Marseille, enclave palestinienne en France ?

Le rassemblement pro-palestinien interdit a eu lieu

200 personnes se sont retrouvées

à Marseille mardi 10 octobre
en soutien au Hamas, oppresseur du peuple palestinien et exécuteur de civils israélites

La question de la légalité d’associations anti-républicaines est posée : mardi 10 octobre, la préfecture de police a interdit une mobilisation du Collectif Marseille Gaza Palestine, MAGPAL, à Marseille (NUPES), en raison de risques « de troubles à l’ordre public« , a annoncé le préfet de police des Bouches-du-Rhône.

Cet appel à se rassembler sur le Vieux-Port – à l’origine une marche « de soutien au peuple palestinien » et à « la résistance palestinienne » – notamment à l’appel du Collectif Marseille Gaza Palestine, n’a pas été déclaré, a justifié la préfecture de police dans un message diffusé sur X (anciennement Twitter), précisant que ce rassemblement a « fait l’objet d’un arrêté préfectoral d’interdiction au regard des troubles à l’ordre public qu’il est susceptible de générer ».

« La guerre n’a jamais arrêté pour eux »

« On ne comprend pas l’interdiction de ce rassemblement alors qu’on en voit partout, en Europe et aux Etats-Unis, a commenté l’Union CGT départementale (13) auprès de France 3 Provence-Alpes, inquant maintenir l’appel à se rassembler. On a appelé au rassemblement sur la base de la paix, par respect pour le peuple palestinien et son droit à l’autodétermination. La guerre n’a jamais arrêté pour eux, avec des politiques coloniales et d’apartheid. »

Ex-LCR et NPA, le député LFI-Nupes des Bouches-du-Rhône Hendrik Davi, directeur de recherche en écologie forestière à Avignon, a estimé sur BFM qu’il « serait plus légitime de laisser l’émotion s’exprimer.« 

@laprovence_

Près de 200 manifestants étaient réunis mardi soir sur le Vieux-Port de Marseille, en soutien à la Palestine #Marseille #Palestine #Provence #israelpalestine

♬ son original – laprovence_

A Lyon (ville Nupes) lundi, environ 150 personnes s’étaient rassemblées avant d’être rapidement dispersées par les forces de l’ordre. Cette manifestation avait également été interdite par la préfecture du Rhône, là encore pour « risque de trouble à l’ordre public ». 

Les collectifs se multiplient en France. Le pouvoir va-t-il enfin se saisir su sujet de la légalité et du financement de ceux qui bafouent les décisions des instances républicaines ?


LFI, enclave palestinienne dans le paysage politique français ? Le député Aymeric Caron évoque le peuple de la bande de Gaza sans mentionner le Hamas, mouvement terroriste islamiste qui l’opprime, sans légitimité démocratique depuis 17 ans. Cette faute intellectuelle disqualifie le journaliste falsificateur et son parti.

Caron a-t-il eu un mot de compassion pour les victimes – civiles – des attentats sanglants commis en Israël par ces « khmers rouges » du Moyen Orient?

Sciences-Po Grenoble : la directrice nie ses « dérives idéologiques » dénoncées par Laurent Wauquiez

La Région retire une part de ses subventions

Quand la presse politique relaie la justice « indépendante »

Au lendemain de la suppression des financements de la région Auvergne-Rhône-Alpes à Sciences-Po Grenoble pour cause de « dérive idéologique et communautariste« , sa directrice Sabine Saurugger répond à Laurent Wauquiez sur le fond et sur les conséquences pour les étudiants précaires [ou activistes « présents-absents » aux cours mais promis au diplôme. La direction de l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble réagit ce mardi matin à la suspension de ses financements de la région. Elle assure dans un communiqué qu’elle est « toujours aux côtés des équipes […] lorsque nécessaire, mais réprouve toute instrumentalisation de [ce qu’elle appelle des] cas particuliers ».

En déclarant lundi soir qu’elle retire ses financements une portion de ses financements [pour être honnête] à Sciences Po Grenoble, la région Auvergne-Rhône-Alpes a choisi de rappeler au devoir de respect d’une plus grande neutralité des enseignements et des esprits. « Dérive idéologique et communautariste, » écrit le président de région, Laurent Wauquiez, dans son communiqué: les mots sont forts, mais justifiés, sachant que le pluralisme des idées est bafoué dans cet établissement d’enseignement supérieur. La direction de l’IEP prend la plume à son tour ce mardi matin et répond, en trois points, à cette prise de position du Conseil Régional.

La réponse de la direction : « regrettable et risque d’affecter des étudiants en difficulté« 

Premier élément, l’IEP précise que « le soutien financier de la Région en lien avec l’IEP de Grenoble-UGA ne consiste pas en des subventions, mais essentiellement en l’attribution de bourses aux étudiants, de soutien aux projets de formation continue et à l’action sociale« . Cette assistance financée par le contribuable peut-elle servir à créer un climat délétère, à la promotion d’idées visant à l’effacement de la culture (cancel culture) que l’établissement est censé dispenser et à la discrimination soutiens vont-ils avoir un effet sur le travail de l’IEP ? « Cette décision regrettable risque ainsi d’affecter des étudiants et publics ayant des difficultés d’accès aux études supérieures ou à une formation ». Pipeau !

Dans un deuxième temps, la direction – toute politisée qu’elle soit clairement- qualifie la décision de la région « motivée par un motif politique, davantage que par la réalité de la situation au sein de l’institution ». Cet IEP impose-t-il l’écrIture inclusive à tous ?

Soutien ou non ?

En mars 2021, les noms de deux professeurs de Sciences Po Grenoble sont placardés à l’entrée de l’IEP, pour dénoncer leur supposée islamophobie. C’est le début de l’affaire des « banderoles ». 

Après l’affaire des banderoles en mars dernier, la direction a-t-elle soutenue ou non les deux professeurs nommément citées sur ses banderoles relayées ensuite, notamment par l’UNEF sur les réseaux sociaux ? Deux versions s’opposent aujourd’hui : celle du professeur d’allemand, Klaus Kinzler, qui estime avoir été lâché… et sa direction qui, au contraire, estime avoir été dans son rôle : « Plusieurs professeurs, dont M. Kinzler, ont subi ces derniers mois des attaques et des menaces inadmissibles entraînant de graves conséquences, y compris pour leur sécurité. La direction s’est tenue à leurs côtés comme elle se tiendrait sans réserve aux côtés de tout collègue pouvant subir des pressions ou des attaques personnelles en raison de ses opinions ».

Pour autant, l’IEP estime que les torts sont partagés, comme l’expliquait la première enquête administrative, et que les expressions du professeur en question posait elle aussi problème. C’est la raison pour laquelle elle a fait le choix de le suspendre, déclenchant ainsi la réaction de la région. Laurent Wauquiez, lui, y voit au contraire un abandon : « Les militants de théories “woke”, de l’écriture inclusive, ou de pratiques communautaristes, ont aujourd’hui confisqué le débat au sein de cet établissement sans que la direction ne prenne la mesure de cette dérive préoccupante ».

Une affaire devenue un sujet de campagne ?

Depuis lundi, le sujet s’est très fortement politisé. La candidate des Républicains, Valérie Pécresse demandant une nouvelle enquête, sur cette affaire, on le rappelle, partie des banderoles nommant deux professeurs en mars dernier, « Inquiète de ce que la liberté d’expression ne soit plus assurée à l’IEP de Grenoble. Je demande à la ministre de l’enseignement supérieur de diligenter une mission d’inspection sur la situation et de rendre publiques les conclusions » écrit la candidate LR à la présidentielle sur Twitter. Ce à quoi la ministre Frédérique Vidal lui répond que ce travail a déjà été fait.

LIEN PaSiDupes, article du 9 mars 2021, consacré à la « fatwa » lancée par le syndicat islamo-gauchiste contre les professeurs de cet IEP

Suspension du prof de l’IEP Grenoble, une injonction à courber l’échine, dénoncée par Richard Malka

L’avocat de Charlie Hebdo et de Mila, y voit une menace sur l’avenir.

Me Richard Malka : « Le message véhiculé par cette affaire est simple :

taisez-vous devant la terreur intellectuelle »

Tribune

Me Richard Malka : "Le message véhiculé par cette affaire est simple : taisez-vous devant la terreur intellectuelle"

« Je suis en vacances. Après quelques mois éreintants à défendre, autant que je le pouvais, le droit d’emmerder Dieu (1), j’ai décidé d’offrir à mes neurones une cure de désintoxication. Oubliée la liberté d’expression, plus rien à faire du blasphème, du Wokisme ; laissez-moi tranquille avec l’islamo-gauchisme…Je veux lire ma pile de livres en retard, regarder la mer, marcher, la tête vide, sur des sentiers douaniers, me plaindre de mes courbatures en m’en délectant, avoir pour seule préoccupation la raréfaction des nouvelles séries de qualité sur Netflix. 

Mais patatras, j’ai commis l’erreur de lire la presse ce matin. J’essaie d’oublier ce que j’ai lu, d’enfouir mon cerveau sous ma couette comme si cela pouvait l’anesthésier, de laisser à d’autres le soin de réagir mais je sens bien que c’est foutu ; ça bouillonne dans mon ventre. 

Il y a donc, sur notre territoire, un petit Pakistan situé dans cette bonne ville de Grenoble [gérée par Eric Piolle, EELV]. Un laboratoire de la pensée stalinienne dirigé par une certaine Sabine Saurugger qui, en moins d’un an et demi, depuis sa nomination à la tête de Sciences Po Grenoble, aura réussi l’exploit d’anéantir la réputation de cette école et de porter préjudice à des centaines d’étudiants qui auront bien du mal à réaliser leurs rêves quand ils inscriront sur leur CV le nom de cette école de la honte. Mais cela, Madame Saurugger n’en a probablement cure… Quelques sacrifiés innocents n’ont jamais fait peur aux idéologues qui pensent le bien [Bien]. 

Je résume : le 4 mars dernier, un professeur d’allemand, Klaus Kinzler, est victime d’une campagne de lynchage sur les réseaux d’un syndicat étudiant, son nom étant par ailleurs placardé sur les murs de Sciences Po Grenoble, affublé des qualificatifs de fasciste [ce professeur est allemand de naissance, ce qui suffit aux crétins pour sauter aux conclusions qu’inspire l’enseignement dispensé pendant 14 ans de scolarité dominée par la FSU] et d’islamophobe. Son seul crime consiste à avoir contesté le concept d’islamophobie, ce qui fait débat, quoi que l’on en pense, depuis des décennies et ce dont on devrait pouvoir discuter, même [et surtout] à l’université. Rien qui ne justifie d’être qualifié de fasciste et voué aux gémonies, voire pire. Le professeur s’en émeut, de même que du manque de soutien évident de sa direction, dont on sent bien qu’elle a plutôt tendance à se ranger du côté de la terreur intellectuelle, parce que c’est pour la bonne cause. L’affaire aurait pu en rester là mais non, il faut réduire au silence pour que plus aucun professeur, jamais, partout en France, n’ose contester le dogme naissant.  

Innocenter les coupables et condamner la victime

C’est alors que Madame Saurugger [un nom à consonnance germanique] a une idée géniale qui a fait ses preuves pour éliminer toute velléité de contestation : innocenter les coupables et condamner leur victime au seul motif qu’elle a osé parler à des journalistes, ce qui ne se fait pas. Manquerait plus que la liberté d’expression soit un droit constitutionnel qui permette de se défendre et de dénoncer l’instauration d’une petite dictature de la pensée. L’université va s’atteler méticuleusement à cette tâche sacrée. D’abord, relaxer 16 des 17 étudiants poursuivis disciplinairement en dépit des conclusions d’un rapport de l’Inspection Générale de l’Education Nationale. Puis, et c’est le chef d’oeuvre de la direction de Sciences Po Grenoble, prendre un arrêté le 14 décembre dernier, en espérant sûrement que les journalistes ne tarderont pas à être en vacances autour d’une dinde, pour suspendre le Professeur insulté qui avait eu l’audace de s’en plaindre. Le suspendre, avant même que ne soit engagée à son encontre une procédure disciplinaire pour avoir osé parler. 

Passons sur le soutien apporté par le groupe écologiste de la région Rhône-Alpes qui, au prétexte de s’insurger de la décision de Laurent Wauquiez de supprimer la subvention de la Région à l’IEP, apporte son soutien à la direction de l’école. Ceci dit, on aimerait bien savoir, en passant, si dans le package du vote écolo, auquel chacun pourrait adhérer, figure obligatoirement la cancel culture dont je ne vois pas bien ce qu’elle a d’écolo. 

Cette affaire est cruciale pour l’avenir. Le message véhiculé par Madame Saurugger est simple : c’est celui de la violence symbolique adressée aux enseignants qui se résume par : taisez-vous, courbez l’échine devant la terreur intellectuelle ; osez la dénoncer et vous serez exclus. Relevez la tête et vous serez suspendus. 

Peut-être n’est-ce pas Monsieur Kinzler qui devrait être sanctionné mais Madame Saurugger, à défaut de prendre conscience elle-même, dans un sursaut, du mal qu’elle fait à son école et à ses étudiants. Au demeurant, et en ce qui les concerne, ils gagneraient beaucoup à se révolter contre cette décision, pour ne pas se laisser sacrifier par une direction qui a sombré dans la faillite morale

(1) NDLR : Lire « Le droit d’emmerder Dieu », de Richard Malka, paru chez Grasset le 22 septembre 2021

 LIEN PaSiDupes, article du 9 mars 2021, consacré à la « fatwa » lancée par le syndicat islamo-gauchiste contre les professeurs de cet IEP

IEP Grenoble: fatwa de l’Union syndicale contre deux professeurs

Le syndicat islamo-gauchiste se victimise en fustigeant une « récupération politique »!

Robespierre-Thomas Mandroux,
président de l’Union syndicale,
espère des sanctions contre les professeurs. 

Pour avoir questionné l’utilisation du terme “islamophobie” dans l’intitulé d’un groupe de travail, deux professeurs de l’Institut d’études politiques de Grenoble ont vu leur nom placardé sur les murs de l’établissement. Dans une conférence de presse donnée ce mardi 9 mars, l’Union syndicale des étudiants de l’IEP de Grenoble est revenue sur l’affaire d’islamophobie supposée qui secoue l’institution. S’ils condamnent fermement les collages, à côté de panneaux portant le tag “L’islamophobie tue”, ils reviennent aussi sur les propos des professeurs mis en cause. Un « en même temps » dérangeant pour les macroniens de LREM…

Le procureur de la République de Grenoble Eric Vaillant a annoncé ce samedi qu’il ordonne une enquête pour « injure publique envers un particulier par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique, délit puni de 12000€ d’amende », et « dégradation ou détérioration légère de bien destiné à l’utilité ou la décoration publique par inscription, signe ou dessin, délit puni de 15.000€ d’amende. » Il a confié les investigations au commissariat de police de Grenoble.

Les noms des professeurs jetés en pâture ont été effacés

Les syndicats étudiants à l’origine de la vindicte estudiantine contre deux professeurs de Sciences Po ont pris la parole ce mardi matin. Autour de la table, Thomas Mandroux, président de l’Union syndicale étudiante de Sciences Po Grenoble, un étudiant de 23 ans qui semble prendre son temps dans l’enseignement supérieur, et Hugo Prévost, président de l’Union des étudiants de Grenoble. Pour info, cet IEP est l’un des trois en France (sur 10) qui organise son propre recrutement sur les critères qui sont les siens…

Profession de foi de l’Union syndicale (en écriture inclusive !)

Depuis, les professeurs sont placés sous protection policière, des enquêtes sont menées pour retrouver les auteurs de ces collages et une assemblée générale extraordinaire a eu lieu ce lundi à l’Institut d’études politiques.

Au Cambodge, il y a 40 ans tombait le régime sanguinaire des Khmers rouges qui se définissaient « marxistes-léninistes »: le 7 janvier 1979, les troupes vietnamiennes pénétrèrent dans Phnom Penh, refoulant vers les frontières thaïlandaises l’armée en déroute de Pol Pot, le dictateur cambodgien aux mains ruisselantes de sang et leader des révolutionnaires Khmers rouges. La répression méthodique pratiquée par ces maoïstes avait coûté la vie à 1,7 million de Cambodgiens, soit un quart de la population du pays à l’époque. «  On parlera de génocide, même si le terme reste problématique, puisqu’en l’occurrence les victimes des bourreaux khmers étaient elles-mêmes essentiellement khmères  », explique Alain Forest. Avant les étudiants radicalisés de l’IEP, les maoïstes chinois utilisaient le Dazibao, ou journal mural, pour diffuser leur propagande. 

Thomas Mandroux et l’Union syndicale (USE, proche de SUD étudiants, révolutionnaire trotskiste) ont une nouvelle fois nié leur implication, condamnant « fermement toute forme de violence et actes susceptibles de menacer l’intégrité physique ou morale d’autrui. » Le syndicat se désolidarise des auteurs des collages en assurant ne pas en être à l’origine. Thomas Mandroux a également réfuté les assertions selon lesquelles son syndicat aurait relayé les collages – où apparaissaient les noms des professeurs – sur les réseaux sociaux. Il explique aussi que lui et son syndicat ont depuis « reçu énormément de menaces et insultes ayant grandement affecté nos élus. »A lire aussi

Mais Thomas Mandroux a assumé avoir lancé un appel à témoignages sur les réseaux sociaux à la recherche d’éléments pouvant accréditer la thèse des khmers rouges de cet IEP.

On accuse d’abord et on cherche ensuite des éléments de preuves: une démarche intellectuellement édifiante… « Une démarche classique pour nous. Nous lançons régulièrement ce genre d’appels à témoignages lorsque des faits nous remontent », explique-t-on du côté de l’Union syndicale étudiante, « autogéré et combatif  » (sic).

Et d’affirmer : « Cet appel est légal et conforme à ce que l’on fait depuis le début. » Mandroux édicte le droit ! Dans les cours de récréation, les caïds en herbe font la loi…

« Nous demandons des sanctions contre les professeurs »

Alors qu’ une enquête de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche a été diligentée par la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, l’Union syndicale a joué la victime, faisant part de « son incompréhension » en apprenant que sa plainte pour “discrimination syndicale” avait été classée sans suite. L’un des professeurs accusés d’islamophobie avait notamment demandé aux élèves qui se sentiraient choqués de ne « plus revenir dans ses cours. »

Thomas Mandroux affiche son entêtement idéologique en ces termes : « Nous nous demandons pourquoi la plainte est classée sans suite. Pour autant, nous continuerons de demander des sanctions envers ces professeurs. Ils ne sont pas intouchables. La vérité doit être faite même si aujourd’hui, ils subissent aussi cette histoire. » En revanche, les islamo-gauchistes sont-ils « intouchables« ? Ont-ils le soutien du maire EELV, du PCF et de LFI?

Un conseil d’administration doit avoir lieu ce mercredi 10 mars à l’IEP de Grenoble entre les professeurs, la direction de l’Institut d’études politiques et les syndicats étudiants. Une réunion – qui se déroulera également en présence de deux inspecteurs généraux dépêchés par l’Académie – au cours de laquelle l’Union syndicale a d’ores et déjà annoncé qu’elle demandera « l’ouverture d’une procédure disciplinaire à l’encontre des professeurs. » Un procès de la pensée va s’ouvrir… Robespierre, sors de ce corps !

Aurélie Trouvé (ATTAC) n’a pas connu les régimes soviétique ou khmer rouge

« J’ai l’impression de voir mon pays glisser vers un régime illibéral »

People take part in a demonstration against the Global Security Law in Paris, France, on December 12, 2020. (Photo by Jerome Gilles/NurPhoto)
Cambodge « démocratique »: avril 1975

Pour info, « garde-à-vue » ne veut pas dire « incarcération »… Porte-parole d’Attac, Aurélie Trouvé dénonce les nombreux placements en garde à vue, samedi 12 décembre, à l’issue de la manifestation violente avec des activistes d’extrême gauche contre la loi « sécurité globale ».

« Décrocheurs de portraits de Macron »

« Angoisser des heures durant dans une cellule sans savoir pourquoi, sans savoir combien de temps. Passer la nuit seul(e), dans le froid, dans le bruit permanent, sans pouvoir manger à sa faim, sans pouvoir aller aux toilettes quand on le souhaite… Cette expérience, je l’ai vécue en mars dernier : lors d’une journée de mobilisation pour le climat [aux abords de l’Elysée], j’avais tenu un portrait d’Emmanuel Macron à l’envers, pour signifier son inaction environnementale. [les douze « décrocheurs de portraits de Macron«  – 3 activistes ANV-COP21, Priscillia Ludosky (Gilet Jaune), trois des initiateurs de la tribune des 1.000 scientifiques appelant à la désobéissance civile, le porte-parole du Collectif Or de Question, le porte-parole du collectif algérien contre les gaz de schiste, ainsi que la porte-parole d’Attac et le président des Amis de la Terre (Khaled Gaiji) – ont été libéré en moins de 24 heures, en mars 2020, deux jours avant les municipales: en somme, non pas ds militants de base, mais tous des agitateurs politiques]

Cette expérience de la garde à vue, c’est ce que vivent, à l’heure où j’écris, les personnes interpellées samedi à Paris, au cours d’une manifestation qui partait de la place du Châtelet à 14 h 30 et avait été autorisée par la préfecture. Les charges policières se sont multipliées et au total, plusieurs dizaines de personnes ont été arrêtées, alors que le défilé se déroulait sans violence jusque-là.

Parmi elles, il y a Mélanie, « gilet jaune » déjà frappée violemment [pléonasme, comme « islamiste radical »] par un policier dans la nuque il y a un an. Il y a des journalistes. Il y a des jeunes de seize ans : deux lycéens de Montreuil sont sortis dans l’après-midi, mais d’autres y sont encore. Il y a un professeur des écoles de 60 ans… Il y a des sans-papiers [illégaux], des militants associatifs et syndicaux chevronnés. Il y a Loïc, militant d’Attac, encore en garde à vue ce dimanche et qui se voit reprocher un soit disant [soi-disant, en français, même pour une ingénieur.e du GREF, docteur en sciences économiques, et maître de conférences à AgroParisTech: à croire que diplômes et postes sont distribués au faciès vert]… « refus d’obtempérer » ! [une manie islamo-gauchiste?]

Le régime génocidaire du Kampuchéa « démocratique », a fait près de deux millions de morts entre 1975 et 1979 

Venues défendre les libertés publiques , les voici privées de liberté dans la foulée. Pour s’attaquer au droit même de manifester [dans les limites du respect de la personne du Président et, mieux, de la fonction constitutionnelle, en bonne démocratie], voici la nouvelle stratégie déployée par les forces de l’ordre : charger de façon brutale la manifestation déclarée pour la fragmenter [et si on parlait des causes ?]. Gazer sans distinction, comme le 5 décembre dans de nombreuses villes. Et souvent frapper, à coups de matraques, tirer, au risque de mutiler. Puis arrêter, de façon arbitraire et pour des motifs fallacieux et faire subir à ces dizaines de personnes une garde à vue. Enfin, instiguer [c’est nouveau] la peur [rassurons-nous en pensant que l’immense majorité des maîtres de conférences connaissent le mot « distiller »], pour chacun, de venir manifester. Comme cela doit arranger le pouvoir que tant d’entre nous n’osent plus venir manifester [est-ce pas plutôt le ras-le-bol des ayatollahs de l’environnementalisme et le rejet de l’écologie punitive ? Sans compter la condamnation des pollueurs de la langue française au carbone de l’inculture ?].

« Décrocheurs de portraits de Macron »: Aurélie Trouvé, entre femmes, à l’extrême gauche

Cette atteinte au droit de manifester pourrait être mise sur le dos uniquement du préfet de police de Paris, Didier Lallement, reconnu [par la gauche islamo-gauchiste, anti-flic, anti-raciste racialisée, sexiste (Alice Coffin enverrait bien tous les hommes au goulag…] pour ses méthodes particulièrement répressives [« Douch », ancien tortionnaire khmer rouge est-il un enfant de choeur comparé au préfet ?]. Mais le gouvernement choisit de le laisser en place [il faudra être représentatif de la population pour accéder au pouvoir et l’envoyer croupir dans une « unité militaire d’aide à la production (Unidades Militares de Ayuda a la Producción, abrégé en UMAP), un de ces camps de travail mis en place par le gouvernement cubain de Fidel Castro dans les années 1960)]. Et ces violences policières ont eu lieu dans bien d’autres villes.

Ce gouvernement mène une offensive autoritaire et liberticide d’ampleur, avec les projets de lois sur la « sécurité globale » et celle dite « séparatisme » ou encore une série de décrets décidés la semaine dernière, assène Aurélie Trouvé. Il fait le choix d’une surenchère sécuritaire avec le Rassemblement national [assertion primaire manichéenne de totalitaire]. Pour poursuivre des politiques injustes, de moins en moins légitimes [quelle est la légitimité électorale de cette universitaire illettrée ?) , de plus en plus rejetées [sur quelle base, cette allégation ?], il s’impose par la répression, par la peur, espérant faire taire les voix qui s’opposent à lui.

Les camps de rééducation par le travail géré par le Goulag ont sévi en URSS des années 20 aux années 60.
Au total, 28 millions de réfractaires y ont été envoyés ou exterminés.

J’ai l’impression [courage idéologique flageolant], comme tant d’autres [besoin de validation !], de voir mon pays glisser, lentement mais sûrement, vers un régime illibéral, vers un Etat de police, jouant le jeu de la division [l’illibéralisme est une notion popularisée par Viktor Orbán, premier ministre hongroisJ. J’espère me tromper. J’espère surtout que nous serons suffisamment nombreux à nous y opposer [grave problème de représentativité des altermondialistes d’Attac…].

Une seule chose me rassure : les mobilisations pour les libertés publiques, initiées [à Attac, les décisions tombent d’en haut et les (rares) militants de la base doivent suivre…] il y a quelques semaines [Marche des libertés contre les lois liberticides du 28 novembre] dans plus de 150 villes, rassemblent des centaines de milliers de personnes [133.000 manifestants, selon le ministère de l’intérieur, source Le Monde, et 46 000 personnes à Paris] et s’ancrent dans la durée. Elles réunissent une grande diversité sociale, de multiples organisations de journalistes [libres et indépendants ?], de réalisateurs, de magistrats [apolitiques] et avocats, de gilets jaunes, de précaires, des syndicats et associations de défense des droits humains, des collectifs de sans papiers [migrants clandestins], de quartiers populaires [vivier de la subversion et de l’islamisme]… Un arc de forces inédit [anti-républicain subversif].

1945, « Camp russe de Creysse « :
un îlot de baraquements rattaché à la Poudrerie de Bergerac (Périgord) est réquisitionné pour recevoir
des Soviétiques libérés de camps de travail 

Hier, une ligne a été franchie. Je veux croire que l’indignation suscitée renforcera ce mouvement pluriel [défaut de confiance] et que le gouvernement n’arrivera pas à le faire taire [victimisation a priori]. Je pense enfin aux personnes encore en garde à vue à l’heure où j’écris et à celles qui, sorties, sont peut-être soulagées comme je l’ai été il y a quelques mois. Non pas découragées mais en colère et déterminées.« 

Un twitto (Jean888) a posté le 16 décembre 2020 à 08h33Il est question d ouvrir un crowdfunding pour permettre à Aurélie Trouvé de faire un voyage d études dans un certain nombre de pays afin de lui permettre de comprendre le sens du mot « illibérale ».

TRIBUNE. « J’ai l’impression de voir mon pays glisser vers un régime illibéral »j2l15a posté le 14 décembre 2020 à 19h41La définition de l’ illibéralisme c’est une situation démocratique où, néanmoins, l’indépendance de la justice est malmenée, et les citoyens ne bénéficient pas d’un traitement égalitaire face à la loi, ni de protections suffisantes face à l’État ou à des acteurs privés. Oui Macron l ‘actuel Pdt de la RTp est arrivé au pouvoir sans parti.. Et aprés?

Laïcité: Najat Vallaud-Belkacem a un nouveau plan d’action pour l’Education nationale

Le gouvernement Valls va créer 1.000 « ambassadeurs de la laïcité »

La ministre de l’Education a fait l’annonce d’un nouveau plan d’action pour le système scolaire

C’est au tour de la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, de présenter en détail le plan d’action « pour une grande mobilisation de l’Ecole pour les valeurs de la République », après François Hollande, qui avait annoncé « l’acte II de la refondation de l’école » , rien que ça, sous la pression des circonstances à la suite des attentats sanglants de Paris perpétrés par des djihadistes de France.

Il est question de la formation de près de 1.000 enseignants à la laïcité, en six mois, d’ici juillet 2015… Il s’agit avant tout de remettre la laïcité et la citoyenneté au cœur de l’apprentissage des enfants et ce dès le plus jeune âge. La ministre a précisé que d’ici juillet 2015, 1.000 enseignants seront formés à la laïcité.
C’est l’occasion pour le pouvoir socialiste de faire entrer ses chevaux de Troie dans le système éducatif. Qualifiés de partenaires extérieurs, les associations de tout poil rose et rouge, seront sollicitées.

La maîtrise du français par tous est également « un chantier prioritaire », a ajouté Najat Vallaud-Belkacem. Il y aura une évaluation du niveau des élèves en français dès le début de CE2.
Mais ça, ce sera au gré des enseignants, puisque, pendant le précédent quinquennat, les professeurs du syndicat dominant, le SNUipp, refusaient toute évaluation de niveau. En décembre 2008, ils dénonçaient une mise en concurrence « contrôlée » des écoles et la création d' »un climat de trouble et d’incertitude dans les écoles élémentaires et maternelles. »

Autre « annonce forte » : une journée de la laïcité

Elle sera célébrée le 9 décembre dans toutes les écoles, jour anniversaire de la séparation entre l’Eglise et l’Etat (1905).
Les emblèmes républicains seront expliqués comme l’hymne national, le drapeau tricolore ou la devise républicaine. Les élèves seront sollicités pour organiser des événements.

Et encore un « grand chantier » : l’enseignement «moral et civique»

Les élèves suivront désormais un «parcours citoyen» de l’école élémentaire à la terminale, en plusieurs étapes, tout au long de leur scolarité. Ils seront initiés à la discipline, au pluralisme des opinions, des convictions et des… modes de vie, à la construction du lien social et politique. Ils recevront également une éducation aux media et à l’information. Tout cela sans précisions horaire et budgétaire.

Hollande profite des attentats pour réintroduire le projet de Vincent Peillon d’une restauration de la « morale laïque »
En septembre 2012, l’UMP avait protesté contre  « une morale gauchisante à l’école». Camille Bedin, secrétaire nationale de l’UMP, s’était élevée, refusant toute «morale gauchisante à l’école» et plaidant plutôt pour «une véritable instruction civique renforcée». 
«Si personne ne conteste la nécessité pour l’école de retrouver son rôle de formation des citoyens et d’apprentissage d’un meilleur vivre-ensemble, la définition que Vincent Peillon apporte à sa « morale laïque » n’est absolument pas satisfaisante. Elle est d’ailleurs floue et totalement biaisée», dénonçait-t-elle alors dans un communiqué. «L’enseignement de la morale laïque de Vincent Peillon, c’est tout simplement l’inculquer du socialisme dans la tête de tous les jeunes élèves», mettait en garde Camille Bedin, sans parler de ré-éducation à la manière maoïste.
C’est plus que jamais vrai, avec l’installation programmée des associations sous les préaux et la présence à l’Education nationale de Najat Vallaud-Belkacem, surnommée la « khmère rouge » et déjà suspecte de lavage de cerveaux depuis l’instillation sournoise de la « théorie du genre » à l’école ou, alors qu’elle était de l’ABCD de l’égalité dans l’enseignement du français.
Pour Camille Bredin, «non seulement le ministre» de l’Education nationale «ne peut pas s’empêcher de teindre sa « morale laïque » d’anti-sarkozysme mêlé d’idéalisme gauchisant, mais pire, il n’assume pas le fait que sa proposition correspond en réalité à un problème bien plus profond : celui de l’identité nationale, du vivre-ensemble et du rapport à la réussite et de la relation à l’autorité».

L’UMP préconisait le renforcement de l’instruction civique

Camille Bedin évoquait alors « plusieurs solutions» alternatives, comme la mise en place de«véritables cours d’instruction civique renforcés», faire respecter les «règles de vivre-ensemble fondamentales», l’organisation de «l’école des parents sur le modèle de la « Mallette des parents »».

« Islamisme radical »: le pouvoir socialiste met la liberté d’expression sous tutelle

Censure gouvernementale : les Français n’ont plus droit à la liberté d’expression de Charlie

« #JeSuisCharlie », c’était tout le monde; ce ne sera plus personne, décrète Hollande !

Vous avez dit « islamisme radical », vous serez punis !

La langue de bois assure-t-elle le bien vivre ensemble  ?
Après avoir soumis la langue et les esprits aux tabous du politiquement correct, admettons que les ‘clochards’ ont gagné en dignité (et en calories?) en passant au statut de SDF, mais quand, en langage décodé, il faut entendre qu’un ‘malentendant’ est un ‘sourd’ et croire qu’une personne obèse perd des kilos sous l’étiquette ‘personne en surcharge pondérale’, les influenceurs ont perdu leur temps. Si leur mutation en ‘techniciens’ de surface’ avait rapporté des augmentations de salaires aux ‘balayeurs’, Lolo Fabius ne serait pas soupçonné de trouver du plaisir à enc*ler les mouches en ouvrant la polémique actuelle sur l' »islamisme radical. » Ce n’est pas le pléonasme, bien que révélateur d’une faiblesse de l’analyse, qui chiffonne la pochette blanche du ministre socialiste. Fabius ne voit aucun vice dans la tautologie familière du politique comme du journaliste, ni dans sa volonté de dissimulation de la réalité. C’est ici que le politicard émerge en croyant jouer son rôle politique. Pour ne pas froisser la communauté musulmane, le ministre socialiste réclame du plus grand nombre qu’il adapte son langage aux désirs de la minorité. La liberté d’expression qu’il vante chez les provocateurs de Charlie hebdo serait, selon lui, inadmissible des autres. La démocratie ne donne plus la priorité à la majorité. En régime totalitaire, l’Etat autoritaire confisque au peuple ses libertés. Fabius décide arbitrairement que l’islamiste doit être dissocié de l’islam et, pour ce faire, que toute référence haïssable à l’islamisme sera assimilée à un amalgame réducteur, au même titre que musulman, intégriste musulman et islamiste radical seraient un truisme anti-républicain.

Après trois jours d’attentats terroristes et dix-sept morts, le ministre socialiste se livre à une nouvelle guerre des mots.
Comment qualifier Chérif et Saïd Kouachi – responsables de l’élimination des blasphémateurs de Charlie Hebdo – ainsi qu’Amedy Coulibaly, auteur de la fusillade de Montrouge et de la prise d’otages de l’Hyper-Casher de la porte de Vincennes ? Une fois acquis, dans la douleur, que ces tueurs ne sont pas simplement des « déséquilibrés », mais d’authentiques fanatiques religieux, on s’attendait à ce que le pouvoir socialiste nous sorte des experts pour affirmer que ces musulmans-là ne sont pas de bons croyants motivés par le Coran, puisque « l’islam est une religion de paix, de tolérance et d’amour », quoi qu’en disent Michel Onfray et les récents événements.
Faut-il parler de « djihadistes » ou de « terroristes » ? D' »islamistes radicaux » ou de « fondamentalistes islamiques » ? Les responsables politiques sont partagés. Pour qualifier les assassins, le chef de l’État PS, François Hollande, parle de « terroristes », d' »illuminés », de « fanatiques ». Le patron de l’UMP, Nicolas Sarkozy, est dans le même registre quand il condamne des « terroristes », des « assassins » et des « barbares ». En revanche, plus libres de leur parole, le Premier ministre Manuel Valls, le député UMP de Paris François Fillon, ancien premier ministre, et le député UMP de Haute-Loire Laurent Wauquiez affirment que la France est en guerre contre « l’islamisme radical ». Quant à la patronne du FN Marine Le Pen, elle qualifie les frères Kouachi d' »islamistes radicaux » ou de « fondamentalistes islamiques » tout en établissant un lien clair entre immigration et islam radical. Bref, après le temps de l’union nationale et du recueillement, la presse qui fait son miel des divisions et clivages politiques, n’envisage pas un instant que les criminels sont tout à la fois: ne peuvent-ils entrer que dans une seule case?

Toutes les compromissions sont bonnes pour éviter les dérapages et maintenir la paix sociale
Comment faut-il nommer ces assassins ? Et surtout faut-il nier l’islamisme ? Voici ce qu’en pense Olivier Roy, chercheur spécialiste du monde musulman, directeur d’études à… l’EHESS: « Parler de barbares, cela ne veut rien dire : barbare, c’est une insulte, mais ce n’est pas une analyse politique. On peut les qualifier d’islamistes radicaux, car il faut bien leur donner un nom. [« islamistes » ne suffisant pas, il faudrait donc les distinguer des « gentils » islamistes…] Moi, je dirais que ce sont des terroristes qui se réclament de l’islam. » L’islam, nous y voilà. C’est parce que les responsables politiques veulent à tout prix apaiser la communauté musulmane, rassembler, éviter les dérapages et les amalgames entre « terroristes » et « musulmans » qu’ils refusent d’employer toute expression faisant référence à l’islam. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius l’a clairement expliqué au micro d’Europe 1 : « Je pense que l’expression islamiste n’est probablement pas celle qu’il faut utiliser. J’appelle ça des terroristes. Parce que, dès lors que vous utilisez le mot islam, vous favorisez une espèce de vision de continuité entre le musulman, qui pratique sa religion qui est une religion de paix [postulat], et puis quelque chose qui serait une certaine interprétation de la religion musulmane. »

« Khmers rouges »
Alors que la pratique de l’islam en France, ses manifestations visibles et son envahissement de l’actualité irritent une part grandissante des électeurs tentés par des solutions radicales, les dirigeants multiplient les déclarations sur la nécessité d’éviter les « amalgames ». Le mot « stigmatisation » a en effet été déjà précipité au fond des douves. François Hollande vendredi soir -« ceux qui ont commis ces actes, ces terroristes, ces illuminés, n’ont rien a voir avec la religion musulmane » – se retrouve sur la même ligne que Marine Le Pen qui appelle à « ne pas faire de confusion entre nos compatriotes musulmans attachés à nos valeurs et ceux qui pensent pouvoir tuer au nom de l’islam« . Pour le chercheur Olivier Roy, « le problème, ce n’est pas ce que dit l’islam. [le Coran est intouchable et ça tranche avec son traitement, approuvé de la classe politque, par Charlie hebdo]
Le chercheur se réserve le droit d’interpréter: « Pour les terroristes, l’islam est un imaginaire politique et une cause abstraite qui a l’avantage d’être virtuelle et globale. Ils n’ont aucune formation religieuse. L’erreur est d’insister sur l’islam, car c’est avant tout un phénomène terroriste de violence radicale. » Et de poursuivre dans la déstructuration et le cloisonnement : « Ces jeunes ne sont pas intéressés par la religion mais par le djihad : le djihad avec un grand D a remplacé ce qui était la révolution avec un grand R il y a trente ans. Les terroristes mènent un combat politique. Ils agissent comme des révolutionnaires. Ce sont des Khmers rouges qui ont fait table rase pour l’émergence de ce qu’ils voient comme la vérité. » Seraient-ce aussi les enfants de Mai 68 ?

Immigration et islam au coeur des débats
Malgré les appels à l’unanimisme et au refus de tout amalgame, d’aucuns ont bien l’intention de débattre librement de l’immigration, l’intégration ou la pratique de l’islam en France. « Je dois mesurer mes propos pour éviter que nous basculions de l’unité nationale à l’affrontement national, c’est un risque. Je n’ai pas l’intention de jeter de l’huile sur le feu, ce qui serait irresponsable« , affirme Nicolas Sarkozy. Avant d’ajouter : « Les questions de l’immigration et de l’islam sont clairement posées. La question clairement posée aujourd’hui, c’est celle de l’islam de France, pas de l’islam en France. »
De son côté, Marine Le Pen s’inquiète que « le mot de fondamentalisme islamiste » ne soit pas utilisé. « Le simple mot de terrorisme me paraît tout à fait insuffisant. Le terrorisme est un moyen, mais, derrière ce terrorisme, il y a une idéologie, et cette idéologie, c’est le fondamentaliste islamiste. Le fondamentalisme islamiste est le cancer de l’islam« , observe-t-elle.

Jean-Marie Le Pen, « Charlie Martel »
Quant au président d’honneur du FN, Jean-Marie Le Pen, il dit tout haut ce que pensent tout bas de nombreux militants frontistes et autres : « Je ne suis pas Charlie, je suis Charlie Martel. » Une façon de proclamer que, selon lui, il faut bouter l’islam hors de France en faisant allusion au prince franc qui –à la suite de la victoire remportée aux environs de Poitiers en octobre 732- arrêta l’invasion musulmane dirigée par Abd al-Rahman. Autant de débats et de rappels sur l’islam hégémonique que certains veulent éviter. « Dire depuis dix ans que l’islam pose problème en France pousse certains musulmans à se placer dans une logique de rejet de la société, argue Amel Boubekeur, sociologue spécialiste de l’islam. (…) L’exclusion des musulmans est assurément le moteur de la radicalisation, » soutient-il dans une logique de victimisation. Et Olivier Roy de conseiller : « Il faut montrer la diversité de la population musulmane en France : il y a beaucoup plus de musulmans qui sont dans l’armée, la police et la gendarmerie françaises que dans al-Qaida. » Faut-il aussi démontrer que nombre de conflits actuels dans le monde sont dus à la rivalité entre Sunnites et Chiites ?

Pour Fabius, l’intégration de l’islam se décrète
Vous avez dit « apartheid », vous serez punis ! « Un apartheid territorial, social, ethnique, s’est imposé à notre pays. » Cette phrase de Manuel Valls lors de ses voeux à la presse mardi suscite en effet de nombreuses réactions négatives. Pour beaucoup, toutes tendances politiques confondues, le Premier ministre est « allé trop loin » en utilisant un mot lourd de sens et « inadapté » à la situation française. Si « ghetto » ou « ségrégation » reviennent désormais régulièrement dans la bouche des politiques, la référence à un « apartheid » a perturbé ce pays qui proscrit les références ethniques.

La police du langage est de retour
Nathalie Kosciuzko-Morizet, vice-présidente déléguée de l’UMP, s’est insurgée contre l’emploi de ce mot « insultant pour la République ». « La République a besoin de clarté, pas de confusion des mots et des idées« , a-t-elle affirmé.

L’usage du mot apartheid, du nom de la ségrégation raciale mise en place par le régime sud-africain jusqu’en 1994, est « irresponsable » et « insultant », a pour sa part jugé Florian Philippot, vice-président du FN (Front national), accusant le Premier ministre de « jeter de l’huile sur le feu« .

Le coprésident du groupe EELV à l’Assemblée nationale, François de Rugy, a jugé que le terme de « ghetto » aurait été « beaucoup plus juste ». « Mais le Premier ministre visait à nommer les choses et à regretter que, par exemple, après les émeutes de 2005 (…) on ait refermé un peu trop vite ce qui est apparu comme une parenthèse alors que c’était une révolte qui révélait des fractures inacceptables« . Une défense aussi peu convaincante qu’alambiquée rappelant que le petit homme vert est toujours demandeur d’un maroquin.

Rugy se refuse pourtant à remonter le temps et à évoquer ce qui dérange dans le contexte des derniers attentats sanglants de Paris. En 1983, dans les années Mitterrand, a en effet eu lieu la Marche pour l’égalité et contre le racisme, surnommée « Marche des beurs », contre le racisme, et pour une carte de séjour de dix ans et le droit de vote des étrangers. Une première désillusion historique et profonde des musulmans face au pouvoir socialiste et qui a été le point de départ de la fracture communautaire et de… l’apartheid en question. La gauche a bien tenté, mais en vain, une récupération des Indigènes de la République au moment de l’hystérie collective du 12 juillet 1998, orchestrée par Lionel Jospin et sa ministre de la Jeunesse et des Sports, Marie-George Buffet (PCF). La presse dans son ensemble et un grand nombre d’intellectuels salua sans mesure la victoire de l’équipe black-blanc-beur de football, preuve supposée de l’intégration réussie et de la nation réconciliée, cette équipe « black-blanc-beur » des Thuram, Barthez et Zidane, auteur amnistié -puis sanctifié- d’un violent « coup de boule » sur un Européen d’Italie.

Moins nuancé et plus offensif, le Parti communiste accuse le Premier ministre de « non assistance à territoire en danger » et lui a demandé « d’agir » « avec un changement de politique ». Un porte-parole du PCF pointe d’ailleurs le lien avec les « conséquences de l’austérité dans les quartiers« .

Même au sein du parti gouvernemental, Manuel Valls fait grincer des dents aiguisées.
« L’apartheid, vous l’avez connu, c’était le fait que juridiquement tous ceux qui étaient noirs n’avaient pas les mêmes droits que les blancs. Le problème en France n’est pas juridique, c’est un problème de réalité », a réagi sur RTL le grand prêtre des bonnes moeurs politiques et du langage politicien, Laurent Fabius , ministre intermittent des Affaires étrangères et épisodique au Tourisme.
Même Jean-Jacques Urvoas, président PS de la commission des Lois et proche de Manuel Valls, juge le mot « maladroit » parce qu’il est « connoté géographiquement et historiquement ».

Déjà en 2005, Manuel Valls utilisait le mot « apartheid »

Peu cultivé, Manuel Valls a des lacunes: ses études universitaires ont été brèves et non qualifiantes… Le patron des godillots socialistes de l’Assemblée nationale a ressorti la brosse à reluire. « C’est un mot qui est certes fort, mais c’est un mot qu’il avait déjà utilisé », tente de raisonner Bruno Le Roux, sans parvenir à établir de lien entre « mot fort » et « déjà utilisé ». Mais il persévère et nous raconte que « parce qu’il est fort, il montre l’exigence républicaine à laquelle nous sommes confrontés. » Et nous en sommes au même point: nulle part. Le président du groupe socialiste à l’Assemblée est hors sujet, mais poursuit en langue de bois, dans un réflexe de député de Seine-Saint-Denis, soulignant les « fractures, énormes, béantes sur notre territoire qu’il convient de résoudre« . CQFD.

Au fond, le pruneau cuit est le seul, avec Valls, à admettre l’existence d’un apartheid à la Hollande.

Les chroniqueurs s’enflamment comme de l’amadou

Mais « si l’ancien maire de banlieue pouvait formuler ce type de constat [en 2005] dans une logique de dénonciation, des mots similaires dans la bouche d’un Premier ministre prennent un sens différent », insiste Le Monde qui voit là une « rupture ». D’autant plus que ce mot tabou sous-entendrait que « les logiques de ségrégation ne sont pas uniquement subies mais qu’elles sont, au moins en partie, construites par les politiques publiques, notamment dans les domaines du logement, de l’éducation et de l’emploi.« 

« Une erreur profonde » ou un « signal » assumé? Ce « mauvais mot », selon Le Point, fait réagir l’ensemble de la presse ce mercredi matin.

« En France, il y a encore des mots qui font sens. L’apartheid en fait partie. Il est clivant. Inadapté. Et surtout improductif », a dénoncé Yann Marec du Midi Libre qui y voit « une erreur profonde de la part du leader du gouvernement« .

Ces mots sont « d’une rare violence », renchérit Bernard Stéphan, dans La Montagne.
Manuel Valls « chasse le déni partout où il se cache quitte à se mélanger les crayons dans le choix du calibre », commente aussi Jean-Louis Hervois, pour La Charente Libre.

« Le Premier ministre est allé trop loin, il y a une limite à ne pas franchir », assène Hervé Favre dans la Voix du Nord.

Pour Didier Rose, des Dernières Nouvelles d’Alsace, « la formule de Manuel Valls surprend » car fait-il remarquer « depuis les attentats, François Hollande n’a eu de cesse d’invoquer l’union nationale. »

« Manuel Valls a voulu surjouer un élan de sincérité », observe de son côté Jean-Emmanuel Ducoin, dans L’Humanité.

« Le mot est lourd. Il est fort. Il est choquant », martèle Philippe Waucampt, dans Le Républicain lorrain. « Les termes employés ont quelque chose de déplacé (…) Une interprétation aux antipodes du modèle républicain français », juge-t-il. Mais ils doivent aussi « se lire comme un signal adressé à ceux qui se sentent en marge d’un pays se complaisant à les ignorer », conclut l’éditorialiste.

 

« Les musulmans amènent la merde en France »: Philippe Tesson le pense et le dit…

Radicalisation de la presse: la liberté d’expression confisquée par la gauche extrême

Jonathan Bouchet-Petersen (Libération)
Jonathan Bouchet-Petersen (Libération)

« Le journaliste-polémiste a tenu des propos qui devraient le conduire devant les tribunaux ».
Telle est la sentence non d’un juge, mais d’un journal, en exergue non pas d’un article, mais d’un réquisitoire. Eric Zemmour avait été ostracisé, Philippe Tesson l’est aussi. Zemmour a été chassé hors d’i-télé, chaîne de télévision du groupe Canal +; Tesson a été chassé hors de l’hebdomadaire Le Point.

Le délit d’opinion

Invité mercredi sur Europe 1 pour parler de la laïcité et des écoles religieuses, le journaliste, « qui sévit » dans Le Point, Valeurs actuelles et sur Radio Classique« , selon les termes de son jeune confère de Libération, et « qui cause » théâtre dans le Figaro magazine, selon le même spécialiste du journal cornaqué par Laurent Mouchard, aka Joffrin, a tenu « des propos islamophobes qui devraient le conduire devant les tribunaux« . Probabilité ou jugement moral?
En attendant, ce qui est sûr, c’est que Bouchet-Petersen saute des lignes de l’article de Wikipedia, quand ça l’arrange: le respect de la déontologie professionnelle ne l’habite pas… Pourquoi occulter en effet que Ph. Tesson a collaboré treize ans au… Canard Enchaîné (1970-1983), au temps de sa jeunesse.

Chasse aux sorcières d'un "khmer rouge" de la presse de France (janvier 2015)
Chasse aux sorcières d’un « khmer rouge » de la presse de France (janvier 2015)

Le critère de l’âge.

Parmi les jeunistes, Bouchet-Petersen a tout pour plaire: il est fils de… mais n’a pas hérité l’intelligence de sa mamamn, seulement la haine. Car chez les sectaires, on n’est jamais trop vieux, comme Stéphane Hessel ou Jacques Vergès – et Michel Rocard (84 ans) – si on est estampillé de gauche. Mais, pour Tesson, les ans deviennent une tare, selon le kkmer rouge de Libé qui souligne son âge, 87 ans.

Au soir d’une belle carrière, le fondateur et directeur du Quotidien de Paris (1974-1994) « a éructé », aux dires du journal socialiste Libération, en évoquant les « incidents » – non précisés, dans un souci légitime d’information – signalés au ministère de l’Education nationale après la minute de silence observée jeudi : « Ce qui a créé le problème, ce n’est quand même pas les Français. […] D’où vient le problème de l’atteinte à la laïcité, sinon des musulmans ? On le dit ça ? Et ben moi je le dis !« . Et d’ajouter, comme l’a noté le site Arrêt sur images (nous donnons le lien, puisque ce professionnel de Libé s’abstient), en « interpellant » l’animateur de l’émission, Jean-Marc Morandini : « C’est pas les musulmans qui amènent la merde en France aujourd’hui ? Il faut le dire, quoi ! »

Pour le « journaliste » de Libération – quotidien en difficultés de trésorerie qui dispose néanmoins d’un tel excédent d’espace qu’il héberge Charlie hebdo sur un étage entier – Jonathan Bouchet-Petersen, fils de… Sophie, conseillère de Ségolène Royal, candidate battue à la présidentielle de 2007, et investigateur pro de Wikipédia, Tesson – dégradé de son prénom – avait déjà tenu des propos outranciers en janvier 2014 : en pleine « affaire Dieudonné », il avait lancé dans l’émission Accords/Désaccords sur Radio Classique « Ce type, sa mort par peloton d’exécution de soldats me réjouirait profondément. » Ajoutant : « Pour moi, c’est une bête immonde donc on le supprime, c’est tout… Je signe et je persiste.« 

Et comme le petit journaliste n’a pas épuisé la fiche Wikipedia, il poursuit son réquisitoire. Le lendemain sur LCI, il avait regretté « qu’il n’y ait plus la peine de mort » pour exécuter cet « animal abominable ». Devant la polémique et alors que le dépôt d’une plainte « pour appel au meurtre » avait été « évoqué » sur RMC, une obsession de Bouchet-Petersen, Tesson avait « confirm[é] ces propos », mais en appelant à « les remettre dans le contexte, le contexte d’un débat polémique » et en revendiquant « contre l’évidence »(selon le coupeur de têtes de Libé) une « formule de style ». Le 6 mars 2014, LCI et Radio Classique ont été mis en garde par le CSA.

Avec cette nouvelle sortie, Tesson, officier de la Légion d’honneur depuis 2009, a été mis au pilori sur les réseaux sociaux, dont ce journaliste semble, de manière inattendue vanter ici le recul et la capacité de jugement à froid, fait valoir l’avocat général de la presse, clone de Bruno Roger-Petit, après passage du correcteur. Mais l’écumeur de Wikipédia dispose aussi de la liste noire de la gauche et pointe le soutien qu’apporte Fabrice Robert, président du « groupuscule » (mépris de journaliste neutre) d’ »extrême droite » (fichage et donc étiquetage) Bloc identitaire à Philippe Tesson :

https://twitter.com/_fabricerobert/status/555016805119696897

Libération appelle à la rescousse les détracteurs de la gauche sectaire 24/24 et 7j/7

Le président de la LICRA, Alain Jakubowicz, s’est, lui, ému du dérapage du journaliste-polémiste.

<br>L’ancienne ministre pro-palestinienne de Hollande, Cécile Duflot (EELV) tire à vue des adjectifs insultants et ce n’est pas au flash ball:

Ou cet autre pro-Hamas, Olivier Dartigolles (PCF) pour qui l’insulte tient lieu d’argument:
<br>

<br>La peine de mort et le peloton d’exécution qui horrifient le « jeune » protégé politique de Libération lui suffiront-ils s’agissant de Zemmour et Tesson ?
[wat=http://www.wat.tv/audio/philippe-tesson-dans-grand-76nr1_2exyv_.html]

PaSiDupes offre à Jonathan Bouchet-Petersen la video que l’investigateur dit introuvable (puisqu’elle n’est pas sur Wikipédia), suggérant même qu’elle aurait été supprimée… Car le garçon n’est pas amateur de censure et soutient la liberté d’expression !…