L’Algérie courroucée par les ripostes françaises à sa demande de restitution

Le parti Les Républicains a réagi à une réclamation algérienne à Paris d’une liste des biens à restituer par la France.

Des pays, dont l’Algérie, refusent de reprendre leurs ressortissants
entrés ou restés illégalement en France
et sous le coup d’une OQTF. 

La liste ouverte « d’objets historiques et symboliques » qui a été présentée cette semaine par l’Algérie à la France suscite une levée de boucliers parmi les droites françaises. Malgré sa revendication, l’Algérie se déclare victime de leur « inimitié » et estime que « le parti Les Républicains ne se contente plus de faire pression sur le président Emmanuel Macron pour contrarier son rapprochement avec Alger »… Selon sa presse, « il emprunte désormais sa rhétorique véhémente à l’extrême-droite sur l’Algérie. »

La droite française s’en prend à l’Algérie

« Après avoir calqué leur programme, poursuit cette presse, Les Républicains se mettent à voler aux courants extrémistes leur violence verbale sur l’Algérie.« 

Eric Ciotti et son parti étaient aux avant-postes lors des débats sur la loi immigration, exigeant un texte plus ferme et surtout la révocation du traité de 1968, trop « favorable » à l’immigration algérienne.

Une proposition de résolution pour la révocation de l’accord a été introduite le 7 décembre 2023 par les LR, mais elle n’a pas obtenu un nombre de votes suffisant des députés de l’Assemblée nationale.

En mai 2023, lors d’un voyage au Maroc, Eric Ciotti  et Rachida Dati ont plaidé publiquement pour le « rééquilibrage » de la politique maghrébine de la France et la reconnaissance de la « marocanité » du Sahara occidental, dans le contexte d’un rapprochement avec l’Algérie et d’un froid entre Paris et Rabat qui durait depuis 2021. Rachida Dati, d’origine marocaine, est revenue au gouvernement en janvier dernier en tant que ministre de la Culture.

Il y a moins de deux semaines, elle s’est impliquée dans la polémique entre l’Algérie et le Maroc sur l’origine du Caftan, apportant sans surprise son soutien au royaume.

Dans son tweet, LR appelle Alger à reprendre également  ses « criminels » et ses « délinquants ».

Tandis que la politique algérienne de Macron prend progressivement le nom de « réconciliation » et que les relations tendent ainsi à se normaliser, le clivage entre les deux pays semble ne pas être tant mémoriel que politique. Or, l’Algérie relance précisément le sujet de la « restitution » et diabolise les droites françaises, juste après la cinquième rencontre de la commission mixte Histoire et mémoire qui s’est tenue au siège des Archives nationales à Birkhadem, Alger, les 22 et 23 mai 2024., coïncidant avec le mois de la Mémoire en Algérie .

Dans un communiqué rendu public, lundi 27 mai, le panel de la commission algéro-française d’historiens chargée du dossier de la mémoire de la colonisation a fait savoir que la partie algérienne a dressé une « liste ouverte » d’objets symboliques de la période coloniale que l’Algérie souhaite récupérer auprès de la France.

L’Algérie accuse la droite française de réagir vivement à cette nouvelle demande qui passe crème auprès de Macron. La droite est qualifiée d’extrême pour avoir lancé « une campagne d’attaques et de railleries contre l’Algérie, » dixit Alger.

La réaction de Marion Maréchal est venue en réponse à un tweet de la militante franco-palestinienne et candidate LFI aux européennes Rima Hassan qui a estimé qu’ « il est temps que la France rende tout ce qu’elle doit à l’Algérie ».

« On va plutôt leur rendre les Algériens clandestins, fichés S, criminels et chômeurs longue durée », a répondu la tête de liste du parti d’Eric Zemmour aux prochaines élections européennes.

Cette riposte s’est retrouvée, ce jeudi 30 mai, presque dans les mêmes termes, sur la page X officielle du parti Les Républicain. « Il faut tout reprendre », lit-on sur fond de photo de supporteurs de foot algériens. « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF … », a écrit le parti, concluant sur un « one, two, three » suivi de l’émoji d’un avion.

Le président du parti Eric Ciotti a assumé la même réponse du berger à la bergère sur son compte X personnel. « Transmettons également à l’Algérie la liste des délinquants qu’ils doivent reprendre chez eux », a tweeté Eric Ciotti, dont le parti plaide ouvertement pour une rupture des relations avec l’Algérie.

Il faut savoir que la France se situe en troisième place des investisseurs en Algérie (probablement la première hors hydrocarbures), derrière les Etats-Unis (don la société américaine Chevron, connue dans le domaine du gaz de schiste) et l’Italie. Ces investissements sont principalement concentrés dans trois secteurs : i) les activités financières et d’assurance (36 % du total), ii) l’industrie manufacturière (29 %), décomposable entre industrie automobile, pharmaceutique, alimentaire et chimique – enfin iii) les industries extractives (23 %).

Les données publiées par la Banque de France font état de flux d’IDE français vers l’Algérie de 15 M euros en 2021, retrouvant un niveau positif après deux années négatives en 2019 et 2020 (-53 M € et 108 M € respectivement). En 2022, les flux d’IDE français vers l’Algérie ont atteint 123 M €. Les échanges commerciaux franco-algériens confirment leur progression en 2023 et affichent une hausse de 5,3 %.

En Espagne, l’ACCEM fait la fête pour accueillir les clandestins

La Croix rouge participe à la fête de l’illégalité

Les gentils organisateurs (GO) de l’ACCEM, association espagnole d’aide aux accueils collectifs à caractère éducatif de mineurs, notamment mineurs non accompagnés :

On fait ripaille:

Débarquement de masse en territoire européen:

En même temps, à terre, une conseillère municipale VOX est empêchée d’informer:

Arrivés à Paris:

Et refus d’acheter un titre de transport:

Menaces physiques à bord d’un bus:

Des réfugiés politiques indésirables dans leurs pays ne tardent pas à importer en France leur problèmes nationaux:

Et à répandre leur culture, illégalement dans le métro, sans intention aucune d’intégration :

Gabriel Attal annonce des mesures fortes pour le monde de la santé. 

32 milliards d’euros soi-disant « supplémentaires » dans la santé

Vautrin n’a encore pas pu
prendre la parole

Accompagné de sa nouvelle ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités Catherine Vautrin, Gabriel Attal a visité le centre hospitalier universitaire de Dijon ce samedi. C’était notamment l’occasion pour le premier ministre de faire quelques promesses au monde de la santé, mais aussi de se faire chahuter par une soignante.

« Dans les cinq ans qui viennent [ce sui mène à 2029…], c’est 32 milliards d’euros supplémentaires qui vont être investis dans notre système de santé », a-t-il déclaré face à la presse à l’issue de sa visite. « Le prochain budget que mon gouvernement aura à présenter sera un budget historique pour l’hôpital public », a ajouté le premier ministre, en promettant de poursuivre « un investissement massif pour l’hôpital ».

L’entourage de Gabriel Attal a indiqué que les promesses concernent l’hôpital, mais aussi la médecine de ville. « Sur l’hôpital spécifiquement, la hausse de moyens sera de 3 milliards d’euros en 2024 par rapport à 2023 », ajoute-t-on du côté de Matignon.

Ces mesures brandies sont un leurre. Les sommes annoncées ne sont pas nouvelles: elles ont déjà été votées… Quant aux réformes structurelles, elles restent dans le flou, alors que le Ségur de la santé – qui a consacré 8,2 milliards d’euros à la revalorisation des métiers des établissements de santé et des EHPAD et à l’attractivité de l’hôpital public, n’a rien réglé.

« L’hôpital est en train de mourir »

Le chef du gouvernement a également abordé le cas des adolescents. « Sur la santé mentale des jeunes et des ados, il faut vraiment qu’on avance avec la médecine scolaire, probablement avec davantage de ponts entre l’école, la ville, l’hôpital », a-t-il noté, déplorant que cette médecine scolaire soit encore peu attractive.

A l’aise, comme à son habitude, devant le parterre de journalistes, le tout frais premier ministre avait pourtant été chahuté durant la visite du CHU. Une soignante n’a pas hésité à l’interpeller : « On a beaucoup de patients étrangers, qui sont en situation irrégulière. L’hôpital prend tout. On est obligé de tout absorber. L’hôpital est en train de mourir, je ne sais pas si vous en avez conscience. »  Gabriel Attal a alors assuré qu’il a « conscience des difficultés » et a expliqué qu’il y a « aussi des raisons d’espérer régler un certain nombre de problèmes ».

Paris : le collectif des sans-papiers manifeste contre la loi immigration

Une centaine de manifestants appelle à un « grand rassemblement »

En situation illégale,
ils manifestent
contre les lois de la République

Prétendant que ce texte vise à « précariser et criminaliser » tous les immigrés, un amalgame, les manifestants ont demandé une « régularisation avec un titre de séjour pérenne » pour les travailleurs sans-papiers.

Ils se disent « déterminés à ne pas lâcher ». Une centaine de d’anti-démocrates jugeant que les minorités ont la vérité, ont manifesté vendredi à Paris pour « demander le retrait » du projet de loi du gouvernement sur l’immigration, adopté à une majorité claire il y a deux semaines, et appelé à un rassemblement « massif » mi-janvier.

« C’est ici qu’on vit, qu’on travaille, qu’on cotise et qu’on va mourir aussi », a déclaré Mariama Sidibé, une porte-parole du collectif des sans-papiers de Paris, dans le cortège réuni à l’appel de son organisation, place de la République. Et de ceux qui se font enterrer au pays…

Pour tout dire, Mariama Sidibé est du CCsp75 ou Coordination 75 des Sans Papiers constituée en 2002 par le regroupement de plusieurs collectifs Sans Papiers parisiens autonomes à la suite de l’occupation de la Basilique de Saint-Denis en août 2002.Les collectifs fondateurs sont eux-mêmes issus du mouvement Sans Papiers qui a vu le jour en 1996, de l’occupation de l’église Saint-Ambroise à celle de l’église de Saint-Bernard, événements fondateurs de la lutte des Sans Papiers en France. Un goût prononcé pour les églises…

Comme elle, entre 100 et 200 personnes, essentiellement des étrangers sans-papiers et des militants associatifs ont battu le pavé dans le calme à partir de 16h30 en direction du nord de Paris, pour appeler à un « grand rassemblement le 14 janvier », qui devra être « massif » contre ce texte de compromis, a-t-elle ajouté.

La décision du Conseil constitutionnel attendue avant fin janvier

Vendredi, tout comme le 14 janvier, il s’agit de « demander le retrait de ce texte qui vise à précariser, criminaliser toutes et tous » les immigrés, a estimé pour sa part Aboubacar Dembélé, 31 ans, membre du collectif des travailleurs sans-papiers de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), qui défilait également derrière la banderole « Non à la loi Darmanin », portée par le ministre de l’Intérieur.

L’amalgame induit par le projet de loi entre « immigrés et délinquance, c’est une discrimination », a-t-il encore dénoncé, réclamant comme d’autres manifestants une « régularisation avec un titre de séjour pérenne » pour les travailleurs sans-papiers

Immigration irrégulière : le rapport de la Cour des comptes arrive après le vote de la loi…

Il pointe un manque de moyens humains et une « instabilité normative » compliquant le travail des administrations

Pierre Moscovici

Le sujet est celui de la rétention d’information : pour des motifs idéologiques, la Cour des Comptes a retardé la parution d’un rapport qui aurait pu éclairer la représentation nationale, élément de son cahier des charges.

En dix ans, les lois sur l’immigration ont été modifiées près de 133 fois, pointe la Cour des comptes, dont le premier président est le socialiste Pierre Moscovici, 66 ans, ancien ministre (2912-2014) de Hollande et commissaire européen (2014-2019). Elle confirme aussi que cela complique le travail des administrations.

Un manque de moyens humains et de cohérence. Voilà ce que pense la Cour des comptes des politiques de lutte contre l’immigration irrégulière en France, d’après un rapport publié le jeudi 4 janvier 2024. Il devait initialement être présenté en décembre, mais pour ne pas tomber en plein milieu des débats sur la loi immigration à l’Assemblée, sa publication avait été décalée: ce rapport n’est-il donc fait ni pour être lu, ni pour éclairer le législateur ? Il risque quand même de faire du bruit du fait de son report et de sa dimension politique, juste après l’adoption de la loi au Parlement et avant son examen par le Conseil constitutionnel.

La Cour des comptes dénonce donc une « instabilité normative » qui complique le travail des administrations et juridictions. Elle pointe notamment du doigt les 133 modifications de la loi en une décennie, la propension des ministres de l’Intérieur à multiplier les circulaires « au gré de l’actualité ».

Plus de moyens humains

Dans ce rapport, la Cour des comptes formule onze recommandations, qui concernent notamment le renforcement de moyens humains pour ces missions, qu’elle juge insuffisants. ll faut avant tout renforcer les effectifs dans les préfectures, explique donc le rapport, qui préconise ainsi de « renforcer les effectifs des services chargés des étrangers en préfecture, afin d’améliorer la qualité des décisions et d’assurer la représentation systématique de l’État aux audiences devant le juge judiciaire et le juge administratif. » Les préfectures n’ont pas assez de temps pour travailler sur les OQTF, les obligations de quitter le territoire français, et doivent elles-mêmes obtenir des laissez-passer consulaires pour les expulsions. Cela devrait être centralisé par le ministère des Affaires étrangères qui aurait plus de poids, estime le rapport.

Des moyens, il en faut aussi selon la Cour pour les contrôles aux frontières qui sont « très limités ». Les pièces d’identité ne sont pas scannées, les empreintes pas prises, selon la Cour des comptes, alors que cela serait « utile ultérieurement en vue d’un éloignement » si la personne réussit finalement à passer la frontière. Le rapport recommande donc de « recueillir et de conserver les données d’identité des étrangers interceptés lorsqu’ils franchissent irrégulièrement les frontières intérieures et extérieures ». Autant de propositions que la loi ne prend pas en compte.

Simplifier certaines procédures

La Cour des comptes réclame aussi un assouplissement du système d’aide au retour volontaire. Ce dispositif « vise à encourager le départ d’une personne étrangère en situation irrégulière de manière non coercitive, en lui versant une somme d’argent allant jusqu’à 2.500 euros », rappelle la Cour, qui met ce chiffre en rapport avec deux autres : « le coût d’une journée de rétention s’élève à 602 euros [une journée seule ne suffit pas], tandis qu’un éloignement forcé effectif coûte en moyenne 4 414 euros » [en une seule fois, et surtout parce qu’effectué par une compagnie aérienne commerciale].

La France devrait donc développer ce dispositif en s’inspirant d’autres pays car elle « accuse un certain retard [d’exécution] par rapport au Royaume-Uni et à l’Allemagne ». 4.479 retours aidés ont été exécutés en 2022 en France contre 26.545 en Allemagne, d’après les chiffres communiqués par la Cour des comptes.

Enfin, la Cour estime qu’il faut « simplifier le contentieux de l’éloignement en réduisant le nombre de procédures juridictionnelles et en les distinguant selon le degré réel d’urgence », et appelle aussi à la « formalisation d’une stratégie interministérielle de lutte contre l’immigration irrégulière » dont la mise en œuvre serait suivie par « une instance interministérielle » sous l’autorité de la première ministre.

Un agriculteur tente de déloger des squatteurs au tractopelle

Le législateur à l’origine d’une réglementation inappropriée peut-il être tenu pour responsable d’un drame?

Un agriculteur excédé a tenté de déloger les squatteurs d’un camping avec son tractopelle. En vain. « Je ne sais plus quoi faire pour qu’ils partent, » s’irrite Guy Baldissar, excédé par le squat d’une petite maison située sur sa propriété à Saint-Cyr-sur-Mer dans le Var.

« Avec la trêve hivernale, je ne fais plus rien; on va croire que c’est de l’acharnement, sinon », déplore-t-il. 

L’affaire débute avec l’arrivée sur la propriété de Guy Baldissar d’un homme de nationalité algérienne venu rejoindre son oncle, qui logeait dans le camping de Guy Baldissar. Tous deux ont vécu ensemble dans ce logement jusqu’au départ de l’oncle.

« Ils se branchent sur mon bloc sanitaire »

Or, le dernier arrivant perd son emploi et déclare qu’il n’a plus les moyens de payer le loyer. L’occupant s’installe ensuite dans une petite maison, inhabitée, située juste en face du camping. Cette propriété se situe sur le terrain de l’agriculteur et il l’occupe alors pendant 9 mois.

« Au début, il était seul, maintenant, je crois qu’ils sont trois ou quatre à y vivre« , déplore Guy Baldissar, qui habite à deux pas. « Comme ils n’ont pas d’eau, ils se branchent sur mon bloc sanitaire à 50 mètres et ils ont tiré un fil électrique d’une chambre de la maison derrière. »

La situation est d’autant plus complexe que si la maisonnette se situe bien sur le terrain de l’agriculteur, elle appartient en réalité à un homme « décédé depuis des années », écrit le quotidien régional.

« Je me sens bloqué »

Guy Baldissar et le squatteur se sont accrochés plus d’une fois : si le premier assure avoir été menacé de mort, le second explique que « des hommes sont venus avec une arme pour me faire peur ».

C’est dans ce contexte que l’agriculteur, cet automne, a décidé de déloger les squatteurs au moyen de son de tractopelle. Décision à nouveau infructueuse, puisque tous occupent encore les lieux. 

« Avec la trêve hivernale, je ne fais plus rien, on va croire que c’est de l’acharnement sinon », lance l’agriculteur. « J’attends mars pour bloquer la porte avec un tas de pierres, mais bon je ne sais plus quoi faire pour qu’ils partent, je me sens bloqué. »

Les députés vont-ils se décider à travailler au réglement des conflits de squat qui se multiplient ? Sans emploi et étranger, le squatteur restant -et ses coreligionnaires- bénéficient-ils des aides sociales aux migrants en situation irrégulière ?

Isère: interpellation de livreurs de repas en situation irrégulière

Colère au faciès du maire de Grenoble, obstacle à l’expulsion de clandestins sous OQTF

Livrer des repas n’est pas un jeu, monsieur Piolle

Une dizaine d’étrangers en situation irrégulière exerçant l’activité de livreur de repas a été arrêtée par la police à Grenoble et dans d’autres villes iséroises, le 27 décembre. Eric Piolle et d’autres élus de gauche extrême ont dénoncé cette mesure, pointant plus largement la loi immigration, bien que les Français plébiscitent les principales mesures de la loi.

Piolle (EELV) méprise
la demande de
trois Français sur quatre

En novembre 2021, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin estimait que la France comptait 600.000 à 700.000 personnes en situation irrégulière. Mais il ne sait pas quelle proportion de cette population occupe un emploi… 

Combien de clandestins seraient-ils concernés par la création d’un titre de séjour pour régulariser des travailleurs sans-papiers dans les « métiers en tension » ?

Le futur projet de loi immigration du gouvernement comprendra-t-il un article permettant la régularisation de travailleurs sans-papiers dans les métiers « en tension » ? Cette mesure est l’objet de toutes les négociations, la droite et l’extrême droite n’en veulent pas, l’alliance présidentielle est divisée, et une partie de la gauche – comme Mélenchon ce dimanche – réclame carrément la régularisation « massive » de « tous les travailleurs » sans-papiers. Combien de personnes cela représente-t-il ? Combien sont-elles déjà à être régularisées chaque année ? 

Quel est le nombre avoué de travailleurs sans-papiers en France ?

Il n’existe pas de chiffres officiels du nombre de travailleurs sans-papiers en France. En novembre 2021, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin estimait que la France comptait 600.000 à 700.000 personnes en situation irrégulière. Mais on ne sait pas quelle proportion de cette population occupe un emploi. 

Pour estimer le nombre de sans-papiers en France, le gouvernement se base sur ceux des bénéficiaires de l’Aide médicale d’Etat (AME), dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins. En décembre 2020, ils étaient 380.000 bénéficiaires. En novembre 2019, une étude de l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) et de l’université de Bordeaux indiquait que seul un sans-papiers sur deux éligible à l’AME en bénéficiait. 

Piolle fait de la concurrence à l’asso de livreurs qu’il subventionne

Début 2020, alors que l’activité n’avait que quelques mois, Sicklo comptait 13 restaurants affiliés, et huit livreurs-fondateurs. En mai 2021, 60 restaurants (mais seulement 30 en ce moment, pandémie oblige) ont rejoint l’enseigne, qui compte une bonne vingtaine de salariés !

Le maire de Grenoble est venu rencontrer les salariés de Sicklo. Eric Piolle a même accompagné Mathieu, l’un des fondateurs, dans une livraison en centre-ville. Histoire de mieux comprendre son

La Suède conditionne son aide au développement à la coopération en matière d’expulsion de clandestins

Ce que peut la Suède, la France ne le peut-elle pas ?

« La politique d’aide au développement de la Suède est en train de connaître un tournant historique », a déclaré Aron Emilsson des Démocrates de Suède, ajoutant que l’aide visera désormais à réduire les causes profondes de la migration irrégulière et des déplacements forcés.

L’octroi par la Suède d’une aide publique au développement dépendra bientôt du fait que le pays bénéficiaire accepte ou non le rapatriement de ses citoyens, tels que les demandeurs d’asile et les migrants considérés comme un risque pour la sécurité suédoise, selon le gouvernement de centre droit et son allié parlementaire, les Démocrates de Suède d’extrême droite, jeudi (14 décembre).

La Suède est dirigée par une coalition de centre droit composée des Modérés (PPE), des chrétiens-démocrates (PPE) et des libéraux (Renew Europe). Cependant, pour former leur coalition, ils comptent sur le soutien du parti d’extrême droite des Démocrates de Suède (CRE) en échange de la mise en œuvre de leur politique migratoire.

« La politique d’aide au développement de la Suède est en train de connaître un tournant historique », a déclaré Aron Emilsson des Démocrates de Suède (CRE), ajoutant que l’aide visera désormais à réduire les causes profondes de la migration irrégulière et des déplacements forcés.

« L’aide sera davantage conditionnée au fait que les pays bénéficiaires reprennent leurs propres citoyens », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse dédiée à la proposition du gouvernement.

« Il n’est pas logique d’accorder une aide publique au développement à des Etats qui œuvrent contre les intérêts suédois », a déclaré M. Emilsson, ajoutant que le gouvernement précédent n’avait pas réussi à conditionnaliser l’aide.

Le ministre suédois de la Coopération internationale au développement et du Commerce extérieur, Johan Forssell, du parti des Modérés, a déclaré qu’il est prêt à suspendre l’aide aux pays qui ne coopèrent pas avec la Suède dans la lutte contre la corruption ou pour la démocratisation.

« Si nous constatons que des pays ne sont pas intéressés, nous devrions nous demander : devons-nous vraiment être dans ce pays ? Ou bien, pouvons-nous utiliser nos ressources ailleurs, là où il y a une plus grande volonté de réforme ? », a-t-il demandé, ajoutant que cela faisait également partie du changement voulu par Stockholm.

Le ministre a également annoncé que l’aide bilatérale sera limitée à 30 pays. « Nous veillerons à ce que l’argent des contribuables suédois donne toujours les meilleurs résultats

En France et sans rire du tout :

Des mineurs non accompagné́s africains occupent une église de Lyon

140 « migrants », selon l’AFP, avec la complicité d’un collectif subventionné

Si visible de loin soit-elle,
la Grande mosquée de Lyon 3e
n’a pas été retenue par
le collectif de la Croix-Rousse
pour mettre à l’abri des illégaux

Ni la mosquée Es-Salem, ni la grande mosquée Badr Eddine de Lyon 3e n’est accueillante… Pour « échapper au rats » et au froid de l’hiver, quelque 140 Africains ont été conduits et installés par un collectif dans une église de Lyon avec l’accord provisoire du diocèse, appelant à des conditions d’accueil « plus dignes », en attendant une réaction du maire Les Ecologistes.

La plupart de ces faux mineurs et vrais clandestins sont de nationalité guinéenne, sénégalaise et malienne. Ils se sont installés il y a plusieurs mois dans le square situé en face de l’église, en attendant d’être reconnus comme mineurs, selon le collectif Soutiens/Migrants Croix-Rousse au profit de Exilé-es – Soutiens Lyon. En même temps, la junte malienne a chassé les militaires français de l’opération Barkhane d’ici Noël 2023.

« Dormir au sec et échapper aux rats »: une quarantaine de jeunes clandestins musulmans ont passé le week-end dans l’église du Saint-Sacrement de Lyon. Installés dans un square du 3e arrondissement depuis plusieurs mois, ces quelques dizaines de migrants illégaux ont investi depuis vendredi soir l’église du Saint-Sacrement qui jouxte leur campement. «A l’intérieur de l’église, on est quelques-uns à dormir au sec, avoir un peu de chauffage le matin et recharger les téléphones», raconte Alhassane, un Guinéen de 16 ans, qui campait depuis quatre mois à l’extérieur du bâtiment avec 140 autres personnes. Des scolaires de la diversité de troisième génération refusent en revanche d’entrer dans une église pour une visite culturelle…

De jeunes migrants devant l'église occupée à Lyon

«On a espoir qu’une solution pérenne soit trouvée», indique Jean-Paul Vilain, un des membres du collectif local d’aide aux migrants en situation irrégulière et directeur chez Centre Social et Socioculturel de Gerland, dans le 7e arrondissement (EELV). «On demande pour eux un hébergement digne et humain». Ce dont ne disposent pas les SDF.

« Sans violence et dans le dialogue »

Ils ont demandé à dormir sur place « sans violence et dans le dialogue », précise le diocèse. L’archevêque de Lyon, Mgr Olivier de Germay, « a choisi de ne pas demander leur expulsion des lieux mais plutôt de les accueillir en attendant qu’une solution soit trouvée ».

Le diocèse étudie les possibilités pour accueillir une partie d’entre eux, « regrettant de ne pas pouvoir tous les héberger ». Est-ce sa vocation, si ce n’est pas celle du collectif ?

Mise au sec impossible dans la mosquée de Lyon 3e ?

« On a espoir qu’une solution pérenne soit trouvée », indique Jean-Paul Vilain, un des membres du collectif local d’aide aux migrants et président de la Coordination urgence migrants (CUM) qui propose des solutions d' »hébergement sous toutes ses form : « On demande pour eux un hébergement digne et humain », mais chez les autres.

    Mardi, la préfecture, la métropole de Lyon et la ville de Lyon se réuniront à leur sujet. Le vice-président de la métropole chargé de l’habitat et du logement social, Renaud Payre, affirme que « ces jeunes ont besoin d’être pris en charge », mais qu’ils ont été évalués « majeurs«  et « qu’ils dépendent donc du droit commun de l’Etat ».

    « Cette situation sera au centre des discussions de mardi », la métropole « fait déjà beaucoup: l’Etat doit prendre ses responsabilités », estime-t-il.

    L’Italie va délocaliser en Albanie l’accueil de clandestins abandonnés par les ONG vertueuses

    L’Albanie est un Etat non membre de l’UE et à 57% musulman

    L’Italie va ouvrir deux centres en Albanie pour accueillir des clandestins rescapés du trafic d’êtres humains par des passeurs, en vertu d’un accord signé lundi à Rome par la première ministre Giorgia Meloni avec son homologue albanais Edi Rama.

    Ce que Macron n’obtient pas des pays du Maghreb, Meloni l’accomplit avec son voisin. Ces deux centres gérés par l’Italie, opérationnels au printemps 2024, pourront accueillir jusqu’à 3.000 migrants, soit environ 39.000 par an, selon les prévisions des services du gouvernement.

    Ces « deux structures d’entrée et d’accueil temporaire des immigrés sauvés en mer » permettront de « mener rapidement les procédures de traitement des demandes d’asile ou les éventuels rapatriements« .

    Dans le centre de premier accueil et de triage situé au port de Shengjin (nord) auront lieu les procédures de débarquement et d’identification, tandis que le centre de Gjader, une localité située à une vingtaine de kilomètres, sera chargé des procédures ultérieures.

    Les deux centres, placés sous juridiction italienne, bénéficieront de la collaboration des forces de police albanaises pour les activités de sécurité et de surveillance.

    Cet accord italo-albanais « ne concerne pas les mineurs, les femmes enceintes, et les personnes vulnérables« , a précisé Mme Meloni lors de déclarations à la presse au siège du gouvernement au côté de M. Rama.

    Confrontée à un afflux de migrants depuis janvier (145.000 contre 88.000 en 2022 sur la même période), l’Italie a fait appel à la solidarité de ses partenaires européens, sans grand résultat jusqu’ici.

    « Si l’Italie lance un appel, l’Albanie répond présente« , a affirmé Edi Rama, s’attirant le soutien de Mme Meloni pour… entrer dans l’Union européenne.

    « L’Albanie confirme qu’elle est un pays ami et, bien qu’elle ne fasse pas encore partie de l’UE, elle se comporte comme si elle était un Etat membre« , a-t-elle affirmé. « Je suis fière que l’Italie soit depuis toujours au nombre des pays soutenant l’élargissement aux Balkans occidentaux ».

    L’Italie est le premier partenaire commercial de l’Albanie et les échanges entre les deux pays représentent 20% du PIB albanais.

    L’opposition au gouvernement de coalition de Mme Meloni s’est élevée contre la signature de cet accord.

    Elle institue « une véritable déportation en violation flagrante du droit international », selon les mots du député de l’Alliance Verts et Gauche Angelo Bonelli, visiblement atteint par un renversement des valeurs typique de la gauche que n’interpelle pas le trafic entretenu par les passeurs et les ONG.

    « Le principe du non-refoulement est clair et ne peut pas être contourné. Nous ne pouvons pas tolérer que le droit d’asile soit vidé de sa substance à travers des accords prévoyant de déplacer des personnes [migrantes] dans un pays hors UE sans garanties suffisantes pour leurs droits fondamentaux« , a-t-il dénoncé, mettant ainsi en cause la République parlementaire d’Albanie, bien qu’elle soit membre associé de l’Union européenne depuis 2006.

    Sans-papiers à Lampedusa : LR et RN s’opposent à une répartition européenne

    Dès 2016, les Français se disaient à 57% contre la répartition des migrants en régions

    Vendredi 15 septembre, Macron réclamait un « devoir de solidarité européenne ». Alors que 11.000 clandestins ont été débarqués cette semaine sur cette petite île italienne, le président de la République a assuré que la France agira « avec rigueur et humanité ». Le chef de l’Etat ne veut pas « laisser seule l’Italie avec ce qu’elle vit aujourd’hui » et lance un appel à Bruxelles pour que l’UE protège ses populations.

    Face à la situation, une réforme est promise par l’Union européenne qui propose de répartir ceux qui demanderont l’asile. Or, la démocratie au Sénégal, en Guinée ou en Côte d’Ivoire ne justifie en rien des demandes d’asile en France ou nulle part ailleurs. Mais les présidents des Républicains et du Rassemblement national se sont opposés à cette mesure mardi matin.

    « Il faut les faire repartir plutôt que les répartir », a lancé le patron des Républicains.

    « Il ne faut en aucun cas les accueillir et encore moins les répartir sur le territoire européen, je m’y oppose totalement », a déclaré le patron des Républicains sur RTL. « Il faut les faire repartir plutôt que les répartir. Il faut qu’il y ait une politique de l’Union européenne très claire pour faire en sorte que ces personnes retournent vers leur pays d’origine », a ajouté Eric Ciotti pour qui la France est déjà confrontée à « une forme de submersion migratoire ».

    Le pacte asile migrations

    A côté d’un examen accéléré des demandes d’asile de certains clandestins aux frontières de l’UE, le pacte asile et immigration, sur lequel les Etats membres et le Parlement européen devraient se mettre d’accord avant les élections européennes, préconise un système de solidarité entre états membres dans la prise en charge abusive des demandeurs d’asile, contre l’avis des peuples.

    Ne pas accueillir « un seul migrant »

    « Il prévoit dans les textes d’imposer aux Etats membres une répartition obligatoire des migrants dans nos communes. Soit vous prenez l’immigration avec son lot de malheurs, soit vous payez des amendes très chères à l’Union européenne. Donc ça, c’est pas possible », a martelé l’élu de la droite nationale, Jordan Bardela.

    « Dans le cadre des élections européennes du mois de juin, je serai le candidat de la France qui ne peut plus prendre sa part aujourd’hui en matière d’immigration », a insisté la tête de liste RN qui avait demandé dès vendredi à Macron de prendre l’engagement de ne pas accueillir « un seul migrant » de Lampedusa.


    En France, la loi réprime l’entrée, le séjour et la circulation des personnes étrangères en situation irrégulière. L’aide apportée à ces clandestins constitue aussi une infraction pénale. Les associations comme SOS Méditerranée tombent sous le coup de la loi.


    L’UE saura-t-elle juguler la subversion?

    En visite dans l’île italienne ce week-end, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, prévoit d’intensifier la coopération et les procédures visant à faciliter les réadmissions de migrants dans leurs pays.

    A cet effet, le système Frontex qui est censé faire office de garde-côtes et de garde-frontières avancé pour les pays membres de l’Union européenne, mais ferme les yeux sur le trafic d’êtres humains, va être doté de nouveaux moyens pour une « mise en oeuvre rapide des retours. » Ce travail se fera en collaboration avec l’Agence de l’Union européenne pour l’asile (AUEA), basée à Malte, autre plaque-tournante du trafic de main d’oeuvre à bon marché qui fait chuter les salaires en Europe. Les aides sociales françaises fixent les migrants en situation irrégulière.

    Sur un autre plan, l’Union européenne entend utiliser á fond le concept de « pays d’origine sûr » en faisant le tri sur les milliers de migrants qui invoquent des risques politiques pour éviter leur rapatriement. De nouvelles directives se traduiraient alors par « le rejet des demandes manifestement infondées, la délivrance d’interdictions d’entrée (dans l’espace territorial de l’Ue) et leur enregistrement dans le système d’information Schengen (SIS). »

    Compagnon du danseur Germain Louvet, le charmant journaliste à la mèche folle Pablo Pillaud-Vivien veut prendre tous les clandestins :

    « La crise migratoire va détruire New York, » alerte le maire

    Démocrate et Noir, est-il un raciste d’extrême droite ?

    Les associations non-élues d’aide aux clandestins ont vertement critiqué les propos de l’élu, alors que plus de 10.000 nouveaux migrants économiques et demandeurs d’asile arrivent dans la cité tous les mois.

    La ville fait face à un défi gigantesque : en un an et demi, elle a reçu plus de 110.000 migrants. Mensuellement, l’arrivée de plus de 10.000 nouveaux migrants économiques et demandeurs d’asile est constatée dans la cité. De quoi créer de la tension, notamment entre la municipalité et les associations d’aide aux migrants.

    De fait, de par la législation, la ville de New York doit fournir un abri, de la nourriture et des soins aux personnes effectuant une demande d’asile. « La compassion des New-Yorkais est peut-être illimitée, mais nos ressources ne le sont pas », avait déjà indiqué Eric Adams, un ancien policier, en août.

    « Ce discours dangereux est quelque chose que l’on attendrait de la part d’un homme politique d’extrême droite », ont réagi les associations Coalition for the Homeless et Legal Aid Society, dans un communiqué conjoint, à la suite des propos du maire de New York tenus mercredi. De son côté, la New York Immigration Coalition a accusé le maire de « rejeter la responsabilité de la mauvaise gestion des nouveaux arrivants […] sur les personnes vulnérables en quête de sécurité et d’opportunités ».

    L’unique hôtel d’une commune des Alpes-Maritimes devient centre d’accueil et d’hébergement de migrants mineurs

    Sa proximité avec la frontière-passoire fait le bonheur de la famille Arnault, mais le malheur de la population

    Symphony, le yacht de Bernard Arnault en baie de Monaco, aurait pu accueillir des clandestins « mineurs » à 67 km de Grasse

    A Châteauneuf-Grasse, le panneau de l’hôtel Campanile a été retiré le mardi 20 juin 2023.  Depuis le démontage de l’enseigne détenue par le Groupe du Louvre dirigé par Elisa Niel Arnault (fille de Delphine Arnault, directrice générale adjointe de Louis Vuitton, LVMH, et de Xavier Niel, également milliardaire, propriétaire du groupe de télécommunications Iliad-Free et actionnaire du quotidien Le Monde ou de Deezer), 21 ans (née à Londres le 17 août 2012), la colère des riverains est montée d’un cran. Ils redoutent qu’un centre d’accueil de migrants ne s’installe à côté de chez eux à Châteauneuf-Grasse, 3.700 habitants, dans les Alpes-Maritimes. Le maire a mis l’affaire dans les mains des avocats. Le Département a, quant à lui, signé une convention qu’il finance par plus de deux millions d’euros.

    C’est le symbole d’une crise migratoire

    A Châteauneuf-Grasse, le panneau de l’hôtel Campanile a été enlevé ce mardi 20 juin. Il ne s’agit pas d’une réquisition, l’hôtel a accepté de louer 21 chambres sur les 47 pour l’accueil des mineurs migrants et de deux accompagnateurs associatifs. 

    Un changement en apparence anodin mais, en fait, l’hôtel serait en train de devenir un centre d’accueil trois étoiles et d’hébergement de jeunes migrants en situation irrégulière. Depuis le 15 mars, c’est déjà le cas. L’association entraide Pierre Valdo loue des chambres à l’hôtel Campanile, le seul de cette commune de 7300 habitants. 

    Soutenue par un partenariat avec Leroy Merlin, cette association qui, selon ses termes « est spécialisée dans l’accueil des publics étrangers en demande d’asile et réfugiés, ainsi que dans l’accompagnement des Mineurs Non Accompagnés, » favorise l’accueil de migrants clandestins, d’origines maghrébine, subsaharienne ou est-africaine, tchétchène et orientale (pakistanienne ou afghane), comme ukrainienne, notamment en secteur rural, encore au moment où se multiplient les actes anti-blancs tragiques dans nos campagnes.

    En avril, certains élus et riverains s’étaient déjà indignés de cette situation.  » Face à l’afflux de clandestins mineurs, dont 70% ne sont pas mineurs, une association loue des chambres de l’hôtel Campanile de cette commune des Alpes-Maritimes. Les structures d’accueil sont saturées, » écrivait déjà France 3 provence-alpes
    côte d’azur, en avril 2023. Le nombre de mineurs isolés étrangers accueillis dans les Alpes-Maritimes ne cesse d’augmenter, observait le medium. Plus de 1.800 mineurs non accompagnés avaient alors été pris en charge par les services du conseil départemental depuis janvier 2023, en trois mois : le chiffre date du vendredi 28 avril dernier. 

    Depuis le démontage de l’enseigne, la colère est montée d’un cran, car les riverains pensent que le propriétaire louera l’Hôtel Campanile de manière définitive. Ce que confirme le maire de la commune joint par téléphone, rapporte la presse.

    Le cuisinier a déjà reçu sa lettre de licenciement pour motif économique, ainsi que sept salariés de l’hôtel. Aucune offre de reclassement n’avait encore été proposée à ces salariés, ce jeudi 22 juin.

    Une convention signée 

    Une convention a été signée entre le Département et l’association en question, à qui l’Etat délègue. Cet accord change ainsi la destination de l’établissement hôtelier en créant « une structure d’accueil pour Mineurs Non Accompagnés », dixit le document. 

    Une somme de 2.396.210 euros a été octroyée par l’Etat le Département, permettant de prendre en charge les dépenses nettes de la structure d’accueil.

    Ce sont ainsi précisément 26.280 journées prises en charge, selon le chiffrage prévisionnel pour l’année 2023. Soit 91,18 euros pour une journée d’hébergement.

    « Business social »

    Le château de Bernard Arnault à Rambouillet pourra héberger les prochains mineurs isolés sensibles à l’appel d’air français

    Emmanuel Delmotte, maire sans étiquette, de cette commune réputée tranquille, est le dernier informé dans cette affaire. Il l’a appris presque par hasard, lorsque les réservations de la troupe de théâtre ont été annulées par l’hôtel Campanile. Officiellement, pour travaux. Comme l’hôtel n’a pas été mis en vente, il ne peut pas non plus le préempter.

    Aujourd’hui, il constate que « sept salariés français vont être licenciés pour un centre d’hébergement censé servir de gare de triage. » Certains travaillent à l’hôtel depuis longtemps. Une réunion est prévue ce jeudi matin à l’hôtel Campanile.

    Selon lui, l’hôtel gagnerait plus d’argent en hébergeant des migrants illégaux qu’avec une activité commerciale classique. Bénéficiaire, la famille Arnault devra toutefois investir dans des travaux de remise en état..

    Mais, Emmanuel Delmotte a choisi de s’opposer à ce changement par la voie légale, en transmettant le dossier à des avocats. Il dénonce la gabegie d’argent public et un « business social ».

    Au passage, il accuse l’association chargée d’aider les clandestins mineurs isolés : « Je pense que cette association est un marchand de sommeil (… ) ils n’ont aucun intérêt humanitaire, rien à faire des migrants et des voisins et le plus dramatique, c’est que c’est financé par l’argent public. » Et, quoi qu’en pense François Hollande, ce n’est pas l’Etat qui paie…

    « Ils sont montés à 100 dans les 49 chambres »

    Depuis plus de deux mois, le nombre de migrants accueillis à l’hôtel a augmenté, passant d’une vingtaine à une centaine. Selon l’élu, « cela crée des problèmes d’ordre public, ils sont montés à 100 dans les 49 chambres. »

    En perdant l’hôtel, la commune perd aussi 20.000 à 30.000 euros de taxe de séjour, soit l’équivalent d’un emploi.

    Si ce n’est plus un hôtel, il n’y aura pas de commission de sécurité, mais l’établissement deviendrait de fait un ERP (établissement recevant du public). Surtout, en cas de problème ou d’incendie, c’est le maire qui deviendrait responsable.

    « 50 personnes qui parlent et qui crient devant la chambre »

    L’une des voisines de l’hôtel est excédée. Elle habite à Châteauneuf-Grasse depuis 30 ans, une maison à crédit : « je vais vendre à perte… Pour leur laisser la place… » Elle fait partie des six co-propriétaires qui ont une petite maison derrière l’hôtel. Elle décrit les lieux, selon elle pas adaptés : « Nos maisons sont à 20 mètres de l’hôtel et comme les chambres sont avec des coursives quand vous avez 50 personnes qui parlent et qui crient devant la chambre, c’est comme si vous aviez 50 personnes qui crient dans votre jardin, depuis le mois de mars. » Elle se sent abandonnée et vit avec les fenêtres fermées malgré la chaleur estivale.

    Son coeur balance entre tolérance et ras-le-bol : « Nous notre vie, elle est pourrie, nous personne ne nous aide. On vit à 20 mètres d’un centre de migrants. J’aurais été tolérante… Mais depuis le mois de mars, on est moins tolérants parce que c’est à côté de chez nous. Les gens ont peur de parler, d’être pris pour des « fachos ».

    Dans l’immeuble qui jouxte l’hôtel, il y aurait une centaine de résidents. L’endroit était calme, le cadre champêtre.

    En contrebas, il y a un jardin pour enfants. Depuis ce qui s’est passé à Annecy, moins d’enfants se risquent à y jouer. Même si aucun incident n’est à déplorer à ce jour, « les gens ne sortent plus parce qu’ils ont peur. » 

    Enjeux politiques

    Face aux nuisances sonores répétées, une autre voisine, aux arrières-pensées politiques, appelle les gendarmes tous les jours. « On est lâchés par les élus, mais pas par notre maire, le problème, c’est le Conseil départemental : ils se déchargent. »

    Les riverains se réunissent fréquemment en assemblée pour parler de ces problèmes de cohabitation.

    Principale question : combien de temps cela va-t-il durer ? La date un temps évoquée du 30 septembre, semble s’éloigner chaque jour. Alors un an ? Dix ans ?

    Alerté dès les premiers jours, le député RN Lionel Tivoli trouve scandaleux que cette association d’accompagnement des migrants soit subventionnée par le Conseil départemental des Alpes-Maritimes.

    Le député RN demande que les subventions soient annulées.

    Le maire de Châteauneuf-Grasse, SE (ex-adjoint au maire UDI sortant) est bien conscient des enjeux politiques : « Le risque, c’est que tout le monde aille voter Rassemblement national. »

    Seuil de tolérance

    Ancien directeur-adjoint du lycée horticole d’Antibes, il plaint les jeunes clandestins déracinés : « c’est lamentable ! Ça va retomber sur ces jeunes, ça va faire monter le racisme tout ça à cause de l’incompétence de ces opérateurs. Les fautifs, ce sont ceux qui créent les situations de conflit. »

    A Châteauneuf-Grasse, le seuil de tolérance de la population semble en revanche avoir été atteint. 

    L’élu propose sans rire d’autres solutions de logement : « Et pourquoi pas un hôtel de luxe à Cannes ? Ou le fort de Brégançon ? » [Il s’agit de la résidence des présidents de la République dans le Var].

    Surtout, il redoute en même temps que sa paisible commune, d’habitude ouverte à l’accueil des migrants en situation irrégulière, s’ajoute à la liste déjà longue des tragédies humaines.

    Jusqu’ici, elle était réputée pour son panorama, ses oliviers centenaires et ses bâtisses du 16ème siècle. Et, à 12 minutes, ses parfums, à Grasse.

    Des associations mènent des clandestins sous les fenêtres du Conseil d’Etat

    Le démontage des tentes a été presqu’instantané par les forces de l’ordre place du Palais Royal

    Abandonnés aux mains d’
    Utopia 56, association subversive,
    «plus de 450 adolescents en détresse occupaient pacifiquement la place du Palais Royal à Paris pour rompre le silence de l’Etat», se justifient les manipulateurs. 

    Hier mardi, aux alentours de 20 heures, quelque 450 clandestins, acheminés depuis l’école Erlanger désaffectée, qu’ils occupent illégalement depuis 77 jours dans le XVIe arrondissement, sous la direction autoritaire d’Utopia 56, ont dressé des tentes Décathlon en face du Conseil d’Etat. Une action visant les institutions de la République.

    La sémantique utilisée par la propagande d’Utopia 56 sur les réseaux sociaux trahit sa violence idéologique et confirme les accusations de la motivation subversive de ses actions.

    Les tentes ne seront restées que quelques heures. Dans la nuit de mardi à mercredi, les forces de l’ordre ont mis fin à l’occupation de la place du Palais Royal au coeur de Paris, à côté de la Comédie française, par quelque 450 migrants – sur les 650 clandestins du bidonville Erlanger – en situation irrégulière – et des militants associatifs qui réclamaient une mise à l’abri, sachant pourtant que des citoyens, français depuis cinq générations, sont sans abri ou mal logés. Et on ne pense pas seulement à ce couple de septuagénaires, Gisèle et Alain, qui vit dans sa voiture, à Vauvert dans le Gard.

    Dans l’indifférence de DAL
    (Droit au logement),
    Gisèle et Alain doivent dormir dans leur voiture

    En l’espace de trois minutes, aux alentours des 20 heures, des centaines de tentes rouges, vertes et bleues avaient été dressées sur cette place en face du Conseil d’Etat. A l’intérieur, quelque 450 migrants qui occupaient depuis 77 jours une école désaffectée rue Erlanger dans le XVIe arrondissement et, n’ayant pas été reconnus mineurs par l’aide sociale à l’enfance, réclamaient une mise à l’abri par l’Etat.

    Les activistes de l’extrême gauche anti-républicaine opposent la violence à l’action des forces de l’ordre:

    Des députés LFI présents sur les lieux : des factieux?

    Dans une ambiance tendue et au milieu de bousculades, les forces de l’ordre mobilisées en nombre ont procédé au cours de la soirée au démontage des tentes, une par une. Face à la résistance violente de militants d’extrême gauche, elles ont fait usage de gaz lacrymogène pour réaliser l’évacuation, ordonnée par la préfecture de police de Paris. Bousculades, jets de projectiles et huées ont répondu à l’avancée des forces de l’ordre.

    Vers 22h30, un porte-parole de l’association Utopia 56 avait dénoncé la présence policière et l’interpellation d’au moins une vingtaine d’élements violents : chiffre non confirmé par la préfecture.

    Des députés LFI arborant leur écharpe tricolore étaient aux côtés des contestataires anti-républicains. Peu après 01 heure du matin, les forces de l’ordre mobilisées en nombre encadraient le départ des derniers activistes et manifestants dans les rues alentours, tandis que la station métro Palais-Royal était fermée au public.

    Les pleutres apeurés de BFMTV ne citent pas les noms des député(e)s de la NUPES présents avec leur écharpe tricolore pour encourager la résistance des factieux. La chaîne a-t-elle reçu des menaces ?

    La députée LFI Danielle Simonnet y a vu 600 « réfugiés »… Désinformation politicienne !

    « On est abandonnés par la France, répète comme un mantra un clandestin formaté par Utopia 53. On n’a pas d’autres choix que de manifester pour montrer ce qu’on vit », a expliqué Mohammed Fofanah, originaire de Guinée équatoriale, ancienne colonie… espagnole, qui fait partie des 700 migrants qui occupent illégalement l’école désaffectée depuis le 4 avril dernier. Sans eau, ni électricité, les associations alertent sur une urgence humanitaire. La Guinée équatoriale est une « démocrature », mais Mohammed Fofanah peut-il attester de sa nationalité ?

    L’opération place du Palais Royal a été organisée par les associations Utopia 56, Les midis du mie (collectif solidaire des mineurs isolés), Tara et Timmy (soutien bénévole des mineurs e td’ailleurs aussi des jeunes majeurs), après une audience du tribunal judiciaire du 12 juin relative à l’expulsion de ces migrants. Le délibéré a été fixé au 30 juin.

    Yann Manzi de l’organisation Utopia 56 a pour sa part contesté cette date : « On s’attendait à une réponse dans la semaine. Or on est plus de 700 à l’intérieur. Ça devient une cocotte-minute, ça devient ingérable. Si on ne fait rien, il va se passer un drame. » « On va déjà rester là toute la nuit. C’est envisageable d’occuper la place jusqu’au 30 juin », avait déclaré Marion Catusse, bénévole au sein de l’association Les midis du mie, en début de soirée.

    Rôle moteur de LFI contre l’ordre républicain

    Piqure de rappel:

    JO Paris 2024: le gouvernement veut déléguer l’évacuation des sans-abri, de peur de se salir ?

    Il incite au transfert des sans-abri et des clandestins vers des villes de province

    « Rafle » du 14 mai 1941,
    dite rafle du billet vert

    Macron aura-t-il des villes olympiques Potemkine ? Il sait faire en régions où, de peur des casserolades et des gifles, ils bloquent les manifestants à plusueurs kilomètres à la ronde ou à Paris quand il vide les Champ-Elysées pour s’offrir une mascarade de 8-Mai sans contestations.

    A l’approche des Jeux olympiques, le gouvernement veut donc inciter des milliers de sans-abri, principalement des migrants irréguliers livrés à eux-mêmes sur les trottoirs, à quitter la région parisienne pour la province, arguant de la baisse du nombre d’hôtels prêts à les héberger, mais ce dispositif suscite incertitude et inquiétudes parmi les futurs déplacés.

    Paris vidée de ses clandestins et de ses SDF ? A un an des Jeux Olympiques, le gouvernement veut faire place nette dans la capitale, saturée alors qu’elle accueille déjà la moitié des personnes en situation irrégulière du pays. Le gouvernement souhaite une évacuation de ces SDF, essentiellement des pseudo-demandeurs d’asile, vers la province où 3.600 places d’hébergement ont été identifiées. Une centaine d’entre eux a été installée mardi soir dans un gymnase réquisitionné du 17e arrondissement de Paris en prévision d’un premier convoi. 

    Berceau de SOS Méditerranée, Marseille (NUPES) n’en veut pas

    Souvent le maire de Marseille varie

    « Lyon, Marseille, Lille… Non, nous n’en avons pas envie ». Bien qu’Ivoirien venu d’un pays démocratique, Yaya est demandeur d’asile et, après deux ans dans la rue, son soulagement a fait place à l’angoisse d’un embarquement forcé en bus.

    « A quoi ça sert d’aller en province où nous ne connaissons personne ? Ici, au moins, même si nous n’avons pas de boulot à 100 %, on peut se débrouiller en matière de travail et vu que nous sommes déjà ici l’intégration se fait déjà », assure-t-il au micro d’Europe 1. Sa crainte est en vérité de ne pas pouvoir intégrer un ghetto noir en province – ce qu’il appelle s’assimiler – et de se sentir isolé à Guéret ou Petaouchnok, sans envie d’assimilation à la France profonde.

    Opération « Vent printanier 2023 »: dossiers étudiés au cas par cas

    Les 16 et 17 juillet 1942, l’opération « Vent printanier » imaginée par l’occupant allemand et menée par la police de France occupée
    se solde par l’arrestation de 12.884 Français juifs de Paris,
    dont 4.115 enfants.

    Tout sauf la rue estiment d’autres sans-abri. « Je veux juste avoir un logement », explique une femme. « Ils sont venus me chercher à hôtel de ville. Je dormais dehors », ajoute un autre homme, prêt à se rendre dans n’importe quel endroit couvert.

    Les dossiers sont étudiés au cas par cas. Selon un responsable de ce groupe, seuls resteront en Île-de-France les femmes enceintes de plus de six mois, les sans-abri en CDI et celles souffrant de maladies graves. 

    La décivilisation macronienne est vertueuse.

    Clandestins : l’extrême gauche mène des actions de déstabilisation du XVIe arrondissement de Paris

    Janvier 2021 : l’association Utopia 56 et DAL dirigent des sans-abri sur une école inoccupée à investir

    A Paris, l’association Utopia56 met des sans-abri et des migrants à l’abri,
    dans une école du XVIe arrondissement, le 24 janvier.

    Menée en janvier 2021 par l’association Utopia56, l’opération visait à « mettre au chaud » des exilés et des personnes privées de logement. Or, il semblerait que le XVe arrondissement de Paris bénéficie d’un micro-climat adapté davantage aux clandestins qu’aux autochtones. car la mairie socialiste de Paris – dont son adjoint communiste au logement, Ian Brossat – a annoncé leur déplacement temporaire dans deux gymnases voisins.

    «Les mises à la rue, c’est fini !»  Un petit groupe est massé devant l’une des entrées de l’école publique Erlanger, à l’angle de la rue du même nom et du boulevard Exelmans, dans le quartier d’Auteuil. Point de rendez-vous tenu secret jusqu’au dernier moment par les associations dites « citoyennes » qui mènent l’opération à spectre large de mise à l’abri des exilés du monde entier et les autres. Sur place, il y a aussi des élus comme la sénatrice EELV Esther Benbassa, des citoyens soi-disant lambda mais surtout des « exilé.e.s » (sic) – comme si des Ivoiriens devaient fuir le régime démocratique en place – et à la rue. Le but de l’aventure est simple : les mettre à l’abri dans ces bâtiments, fermés depuis près de deux ans. «On vient pas nous chercher, alors au bout d’un moment on prend les lieux», lance rageusement Yann Manzi, un régisseur de camping qui participait notamment à l’organisation du festival des Vieilles Charrues, dans la commune de Carhaix-Plouguer, Finistère, avant de militer sur la jungle de Calais, et cofondateur de l’association d’aide aux migrants Utopia56. Pourtant, «450 demandes individuelles de réquisitions portant sur huit bâtiments ont été faites en bonne et due forme mais aucune réponse de la préfecture», assure Maël, coordinateur de l’antenne Paris de la même association.

    Paris le 24 janvier 2021. Action d’Utopia 56 et du collectif Réquisition pour mettre à l’abri des migrants dans l’école Erlanger (16eme arrondissement), vide depuis deux ans et destinée à un autre projet,
    en présence d’Esther Benbassa, ceinte de son écharpe tricolore de sénatrice et soutien d’une occupation illégale

    Les squatteurs ne sont pas poursuivis

    « Par terre et sur les murs, des dessins d’enfants. Tous colorés. Ici ou là des petites tables et chaises, mais aussi des lavabos avec leurs distributeurs à savon qu’on ne peut s’empêcher de regarder avec tendresse, » écrivent les libertaires du journal Libération. Au-dessus, des lianes de laine de verre jaune dégringolent des faux plafonds. «On ne bougera pas tant qu’il n’y aura pas de solution proposée à ces populations vulnérables», menace Yann Manzi. 150 à 200 personnes, peut-être plus «si on se serre», pour la plupart des demandeurs d’asile qui «survivent sous les ponts dans la banlieue nord de la ville», resteront donc ici.

    Ping pong des responsables placés devant le fait accompli

    Qu’en dit la maire Hidalgo, propriétaire malveillante du lieu ? «Les associations ont raison de tirer la sonnette d’alarme sur le fait que beaucoup des personnes réfugiées [abus de langage, désinformation] soient à la rue et que l’Etat ne met pas en œuvre de solution durable, estime Ian Brossat, adjoint PCF à la Ville de Paris en charge du logement, de l’hébergement d’urgence et de la protection des « réfugiés » [et non des réfugié.e.s ?]. 

    Cette école est vide, certes, mais elle est en très mauvais état et pas chauffée [en assez bon état pour des clandestins ?]. Ce n’est pas un lieu d’hébergement adapté ni sécurisé», poursuit le communiste. Brossat ne devrait-il donc pas régler le sujet avec ses camarades associatifs ? La mairie d’arrondissement est-elle candidate à cet hébergement ou est-elle harcelée par la coalition municipale NUPES ?

    Projet de Ville de Paris,
    validé ce mardi 8 février 2023 par les élus parisiens réunis au …Conseil de Paris (NUPES)

    80 logements sociaux doivent y voir le jour. Mais le projet, porté par Paris Habitat (reconstruction de l’école Erlanger en y ajoutant une crèche de 45 berceaux, 60 logements locatifs et une pension de famille de 25 studios et T2) depuis des années, «a pris du retard, à cause d’un recours des riverains, comme d’habitude dans le XVIe arrondissement», accuse Brossat, jdans Libération. A cause aussi du squat et de la problématique d’un relogement…

    La Fanfare accompagne l’installation : à la satisfaction des riverains ?

    Paris le 24 janvier 2021:
    action d’Utopia 56 et du collectif #Réquisition

    Le permis de construire a été annulé il y a deux semaines et Paris Habitat doit revoir sa copie. En guise de «solution»«dès ce soir, la ville mobilisera deux gymnases pour les personnes, un dans le Ve arrondissement et un dans le XVIe, affirme l’élu communiste. Il faudra que l’Etat prenne le relais. Un gymnase, ça dépanne mais ce n’est pas la panacée». Effet ping-pong des responsabilités, comme souvent. Pas sûr que les associations présentes ce dimanche apprécient, elles qui n’ont eu de cesse de rappeler «l’urgence de la situation» et «la nécessité de prendre vigoureusement le taureau par les cornes pour lutter contre le « sans-abrisme » et la crise du logement, le logement cher et les expulsions massives qui s’annoncent aussi pour le printemps.» En fin de journée dimanche, Utopia56 a annoncé sur Twitter son intention de «[veiller] à ce que ce gymnase soit suivi de réelles solutions d’hébergement».

    C’était en janvier 2021

    Mai 2023 : les associations bloquent la situation et, non plus 200 clandestins (« en se serrant »), mais 400 illégaux vivent dans l’attente

    aze
    Squat « citoyen » dans cette école désaffectée de la rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris.

    « Depuis le 4 avril 2023 [selon la presse supposée bien informée et objective], des centaines d’exilés (abus de langage) – présentés comme mineurs – vivent dans cette ancienne école du très chic (sic)16e arrondissement », selon actu.fr, site web d’information de proximité lancé en 2017 par Publihebdos, qui fédère des sites internet au sein de la plateforme Actu.fr et détenu par une filiale du Groupe SIPA – Ouest-France, leader national (30% du marché).

    Le groupe SIPA-Ouest France adopte délibérément le point de vue des occupants illégaux » « réveillés par le ronflement du générateur électrique », après un match de foot dans la cour et des cris qui ont tenu éveillés les riverains.

    « Ici, il y a principalement des Guinéens, des Sénégalais, des Ivoiriens…, indique sottement un bénévole vingtenaire en service civique pour Utopia 56, bénéficiaire du dispositif mis en place en 2010 consistant en un engagement volontaire sur une mission d’intérêt général, d’une durée de 6 à 12 mois, de 8 mois en moyenne, à raison d’au moins 24 heures hebdomadaires et destiné aux jeunes de 16 à 25 ans, dans les neuf domaines reconnus prioritaires pour la Nation. Depuis plus de deux semaines, 300 jeunes migrants vivotent dans cette école désaffectée de la rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris. L’association humanitaire les a tirés de la rue et installés ici en attendant une mise à l’abri de l’État, qui ne vient pas. 

    Depuis quand la Guinée, le Sénégalais ou la Côte d’Ivoire sont-ils des régimes dictatoriaux, répressifs mettant des vies en danger ? Ces clandestins sont-ils donc éligibles au statut d’exilé ou de demandeur d’asile ?

    Silence radio de l’Etat dans Paris comme à Saint-Brévin-les-Pins?

    A Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique), le maire DVD était sollicité pour que sa commune balnéaire et bourgeoise accueille un centre d’accueil de migrants, au grand dam de sa paisible population. Son domicile et ses voitures, comme la mairie, furent incendiés et l’extrême droite accusée sans preuve. Aujourd’hui, il estime que l’Etat – sous-préfet, préfet et sous-ministre – ne s’est pas tenu à ses côté. Dans un communiqué il réfute des propos du préfet local et de la ministre, une certaine ;chargée à la fois des Collectivités territoriales, auprès de Darmanin, et de la Ruralité auprès de Christophe Béchu…

    « Et on est bon pour rester une semaine de plus, soupire un squatteur. On a l’impression d’être invisible ici », une contre-vérité absolue du point de vue de voisins dont le quotidien est perturbé jour et nuit. L’association est partisane de l’épreuve de force : elle établit en effet un parallèle avec les événements de décembre dernier, quand trois cents exilés clandestins avaient campé devant le Conseil d’Etat. Rassemblés depuis le vendredi 2 décembre 2022, une dizaine d’entre eux avait été exposés au risque d’hypothermie par Utopia 56 et Dal et évacués. Cinq jours plus tard, les pouvoirs publics les avaient mis à l’abri. 

    aze
    Il y a désormais quelque 400 « jeunes migrants »
    qui viennent dormir dans cette école gérée par Utopia 56 et rodent le jour dans Paris.

    Dans un coin de la cour de récréation, la députée franco-gabonaise Danièle Obono (La France Insoumise) apporte sa caution parlementaire à une occupation illégale. Et l’élue anti-républicaine, fille d’un économiste gabonais, fulmine : « L’Etat reste muet et se défausse de sa responsabilité. Il faut une prise en charge. On ne parle pas d’envoyer des mômes [sic] à l’hôtel, on parle de mobiliser de vrais moyens ». 

    Et plus le temps s’écoule, plus l’occupation semble intenable. Une dizaine de nouveaux jeunes vient chaque soir grossir le nombre des occupants illégaux de l’école, selon Utopia 56. Alors les matelas de cartons ne suffiront plus, et des tentes devront bientôt être plantées dans la cour centrale.

    Le Groupe SIPA et la gauche stigmatisent l’extrême droite, la mairie du XVIe et les riverains : les uns sont des « humanitaires », les autres des pestiférés

    Diffamation, amalgame a priori et à l’aveugle

    Ouest-France prend le parti du « Bien » contre le parti du « Mal » incarné par les opposants politiques et militants, sans donner la parole aux mécontents. Dimanche, le collectif féministe identitaire Némésis a déployé une banderole « Libérez-nous de l’immigration » devant les grilles, « occasionnant au passage des échanges houleux avec Utopia, » peut-on lire sur le site Actu.fr, en flagrant délit d’inversion des valeurs républicaines. Les fauteurs de trouble d’Utopia 56 sont victimisés par le Groupe SIPA-Ouest France, chapeauté par …l’Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste ! Selon le (SNJ), ce montage permet surtout de servir des dividendes substantiels aux actionnaires de la société d’investissement Sofiouest, souvent présentée comme « la machine à cash du groupe ». Le SNJ affirme qu’en 2008, quelque 13,6 millions d’euros leur ont été distribués…

    La municipalité du 16e arrondissement souhaite protéger ses habitants et s’insurge.

    Mercredi 25 janvier 2023, 74 femmes et 42 enfants migrants en situation irrégulière ont déjà été hébergés au gymnase Jean Bouin dans le 16e arrondissement de Paris. Une décision sans concertation, accueillie tièdement par la municipalité. Certains élus et habitants se sont mobilisés contre cette décision imposée, qui empêchait 1.500 élèves et 1.500 sportifs de s’entraîner dans les semaines suivantes. Utopia 56 a demandé aux bénévoles de l’armée du Salut de s’organiser pour les repas. Une pétition a été lancée contre la réquisition du gymnase pour l’accueil de personnes en situation irrégulière. Dès les premières heures de la journée lundi, des habitants se sont rassemblés devant le gymnase avec des élus, pour manifester leur mécontentement.

    En tête de la fronde contre cette utilisation du gymnase, la maire  (LR) du 16ème, Danièle Giazzi estime que son arrondissement n’a « à recevoir de leçon d’humanité, de solidarité, de personne ». Elle pointe Anne Hidalgo (NUPES-PS) : « C’est dommage que tout le monde soit dupe de cette espèce de manip électoraliste de Madame Hidalgo », a-t-elle déclaré à BFM. Elle reproche à la Maire de Paris de « ne connaître que le 16ème », faisant référence à la réquisition de la caserne Exelmans (cinquante réfugiés y ont été accueillis en 2018, en plein cœur du XVIe arrondissement ) et de l’hôtel Mezzara (hôtel particulier de style Art nouveau construit par l’architecte Hector Guimard, Rue Jean de la Fontaine, Paris XVIe) pour loger des illégaux en 2016 et 2017. Deux dispositifs d’aide qui avaient déjà fait polémique à l’époque.  En plus du Centre d’hébergement d’urgence dans le Bois de Boulogne (le tribunal administratif avait annulé le permis de construire). Les 300 places étaient destinées aux « réfugiés » (100 lits), aux « demandeurs d’asile » (150) et aux familles (?), pour 50 personnes. Anne Hidalgo a des attentions très spéciales pour les électeurs du 16e…

    Le 13 avril, la municipalité a encore dû demander à la Ville de Paris « l’expulsion de ces [3]00 jeunes hommes dits « mineurs » » de l’école, arguant de la dangerosité des locaux. Réponse irritée de Ian Brossat, adjoint PCF en charge du Logement :

    « Alors on va reprendre les choses dans l’ordre et rétablir quelques vérités que ce communiqué omet. Pourquoi cet immeuble était vide ? Parce que cette ancienne école désaffectée doit être transformée en logements sociaux. Et qui s’y oppose ? La Mairie du 16e ! (…) J’assume : nous ne demandons pas leur expulsion ». (Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris en charge du logement)

    Les riverains, eux, d’abord irrités par la présence des rodeurs, sont parvenus à trouver un arrangement grâce à l’instauration d’un couvre-feu à 21h30. Les occupants de l’école sont donc tenus à une certaine discipline et au respect du voisinage.

    aze
    Les squatteurs sont tenus de respecter des règles de cohabitation élémentaire

    « Les locaux, insalubres, sont consciencieusement balayés par les exilés, » assure Actu.fr. Les cris et la musique sont proscrits: ils étaient donc réels… Et la partie de football « qui se joue sous un beau soleil ce matin-là » évacue la réalité des matches en nocturne…

    Ces jeunes qui tiennent les murs de l’établissement scolaire sont désoeuvrés. « Maintenant, notre destin est entre les mains du gouvernement français », résume Fofana, appuyé sur son manche à balai, doudoune siglée Emporio et claquettes Adidas aux pieds. Utopia 56 ne leur propose aucune formation : ces jeunes adultes, mâles noirs supposés hétéros qui ne sont visiblement ni mineurs ni isolés, sont pris en otage par les associations d’extrême gauche passées expertes en coups politico-médiatiques. Le XVIe arrondissement de Paris est un terrain de jeu idéal pour les décoloniaux.

    Les nouveaux venus sont indésirables partout. En France, bien sûr, puisqu’ils revendiquent le territoire, au nom de son passé colonisateur. En Libye et en Tunisie, plaque tournante stratégique pour les départs en mer – en augmentation de 226 % par rapport à l’année dernière, selon le Haut-commissariat des Nations unies – l’accueil n’est pas chaleureux.

    Quand le président tunisien, Kaïs Saied, affirme que l’immigration relève d’un « plan criminel pour changer la composition du paysage démographique du pays », Actu.fr y voit une « saillie ». Fofana raconte que des « petits Tunisiens » lui ont jeté des pierres. Un jour, on aurait frappé à la porte de son squat, à Tunis. Ces « coups aveugles » étaient ceux de la police visant hommes, femmes et enfants, répète Actu.fr, qui ne peut jurer qu’il a vérifié ses sources… Quelques jours plus tard, dans son « petit bateau », il est « sauvé en mer » pendant la grande traversée. Passé l’attente poisseuse à Lampedusa, Fofana rejoindra finalement la France après un bref passage en Sicile.

    aze
    Le collectif Réquisition, DAL et Utopia 56 ne garantissent pas la logistique,
    seulement l’insécurité et la haine de la France

    L’ONU n’a pas la responsabilité d’un Etat au quotidien : est-elle donc libre de professer un humanisme perché ?

    Nerf de la guerre pour obtenir un suivi régulier : la reconnaissance de minorité, qui ouvre droit à l’aide sociale à l’enfance (ASE), versée par les contributeurs français, solidaires ou non. Jean-Baptiste Eyraud est-il imposable ? Ici, tous les corps ne semblent pas impubères, mais les associations internationalistes méprisantes des intérêts de leurs concitoyens plaident pour l’application de la présomption de minorité. Ils préfèrent les présupposés à la vérité des faits et au test osseux, si scientifique soit-iI : peut-être l’est-il trop…

    Aboubacar
    Aboubacar, mineur isolé,
    originaire de Côte d’Ivoire, pays sous dictature ?
    Les riverains ont comme un doute…

    Sur ce principe, un jeune se présentant comme mineur doit être considéré comme tel jusqu’à ce qu’un juge statue. Le 23 janvier 2023, l’Etat a été sanctionné par Comité des droits de l’enfant des Nations-Unies pour ne pas avoir appliqué cette règle issue de la Convention de New York, dont la France est signataire. Jusqu’à quel âge est-on un enfant, sachant que 18 ans est l’âge de la majorité sexuelle au Sénégal ? Les mineurs de 18 ans y sont-ils des gamins, vu de l’ONU ? De plus, le mariage des enfants est très répandu au Sénégal : 31% des femmes âgées de 20 à 24 ans ont été mariées avant l’âge de 18 ans. 

    Donnons la parole à la mairie du 16e (le 18/04/2023)

    « Depuis 16 jours, l’école Erlanger est occupée par 200 jeunes hommes étrangers encadrés par 5 associations : Utopia 56, Timmy, Soutien aux Mineurs Exilés, MIDI du MIE et Tara. Cette occupation est illégale. Nous avions demandé auparavant la sécurisation du site et nous déplorons que la négligence de Paris Habitat, bailleur social de la Ville de Paris, et propriétaire du site, n’ait pas tenu compte de notre demande.

    Après l’occupation pendant deux mois du gymnase Jean Bouin par des familles à la rue, la Ville est une fois de plus dépassée par la situation à Paris. Elle refuse aujourd’hui d’ordonner l’expulsion de ces 200 jeunes hommes dits « mineurs » comme elle a toujours refusé d’appliquer le protocole d’évaluation de l’âge de ces «  » pourtant validé par le Conseil d’Etat et le Conseil Constitutionnel.

    Les 200 jeunes dits « mineurs isolés » étrangers qui occupent actuellement l’école Erlanger ont été évalués comme majeurs pour la grande majorité d’entre eux. Ils sont en situation irrégulière au regard de la loi. Accompagnés par les associations, ils ont dans la quasi-totalité, déposé un recours devant le Tribunal pour Enfants.

    Sur place, ces 200 jeunes vivent dans des conditions sanitaires et sécuritaires inadmissibles. La concentration de ces populations dans ces locaux désaffectés, dangereux (plafonds qui s’écroulent, vitres brisées…) fait courir de grands risques aux occupants ainsi qu’aux encadrants. Des risques d’incendie de l’édifice ne sont pas à écarter.

    Nous avons demandé le renforcement des contrôles aux agents de la Police Nationale et Municipale du XVIe. Ces contrôles sont effectués plusieurs fois par jour. Jusqu’à présent, les rapports ne font part, ni de violence, ni de débordements. Mais cette situation doit impérativement cesser.

    Nous demandons à la Ville de Paris de mettre fin immédiatement à cette occupation illégale et nous demandons à la Préfecture de la Région Ile-de-France de prendre ses responsabilités en proposant des solutions d’hébergement d’urgence décentes aux occupants. Tant que l’Etat ne mènera pas une politique ferme et claire en matière de gestion des flux migratoires, ces situations de détresse et ces occupations illégales ne feront que se répéter.

    Enfin, nous regrettons qu’aux abonnés absents, comme pour l’occupation du gymnase Jean Bouin, aucun membre ou représentant du gouvernement ne se soit rendu sur place pour constater la détresse et les risques que les conséquences de leur immobilisme politique fait peser. »

    Philippe Caverivière dénonce quelques tromperies:

    A l’attention des socIalistes de la NUPES :

    L’extrême gauche mène des actions de déstabilisation du XVIe arrondissement de Paris

    Janvier 2021 : l’association Utopia 56 et DAL dirigent des sans-abri sur une école inoccupée à investir

    A Paris, l’association Utopia56 met des sans-abri et des migrants à l’abri,
    dans une école du XVIe arrondissement, le 24 janvier.

    Menée en janvier 2021 par l’association Utopia56, l’opération visait à « mettre au chaud » des exilés et des personnes privées de logement. Or, il semblerait que le XVe arrondissement de Paris bénéficie d’un micro-climat adapté davantage aux clandestins qu’aux autochtones. car la mairie socialiste de Paris – dont son adjoint communiste au logement, Ian Brossat – a annoncé leur déplacement temporaire dans deux gymnases voisins.

    «Les mises à la rue, c’est fini !»  Un petit groupe est massé devant l’une des entrées de l’école publique Erlanger, à l’angle de la rue du même nom et du boulevard Exelmans, dans le quartier d’Auteuil. Point de rendez-vous tenu secret jusqu’au dernier moment par les associations dites « citoyennes » qui mènent l’opération à spectre large de mise à l’abri des exilés du monde entier et les autres. Sur place, il y a aussi des élus comme la sénatrice EELV Esther Benbassa, des citoyens soi-disant lambda mais surtout des « exilé.e.s » (sic) – comme si des Ivoiriens devaient fuir le régime démocratique en place – et à la rue. Le but de l’aventure est simple : les mettre à l’abri dans ces bâtiments, fermés depuis près de deux ans. «On vient pas nous chercher, alors au bout d’un moment on prend les lieux», lance rageusement Yann Manzi, un régisseur de camping qui participait notamment à l’organisation du festival des Vieilles Charrues, dans la commune de Carhaix-Plouguer, Finistère, avant de militer sur la jungle de Calais, et cofondateur de l’association d’aide aux migrants Utopia56. Pourtant, «450 demandes individuelles de réquisitions portant sur huit bâtiments ont été faites en bonne et due forme mais aucune réponse de la préfecture», assure Maël, coordinateur de l’antenne Paris de la même association.

    Paris le 24 janvier 2021. Action d’Utopia 56 et du collectif Réquisition pour mettre à l’abri des migrants dans l’école Erlanger (16eme arrondissement), vide depuis deux ans et destinée à un autre projet,
    en présence d’Esther Benbassa, ceinte de son écharpe tricolore de sénatrice et soutien d’une occupation illégale

    Les squatteurs ne sont pas poursuivis

    « Par terre et sur les murs, des dessins d’enfants. Tous colorés. Ici ou là des petites tables et chaises, mais aussi des lavabos avec leurs distributeurs à savon qu’on ne peut s’empêcher de regarder avec tendresse, » écrivent les libertaires du journal Libération. Au-dessus, des lianes de laine de verre jaune dégringolent des faux plafonds. «On ne bougera pas tant qu’il n’y aura pas de solution proposée à ces populations vulnérables», menace Yann Manzi. 150 à 200 personnes, peut-être plus «si on se serre», pour la plupart des demandeurs d’asile qui «survivent sous les ponts dans la banlieue nord de la ville», resteront donc ici.

    Ping pong des responsables placés devant le fait accompli

    Qu’en dit la maire Hidalgo, propriétaire malveillante du lieu ? «Les associations ont raison de tirer la sonnette d’alarme sur le fait que beaucoup des personnes réfugiées [abus de langage, désinformation] soient à la rue et que l’Etat ne met pas en œuvre de solution durable, estime Ian Brossat, adjoint PCF à la Ville de Paris en charge du logement, de l’hébergement d’urgence et de la protection des « réfugiés » [et non des réfugié.e.s ?]. 

    Cette école est vide, certes, mais elle est en très mauvais état et pas chauffée [en assez bon état pour des clandestins ?]. Ce n’est pas un lieu d’hébergement adapté ni sécurisé», poursuit le communiste. Brossat ne devrait-il donc pas régler le sujet avec ses camarades associatifs ? La mairie d’arrondissement est-elle candidate à cet hébergement ou est-elle harcelée par la coalition municipale NUPES ?

    Projet de Ville de Paris,
    validé ce mardi 8 février 2023 par les élus parisiens réunis au …Conseil de Paris (NUPES)

    80 logements sociaux doivent y voir le jour. Mais le projet, porté par Paris Habitat (reconstruction de l’école Erlanger en y ajoutant une crèche de 45 berceaux, 60 logements locatifs et une pension de famille de 25 studios et T2) depuis des années, «a pris du retard, à cause d’un recours des riverains, comme d’habitude dans le XVIe arrondissement», accuse Brossat, jdans Libération. A cause aussi du squat et de la problématique d’un relogement…

    La Fanfare accompagne l’installation : à la satisfaction des riverains ?

    Paris le 24 janvier 2021:
    action d’Utopia 56 et du collectif #Réquisition

    Le permis de construire a été annulé il y a deux semaines et Paris Habitat doit revoir sa copie. En guise de «solution»«dès ce soir, la ville mobilisera deux gymnases pour les personnes, un dans le Ve arrondissement et un dans le XVIe, affirme l’élu communiste. Il faudra que l’Etat prenne le relais. Un gymnase, ça dépanne mais ce n’est pas la panacée». Effet ping-pong des responsabilités, comme souvent. Pas sûr que les associations présentes ce dimanche apprécient, elles qui n’ont eu de cesse de rappeler «l’urgence de la situation» et «la nécessité de prendre vigoureusement le taureau par les cornes pour lutter contre le « sans-abrisme » et la crise du logement, le logement cher et les expulsions massives qui s’annoncent aussi pour le printemps.» En fin de journée dimanche, Utopia56 a annoncé sur Twitter son intention de «[veiller] à ce que ce gymnase soit suivi de réelles solutions d’hébergement».

    C’était en janvier 2021

    Mai 2023 : les associations bloquent la situation et, non plus 200 clandestins (« en se serrant »), mais 400 illégaux vivent dans l’attente

    aze
    Squat « citoyen » dans cette école désaffectée de la rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris.

    « Depuis le 4 avril 2023 [selon la presse supposée bien informée et objective], des centaines d’exilés (abus de langage) – présentés comme mineurs – vivent dans cette ancienne école du très chic (sic)16e arrondissement », selon actu.fr, site web d’information de proximité lancé en 2017 par Publihebdos, qui fédère des sites internet au sein de la plateforme Actu.fr et détenu par une filiale du Groupe SIPA – Ouest-France, leader national (30% du marché).

    Le groupe SIPA-Ouest France adopte délibérément le point de vue des occupants illégaux » « réveillés par le ronflement du générateur électrique », après un match de foot dans la cour et des cris qui ont tenu éveillés les riverains.

    « Ici, il y a principalement des Guinéens, des Sénégalais, des Ivoiriens…, indique sottement un bénévole vingtenaire en service civique pour Utopia 56, bénéficiaire du dispositif mis en place en 2010 consistant en un engagement volontaire sur une mission d’intérêt général, d’une durée de 6 à 12 mois, de 8 mois en moyenne, à raison d’au moins 24 heures hebdomadaires et destiné aux jeunes de 16 à 25 ans, dans les neuf domaines reconnus prioritaires pour la Nation. Depuis plus de deux semaines, 300 jeunes migrants vivotent dans cette école désaffectée de la rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris. L’association humanitaire les a tirés de la rue et installés ici en attendant une mise à l’abri de l’État, qui ne vient pas. 

    Depuis quand la Guinée, le Sénégalais ou la Côte d’Ivoire sont-ils des régimes dictatoriaux, répressifs mettant des vies en danger ? Ces clandestins sont-ils donc éligibles au statut d’exilé ou de demandeur d’asile ?

    Silence radio de l’Etat dans Paris comme à Saint-Brévin-les-Pins?

    A Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique), le maire DVD était sollicité pour que sa commune balnéaire et bourgeoise accueille un centre d’accueil de migrants, au grand dam de sa paisible population. Son domicile et ses voitures, comme la mairie, furent incendiés et l’extrême droite accusée sans preuve. Aujourd’hui, il estime que l’Etat – sous-préfet, préfet et sous-ministre – ne s’est pas tenu à ses côté. Dans un communiqué il réfute des propos du préfet local et de la ministre, une certaine ;chargée à la fois des Collectivités territoriales, auprès de Darmanin, et de la Ruralité auprès de Christophe Béchu…

    « Et on est bon pour rester une semaine de plus, soupire un squatteur. On a l’impression d’être invisible ici », une contre-vérité absolue du point de vue de voisins dont le quotidien est perturbé jour et nuit. L’association est partisane de l’épreuve de force : elle établit en effet un parallèle avec les événements de décembre dernier, quand trois cents exilés clandestins avaient campé devant le Conseil d’Etat. Rassemblés depuis le vendredi 2 décembre 2022, une dizaine d’entre eux avait été exposés au risque d’hypothermie par Utopia 56 et Dal et évacués. Cinq jours plus tard, les pouvoirs publics les avaient mis à l’abri. 

    aze
    Il y a désormais quelque 400 « jeunes migrants »
    qui viennent dormir dans cette école gérée par Utopia 56 et rodent le jour dans Paris.

    Dans un coin de la cour de récréation, la députée franco-gabonaise Danièle Obono (La France Insoumise) apporte sa caution parlementaire à une occupation illégale. Et l’élue anti-républicaine, fille d’un économiste gabonais, fulmine : « L’Etat reste muet et se défausse de sa responsabilité. Il faut une prise en charge. On ne parle pas d’envoyer des mômes [sic] à l’hôtel, on parle de mobiliser de vrais moyens ». 

    Et plus le temps s’écoule, plus l’occupation semble intenable. Une dizaine de nouveaux jeunes vient chaque soir grossir le nombre des occupants illégaux de l’école, selon Utopia 56. Alors les matelas de cartons ne suffiront plus, et des tentes devront bientôt être plantées dans la cour centrale.

    Le Groupe SIPA et la gauche stigmatisent l’extrême droite, la mairie du XVIe et les riverains : les uns sont des « humanitaires », les autres des pestiférés

    Diffamation, amalgame a priori et à l’aveugle

    Ouest-France prend le parti du « Bien » contre le parti du « Mal » incarné par les opposants politiques et militants, sans donner la parole aux mécontents. Dimanche, le collectif féministe identitaire Némésis a déployé une banderole « Libérez-nous de l’immigration » devant les grilles, « occasionnant au passage des échanges houleux avec Utopia, » peut-on lire sur le site Actu.fr, en flagrant délit d’inversion des valeurs républicaines. Les fauteurs de trouble d’Utopia 56 sont victimisés par le Groupe SIPA-Ouest France, chapeauté par …l’Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste ! Selon le (SNJ), ce montage permet surtout de servir des dividendes substantiels aux actionnaires de la société d’investissement Sofiouest, souvent présentée comme « la machine à cash du groupe ». Le SNJ affirme qu’en 2008, quelque 13,6 millions d’euros leur ont été distribués…

    La municipalité du 16e arrondissement souhaite protéger ses habitants et s’insurge.

    Mercredi 25 janvier 2023, 74 femmes et 42 enfants migrants en situation irrégulière ont déjà été hébergés au gymnase Jean Bouin dans le 16e arrondissement de Paris. Une décision sans concertation, accueillie tièdement par la municipalité. Certains élus et habitants se sont mobilisés contre cette décision imposée, qui empêchait 1.500 élèves et 1.500 sportifs de s’entraîner dans les semaines suivantes. Utopia 56 a demandé aux bénévoles de l’armée du Salut de s’organiser pour les repas. Une pétition a été lancée contre la réquisition du gymnase pour l’accueil de personnes en situation irrégulière. Dès les premières heures de la journée lundi, des habitants se sont rassemblés devant le gymnase avec des élus, pour manifester leur mécontentement.

    En tête de la fronde contre cette utilisation du gymnase, la maire  (LR) du 16ème, Danièle Giazzi estime que son arrondissement n’a « à recevoir de leçon d’humanité, de solidarité, de personne ». Elle pointe Anne Hidalgo (NUPES-PS) : « C’est dommage que tout le monde soit dupe de cette espèce de manip électoraliste de Madame Hidalgo », a-t-elle déclaré à BFM. Elle reproche à la Maire de Paris de « ne connaître que le 16ème », faisant référence à la réquisition de la caserne Exelmans (cinquante réfugiés y ont été accueillis en 2018, en plein cœur du XVIe arrondissement ) et de l’hôtel Mezzara (hôtel particulier de style Art nouveau construit par l’architecte Hector Guimard, Rue Jean de la Fontaine, Paris XVIe) pour loger des illégaux en 2016 et 2017. Deux dispositifs d’aide qui avaient déjà fait polémique à l’époque.  En plus du Centre d’hébergement d’urgence dans le Bois de Boulogne (le tribunal administratif avait annulé le permis de construire). Les 300 places étaient destinées aux « réfugiés » (100 lits), aux « demandeurs d’asile » (150) et aux familles (?), pour 50 personnes. Anne Hidalgo a des attentions très spéciales pour les électeurs du 16e…

    Le 13 avril, la municipalité a encore dû demander à la Ville de Paris « l’expulsion de ces [3]00 jeunes hommes dits « mineurs » » de l’école, arguant de la dangerosité des locaux. Réponse irritée de Ian Brossat, adjoint PCF en charge du Logement :

    « Alors on va reprendre les choses dans l’ordre et rétablir quelques vérités que ce communiqué omet. Pourquoi cet immeuble était vide ? Parce que cette ancienne école désaffectée doit être transformée en logements sociaux. Et qui s’y oppose ? La Mairie du 16e ! (…) J’assume : nous ne demandons pas leur expulsion ». (Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris en charge du logement)

    Les riverains, eux, d’abord irrités par la présence des rodeurs, sont parvenus à trouver un arrangement grâce à l’instauration d’un couvre-feu à 21h30. Les occupants de l’école sont donc tenus à une certaine discipline et au respect du voisinage.

    aze
    Les squatteurs sont tenus de respecter des règles de cohabitation élémentaire

    « Les locaux, insalubres, sont consciencieusement balayés par les exilés, » assure Actu.fr. Les cris et la musique sont proscrits: ils étaient donc réels… Et la partie de football « qui se joue sous un beau soleil ce matin-là » évacue la réalité des matches en nocturne…

    Ces jeunes qui tiennent les murs de l’établissement scolaire sont désoeuvrés. « Maintenant, notre destin est entre les mains du gouvernement français », résume Fofana, appuyé sur son manche à balai, doudoune siglée Emporio et claquettes Adidas aux pieds. Utopia 56 ne leur propose aucune formation : ces jeunes adultes, mâles noirs supposés hétéros qui ne sont visiblement ni mineurs ni isolés, sont pris en otage par les associations d’extrême gauche passées expertes en coups politico-médiatiques. Le XVIe arrondissement de Paris est un terrain de jeu idéal pour les décoloniaux.

    Les nouveaux venus sont indésirables partout. En France, bien sûr, puisqu’ils revendiquent le territoire, au nom de son passé colonisateur. En Libye et en Tunisie, plaque tournante stratégique pour les départs en mer – en augmentation de 226 % par rapport à l’année dernière, selon le Haut-commissariat des Nations unies – l’accueil n’est pas chaleureux.

    Quand le président tunisien, Kaïs Saied, affirme que l’immigration relève d’un « plan criminel pour changer la composition du paysage démographique du pays », Actu.fr y voit une « saillie ». Fofana raconte que des « petits Tunisiens » lui ont jeté des pierres. Un jour, on aurait frappé à la porte de son squat, à Tunis. Ces « coups aveugles » étaient ceux de la police visant hommes, femmes et enfants, répète Actu.fr, qui ne peut jurer qu’il a vérifié ses sources… Quelques jours plus tard, dans son « petit bateau », il est « sauvé en mer » pendant la grande traversée. Passé l’attente poisseuse à Lampedusa, Fofana rejoindra finalement la France après un bref passage en Sicile.

    aze
    Le collectif Réquisition, DAL et Utopia 56 ne garantissent pas la logistique,
    seulement l’insécurité et la haine de la France

    L’ONU n’a pas la responsabilité d’un Etat au quotidien : est-elle donc libre de professer un humanisme perché ?

    Nerf de la guerre pour obtenir un suivi régulier : la reconnaissance de minorité, qui ouvre droit à l’aide sociale à l’enfance (ASE), versée par les contributeurs français, solidaires ou non. Jean-Baptiste Eyraud est-il imposable ? Ici, tous les corps ne semblent pas impubères, mais les associations internationalistes méprisantes des intérêts de leurs concitoyens plaident pour l’application de la présomption de minorité. Ils préfèrent les présupposés à la vérité des faits et au test osseux, si scientifique soit-iI : peut-être l’est-il trop…

    Aboubacar
    Aboubacar, mineur isolé,
    originaire de Côte d’Ivoire, pays sous dictature ?
    Les riverains ont comme un doute…

    Sur ce principe, un jeune se présentant comme mineur doit être considéré comme tel jusqu’à ce qu’un juge statue. Le 23 janvier 2023, l’Etat a été sanctionné par Comité des droits de l’enfant des Nations-Unies pour ne pas avoir appliqué cette règle issue de la Convention de New York, dont la France est signataire. Jusqu’à quel âge est-on un enfant, sachant que 18 ans est l’âge de la majorité sexuelle au Sénégal ? Les mineurs de 18 ans y sont-ils des gamins, vu de l’ONU ? De plus, le mariage des enfants est très répandu au Sénégal : 31% des femmes âgées de 20 à 24 ans ont été mariées avant l’âge de 18 ans. 

    Donnons la parole à la mairie du 16e (le 18/04/2023)

    « Depuis 16 jours, l’école Erlanger est occupée par 200 jeunes hommes étrangers encadrés par 5 associations : Utopia 56, Timmy, Soutien aux Mineurs Exilés, MIDI du MIE et Tara. Cette occupation est illégale. Nous avions demandé auparavant la sécurisation du site et nous déplorons que la négligence de Paris Habitat, bailleur social de la Ville de Paris, et propriétaire du site, n’ait pas tenu compte de notre demande.

    Après l’occupation pendant deux mois du gymnase Jean Bouin par des familles à la rue, la Ville est une fois de plus dépassée par la situation à Paris. Elle refuse aujourd’hui d’ordonner l’expulsion de ces 200 jeunes hommes dits « mineurs » comme elle a toujours refusé d’appliquer le protocole d’évaluation de l’âge de ces «  » pourtant validé par le Conseil d’Etat et le Conseil Constitutionnel.

    Les 200 jeunes dits « mineurs isolés » étrangers qui occupent actuellement l’école Erlanger ont été évalués comme majeurs pour la grande majorité d’entre eux. Ils sont en situation irrégulière au regard de la loi. Accompagnés par les associations, ils ont dans la quasi-totalité, déposé un recours devant le Tribunal pour Enfants.

    Sur place, ces 200 jeunes vivent dans des conditions sanitaires et sécuritaires inadmissibles. La concentration de ces populations dans ces locaux désaffectés, dangereux (plafonds qui s’écroulent, vitres brisées…) fait courir de grands risques aux occupants ainsi qu’aux encadrants. Des risques d’incendie de l’édifice ne sont pas à écarter.

    Nous avons demandé le renforcement des contrôles aux agents de la Police Nationale et Municipale du XVIe. Ces contrôles sont effectués plusieurs fois par jour. Jusqu’à présent, les rapports ne font part, ni de violence, ni de débordements. Mais cette situation doit impérativement cesser.

    Nous demandons à la Ville de Paris de mettre fin immédiatement à cette occupation illégale et nous demandons à la Préfecture de la Région Ile-de-France de prendre ses responsabilités en proposant des solutions d’hébergement d’urgence décentes aux occupants. Tant que l’Etat ne mènera pas une politique ferme et claire en matière de gestion des flux migratoires, ces situations de détresse et ces occupations illégales ne feront que se répéter.

    Enfin, nous regrettons qu’aux abonnés absents, comme pour l’occupation du gymnase Jean Bouin, aucun membre ou représentant du gouvernement ne se soit rendu sur place pour constater la détresse et les risques que les conséquences de leur immobilisme politique fait peser. »

    Le squat de la Cour européenne des droits de l’homme a été évacué

    Quelque 150 demandeurs d’asile ont ont été chassés du Palais des droits à Bruxelles

    Les demandeurs d’asile utilisent la manière forte pour imposer leur présence

    La situation se tend, alertait BX1 (medium d’information régionale belge de service public), le 04 janvier 2023, au « squat de la rue des Palais, le “Palais des droits” comme l’appellent ses occupants et les bénévoles [les activistes d’ associations politiques] qui « s’occupent » d’eux, ». Les bagarres se multiplient dans le du squat de la rue des Palais, rapporte aussi Le Soir, alors qu’une personne est décédée a l’intérieur même du bâtiment.Ce sont aujourd’hui près de mille personnes qui logent (sic) dans cet ancien bâtiment du SPF Finances, occupé depuis fin octobre par des demandeurs d’asile qui souhaitaient ainsi trouver un abri, faute de place dans un centre de Fedasil, comme leur statut leur en donne droit. S’ils étaient près de 200 au début de l’occupation, le nombre de personnes accueillies (sic) dans le squat a rapidement grimpé pour atteindre le millier à la fin de l’année dernière (2022).

    Une situation qui s’enkyste
    depuis l’automne

    Dans un bâtiment qui n’est pas aux normes (il était en cours de réaménagement pour accueillir des SDF belges réfugiés ukrainiens), les conditions de vie sont toutefois difficiles et des maladies infectieuses comme la gale, la diphtérie et la tuberculose ont fait leur retour ces dernières semaines (cf. lien PaSiDupes). Une personne a même été retrouvée morte dans l’une des pièces du bâtiment, le 24 décembre dernier. Une mort naturelle, selon le Parquet de Bruxelles.

    Guérilla d’associations radicales de migrants illégaux contre les instances européennes

    « [squat!net] est né de « Häusermob », un groupe de personnes (sic, pacifistes) créé en 1995 pour faire face à la répression féroce des squats à Berlin (expulsions, désinformation médiatique… conséquences de la fureur du sénateur berlinois des Affaires intérieures).
    Le projet [squat!net] a donc été lancé début 1997 pour empêcher la destruction des squats, par la mise en place d’une structure de communication alternative, destinée à visibiliser les squats et leurs pratiques, à élargir leur champ d’action ainsi qu’à leur mettre à disposition de nouveaux outils de coordination. »
    Les squats de clandestins s’inscrivent donc idéalement dans cette stratégie de subversion.
     12-01-2023

    A 7,5 km de Molenbeek, Schaerbeek est donc un quartier agité de Bruxelles où le Palais des droits de l’homme est une cible privilégiée des anarcho-révolutionnaires, qu’ils se parent de pacifisme, d’écologie ou de droits-de-l-hommisme.

    Le Palais des droits de l’homme est un bâtiment de la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg
     

    Quelque 150 demandeurs d’asile qui occupaient le Palais des droits à Schaerbeek ont été transférés dans des centres d’accueil du réseau de Fedasil, a indiqué jeudi la secrétaire d’Etat à l’Asile, Nicole de Moor, en réponse à de nombreuses questions à la Chambre. D’ici la fin de la semaine, 200 devraient être emmenés hors de ce squat où vivent plusieurs centaines de personnes dans des conditions déplorables.

    Quelque 150 demandeurs d'asile ont quitté le squat du Palais des droits
    Quelque 150 demandeurs d’asile ont quitté le squat du Palais des droits

    Dans cet endroit, se mêlent des demandeurs étrangers en situation irrégulière – mais revendiquant une protection internationale – et des sans-abri. Fedasil doit donc identifier qui sont les demandeurs se trouvant au Palais des droits. Pour ce faire, l’agence fédérale en charge de l’asile œuvre depuis un certain temps (sic) avec des organisations politiques d’extrême gauche, sous couvert d’humanisme, et leurs avocats militants sur le terrain.

    Fedasil a également contacté à plusieurs reprises une personne qui s’est présentée dans les médias comme responsable du bâtiment et dit avoir une liste de 500 noms. « Fedasil aurait pu utiliser cette liste pour déterminer qui a droit à une place d’accueil. Mais malgré plusieurs demandes, cette liste n’a pas été remise », a expliqué Mme de Moor.

    Depuis ce jeudi, la Région bruxelloise et le Samusocial organisent leur propre screening, en collaboration avec Fedasil, pour vérifier qui séjourne dans le bâtiment, a-t-elle ajouté en évoquant également la « coopération constructive » avec le ministre-président bruxellois, Rudi Vervoort.

    La tâche prendra encore du temps. Le réseau d’accueil est sous pression – souvent entravé par les activustes – et la priorité est accordée aux familles avec enfants. Compassion aussi suspecte que l’humanisme de l’ultra gauche.

    Toulouse: le juge approuve l’occupation de l’université par des migrants illégaux

    Plus de 100 clandestins squattent l’université Toulouse III

    La Dépêche (famille Baylet)
    inverse les valeurs:
    le journal radical-socialiste fait
    de squatteurs des victimes

    « menacées d’expulsion« 

    Les « jeunes migrants » occupent depuis mi-décembre un bâtiment de l’université Paul Sabatier de Toulouse. Ils ont été convoqués mercredi devant le tribunal administratif. La direction de la faculté a demandé l’expulsion des squatteurs qui occupent depuis mi-décembre un bâtiment vide du campus Paul Sabatier.

    Ni « migrants », ni « mineurs », 80 clandestins majeurs « non-accompagnés » et non bacheliers ont répondu mercredi à la convocation du tribunal administratif de Toulouse.

    Convoqués, les migrants illégaux étaient plus de soixante-dix mercredi dans la grande salle du tribunal administratif de Toulouse mais l’audience n’a duré qu’une quinzaine de minutes.

    Au signal, les clandestins se sont levés comme un seul homme, pour quitter la salle d’audience, laissant le président de la juridiction seul, comme deux ronds de flan, face à l’avocat de l’université. Une action marquant le mépris des clandestins pour le pays auquel ils demandent le droit d’asile… Une façon irrespectueuse – theâtralisée par Me Fanny Sarasqueta, le conseil de ces « mineurs non-accompagnés » – de dénoncer « une audience illégale » et un « scandale en matière de droit de la défense ». L’avocate avait en effet demandé un report au motif que le délai légal de 48 heures entre la notification de l’audience et sa tenue n’avait pas pu être respecté. Le renvoi de l’affaire, jugée en référé, a été refusé.

    « Les jeunes [en situation irrégulière] ont été prévenus par huissier le lundi 26 décembre entre 15h et 16h pour une audience prévue le 28 décembre à 11h, ce qui fait moins de 48 heures. Vous empêchez ces jeunes de se défendre et vous ne leur donnez pas le temps d’apporter les éléments qui contredisent les allégations de l’université au sujet de la sécurité du bâtiment (…) C’est une nouvelle maltraitance institutionnelle à leur égard », a dénoncé Me Fanny Sarasqueta, spécialiste exclusive de droit de l’immigration et de l’asile, droit des étrangers et droits de l’Homme et libertés publiques, depuis 2018.

    Piégée et neutralisée par la loi, la Justice est-elle ridiculisée et humiliée, ou triomphante ?

    Le tribunal administratif de Toulouse a annulé la demande d’expulsion qui avait été « accordée » (selon France bleu Occitanie) à l’université pour déloger les clandestins, sans même établir la réalité de leur minorité.

    Commentaire de France bleu: « victoire », « jeunes migrants » (actant la décision de justice rejetant le statut de « mineurs non-accompagnés »), « bâtiment inoccupé » (pourtant lieu privé où la responsabilité d’un propriétaire est engagée),

    L’état de droit est bafoué,
    sous les applaudissements des collectifs et de leurs soutiens,
    dont la presse

    Le juge des référés du Tribunal administratif a mis fin à la mesure qui avait ordonné leur l’expulsion fin décembre. 
    L’université avait évoqué des risques pour la sécurité des occupants, à cause de produits stockés dans les sous-sols, des problèmes d’amiante et des soucis électriques. La fac avait obtenu gain de cause mais la mesure d’expulsion n’avait pas été exécutée.

    Pas de risque pour la sécurité des occupants

    Le 6 janvier, les occupants du bâtiment ont à leur tour saisi la justice pour stopper la mesure d’expulsion. Ils ont apporté de nouveaux éléments au dossier. Ils ont réussi à prouver qu’il n’y a pas de risque avéré à cause des substances chimiques stockés dans les sous-sols. Ils ont aussi démontré que les branchements électriques sont sécurisés et que chaque étage est équipé de détecteurs de fumée fonctionnels.

    « Au vu de ces éléments nouveaux, le juge des référés a estimé que l’expulsion des occupants n’est pas urgente. Il avance aussi que l’absence d’équipements d’hygiène retenue dans la première affaire ne tient pas : les requérants ont démontré que les lieux sont équipés de 8 toilettes [soit 1 pour 13] et de lavabos fonctionnels, d’une douche [pour plus de cent] et d’un accès à d’autres douches à l’extérieur du bâtiment [dans les étages occupés ou la résidence universi taire Les Intégrales ?] ». Bâtiment inoccupé, désaffecté, mais fonctionnel, avec un toikette mour.

    Par ailleurs, France bleu dénonce que « l’université n’a pas prouvé la réalité de son projet de rénovation du bâtiment à court ou à moyen terme ».

    Ces 103 jeunes originaires d’Afrique subsaharienne sont arrivés en France pour la plupart il y a quelques mois. Ils tentent de faire reconnaître leur minorité auprès du juge des enfants, dans l’espoir d’être pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance, écrit encore France bleu, vendredi 13 janvier 2023 à 19:15… Le Mali a chassé les Français, mais il envoie ses « jeunes mineurs isolés » en France.

    Pour mémoire et selon une source partisane:

    Occupation du bâtiment universitaire 4R3 désaffecté sur le campus de la faculté Paul Sabatier.

    Depuis qu’environ 120 jeunes ont été expulsés violemment à la fin de l’été d’un ancien EHPAD qu’ils occupaient, ils sont à la recherche de solutions de logement durable [malgré leur situation illégale].

    Le 29 août 22 à 19:38,
    mis à jour le 30 août 22 à 13:03

    Un premier campement devant le palais de justice avait attiré l’attention des toulousains et des autorités. Certains jeunes adultes avaient pu obtenir des relogements – ce qui n’est pas chose facile pour les SDF – mais depuis, chaque semaine, de nouveaux étrangers en situation irrégulière voient leur recours rejeté et se retrouvent face à leurs choix d’immigration mais incités par les associations et collectifs à ne pas assumer leur retour au pays: aucune association n’oeuvre en faveur d’une prise de conscience des clandestins et de leur retour au pays.

    Le mouvement associatif participe à l’installation des migrants dans leur clandestinité, sans avoir de proposition personnelle à offrir. Ils sont donc à nouveau une centaine à dormir dehors en plein hiver, hiver durant lequel – en dépit du réchauffement climatique – les activistes estiment avoir déjà vécu des records de températures négatives à Toulouse [un micro -climat?].

    Ces derniers jours la décision a été prise d’investir [sic] un lieu. Cela fait donc un peu plus de 48h que les « nouveaux habitants » sont ici, à Ramonville, sur le campus de l’université Paul Sabatier pour réaménager un bâtiment vide depuis plusieurs années – tellement vide que certains sanitaires sont en état – et qui peut accueillir des centaines de personnes, voire plus. A la condition d’un réaménagement de laboratoires ! Ces associations financent-elles ?
    Ils tentent désormais d’établir un dialogue avec la présidence du campus (mise face à un état de fait, elle reste pour l’heure sans réponse) et appellent aux soutiens: comprendre des euros sonnants et trébuchants… Ils souhaitent également mettre en place des échanges avec les étudiants de la fac, professeurs et employés du campus, pour faire part de leur situation. Sans doute n'(‘ont-ils pas leurs propres problèmes de pénuries, de pouvoir d’achat, de grèves et, accessoirement, d’examens, quand ils ne sont pas étudiants fantômes !

    Prochain débarquement, étape suivante, prise en charge par l’Aide sociale à l’enfance, avec hébergement de ces « jeunes clandestins » en crèches ?

    Macron associe l’immigration illégale et la moitié des délits commis à Paris

    Une « affirmation douteuse, » selon le journal… Libération

    Le président a pointé du doigt le rôle de l’immigration illégale dans la moitié des faits de délinquance à Paris, lors de son passage à «l’Evénement», nouvelle émission politique de France 2. Aucune statistique ne vient corroborer cette affirmation, mais cacher le thermomètre ne fait pas tomber la température.

    Mercredi 26 octobre, l’animatrice Caroline Roux a interrogé Macron sur les obligations de quitter le territoire (OQTF) non effectuées en France, au moment où l’actualité révélait que Dahbia B., la principale suspecte du meurtre de l’adolescente Lola, ressortissante algérienne, était sous le coup de cette décision administrative. Tout en refusant d’établir un «lien existentiel» entre immigration et délinquance, Macron s’est toutefois attardé sur les statistiques parisiennes, «où on a une forte concentration, pour des raisons géographiques et d’organisation, de cette immigration illégale.» Et d’assurer : «Quand on regarde aujourd’hui la délinquance à Paris, on ne peut pas ne pas voir que la moitié au moins des délinquants, des faits de délinquance qu’on observe, viennent de personnes qui sont des étrangers soit en situation irrégulière, soit en attente de titres, en tout cas dans des situations très fragiles et qui viennent souvent de ces filières.»

    Des propos qui résonnent avec ceux du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin en août 2022, qui déclarait dans le JDD que «48 % des gens interpellés pour des actes de délinquance à Paris, 55 % à Marseille et 39 % à Lyon sont des étrangers».

    Un chiffre qui concerne les étrangers, que ce soit «en situation irrégulière ou régulière» à Paris

    Joints par CheckNews pour connaître l’origine de l’affirmation du chef de l’Etat, les services de l’Elysée renvoient vers les équipes du ministère de l’Intérieur qui «disposent des éléments et seront mieux à même de répondre à [n]os questions». Place Beauvau, on répète la statistique fournie cet été par Gérarld Darmanin : «A Paris intra-muros, 48% des mis en cause dans les faits de délinquance sont étrangers.» Ces pourcentages, «qui portent sur tous les faits de délinquance, font référence à la période […] janvier – juin 2022» et concernent, selon le ministère, «des étrangers en situation irrégulière ou régulière». Sans que la part des deux catégories ne soit donnée. Noyer le poisson ne retire rien aux faits et les Suisses ne sont pas suspects.

    Rien ne permet donc d’affirmer, comme le fait Macron, que les 48% de mis en cause étrangers sont «soit en situation irrégulière, soit en attente de titres», assure Libération, exploitant la terminologie contrainte d’avant procès qui fait aussi qu’un criminel pris en flagrant délit est qualifié de « suspect »… A fortiori, à notre connaissance [Libé], aucune donnée publique n’établit la part de l’immigration illégale dans la délinquance assène le quotidien libertaire, anti-flics, féministe, LGBT, décolonial, wokiste et islamo-gauchiste: la totale ! A noter que le chiffre de 48% cité par Gérard Darmanin n’est pas issu du service statistique du ministère de l’Intérieur (SSMSI), mais provient de la préfecture de Paris. Et alors ? Est-elle mal informée sur son territoire régional ?

    Les seules données locales disponibles émanant du SSMSI [Service statistique ministériel de la sécurité intérieure] concernent l’Ile-de-France dans son ensemble. Une nuance déterminante ? Dans une publication récente, on pouvait lire que la part des étrangers mis en cause en 2021 en Ile-de-France pour les vols sans violences était de 63%. Pour les autres catégories renseignées, la part des étrangers était moindre : 42% pour les vols violents, 32% pour les coups et blessures volontaires, 30% pour les violences sexuelles et 26% pour les outrages et violences contre dépositaires de l’autorité publique. Ces statistiques, là encore, portent sur les étrangers, sans distinction sur leur situation (régulière ou pas). Au final, quel que soit le nuancier du journal, un sur deux nous veut du bien, selon Libération.

    Au plan national (hors Ile-de-France), la part des étrangers dans la délinquance, selon le SSMSI, est nettement plus faible que pour la région francilienne: la ruralité n’est pas encore autant gangrénée que la gare du Nord à Paris…. Ainsi, en 2021, 25% pour les vols violents, 21% pour les vols sans violence, 13% pour les coups et blessures volontaires ainsi que les outrages et violences contre dépositaires de l’autorité publique, et 10% pour les violences sexuelles. Par ailleurs, la part des étrangers parmi les mis en cause, pour l’Ile-de-France ou le reste du pays, est plus élevée si on se focalise [sic] uniquement sur les faits de délinquance perpétrés dans les réseaux de transports en commun, banalise Libération.

    «Mis en cause», en langage politiquement correct, ne signifie pas « coupable »

    Précisons que le terme de «mis en cause» correspond, selon le glossaire du SSMSI, à «toute personne ayant été entendue parla police ou la gendarmerie et à l’encontre de laquelle sont réunis, dans la procédure transmise au parquet, des éléments graves et concordant attestant qu’elle a commis ou tenté de commettre une ou plusieurs infractions». Le service de statistique rappelle aussi que «toutes les personnes mises en cause ne seront pas reconnues coupables par la justice». Un récidiviste est également comptabilisé autant de fois qu’il est mis en cause par la police. A noter que la surreprésentation des étrangers parmi les mis en cause tient pour partie à un phénomène désormais largement documenté : les étrangers sont plus susceptibles d’être interpellés et mis en cause, du fait de certains biais comme le délit de faciès, un phénomène aujourd’hui inversé par les anti-flics et, en fait, anti-Français, dans certaines zones de non-droit en nombre grandissant.

    Selon les données disponibles sur le site du ministère de la Justice, qui concernent la France entière, 15 % des condamnés étaient de nationalité étrangère en 2019, 16 % en 2020. La concentration géographique des étrangers étant plus importe dans la région parisienne, il est possible que ce pourcentage soit plus élevé dans la capitale et son agglomération.

    Macron dit tout et son contraire

    Checknews de Libération va devoir se mettre d’accord avec le Huffington Post du 27/10/2022. Et débattre…

    Macron a refusé de tracer un lien « existentiel » entre « l’immigration et l’insécurité », mercredi 26 octobre sur France 2, au cours d’un entretien où il a réaffirmé sa volonté de « durcir les règles » avec une nouvelle loi pour mieux « lutter contre l’immigration illégale », a assuré le HuffPost. A droite, toute, donc.

    Interrogé sur le lien assumé par son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin entre immigration et délinquance, le chef de l’Etat a ravivé son « en même temps. »« Je ne ferai jamais un lien existentiel » , a-t-il ainsi répondu avant de nuancer ses propos en citant les chiffres de la délinquance dans la capitale, comme le fait régulièrement le locataire de la Place Beauvau.

    « Aujourd’hui, quand on regarde la délinquance par exemple à Paris, où on a une forte concentration (…) de cette immigration illégale, oui, elle est très présente dans les faits de délinquance », a ainsi expliqué le président de la République. Pour lui, « on ne peut pas ne pas voir que la moitié au moins des délinquants, des faits de délinquance qu’on observe, viennent de personnes qui sont des étrangers, soit en situation irrégulière, soit en attente de titres (…) et qui viennent souvent de ces filières » d’immigration clandestine.

    « Réformer » les règles, « simplifier » les procédures

    Face à cette situation, « on doit, pour celles et ceux qui ont vocation à rester, beaucoup plus vite les intégrer, les sortir d’une clandestinité qui n’est pas bonne », a-t-il déclaré, sans évoquer de vague de régularisation. « Et (pour) les autres, durcir et accélérer nos règles pour les reconduire » hors de France, a-t-il expliqué.

    Pour y parvenir, le chef de l’Etat veut « réformer en profondeur les règles, nos lois, pour simplifier les procédures » d’expulsion, à l’occasion d’une nouvelle loi sur l’asile et l’immigration qui doit être présentée « au premier semestre de l’année prochaine », après un débat parlementaire sur le sujet « dans les prochaines semaines ».

    🗣️ »Nous avons eu ces dernières années trop d’arrivées » sur l’immigration, constate Emmanuel Macron 📺 #Levenement… https://t.co/E09Pbfc4m0— franceinfo (@franceinfo)

    Voir le tweet

    « On va durcir les règles » pour « aller à ces 100% » d’application des obligations de quitter le territoire français (OQTF), des procédures d’expulsion dont moins de 10% seulement sont exécutées et qui ont refait surface dans le débat public après le meurtre sauvage d’une jeune fille de 12 ans, Lola, tuée le 14 octobre par une ressortissante algérienne sous le coup d’une OQTF.

    « Même ceux à qui on ne donne pas les titres (de séjour), (à qui) on ne confirme pas leur droit de rester sur le territoire, on a énormément de mal à les renvoyer », a-t-il concédé, expliquant s’être « concentré sur (l’expulsion des) étrangers en situation irrégulière qui ont troublé l’ordre public » ces dernières années.