre “voix” de la France », observe Arnaud Le Gall, député du Val-d’Oise, professeur originaire de Carhaix et membre de la délégation LFI en visite au Sénégal.

Ces subventions dont la majorité d’Anne Hidalgo prive les Parisiens

Ville de Paris, surendettée, finance des associations controversées, voire anti-françaises

Des euros par milliers sont dispersés sur des structures sans liens avec les Parisiens et parfois hostiles, comme cette association . L’équipe municipale NUPES de Paris a une manière partisane et mondialiste de dépenser l’argent public. Petit florilège qui devrait stupéfier le contribuable.

L’ambiance est électrique dans la majorité municipale. Le dernier conseil de Paris qui a eu lieu entre le mardi 6 et le vendredi 9 février a encore apporté sa couche supplémentaire de polémiques. En cause, certaines subventions. Si quelques-unes peuvent faire grincer, d’autres sont carrément provocantes, dans un climat général délétère : hausse des impôts, fuite des classes moyennes, fermeture des écoles faute d’élèves, TahitiGate, guerre larvée entre Anne Hidalgo et son premier adjoint Emmanuel Grégoire, etc

Un gaspillage déjà dénoncé
en 2019, au profit d’une association (Les indigènes de la République) et d’un parti (PIR) anti-français ou de la FASTI (Fédération des associations de solidarité avec tous·te·s les immigré·e·s regroupant différentes associations de solidarité avec tous·te·s les immigré·e·s en France). 

Ecoféminisme en Colombie, Karaté solidaire à Madagascar, rucher pour « femmes leaders » au Togo…

La Mairie de Paris a le cœur sur une main et l’autre dans la poche du contribuable, puisqu’elle a décidé de verser 80.000 euros à des associations qui n’ont aucun rapport avec la capitale. Si cela est fort généreux, la plus-value apportée aux Parisiens est plus que douteuse et la dette d’autant plus alourdie.

La grande gagnante est sans conteste l’association Quartiers du monde présente au Maroc et en Amérique Latine (où elle accompagne les associations et les responsables institutionnels de ces pays avec qui elle développe des projets participatifs sur la place et les droits des femme) qui se voit récompensée de 15.000 euros pour un projet difficile à définir concrètement. Le mieux est de copier-coller le descriptif pour permettre à chacun de se faire une idée. Il s’agit « d’essaimer le modèle de développement alternatif durable avec perspective de genre de la Mesa Hunzahuna qui consiste à renforcer la gestion collective des ressources naturelles via une approche écoféministe, autour d’activités d’agriculture urbaine de gestion des déchets et la création d’espaces de dialogue sur le changement climatique et le genre à Suba en Colombie ». Et vice et versa, comme auraient chanté les Inconnus !

15 000 euros pour « essaimer le modèle de développement alternatif durable avec perspective de genre de la Mesa Hunzahuna qui consiste à renforcer la gestion collective des ressources naturelles via une approche écoféministre » à Suba en Colombie

L’association Globe peut également sabrer le champagne puisqu’elle vient de recevoir un chèque de 10.000 euros pour  « favoriser l’inclusion sportive et artistique de jeunes ayant une déficience intellectuelle à Maboumba au Sénégal« . Pourtant, il est fort probable que l’argent aurait pu servir à la même cause… mais à Paris.

La capitale mondiale de la gastronomie veut garder son rayonnement. Pour cela, elle débloque 10.000 euros pour un projet « d’équipement et de sécurisation de l’unité de transformation agroécologique du manioc » dans un village du Cameroun. Si Anne Hidalgo et ses équipes aiment le manioc, le miel est également au menu. 6.000 euros vont permettre la mise en place d’un « rucher pour les femmes leaders de Tandjouaré », bourgade togolaise de 17.000 habitants. Nul ne sait ce qu’est une femme leader de Tandjouaré. Toujours est-il que le pactole a vocation à « mettre en place un rucher de 50 ruches et à former 15 apicultrices pour la production et la commercialisation de 500 kg de miel et 50 kg de cire par an au Togo ». De quoi améliorer le quotidien des Parisiens… et alimenter les délires d’Africains dont la NUPES lave les cerveaux au point qu’ils se croient encore colonisés et exploités.

La municipalité qui s’apprête à accueillir les jeux olympiques a une vision universelle du sport. De fait, elle a versé une subvention de 7.000 euros aux arts martiaux de la Wado Academy de Paris. Pourquoi pas. Sauf que l’argent ne semble pas destiné à rester dans la capitale puisque la somme aura pour objet de « pratiquer et transmettre un karaté solidaire » en formant « huit professeur.es de karaté pour qu’ils diffusent une pratique adaptée à des publics variés au sein de la communauté rurale d’Ambohimanga à Madagascar« . Nul doute que la majorité des électeurs est ravie de savoir que la hausse de la fiscalité sert à former des Malgaches au karaté …solidaire !

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Tu n’es pas Charlie ? Tu gagnes 37 000 euros !

Plus préoccupant, il semble que la Mairie de Paris finance généreusement une organisation qui a quelques problèmes avec les valeurs républicaines. L’équipe d’Anne Hidalgo en est consciente puisque le titre de la délibération est vague. Il se contente de mentionner « 1’association« .

Mais pas n’importe laquelle puisqu’il s’agit de la « Fédération des associations de solidarité avec tou·tes les immigré·es », plus connue sous l’acronyme Fasti. Après les attentats du 13 novembre 2015, elle s’était fait remarquer en se permettant de « rappeler » que les attentats sont « la conséquence de politiques internationales menées par les pays occidentaux » et la « conséquence de la politique économique et sociale de la France qui paupérise toujours davantage les quartiers populaires dans le cadre de discours médiatiques stigmatisants« .

En 2018 Libération avait déjà présenté l’affaire à sa façon : « Pierre Liscia, élu (ex-LR) non inscrit de Paris XVII, qui s’est exprimé au Conseil de Paris du 5 novembre pour protester contre cette attribution, pointant la Fasti, «association d’extrême gauche qui] dénonce le « racisme d’Etat » de la France contre les musulmans, selon elle, et sa « politique coloniale dans les DOM-TOM » […] C’est un coup de canif dans nos principes républicains»

Plus glauque encore, l’association s’était aussi distinguée par son analyse des manifestations du 11 janvier 2015 pour rendre hommage aux morts de l’attentat contre le siège de la rédaction de Charlie Hebdo. Selon elle, les manifestants étaient « les classes dominantes dont les plus émninent-e-s représentant-e-s ont marché le 11 janvier dernier dans les rues de Paris ». L’unité nationale était tout simplement « la glorification des forces de l’ordre dominant qui ne poursuivent qu’un seul but, relégitimer les politiques néocoloniales et capitalistes qui sont la cause même de ces violences »

Certes, la Fasti aide les immigrés en situation de précarité. Mais n’existe-t-il pas des associations moins clivantes et plus respectueuse des Français? Pourquoi le titre de la délibération ne mentionne-t-il pas clairement la Fasti si elle est si irréprochable ? Comment se fait-il que la Mairie finance ce type de structure et ce, avec des sommes de plus en plus élevées. En 2020, la Fasti recevait 13.800 euros.

Paris
Flou délibéré, destiné à tenir l’opposition dans l’ignorance du détournement de fonds publics à des fins douteuses

Pression LGBT: la position ambiguë d’Habib Beye

Le lobby LGBT irrite le monde musulman

Lors de la 35e journée de Ligue 1, plusieurs joueurs ont refusé d’arborer le maillot avec un flocage arc-en-ciel, notamment lors de la rencontre entre Toulouse et Nantes (0-0). Samedi, le défenseur sénégalais de Guingamp, Donatien Gomis, avait ainsi choisi de ne pas prendre part au match de Ligue 2, à Sochaux, pour ne pas participer à la campagne contre l’homophobie. Habib Beye a choisi de ne pointer ni les joueurs sans colonne vertébrale, ni les footballeurs réfractaires.

« Personnellement, je pense [?] que, comme le racisme, comme toutes les causes, on devrait les représenter noblement. On devrait être porteur de ces messages-là. Je dis juste que ceux qui ont refusé de porter ce maillot, n’ont juste pas joué un match de football. Et ce sont des convictions personnelles que je ne connais pas et que je ne maîtrise pas. (…) Je ne partage pas leur cause. (…) Ce que je veux dire c’est que dans une cause, il est impossible que tout le monde pense la même chose », a déclaré le consultant sportif, dimanche, dans le Canal Football Club.

En tant que Franco-Sénégalais et musulman, Habib Beye n’est pas franc du collier. L’année dernière, Macky Sall avait pourtant apporté son soutien à Idrissa Gueye, le président du Sénégal ayant demandé que ses « convictions religieuses » soient respectées.

En mai 2022, pour la deuxième journée annuelle obligée contre l’homophobie, Idrissa Gueye n’avait déjà pas pris part à la propagande LGBT au cours du match de L1 Montpellier-PSG. « Idrissa a effectué le voyage à Montpellier, mais pour des raisons personnelles il a dû sortir de la feuille de match. Mais il n’était pas blessé », dixit Mauricio Pochettino à l’issue du match, en conférence de presse. 

Cette année, l’avis d’Habib Beye dans le débat LGBT en Ligue 1 n’est pas vraiment tranché. Né d’un père sénégalais et d’une mère française, le consultant sportif pour Canal+, âgé de 45 ans, et, depuis octobre 2021, officiellement entraîneur du Red Star FC, semble vouloir ne pas accabler les joueurs ayant refusé de porter le maillot au flocage arc-en-ciel.

Clandestins : l’extrême gauche mène des actions de déstabilisation du XVIe arrondissement de Paris

Janvier 2021 : l’association Utopia 56 et DAL dirigent des sans-abri sur une école inoccupée à investir

A Paris, l’association Utopia56 met des sans-abri et des migrants à l’abri,
dans une école du XVIe arrondissement, le 24 janvier.

Menée en janvier 2021 par l’association Utopia56, l’opération visait à « mettre au chaud » des exilés et des personnes privées de logement. Or, il semblerait que le XVe arrondissement de Paris bénéficie d’un micro-climat adapté davantage aux clandestins qu’aux autochtones. car la mairie socialiste de Paris – dont son adjoint communiste au logement, Ian Brossat – a annoncé leur déplacement temporaire dans deux gymnases voisins.

«Les mises à la rue, c’est fini !»  Un petit groupe est massé devant l’une des entrées de l’école publique Erlanger, à l’angle de la rue du même nom et du boulevard Exelmans, dans le quartier d’Auteuil. Point de rendez-vous tenu secret jusqu’au dernier moment par les associations dites « citoyennes » qui mènent l’opération à spectre large de mise à l’abri des exilés du monde entier et les autres. Sur place, il y a aussi des élus comme la sénatrice EELV Esther Benbassa, des citoyens soi-disant lambda mais surtout des « exilé.e.s » (sic) – comme si des Ivoiriens devaient fuir le régime démocratique en place – et à la rue. Le but de l’aventure est simple : les mettre à l’abri dans ces bâtiments, fermés depuis près de deux ans. «On vient pas nous chercher, alors au bout d’un moment on prend les lieux», lance rageusement Yann Manzi, un régisseur de camping qui participait notamment à l’organisation du festival des Vieilles Charrues, dans la commune de Carhaix-Plouguer, Finistère, avant de militer sur la jungle de Calais, et cofondateur de l’association d’aide aux migrants Utopia56. Pourtant, «450 demandes individuelles de réquisitions portant sur huit bâtiments ont été faites en bonne et due forme mais aucune réponse de la préfecture», assure Maël, coordinateur de l’antenne Paris de la même association.

Paris le 24 janvier 2021. Action d’Utopia 56 et du collectif Réquisition pour mettre à l’abri des migrants dans l’école Erlanger (16eme arrondissement), vide depuis deux ans et destinée à un autre projet,
en présence d’Esther Benbassa, ceinte de son écharpe tricolore de sénatrice et soutien d’une occupation illégale

Les squatteurs ne sont pas poursuivis

« Par terre et sur les murs, des dessins d’enfants. Tous colorés. Ici ou là des petites tables et chaises, mais aussi des lavabos avec leurs distributeurs à savon qu’on ne peut s’empêcher de regarder avec tendresse, » écrivent les libertaires du journal Libération. Au-dessus, des lianes de laine de verre jaune dégringolent des faux plafonds. «On ne bougera pas tant qu’il n’y aura pas de solution proposée à ces populations vulnérables», menace Yann Manzi. 150 à 200 personnes, peut-être plus «si on se serre», pour la plupart des demandeurs d’asile qui «survivent sous les ponts dans la banlieue nord de la ville», resteront donc ici.

Ping pong des responsables placés devant le fait accompli

Qu’en dit la maire Hidalgo, propriétaire malveillante du lieu ? «Les associations ont raison de tirer la sonnette d’alarme sur le fait que beaucoup des personnes réfugiées [abus de langage, désinformation] soient à la rue et que l’Etat ne met pas en œuvre de solution durable, estime Ian Brossat, adjoint PCF à la Ville de Paris en charge du logement, de l’hébergement d’urgence et de la protection des « réfugiés » [et non des réfugié.e.s ?]. 

Cette école est vide, certes, mais elle est en très mauvais état et pas chauffée [en assez bon état pour des clandestins ?]. Ce n’est pas un lieu d’hébergement adapté ni sécurisé», poursuit le communiste. Brossat ne devrait-il donc pas régler le sujet avec ses camarades associatifs ? La mairie d’arrondissement est-elle candidate à cet hébergement ou est-elle harcelée par la coalition municipale NUPES ?

Projet de Ville de Paris,
validé ce mardi 8 février 2023 par les élus parisiens réunis au …Conseil de Paris (NUPES)

80 logements sociaux doivent y voir le jour. Mais le projet, porté par Paris Habitat (reconstruction de l’école Erlanger en y ajoutant une crèche de 45 berceaux, 60 logements locatifs et une pension de famille de 25 studios et T2) depuis des années, «a pris du retard, à cause d’un recours des riverains, comme d’habitude dans le XVIe arrondissement», accuse Brossat, jdans Libération. A cause aussi du squat et de la problématique d’un relogement…

La Fanfare accompagne l’installation : à la satisfaction des riverains ?

Paris le 24 janvier 2021:
action d’Utopia 56 et du collectif #Réquisition

Le permis de construire a été annulé il y a deux semaines et Paris Habitat doit revoir sa copie. En guise de «solution»«dès ce soir, la ville mobilisera deux gymnases pour les personnes, un dans le Ve arrondissement et un dans le XVIe, affirme l’élu communiste. Il faudra que l’Etat prenne le relais. Un gymnase, ça dépanne mais ce n’est pas la panacée». Effet ping-pong des responsabilités, comme souvent. Pas sûr que les associations présentes ce dimanche apprécient, elles qui n’ont eu de cesse de rappeler «l’urgence de la situation» et «la nécessité de prendre vigoureusement le taureau par les cornes pour lutter contre le « sans-abrisme » et la crise du logement, le logement cher et les expulsions massives qui s’annoncent aussi pour le printemps.» En fin de journée dimanche, Utopia56 a annoncé sur Twitter son intention de «[veiller] à ce que ce gymnase soit suivi de réelles solutions d’hébergement».

C’était en janvier 2021

Mai 2023 : les associations bloquent la situation et, non plus 200 clandestins (« en se serrant »), mais 400 illégaux vivent dans l’attente

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Squat « citoyen » dans cette école désaffectée de la rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris.

« Depuis le 4 avril 2023 [selon la presse supposée bien informée et objective], des centaines d’exilés (abus de langage) – présentés comme mineurs – vivent dans cette ancienne école du très chic (sic)16e arrondissement », selon actu.fr, site web d’information de proximité lancé en 2017 par Publihebdos, qui fédère des sites internet au sein de la plateforme Actu.fr et détenu par une filiale du Groupe SIPA – Ouest-France, leader national (30% du marché).

Le groupe SIPA-Ouest France adopte délibérément le point de vue des occupants illégaux » « réveillés par le ronflement du générateur électrique », après un match de foot dans la cour et des cris qui ont tenu éveillés les riverains.

« Ici, il y a principalement des Guinéens, des Sénégalais, des Ivoiriens…, indique sottement un bénévole vingtenaire en service civique pour Utopia 56, bénéficiaire du dispositif mis en place en 2010 consistant en un engagement volontaire sur une mission d’intérêt général, d’une durée de 6 à 12 mois, de 8 mois en moyenne, à raison d’au moins 24 heures hebdomadaires et destiné aux jeunes de 16 à 25 ans, dans les neuf domaines reconnus prioritaires pour la Nation. Depuis plus de deux semaines, 300 jeunes migrants vivotent dans cette école désaffectée de la rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris. L’association humanitaire les a tirés de la rue et installés ici en attendant une mise à l’abri de l’État, qui ne vient pas. 

Depuis quand la Guinée, le Sénégalais ou la Côte d’Ivoire sont-ils des régimes dictatoriaux, répressifs mettant des vies en danger ? Ces clandestins sont-ils donc éligibles au statut d’exilé ou de demandeur d’asile ?

Silence radio de l’Etat dans Paris comme à Saint-Brévin-les-Pins?

A Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique), le maire DVD était sollicité pour que sa commune balnéaire et bourgeoise accueille un centre d’accueil de migrants, au grand dam de sa paisible population. Son domicile et ses voitures, comme la mairie, furent incendiés et l’extrême droite accusée sans preuve. Aujourd’hui, il estime que l’Etat – sous-préfet, préfet et sous-ministre – ne s’est pas tenu à ses côté. Dans un communiqué il réfute des propos du préfet local et de la ministre, une certaine ;chargée à la fois des Collectivités territoriales, auprès de Darmanin, et de la Ruralité auprès de Christophe Béchu…

« Et on est bon pour rester une semaine de plus, soupire un squatteur. On a l’impression d’être invisible ici », une contre-vérité absolue du point de vue de voisins dont le quotidien est perturbé jour et nuit. L’association est partisane de l’épreuve de force : elle établit en effet un parallèle avec les événements de décembre dernier, quand trois cents exilés clandestins avaient campé devant le Conseil d’Etat. Rassemblés depuis le vendredi 2 décembre 2022, une dizaine d’entre eux avait été exposés au risque d’hypothermie par Utopia 56 et Dal et évacués. Cinq jours plus tard, les pouvoirs publics les avaient mis à l’abri. 

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Il y a désormais quelque 400 « jeunes migrants »
qui viennent dormir dans cette école gérée par Utopia 56 et rodent le jour dans Paris.

Dans un coin de la cour de récréation, la députée franco-gabonaise Danièle Obono (La France Insoumise) apporte sa caution parlementaire à une occupation illégale. Et l’élue anti-républicaine, fille d’un économiste gabonais, fulmine : « L’Etat reste muet et se défausse de sa responsabilité. Il faut une prise en charge. On ne parle pas d’envoyer des mômes [sic] à l’hôtel, on parle de mobiliser de vrais moyens ». 

Et plus le temps s’écoule, plus l’occupation semble intenable. Une dizaine de nouveaux jeunes vient chaque soir grossir le nombre des occupants illégaux de l’école, selon Utopia 56. Alors les matelas de cartons ne suffiront plus, et des tentes devront bientôt être plantées dans la cour centrale.

Le Groupe SIPA et la gauche stigmatisent l’extrême droite, la mairie du XVIe et les riverains : les uns sont des « humanitaires », les autres des pestiférés

Diffamation, amalgame a priori et à l’aveugle

Ouest-France prend le parti du « Bien » contre le parti du « Mal » incarné par les opposants politiques et militants, sans donner la parole aux mécontents. Dimanche, le collectif féministe identitaire Némésis a déployé une banderole « Libérez-nous de l’immigration » devant les grilles, « occasionnant au passage des échanges houleux avec Utopia, » peut-on lire sur le site Actu.fr, en flagrant délit d’inversion des valeurs républicaines. Les fauteurs de trouble d’Utopia 56 sont victimisés par le Groupe SIPA-Ouest France, chapeauté par …l’Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste ! Selon le (SNJ), ce montage permet surtout de servir des dividendes substantiels aux actionnaires de la société d’investissement Sofiouest, souvent présentée comme « la machine à cash du groupe ». Le SNJ affirme qu’en 2008, quelque 13,6 millions d’euros leur ont été distribués…

La municipalité du 16e arrondissement souhaite protéger ses habitants et s’insurge.

Mercredi 25 janvier 2023, 74 femmes et 42 enfants migrants en situation irrégulière ont déjà été hébergés au gymnase Jean Bouin dans le 16e arrondissement de Paris. Une décision sans concertation, accueillie tièdement par la municipalité. Certains élus et habitants se sont mobilisés contre cette décision imposée, qui empêchait 1.500 élèves et 1.500 sportifs de s’entraîner dans les semaines suivantes. Utopia 56 a demandé aux bénévoles de l’armée du Salut de s’organiser pour les repas. Une pétition a été lancée contre la réquisition du gymnase pour l’accueil de personnes en situation irrégulière. Dès les premières heures de la journée lundi, des habitants se sont rassemblés devant le gymnase avec des élus, pour manifester leur mécontentement.

En tête de la fronde contre cette utilisation du gymnase, la maire  (LR) du 16ème, Danièle Giazzi estime que son arrondissement n’a « à recevoir de leçon d’humanité, de solidarité, de personne ». Elle pointe Anne Hidalgo (NUPES-PS) : « C’est dommage que tout le monde soit dupe de cette espèce de manip électoraliste de Madame Hidalgo », a-t-elle déclaré à BFM. Elle reproche à la Maire de Paris de « ne connaître que le 16ème », faisant référence à la réquisition de la caserne Exelmans (cinquante réfugiés y ont été accueillis en 2018, en plein cœur du XVIe arrondissement ) et de l’hôtel Mezzara (hôtel particulier de style Art nouveau construit par l’architecte Hector Guimard, Rue Jean de la Fontaine, Paris XVIe) pour loger des illégaux en 2016 et 2017. Deux dispositifs d’aide qui avaient déjà fait polémique à l’époque.  En plus du Centre d’hébergement d’urgence dans le Bois de Boulogne (le tribunal administratif avait annulé le permis de construire). Les 300 places étaient destinées aux « réfugiés » (100 lits), aux « demandeurs d’asile » (150) et aux familles (?), pour 50 personnes. Anne Hidalgo a des attentions très spéciales pour les électeurs du 16e…

Le 13 avril, la municipalité a encore dû demander à la Ville de Paris « l’expulsion de ces [3]00 jeunes hommes dits « mineurs » » de l’école, arguant de la dangerosité des locaux. Réponse irritée de Ian Brossat, adjoint PCF en charge du Logement :

« Alors on va reprendre les choses dans l’ordre et rétablir quelques vérités que ce communiqué omet. Pourquoi cet immeuble était vide ? Parce que cette ancienne école désaffectée doit être transformée en logements sociaux. Et qui s’y oppose ? La Mairie du 16e ! (…) J’assume : nous ne demandons pas leur expulsion ». (Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris en charge du logement)

Les riverains, eux, d’abord irrités par la présence des rodeurs, sont parvenus à trouver un arrangement grâce à l’instauration d’un couvre-feu à 21h30. Les occupants de l’école sont donc tenus à une certaine discipline et au respect du voisinage.

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Les squatteurs sont tenus de respecter des règles de cohabitation élémentaire

« Les locaux, insalubres, sont consciencieusement balayés par les exilés, » assure Actu.fr. Les cris et la musique sont proscrits: ils étaient donc réels… Et la partie de football « qui se joue sous un beau soleil ce matin-là » évacue la réalité des matches en nocturne…

Ces jeunes qui tiennent les murs de l’établissement scolaire sont désoeuvrés. « Maintenant, notre destin est entre les mains du gouvernement français », résume Fofana, appuyé sur son manche à balai, doudoune siglée Emporio et claquettes Adidas aux pieds. Utopia 56 ne leur propose aucune formation : ces jeunes adultes, mâles noirs supposés hétéros qui ne sont visiblement ni mineurs ni isolés, sont pris en otage par les associations d’extrême gauche passées expertes en coups politico-médiatiques. Le XVIe arrondissement de Paris est un terrain de jeu idéal pour les décoloniaux.

Les nouveaux venus sont indésirables partout. En France, bien sûr, puisqu’ils revendiquent le territoire, au nom de son passé colonisateur. En Libye et en Tunisie, plaque tournante stratégique pour les départs en mer – en augmentation de 226 % par rapport à l’année dernière, selon le Haut-commissariat des Nations unies – l’accueil n’est pas chaleureux.

Quand le président tunisien, Kaïs Saied, affirme que l’immigration relève d’un « plan criminel pour changer la composition du paysage démographique du pays », Actu.fr y voit une « saillie ». Fofana raconte que des « petits Tunisiens » lui ont jeté des pierres. Un jour, on aurait frappé à la porte de son squat, à Tunis. Ces « coups aveugles » étaient ceux de la police visant hommes, femmes et enfants, répète Actu.fr, qui ne peut jurer qu’il a vérifié ses sources… Quelques jours plus tard, dans son « petit bateau », il est « sauvé en mer » pendant la grande traversée. Passé l’attente poisseuse à Lampedusa, Fofana rejoindra finalement la France après un bref passage en Sicile.

aze
Le collectif Réquisition, DAL et Utopia 56 ne garantissent pas la logistique,
seulement l’insécurité et la haine de la France

L’ONU n’a pas la responsabilité d’un Etat au quotidien : est-elle donc libre de professer un humanisme perché ?

Nerf de la guerre pour obtenir un suivi régulier : la reconnaissance de minorité, qui ouvre droit à l’aide sociale à l’enfance (ASE), versée par les contributeurs français, solidaires ou non. Jean-Baptiste Eyraud est-il imposable ? Ici, tous les corps ne semblent pas impubères, mais les associations internationalistes méprisantes des intérêts de leurs concitoyens plaident pour l’application de la présomption de minorité. Ils préfèrent les présupposés à la vérité des faits et au test osseux, si scientifique soit-iI : peut-être l’est-il trop…

Aboubacar
Aboubacar, mineur isolé,
originaire de Côte d’Ivoire, pays sous dictature ?
Les riverains ont comme un doute…

Sur ce principe, un jeune se présentant comme mineur doit être considéré comme tel jusqu’à ce qu’un juge statue. Le 23 janvier 2023, l’Etat a été sanctionné par Comité des droits de l’enfant des Nations-Unies pour ne pas avoir appliqué cette règle issue de la Convention de New York, dont la France est signataire. Jusqu’à quel âge est-on un enfant, sachant que 18 ans est l’âge de la majorité sexuelle au Sénégal ? Les mineurs de 18 ans y sont-ils des gamins, vu de l’ONU ? De plus, le mariage des enfants est très répandu au Sénégal : 31% des femmes âgées de 20 à 24 ans ont été mariées avant l’âge de 18 ans. 

Donnons la parole à la mairie du 16e (le 18/04/2023)

« Depuis 16 jours, l’école Erlanger est occupée par 200 jeunes hommes étrangers encadrés par 5 associations : Utopia 56, Timmy, Soutien aux Mineurs Exilés, MIDI du MIE et Tara. Cette occupation est illégale. Nous avions demandé auparavant la sécurisation du site et nous déplorons que la négligence de Paris Habitat, bailleur social de la Ville de Paris, et propriétaire du site, n’ait pas tenu compte de notre demande.

Après l’occupation pendant deux mois du gymnase Jean Bouin par des familles à la rue, la Ville est une fois de plus dépassée par la situation à Paris. Elle refuse aujourd’hui d’ordonner l’expulsion de ces 200 jeunes hommes dits « mineurs » comme elle a toujours refusé d’appliquer le protocole d’évaluation de l’âge de ces «  » pourtant validé par le Conseil d’Etat et le Conseil Constitutionnel.

Les 200 jeunes dits « mineurs isolés » étrangers qui occupent actuellement l’école Erlanger ont été évalués comme majeurs pour la grande majorité d’entre eux. Ils sont en situation irrégulière au regard de la loi. Accompagnés par les associations, ils ont dans la quasi-totalité, déposé un recours devant le Tribunal pour Enfants.

Sur place, ces 200 jeunes vivent dans des conditions sanitaires et sécuritaires inadmissibles. La concentration de ces populations dans ces locaux désaffectés, dangereux (plafonds qui s’écroulent, vitres brisées…) fait courir de grands risques aux occupants ainsi qu’aux encadrants. Des risques d’incendie de l’édifice ne sont pas à écarter.

Nous avons demandé le renforcement des contrôles aux agents de la Police Nationale et Municipale du XVIe. Ces contrôles sont effectués plusieurs fois par jour. Jusqu’à présent, les rapports ne font part, ni de violence, ni de débordements. Mais cette situation doit impérativement cesser.

Nous demandons à la Ville de Paris de mettre fin immédiatement à cette occupation illégale et nous demandons à la Préfecture de la Région Ile-de-France de prendre ses responsabilités en proposant des solutions d’hébergement d’urgence décentes aux occupants. Tant que l’Etat ne mènera pas une politique ferme et claire en matière de gestion des flux migratoires, ces situations de détresse et ces occupations illégales ne feront que se répéter.

Enfin, nous regrettons qu’aux abonnés absents, comme pour l’occupation du gymnase Jean Bouin, aucun membre ou représentant du gouvernement ne se soit rendu sur place pour constater la détresse et les risques que les conséquences de leur immobilisme politique fait peser. »

Philippe Caverivière dénonce quelques tromperies:

A l’attention des socIalistes de la NUPES :

L’extrême gauche mène des actions de déstabilisation du XVIe arrondissement de Paris

Janvier 2021 : l’association Utopia 56 et DAL dirigent des sans-abri sur une école inoccupée à investir

A Paris, l’association Utopia56 met des sans-abri et des migrants à l’abri,
dans une école du XVIe arrondissement, le 24 janvier.

Menée en janvier 2021 par l’association Utopia56, l’opération visait à « mettre au chaud » des exilés et des personnes privées de logement. Or, il semblerait que le XVe arrondissement de Paris bénéficie d’un micro-climat adapté davantage aux clandestins qu’aux autochtones. car la mairie socialiste de Paris – dont son adjoint communiste au logement, Ian Brossat – a annoncé leur déplacement temporaire dans deux gymnases voisins.

«Les mises à la rue, c’est fini !»  Un petit groupe est massé devant l’une des entrées de l’école publique Erlanger, à l’angle de la rue du même nom et du boulevard Exelmans, dans le quartier d’Auteuil. Point de rendez-vous tenu secret jusqu’au dernier moment par les associations dites « citoyennes » qui mènent l’opération à spectre large de mise à l’abri des exilés du monde entier et les autres. Sur place, il y a aussi des élus comme la sénatrice EELV Esther Benbassa, des citoyens soi-disant lambda mais surtout des « exilé.e.s » (sic) – comme si des Ivoiriens devaient fuir le régime démocratique en place – et à la rue. Le but de l’aventure est simple : les mettre à l’abri dans ces bâtiments, fermés depuis près de deux ans. «On vient pas nous chercher, alors au bout d’un moment on prend les lieux», lance rageusement Yann Manzi, un régisseur de camping qui participait notamment à l’organisation du festival des Vieilles Charrues, dans la commune de Carhaix-Plouguer, Finistère, avant de militer sur la jungle de Calais, et cofondateur de l’association d’aide aux migrants Utopia56. Pourtant, «450 demandes individuelles de réquisitions portant sur huit bâtiments ont été faites en bonne et due forme mais aucune réponse de la préfecture», assure Maël, coordinateur de l’antenne Paris de la même association.

Paris le 24 janvier 2021. Action d’Utopia 56 et du collectif Réquisition pour mettre à l’abri des migrants dans l’école Erlanger (16eme arrondissement), vide depuis deux ans et destinée à un autre projet,
en présence d’Esther Benbassa, ceinte de son écharpe tricolore de sénatrice et soutien d’une occupation illégale

Les squatteurs ne sont pas poursuivis

« Par terre et sur les murs, des dessins d’enfants. Tous colorés. Ici ou là des petites tables et chaises, mais aussi des lavabos avec leurs distributeurs à savon qu’on ne peut s’empêcher de regarder avec tendresse, » écrivent les libertaires du journal Libération. Au-dessus, des lianes de laine de verre jaune dégringolent des faux plafonds. «On ne bougera pas tant qu’il n’y aura pas de solution proposée à ces populations vulnérables», menace Yann Manzi. 150 à 200 personnes, peut-être plus «si on se serre», pour la plupart des demandeurs d’asile qui «survivent sous les ponts dans la banlieue nord de la ville», resteront donc ici.

Ping pong des responsables placés devant le fait accompli

Qu’en dit la maire Hidalgo, propriétaire malveillante du lieu ? «Les associations ont raison de tirer la sonnette d’alarme sur le fait que beaucoup des personnes réfugiées [abus de langage, désinformation] soient à la rue et que l’Etat ne met pas en œuvre de solution durable, estime Ian Brossat, adjoint PCF à la Ville de Paris en charge du logement, de l’hébergement d’urgence et de la protection des « réfugiés » [et non des réfugié.e.s ?]. 

Cette école est vide, certes, mais elle est en très mauvais état et pas chauffée [en assez bon état pour des clandestins ?]. Ce n’est pas un lieu d’hébergement adapté ni sécurisé», poursuit le communiste. Brossat ne devrait-il donc pas régler le sujet avec ses camarades associatifs ? La mairie d’arrondissement est-elle candidate à cet hébergement ou est-elle harcelée par la coalition municipale NUPES ?

Projet de Ville de Paris,
validé ce mardi 8 février 2023 par les élus parisiens réunis au …Conseil de Paris (NUPES)

80 logements sociaux doivent y voir le jour. Mais le projet, porté par Paris Habitat (reconstruction de l’école Erlanger en y ajoutant une crèche de 45 berceaux, 60 logements locatifs et une pension de famille de 25 studios et T2) depuis des années, «a pris du retard, à cause d’un recours des riverains, comme d’habitude dans le XVIe arrondissement», accuse Brossat, jdans Libération. A cause aussi du squat et de la problématique d’un relogement…

La Fanfare accompagne l’installation : à la satisfaction des riverains ?

Paris le 24 janvier 2021:
action d’Utopia 56 et du collectif #Réquisition

Le permis de construire a été annulé il y a deux semaines et Paris Habitat doit revoir sa copie. En guise de «solution»«dès ce soir, la ville mobilisera deux gymnases pour les personnes, un dans le Ve arrondissement et un dans le XVIe, affirme l’élu communiste. Il faudra que l’Etat prenne le relais. Un gymnase, ça dépanne mais ce n’est pas la panacée». Effet ping-pong des responsabilités, comme souvent. Pas sûr que les associations présentes ce dimanche apprécient, elles qui n’ont eu de cesse de rappeler «l’urgence de la situation» et «la nécessité de prendre vigoureusement le taureau par les cornes pour lutter contre le « sans-abrisme » et la crise du logement, le logement cher et les expulsions massives qui s’annoncent aussi pour le printemps.» En fin de journée dimanche, Utopia56 a annoncé sur Twitter son intention de «[veiller] à ce que ce gymnase soit suivi de réelles solutions d’hébergement».

C’était en janvier 2021

Mai 2023 : les associations bloquent la situation et, non plus 200 clandestins (« en se serrant »), mais 400 illégaux vivent dans l’attente

aze
Squat « citoyen » dans cette école désaffectée de la rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris.

« Depuis le 4 avril 2023 [selon la presse supposée bien informée et objective], des centaines d’exilés (abus de langage) – présentés comme mineurs – vivent dans cette ancienne école du très chic (sic)16e arrondissement », selon actu.fr, site web d’information de proximité lancé en 2017 par Publihebdos, qui fédère des sites internet au sein de la plateforme Actu.fr et détenu par une filiale du Groupe SIPA – Ouest-France, leader national (30% du marché).

Le groupe SIPA-Ouest France adopte délibérément le point de vue des occupants illégaux » « réveillés par le ronflement du générateur électrique », après un match de foot dans la cour et des cris qui ont tenu éveillés les riverains.

« Ici, il y a principalement des Guinéens, des Sénégalais, des Ivoiriens…, indique sottement un bénévole vingtenaire en service civique pour Utopia 56, bénéficiaire du dispositif mis en place en 2010 consistant en un engagement volontaire sur une mission d’intérêt général, d’une durée de 6 à 12 mois, de 8 mois en moyenne, à raison d’au moins 24 heures hebdomadaires et destiné aux jeunes de 16 à 25 ans, dans les neuf domaines reconnus prioritaires pour la Nation. Depuis plus de deux semaines, 300 jeunes migrants vivotent dans cette école désaffectée de la rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris. L’association humanitaire les a tirés de la rue et installés ici en attendant une mise à l’abri de l’État, qui ne vient pas. 

Depuis quand la Guinée, le Sénégalais ou la Côte d’Ivoire sont-ils des régimes dictatoriaux, répressifs mettant des vies en danger ? Ces clandestins sont-ils donc éligibles au statut d’exilé ou de demandeur d’asile ?

Silence radio de l’Etat dans Paris comme à Saint-Brévin-les-Pins?

A Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique), le maire DVD était sollicité pour que sa commune balnéaire et bourgeoise accueille un centre d’accueil de migrants, au grand dam de sa paisible population. Son domicile et ses voitures, comme la mairie, furent incendiés et l’extrême droite accusée sans preuve. Aujourd’hui, il estime que l’Etat – sous-préfet, préfet et sous-ministre – ne s’est pas tenu à ses côté. Dans un communiqué il réfute des propos du préfet local et de la ministre, une certaine ;chargée à la fois des Collectivités territoriales, auprès de Darmanin, et de la Ruralité auprès de Christophe Béchu…

« Et on est bon pour rester une semaine de plus, soupire un squatteur. On a l’impression d’être invisible ici », une contre-vérité absolue du point de vue de voisins dont le quotidien est perturbé jour et nuit. L’association est partisane de l’épreuve de force : elle établit en effet un parallèle avec les événements de décembre dernier, quand trois cents exilés clandestins avaient campé devant le Conseil d’Etat. Rassemblés depuis le vendredi 2 décembre 2022, une dizaine d’entre eux avait été exposés au risque d’hypothermie par Utopia 56 et Dal et évacués. Cinq jours plus tard, les pouvoirs publics les avaient mis à l’abri. 

aze
Il y a désormais quelque 400 « jeunes migrants »
qui viennent dormir dans cette école gérée par Utopia 56 et rodent le jour dans Paris.

Dans un coin de la cour de récréation, la députée franco-gabonaise Danièle Obono (La France Insoumise) apporte sa caution parlementaire à une occupation illégale. Et l’élue anti-républicaine, fille d’un économiste gabonais, fulmine : « L’Etat reste muet et se défausse de sa responsabilité. Il faut une prise en charge. On ne parle pas d’envoyer des mômes [sic] à l’hôtel, on parle de mobiliser de vrais moyens ». 

Et plus le temps s’écoule, plus l’occupation semble intenable. Une dizaine de nouveaux jeunes vient chaque soir grossir le nombre des occupants illégaux de l’école, selon Utopia 56. Alors les matelas de cartons ne suffiront plus, et des tentes devront bientôt être plantées dans la cour centrale.

Le Groupe SIPA et la gauche stigmatisent l’extrême droite, la mairie du XVIe et les riverains : les uns sont des « humanitaires », les autres des pestiférés

Diffamation, amalgame a priori et à l’aveugle

Ouest-France prend le parti du « Bien » contre le parti du « Mal » incarné par les opposants politiques et militants, sans donner la parole aux mécontents. Dimanche, le collectif féministe identitaire Némésis a déployé une banderole « Libérez-nous de l’immigration » devant les grilles, « occasionnant au passage des échanges houleux avec Utopia, » peut-on lire sur le site Actu.fr, en flagrant délit d’inversion des valeurs républicaines. Les fauteurs de trouble d’Utopia 56 sont victimisés par le Groupe SIPA-Ouest France, chapeauté par …l’Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste ! Selon le (SNJ), ce montage permet surtout de servir des dividendes substantiels aux actionnaires de la société d’investissement Sofiouest, souvent présentée comme « la machine à cash du groupe ». Le SNJ affirme qu’en 2008, quelque 13,6 millions d’euros leur ont été distribués…

La municipalité du 16e arrondissement souhaite protéger ses habitants et s’insurge.

Mercredi 25 janvier 2023, 74 femmes et 42 enfants migrants en situation irrégulière ont déjà été hébergés au gymnase Jean Bouin dans le 16e arrondissement de Paris. Une décision sans concertation, accueillie tièdement par la municipalité. Certains élus et habitants se sont mobilisés contre cette décision imposée, qui empêchait 1.500 élèves et 1.500 sportifs de s’entraîner dans les semaines suivantes. Utopia 56 a demandé aux bénévoles de l’armée du Salut de s’organiser pour les repas. Une pétition a été lancée contre la réquisition du gymnase pour l’accueil de personnes en situation irrégulière. Dès les premières heures de la journée lundi, des habitants se sont rassemblés devant le gymnase avec des élus, pour manifester leur mécontentement.

En tête de la fronde contre cette utilisation du gymnase, la maire  (LR) du 16ème, Danièle Giazzi estime que son arrondissement n’a « à recevoir de leçon d’humanité, de solidarité, de personne ». Elle pointe Anne Hidalgo (NUPES-PS) : « C’est dommage que tout le monde soit dupe de cette espèce de manip électoraliste de Madame Hidalgo », a-t-elle déclaré à BFM. Elle reproche à la Maire de Paris de « ne connaître que le 16ème », faisant référence à la réquisition de la caserne Exelmans (cinquante réfugiés y ont été accueillis en 2018, en plein cœur du XVIe arrondissement ) et de l’hôtel Mezzara (hôtel particulier de style Art nouveau construit par l’architecte Hector Guimard, Rue Jean de la Fontaine, Paris XVIe) pour loger des illégaux en 2016 et 2017. Deux dispositifs d’aide qui avaient déjà fait polémique à l’époque.  En plus du Centre d’hébergement d’urgence dans le Bois de Boulogne (le tribunal administratif avait annulé le permis de construire). Les 300 places étaient destinées aux « réfugiés » (100 lits), aux « demandeurs d’asile » (150) et aux familles (?), pour 50 personnes. Anne Hidalgo a des attentions très spéciales pour les électeurs du 16e…

Le 13 avril, la municipalité a encore dû demander à la Ville de Paris « l’expulsion de ces [3]00 jeunes hommes dits « mineurs » » de l’école, arguant de la dangerosité des locaux. Réponse irritée de Ian Brossat, adjoint PCF en charge du Logement :

« Alors on va reprendre les choses dans l’ordre et rétablir quelques vérités que ce communiqué omet. Pourquoi cet immeuble était vide ? Parce que cette ancienne école désaffectée doit être transformée en logements sociaux. Et qui s’y oppose ? La Mairie du 16e ! (…) J’assume : nous ne demandons pas leur expulsion ». (Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris en charge du logement)

Les riverains, eux, d’abord irrités par la présence des rodeurs, sont parvenus à trouver un arrangement grâce à l’instauration d’un couvre-feu à 21h30. Les occupants de l’école sont donc tenus à une certaine discipline et au respect du voisinage.

aze
Les squatteurs sont tenus de respecter des règles de cohabitation élémentaire

« Les locaux, insalubres, sont consciencieusement balayés par les exilés, » assure Actu.fr. Les cris et la musique sont proscrits: ils étaient donc réels… Et la partie de football « qui se joue sous un beau soleil ce matin-là » évacue la réalité des matches en nocturne…

Ces jeunes qui tiennent les murs de l’établissement scolaire sont désoeuvrés. « Maintenant, notre destin est entre les mains du gouvernement français », résume Fofana, appuyé sur son manche à balai, doudoune siglée Emporio et claquettes Adidas aux pieds. Utopia 56 ne leur propose aucune formation : ces jeunes adultes, mâles noirs supposés hétéros qui ne sont visiblement ni mineurs ni isolés, sont pris en otage par les associations d’extrême gauche passées expertes en coups politico-médiatiques. Le XVIe arrondissement de Paris est un terrain de jeu idéal pour les décoloniaux.

Les nouveaux venus sont indésirables partout. En France, bien sûr, puisqu’ils revendiquent le territoire, au nom de son passé colonisateur. En Libye et en Tunisie, plaque tournante stratégique pour les départs en mer – en augmentation de 226 % par rapport à l’année dernière, selon le Haut-commissariat des Nations unies – l’accueil n’est pas chaleureux.

Quand le président tunisien, Kaïs Saied, affirme que l’immigration relève d’un « plan criminel pour changer la composition du paysage démographique du pays », Actu.fr y voit une « saillie ». Fofana raconte que des « petits Tunisiens » lui ont jeté des pierres. Un jour, on aurait frappé à la porte de son squat, à Tunis. Ces « coups aveugles » étaient ceux de la police visant hommes, femmes et enfants, répète Actu.fr, qui ne peut jurer qu’il a vérifié ses sources… Quelques jours plus tard, dans son « petit bateau », il est « sauvé en mer » pendant la grande traversée. Passé l’attente poisseuse à Lampedusa, Fofana rejoindra finalement la France après un bref passage en Sicile.

aze
Le collectif Réquisition, DAL et Utopia 56 ne garantissent pas la logistique,
seulement l’insécurité et la haine de la France

L’ONU n’a pas la responsabilité d’un Etat au quotidien : est-elle donc libre de professer un humanisme perché ?

Nerf de la guerre pour obtenir un suivi régulier : la reconnaissance de minorité, qui ouvre droit à l’aide sociale à l’enfance (ASE), versée par les contributeurs français, solidaires ou non. Jean-Baptiste Eyraud est-il imposable ? Ici, tous les corps ne semblent pas impubères, mais les associations internationalistes méprisantes des intérêts de leurs concitoyens plaident pour l’application de la présomption de minorité. Ils préfèrent les présupposés à la vérité des faits et au test osseux, si scientifique soit-iI : peut-être l’est-il trop…

Aboubacar
Aboubacar, mineur isolé,
originaire de Côte d’Ivoire, pays sous dictature ?
Les riverains ont comme un doute…

Sur ce principe, un jeune se présentant comme mineur doit être considéré comme tel jusqu’à ce qu’un juge statue. Le 23 janvier 2023, l’Etat a été sanctionné par Comité des droits de l’enfant des Nations-Unies pour ne pas avoir appliqué cette règle issue de la Convention de New York, dont la France est signataire. Jusqu’à quel âge est-on un enfant, sachant que 18 ans est l’âge de la majorité sexuelle au Sénégal ? Les mineurs de 18 ans y sont-ils des gamins, vu de l’ONU ? De plus, le mariage des enfants est très répandu au Sénégal : 31% des femmes âgées de 20 à 24 ans ont été mariées avant l’âge de 18 ans. 

Donnons la parole à la mairie du 16e (le 18/04/2023)

« Depuis 16 jours, l’école Erlanger est occupée par 200 jeunes hommes étrangers encadrés par 5 associations : Utopia 56, Timmy, Soutien aux Mineurs Exilés, MIDI du MIE et Tara. Cette occupation est illégale. Nous avions demandé auparavant la sécurisation du site et nous déplorons que la négligence de Paris Habitat, bailleur social de la Ville de Paris, et propriétaire du site, n’ait pas tenu compte de notre demande.

Après l’occupation pendant deux mois du gymnase Jean Bouin par des familles à la rue, la Ville est une fois de plus dépassée par la situation à Paris. Elle refuse aujourd’hui d’ordonner l’expulsion de ces 200 jeunes hommes dits « mineurs » comme elle a toujours refusé d’appliquer le protocole d’évaluation de l’âge de ces «  » pourtant validé par le Conseil d’Etat et le Conseil Constitutionnel.

Les 200 jeunes dits « mineurs isolés » étrangers qui occupent actuellement l’école Erlanger ont été évalués comme majeurs pour la grande majorité d’entre eux. Ils sont en situation irrégulière au regard de la loi. Accompagnés par les associations, ils ont dans la quasi-totalité, déposé un recours devant le Tribunal pour Enfants.

Sur place, ces 200 jeunes vivent dans des conditions sanitaires et sécuritaires inadmissibles. La concentration de ces populations dans ces locaux désaffectés, dangereux (plafonds qui s’écroulent, vitres brisées…) fait courir de grands risques aux occupants ainsi qu’aux encadrants. Des risques d’incendie de l’édifice ne sont pas à écarter.

Nous avons demandé le renforcement des contrôles aux agents de la Police Nationale et Municipale du XVIe. Ces contrôles sont effectués plusieurs fois par jour. Jusqu’à présent, les rapports ne font part, ni de violence, ni de débordements. Mais cette situation doit impérativement cesser.

Nous demandons à la Ville de Paris de mettre fin immédiatement à cette occupation illégale et nous demandons à la Préfecture de la Région Ile-de-France de prendre ses responsabilités en proposant des solutions d’hébergement d’urgence décentes aux occupants. Tant que l’Etat ne mènera pas une politique ferme et claire en matière de gestion des flux migratoires, ces situations de détresse et ces occupations illégales ne feront que se répéter.

Enfin, nous regrettons qu’aux abonnés absents, comme pour l’occupation du gymnase Jean Bouin, aucun membre ou représentant du gouvernement ne se soit rendu sur place pour constater la détresse et les risques que les conséquences de leur immobilisme politique fait peser. »

Patrice Evra regrette d’avoir choisi l’Equipe de France !

Ex-capitaine de l’équipe de France conchie le pays qui l’a construit

Margaux Alexandra,  
compagne peu sénégalaise
du sénégalo-français
Patrice Evra, 1,74m

Patrice Evra représente la quintessence de l’ingratitude décoloniale. A l’occasion d’un déplacement au Ghana, l’ancien international français Patrice Evra assène qu’il aurait aimé représenter le Sénégal, son pays natal, bien qu’il soit arrivé à l’âge d’un an en France qui l’a fait. « Lorsque vous jouez bien et que vous gagnez, vous êtes Français; quand l’équipe perd, vous êtes considéré comme Sénégalais« , lâche-t-il également. Les footballeurs ne passent pas pour instruits, mais celui-ci dépasse tout par son manque absolu d’intelligence, du coeur, avant tout.

Qu’il se sente Africain, soit, mais qu’il indigne par son ingratitude est rhédibitoire. Après quarante années des meilleurs traitements possibles de la France à un élément controversé, son pays d’accueil est fort mal récompensé. Bien que son père sénégalais ait laissé 24 frères et sœurs à la charge de ses émiuses dont sa mère cap-verdienne, il renie le pays qui les a adopté aux Ullis, commune socialiste soutenue par le PCF. « Mon rêve est de changer l’image de l’Afrique. Je veux vraiment, à travers mes réseaux sociaux, que cette génération sache qu’elle peut réussir dans son propre pays ». En visite au Ghana où il a notamment rencontré le président Nana Akufo-Addo, Patrice Evra clame son amour et son soutien pour l’Afrique. Plus encore, il révèle qu’il aurait voulu jouer pour le Sénégal.

«Mon père ne m’a pas mis la pression. Il m’a dit:  »Choisis avec ton cœur. » C’est ce que j’ai fait: mon cœur m’a guidé vers l’équipe de France, car c’est en France que j’ai grandi. A cette époque, on m’a beaucoup insulté au Sénégal. J’étais le singe qui se déculotte devant les blancs, j’étais un traître à la nation, obsédé par l’argent… C’est comme ça, je l’ai assumé, grâce à l’aide de mes parents. » (L’Equipe, janvier 2017)

« Si je pouvais revenir en arrière, je choisirais de représenter mon pays natal, le Sénégal, au lieu de la France », déclare l’ancien latéral droit de Manchester United, dans des propos rapportés par Sports Brief. Entre 2004 et 2016, il a disputé 81 sélections avec les Bleus, prenant part aux Coupes du monde 2010 et 2014, ainsi qu’à la finale de l’Euro 2016.

« Choisir mon propre pays est devenu politique »: séparatisme politique ?

« Quand j’étais jeune, mes parents m’ont donné la chance de choisir mon équipe nationale et parce que j’ai grandi en France, j’ai choisi la France, explique-t-il ensuite. Mais j’ai compris plus tard que choisir mon propre pays est devenu politique. L’une des leçons douloureuses que j’ai apprises avec ce choix est que lorsque vous jouez bien et que vous gagnez, vous êtes Français; quand l’équipe perd, vous êtes considéré comme Sénégalais ».

Patrice Evra est capitaine des Bleus lors du scandale de la coupe du monde de 2010 en Afrique du Sud

Quand l’équipe de France est opposée au Mexique, c’est une défaite (2-0) et un scandale : il fut un des meneurs de la grève des joueurs. Il écopa de 5 matches de suspension infligés par la FFF.

Le journal l’Equipe révèle alors que Nicolas Anelka a insulté le sélectionneur Raymond Domenech à la mi-temps. L’ex-sélectionneur, dans son livre « Tout seul », se souvient avoir dit: « J’avais demandé de la profondeur et toi Nico, sur le premier ballon, tu restes là sans bouger ». Ce à quoi, selon Domenech, Anelka aurait répondu: « Enculé, t’as qu’à la faire tout seul ton équipe de merde ! J’arrête moi… », même si le coach a livré une nouvelle version dans un documentaire récent sur Canal + où il ne mentionne plus le terme « enculé »… Le joueur est exclu du groupe, mais le 20 juin, lors d’un des rares entraînements des Bleus ouverts au public, les joueurs français décident de « faire la grève » de l’entraînement à leur camp de base de Knysna, en soutien à Anelka. Les images des joueurs cachés derrière les rideaux tirés de leur bus et d’un Domenech, perdu, lisant leur lettre de revendication – alors qu’il ne les soutenait pas – font le tour du monde. Une altercation entre le capitaine Patrice Evra et le préparateur physique Robert Duverne devant un parterre de journalistes de la presse internationale écrite et télévisuelle. Les Bleus sortent au premier tour, mais c’est ce fiasco moral qui marquera l’Histoire..

Enfin, le joueur retraité depuis 2019, dès 38 ans, « rêve est qu’une équipe africaine gagne peut-être un jour la Coupe du monde », sachant qu’aucune n’est jamais parvenue à franchir le cap des quarts de finale. Le Sénégal sera présent, comme la France, au Qatar, placé dans le groupe A composé du pays-hôte, de l’Équateur et des Pays-Bas.

Evra a-t-il l’excuse d’un viol présumé ?

Paris Match se sépare du journaliste Bruno Jeudy

En cause, la Une controversée sur un cardinal ultraconservateur

Depuis l’élection présidentielle, le torchon brûlait entre le patron de la politique et la direction du journal. Le cardinal en Une n’est qu’un prétexte pour débarquer les contestataires.

Début juillet, la rédaction en chef du magazine, dont Bruno Jeudy, avait contesté le choix de la direction de consacrer sa Une au cardinal « ultraconservateur » – ça fait beaucoup, en effet! – Robert Sarah. La rédaction du magazine (groupe Lagardère, lui-même contrôlé depuis un an par le groupe Vivendi de Vincent Bolloré), a appris le départ du rédacteur en chef politique et économie de l’hebdomadaire par un mail signé du directeur général et de la directrice de la rédaction, assure L’Obs (groupe Le Monde), un mois après la polémique interne sur cette couverture.

« D’un commun accord, il a en effet été décidé de mettre un terme à notre collaboration », indique le mail du 18 août signé de Patrick Mahé et Caroline Mangez, respectivement directeur général et directrice de la rédaction de Paris Match.

Les Jours est un site web d’information lancé en 2016 par une équipe composée principalement d’anciens journalistes de Libération. 

Un acte d’« ingérence »

La société des journalistes (SDJ), qui s’était indignée du choix de la direction – qualifié d’« ingérence » du groupe Lagardère – a convoqué une assemblée générale pour vendredi.

La rédaction en chef du magazine avait tenté le jour du bouclage « de convaincre la direction du groupe Lagardère de revenir sur son choix de une. Malheureusement sans succès », avait à l’époque indiqué la SDJ.

Bruno Jeudy occupait ce poste depuis 2014. Egalement chroniqueur sur BFMTV, il a notamment été journaliste politique au Parisien, au Figaro, au Journal du Dimanche. Spécialiste de la droite française, il est notamment auteur ou coauteur de plusieurs livres sur Nicolas Sarkozy, dont « le Coup monté », sur les luttes fratricides qui ont précédé l’élection présidentielle de 2017 à l’UMP et la déconfiture de François Fillon.

Le 11 novembre 2016, le journaliste de Les Jours  Olivier Bertrand, cofondateur du site, est arrêté par la police turque et placé en garde à vue alors qu’il était en reportage à Gaziantep (en français Aïntap) qui, pendant cinq mois (octobre 1920-février 1921), fut assiégée par les troupes françaises de l’Armée du Levant, dans le cadre du mandat français sur la Syrie pendant la Campagne de Cilicie, zone turque tampon avec la Syrie. Le journaliste fut libéré trois jours plus tard pour être expulsé vers la France.

Quant au cardinal Sarah, il est tombé aux oubliettes des agences de presse. Archevêque de Conakry (1979 à 2001), capitale de la Guinée, c’est le pape Benoît XVI qui l’a créé cardinal en 2010. D’où l’odeur d’ensens de soufre que répand la gauche dans son sillage, bien qu’il soit Africain. Son péché? Il est critique de l’homosexualité et de l’immigration en Europe. La NUPES et Libération ont leurs bons et leurs mauvais Noirs… Ils ont aussi des chouchous parmi les états africains

En Guinée, l’homosexualité est illégale. Le nouveau code pénal guinéen stipule dans son article 274 que :

« Tout acte impudique ou contre nature commis avec un individu de son sexe sera puni d’un emprisonnement de 6 mois à 3 ans et d’une amende de 100.000 à 1.000.000 de francs guinéens. Si l’acte a été commis avec un mineur de moins de 21 ans, le maximum de la peine sera toujours prononcée. Si cet acte a été consommé ou tenté avec violence, le coupable subira la peine de la réclusion criminelle à temps de 5 à 10 ans

Or, l’homosexualité est également réprimée pénakement au Sénégal. Elle y est qualifiée juridiquement d’« acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe », et punie d’un à cinq ans de prison. En revanche, le cardinal Théodore-Adrien Sarr, ancien archevêque de Dakar, est un bon cardinal, bien que créé oar le même pape (« ultraconservateur !): il fait « pression pour une dépénalisation de l’homosexualité »… L’homosexualité et l’islam sont devenus la boussole de la gauche désorientée.

Laurent Berger dénonce le « racisme caractérisé » des attaques contre Pap Ndiaye

Le ministre peut-il tout dire et faire parce que métis?

Marie et Pap Ndiaye,
frère et soeur

Laurent Berger accuse de « racisme caractérisé » les critiques des propos de Pap Ndiaye

Dénoncées par les élus et citoyens républicains pour propagation d’une vision « indigéniste » et « immigrationniste », les déclarations contre le nouveau ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye seraient « un pur scandale », selon le patron de la CFDT. Défenseur du décolonialisme, Laurent Berger, évoque lundi, du « racisme » et de la « connerie ».

La nomination vendredi de l’historien déconstructionniste Pap Ndiaye, spécialiste de l’Histoire sociale des Etats-Unis et des minorités raciales, a stupéfait les observateurs. Elle est d’emblée apparue comme la principale erreur de casting du nouveau gouvernement, mené par Elisabeth Borne, en raison de positions très différentes du précédent ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer.

Marine Le Pen a évoqué un nouveau ministre militant « indigéniste ». D’autres cadres du parti ont mis en garde contre une vision « immigrationniste ».

« Ce qui s’est passé ce week-end de la part de la droite, de l’extrême droite, est un pur scandale et c’est insupportable, a regretté Laurent Berger. C’est du racisme caractérisé. »

Marie NDiaye est la soeur de Pap Ndiaye. Comme femme de lettres française, elle a remporté le prix Femina en 2001 pour Rosie Carpe (situé en Guadeloupe) et le prix Goncourt en 2009 pour Trois Femmes puissantes, soit trois récits: le premier est fortement inspiré de la propre histoire de l’auteure, dont le père sénégalais, a quitté sa famille lorsqu’elle avait un an. Les premier et troisième se déroulent essentiellement à Dakar, le second en Gironde où Marie Ndiaye et sa famille possèdent une maison.

La compagne de Pap Ndiaye est Jeanne Lazarus, une sociologue et présidente du Conseil de l’Institut d’études politiques de Paris (IEP), petite-fille de René Pleven (président du Conseil et ministre sous la IVe République puis Garde des Sceaux pendant la Ve République, sous la présidence de Georges Pompidou), ainsi qu’arrière-petite-fille du général d’armée Charles Mangin, connu pour avoir ardemment recommandé ses vaillants tirailleurs sénégalais et avoir été dès 1910, le promoteur d’une armée africaine au service de la France.

Ecole: Patrice Evra révèle qu’il a été victime d’un abus sexuel à 13 ans

L’AFP et Le Monde peinent à désigner le professeur de l’Education nationale

Patrice Evra, le 5 décembre 2013
Patrice Evra, le 5 décembre 2013 

Vendredi 22 octobre, l’ancien footballeur a décidé de rendre cette histoire publique pour venir en aide à d’autres enfants qui pourraient se trouver dans une situation similaire.

Dans un entretien accordé au Times à l’occasion de la parution de son autobiographie, Patrice Evra, aujourd’hui âgé de 40 ans, a précisé qu’il a été victime de cet abus alors qu’il avait 13 ans. Il a ajouté qu’il lui avait été beaucoup plus difficile de révéler les faits à sa mère que d’en parler dans son autobiographie.

« Bien entendu, elle était très choquée », a-t-il déclaré au quotidien britannique. « C’était un moment difficile pour moi et je ne l’ai toujours pas dit à certains de mes frères et sœurs ainsi qu’à des amis proches », a ajouté l’ex-membre des Bleus.

L’ancien arrière de l’equipe de France, né à Dakar, a expliqué qu’il avait décidé de rendre cette affaire publique pour venir en aide à d’autres enfants qui pourraient se trouver dans une situation similaire.

Né d’un père sénégalais et d’une mère cap-verdienne, Patrice Evra est arrive à 12 mois en Europe avec son père, qui travailla à l’ambassade du Sénégal de Bruxelles, puis dans une usine en région parisienne, quand Patrice a trois ans aux Ullis. L’enfant appartient à une famille de vingt-quatre frères et sœurs: son père polygame a abandonné le foyer familial alors qu’il avait dix ans.

Pas de plainte déposée

« Je ne cherche pas à ce que les gens ressentent de la pitié, c’est une situation difficile », a-t-il dit. « Une mère ne s’attend pas à entendre de telles choses de son propre enfant »« Je ne lui ai dit que maintenant, alors que j’ai 40 ans. Cela a été un gros choc pour elle avec beaucoup de colère. » Il poursuit : « “Tu ne dois pas le mettre dans ton livre, c’est privé, Patrice”, m’a-t-elle dit. Mais je lui ai répondu que ce n’était pas à propos de moi, mais des autres enfants, et elle m’a répondu que c’était OK, qu’elle comprenait. »

Régime spécial en faveur de l’école

L’ancien footballeur a par ailleurs déclaré qu’il n’avait pas déposé plainte contre son agresseur qui, a-t-il affirmé, était l’un de ses professeurs. « La première chose que ma mère m’a dite est : “Si tu ne le fais pas, je le ferai. S’il est encore vivant, je vais le tuer.” Mais j’ai enterré cela si profond en moi que je n’ai pas pensé à déposer plainte. »

Patrice Evra a ajouté que, lorsqu’il avait 24 ans et qu’il jouait alors pour Monaco, il avait reçu un appel de la police concernant son agresseur présumé, mais qu’il avait été incapable de dire ce qui lui était arrivé plus jeune. « Vivre avec ça est l’un de mes plus grands regrets parce que j’aurais pu aider un tas de gens », a-t-il déploré.

Avec Le Monde et l’AFP

La fracture vaccinale en milieu musulman, plus efficace qu’un camion fou jeté dans la foule?

La situation en métropole Aix-Marseille alerte sur le risque islamique en matière vaccinale

La carte de la vaccination dans la Métropole Aix-Marseille.

Dans les 14e, 15e et 16e arrondissements de Marseille, le taux de vaccination est loin de la moyenne nationale quand, dans les communes de Cassis, Carry-le-Rouet ou Saint-Marc Jaumegarde, il le dépasse.

Désormais plus de 47% de la population des Bouches-du-Rhône a reçu au moins une première dose de vaccin, et plus de 38% des habitants sont considérés complètement vaccinés, selon les chiffres de Santé Publique France.

Les 14e, 15e et 16e arrondissements de Marseille font-ils obstacle?

Le séparatisme politique se manifeste-t-il en matière vaccinale? Ces chiffres cachent des disparités flagrantes au niveau régional, comme le montre la carte ci-dessus, qui détaille l’état de la vaccination à Marseille et ses environs, en date du 27 juin. Survolez une commune pour connaître le taux de personnes primo-vaccinées et complètement vaccinées.

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Le décryptage qui accorde au critère social une valeur essentielle cache-t-il la cause profonde de ce retard et de la menace qu’il induit? C’est objectivement dans les communes et les arrondissements les plus aisés de l’agglomération Aix-Marseille que l’on se fait le plus vacciner, selon ces données publiées par l’Assurance-Maladie vendredi et analysées à travers le prismz marxiste par un journaliste du Parisien. Mais la précarité – toute relative en zone d’économie souterraine – n’est peut-être que la face émergée du problème sanitaire qui y règne. Cluster susceptible de contaminer le reste, celui des mécréants.

Une carte similaire à celle des revenus ou des zones de non droit?

La carte montre une nette fracture. Par exemple à Cassis, près de 45% de la population est totalement vaccinée contre un peu plus de… 15% dans le 3ème arrondissement de Marseille, le plus pauvre de la ville: Saint-Mauront, quartier connu pour la Friche de la Belle de Mai, lieu culturel créé sur un site industriel désaffecté, en bordure de voue ferrée. « Le logement est bien, mais il y a du deal dans le quartier. Je ne me sens pas en sécurité, surtout la nuit, » témoigne Dede, Togolaise de 24 ans venue étudier le droit. Les quartiers Nord de Marseille, qui arrivent en 2 au palmarès de la pauvreté, sont d’ailleurs en tête du classement des secteurs où l’on se fait le moins vacciner. Ce sont les quartiers qui restent réfractaires à la mixité éthnique. Ce sont moins des ghettos que des « villes franches », émancipées des règles et des lois de la République, de ses modes de vie et de pensée, et reconstituées comme au pays, par groupe éthnique, d’une tour à l’autre, avec ses pratiques communautaristes, culturelles et religieuses. Avec ses influenceurs.

En Indonésie, dont la population est à 90% musulmane, la vaccination a commencé avec le vaccin chinois garanti sans gélatine de porc. Le président a été le premier à se faire vacciner, pour donner l’exemple et rassurer la population sur le fait qu’il était parfaitement « halal ». Mais le gouvernement a aussi fait appel à des influenceurs sur les réseaux sociaux pour montrer l’exemple à leurs millions d’abonnés.

Comment expliquer une telle disparité? L’analyste du Parisien décrypte à l’ancienne, selon l’idéologie dominante en centre de formation (formatage) au journalisme. La première raison est l’âge moyen des habitants. Les 3e, 14e, 15e et 16e arrondissements de Marseille ont une part importante de jeunes. Une population qui n’était donc pas prioritaire pour se faire vacciner il y a encore quelques semaines. Mais aussi un groupe d’âge qui s’ingénie à se démarquer des Blancs.

Au Sénégal, des responsables de la vaccination dans la ville religieuse de Touba (centre) disaient en avril dans la presse qu’après un bon démarrage, le vaccin chinois Sinopharm et l’anglo-suédois AstraZeneca peinaient à trouver preneurs. Ils mettaient en garde contre le risque de perdre une partie des 8.000 doses livrées.

Certains sont sensibles à « l’histoire des nano-cellules qu’on va nous mettre pour nous surveiller ou à l’histoire de la procréation selon laquelle l’Europe et l’Amérique veulent diminuer notre fécondité »

Sur les réseaux sociaux, des internautes ont par ailleurs comparé la carte des primo-injections par commune avec la carte du revenu par habitant. En superposant ces deux cartes, de nombreuses similitudes se dessinent. Plus ces revenus sont haut, plus le taux de vaccination est élevé. Mais ce schéma binaire de lutte des classes est simpliste: plus une catégorie est établie, plus elle se vaccine; plus elle refuse le modèle proposé, plus elle s’oppose à la vaccination

La carte du niveau de vie dans la métropole Aix-Marseille (en rouge, les niveaux de vie les plus élevés, en bleu, les plus faibles).
La carte du niveau de vie dans la métropole Aix-Marseille (en rouge, les niveaux de vie les plus élevés, en bleu, les plus faibles, mais les plus assistés). Geoportail

Le journaliste voit ce qu’il veut y voir, car, en vérité, quand le pourcentage de personnes vaccinées (1re dose) est de 47,1 dans les Bouches-du-Rhône et de 49,2 en Seine-Saint-Denis (1er département le plus pauvre), la Seine-et-Marne est à 45,6, et l’Ain à 44,8, le 12/7/21. Le Pas-de-Calais (deuxième département le plus pauvre), 55,3%, l’Aude (3e plus pauvre), 51,1%. Mayotte, 18,9%…

Enfin, autre raison avancée pour expliquer ces disparités: la fracture numérique! De nombreux habitants rencontrent des barrières technologiques ou parfois de langue – notamment quand elles vivent en communauté d’origine – pour accéder aux plateformes telle que Doctolib sur Internet, et donc prendre rendez-vous. Le problème est aussi celui de la population endogène âgée, sans conditions de revenus…

Cette carte des revenus masque-t-elle un refus communautariste de se faire vacciner lié à la religion? Voir donc si le problème est identique dans les 19e et 20e de Paris.

Pour atteindre une immunité collective, il faudrait que 90% de la population majeure soit vaccinée.

Bénin, Sénégal, Ghana, sortis de la liste des pays d’immigration dits « sûrs »

Le Conseil d’Etat met ces trois pays africains au ban de la France

Fête de la musique à l’Elysée

Macron et Le Drian ne décident de rien: les magistrats font la sale besogne. Les ressortissants de ces pays s’exposent désormais à une procédure d’expulsion, dès le rejet de leur demande d’asile. On ne sait jamais: peut-être pourrait-elle être exécutée, ce qui reste encore un sujet…

Dans une décision motivée principalement par la protection des minorités qui font la pluie et le beau temps en France, en l’occurrence, les personnes LGBT+, dont les lobbies murmurent à l’oreille du président, les Républiques du Bénin, du Sénégal et du Ghana ne feront désormais plus partie de la liste des pays d’immigration dits « sûrs ».

(Liste nationale française: Albanie, la Bosnie-Herzégovine, l’ancienne République yougoslave de
Macédoine, Monténégro, la Moldavie, le Bénin, le Cap-Vert, le Ghana, Maurice,
le Sénégal, la Tanzanie, Arménie, la Géorgie, l’Inde, la Mongolie).

Cette liste de 16 pays établie par l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) est controversée, car elle réduit les chances d’obtenir l’asile. En effet, avec l’entrée en vigueur de la loi asile-immigration fin 2019, les ressortissants de ces pays s’exposent à une procédure d’expulsion dès le rejet de leur demande d’asile en première instance, sans laisser de chance à un premier recours.

Plusieurs associations, notamment de défense des personnes LGBT, s’étaient alors tournées vers la plus haute juridiction administrative, après que l’Ofpra, chargé d’attribuer le statut de réfugié, a décidé le 5 novembre 2019 de ne pas modifier cette liste, inchangée depuis 2015. « La délibération du 5 novembre 2019 du conseil d’administration de l’Ofpra est annulée » et « les Républiques du Bénin, du Sénégal et du Ghana » doivent être retirées de cette liste, a tranché le Conseil d’Etat dans sa décision.

Des risques liés à « l’orientation sexuelle » des ressortissants

Les ressortissants de ces trois pays ne pourront donc plus faire l’objet de procédures accélérées pour leurs demandes d’asile, autre conséquence du placement d’un pays sur la liste. Concernant le Bénin, l’Ofpra avait déjà décidé en septembre 2020 de suspendre sa qualité de « pays d’origine sûr » pour douze mois, sans pour autant le retirer de cette liste. Concernant le Sénégal et le Ghana, ce sont les risques liés à « l’orientation sexuelle » de leurs ressortissants qui ont motivé la décision.

« Compte tenu de l’existence de dispositions législatives pénalisant les relations homosexuelles au Sénégal et au Ghana et de la persistance de comportements, encouragés, favorisés ou simplement tolérés par les autorités de ces pays, conduisant à ce que des personnes puissent effectivement craindre d’y être exposées à de tels risques, l’Ofpra ne pouvait, sans commettre d’erreur d’appréciation, tenir ces Etats pour des pays d’origine sûrs dans l’examen des demandes présentées par leurs ressortissants », peut-on lire dans le texte.

Les Yvelines, département supporteur du Liban et du Sénégal

La Chambre régionale des Comptes dénonce des dépenses engagées sans résultats convaincants

Entre 2007 et 2016, le département a consacré plus de 13 millions d’euros au développement, finançant notamment une «Maison des Yvelines» dans une petite ville du Nord-Est du Sénégal. La Chambre Régionale des Comptes pointe le peu de résultats, et l’absence de factures justificatives.

Le «gaspillage», une notion abstraite pour le président du conseil départemental.

Pierre Bédier est probablement un humaniste, ce qui n’apparaît pas dans le récent rapport sur les dépenses humanitaires du département des Yvelines, car bien maigres semblent les résultats au regard des 13,2 millions d’euros dépensés entre 2007 et 2016. Noyée dans les chiffres du budget de la collectivité (1,3 milliard d’euros en 2015), la somme peut d’ailleurs paraître modeste, mais elle n’est pas nécessairement approuvée des contribuables. Mais c’est surtout lorsqu’on s’intéresse aux financements eux-mêmes, tels que décrits dans le rapport, que la pilule est amère.

Gîtes fantômes au Liban, «Maison des Yvelines» sans objectif concret au Sénégal

Parmi les bénéficiaires, le Liban, qui a reçu 424.239 euros d’aides depuis 2011. Un programme relatif à la «vie à l’ancienne» a été lancé, avec des gîtes traditionnels restaurés en cofinancement avec l’Union européenne et le ministère français des Affaires étrangères. Mais si l’intention d’aider le pays du Cèdre à valoriser son héritage est plus que louable, il semble que le projet ait quelque peu manqué de suivi: sur le rapport 2015, la fréquentation des gîtes s’établit à un total de… six nuitées payantes. En plus de vacances, tout frais payé, mais pour qui?

De la même façon, l’investissement yvelinois a participé à la construction d’un «point d’information touristique» dans le village de Rayfoun. Mais ledit office n’est pas ouvert au public, et inactif, alors que les frais de fonctionnement se sont pourtant élevés à 51.271€ pour 2014 et 2015!

Elias Antoun Sfeir, résident impliqué dans la vie municipale, témoigne qu’aucun résultat tangible n’est visible sur place: «malheureusement, le rapport décrit parfaitement la situation». Le village «accueille depuis longtemps des initiatives humanitaires et culturelles concrètes soutenues par de nombreux acteurs français et internationaux», notamment un dispensaire, très actif dans la période troublée que traverse le pays. Mais concernant la «Maison du tourisme», aucune activité n’est à constater. La réponse du département à ces mauvais résultats semble floue: «la coopération décentralisée est une relation de long terme» et «elle ne se limite pas à la temporalité d’un projet, ni ne se résume à une addition».

La «Maison des Yvelines» à Ourossogui, au Sénégal.
La «Maison des Yvelines» à Ourossogui, au Sénégal. Conseil départemental des Yvelines

Quant à la Maison des Yvelines à Ourossogui, au nord-est du Sénégal, une ville d’environ 24.000 habitants, sa construction a coûté 200.000 euros et les Yvelines dépensent la même somme chaque année en frais de fonctionnement. Mais à quoi sert-elle? Officiellement, à assurer «la coordination technique et financière des actions de coopération» entreprises par le département avec trois collectivités au Sénégal. Une maison pour réfléchir à l’aide humanitaire qui suivra, en quelque sorte. Le montant global de l’aide versée au Sénégal entre 2011 et 2016 s’est établi à 2.054.395€, soit en moyenne 352.000 euros par an.

En réponse, Marie-Hélène Aubert, conseillère départementale des Yvelines, souligne que le rapport de la Chambre régionale des comptes ne rend pas compte fidèlement des effets positifs des investissements réalisés, même si elle admet que le département doit mieux rendre compte de ses actions et éviter le jargon trop administratif propre aux compte-rendus de mission. «Sur ces deux projets, l’énoncé des résultats concrets est très partiel. Au Liban, nous avons dû tout reprendre à la suite d’une association qui a quitté le projet, mais ce dernier aboutit en mai. La maison construite au Sénégal nous permet d’économiser le logement de plusieurs volontaires, et nous effectuons des locations ponctuelles (séminaires, centre d’affaires) pour la rentabiliser. Elle sert de plateforme à notre présence sur place, ainsi qu’au Bénin et au Togo». A propos de ces actions pour le développement, l’élue assume et met en avant la volonté des Yvelines de participer au développement, notamment pour combattre la tendance à l’émigration vers l’Europe: «il s’agit d’un intérêt réciproque que nous avons, qui est de dynamiser ces pays».

Pas de justificatifs des dépenses

La Chambre régionale des Comptes souligne que le département finance toujours les mêmes pays depuis 2007: le Bénin, le Congo, le Mali, le Maroc, le Sénégal, le Togo et le Liban. Elle ajoute que «les objectifs et les conditions d’attributions sont insuffisamment définis», avec au fil du rapport, un exemple assez éloquent: alors que les autres projets en Afrique concernent l’eau et l’assainissement, la collectivité indique que «selon elle, la référence à des indicateurs concrets, tels que le nombre de puits creusés ou d’écoles construites, ne serait pas en elle-même la plus pertinente».

«Les bilans financiers qui comprennent en annexe les factures et justificatifs de dépenses sont rares», et l’investissement est donc peu traçable. Le département a répliqué qu’il disposait bien des pièces justificatives, mais que celles-ci ont un «caractère volumineux» et qu’en outre, les représentants locaux les examinent «sur place». La Chambre régionale des Comptes n’a pas demandé le rapatriement des factures, faisant preuve d’une grande mansuétude, car si l’on appliquait ce comportement dans le privé, il donnerait le droit au fisc de qualifier la comptabilité de «non probante», avec des risques extrêmement sérieux pour l’entreprise en question. Pour illustrer ce manque de rigueur, la chambre cite en exemple les bilans de coopération avec le Liban et le Sénégal, qui ne comportent «aucune annexe» relative au contrôle sur place. Le rapport financier des dépenses de 2014 au Sénégal «a ainsi pris la forme d’un document de deux pages ne comportant que des tableaux récapitulatifs». Marie-Hélène Aubert déclare cependant que sur ce point, le département s’oppose à la rédaction de la Chambre régionale des comptes, à qui il a proposé les liasses de factures, qu’il peut rapatrier à tout moment. «Pour chaque euro que nous investissons, nous traçons les résultats» ajoute l’élue, qui déplore par ailleurs les procédures de comptabilité trop lourdes et chronophages imposées par l’Union européenne.

La «coopération décentralisée», une dépense publique légitime?

Le fait même qu’un département lance des missions de coopération de longue durée peut interroger certains contribuables. Les collectivités y sont habilitées, en particulier depuis une loi de 2014 qui leur donne plus de liberté dans les missions à mener. En 2016, elles ont ainsi dépensé plus de 83 millions d’euros en aides publiques au développement. Les Yvelines, avec environ 2 millions d’euros de dépense cette année-là, sont le département le plus généreux.