Quatre enseignants d’un collège menacés de mort à Drancy, Seine-Saint-Denis

Un nouveau cas de haine en ligne

L’Académie de Créteil ne précise pas le contenu de ces menaces, mais indique que « la cheffe d’établissement a accompagné les quatre enseignants au commissariat pour dépôt de plainte ». Elle ajoute par ailleurs que « la protection fonctionnelle » leur a été « accordée » et que « l’inspecteur d’académie de la Seine-Saint-Denis a signalé ces menaces au procureur de la République » de Bobigny, Eric Mathais.

Dans la « Story » en question apparaît une photo des enseignants prise lors d’une mobilisation organisée en décembre dernier. Des personnels avaient manifesté avec des collègues d’autres établissements de Drancy (PCF, 1944-2001) pour réclamer l’embauche d’un conseiller principal d’éducation et d’assistants d’éducation. Sur le cliché, deux visages ont été entourés de rouge. La photo est suivie d’un fond noir relatant ce message : « Demain madame X morte, madame X morte, X morte, X mort. »

L’internaute écrit ensuite, dans un français plus que douteux, qu’il sait où habitent les enseignants et à quelle heure ils finissent les cours. « Il ont cas Aplle la police j’ai déjà mes plan vous tous morts, poursuit-il. De 8h a 12 je essayer de tuer X et X ».

Lors de leur mobilisation en décembre, les personnels avaient déploré le climat de l’établissement. « Pour la vie scolaire, les violences physiques (bousculades, bagarres, mouvements de foule) et psychologiques sont usantes. Il n’est pas possible pour eux d’exercer leur métier correctement », écrivaient-ils. « Il n’y a pas une bonne ambiance entre les élèves », estiment également les adolescents interrogés. Contactés, les enseignants ne souhaitaient pas ce jeudi soir faire de commentaire public sur cette affaire.

« Ils devront répondre de leurs actes devant la justice »

Le Parquet confirme « l’existence des menaces de mort », via le réseau social Snapchat, et a ouvert une enquête. Il ajoute que « le GLAT [groupe de lutte antiterroriste] est saisi » et « qu’il n’y a pas d’interpellation pourA suivre ! l’instant. »

De son côté, Julie Benetti, rectrice de l’académie de Créteil, précise dans un communiqué qu’elle « condamne vivement toute menace adressée à un personnel et apporte son soutien plein et entier aux professeurs concernés »« Les auteurs de ces menaces proférées sous couvert d’anonymat devront rendre compte de leurs actes à la justice », souligne-t-elle. A suivre !

Jeudi, des personnels de l’établissement ont déposé un droit de retrait. Le collège a donc été fermé.

« On n’a pas eu cours de la journée à cause de ce message », témoignent deux collégiens de l’établissement, qui pensent avoir une idée de la personne qui a posté ces menaces. « Il s’est créé un nouveau profil exprès », ajoutent-ils, affirmant que les messages ont été publiés sous le pseudo de « le tueur ».

Explosion des droits de retrait exercés par les enseignants en 2022

Le ministère noie l’insécurité dans un amalgame de causes

Les droits de retrait des enseignants ont augmenté de 15% dans le premier degré (écoles) et de 66% dans le secondaire (collèges et lycées) en 2022, selon l’analyse annuelle des signalements, faite sur la santé et la sécurité au travail des personnels, réalisée par le ministère de l’Education nationale, revélée ce mardi.

Le droit de retrait peut être exercé par un professeur qui s’estime dans une situation de danger grave et imminent. Il peut alors refuser de venir sur son lieu de travail.

Covid-19, manque de personnels et violences en trio de tête

Ce sont les risques biologiques, notamment liés à la Covid-19, qui sont la première cause du retrait d’un enseignant. Ils représentent 22,6% des cas. Viennent ensuite les personnels en nombre insuffisant (14,5% des cas) : difficultés à gérer seul un élève au comportement difficile, manque d’accompagnants d’élèves en situation de handicap,  de personnels de vie scolaire, etc.

Les agressions et les violences sont la troisième cause des droits de retrait (11,3%), à égalité avec les risques liés aux bâtiments. Les menaces externes, venant notamment de parents d’élèves, et les intrusions, représentent 8,1% des cas.

Cette forte augmentation des droits de retrait est due à une forme de fatigue professionnelle, et moins d’autocensure face à des situations de violence de plus en plus régulières. Elle est aussi en partie liée, selon plusieurs syndicats, à une meilleure sensibilisation et à l’information des personnels sur les procédures d’alerte.

Trop d’élèves et mauvaises conditions d’accueil

Plus largement, les enseignants pointent les risques encourus dans le cadre de leur fonction, sans qu’ils exercent forcément leur droit de retrait. Un tiers (35,8% dans le primaire, 36,8% dans le secondaire) concerne les risques psycho-sociaux. Cela comprend des difficultés de gestion de classe, un nombre d’élèves trop important, des enfants trop difficiles à gérer ou des menaces de la part de jeunes ou de parents.

Environ un quart des cas (25% en premier degré et 29,7% en second degré) concernent l’ambiance thermique, c’est-à-dire la mauvaise isolation des bâtiments scolaires qui obligent les enseignants et les élèves à travailler dans une étuve l’été et dans le froid en hiver. Loin derrière, on trouve également les risques liés aux équipements de travail, aux transports routier, aux chutes ou encore aux nuisances sonores. Le trafic de stupéfiants n’apparaît pas dans la liste.

Vers une formation professionnalisante dès l’après-bac pour les enseignants

Macron va-t-il les rémunérer comme sont payés les étudiants à l’ENA ?

Etre payé entre 1 300 et 2 300 euros mensuels pour étudier, ce n’est pas donné à tout le monde. Une poignée d’élèves de quelques grandes écoles publiques touchent le jackpot. Ainsi, un élève de l’École nationale d’administration (ENA) reçoit une rémunération mensuelle brute de 1 672 euros pendant ses deux années d’études. Un élève de l’École normale supérieure (ENS) touche 1 494 euros bruts par mois durant ses quatre années de formation et un attaché statisticien de l’Ecole nationale de la statistique et de l’analyse de l’information (ENSAI) perçoit chaque mois 1 550 euros bruts auxquels s’ajoute une prime de 1 700 euros pour l’ensemble de la scolarité, qui couvre les périodes de stages obligatoires.

D’autres étudiants, comme ceux de l’École polytechnique ou de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr (ESM), ont le statut de militaire dès leur entrée dans l’école. De ce fait, les premiers touchent une solde mensuelle de 475 euros bruts ainsi qu’une indemnité de frais de 411 euros. Les seconds perçoivent de 1 326 euros nets par mois en première année à 1 560 euros la troisième année. Les étudiants de ces deux grandes écoles bénéficient en plus d’une couverture sociale et d’avantages en nature comme des réductions particulières à la SNCF ou encore des aides financières pour couvrir leurs frais de repas. On peut encore citer en exemple d’autres grandes écoles comme celles de la magistrature ou de l’aviation civile dont les élèves sont rémunérés par l’Etat entre 1 662 et 2 300 euros bruts mensuels. Il ne manquerait plus que les écoles de journalisme…

« Une formation dès l’après-bac ». En marge de sa visite dans un lycée professionnel d’Orange (Vaucluse) ce vendredi 1er septembre, Macron s’est exprimé sur la situation des enseignants. Pour le président de la République, une formation dès la sortie du bac est nécessaire afin de permettre aux jeunes d’être formés plus tôt à ce métier. Il annonce avoir demandé au ministre de l’Education Gabriel Attal de travailler sur ce sujet.

« Ce que j’ai demandé au ministre, c’est de travailler sur la formation. Ce que nous voulons faire, c’est aussi une formation dès l’après-bac, professionnalisante, plus visible, qui va nous permettre de mieux planifier nos besoins, et en quelque sorte de revenir à un système qu’on connaissait par le passé, qui fonctionnait, qui est un peu celui des Écoles normales », indique le chef de l’Etat lors de son déplacement pour la pré-rentrée des enseignants du lycée.

« Il faut qu’on puisse permettre à nos jeunes bacheliers et bachelières qui veulent aller vers ce beau métier d’être formés aux savoirs fondamentaux nécessaires au métier d’enseignant dès l’après-bac, d’avoir une formation intégrée, ce qui nous permettra aussi par rapport aux besoins qu’on connaît d’ici 3, 4, 5 ans d’avoir le bon système de recrutement et pas simplement d’ouvrir des concours année après année », ajoute-t-il.

Donner de la visibilité au métier

Un peu plus tôt, lors d’une visioconférence avec des chefs d’établissements de lycées professionnels, il avait déjà indiqué avoir demandé au ministre de « travailler » à ce dispositif « dans les mois qui viennent », pour « qu’on puisse le monter au printemps et le déployer ».

« Je pense que nous avons besoin de complètement changer le système de recrutement de nos enseignants », avait-il ajouté, sans pour autant préciser si ce nouveau dispositif concernerait les enseignants du premier et du second degré et s’il serait la seule voie possible de formation.

Il avait développé : « en recrutant post-bac, on donne de la visibilité à des bacheliers intéressés par le métier d’enseignant, on les accompagne ». « Et on limite l’un des phénomènes qu’on a aujourd’hui, qui parfois crée de la frustration et qui est à mon avis sous-efficace, c’est-à-dire d’avoir certains de nos enseignants qui rentrent après un cursus universitaire qui est totalement disproportionné et parfois décorrélé avec ce qu’ils vont faire ».

Les concours de recrutement des enseignants ont actuellement lieu en seconde année de master, soit cinq années après l’obtention du baccalauréat.

Face à la pénurie de candidats aux concours enseignants, Pap Ndiaye, le précédent ministre de l’Éducation avait indiqué en juin qu’il voulait ramener le concours de recrutement des professeurs des écoles à bac +3 « en 2025 ».

Eboueurs : les grévistes du dépôt d’Ivry-sur-Seine bloquaient la sortie de 80 camions-bennes

Le préfet de police a fait déloger les éboueurs municipaux, ce vendredi matin

A Paris, où les déchets s’amoncellent un peu partout dans les rues, les éboueurs maintiennent leur grève en dépit des ordres de réquisitions annoncés par la préfecture de Police de Paris, et que les CRS libèrent déjà l’activité à Pizzorno, société privée chargée de collecter les déchets dans la partie sud-ouest de Paris, dont des écoles.

Mais les éboueurs non grévistes du garage de Ivry-Victor-Hugo ont pu reprendre le volant des camions-bennes bloqués depuis le 6 mars dernier. Les bloqueurs ont été neutralisés par les forces de l’ordre. En grève depuis le 6 mars dernier, les bloqueurs d’Ivry-sur-Seine (commune communiste depuis 1944) tenaient un piquet de grève devant les installations qui hébergent 80 camions-bennes de la Ville de Paris.

« On se doutait qu’ils allaient venir mais on ne pensait pas que ce serait si violent », commente Didier Labruyère, délégué syndical Force ouvrière du site. Cyril, un agent présent sur les lieux à l’arrivée des gendarmes raconte l’opération de police : « Un peu avant 8h30, un chef de garage est venu nous prévenir que les forces de l’ordre étaient en route. Nous avons donc demandé à toutes les personnes présentes sur le piquet et extérieures au site de s’éloigner. »

Gaz lacrymogène et échange de coups

Car les agents ne sont pas les seuls à bloquer les sorties du garage depuis plusieurs jours. Enseignants, collégiens et d’autres agents de la fonction publique se relayent pour aider les grévistes à bloquer le garage. « A ce moment tous les agents présents sur le site se sont déclarés en grève, pour éviter d’être délogés », ajoute Cyril. Boniment de syndicaliste… (voir ci-dessous)

A 8h30, à l’arrivée des gendarmes, un cordon de forces de l’ordre a regroupé les grévistes à l’intérieur des garages. « Dès qu’on leur a dit qu’on était en grève et qu’ils ne pouvaient aller contre, ils ont commencé à nous envoyer du gaz et à rentrer dans le tas. »

Les grévistes parlent évidemment de coups violents et de méthodes brutales employées à leur encontre : « Ça tapait dans tous les sens. On a plusieurs collègues blessés: un a reçu des coups au visage et est blessé à la bouche, un autre a pris un coup au nez qui pourrait être cassé. Pour d’autres ce sont des coups dans les tibias. Un collègue de 61 ans a été pourchassé et gazé à plusieurs reprises alors qu’il levait les mains et ne bloquait rien. » Peut-être aussi les grévistes ont-ils opposé de la résistance…

« En vingt-neuf ans de service, […] je n’avais jamais vu une telle violence »

Les bloqueurs espéraient-ils être délogés avec des fleurs ? Sonné, Cyril peine à se remettre des événements, selon la presse, mais il raconte : « en vingt-neuf ans de service, j’ai connu plusieurs mouvements de grèves, je n’avais jamais vu une telle violence. Même un agent de maîtrise, non gréviste, a été gazé par la fenêtre de son bureau. » Un classique du genre, mais surprenant dans une profession aussi rude…

En milieu de journée, les forces de l’ordre tenaient le garage, situé à quelques centaines de mètres de l’incinérateur d’Ivry-sur-Seine, lui aussi bloqué par les manifestants. En vérité, les éboueurs qui se laissent bloquer, que ce soit à l’intérieur du garage ou de l’incinérateur, peuvent se prévaloir d’une entrave au travail: les camions-bennes ne peuvent sortir du garage et ils ne peuvent entrer dans l’incinérateur ! Les salariés sont empêchés de travailler par le piquet de grève des militants étrangers au dépôt.

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, avait annoncé ce jeudi la réquisition d’éboueurs pour déblayer les rues de Paris, contraignant Anne Hidalgo à lui transmettre la liste des 4.000 agents de propreté des services de la ville. En tant qu’employés de la Mairie de Paris, les éboueurs municipaux ont reçu le soutien d’Anne Hidalgo sous la forme de jours de congé et de fonds de caisses

« S’il faut, on mettra quatre heures à démarrer le camion, » préviennent les éboueurs face aux réquisitions. Ils n’iront pas contre la loi, mais les agents grévistes préparent déjà la contre-offensive à base de ralentissement du service et menacent de perturber les Jeux olympiques de 2024.

Grève du 7 février : 775.000 manifestants, selon l’Intérieur, près de 2 millions, selon la CGT

Archipélisation de la mobilisation dans les villes moyennes

Pour la troisième fois depuis le début de l’année, l’intersyndicale a appelé à une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce mardi 7 février. La Dépêche du Midi vous propose de suivre cette journée de grève dans ce direct. 

Le nombre de grévistes et de manifestants semble être en baisse ce mardi 7 février pour la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, les syndicats se projetant déjà vers la quatrième, samedi, pour maintenir la pression sur la majorité, au front dans l’hémicycle. Les chiffres des cortèges qui se sont déroulés dans la matinée montraient une participation moindre que le 31 janvier : par exemple 5 000 à Angoulême selon les autorités, contre 8 500 le 31 janvier et 9 000 le 19 janvier.

  • Toulouse : 23 000 manifestants pour la police, 80 000 pour la CGT
  • 7000 manifestants à Montauban selon l’intersyndicale, , 5800 à 10 000 à Tarbes, 2000 à 3000 à Castres, 3000 à Perpignan et Agen, 4000 à Béziers
  • Des manifestations auront lieu : à 14h à Albi, Cahors, Millau, Marmande, Pamiers ; à 14h30 à Carcassonne, Narbonne, Nîmes, Figeac ; à 15h à Villeneuve-sur-Lot et Saint-Gaudens
  • SNCF : 25 % de grévistes selon les syndicats, contre 36,55% lors de la deuxième le 31 janvier et 46,3% pour la première le 19 janvier
  • Education nationale : 12,87 % de grévistes selon le ministère
  • TotalEnergies : entre 56 % de grévistes (direction) et 100 % (syndicats)

Les débats sur la réforme des retraites vont durer pendant quinze jours à l’Assemblée nationale.

19h16 – 757 000 manifestants en France, dont 57 000 à Paris, selon l’Intérieur

18h39 – Quelques tensions à Paris, 17 personnes interpellées

Quelques tensions ont eu lieu entre forces de l’ordre et manifestants mardi à Paris lors de la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, donnant lieu à 17 interpellations, selon un bilan provisoire de la préfecture de police.

18h35 – Près de 2 millions de manifestants en France, selon la CGT

Près de 2 millions de personnes ont manifesté contre la réforme des retraites aujourd’hui partout en France, selon les chiffres communiqués par la CGT. Un chiffre en baisse par rapport au 31 janvier, où près de 2,8 millions de personnes étaient descendues dans les rues.

17h29 – Troisième journée de mobilisation à Rodez

17h11 – Accrochages entre policiers et manifestants à Rennes

Des heurts ont opposé mardi après-midi à Rennes des manifestants et les forces de l’ordre à l’issue du défilé organisé pour protester contre le projet de réforme des retraites, a-t-on appris de sources concordantes. 13 personnes ont été interpellées, a indiqué la préfecture dans un communiqué.

17h09 – Encore des perturbations mercredi à la SNCF : 2 TGV sur 3 assurés

17h07 – Au moins 12 000 personnes à Albi

16h34 – La mobilisation faiblit un peu à Cahors

16h27 – Les images de la manifestation toulousaine

16h24 – 400 000 manifestants à Paris, comme le 19 janvier, selon la CGT

Quelque 400 000 personnes ont manifesté ce mardi à Paris pour la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, autant que le 19 janvier, mais moins que le 31 janvier, où elles étaient selon la CGT 500 000, a annoncé la centrale syndicale.

15h47 – Les images de la mobilisation à Auch

15h40 – 3500 manifestants réunis à Figeac, contre 4500 mardi dernier

La mobilisation a été plus faible que la semaine dernière dans la sous-préfecture du Lot DDM

15h37 – Entre 2000 et 3000 manifestants à Castres

Entre 2000 et 3000 manifestants au départ de la place Soult, à Castres ce matin, et peu où prou la même mobilisation que la semaine dernière à Albi, ce mardi après-midi. Alors que les débats viennent de commencer à l’Assemblée, syndicats et partis politiques avaient donné rendez-vous aux Albigeois place du Vigan à 14h30 pour une troisième journée de mobilisation dans la préfecture du Tarn. À Albi, si la grève n’est pas majoritaire dans les écoles, la mobilisation reste encore importante dans les rues de la ville. Ils étaient près de 15 000, la semaine dernière, mais moins ce mardi 7 février (20 000 selon les syndicats). Même si l’intersyndicale doit encore se réunir ce soir, pour définir les contours de la suite de la mobilisation, le prochain rendez-vous militant est déjà fixé à Albi, samedi 11 février à 14h, toujours place du Vigan.

14h52 – Cahors : près de 3000 manifestants

Prés de 3000 personnes à Cahors s’élancent contre la réforme des retraites. C’est moins de monde que la semaine dernière qui a atteint 3 800 participants à Cahors. Toujours dans le Lot, environ 500 personnes se sont mobilisées à Biars-sur-Cère dans la matinée. Un cortège est prévu à Figeac cet après-midi.

14h50 – Montauban : 6000 à 7000 manifestants

14h43 – Rodez : 1600 à 3000 manifestants

3 000 personnes ont défilé à Rodez contre la réforme des retraites, 1600 selon la police, indiquent nos confrères de Centre Presse Aveyron. Les manifestants ont défilé dans l’hypercentre de Rodez en passant devant la mairie et la préfecture de l’Aveyron.

14h36 – Philippe Martinez menace de « grèves plus massives et reconductibles »

Le leader de la CGT Philippe Martinez estime qu’il faudra aller vers « des grèves plus dures, plus nombreuses, plus massives et reconductibles » pour s’opposer à la réforme des retraites, « si le gouvernement persiste ». Il s’exprimait avant le coup d’envoi de la manifestation parisienne.

14h32 – Fonction publique d’Etat : 11,4 % de grévistes

Un peu plus de 11 % des fonctionnaires sont en grève ce mardi dans la fonction publique d’Etat, contre 19,4 % lors de la deuxième journée de mobilisation contre la réforme gouvernementale des retraites et 28 % lors de la première, selon le ministère de la Fonction publique. Dans la fonction publique territoriale, le taux de grévistes était également en baisse, à 4,19%, contre 7,9% le 31 janvier et 11,3% le 19 février, précise le ministère.

14h22 – La manifestation parisienne commence

14h17 – De nouveaux cortèges s’élancent

Un défilé est en cours actuellement à Rodez depuis la mi-journée. Depuis 14h, des manifestations ont débuté à Albi, Pamiers, Millau, Marmande ; à 14h30 les cortèges vont s’élancer à Carcassonne, Narbonne, Nîmes et Figeac ; à 15h c’est à St-Gaudens et Villeneuve-sur-Lot que les manifestations débuteront.

14h11 – Tarbes : 6000 à 10 000 manifestants à Tarbes

6 000 personnes ont défilé à Tarbes selon la police, 10 000 d’après les syndicats. Des chiffres en recul par rapport à mardi dernier.

14h06 – La présidente de l’Assemblée dénonce des « pressions inqualifiables » sur les députés

14h03 – Laurent Berger (CFDT) : « On va essayer de faire plus fort »

« On va essayer de faire plus fort samedi prochain » a déclaré Laurent Berger, secrétaire générale de la CFDT, alors qu’il se prépare à défiler dans les rues de Paris contre la réforme au côté de Philippe Martinez, son confrère de la CGT.

13h20 – Aurélien Pradié : « Une vingtaine de députés LR n’ont pas statué sur leur vote »

Le gouvernement aura besoin du vote et du soutien des députés les Républicains pour faire voter la réforme des retraites. Invité de RTL ce midi, le vice-président exécutif et député LR du Lot Aurélien Pradié a affirme qu’une vingtaine de députés LR « n’ont pas statué sur leur vote ». Chaque voix comptera pour faire adopter la réforme.

13h16 – Agen : 3000 manifestants dans les rues

Environ 3 000 personnes ont manifesté à Agen contre leprojet de réforme des retraites.

13h12 – Rodez : le cortège sur le point de partir

Les manifestants se regroupent à Rodez, place du Bourg. La manifestation s’annonce moins importante que le 31 et le 19 janvier car des cortèges sont organisés dans cinq villes du département de l’Aveyron.

12h40 – 25 % de grévistes à la SNCF selon les syndicats

L’intersyndicale de la SNCF annonce un taux de gréviste de 25 %. La même intersyndicale avait chiffré le nombre de grévistes à 36 % le 31 janvier et à 46 % le 19 janvier.

12h32 – Castres : 2000 à 3000 manifestants

12h31 – Combien d’enseignants en grève dans l’académie de Toulouse ?

La mobilisation des enseignants contre la réforme des retraites est moins fortes que le 31 janvier dans l’académie de Toulouse. Le rectorat annonce une moyenne générale pondérée de 17,35 % de grévistes (contre 31,25 % le 31 janvier). Cette moyenne est de 18,81 % dans le premier degré (37,97 % le 31 janvier) et 17,53 % dans le second degré (28,42 % le 31 janvier). Pour le second degré, la participation dans les collèges est estimée à 23,70 % (35,18 %), dans les LEGT à 11,76 % (22,39 %) et dans les LP à 6,83 %(19,30 %).

12h18 – Toulouse : 80 000 personnes défilent, selon la CGT

L’intersyndicale annonce 80 000 manifestantsà Toulouse, une mobilisation équivalente à celle du 31 janvier. « Les Toulousains et Haute-Garonnais montrent qu’ils sont plus que jamais opposés à cette réforme des retraites. Le gouvernement doit arrêter de faire la sourde oreille et retirer son projet  » déclare Cédric Caubère, secrétaire départemental de la CGT Haute-Garonne.  La police a chiffré le nombre de manifestants entre 23 000 et 25 000.

12h17 – 3 000 manifestants à Perpignan 4000 à Béziers, 4500 à Alès

12h12 – Toulouse : la manifestation se poursuit sous la pluie

12h08 – Montauban : 7000 manifestants selon l’intersyndicale

L’intersyndicale annonce 7000 manifestants ce mardi matin à Montauban. En légère baisse par rapport au 31 janvier où 10 000 manifestants étaient comptabilisés.

A 11h00, le défilé s’est élancé à Montpellier et à Castres. Depuis 11h30, des manifestations sont en cours à Mende et Marvejols en Lozère et Saint-Affrique en Aveyron. A 12h30 c’est à Rodez que la manifestation va commencer.

11h53 – 23 000 à 25 000 manifestants à Toulouse, selon la police

Combien de personnes défilent à Toulouse ? La police avance le chiffre de 23 000 à 25 000 personnes. L’estimation des syndicats n’est pas encore connue.

11h48 – Mélenchon appelle Macron à devenir « raisonnable », l’accusant de « vouloir commencer son quinquennat par un coup de force » avec la réforme des retraites. « Sauf s’il est devenu totalement autoritaire, dans une démocratie, à un moment donné, il faut bien que quelqu’un soit raisonnable et c’est forcément lui qui doit le devenir puisque c’est lui qui a la responsabilité d’avoir créé de toutes pièces ce conflit« , a déclaré à la presse sur un piquet de grève à la gare de Lyon, à Paris.

11h45 – L’état du trafic des transports urbains à Toulouse

Tisséo annonce que « quelques perturbations » sont à prévoir sur son réseau, ce mardi, en raison de la journée d’action contre la réforme des retraites. A 9h, les lignes A et B du métro et le téléphérique Téléo fonctionnent normalement. Pour le tram, 6 rames sur 10 circulent sur les lignes T1 et T2. A partir de 9h, plusieurs lignes seront déviées en raison de la manifestation : les lignes L1, L4, L8, L9, 13, 14, 15, 23, 29, 39, 45, 63, 66 et 70 ainsi que la Navette Aéroport. La Navette centre-ville est suspendue.De nombreuses déviations de bus sont en place à Toulouse. 

11h19 – Auch : plusieurs milliers de manifestants

Plusieurs milliers de personnes viennent de s’élancer depuis le parking du Leclerc à Auch en direction du centre ville. « Il y a déjà au moins autant de monde que la semaine dernière  » affirme déjà CGT. Le mardi 31 janvier, 6500 personnes avaient défilé selon les chiffres de la CGT, un « record » de mémoire de syndicaliste « que l’on n’avait pas vu ici depuis près de 25 ans ». Plusieurs milliers de personnes défilent à Auch. 

11h15 – Agen : mobilisation plus faible que le 31 janvier

La foule tarde à rejoindre la place Armand-Fallières à Agen sans doute en raison des quelques flocons de neige qui tombent sans toutefois blanchir la chaussée. A 10 heures, la mobilisation semblait plus faible que les deux précédents rounds qui avaient attiré environ plus de 6000 personnes. 

11h13 – Combien d’enseignants sont en grève ?

Le ministère de l’Education nationale annonce les taux de grévistes pour ce mardi 6 février. La mobilisation est moins importante que le 31 janvier :

Moyenne générale pondérée : 12,87 % (23,52 % le 31 janvier)

Moyenne pondérée 1er degré : 14,60 % (26,65 % le 31 janvier)

Moyenne pondérée 2e degré : 13,75 % (25,22 % le 31 janvier)

La participation dans les collèges est estimée à 16,65 % (29,69 %), dans les lycées d’enseignement général et technologique à 11,42 % (21,87 %) et dans les lycées professionnels à 8,71 % (16,4 %).

11h07 – Coup d’envoi des manifestations de 10h30

A 10h30, les cortèges se sont élancés à Pau, Bayonne, Auch, Perpignan, Sète, Villefranche-de-Rouergue (Aveyron), Bagnols-sur-Cèze (Gard) et Langogne (Lozère).

11h00 – Toulouse : les étudiants dans le cortège

Les étudiants des universités Jean Jaurès et Paul Sabatier sont représentés dans le cortège. Un rassemblement sera organisé ce mercredi 8 février à 17h, place Saint Pierre pour poursuivre la mobilisation. La prochaine manifestation aura lieu samedi 11 février à 10h au départ de François Verdier.Des étudiants de deux universités défilent à Toulouse. 

10h53 – Tarbes : le cortège s’est élancé

Plusieurs milliers de manifestants ont répondu, ce mardi matin, à l’appel de l’intersyndicale pour protester contre le projet de réforme des retraites. La manifestation s’est élancée depuis la bourse du travail de Tarbes en direction du centre-ville. Les manifestants rivalisent d’imagination pour les slogans apposés sur les pancartes qui parsèment le cortège. Plusieurs milliers de personnefilent à Tarbes. 

10h49 – Montauban : un happening avant de partir

Avant le départ du cortège, happening des « Women on fire » du collectif NousToutes82 devant l’Ancien collège à Montauban. La manifestation vient de s’élancer.Le collectif NousToutes82 à Montauban. 

10h43 – Coup d’envoi de la manifestation à Toulouse

Les manifestants avaient rendez-vous au métro Saint-Cyprien à 10h ce matin. La mobilisation semble sensiblement au même niveau que le 31 janvier, où le cortège avait rassemblé 34 000 personnes selon la préfecture et 80 000 selon les syndicats. L’intersyndicale est rejointe notamment par les étudiants des universités Jean Jaurès et Paul Sabatier.Le cortège s’est élancé à 10h ce matin. Photo DDM, Nathalie Saint-AffreDes étudiants de deux universités toulousaines ont rejoint le co Photo DDM, Cyril DoumergueLa mobilisation semble importante à Toulouse. 

10h17 – Olivier Faure : « On ne peut pas gouverner contre son propre pays »

Sévère contre le gouvernement sur la réforme des retraites. « On ne peut pas gouverner très longtemps contre son propre pays », a déclaré Olivier Faure sur LCI ce matin. « Quand vous avez un texte qui est aussi profondément rejeté par une majorité aussi écrasante des Français, (…), vous avez là un vrai problème démocratique. Un gouvernement peut-il gouverner contre l’opinion, contre celles et ceux qui sont finalement les vrais souverains? »

10h04 – Une station de ski fermée dans les Pyrénées

En raison de la journée d’action contre la réforme des retraites, la station de ski de Gourette va rester fermée toute la journée. Le domaine situé sur les pentes du col d’Aubisque dans les Pyrénées-Atlantiques ne fera pas fonctionner ses téléskis et télésiège. Seule la télécabine est ouverte.

09h58 – 11 000 policiers et gendarmes mobilisés dans toute la France

Le ministère de l’Intérieur a mobilisé 11 000 policiers et gendarmes dont 4000 à Paris pour cette troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

09h56 – Coup d’envoi des premières manifestations

Les premières manifestations vont s’élancer à 10h ce matin dans la région à Toulouse, Montauban, Tarbes, Agen, Alès et Bias-sur-Cère (Lot). 

09h48 – Action de blocage à l’université Jean-Jaurès à Toulouse

Des étudiants ont mené une action de blocage en début de matinée à l’université Jean-Jaurès à Toulouse, ce mardi matin, avant de partir à la manifestation toulousaine qui doit s’élancer du Métro Saint-Cyrprien à 10h. Tous les accès à l’université étaient bloqués.Les accès de l’université Jean-Jaurès étaient bloqués en début de matinée. 

09h42 – Trafic routier élevé en Ile-de-France

Conséquence des perturbations dans les transports en commun, le trafic routier était particulièrement élevé en Ile-de-France avec par exemple 325 kilomètres de bouchons vers 7h00.

09h38 – Nicolas Dupont-Aignan : « Le gouvernement détruit le système par répartition »

Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a affirmé sur Europe 1 que « le gouvernement ne sauve pas le système par répartition, il le détruit ». Nicolas Dupont-Aignan estime qu’en lançant la réforme des retraites, Emmanuel Macron veut avoir une attitude réformatrice et souhaite plaire à l’Union européenne.

08h45 – La mobilisation sera-t-elle aussi forte ce mardi ?

08h39 – Trois universités bloquées en France

L’université de Rennes-2 est bloquée, ce mardi 6 février, après le vote des étudiants, lundi. Le député LFI Louis Boyard, ex-dealer assumé, s’était rendu sur place pour « mobiliser la jeunesse contre la réforme des retraites ». C’est aussi le cas de l’université Jean-Jaurès à Toulouse où le blocage a été voté lundi. A Paris, l’université Tolbiac est en partie bloquée, aujourd’hui.

08h37 – L’état du trafic des transports urbains à Toulouse

Tisséo annonce que « quelques perturbations » sont à prévoir sur son réseau, ce mardi, en raison de la journée d’action contre la réforme des retraites. A 8h15, les lignes A et B du métro et le téléphérique Téléo fonctionnent normalement. Pour le tram, 8 rames sur 10 circulent sur les lignes T1 et T2. A partir de 9h, plusieurs lignes seront déviées en raison de la manifestation : les lignes L1, L4, L8, L9, 13, 14, 15, 23, 29, 39, 45, 63, 66 et 70 ainsi que la Navette Aéroport. La Navette centre-ville est suspendue.Les déviations de bus à Toulouse ce mardi matin. 

08h27 – Olivier Dussopt : « Si on ne fait rien, dans dix ans, c’est 150 milliards de déficit en plus »

Le ministre du Travail Olivier Dussopt a défendu le projet de réforme des retraites et le recul de l’âge de départ de 62 à 64 ans. Il a rappelé que la réforme est nécessaire pour le gouvernement pour sauvegarder le système de retraites par répartition. « Si on ne fait rien, dans dix ans, c’est 150 milliards de déficit en plus », a-t-il dit sur RMC.

08h21 – Aurélien Pradié, LR, critique l’attitude des députés de la Nupes

Le député LR du Lot Aurélien Pradié, invité de Public Sénat ce mardi matin, est revenu sur l’attitude des députés de la Nupes le premier jour de débat à l’Assemblée nationale. Il s’est montré critique : « Je pense que les députés de la #Nupes sont en train de devenir les idiots utiles du gouvernement ».

08h12 – Sandrine Rousseau défend la retraite à 60 ans

08h08 – Philippe Martinez dénonce « l’ego surdimensionné » de Macron

Invité de RTL ce mardi matin, à l’occasion de la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le leader de la CGT Philippe Martinez a dénoncé « l’ego surdimensionné » de Macron. Philippe Martinez estime que « quand on a été élu par le peuple, on doit écouter le peuple ». « Il veut faire passer une réforme quel que soit l’avis de l’opinion publique, quel que soit l’avis des citoyens. C’est dangereux de raisonner comme ça ».

08h03 – Entre 56 et 100 % de grévistes chez TotalEnergies

Il y a entre 75 et 100% de grévistes chez TotalEnergies, selon la CGT, ce mardi à l’occasion de la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. La direction assure que les grévistes se chiffrent à 56%. « Les expéditions de produits au départ des sites de TotalEnergies sont interrompues ce jour », a indiqué la direction, soit des modalités d’action similaires à celles des précédentes journées d’action contre le projet de réforme des retraites. La direction de TotalEnergies précise qu' »il n’y a pas de manque de carburants » dans les stations-service du groupe et assure que « les stocks en dépôts et en station-service sont à un niveau satisfaisant ».

07h34 – 4500 MW de baisses de production d’électricité dans les centrales d’EDF

Les grévistes d’EDF ont procédé entre lundi et ce mardi à des baisses de production d’électricité de près de 4500 MW, soit l’équivalent de plus de quatre réacteurs nucléaires, mais sans provoquer de coupures, pour s’opposer au projet de réforme des retraites, indiquent la CGT et le site internet d’EDF. Plusieurs centrales nucléaires, comme celle de Paluel (Seine-Maritime) et de Dampierre (Loiret), mais aussi la centrale à charbon de Cordemais (Loire-Atlantique) ou la centrale thermique de Martigues (Bouches-du-Rhône) sont touchées, avec « de forts taux de grévistes » et des « filtrages à l’entrée des sites », selon Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la FNME-CGT.

Plus de 200 manifestations sont organisées, ce mardi 7 février, dans toute la France contre le projet de réforme des retraites.

07h00 – Quelles perturbations ? 

Le trafic des trains SNCF s’annonce fortement perturbé, ce mardi 7 février. En Occitanie, le trafic TER sera très fortement perturbé avec 2 TER sur 5 en moyenne entre lundi 6 février à 18h et mercredi 7 février à 8h. Sur le réseau national, la SNCF prévoit : 1 TGV INOUI Atlantique sur 3 / 2 TGV INOUI Sud-Est sur 5 / 2 OUIGO sur 5 / 2 TGV province à province sur 5. Cliquez ici pour avoir accès aux horaires complets des TER dans la région.

06h55 – Une mobilisation record ?

Le 31 janvier dernier, lors de la dernière journée de mobilisation, Laurent Berger, patron de la CFDT, avait décrit « une des plus grandes manifestations organisées dans notre pays depuis des dizaines d’années ». Selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur, 87 000 manifestants avaient battu le pavé à Paris et 1,272 million dans toute la France. La CGT elle revendiquait quant à elle 2,8 millions de personnes dans l’Hexagone.

(d’après La Dépêche du Midi)

Les inquiétantes lacunes des futurs professeurs des écoles

«Nous avons atteint un point de non-retour»

Evaluez le niveau en orthographe de ce journaliste bac +5, décrypteur pour nous de l’info, méritant bien son
abattement fiscal de 7.650 euros

Le niveau général des post-bac est alarmant: fallait-il que, partout en France, les jurys d’académie pointent des faiblesses criantes des futurs professeurs des écoles en maîtrise de la langue française et en culture générale, pour apprendre que nos ingénieurs ne savent pas distinguer les orthographes du futur et du conditionnel ? Comprennent-ils les instructions techniques mieux qu’une illettrée de Gad face au montage d’un meuble Ikéa ?

Des étudiants de niveau bac+5 qui ne connaissent pas le mot «chancelant», qui confondent déterminants et pronoms et dont les références littéraires sont pauvres, supplantées par les séries et dessins animés.

Alors que les inscriptions aux concours enseignants 2023 viennent de se clôturer – une prolongation de 15 jours aura été nécessaire pour tenter d’atteindre la demande en candidats -, les rapports de jury des épreuves 2022 viennent cruellement éclairer le niveau des futurs professeurs des écoles: peu de “culture”, sinon en rap, “langue pauvre” au niveau de l’émission de téléréali té Les Marseillais au Mexique (groupe M6, 2022)…, le niveau des aspirants professeurs des écoles dégringole.

La hiérarchie oublie qu’elle a voulu placer l' »apprenant » au coeur du système…

Au vu des résultats au baccalauréat, les nouveaux bacheliers vaudraient amplement les futurs maîtres… Publiés par les académies avant que ne débute la future session, pour sensibiliser et guider les candidats, les rapports de jury des épreuves 2022 pointent, partout en France, d’importantes lacunes. «Les qualités rédactionnelles demeurent essentielles pour ce concours visant à recruter de futurs experts qui ont en charge l’apprentissage de la langue aux plus jeunes de nos élèves, rappelle le jury de l’académie d’Aix-Marseille. Une erreur récurrente et inquiétante pour de futurs enseignants est la confusion entre l’imparfait et le conditionnel présent. ‘‘Chantaient’’ et ‘‘bégaieraient’’ ont souvent été analysés comme étant conjugués au même temps», ajoute-t-il.

(…)

Les étudiants ont également séché sur la grammaire et les conjugaisons. «Confusion entre adjectif, pronom, déterminant, entre nature et fonction, méconnaissance des temps et de leurs valeurs, incapacité chez certains candidats à identifier le sujet d’un verbe», énumère l’académie de Lille. Dans les vers «Jugez comme cela disperse mes pensées» et «Je distingue ébloui l’ombre que font les palmes», les candidats devaient par exemple identifier trois pronoms. Si «je» l’a été aisément, «cela» et «que» n’ont pas souvent été repérés. «Par ailleurs, de nombreux candidats ont analysé le l’ comme pronom», indique une académie.

(…)

A Amiens, le jury déplore «le faible nombre d’exemples littéraires ou cinématographiques au profit d’illustrations faisant appel aux séries que l’on peut voir sur Netflix, comme la Chronique des Bridgerton». Il relève aussi des références à contre-emploi, comme Spider-Man. Quand d’autres copies se contentent d’exemples empruntés à l’actualité, comme la situation dans les Ehpad ou la gestion de la crise de Covid. Les émissions de téléréalités sont également convoquées. La transmisdion des savoirs se fera donc du bas vers le haut…

« Le recours exclusif à des références de la culture populaire contemporaine ne saurait suffire pour des enseignants en devenir » (Le jury de l’académie de Nancy-Metz)

Leurs prédécesseurs étaient « instituteurs », mais avaient du niveau. Eux seront bombardés « professeurs des écoles », sans pouvoir inspirer le respect, ni des parents, ni des élèves: une piste à explorer dans les incivilités à déplorer dès l’école ékémentaire. « Edifiant et inquiétant pour nos enfants. Et dire qu’on nous bassine avec l’écriture inclusive, et autres fariboles ! » (Eric Revel)

Et concernant les professeurs contractuels, qui sont non certifiés, c’est la bouteille à l’encre…

Macron sort du lot: Lien TikTok

Les musulmans posent problème à l’école laïque

Les enseignants face à l’expression du fait religieux à l’école et aux atteintes à la laïcité

Inversion des valeurs:
la chrétienté multi-séculaire
mise en balance avec l’islamisme, culture archaïque rétrograde, indésirable mais agressive

52 % des professeurs contraints de s’autocensurer, pointe un rapport accablant 

Etude IFOP publiée à l’occasion de la journée nationale de la laïcité (9 décembre)

« Pour répondre à ce phénomène, encore faut-il bien le mesurer et bien l’évaluer à l’échelle nationale » déclarait Pap Ndiaye à propos des entorses à la laïcité à l’Ecole mesurées chaque mois par son Ministère. A l’occasion de la journée nationale de la laïcité (9 décembre), l’Ifop publie donc pour la revue mensuelle Ecran de Veille une grande enquête visant à évaluer l’ampleur et l’évolution de ces atteintes au principe de neutralité religieuse dans l’espace scolaire. Réalisée auprès d’un échantillon national représentatif de 1000 enseignants du primaire et du secondaire, cette étude montre que la loi interdisant les signes religieux à l’Ecole (2004) n’empêche pas une montée des manifestations [unilatérales] identitaro-religieuses aussi bien en classe que durant d’autres moments de la vie scolaire (ex : cantine, sorties scolaires…). Permettant de mesurer des problèmes qui ne sont pas signalés à l’administration, cette étude tend ainsi à montrer que les signalements recensés par les équipes du Ministère (ex : VALEREP) ne sont que la partie émergée de l’iceberg d’une poussée du religieux beaucoup plus large : la « stratégie d’entrisme salafo-frériste » signalée par le CIPDR (Comité Interministériel de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation, selon L’Express, 23 août 2022) au mois d’août semblant porter ses fruits si l’on en juge par une hausse des revendications vestimentaires (ex : abayas) qui n’affecte [encore et si on n’y prend garde] que les zones d’éducation prioritaire.

– A – UNE EXPOSITION CROISSANTE AUX ATTEINTES A LA LAÏCITE

1 – PLUS DE LA MOITÉ DES ENSEIGNANTS SE SONT DÉJÀ AUTOCENSURÉS POUR EVITER DE POSSIBLES INCIDENTS SUR LES QUESTIONS DE RELIGION

Symptomatique d’une anxiété croissante autour des questions de laïcité à l’Ecole, les pratiques d’évitement se multiplient dans le corps enseignant si l’on en juge par l’explosion du nombre de professeurs du public admettant s’être déjà autocensurés pour éviter des incidents sur les questions de religion : 56%, contre 36% avant l’assassinat de Samuel Paty (Etude Ifop-CNAL 2018). Et si la moitié de « la France des profs » a peur au point d’éviter certains sujets (52% en moyenne, contre 43% fin 2020), cette montée de leur appréhension se fait particulièrement ressentir en zone d’éducation prioritaire [ZEP, dont la carte n’a pas été réactualisée depuis plusieurs années] (65%, +18 points depuis 2020), chez les jeunes professeurs (60% chez les moins de 30 ans) [ce qui met en cause la probable lâcheté des formateurs en Ecoles Supérieures du Professorat et de l’Education (ESPE), ex-IUFM] et dans les rangs de ceux enseignant l’histoire-géographie (64%).

2 – DANS LE PUBLIC, LE NOMBRE D’ENSEIGNANTS CONFRONTÉS A DES CONTESTATIONS D’ENSEIGNEMENTS A AUGMENTÉ FORTEMENT DEPUIS 2020

Cette montée de l’appréhension va de pair avec une recrudescence des contestations d’enseignements pour des motifs religieux au point que ces derniers constituent désormais des faits observés par la majorité des enseignants.

Lien PaSiDupes vers Enseignante de danse de salon à Science Po exclue pour résistance à l’entrisme wokiste

Au total, 60% des professeurs du secteur public y ont été confrontés au moins une fois au cours de leur carrière, sachant que pour la plupart, cela est arrivé au cours des 15 derniers mois : trois enseignants du public sur dix (31%) – et jusqu’à 37% dans le secondaire – ont été confrontés à des contestations d’enseignements au nom de la religion depuis septembre 2021. Il faut dire que dans le public, la proportion d’enseignants ayant observé des formes de contestations pour des motifs religieux est en hausse dans tous les domaines, et notamment dans les enseignements relatifs :

–          Aux relations de genre, que ce soit en matière de mixité filles-garçons (33% ; +9 points) ou de cours dédiés à la lutte contre les stéréotypes de genre (33% ; +7 points) ;

–          A la transmission de la culture civique tels que les cours d’enseignement moral et civique (32% ; +6 points) ou les séquences abordant la laïcité (33% ; +6 points) ;

–          A l’histoire humaine ou naturelle comme durant des cours d’histoire-géographie (32% ; +8 points) ou dédiés aux sciences de la vie et de la Terre (29% ; +5 points).

Les tensions de nature religieuse semblent moins fortes dans les autres domaines d’enseignements, même si on observe une explosion de la contestation en matière culturelle : la proportion d’enseignants ayant observé des formes de contestations d’enseignements d’éducation artistique/musicale a quasiment doublé entre 2020 (12%) et 2022 (20%). [Les pianos comportent plus de touches blanches que de noires…]

Les établissements en zone d’éducation prioritaire nettement plus exposés que la moyenne [perturbations des enseignements inégalement réparties]

A noter que comme on pouvait déjà le voir dans de précédentes enquêtes (IFOP-CNAL 2018, IFOP-FJJ 2020), les professeurs exerçant en zone d’éducation prioritaire (REP/REP+) apparaissent deux à trois fois plus exposés que les autres à ces contestations pour des motifs religieux. 

Ils sont par exemple deux fois plus nombreux à avoir été confrontés à des contestations de cours portant sur la mixité filles-garçons (51%, contre 25% hors REP [réseau d’éducation prioritaire]) ou la lutte contre les stéréotypes de genre (52%, contre 26%). De même, ils y sont deux fois plus exposés à des contestations de cours portant sur la laïcité (51%, contre 25% hors REP) ou des cours d’EMC [enseignement moral et civique] (50%, contre 25% hors REP).

3 – DEPUIS SEPTEMBRE 2021, PRES D’UN ENSEIGNANT DU PUBLIC SUR DEUX A ÉTÉ CONFRONTÉ A AU MOINS ATTEINTE A LAICITÉ DURANT LA VIE SCOLAIRE

Au regard des résultats de cette enquête, les atteintes à la laïcité en dehors des cours (ex : vêtements, alimentation, mixité…) sont loin d’être un phénomène isolé. Au contraire, près des trois quarts des enseignants du public (71%) rapportent en avoir déjà observé au moins une dans l’enceinte de leur établissement depuis l’application de la loi de 2004.

Mais c’est aussi loin d’être un phénomène daté dans la mesure où près de la moitié des enseignants du public (47%) y a été confronté au moins une fois au cours des quinze derniers mois (septembre 2021-novembre 2022), leur proportion étant même nettement majoritaire dans les banlieues populaires (54%) et les lycées (55%).

Des atteintes à laïcité particulièrement répandues dans les lycées publics

Dans les lycées publics, c’est l’opposition aux formes de contacts visuels ou physiques entre les sexes qui est la forme de contestation la plus visible : près de la moitié des professeurs rapporte ainsi y avoir constaté l’absence de jeunes filles à des cours de natation (46%) ou d’EPS (46%) pour des motifs religieux et un sur quatre (25%) un refus de donner la main (ex : sport, sorties scolaires…) au nom de convictions religieuses [ce refus genré de contact physique a été repéré de longue date entre adultes, mais négligé par les autruches, têtes dans le sable idéologique].

Les tentatives d’imposer certaines injonctions alimentaires constituent un autre phénomène important si l’on en juge par la proportion d’enseignants en lycée public (45%) confrontés à des demandes de menus confessionnels. Plus d’un sur cinq (22%) rapportent aussi des formes de « séparatisme alimentaire » avec l’organisation à la cantine de tables en fonction de la religion des élèves.

L’essentiel des autres atteintes à la laïcité qu’ils rapportent est constituée de tentatives d’imposer des tenues vestimentaires religieuses [ou culturelles], donnant à penser que la loi de 2004 ne serait pas respectée partout. Plus d’un enseignant du public sur trois a ainsi déjà vu des élèves refuser d’ôter leur vêtement à caractère religieux (36%) ou bien ne les enlever qu’avant d’entrer en salle de cours (35%).

Enfin, ils observent des formes de pressions ou replis communautaristes divers et variés tels que le fait de faire chanter des jeunes filles s’étant dévoilées dans l’enceinte de l’établissement (22%), d’encourager les autres à porter des vêtements marquant une appartenance religieuse (30%) ou encore de l’instauration de vestiaires ou de WC séparés en fonction de leur religion (21%) [séparatisme communautaire identifié mais non combattu].

Confirmant les enquêtes précédentes menées par l’Ifop sur le sujet (CNAL 2018, FJJ 2020), cette étude montre aussi que c’est dans les zones d’éducation prioritaire que les atteintes au principe de laïcité sont les plus massives. Ainsi, 80% des enseignants en REP/REP+ ont été confrontés à au moins une atteinte depuis 2004 et près des deux tiers (63%) l’ont été depuis la rentrée de 2021.

Environ un enseignant REP sur trois rapporte y avoir déjà constaté des élèves faisant leur prière (31%) dans l’enceinte de leur établissement, organisant des tablées en fonction de la religion (34%) ou faisant chanter les filles s’y étant dévoilées (32%). Et ils sont un peu plus à avoir été confrontés à un refus d’enlever des vêtements de nature religieuse (39%) et à leur port en dehors des salles des cours (36%).

4 – DANS LES LYCÉES PUBLICS, UN ENSEIGNANT DU PUBLIC SUR DEUX A DÉJÀ CONSTATÉ LE PORT DE VÊTEMENTS TRADITIONNELS LARGES COMME UNE ABAYA OU UN QAMIS

Tenue traditionnelle arabe conforme aux préceptes islamiques de pudeur imposés aux femmes, l’abaya est un vêtement qui, comme le qamis, n’est pas de nature religieuse au sens strict mais qui semble s’être largement propagé dans l’espace scolaire si l’on en juge par la proportion d’enseignants en ayant constaté : 27% du corps enseignant y a déjà été confronté (dont 16% au cours des quinze derniers mois) et cette proportion est deux fois plus forte dans les lycées publics (49%)

A noter que si c’est un phénomène là aussi plus répandu en REP (42%) qu’hors REP (22%), le port des abayas et autres qamis n’est pas pour autant l’apanage des banlieues pauvres (32%) : les professeurs des villes-centre des agglomérations sont tout aussi nombreux (32%) à le signaler et on le mesure dans des proportions significatives dans les banlieues aisées ou en milieu rural (22% à 25%).

5 – A PEINE LA MOITIÉ DES ENSEIGNANTS A SIGNALÉ A L’ADMINISTRATION LES ÉLEVES QUI PORTAIENT UNE TENUE RELIGIEUSE DANS L’ENCEINTE D’UN ÉTABLISSEMENT

Une des clefs d’explication du nombre relativement limité d’atteintes à la laïcité rapporté par les équipes de Valeurs de la République (ex : 720 en octobre 2022) semble résider dans le fait qu’une part significative d’entre elles ne sont pas signalées par le corps enseignant à l’administration.

En effet, près de la moitié des enseignants admettent que la dernière fois qu’ils y ont été confrontés, ils n’ont pas fait remonter à l’administration [responsabilité partagée avec la hiérarchie qui étouffe les remontées, par esprit de carrière: ne pas faire de vagues !] le cas d’élèves qui portaient dans leur établissement des couvre-chefs de nature confessionnelle (48%) ou encore des signes religieux ostensibles lors de sorties scolaires (47%).

Une minorité significative du corps enseignant (10%) semble même avoir adopté une attitude complaisante non seulement en ne signalant pas le port de signes religieux ostensibles à leur administration, mais aussi en ne demandant même pas aux élèves de les enlever…

– B – DES JEUNES ENSEIGNANTS PLUTOT FAVORABLES A UN ASSOUPLISSEMENT DES REGLES DE LA LAÏCITE

6 – DEUX ENSEIGNANTS SUR TROIS ESTIMENT QUE LES TENUES TYPE « ABAYA » OU « QAMIS » ONT UN CARACTÈRE RELIGIEUX

Si une récente note du Ministère (16 septembre 2022) laisse une certaine marge d’appréciation pour juger du caractère religieux des abayas (robes longues de tradition moyen-orientale pour les femmes) ou des djellaba (tuniques longues pour les hommes), force est de constater que l’avis du corps enseignant sur le sujet est plus tranché.

En effet, plus de deux enseignants sur trois (68%) estiment aujourd’hui que ces tenues amples traditionnelles ont un caractère religieux et donc n’ont pas leur place dans l’enceinte d’un établissement public. A l’inverse, ils sont à peine 15% à trouver qu’elles n’ont pas un caractère cultuel, principalement les plus jeunes (29% des moins de 30 ans) et les sympathisants LFI (26%).

7 – DES JEUNES PROFS PARTICULIÈREMENT OUVERTS À UN ASSOUPLISSEMENT DES RÈGLES DE LAICITÉ

Cette plus grande « tolérance » des jeunes générations au port de vêtement de nature identitaire se retrouve dans leur disposition plus forte à certains « accommodements » du principe de laïcité à l’Ecole.

En effet, la majorité des professeurs de moins de 30 ans (62%, contre 34% des plus de 50 ans) soutiennent l’introduction de menus à caractère confessionnel (ex : viande halal, viande casher…) mais aussi le port de signes religieux ostensibles par les parents accompagnateurs lorsqu’ils font action d’enseignement (51%, contre 17% des plus de 50 ans).

Mais les enseignants de moins de 30 ans se distinguent également par une plus forte adhésion au port de vêtements traditionnels larges (41%, contre 13% des plus de 50 ans) ainsi à ce qu’on donne aux élèves du secondaire le droit de porter des couvre-chefs à caractère religieux (32%, contre 8% des plus de 50 ans).

De manière plus générale, l’adhésion à au moins un assouplissement des règles de laïcité en milieu scolaire – située en moyenne à 49% – s’avère beaucoup plus soutenue chez les enseignants les plus jeunes, les proches de la gauche de la gauche (ex : sympathisants LFI) ou ceux de confession musulmane (72%).

– C – PATY, DEUX ANS APRES… UNE REACTION DE L’INSTITUTION JUGEE ENCORE INSUFISANTE

8 – L’ASSASSINAT DE SAMUEL PATY, ENTRE CRAINTES ET MANQUE DE PRISE DE CONSCIENCE…

Deux ans après l’assassinat de Samuel Paty, les trois-quarts des enseignants (77%) estiment que le ministère de l’Éducation nationale n’a pas tiré les enseignements de ce drame et « de la manière qu’à l’institution de gérer ces faits ». Toutefois, les enseignants en Réseaux d’Education Prioritaire (REP) ne le ressentent quant à hauteur de 65%. Eux qui sont nettement plus confrontés à des problèmes liés à la laïcité – comme le montre cette enquête – ont donc certainement perçus plus d’efforts de la part des pouvoirs publics dans ce domaine.

9 – UNE MAJORITÉ D’ENSEIGNANTS CRAINT D’AVOIR À GÉRER DES SITUATIONS D’ÉLÈVES PORTANT DES TENUES RELIGIEUSES

Les enseignants confessent pour une majorité craindre l’éventuelle gestion de situations où un élève voudrait porter des tenues traditionnelles et/ou religieuses en classe (59%). La question de la mort de Samuel Paty angoisse une partie importante des enseignants. Ainsi, 47% appréhendent d’aborder les motifs de l’assassinat (chiffre qui est de 57% en REP) ou bien encore 28% de travailler dans un établissement qui porte le nom de Samuel Paty (40% en REP). Présenter des caricatures de personnages religieux aux élèves, motif invoqué pour justifier la cabale puis le meurtre de Samuel Paty, est une situation crainte par près de deux enseignants sur trois (62%).

10 – SEULS SIX ENSEIGNANTS SUR DIX ONT EU UN TEMPS D’HOMMAGE À SAMUEL PATY DANS LEUR ÉTABLISSEMENT

Alors que la consigne avait été passée par le ministère de l’Éducation nationale d’organiser pour les deux ans de la mort de Samuel Paty – en octobre dernier – un temps d’hommage au sein de chaque établissement, seulement 61% des enseignants rapportent que cela a été le cas dans le leur. Cela n’a pas été le cas tout particulièrement chez les enseignants du privé (39%).

Enfin, dans les établissements où justement un temps d’hommage a été organisé, des incidents ont été rapportés par un enseignant sur cinq (21%). Ce chiffre s’établit même à 42% pour les enseignants en REP. Ces contestations peuvent être de plusieurs ordres : des justifications religieuses, politiques ou culturelles des violences commises contre Samuel Paty (17%), des refus de participer à ce temps d’hommage (17% également) ou bien des injures/provocations émises à cette occasion (15%).

Autre chose ? Lien TikTok

Aucun enseignant ne débutera sa carrière à moins de 2.000 euros (Macron)

Une promesse du candidat Macron qui se concrétise au bout de six ans

Macron annonce une nouvelle enveloppe. Il a promis ce jeudi 25 que la revalorisation des salaires des enseignants sera … « poursuivie » en sorte qu’aucun d’entre eux ne débute sa carrière « à moins de 2.000 euros nets » par mois.

Au Grenelle de l’éducation, « vous avez (…) commencé une revalorisation générale de la rémunération il y a 2 ans, qui sera poursuivie, en faisant qu’aucun professeur ne débute sa carrière à moins de 2.000 euros nets ». Elle « permettra environ 10% d’augmentation de la rémunération par rapport au statu quo« , a déclaré le président de la République devant les recteurs et les rectrices réunis à la Sorbonne.

A cette revalorisation générale des salaires, « étage inconditionnel », s’ajoutera un « pacte pour les enseignants ». Il leur permettra, sur une base volontaire, de « s’engager (…) dans des missions supplémentaires », telles que le suivi individualisé, des tâches d’encadrement ou « des actions qui ont du sens », et qui seront « rémunérées », a précisé le chef de l’Etat.

Revalorisation du métier ? Des tâches en fait exécutées jusqu’ici par les « pions », des étudiants sans autre pédagogie qu’acquise sur le tas…

Macron a envoyé des messages ciblés aux enseignants, 48 heures avant le premier tour de la présidentielle

Le président-sortant mène-t-il une campagne républicaine exemplaire ou d’extrême-gauche?

Des enseignants ont révélé sur les réseaux sociaux l’envoi d’un appel à voter Macron via leur adresse mail professionnelle. La CNIL a reçu des signalements visant ces mails.

Les syndicats d’enseignants ont vivement réagi sur les réseaux sociaux. 

Le SNUipp-FSU, syndicat des écoles maternelles et élémentaires, a dénoncé «une méthode honteuse et déplacée », et Sud éducation Paris trotskiste, s’est fendu d’un tweet au vitriol : « Ces gens osent tout, y compris de manière illégale ! » 

Macron s’affranchit-il des règles démocratiques ? Cette pratique est-elle respectueuse de la légalité ?

La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a d’ailleurs reçu plusieurs signalements concernant ces mails extra-professionnels. L’institution pourrait, dès lors, procéder à des contrôles, pouvant éventuellement aboutir à des sanctions si des manquements étaient avérés. Cependant, à ce jour, «aucune décision» n’a été prise concernant l’examen de ce dossier, précise la commission. Il y a fort à parier qu’aucune n’interviendra avant le second tour des législatives, fin juin.

Appel à un sous-traitant

Contactée par le site trotskiste Mediapart, l’équipe de Macron a confirmé être à l’origine de ce mail «dirigé vers un public professionnel du monde de l’éducation». Les soutiens du candidat expliquent avoir fait appel à un sous-traitant pour obtenir les adresses électroniques.

L’équipe de campagne d’Emmanuel Macron a confirmé être à l’origine de ce mail «dirigé vers un public professionnel du monde de l’éducation».

L’opération a été réalisée par l’entreprise E-intelligence Means Business (EMB), spécialisée dans la collecte de données, comme on le constate en lisant la mention en bas du mail : «Conformément à la Cnil en matière de données B2B, votre e-mail est soumis à la règle de l’opt-out. Nous vous informons donc que vos données professionnelles sont référencées chez EMB et qu’elles seront utilisées à des fins de prospection.» L’entreprise missionnée par l’équipe du candidat travaille avec de grands groupes, comme Renault, Total, BNP Paribas, Accor ou encore Orange.

Un procédé légal

La Cnil, interrogée sur la conformité de cette opération à la loi, rappelle «sans préjuger de la conformité à la réglementation en matière de protection des données de l’envoi de mails à des listes d’enseignants», qu’«un parti politique ou un candidat peut acheter ou louer un fichier de clients ou de prospects. Il peut l’utiliser à des fins de communication politique, sous réserve de respecter les grands principes de protection des données à caractère personnel».

Trois conditions à respecter, toutefois : les clients et des prospects sont avertis, au moment de la collecte initiale, de la possible réutilisation de leurs données à des fins de communication politique, l’utilisation exclusive de fichiers de clients ou de prospects (pas d’annuaire interne d’un organisme ou de fichier administratif). Enfin, le tri des bases de données ne peut être effectué en fonction du nom ou du lieu de naissance de la personne concernée, ce qui «laisserait apparaître leur origine ethnique», précise la Cnil sur son site.

Par ailleurs, la méthode commerciale ici utilisée est celle de «l’opt-out», qui permet d’envoyer des contenus dès lors que le destinataire ne s’y est pas opposé«S’il n’a pas dit “non”, c’est “oui”», résume ainsi la Cnil à propos de ce procédé. Si cela peut paraître non conforme au premier principe, la commission souligne qu’«à la différence de la prospection commerciale, le recueil du consentement des personnes concernées n’est pas imposé par la loi pour ce qui est de la prospection politique».

Elle «recommande» toutefois, sur son site, que les candidats s’assurent que les personnes ciblées «aient au préalable consenti de manière spécifique à la possible utilisation de leurs données à des fins de communication politique».

Pas de consentement préalable

La fédération révolutionnaire Sud éducation, qui réfléchit à saisir la Cnil sur ce dossier avec le nombre de personnels concernés, assure qu’à sa connaissance, «les enseignant⋅es [écriture inclusive] qui ont reçu ces messages n’ont pas donné un consentement à recevoir de la communication politique, encore moins sur leur boîte professionnelle». Le syndicat précise également avoir «un haut degré de certitude sur l’absence de participation à une campagne de recueil de données chez les collègues».

Même échos du côté de la SNUipp-FSU, qui insiste sur une autre bizarrerie : les messages ont été envoyés sur les boîtes mails académiques des établissements scolaires : «Le message est arrivé sur des boîtes mails académiques très contrôlées et réglementées, auxquelles les syndicats n’ont même pas accès. Elles sont exclusivement réservées à l’administration», s’indigne Guislaine David, co-secrétaire générale et porte-parole du SNUipp-FSU

Autre point de questionnement, ce mail de propagande politique proposait de «transférer le mail» à des collègues, alors que la période de réserve électorale pour les fonctionnaires avait déjà commencé depuis le 18 mars, soulève le syndicat. Certains membres de l’organisation ont d’ores et déjà saisi la Cnil.

Le ministère de l’Education, interrogé sur la sécurité et l’autorisation de la propagande politique visant ces adresses mails, renvoie vers l’équipe de campagne du candidat.

« Inadmissible », « scandaleuse », « inappropriée » : la circulaire électorale de Macron aux établissements 

Sans complexe, l’équipe de campagne d’E. Macron a utilisé les adresses professionnelles des établissements et des enseignants pour faire parvenir, le 6 avril une lettre destinée aux lycées professionnels, le 8 avril aux collèges, lycées et écoles. Cette lettre du président de la République reprend l’argumentaire de campagne, promettant par exemple aux enseignants « la progression de vos rémunérations ».

« Une communication scandaleuse et inappropriée« , a réagi le Snpden Unsa, premier syndicat de personnels de direction » demandant aux chefs d’établissement de « ne surtout pas relayer ce message ».

Même réaction pour l’autre organisation de personnels de direction, l’ID FO. « Ce mélange des genres n’est pas pensable pour les personnels de direction ».

La FSU aussi réagi en dénonçant « une méthode honteuse et déplacée vis à vis de personnels qui n’ont jamais autant été méprisés et malmenés ».

Les islamistes placent le Coran au-dessus des lois de la République. Comme eux, Macron se place-t-il au nombre des « séparatistes » ? D’extrême droite ou d’extrême gauche ?…

LIEN PaSiDupes (24 janvier 2022) : Un appel d’enseignants à la réélection de Macron

Taubira fustige le quinquennat Macron

« Pas cinq ans de plus ! », s’écrie-t-elle à Bordeaux

Macron et la première dame
de la gauche à la présidentielle, Taubira

« Nous n’avons pas le droit de permettre cinq ans de plus »: à Bordeaux jeudi soir, pour sa première réunion publique, Christiane Taubira a mis en coupe réglée le quinquennat Macron et appelé à « se battre ».

Devant 600 personnes, pour la plupart très jeunes et chantant « Y’a du soleil et Taubira, darla dirla dada », la candidate, qui s’est lancée dans la course à la présidentielle il y a deux semaines, a dressé un inventaire « désastreux et dévastateur » du quinquennat.

S’il « n’a pas toujours été négatif », « il nous blessa dans des choses essentielles », a-t-elle affirmé, détaillant une « liste des grands échecs »: logement, éducation, climat ou santé.

« L’échec démocratique est lourd »

Christiane Taubira, candidate à l'élection présidentielle française, en meeting à Bordeaux le 27 janvier 2022
 - ROMAIN PERROCHEAU © 2019 AFP
Christiane Taubira, candidate à l’élection présidentielle,
à Bordeaux, le 27 janvier 2022

Concernant les personnels soignants, « on se souvient du mépris hautain, (…), des éloges officiels et de l’abandon aussitôt après de ces personnels », a clamé Christiane Taubira, vêtue de rouge.

C’est « se payer de mots et ne pas garantir à ceux et celles qui prennent soin de nous des conditions de vie décentes », a-t-elle dénoncé. « Nous allons réparer en nous excusant », car « nous aurions dû être capable de faire en sorte que les décisions de politique publique soit différentes ».

En matière d’éducation, elle a fustigé « la maltraitance des enseignants, le mépris réservé aux parents, le risque pris pour nos enfants », pointant une « vision idéologique et doctrinale » de l’Education nationale.

« L’échec démocratique est lourd », a-t-elle également dénoncé, prenant pour exemple la convention citoyenne sur le climat dont les recommandations ont peu été prises en compte.

« Le risque » de la primaire populaire

Concernant la primaire populaire, elle a affirmé en accepter « le risque ». Parce que, selon elle, « la démocratie, c’est le risque de l’incertitude, de l’imprévisibilité, du mécontentement, mais c’est le risque pris ensemble », a-t-elle poursuivi. « Si ce processus est si décrié, c’est qu’il fait peur. »

Promettant de « cesser de valoriser la verticalité hautaine », Christiane Taubira a affirmé vouloir « être la candidate des femmes et hommes qui aiment se battre, qui veulent se battre, de celles et de ceux à qui on dit qu’ils ne sont rien, de ceux qui galèrent pour s’offrir un costume, de ceux qui traversent la rue et ne trouvent rien« .

« Evidement nous troublons, face aux violences, aux injustices, aux intolérances », a-t-elle poursuivi. « Nous disons que nous allons troubler. Troublons ensemble », a-t-elle conclu en citant le poète René Char.

Un appel d’enseignants à la réélection de Macron

Du zèle: à 80 jours du 1er tour, il n’est pourtant toujours pas candidat

Dans un manifeste, environ 1.200 membres de la communauté éducative et citoyens engagés pour l’école – dont certains sont membres ou investis auprès de LREM – appellent à la réélection d’Emmanuel Macron « pour que la révolution de l’éducation et de l’apprentissage se poursuive ». Parmi les signataires ravis, la députée européenne Ilana Cicurel, présidente du collectif citoyen ‘Je m’engage pour l’école!’, le chanteur Mc Solaar, le producteur Dominique Besnehard (précédemment soutien du prédécesseur de Macron) ou encore Bruno Studer, président de la commission des Affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale.

La tribune : « Nous, citoyennes et citoyens, nous reconnaissons dans la démarche du collectif ‘Je m’engage pour l’école!’ fondé pour promouvoir les valeurs de la République, lutter contre les inégalités de destin, refaire société à l’école et préparer nos enfants aux défis d’un monde en transition car nous sommes convaincus que la transformation de notre système éducatif requiert la mobilisation de l’ensemble de la communauté éducative. Depuis 2017, la France a renoué avec le volontarisme politique en matière d’éducation. Face à l’échec scolaire annoncé pour 2 enfants sur 10 ne maîtrisant pas la lecture, l’écriture et le calcul en fin de CM2, la décision de passer de 24 à 12 élèves dans les classes de grande section de maternelle, de CP et de CE1 des écoles situées en réseau d’éducation prioritaire, est historique.

Ce dédoublement a déjà changé la donne pour les 380.000 élèves qui en bénéficient chaque année comme en témoignent les premières évaluations. S’engager pour le long terme est un signe de courage politique. Face à la fatalité de l’inégalité des chances, l’âge d’instruction obligatoire a été abaissé à 3 ans, le dispositif ‘devoirs faits’ s’applique à 770.000 collégiens, 307 internats d’excellence sont ouverts et 126 cités éducative ont été installées sur tout le territoire, 300.000 enfants de primaire bénéficient de petits déjeuners gratuits. S’engager pour la justice sociale est un signe de cohérence politique.

Renforcer la personnalisation des parcours, c’est s’engager pour une véritable égalité des chances

Face à la pandémie, la communauté éducative a su s’adapter, et au premier chef, les enseignants, ce qui a permis aux familles de prendre pleinement conscience de leur rôle central et irremplaçable dans l’acte de transmettre. Exemplaire dans la priorité donnée à l’école ouverte, la France a su éviter la ‘catastrophe éducative’ redoutée par l’Unesco. S’engager pour la continuité de l’enseignement est un signe de détermination politique. Face à un système éducatif standardisé, la réforme du baccalauréat, de la filière générale et technologique comme de la filière professionnelle, recentrée sur le goût d’apprendre et les talents, personnalise les cursus afin que chacun puisse s’orienter vers ses meilleures chances de réussite. C’est cette même logique de la vocation qui a amené près de 700.000 apprentis – chiffre jamais atteint auparavant – à faire le choix d’une voie d’excellence. Renforcer la personnalisation des parcours, c’est s’engager pour une véritable égalité des chances.

Face à la violence du harcèlement scolaire et du cyberharcèlement, la France se mobilise, avec la mise en place d’un réseau de 355 référents ‘harcèlement’ et 10.000 élèves ambassadeurs ‘non au harcèlement’, généralisé dès la rentrée 2021 sur l’ensemble du territoire par le plan pHARe. La proposition de loi Balanant fera bientôt du harcèlement scolaire un délit. S’engager pour que la peur change de camp est une impérieuse nécessité. Face à l’entrisme d’inspiration islamiste à l’école et aux écarts répétés vis-à-vis des principes républicains, plus de 400 membres des équipes ‘valeurs de la République’ sont mobilisés sur le terrain pour écouter, accompagner, intervenir en cas d’incidents afin que soit assurée une stricte application des règles républicaines, et 1.200 formateurs sont déployés en application du rapport Obin. S’engager pour l’école de la République, c’est tourner la page de la doctrine du ‘pas de vague’.

Face à la perte des repères culturels chez les plus jeunes, des sections ‘Mare Nostrum’ ont été créées pour favoriser l’apprentissage des langues anciennes, mais aussi des langues vivantes et régionales, et l’enseignement ‘Français et culture antique’ est proposé en 6e. L’enseignement des langues anciennes sera ouvert aux lycéens de la voie technologique à la prochaine rentrée scolaire pour enrichir leur culture générale et leur permettre de s’approprier leurs spécialités, dont le vocabulaire technique, en santé, en ingénierie, est très largement d’origine antique. S’engager pour la culture antique, c’est renouer avec nos humanités et fortifier la maîtrise de la langue française.

Face au recul de la France dans les classements Pisa (élèves âgés de 15 ans), l’apprentissage de nos matières fondamentales à travers ‘le plan français et mathématiques’ a été consolidé et porte déjà ses fruits. Les effets en seront pleinement visibles dans quelques années. S’engager pour l’excellence, c’est retrouver notre fierté éducative. Nous sommes convaincus que notre système éducatif connaît une reprise en main grâce à l’action conduite par le ministre de l’Education nationale, de la jeunesse et des sports, Jean-Michel Blanquer, depuis le début du quinquennat. Le cercle vertueux du volontarisme doit se prolonger. Nous appelons à : tirer les leçons du travail de lucidité collective conduit dans le cadre du Grenelle de l’éducation en redonnant toute sa place au métier de professeur en crise dans l’ensemble de l’Europe. Cela suppose de poursuivre la revalorisation des salaires, de repenser les modes de recrutement des professeurs, de réformer la gestion des affectations, notamment pour éviter que les plus jeunes se retrouvent dans les zones les plus difficiles, d’initier des tutorats enseignants, de refonder la formation initiale et continue.

Se donner les moyens de l’innovation pédagogique, nourrie par une formation continue des professeurs en lien avec les recherches les plus récentes, grâce à une plus grande autonomie pédagogique du professeur et du chef d’établissement. C’est ainsi que nous retrouverons notre place d’excellence dans une Europe qui se veut ‘puissance éducative’ selon l’ambition d’Emmanuel Macron. L’échange des meilleures pratiques européennes est un trésor dont nous devons nous saisir pour offrir aux élèves un enseignement adapté à un monde aux défis multiples et complexes.

Faire évoluer notre modèle éducatif pour que, tout en restant fidèle à l’exigence dans la transmission des connaissances, une plus grande place soit faite aux compétences, en particulier celles dites du XXIe siècle – empathie, coopération, inventivité, communication, esprit critique – ainsi que celles liées à l’apprentissage renforcé des langues vivantes. L’enjeu est double : une meilleure articulation avec le monde du travail et la formation de futurs citoyens attachés à la démocratie. Systématiser et améliorer la qualité de l’accueil à l’école d’élèves en situation de handicap ou ayant des spécificités cognitives, comme les élèves situés sur le spectre de l’autisme ou à haut potentiel. L’augmentation du nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés – de l’ordre de 20% depuis 2017 – est une avancée significative. Elle ouvre la voie à un changement de paradigme pour valoriser la richesse de la singularité de ces enfants ‘extra-ordinaires’ ayant des besoins particuliers de même que leurs capacités d’adaptation, susceptibles d’être source d’inspiration pour leurs camarades.

Travailler à accroître la mixité sociale au sein de nos établissements est un axe prioritaire. A l’instar de l’exemple portugais, celle-ci doit être comprise comme un enjeu de cohésion sociale majeur et une lutte contre l’échec au bénéfice de l’ensemble des élèves. Cela suppose une coopération de l’école, des acteurs sociaux et des municipalités qui impliquera également les familles. De ce point de vue, le développement du SNU et les laboratoires de Toulouse et Marseille contribueront à la réflexion.

Le chantier est vaste. Le collège sera d’évidence la cible prioritaire de nos réflexions. Contre le déclinisme ambiant, et tout en gardant entière notre lucidité, nous ne prendrons pas le risque pour nos enfants de voir le déclassement de notre système éducatif et, avec lui, la perte d’un mode de vie. Nous sommes prêts à relever ce défi. L’éducation est l’affaire de tous. C’est pourquoi, nous appelons à un grand débat national sur l’Education fondé sur des faits objectifs, des données scientifiques et des expériences de terrain. Nous souhaitons qu’Emmanuel Macron présente sa candidature en 2022 et soit réélu. Par son action, il est le président d’une école de la République fortifiée dans son rôle d’émancipation, qui offre à chaque élève une chance d’épanouissement et de réussite. Rappelant que l’investissement dans l’éducation doit être une priorité, le Président de la République insiste sur la nécessité de placer la ‘reconnaissance de la fonction d’enseignant au coeur de la révolution de l’éducation’. Donnons-lui le temps nécessaire pour achever cette mission dont l’avenir de nos enfants dépend. »

Les premiers signataires : 

Ilana Cicurel, Députée européenne et Présidente du collectif citoyen ‘Je m’engage pour l’école!’

Claude M’Barali, dit MC Solaar, chanteur

Dominique Besnehard, acteur et producteur

Bruno Studer, député et président de la commission des Affaires culturelles et de l’éducation

Jean Arthuis, ancien ministre et président d’association

Albert-Claude Benhamou, vice-président de l’académie nationale de chirurgie

Bariza Khiari, ancienne sénatrice

Frédérique Bangué, athlète olympique, championne d’Europe et vice-championne du monde d’athlétisme

Fatine Layt, associée gérante d’une banque d’investissement et dirigeante associative

Catherine Osson, députée et professeure des écoles

Luc Florian, comédien

Daniele Herin, députée et professeure des Universités

Valérie Petit, députée et enseignante

Ambroise Mejean, président des Jeunes Avec Macron

Jean-Luc Moreau, metteur en scène

Jules Simiand Brocherie, étudiant Fondateur de @ExtraStudent et Premier Prix du Civisme

Pierre-Yves Bournazel, député

Pierre Santini, comédien et metteur en scène

Sylvie Brunet, députée européenne

Sandro Gozi, député europééen

Anne-Laurence  Petel, Députée européenne

Amina Dahoun, enseignante

Stéphane Pini, Principal de collège 

Léna Etner, parent d’élèves

Sylvie Gouchet, enseignante

Loïc Guilpain, enseignant

Isabelle Wekstein, avocate et réalisatrice

Erwan Balanant, député

Fadila Tatah, artiste

Les parlementaires nationaux et européens :

Christophe  Arend

Barbara   Ballot

Claire  Bouchet

Anne Laure  Cattelot

Philippe  Chalumeau

Mireille   Clapot

François  Cormier-Bouligeon

Catherine  Daufès-Roux

Marguerite  Deprez-Audebert

Jacqueline  Dubois

Françoise  DumaS

Christophe  Euzet

Anne  Genetet

Valérie  Gomez-bassac

Amandine  Joulie

Amélia  Lakrafi

Michel Lauzzana

Christophe  Lejeune

Richard  Lioger

Sereine  Mauborgne

Bruno  Millienne

Cécile  Muschotti

Claire O’Petit

Didier  Rambaud

Isabelle  Rauch

Rémy  Rebeyrotte

Dominique Riquet

Stephanie  Rist

Laëtitia  Romeiro Dias

Liliana Tanguy

Iréne  Tolleret

Nicole  Trisse

Laurence Vichnievsky

Stéphane  Vojetta

Les membres de la communauté éducative :

Natacha Abadie, Société civile, 27 Eure

Hortense Abatecola, Société civile, 84 Vaucluse

Abdoul Abdallah, Acteur associatif, 37 Indre-et-Loire

Halima Abdallah, Parent d’élève, 69 Rhône

Fawzia Abid, Société civile, 95 Val-D’Oise

Patricia Acheré, Enseignant(e) du 2nd degré, 92 Hauts-de-Seine

Kimou Achiepi, Elu(e) local(e) Acteur associatif, 91 Essonne

Fabrice Adam, Enseignant(e) du 2nd degré, 45 Loiret

Gerard Ader, Société civile, 31 Haute-Garonne

Jean-Charles Adriaenssens-Gardes, Elève/Etudiant(e), 75 Paris

Moreaux Adrien, Personnel d’encadrement, 69 Rhône

Sébastien Affre, Enseignant(e) du 2nd degré, 02 Aisne

Damien Aggoun, Société civile, 06 Alpes-Maritimes

Beatrice Aiello, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 83 Var

Stéphane Albou, Société civile, 91 Essonne

Delphine Alexandre, Enseignant(e) du 2nd degré, 59 Nord

Thierry Alisi, Société civile, 74 Haute-Savoie

Dominique Alix, Parent d’élève, 31 Haute-Garonne

Béatrice Allali, Parent d’élève, 75 Paris

Jean-Louis Altier, Parent d’élève, 95 Val-D’Oise

Noémie Altschul, Elu(e) local(e), Français de l’étranger

Antonino Alvaro, Agent exerçant dans un établissement scolaire, 57 Moselle

Yamina Amara, Personnel d’encadrement, 77 Seine-et-Marne

Paul Ambros Sellares, Société civile, 37 Indre-et-Loire

Anita Amet, Parent d’élève, 14 Calvados

Alain Amselek, Société civile, 75 Paris

David Amselek, Société civile, 75 Paris

Patrice Anato, Société civile, 93 Seine-St-Denis

Lucile Andriamanana, Société civile, 28 Eure-et-Loir

Pierre Anger, Elu(e) local(e), 38 Isère

Annaïk Annaïk Le Clanche, Société civile, 44 Loire-Atlantique

Marouane Anouih, Enseignant(e) du 2nd degré, 75 Paris

Anthony, Enseignant(e) du 1er degré Directeur ou directrice d’école, 57 Moselle

Céline Aranega, Elu(e) local(e), 26 Drôme

Jean Paul Arany, Enseignant(e) du 1er degré Parent d’élève, 81 Tarn

Marjorie Arcade, Elève/Etudiant(e) Assistant d’éducation (AED), 972 Martinique

Sylvia Arcos-Schmidt, Société civile, 21 Côte-d’Or

Alexandre Arlin, Société civile, 32 Gers

Nadia Armogathe, Personnel d’encadrement, 04 Alpes-de-Haute-Provence

Lydia Artigole, Parent d’élève, 32 Gers

Seraphin Assogba, Enseignant(e) du 2nd degré, 92 Hauts-de-Seine

Sarah-Laure Attias, Directeur ou directrice d’école, 93 Seine-St-Denis

Eva Attina, Elève/Etudiant(e), 08 Ardennes

Roselyne Aubert, Parent d’élève, 59 Nord

Michel Aubert, Parent d’élève, 59 Nord

Maïka Aubry-Ngatsing, Parent d’élève, 92 Hauts-de-Seine

Isabelle Audion, Parent d’élève, 75 Paris

Thomas Audiz, Société civile, 32 Gers

Marcel Austin, Société civile, 75 Paris

Marie-Claude Auvergne, Parent d’élève, 66 Pyrénées-Orientales

Odile Avezou, Elu(e) local(e), Français de l’étranger

Justin Azankpo, Personnel d’encadrement, 94 Val-de-Marne

Nordine Baaloudj, Personnel d’encadrement, 80 Somme

Marie-Laure Bach, Enseignant(e) du 1er degré, 05 Hautes-Alpes 

Ibrahima Diego bah, Acteur associatif, 80 Somme

Carole Bailleul, Société civile, 83 Var

Fatima Bakhti, Acteur associatif, 91 Essonne

Sylvie Balteau, Société civile, 57 Moselle

Sylvie Balzamo, Parent d’élève, 33 Gironde

Maureen Banah, Acteur associatif Parent d’élève, 18 Cher

Viviane Bangar, Parent d’élève, 44 Loire-Atlantique

Henri Baque, Société civile, 94 Val-de-Marne

Fabrice Barassi, Enseignant(e) du 2nd degré, 70 Haute-Saône

Khalida Barbat, Parent d’élève, 84 Vaucluse

Nathalie Barbereau, Personnel administratif de l’Education nationale, 30 Gard

Vincent Barbereau, Société civile, 45 Loiret

Aurelia Barbier, Enseignant(e) du 2nd degré, 69 Rhône

Patricia Barenfeld, Acteur associatif Parent d’élève, 75 Paris

Danielle Sophie Barets, Société civile, 75 Paris

Valentin Barot, Elève/Etudiant(e), 95 Val-D’Oise

Fabrice Barrabes, Société civile, 83 Var

Christine Barrely, Acteur associatif, 11 Aude

Michel Barrier, Parent d’élève, 94 Val-de-Marne

Franck Barthelemy, Elu(e) local(e) Parent d’élève, Français de l’étranger

Nathan Barthélémy, Acteur associatif, 39 Jura

Natacha Bas, Directeur ou directrice d’école, 59 Nord

Fayza Basini, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 92 Hauts-de-Seine

Philippe Basler, Directeur ou directrice d’école, 75 Paris

Myriam Basosila Mbewa, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 44 Loire-Atlantique

Louison Bastien, Elève/Etudiant(e), 59 Nord

anthony bathany, Acteur associatif Parent d’élève, 29 Finistère

Florence Battard, Personnel d’encadrement, 71 Saône-et-Loire

Philippe Battist Philippe, Personnel d’encadrement, 974 La Réunion

Enzo Baudard-Contesse, Elu(e) local(e), 83 Var

Jean-Baptiste Baudat, Acteur associatif, 41 Loir-et-Cher

Virginie Baudin, Société civile, 75 Paris

Catherine Baudot, Parent d’élève, 21 Côte-d’Or

Benjamin Baudry, Enseignant(e) du 2nd degré, 86 Vienne

patrice baudry, Enseignant(e) du 2nd degré, 57 Moselle

Jean-Marc Baudry, Société civile, 59 Nord

Yasmina Baziz, Elu(e) local(e), 93 Seine-St-Denis

Amaury Beaudoin, Elève/Etudiant(e), 75 Paris

Cyrille Becker, Elu(e) local(e), 57 Moselle

Jules Becq, Elève/Etudiant(e), 59 Nord

BRICE Behrouz, Enseignant(e) du 2nd degré, 94 Val-de-Marne

Patricia Sonia Bekono, Société civile, 75 Paris

Ben amar Belhadri, Société civile, 59 Nord

Mounir Belhamiti, Elu(e) local(e), 44 Loire-Atlantique

Matthieu Belin, Société civile, 59 Nord

Nelson Belizaire Nelson, Acteur associatif Parent d’élève, 59 Nord

Karima Belkacemi, Acteur associatif, 57 Moselle

Julien Bellet, Parent d’élève, 21 Côte-d’Or

Dominique Bellot, Acteur associatif, 38 Isère

Brigitte Belluci, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 54 Meurthe-et-Moselle

Jaoued Belmir, Société civile, 59 Nord

Sharif Bemat, Enseignant(e) du 2nd degré, 974 La Réunion

Sonia Benameur, Acteur associatif, 91 Essonne

Aurélien Benard, Société civile, 76 Seine-Maritime

Beatrice Bendele, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 13 Bouches-du-Rhône

Laurence Benedetti, Elu(e) local(e), 91 Essonne

Badre Bengrine, Parent d’élève, 73 Savoie

Emilio Benito, Elève/Etudiant(e), 49 Maine-et-Loire

Myriam Benkerroum, Elu(e) local(e),

Myriam Geneviève Benkerroum, Acteur associatif,

Philippe Bensac, Universitaire, 18 Cher

Chantal Berger, Elu(e) local(e), 18 Cher

Catherine Bergeret-Amselek, Société civile, 75 Paris

Mélodie Bernal, Société civile, 59 Nord

Sandrine Bernard, AESH, 59 Nord

Laurent Bernard, Société civile, 29 Finistère

Jean-Pierre Bernard, Parent d’élève, 21 Côte-d’Or

Juliane Bernheim, Elu(e) local(e), Français de l’étranger

Nora Berrehail, Parent d’élève, 33 Gironde

Myriam Berthy, Elu(e) local(e), 21 Côte-d’Or

Emmanuel Bertin, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 57 Moselle

Nathalie Bertin, Société civile, 65 Hautes-Pyrénées

Nicolas Bertrand, Elu(e) local(e), 45 Loiret

Sacha Bertrand, Elève/Etudiant(e), 45 Loiret

Marie Besses-Lachand, Acteur associatif, 12 Aveyron

France Bessis, Personnel d’encadrement 75 Paris

Chantal Betend, Enseignant(e) du 1er degré, 74 Haute-Savoie

Tanguy Beuvin, Elève/Etudiant(e), 80 Somme

Dominique Beylier, Acteur associatif, 80 Somme

Brigitte Beyou, Agent exerçant dans un établissement scolaire, 29 Finistère

Bruno Bienaimé, Enseignant(e) du 2nd degré, 80 Somme

Alain Billault, Société civile, 75 Paris

Edmond Billot, Société civile, 93 Seine-St-Denis

François Biteau, Elève/Etudiant(e), 85 Vendée

Jacques Blanchet, Acteur associatif, 37 Indre-et-Loire

René Blanchet, Société civile, 06 Alpes-Maritimes

Marie-Claude Blanchet, Société civile, 10 Aube

Colette Bloch, Société civile, 59 Nord

Christophe Blomme, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 59 Nord

Alexis Blondeau, Enseignant(e) du 2nd degré, 63 Puy-de-Dôme

Emma Blondel, Société civile, 18 Cher

Arthur Blouin, Elève/Etudiant(e), 62 Pas-de-Calais

Jean-Pierre Bodier, Société civile, 37 Indre-et-Loire

Monique Bodin, Enseignant(e) du 1er degré, 17 Charente-Maritime

Claire Bodin, Société civile, 75 Paris

Romain Bœuf-Alary, Société civile, 79 Deux-Sèvres

Philippe Boiral, Acteur associatif Parent d’élève, 91 Essonne

Franck Boisselet, Enseignant(e) du 2nd degré, 75 Paris

Christophe Boissimon, AESH, 86 Vienne

Cécile Boly, Elu(e) local(e), 74 Haute-Savoie

Bernard Bone, Société civile, 13 Bouches-du-Rhône

Patricia Bonnaillie, Enseignant(e) du 1er degré,

Laure Bonnaventure, Société civile, 91 Essonne

Sylvie Bonnet, Société civile, 18 Cher

Simon Bonvarlet, Elève/Etudiant(e), 80 Somme

Patricia Bordas, Société civile, 19 Corrèze

Jean-claude Boscher, Parent d’élève,

Augustin Bot-Depambour, Elève/Etudiant(e), 29 Finistère

Y Bou, Elu(e) local(e), 70 Haute-Saône

Allan Bouamrane, Elève/Etudiant(e), 69 Rhône

Kalid Bouanani, Elu(e) local(e), 59 Nord

Merwan Bouchaker, Elève/Etudiant(e), 13 Bouches-du-Rhône

Frederique Bouchet Lundgren, Parent d’élève, Français de l’étranger

Fabien Boucobza, Enseignant(e) du 1er degré Enseignant(e) du 2nd degré, 94 Val-de-Marne

Roselyne Boudier, Enseignant(e) du 2nd degré, 33 Gironde

Jean-Michel Boueilh, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 64 Pyrénées-Atlantiques

Jean jacques Bougault, Société civile, 71 Saône-et-Loire

Jean Bouillet, Société civile, 91 Essonne

Romane Bouillez, Elève/Etudiant(e), 59 Nord

Tarek Boulanouar, Personnel administratif de l’Education nationale, 31 Haute-Garonne

Yann Boulay, Société civile, 45 Loiret

Nathalie Boulay-LaurenT, Parent d’élève, 91 Essonne

Maeva Bourcier, Parent d’élève, 32 Gers

Annabelle Bourdonnais, Personnel d’encadrement, 78 Yvelines

Nicolas Bourgeois, Universitaire, 60 Oise

Pierre Bourgoin, Acteur associatif, 83 Var

Anne Laure Bourout-Oval, Parent d’élève, 75 Paris

Florence Bourras, Société civile, 91 Essonne

Joëlle Bouttefeux, Elu(e) local(e), 59 Nord

Alia Bouzidi, Parent d’élève, 26 Drôme

Stéphanie Bovero, Parent d’élève, 83 Var

Guillaume Boyer, AESH, 26 Drôme

Chakameh Bozorgmehr, Acteur associatif, 94 Val-de-Marne

Pierre Brahic, Société civile, 59 Nord

Annick Brasseur, Parent d’élève, 46 Lot

Alexandre Brégeon, Enseignant(e) du 2nd degré, 24 Dordogne

Caroline Breque, Enseignant(e) du 2nd degré, 40 Landes

Véronique Breton, Acteur associatif, 45 Loiret

Agnes Briand, Enseignant(e) du 1er degré, 92 Hauts-de-Seine

Hervé Briard, Enseignant(e) du 2nd degré, 54 Meurthe-et-Moselle

Nicole Bricot, Elu(e) local(e), 94 Val-de-Marne

Michèle Brieff, Société civile, 33 Gironde

Amin Brimou, Elu(e) local(e), 37 Indre-et-Loire

Valerie Brisacier, Elu(e) local(e), 31 Haute-Garonne

Romain Brochard, Enseignant(e) du 2nd degré, 85 Vendée

Frédéric Brochard, Acteur associatif, 77 Seine-et-Marne

Ugo Bronszewski, Société civile, 83 Var

Sylvie Brot, Enseignant(e) du 2nd degré, 31 Haute-Garonne

Olivier Bruchet, Société civile, 59 Nord

Ingrid Brulant, Elu(e) local(e), 59 Nord

Sanda Brun, Société civile, 93 Seine-St-Denis

Catherine Brun, Parent d’élève, 78 Yvelines

Mathieu Brut, Elève/Etudiant(e), 25 Doubs

Éric Bruxelle, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 84 Vaucluse

Guillaume Buffet, Enseignant(e) du 2nd degré, 04 Alpes-de-Haute-Provence

Geneviève Burki, Elu(e) local(e) Acteur associatif, 83 Var

Yves Burki, Acteur associatif Parent d’élève, 83 Var

Sylvie Cabella, Acteur associatif, 32 Gers

Louis Caldas, Société civile, 39 Jura

Aurélie Calluaud, Enseignant(e) du 1er degré, Français de l’étranger

Guy Cambianica, Société civile, 57 Moselle

Anne Camez, Société civile, Français de l’étranger

Pierre Camporota, Parent d’élève, 21 Côte-d’Or

Adrien Campos, Acteur associatif Parent d’élève, 44 Loire-Atlantique

Hélène Cancel, Parent d’élève, 31 Haute-Garonne

Emmanuel Capdepont, Personnel d’encadrement, 64 Pyrénées-Atlantiques

Jean-Louis Carcy, Société civile, 91 Essonne

Albert Carlos, Acteur associatif, 57 Moselle

Eleonore Caroit, Elu(e) local(e), Français de l’étranger

Philippe Caron, Enseignant(e) du 2nd degré, 80 Somme

Claude Carpentier, Acteur associatif Parent d’élève, 974 La Réunion

Amélie Carpentier, Parent d’élève, 59 Nord

Jeannine Carrio, Enseignant(e) du 1er degré, 56 Morbihan

Dominique Carvou, Acteur associatif Parent d’élève, 21 Côte-d’Or

Nathalie Casalé, Parent d’élève, 32 Gers

Aurelie Casier, Parent d’élève, 59 Nord

Colette Cassini, Directeur ou directrice d’école, 91 Essonne

Jean-Pierre Caujolle, Parent d’élève, 83 Var

Josiane Caujolle, Parent d’élève, 83 Var

Alexandra Cauquil, Enseignant(e) du 2nd degré, 07 Ardèche

Florence Caussé, Elu(e) local(e), 33 Gironde

Franck Cavallier, Enseignant(e) du 2nd degré, 33 Gironde

Samantha Cazebonne, Personnel d’encadrement, Français de l’étranger

Celia Celma, Personnel d’encadrement, 57 Moselle

Nicolas Cerami, Personnel d’encadrement, 06 Alpes-Maritimes

Thierry Cerdan, Société civile, 37 Indre-et-Loire

Alain Cesar, Société civile, 34 Hérault

Henri Chane Tef, Acteur associatif, 974 La Réunion

Gilles Chanteclair, Société civile, 83 Var

Eric Chapal, Parent d’élève, 75 Paris

Olivier Charbonnier, Parent d’élève, 91 Essonne

Philippe Charissou, Société civile, 94 Val-de-Marne

Luc Charles, Société civile, 78 Yvelines

Didier Charpigny, Acteur associatif, 01 Ain

Gabriel Charron, Elève/Etudiant(e), 25 Doubs

Jacqueline Chatel Poss, Société civile, 89 Yonne

Emmanuel Chatelain, Parent d’élève, 59 Nord

Odile Chauvet, Société civile, 974 La Réunion

Nicole Chauvet, Société civile, 69 Rhône

François Chereau, Société civile, 41 Loir-et-Cher

Quentin Chevry, Société civile, 57 Moselle

Sophie Chiaramello, Acteur associatif, 95 Val-D’Oise

Pascal Chicault, Société civile, 87 Haute-Vienne

Karim Chigri, Elu(e) local(e), 59 Nord

Quentin Chollet, Elu(e) local(e), 91 Essonne

Daniel Christel, Elu(e) local(e), 71 Saône-et-Loire

Christiane Barrier, Parent d’élève, 94 Val-de-Marne

Christine Christine Azieres, Parent d’élève, 04 Alpes-de-Haute-Provence

Francine Cicurel, Parent d’élève, 75 Paris

Jeremy Cicurel, Parent d’élève, Français de l’étranger

Amandine Civrais, Personnel d’encadrement, 86 Vienne

Le Levrier Clara, Elève/Etudiant(e), 44 Loire-Atlantique

Pierre-Jean Clausse, Acteur associatif Parent d’élève, Français de l’étranger

Pierre Clavel, Directeur ou directrice d’école, 74 Haute-Savoie

Maxime Clement, Elu(e) local(e), 28 Eure-et-Loir

Guy Clette, Directeur ou directrice d’école, 06 Alpes-Maritimes

Andrée Coconnier Andrée, Enseignant(e) du 2nd degré, 75 Paris

Nathalie Coggia, Elu(e) local(e), Français de l’étranger

Francis Collier, Acteur associatif, 75 Paris

Julian Collière, Elève/Etudiant(e), 41 Loir-et-Cher

Alain Colomb, Parent d’élève, 27 Eure

Sandrine Combettes, Enseignant(e) du 2nd degré, 75 Paris

Pierre Commandeur, Elu(e) local(e), 37 Indre-et-Loire

Frédérique Comte, Société civile, 21 Côte-d’Or

Marie Odile Condamin, Société civile, 59 Nord

Patricia Connell, Elu(e) local(e), Français de l’étranger

Marie Contois, Elu(e) local(e), 59 Nord

Marie-Christine Contreras, Elu(e) local(e), 13 Bouches-du-Rhône

Jean-Marc Corfmat, Enseignant(e) du 2nd degré, 26 Drôme

Evelyne Cormier, Personnel administratif de l’Education nationale, 08 Ardennes

Carla Costa, Parent d’élève, 93 Seine-St-Denis

Jérôme Costalonga, Parent d’élève, 59 Nord

Lionel Costes, Universitaire, 92 Hauts-de-Seine

Ghislaine cotentin, Enseignant(e) du 2nd degré, 06 Alpes-Maritimes

Anouk Cotillot, Parent d’élève, 21 Côte-d’Or

Cécile Cottenceau, Elu(e) local(e), 14 Calvados

Rubens Cottez, Elu(e) local(e), 02 Aisne

Bernadette Coubel, Acteur associatif, 94 Val-de-Marne

Julien Coudun, Société civile, 75 Paris

Jacques Coulardeau, Enseignant(e) du 2nd degré, 63 Puy-de-Dôme

Thierry Coulhon, Parent d’élève, 75 Paris

Aminata Coulibaly, Acteur associatif Parent d’élève, 93 Seine-St-Denis

Helene Coulibaly, Parent d’élève, 91 Essonne

Mamadou Coulibaly, Parent d’élève, 59 Nord

Anthony Coulon, Acteur associatif Parent d’élève, 76 Seine-Maritime

Gwenaelle Coulon, Elève/Etudiant(e), 76 Seine-Maritime

Jean-Marie Coulondre, Parent d’élève, 75 Paris

Raphaël Coursier, Société civile, 59 Nord

Michel Coursil Michel, Acteur associatif, 59 Nord

Elisabeth Couture, Société civile, 59 Nord

Alain Couzinet, Acteur associatif, 59 Nord

Xavier Crignon, Société civile, 83 Var

Sandrine Croatto, Enseignant(e) du 1er degré, 57 Moselle

Catherine Croisille, Société civile, 57 Moselle

Dominique Croso, Elu(e) local(e) Acteur associatif, 63 Puy-de-Dôme

Laurent Cuart, Société civile, 33 Gironde

Marie-Claude Cuche, Société civile, 75 Paris

Dominique Cupa, Parent d’élève, 75 Paris

Hubert D’Aboville, Parent d’élève, 56 Morbihan

Cécile D’Ascoli, Elu(e) local(e) Parent d’élève, Français de l’étranger

Isabelle Da Silva, Elu(e) local(e), 91 Essonne

Joseph Daah, Elu(e) local(e), 78 Yvelines

Rabia Daas, Parent d’élève, 94 Val-de-Marne

Ariel Danan, Société civile, 92 Hauts-de-Seine

Caroline Danhiez-Caillot, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 91 Essonne

Marie-Christine Daniaud, AESH, 17 Charente-Maritime

Nicole Dardenne, Société civile, 32 Gers

Fabrice Darrigo, Société civile, 37 Indre-et-Loire

Marceline Darrigo, Parent d’élève, 36 Indre

Pascal Daunit, Elu(e) local(e), 17 Charente-Maritime

Véronique Dauvergne, Elu(e) local(e),

Hugo Daviet, Elève/Etudiant(e), 74 Haute-Savoie

Marlène Dbouk, Elu(e) local(e) Parent d’élève, Français de l’étranger

Juliette de Causans, Enseignant(e) du 2nd degré, 51 Marne

Guillaume de Courcy, Société civile, 75 Paris

Alban de Faget de Casteljau, Elève/Etudiant(e), 75 Paris

Frédéric de Jesus, Personnel d’encadrement, 75 Paris

Jacquie De La Haye, Universitaire, 02 Aisne

Baudouin de Marcellus, Elu(e) local(e), Français de l’étranger

Fabrice De Simone, Société civile, 75 Paris

Laurent Debuchy, Société civile, 59 Nord

Natacha Decourt, Elu(e) local(e), 37 Indre-et-Loire

Robin Degron, Parent d’élève, 45 Loiret

Pascale Dehaene, Elu(e) local(e), 06 Alpes-Maritimes

Bernard Delage, Société civile, 75 Paris

Sébastien Delelis, Enseignant(e) du 2nd degré, 94 Val-de-Marne

Bérengère Delhostal, Parent d’élève, 69 Rhône

Josiane Delloule, Société civile, 64 Pyrénées-Atlantiques

Max Delperie, Personnel d’encadrement, 87 Haute-Vienne

Florian Demarest, Société civile, 81 Tarn

Samira Demaria, Parent d’élève Universitaire, 06 Alpes-Maritimes

Catherine Denis, Société civile, 59 Nord

Cyril Denizon, Parent d’élève, 03 Allier

Maxime Depardieu, Elève/Etudiant(e), 49 Maine-et-Loire

Emile Deparis, Elève/Etudiant(e), 59 Nord

Pierre Deregnaucourt, Personnel d’encadrement, 59 Nord

Rose Derrien, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 57 Moselle

Alexia Desdevises-Fossaluzza, Elève/Etudiant(e), 33 Gironde

Didier Desgrois, Directeur ou directrice d’école, 13 Bouches-du-Rhône

Thibault Desloges, Elève/Etudiant(e), 37 Indre-et-Loire

Jérôme Desnoue, Elu(e) local(e), 91 Essonne

Marc Desramaut, Parent d’élève, 62 Pas-de-Calais

Arnaud Dewitte, Parent d’élève, 57 Moselle

Fily Diallo, Société civile, 80 Somme

Jean-Pierre Dietrich, Acteur associatif Parent d’élève, 74 Haute-Savoie

Thomas Djombe, Parent d’élève, 78 Yvelines

Ahmed Djouari, Société civile, 83 Var

Christopher Domba, Elu(e) local(e), 77 Seine-et-Marne

Sylvie Domergue, Enseignant(e) du 2nd degré, 63 Puy-de-Dôme

Ingrid Dordain, Acteur associatif Parent d’élève, 80 Somme

Thomas Dorez, Elu(e) local(e), 80 Somme

Beatrice Dorra, Elu(e) local(e), 94 Val-de-Marne

Zita Alida Douka, Parent d’élève, 93 Seine-St-Denis

Michèle Dousson, Parent d’élève, 49 Maine-et-Loire

Bernard Bemba Drame, Société civile, 78 Yvelines

Fanny Drezen, Société civile, 29 Finistère

Viviane Driquez, Acteur associatif, 83 Var

Frédéric Drouillon, Parent d’élève, 58 Nièvre

Laurent Dubois, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 59 Nord

Gabrielle Dubourg, Société civile, 33 Gironde

Sylvie Dubreucq, Société civile, 69 Rhône

Mathieu Dubreucq, Elève/Etudiant(e), 34 Hérault

Dominique Dubreuil, Acteur associatif, 75 Paris

Sophia Ducceschi, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 93 Seine-St-Denis

Pierre-Louis Duchanoy, Elève/Etudiant(e), 51 Marne

Jeannine Duchesne, Société civile, 92 Hauts-de-Seine

Odile Ducloux, Enseignant(e) du 2nd degré, 21 Côte-d’Or

Henriette Ducommun-Ricoux, Enseignant(e) du 2nd degré, 2B Haute-Corse

Emmanuel Dufay, Elu(e) local(e), 37 Indre-et-Loire

Pierre Dufour, Directeur ou directrice d’école, 24 Dordogne

Emmanuel Duguay, Elu(e) local(e), 78 Yvelines

Vanessa Duhamel, Parent d’élève, 59 Nord

Romain Duinat, Acteur associatif, 42 Loire

Léo Dulas, Elève/Etudiant(e), 71 Saône-et-Loire

Marie Annie Duleau, Enseignant(e) du 1er degré, 64 Pyrénées-Atlantiques

Fabienne Dumas, Enseignant(e) du 2nd degré, 31 Haute-Garonne

Amaury Dumetz, Société civile, 59 Nord

Clara Duminil, Société civile, Français de l’étranger

Pascale Dumont, Enseignant(e) du 2nd degré, 77 Seine-et-Marne

Myriam Dupeyrous-Péronnet, Enseignant(e) du 2nd degré, 33 Gironde

Didier Dupin, Société civile, 32 Gers

Jacques Dupont, Elu(e) local(e), 59 Nord

Maxence Duprez, Elève/Etudiant(e), 75 Paris

Josyane Dupuis, Acteur associatif, Français de l’étranger

Marc Dupuy, Société civile, 83 Var

Michel Duquesnoy, Société civile, 59 Nord

Isabelle Durand, Société civile, 21 Côte-d’Or

Christophe Dureux, Elu(e) local(e), 70 Haute-Saône

Rémy Durrens, Enseignant(e) du 2nd degré, 24 Dordogne

Yann Dutérage, Enseignant(e) du 2nd degré, 30 Gard

Melvin Duthilleul, Société civile, 59 Nord

Isabelle Durand, Société civile, 21 Côte-d’Or

Christophe Dureux, Elu(e) local(e), 70 Haute-Saône

Rémy Durrens, Enseignant(e) du 2nd degré, 24 Dordogne

Yann Dutérage, Enseignant(e) du 2nd degré, 30 Gard

Melvin Duthilleul, Société civile, 59 Nord

Marcella Dyepdjouo, Société civile, 91 Essonne

M Christine Dyer, Acteur associatif Parent d’élève, 33 Gironde

Naomi Ebro, Parent d’élève, 25 Doubs

Bernard Edelga, Société civile, 06 Alpes-Maritimes

Chris Laurence Edjenguele Djolla, Enseignant(e) du 1er degré Enseignant(e) du 2nd degré, 78 Yvelines

Nadia El Bouaazzati, Parent d’élève, 94 Val-de-Marne

Maria El Cadi Kermadi maria, Acteur associatif, 70 Haute-Saône

Alexandre El GhouL, Elève/Etudiant(e), 45 Loiret

Najwa El Haïté, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 91 Essonne

Sadia El Hayani, Société civile, 71 Saône-et-Loire

Jamila El Hitary, Parent d’élève, 93 Seine-St-Denis

Said Elhoujjaji, Acteur associatif, 91 Essonne

Fatima Embarek, Société civile, 92 Hauts-de-Seine

Wandrille Engelhard, Elève/Etudiant(e),

Thibaut Eudier, Société civile, 75 Paris

Guilmine Eygun, Elu(e) local(e), 37 Indre-et-Loire

Michelle Fabre, Elu(e) local(e), 16 Charente

Vincent Fabre Vuillermoz, Société civile, 75 Paris

Alric Fafournoux, Parent d’élève, 59 Nord

Elise Fajgeles, Société civile, 75 Paris

Marie Falgayras, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 31 Haute-Garonne

Cécile Fallourd, Elève/Etudiant(e), 35 Ille-et-Vilaine

Thierry Famechon, Elu(e) local(e), 59 Nord

Nadine Farrugia, Parent d’élève, 06 Alpes-Maritimes

Mireille Faton, Enseignant(e) du 2nd degré, 75 Paris

Catherine Fauconnier, Enseignant(e) du 2nd degré, 47 Lot-et-Garonne

Michel Fehr, Parent d’élève, 68 Haut-Rhin

Marc Feld, Elu(e) local(e), 57 Moselle

Caroline Feldman, Parent d’élève, 75 Paris

Cyril Fellous, Parent d’élève, 94 Val-de-Marne

Fern Fern Nevjinsky, Enseignant(e) du 2nd degré,

Angélique Fernandes, Elu(e) local(e), 83 Var

Fernande Ferole, Société civile, 07 Ardèche

Loïck Ferrucci, Elu(e) local(e), 38 Isère

Claude Fevre, Société civile, 21 Côte-d’Or

Capucine Fiacre, Universitaire, 46 Lot

Bernard Florence, Elu(e) local(e), 68 Haut-Rhin

Enoal Follet, Elève/Etudiant(e), 29 Finistère

Alexandre Folmer, Elu(e) local(e), 57 Moselle

Édouard Fomété, Acteur associatif, 59 Nord

Janique Fontaine, Elu(e) local(e), 62 Pas-de-Calais

Florence Forgeot, Société civile, 35 Ille-et-Vilaine

Galahad Forget, Elève/Etudiant(e), 08 Ardennes

Irene Fornal, Acteur associatif Parent d’élève, 21 Côte-d’Or

Alexandre Foucault, Société civile, 57 Moselle

Alexandre Fouché-Monpert, Parent d’élève, 93 Seine-St-Denis

Annie Fouquet, Personnel d’encadrement, 44 Loire-Atlantique

Eveline Fournier, Parent d’élève, 94 Val-de-Marne

Olivier Fourot-Bauzon, Acteur associatif Parent d’élève, 63 Puy-de-Dôme

Elise Foussat, Elève/Etudiant(e), 75 Paris

Jerome Francin, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 59 Nord

Carlos Franco C., Acteur associatif Parent d’élève, 60 Oise

Alyat Frantz Alyat, Enseignant(e) du 1er degré Enseignant(e) du 2nd degré, 91 Essonne

Jean-Hervé Fraslin, Parent d’élève, Français de l’étranger

Baptiste Frémont-Leroy, Elève/Etudiant(e), 92 Hauts-de-Seine

Francine Freudberg, Acteur associatif, 94 Val-de-Marne

Catherine Frigara, Personnel d’encadrement, 94 Val-de-Marne

Alain Frisch, Parent d’élève, 92 Hauts-de-Seine

Jean Pierre Frissè, Société civile, Français de l’étranger

Thierry Fritih, Enseignant(e) du 1er degré Enseignant(e) du 2nd degré, 77 Seine-et-Marne

Aude Froment, Elu(e) local(e), 91 Essonne

Thierry Froment, Acteur associatif, 75 Paris

Fabrice Fuentes, Enseignant(e) du 2nd degré, 45 Loiret

Paule Fumoleau, Société civile, 21 Côte-d’Or

Jean-François Furter, Parent d’élève, 06 Alpes-Maritimes

Baptiste Gaborit, Elève/Etudiant(e), 75 Paris

Aurelie Gadjendra, Elève/Etudiant(e), 75 Paris

Brigitte Galabert, Enseignant(e) du 2nd degré, 32 Gers

Lucien Galaud, Acteur associatif Parent d’élève, 21 Côte-d’Or

Nathalie Galipeau, Enseignant(e) du 2nd degré, 44 Loire-Atlantique

Paul Garbay, Elève/Etudiant(e), 82 Tarn-et-Garonne

Richard Garnier, Personnel d’encadrement, 81 Tarn

Jacqueline Garret-Richard, Société civile, 21 Côte-d’Or

Michelle Garry, Elu(e) local(e), 92 Hauts-de-Seine

Bertrand Gatefin, Enseignant(e) du 1er degré, 37 Indre-et-Loire

Lucas Gau, Société civile, 91 Essonne

Marie-Luce Gauguet, Personnel d’encadrement, 88 Vosges

Stéphane Gaultier, Société civile, 78 Yvelines

Laurence Gauthier, Acteur associatif, 71 Saône-et-Loire

Wladimir Gauthier, Société civile, 75 Paris

Adrien Gautier, Elève/Etudiant(e), 50 Manche

Sylvie Gavoille, Directeur ou directrice d’école, 70 Haute-Saône

Cédric Gavory, Acteur associatif Parent d’élève, 70 Haute-Saône

Alban Gélébart, Société civile, 29 Finistère

Philippe Gendrier, Enseignant(e) du 2nd degré, 75 Paris

Eric Gensanne, Société civile, 26 Drôme

Celine Geoffroy, Elu(e) local(e), 54 Meurthe-et-Moselle

Stéphane Georges, Société civile, 28 Eure-et-Loir

Claire Gerardin Moriconi, Personnel d’encadrement, 13 Bouches-du-Rhône

Benoît Géraud-Escaffre, Société civile, 94 Val-de-Marne

Marie Noëlle Gerbaudo Leonelli, Elu(e) local(e), 83 Var

Julien Germain, Elève/Etudiant(e), 31 Haute-Garonne

Catherine Gervaise, Acteur associatif Parent d’élève, 57 Moselle

Patrick Gest, Société civile, 59 Nord

Caroline Ghulam Nabi, Société civile, 71 Saône-et-Loire

Alexis Gibellini, Acteur associatif, 13 Bouches-du-Rhône

Christophe Gil, Elu(e) local(e), 57 Moselle

Violette Gilard, Société civile, 27 Eure

Guillain Gilliot, Elève/Etudiant(e), 75 Paris

Xavier Ginoux, Société civile, 92 Hauts-de-Seine

Aurelia Girard, Enseignant(e) du 2nd degré, 04 Alpes-de-Haute-Provence

Céline Girardot, Parent d’élève, 92 Hauts-de-Seine

Gerard Giroud, Société civile, Français de l’étranger

Louka Gloria Dalmasso, Acteur associatif, 06 Alpes-Maritimes

Daniel Gobatto, Société civile, 32 Gers

Serge Godard, Elu(e) local(e), 94 Val-de-Marne

Roberto Goldenman, Parent d’élève, 35 Ille-et-Vilaine

Célia Gomel, Société civile, 32 Gers

Bertrand Gonthiez, Parent d’élève, 32 Gers

Sadia Goudaha, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 59 Nord

Agnès Goulois, Enseignant(e) du 1er degré Directeur ou directrice d’école, 59 Nord

Félix Goulois, Société civile, 59 Nord

Bernard Goupil, Société civile, 78 Yvelines

Pascal Gouraud, Personnel d’encadrement, 92 Hauts-de-Seine

Jean-Michel Goustour, Acteur associatif, 93 Seine-St-Denis

William Grandemange, Elève/Etudiant(e), 75 Paris

Xavier Grand-Jacquot, Enseignant(e) du 2nd degré, 92 Hauts-de-Seine

Laurence Grandjean, Elu(e) local(e), 94 Val-de-Marne

Patrick Grange, Elu(e) local(e), 94 Val-de-Marne

Franck Gregoire, Enseignant(e) du 2nd degré, 75 Paris

Marc Grenet, Agent exerçant dans un établissement scolaire, 69 Rhône

Laurence Gromier-Heim, Elu(e) local(e), Français de l’étranger

Claude Gross, Acteur associatif, 84 Vaucluse

Jacques Grosso, Personnel administratif de l’Education nationale, 12 Aveyron

Daniel Gruszczynski, Enseignant(e) du 2nd degré, 59 Nord

Abdelghani Guemiah, Parent d’élève, 92 Hauts-de-Seine

Françoise Gueno, Société civile, 71 Saône-et-Loire

Claire Guenon, Parent d’élève, 59 Nord

Fatiha Guerin, Parent d’élève, 77 Seine-et-Marne

Véronick Guilbard, Elu(e) local(e) Acteur associatif, 94 Val-de-Marne

Jean-Francois Guillot, Enseignant(e) du 2nd degré, Français de l’étranger

Damien Guillou, Elu(e) local(e), 91 Essonne

Sylvie Guinot, Enseignant(e) du 2nd degré, 06 Alpes-Maritimes

Nicolas Guintrand, Enseignant(e) du 2nd degré, 45 Loiret

Hubert Gullaud, Acteur associatif Parent d’élève, 21 Côte-d’Or

Elise Guy-Moyat, Société civile, 31 Haute-Garonne

Joel Guyomard, Société civile, Français de l’étranger

Christian Guyot-Sutherland, Société civile, 69 Rhône

Daniel Haage, Enseignant(e) du 2nd degré, 82 Tarn-et-Garonne

Josette Haage, Enseignant(e) du 2nd degré

Michèle Haas, Enseignant(e) du 1er degré, 57 Moselle

Olivia Habasque, Elève/Etudiant(e), 29 Finistère

Rabah HACHED, Parent d’élève, 75 Paris

Tarek Haddouchi, Société civile, 93 Seine-St-Denis

Michel Hadji-Gavril, Elu(e) local(e), 93 Seine-St-Denis

Claire Hakkam, Parent d’élève, 74 Haute-Savoie

Nakhlé Michel hamaoui, Parent d’élève, 37 Indre-et-Loire

Chaimae Hammoudane, Assistant d’éducation (AED), 49 Maine-et-Loire

Francoise Hamon barbé, Société civile, 50 Manche

Madi Hamza, Elève/Etudiant(e), 06 Alpes-Maritimes

Sebastien Harault, Elu(e) local(e), 37 Indre-et-Loire

Melusine Harle, Société civile, 45 Loiret

Irène Harrington, Société civile, 75 Paris

Isabelle Haussard, Enseignant(e) du 2nd degré, 54 Meurthe-et-Moselle

Sabrina Hazan, Parent d’élève, 95 Val-D’Oise

bernard helart, Société civile, 84 Vaucluse

Valérie Hémon, Parent d’élève, 29 Finistère

Héni Héni Garbout, Acteur associatif, 92 Hauts-de-Seine

Sylvie Henry, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 57 Moselle

Maxime Hérault, Société civile, 37 Indre-et-Loire

Monique Herbet Monique, Parent d’élève, 75 Paris

Gilles Herrada, Agent exerçant dans un établissement scolaire, 75 Paris

Guy Hesschentier, Parent d’élève, 34 Hérault

Laurence Heydel Grillere, Parent d’élève, 07 Ardèche

Jean-Philippe Hidalgo, Elu(e) local(e), 66 Pyrénées-Orientales

Yvette Higuier, Société civile, 94 Val-de-Marne

Christiane Hoang, Parent d’élève, 04 Alpes-de-Haute-Provence

Nicolas Hocini, Société civile, 93 Seine-St-Denis

Philippe Hocquet, Société civile, 92 Hauts-de-Seine

Victor Hocquine, Elève/Etudiant(e), 74 Haute-Savoie

Marc Hoffmann, Elu(e) local(e) Acteur associatif, 84 Vaucluse

Peggy Hoffmann, Elu(e) local(e), Français de l’étranger

Christine Hollender, Société civile, 26 Drôme

Simon Holley, Enseignant(e) du 2nd degré, 49 Maine-et-Loire

Corentin Hospital, Société civile, 45 Loiret

Philippe Hoube, Parent d’élève, 03 Allier

Sylvie Houdart-Joud, Enseignant(e) du 1er degré Enseignant(e) du 2nd degré,

Achille Hourdé, Elu(e) local(e), 77 Seine-et-Marne

Élodie Housseman, Parent d’élève, 59 Nord

Elisabeth Huard, Elu(e) local(e), 13 Bouches-du-Rhône

Pascal Huber, Elu(e) local(e), 57 Moselle

Mathilde Huchot, Parent d’élève, 57 Moselle

Madeleine Hudebine, Enseignant(e) du 1er degré Directeur ou directrice d’école, 28 Eure-et-Loir

Romain Huger, Enseignant(e) du 2nd degré, 71 Saône-et-Loire

Christine Hugon, Elu(e) local(e), Français de l’étranger

Dominique Husken Plasse, Société civile, 06 Alpes-Maritimes

Christine Ibanez, Directeur ou directrice d’école, 83 Var

Richard Idelovici, Elu(e) local(e), 13 Bouches-du-Rhône

Aurelien Idez, Parent d’élève, 28 Eure-et-Loir

Kinga Igloi, Elu(e) local(e), 74 Haute-Savoie

Houde Isabelle, Acteur associatif, 69 Rhône

Céline Isart, Personnel d’encadrement, 75 Paris

Emilien Isoard, Elève/Etudiant(e), 13 Bouches-du-Rhône

Stéphanie Itard, Parent d’élève, 46 Lot

Alain Ivorra, Elu(e) local(e), 32 Gers

Alexis Izard, Elu(e) local(e), 91 Essonne

Véronique Jabouille, Parent d’élève, 78 Yvelines

Sylvie Jackowski, Enseignant(e) du 2nd degré, 01 Ain

Alix Jacquinot, Société civile, 28 Eure-et-Loir

Jacques Jacubert, Acteur associatif, 93 Seine-St-Denis

Michel Jalmain, Société civile, 83 Var

Jean pierre Janaudy, Elu(e) local(e), 91 Essonne

Raymond Janin, Parent d’élève, 69 Rhône

Philippe Jay, Parent d’élève, 21 Côte-d’Or

Jean-Bernard Jean-Bernard Baude, Société civile, 74 Haute-Savoie

Jeanne Louise Jeanne Louise Djanga, Acteur associatif, 93 Seine-St-Denis

Pascal Jeanpierre, Enseignant(e) du 2nd degré, 05 Hautes-Alpes

Fayçal Jelil, Société civile, 59 Nord

Jérôme Jolion, Parent d’élève, 74 Haute-Savoie

Regine Joly, Enseignant(e) du 2nd degré, 17 Charente-Maritime

Marie Agnès Joseph, Société civile, 40 Landes

Bruno Jourdain, Société civile, 70 Haute-Saône

Robert Julia, Parent d’élève, 11 Aude

Nadine Julia Bustos, Société civile,

Amélie Julien-Laferriere, Enseignant(e) du 1er degré, 04 Alpes-de-Haute-Provence

Cécile Julienne, Parent d’élève, 60 Oise

Sylvie Jung, Agent exerçant dans un établissement scolaire, 67 Bas-Rhin

Dalila Kaabeche, Acteur associatif, 95 Val-D’Oise

Gerard Kaas, Parent d’élève, 57 Moselle

Dominique Kaczmarek, Parent d’élève, 64 Pyrénées-Atlantiques

Said Karami, Parent d’élève, 27 Eure

Albert Karl, Enseignant(e) du 2nd degré, 69 Rhône

Karim Karoui, Elu(e) local(e), 91 Essonne

Claire Keiflin Claire, Parent d’élève, 68 Haut-Rhin

Maryvonne Kendall, Enseignant(e) du 2nd degré, 68 Haut-Rhin

Maria Kermadi, Société civile, 70 Haute-Saône

Gaëlle Kerouredan, Elève/Etudiant(e), 29 Finistère

samira Kerroumi, Enseignant(e) du 1er degré Parent d’élève, 57 Moselle

Rachida Khiati, Elu(e) local(e), 26 Drôme

Christian Kiehl, Elu(e) local(e), 57 Moselle

Marie Josephe Kinzelin, Acteur associatif Parent d’élève, 88 Vosges

Jean-Jacques KIzimale-Grant, Société civile, 59 Nord

Huguette Klein, Acteur associatif, 75 Paris

Laurent Klein, Parent d’élève, 57 Moselle

Jonathan Kloster, Société civile, 57 Moselle

Yann Williamson Kogalama, Parent d’élève, 45 Loiret

Djime Koita, Parent d’élève, 93 Seine-St-Denis

Rachel Koné, Acteur associatif, 94 Val-de-Marne

Reine Kouete, Enseignant(e) du 1er degré Parent d’élève, 95 Val-D’Oise

Armelle Kraffmuller, Acteur associatif Parent d’élève, 92 Hauts-de-Seine

Léo-Samuel Kuhn, Acteur associatif, 54 Meurthe-et-Moselle

Hugo Kunstlinger, Société civile, 75 Paris

Neima L’hostis, Société civile, 29 Finistère

Thierry Labelle, Personnel administratif de l’Education nationale, 38 Isère

Loïc Laborde, Elève/Etudiant(e), 93 Seine-St-Denis

Odile Laborie, Acteur associatif, 94 Val-de-Marne

Pierre Lacomblez, Enseignant(e) du 2nd degré, 27 Eure

Olivier Lacoste, Société civile, 59 Nord

Valérie Lacoste, Parent d’élève, 15 Cantal

Daniel Lacquemant, Acteur associatif, 13 Bouches-du-Rhône

Dominique Lafon Felix, Société civile, 92 Hauts-de-Seine

Florence Lagache, Enseignant(e) du 2nd degré, 06 Alpes-Maritimes

Anne Lagache, Elève/Etudiant(e), 75 Paris

Mathilde Lair de Gourmont, Société civile, 50 Manche

Arthur Lambert, Elève/Etudiant(e), 85 Vendée

Anthony Landais, Société civile, 77 Seine-et-Marne

Kévin Landry, Elève/Etudiant(e), 70 Haute-Saône

Valentin Langlois, Agent exerçant dans un établissement scolaire, 37 Indre-et-Loire

Josiane lanier, Enseignant(e) du 1er degré Enseignant(e) du 2nd degré, 70 Haute-Saône

Youcef Laouadi, Parent d’élève Agent exerçant dans un établissement scolaire, 38 Isère

Nathalie Lapere, Elu(e) local(e), 59 Nord

Lisa Lapere, Acteur associatif, 59 Nord

Sylvie Laporte, Parent d’élève, 69 Rhône

Myriam Larabi, Société civile, 75 Paris

Jacqueline Largent, Personnel administratif de l’Education nationale, 77 Seine-et-Marne

Évelyne Larlet-Loir, Acteur associatif, 83 Var

Françoise Lascot, Elu(e) local(e), 95 Val-D’Oise

Stephane Lasserre, Acteur associatif, 24 Dordogne

Antoine Laudijois, Elève/Etudiant(e), 75 Paris

Louise Laudoux Louise, Parent d’élève, 59 Nord

Jérémy Lauer, Elu(e) local(e), 57 Moselle

Catherine Laurenson, Parent d’élève, 43 Haute-Loire

Gilbert Laurent, Société civile,

Denis Laurent, Société civile, 21 Côte-d’Or

Dominique Laurent, Société civile, 45 Loiret

Kerian Laurier, Elève/Etudiant(e), 34 Hérault

Théo Lazuech, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 91 Essonne

Annabella Le Bobinnec, Enseignant(e) du 2nd degré, 91 Essonne

Nicolas Le Bozec, Elu(e) local(e), 57 Moselle

Hugues Le Cardinal, Elu(e) local(e), Français de l’étranger

Zoé Le Duff, Elève/Etudiant(e), 29 Finistère

Jacqueline Le Guidec, Enseignant(e) du 1er degré, 45 Loiret

Clara Le Lepvrier, Elève/Etudiant(e), 44 Loire-Atlantique

Françoise Le Maguet, Société civile, 74 Haute-Savoie

Jean-Yves Le Menn, Acteur associatif, 59 Nord

Lucas Le Moing, Société civile, 29 Finistère

Martine Le Ny, Enseignant(e) du 1er degré Directeur ou directrice d’école, 56 Morbihan

Nicolas Le Pape, Acteur associatif Parent d’élève, 92 Hauts-de-Seine

Eurydice Le Pont, Parent d’élève, 93 Seine-St-Denis

Nicolas Le Provost, Elu(e) local(e), 91 Essonne

Franck Le Roy, Elu(e) local(e), 93 Seine-St-Denis

Stéphanie Le Vaillant, Elu(e) local(e) Acteur associatif, Français de l’étranger

Christine Lebard, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 57 Moselle

Audrey Lebeau-Livé, Acteur associatif, 75 Paris

Jean Simon Leblanc, Elu(e) local(e), 64 Pyrénées-Atlantiques

Josy-Anne Leccia, Société civile, 2A Corse-du-Sud

Laurent Léchopier, Société civile, 75 Paris

Amélie Leclercq, Elu(e) local(e) Parent d’élève, Français de l’étranger

Christine Leclercq, Acteur associatif, 59 Nord

Alain Lecoultre, Enseignant(e) du 2nd degré, 75 Paris

Nathalie Lederman, Société civile, 75 Paris

Bruno Lefebvre, Enseignant(e) du 2nd degré, 62 Pas-de-Calais

Brigitte Lefebvre, Société civile, 62 Pas-de-Calais

Théo Lefèvre, Elève/Etudiant(e), 28 Eure-et-Loir

Max Lefrere, Société civile, 36 Indre

Mila Legay, Société civile, 59 Nord

Philippe Legendre, Personnel d’encadrement, 73 Savoie

Elise Léger, Enseignant(e) du 1er degré Elu(e) local(e), Français de l’étranger

Alexandre Legrand, Enseignant(e) du 2nd degré, 21 Côte-d’Or

Mélanie Legrand, Acteur associatif, 59 Nord

Mathieu Legrand, Société civile, 45 Loiret

Jean-Claude Legras, Personnel administratif de l’Education nationale, 21 Côte-d’Or

Valentin Leguillon, Elève/Etudiant(e), 76 Seine-Maritime

Aure Leila, ATSEM, 69 Rhône

Claire Lejeune, Acteur associatif Parent d’élève, 93 Seine-St-Denis

Rémi Leleu, Elève/Etudiant(e), 62 Pas-de-Calais

Maxime Lelievre, Enseignant(e) du 2nd degré, 44 Loire-Atlantique

Anne Lelièvre-Eychenne, Société civile, 31 Haute-Garonne

Hugo Lemaitre, Elève/Etudiant(e), 45 Loiret

Madeleine Lemarchand, Personnel d’encadrement, 28 Eure-et-Loir

Josette Lemarquand, Enseignant(e) du 1er degré, 37 Indre-et-Loire

Laureen Lemoine, Elu(e) local(e), 59 Nord

Léna Diop Léna, Parent d’élève, 68 Haut-Rhin

Bruno Lenoir, Société civile, 77 Seine-et-Marne

Jacques Lenormand, Acteur associatif, 76 Seine-Maritime

Dominique J. Leroux, Parent d’élève, 92 Hauts-de-Seine

Josy Leroy, Société civile, 76 Seine-Maritime

Antoine Lesieur, Société civile, 75 Paris

Eric Lesniewska, Elu(e) local(e), 21 Côte-d’Or

Daniel Lesueur, Société civile, 21 Côte-d’Or

Patricia Leterrier, Acteur associatif, 91 Essonne

Pascal Leterrier pascal, Elu(e) local(e), 91 Essonne

Stéphane Levy, Société civile, 92 Hauts-de-Seine

Béatrice Leydier, Elu(e) local(e), Français de l’étranger

Marie Chancel Lherminier, AESH, 95 Val-D’Oise

Fabienne Liagre, Acteur associatif, 59 Nord

Marie Libert, Société civile, 59 Nord

Jonathan Liege, Parent d’élève, 37 Indre-et-Loire

Sonia Liman, Parent d’élève, 95 Val-D’Oise

Catherine Limouzineau, Parent d’élève, 75 Paris

Marchal Linda, AESH 92 Hauts-de-Seine

Clément Lirzin, Elève/Etudiant(e), 28 Eure-et-Loir

Caroline Llorca, Parent d’élève, 92 Hauts-de-Seine

Théo Lobry, Elu(e) local(e), 62 Pas-de-Calais

Florent Locatelli, Parent d’élève, 91 Essonne

Lila Lokmane, Parent d’élève, 13 Bouches-du-Rhône

Jean-François Lomonaco, Parent d’élève, 11 Aude

Jean Lopes, Personnel d’encadrement, 54 Meurthe-et-Moselle

Ugo Lopez, Directeur ou directrice d’école, 75 Paris

Luca Lopez, Elève/Etudiant(e), 77 Seine-et-Marne

Arnaud Lottet, Personnel d’encadrement, 37 Indre-et-Loire

Philippe Loyez, Elu(e) local(e), 59 Nord

Perrine Lrt, Société civile, 29 Finistère

Corentin LUCE, Elève/Etudiant(e), 18 Cher

Jean-Pierre Lukan, Société civile, 92 Hauts-de-Seine

Olivier Lutersztejn, Société civile, 83 Var

Maëlle Mabecque, Société civile, 59 Nord

Alain Madore, Acteur associatif, 35 Ille-et-Vilaine

Youssef Magaz, Elève/Etudiant(e), 82 Tarn-et-Garonne

Jean Louis Magi, Société civile, 83 Var

Anne Magnet, Parent d’élève, 21 Côte-d’Or

Jean-Pierre Magnon, Acteur associatif Parent d’élève, 01 Ain

Enguerran Maigne, Enseignant(e) du 1er degré Elu(e) local(e), Français de l’étranger

Joseph-Hubert Makutu, Personnel d’encadrement, 87 Haute-Vienne

Joseph Makutu, Personnel d’encadrement, 87 Haute-Vienne

Romain Malara, Société civile, 59 Nord

Anaïs Maluenda Paredes, Enseignant(e) du 2nd degré, 49 Maine-et-Loire

Serge Mambo, Acteur associatif, 75 Paris

Françoise Mandon, Enseignant(e) du 2nd degré, 24 Dordogne

Serge Manenc, Parent d’élève, 94 Val-de-Marne

Didier Manet Didier, Société civile,

Claire Maras, Elu(e) local(e), 59 Nord

Luc Marcus, Acteur associatif, 75 Paris

Jean Marie, Acteur associatif, 14 Calvados

Marie-Hélène Marie- Hélène Denat Julia, Enseignant(e) du 2nd degré, 11 Aude

Daniel Marin, Acteur associatif Parent d’élève, 32 Gers

René Marini, Elu(e) local(e), Français de l’étranger

Jean-David Marion, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 83 Var

Genevieve Marouby, Société civile, 94 Val-de-Marne

Jocelyne Marque, Enseignant(e) du 1er degré, 28 Eure-et-Loir

Amélie Marques, Elève/Etudiant(e), 91 Essonne

Virginia Marquès, Elu(e) local(e), 37 Indre-et-Loire

Vincent Marqueton, Société civile, 75 Paris

Dominique Marrache, Société civile, 94 Val-de-Marne

Agnès Marreteux, Enseignant(e) du 1er degré Elu(e) local(e), 14 Calvados

Martine Marsat, Enseignant(e) du 1er degré Enseignant(e) du 2nd degré, 73 Savoie

Stéphane Martalié, Société civile, 57 Moselle

Nathalie Martin, Personnel d’encadrement, 75 Paris

Marlène Martin, Directeur ou directrice d’école, 75 Paris

Alexandra Martin, Société civile, 33 Gironde

Gaëlle Martineau, Elu(e) local(e), 29 Finistère

Sébastien Martineau, Société civile, 28 Eure-et-Loir

Frederic Martinez, Acteur associatif, 03 Allier

Chantal Mas-Fraissinet, Enseignant(e) du 1er degré Enseignant(e) du 2nd degré, 13 Bouches-du-Rhône

Rafik Masmoudi, Universitaire, 91 Essonne

Ophély Massat, Elu(e) local(e), 09 Ariège

Sophie Massé, Parent d’élève, 11 Aude

Anne Marie Massonnet, Directeur ou directrice d’école, 03 Allier

Muriel Mathis, Société civile, 37 Indre-et-Loire

Philippe Mathis, Société civile, 57 Moselle

Audrey Mathis, Société civile, 57 Moselle

Pascale Mathis, Société civile, 57 Moselle

Nadia Maubois, Société civile, 42 Loire

Ruben Maudet, Elève/Etudiant(e), 49 Maine-et-Loire

Yvonne Mauguin, Société civile, 93 Seine-St-Denis

Franck Maurice, Société civile, 21 Côte-d’Or

Sarah May, Personnel d’encadrement 75 Paris

Corinne Mayeux-Gautruche, AESH, 64 Pyrénées-Atlantiques

Jacqueline Mbala nga, Personnel d’encadrement, 78 Yvelines

Caroline MacDonald, Acteur associatif Parent d’élève, 75 Paris

Tristan Mechler, Parent d’élève, 57 Moselle

Karima Meddahi, Parent d’élève, 95 Val-D’Oise

Pascal Megard, Personnel d’encadrement, 33 Gironde

Raphaël Mégnent, Société civile, 56 Morbihan

Vincent Megnoux, Elu(e) local(e), 37 Indre-et-Loire

Benjamin Meigné, Société civile, 50 Manche

Martine Meimoun, Société civile, 13 Bouches-du-Rhône

François Meisart, Société civile, 21 Côte-d’Or

Sami Mejai, Elève/Etudiant(e), 75 Paris

Fatna Mekidiche, Elu(e) local(e), 77 Seine-et-Marne

Jean-Marc Menard, Elu(e) local(e), 41 Loir-et-Cher

Jacques Menatory, Directeur ou directrice d’école, 33 Gironde

Matilde Mendes Da Silva, Société civile, 57 Moselle

Françoise Mendy-Lascot, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 95 Val-D’Oise

Maria Menicacci-Ferrain, Elu(e) local(e), 91 Essonne

Stéphane Merandat, Parent d’élève, 57 Moselle

Catherine Mergen Morel, Société civile, 57 Moselle

Carole Meric, Enseignant(e) du 2nd degré, 16 Charente

Emine Messiqua, Société civile, Français de l’étranger

Valentin Mestre, Elève/Etudiant(e), 13 Bouches-du-Rhône

Cassandre Métayer, Elu(e) local(e), 56 Morbihan

Nelly Metge, Elu(e) local(e), 21 Côte-d’Or

Samir Metidji, Elu(e) local(e), 77 Seine-et-Marne

Eric Metzger, Société civile, 94 Val-de-Marne

Jean-Bernard Meynot, Parent d’élève, 82 Tarn-et-Garonne

Jacques Mezon, Société civile, 77 Seine-et-Marne

Victor Miccolis, Société civile, 57 Moselle

Nicolas Michel, Société civile, 26 Drôme

Audrey Milleret, Parent d’élève, 77 Seine-et-Marne

Dominique Milou, Enseignant(e) du 2nd degré, 21 Côte-d’Or

Frédéric Minet, Elu(e) local(e), 59 Nord

Miriam Miriam, Enseignant(e) du 2nd degré, 91 Essonne

Bernard Mlodorzeniec, Enseignant(e) du 2nd degré, 75 Paris

Adrien Mockelyn, Elu(e) local(e), 78 Yvelines

Marie-Claire Molherat, Société civile, 21 Côte-d’Or

Monique Monique Herbet, Parent d’élève, 75 Paris

Philippe Monneret, Personnel d’encadrement,

Annie Montagnier, Société civile, 21 Côte-d’Or

Xavier Montaron, Acteur associatif, 93 Seine-St-Denis

alix moreau, Enseignant(e) du 2nd degré, 62 Pas-de-Calais

Marie-Alice Moreira, Enseignant(e) du 2nd degré, 33 Gironde

Lou-anne Morelle, Elève/Etudiant(e), 80 Somme

Charles Morgaut, Elève/Etudiant(e), 92 Hauts-de-Seine

christophe morisseau, Parent d’élève,

Laetitia Mougenot, Parent d’élève, 75 Paris

Clotaire Mouloungui Clotaire, Universitaire, 59 Nord

Charla Ronde Claudom Moumbonga, Elève/Etudiant(e), 94 Val-de-Marne

Jean Pierre Moumélé, Parent d’élève, 02 Aisne

Sylvie Mounier, Parent d’élève, 87 Haute-Vienne

Karima Moussaoui, Société civile, 94 Val-de-Marne

Maximilien Mouton, Acteur associatif, 57 Moselle

Laurence Muguet, Société civile, 66 Pyrénées-Orientales

Thibaud Muller, Société civile, 57 Moselle

Nicole Muller-Becker, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 57 Moselle

Roger Musart Roger, Société civile, 21 Côte-d’Or

christophe musso, Acteur associatif Parent d’élève, 02 Aisne

Mutachi Jean Mutabesha, Parent d’élève, 62 Pas-de-Calais

Dei Muteba, Parent d’élève, 59 Nord

David Mylle, Acteur associatif, 94 Val-de-Marne

Jean-Pierre Nadal, Enseignant(e) du 2nd degré, 83 Var

Sabrina Nadji, Elu(e) local(e) Acteur associatif, 91 Essonne

Régis Nantillet, Enseignant(e) du 2nd degré, 32 Gers

Françoise Nantillet, Personnel administratif de l’Education nationale, 32 Gers

Maxime Arifovitch Nazirov, Parent d’élève, 13 Bouches-du-Rhône

Maxime Negrel, Elève/Etudiant(e), 53 Mayenne

Dominique Neuville, Parent d’élève, 19 Corrèze

Maïka Ngatsing, Parent d’élève, 92 Hauts-de-Seine

Loan Nguyen, Acteur associatif, 75 Paris

Mathilde Niang, Société civile, 94 Val-de-Marne

Jean-Pierre Nicolas, Directeur ou directrice d’école, 29 Finistère

Emmanuella Nicolas, Directeur ou directrice d’école, 22 Côtes d’Armor

Sophie Nikula, Société civile, 59 Nord

Mathilde Nobre, Société civile, 31 Haute-Garonne

Yohan Noel, Personnel d’encadrement, 83 Var

Florence Noirot, Elu(e) local(e), 91 Essonne

Pauline Nollet, Elève/Etudiant(e), 64 Pyrénées-Atlantiques

Jean Gregoire Nouadje, Société civile, 28 Eure-et-Loir

Benoîte Nouet, Personnel d’encadrement, 50 Manche

Deodato Ntoni, Acteur associatif Parent d’élève, 60 Oise

Marie Françoise Nunez, Parent d’élève, 69 Rhône

Nelly Obambi, Parent d’élève, 91 Essonne

Marielle Odin, Elu(e) local(e) Parent d’élève, Français de l’étranger

Gaelle Olivenbaum, Société civile, 02 Aisne

Patrick Olson, Parent d’élève, 75 Paris

Stan Orand, Elu(e) local(e) Acteur associatif, Français de l’étranger

Jérôme Orlandini, Société civile, 83 Var

Capucine Ortoli, Parent d’élève, 75 Paris

Rodriguez Manjon Oscar, ATSEM, 23 Creuse

Gwenaelle Otando, Agent exerçant dans un établissement scolaire, 59 Nord

Charles Ottavi, Elève/Etudiant(e), 92 Hauts-de-Seine

Amar Ouadi, Société civile, 45 Loiret

Céline Oudry, Société civile, 37 Indre-et-Loire

Ramzi Oueslati, Parent d’élève, 93 Seine-St-Denis

Habib, Parent d’élève, 51 Marne

Nadia Ould Amer, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 81 Tarn

Michel Paccino, Parent d’élève, 06 Alpes-Maritimes

Patrick Paccou, Elu(e) local(e), 59 Nord

Jérôme Pacot, Parent d’élève, 25 Doubs

Serge Paggi, Société civile, 21 Côte-d’Or

Olivier Paolini, Enseignant(e) du 1er degré, 11 Aude

Anne Papet-Lépine, Acteur associatif, 21 Côte-d’Or

Christophe Paqueriau, Société civile, 37 Indre-et-Loire

Laure Paris, Société civile, 54 Meurthe-et-Moselle

Franck Paris, Parent d’élève, 62 Pas-de-Calais

Isabelle Paris Doutrelon, Elu(e) local(e), 59 Nord

Christele Parque, Enseignant(e) du 2nd degré, 94 Val-de-Marne

Clement Parque, Elu(e) local(e), 94 Val-de-Marne

Catherine Pascal, Elu(e) local(e) Parent d’élève, Français de l’étranger

Roselyne Pascal, Acteur associatif Parent d’élève, 07 Ardèche

Illiana Passeron, Elève/Etudiant(e), 06 Alpes-Maritimes

Liliane Pays, Enseignant(e) du 1er degré Directeur ou directrice d’école, 77 Seine-et-Marne

Charlyne Péculier, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 77 Seine-et-Marne

Gaëlle Pelatan, Elu(e) local(e), 78 Yvelines

Martine Pelletier, Société civile, 37 Indre-et-Loire

Grégory Penias, Société civile, 84 Vaucluse

Gregoire Perot, Société civile, 59 Nord

Maria José Perret, Enseignant(e) du 2nd degré, 92 Hauts-de-Seine

gérard Perret, Société civile, 92 Hauts-de-Seine

Christian Perrot, Acteur associatif Parent d’élève, 95 Val-D’Oise

Karine Peruchon, Parent d’élève, 37 Indre-et-Loire

Nathan Petit, Elève/Etudiant(e), 40 Landes

Christine Petitprez, Société civile, 59 Nord

Edwin Phaeton, Elève/Etudiant(e), 04 Alpes-de-Haute-Provence

Sandrine Picard, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 92 Hauts-de-Seine

Annick Pichavant Ruty, Société civile,

Jean-Marc Pichon, Enseignant(e) du 1er degré, 37 Indre-et-Loire

Françoise Pichon, Enseignant(e) du 2nd degré, 92 Hauts-de-Seine

Thierry Picollier, Parent d’élève, 83 Var

Jean Michel Piermont, Parent d’élève, 75 Paris

Benoist Pierre, Elu(e) local(e), 37 Indre-et-Loire

William Pierron, Acteur associatif, 25 Doubs

Sybille Pierru, Acteur associatif, 93 Seine-St-Denis

Louise Pierru, Elève/Etudiant(e), 59 Nord

Philippe-Henry Pierson Fauqueur, Parent d’élève, 59 Nord

Stéphanie Pikon, Parent d’élève, 07 Ardèche

Julie Pinchon, Société civile, 75 Paris

Sophie Pires Chevalier, Parent d’élève, 01 Ain

Jean-François Pirus, Elu(e) local(e), 94 Val-de-Marne

Philippe Platon, Elu(e) local(e), 94 Val-de-Marne

Stephane Plaziat, Société civile, 37 Indre-et-Loire

Bruno Pludermacher, Elu(e) local(e), Français de l’étranger

Stéphanie Poirier, Elu(e) local(e), 88 Vosges

Valerie Poisson, Société civile, 69 Rhône

Paul-Régis Pollin, Enseignant(e) du 2nd degré, 64 Pyrénées-Atlantiques

Olivier Ponsoye, Société civile, 75 Paris

Hervé Poplawski, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 59 Nord

Dominique Populus, Personnel d’encadrement, 51 Marne

Floriane Porcher, Elève/Etudiant(e), 18 Cher

Jean François Porchez, Parent d’élève, 92 Hauts-de-Seine

Damien Portay, Société civile, 73 Savoie

Armele Portelli, Parent d’élève, 71 Saône-et-Loire

Christine Portrait, Parent d’élève, 44 Loire-Atlantique

Ingrid Pouansi, Société civile, 59 Nord

Sophie Poujol, Parent d’élève, 13 Bouches-du-Rhône

Anne-Marie Poulain, Société civile, 80 Somme

Christelle Pouliquen, Elu(e) local(e), 91 Essonne

François Pourbaix, Parent d’élève, 78 Yvelines

Michel Poutrain, Acteur associatif, 91 Essonne

Mireille Poux, Enseignant(e) du 2nd degré, 84 Vaucluse

Monique Pozzi, Acteur associatif, 83 Var

Martial Pradaud, Elu(e) local(e), 78 Yvelines

Jean-Christophe Prax, Parent d’élève, 82 Tarn-et-Garonne

Martine Prévost, Personnel d’encadrement, 14 Calvados

Pierre Prince, Acteur associatif, 83 Var

Alexandre Pruvost, Société civile, 62 Pas-de-Calais

Marie Pruvost, Parent d’élève, 59 Nord

David Puga-Combe, Acteur associatif, 38 Isère

Béatrice Py, Elu(e) local(e), 70 Haute-Saône

Vanessa Quéméré, Acteur associatif Parent d’élève, 16 Charente

Catherine Quenette, Société civile, 57 Moselle

François Quenette, Société civile, 57 Moselle

Christine QuenettE, Parent d’élève,

Jean-Louis Quenette, Parent d’élève, 57 Moselle

François Queste, Parent d’élève, 62 Pas-de-Calais

Jean-Claude Quetel, Parent d’élève, 27 Eure

Alexandre Quiec, Société civile, 80 Somme

Michel Quintin, Parent d’élève, 77 Seine-et-Marne

Paul Rabeisen, Elu(e) local(e), 21 Côte-d’Or

Blanche Rabuteau, Elève/Etudiant(e), 29 Finistère

Stella Raingeval, Enseignant(e) du 2nd degré, 83 Var

Maud Raison, Société civile, 26 Drôme

Christian Ramanantsoa, Société civile, 28 Eure-et-Loir

Fabienne Ranouil, Société civile, Français de l’étranger

Oly Rasamison, Parent d’élève, 91 Essonne

Maria Rascol, Elu(e) local(e), 91 Essonne

Anne Ratajczak, Enseignant(e) du 2nd degré, 75 Paris

Julien-Gabriel Ravot, Acteur associatif Parent d’élève, 01 Ain

Sandrine Razeghi, Société civile, 95 Val-D’Oise

Mehdi Reddad, Elu(e) local(e), Français de l’étranger

Jean-Pierre Redjekra, Personnel administratif de l’Education nationale, 976 Mayotte

Audrey Regnauld, Parent d’élève, 59 Nord

Danyele Regnault-Vernoy, Société civile, 21 Côte-d’Or

Jean Francois Reinert, Personnel d’encadrement,

Renée Paillard, Acteur associatif, 62 Pas-de-Calais

Jean-Pierre Renollaud, Elu(e) local(e), Français de l’étranger

Nadine Ret, Acteur associatif, 94 Val-de-Marne

Christèle Rettenmoser, Elu(e) local(e) Acteur associatif, 78 Yvelines

Anne Marie Revcolevschi, Acteur associatif Grand-Parent d’élève, 92 Hauts-de-Seine

Pascale Richard, Personnel d’encadrement, Français de l’étranger

Antoine Richard, Elu(e) local(e), 27 Eure

Nicole Richard Gruffaz, Société civile, 75 Paris

Jeanine Richardson, Personnel d’encadrement, 62 Pas-de-Calais

Maxime Ridoret, Personnel d’encadrement, 94 Val-de-Marne

Sophie Riottot, Parent d’élève, 92 Hauts-de-Seine

Celine Riou, Société civile, 31 Haute-Garonne

Bruno Rispal, Enseignant(e) du 2nd degré Directeur ou directrice d’école, 85 Vendée

Stephane Robin, Elu(e) local(e), 94 Val-de-Marne

Anne-Myrtille Robion-Dubois, Parent d’élève, 75 Paris

Michel Rocca, Société civile, 83 Var

François Rocha, Parent d’élève, 81 Tarn

Chanaz Rodrigues, Elu(e) local(e), 93 Seine-St-Denis

Claudie Roehri, Parent d’élève, 67 Bas-Rhin

Anémone Rollin Gobert, Société civile,

Hervé Ronsse, Acteur associatif Parent d’élève, 72 Sarthe

Jean-Francois Rosado, Société civile, 59 Nord

Alain Rosart, Parent d’élève, 78 Yvelines

Enzo Rossi, Elève/Etudiant(e) Agent exerçant dans un établissement scolaire, 37 Indre-et-Loire

Françoise Roubinet Leschemelle, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 92 Hauts-de-Seine

Helene Roujansky, Enseignant(e) du 2nd degré, 78 Yvelines

Jacques Roujansky, Société civile, 78 Yvelines

Clémence Rouvier, Coach, 28Eure-et-Loir

Véronique Roux, Société civile, 13 Bouches-du-Rhône

Roger Rozot, Elu(e) local(e), 95 Val-D’Oise

Anne Rudisuhli, Elu(e) local(e), 13 Bouches-du-Rhône

François Ruhlmann, Société civile, 67 Bas-Rhin

Elise Sabourin, Société civile, 75 Paris

Gérard Saccone, 33 Gironde

Fatou Sagna Sow, Parent d’élève, Français de l’étranger

Gilles Sagodira, Enseignant(e) du 2nd degré, 974 La Réunion

Myriam Sagrafena, Elu(e) local(e), 57 Moselle

Andre Saint Martin, Acteur associatif Parent d’élève, 11 Aude

Fatoumata Sakho, Société civile, 59 Nord

Eliane Saleck, Société civile, 57 Moselle

Malika Salhi, Parent d’élève, 83 Var

Françoise Salome, Enseignant(e) du 1er degré, 62 Pas-de-Calais

Thierry Saloppé, Société civile, 62 Pas-de-Calais

Mathéo Salot, Elève/Etudiant(e), 42 Loire

Joel Saltsman, Société civile, 92 Hauts-de-Seine

Sylvie Sanchez, Société civile, 93 Seine-St-Denis

Orlando Sandoval Cuervo, Universitaire, 76 Seine-Maritime

Dany Saniez, Enseignant(e) du 2nd degré, 59 Nord

Christophe Sans, Société civile, 31 Haute-Garonne

Mariétou Sarr, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 77 Seine-et-Marne

Aurélien Sarrosquy, Société civile, 75 Paris

Aurelie Sartelet, Société civile, 70 Haute-Saône

Martine Sas-Barondeau, Elu(e) local(e), 57 Moselle

Félicité Sathoud, Elu(e) local(e), 78 Yvelines

Isabelle Satre, Elu(e) local(e), 78 Yvelines

Véronique Savignac, Elu(e) local(e), 59 Nord

Amal Sayah henrion, Acteur associatif Parent d’élève, 45 Loiret

Janine Schafier, Enseignant(e) du 2nd degré, 59 Nord

Djamila Schafter, Acteur associatif, 69 Rhône

Frédéric Schauli, Elu(e) local(e), Français de l’étranger

Pierre Schmitt, Société civile, 67 Bas-Rhin

Cédric Schroeder, Elu(e) local(e), 93 Seine-St-Denis

Eric Schuler, Parent d’élève, 75 Paris

Etienne Serot, Parent d’élève, 37 Indre-et-Loire

Sylvie Serot, Parent d’élève, 37 Indre-et-Loire

Serge Serra, Société civile, 47 Lot-et-Garonne

Zohra Siali, Parent d’élève, 93 Seine-St-Denis

Annabella Simoes, Acteur associatif, 91 Essonne

Daniel Simon, Personnel d’encadrement, 34 Hérault

Manuel Simon, Société civile, 57 Moselle

Lise Simon, Société civile, 57 Moselle

Christian Simon, Société civile, 94 Val-de-Marne

Marie Thérèse Simon, Parent d’élève, 34 Hérault

Joseph Simons, Société civile, 91 Essonne

Anne Singer, Enseignant(e) du 2nd degré, 78 Yvelines

Yvan Skottuba-Stépan, Elu(e) local(e), 06 Alpes-Maritimes

Zaïda Marie Slaiman, Elu(e) local(e), Français de l’étranger

Ghizlane Snauwaert-Dabih, Parent d’élève, 59 Nord

Carlos Soares De Sousa, Elu(e) local(e), 95 Val-D’Oise

Philippe Sokol, Société civile, 30 Gard

Laurence Solecki, Parent d’élève, 93 Seine-St-Denis

Mathieu Soler, Société civile, 06 Alpes-Maritimes

Joëlle Sommet, Parent d’élève, 21 Côte-d’Or

Françoise Sonnet, Enseignant(e) du 1er degré, 14 Calvados

Patrice Soudy, Acteur associatif, 36 Indre

Geneviève Soudy, Société civile, 75 Paris

Amel Souffou, Société civile, 06 Alpes-Maritimes

Mohammed Souidi, Elu(e) local(e), 57 Moselle

Noudémalin Thierry sounouvou, Parent d’élève, 74 Haute-Savoie

Louis Speybrouck, Elu(e) local(e), 27 Eure

Violette Spillebout, Parent d’élève, 59 Nord

Olivier Spinnhirny, Elu(e) local(e), 83 Var

Norbert Spiteri, Acteur associatif, 06 Alpes-Maritimes

Fabien Standaert, Elu(e) local(e), 28 Eure-et-Loir

Philippe Steck, Acteur associatif Parent d’élève, 75 Paris

Maxence Stellittano, Elève/Etudiant(e), 91 Essonne

Eugène Stevelberg, Enseignant(e) du 2nd degré Personnel d’encadrement, 06 Alpes-Maritimes

Marie Stubler, Enseignant(e) du 2nd degré, 974 La Réunion

Ridha Tabib, Acteur associatif Parent d’élève, 95 Val-D’Oise

Frédéric Tachet, Elu(e) local(e), 42 Loire

Geneviève Taddei, Personnel d’encadrement, 57 Moselle

Jérôme Talon, Société civile, 30 Gard

Ahmed Taoussi, Société civile, 18 Cher

Yasmin Tariq, Acteur associatif Parent d’élève, 06 Alpes-Maritimes

Christophe Tellier, Société civile, 59 Nord

Ulrich Terrié, Elève/Etudiant(e), 32 Gers

Alberto Teyant, Société civile, 56 Morbihan

Régis Thauvin, Elu(e) local(e), 77 Seine-et-Marne

France Therrien, Enseignant(e) du 1er degré, 74 Haute-Savoie

Caroline Thevenot, AESH, 41 Loir-et-Cher

Catherine Thiebaut, Parent d’élève, 25 Doubs

Monique Thiollet, Société civile, 86 Vienne

Azadeh Thiriez-Arjangi, Parent d’élève, 75 Paris

Dominique Thomas, Parent d’élève, 26 Drôme

Denis Thuriot, Elu(e) local(e), 58 Nièvre

Kentin Tiercelin, Société civile, 50 Manche

Francis Tirtaine, Parent d’élève, 62 Pas-de-Calais

Thibault Tison, Acteur associatif Parent d’élève, 93 Seine-St-Denis

Gérard Tisserand, Elu(e) local(e), 57 Moselle

Michelle Tisserand, Parent d’élève, 75 Paris

Alain Tonnoir, Acteur associatif, 94 Val-de-Marne

Farhad Toor, Acteur associatif, 95 Val-D’Oise

Ergün Toparslan, Société civile, 54 Meurthe-et-Moselle

Ardiana Toska, Enseignant(e) du 2nd degré, 26 Drôme

Isaac Touati, Elève/Etudiant(e), 57 Moselle

Jean Luc Toulza, Parent d’élève, 57 Moselle

Ramata Touré, Elu(e) local(e), 974 La Réunion

Hana Tourki, Parent d’élève, 59 Nord

François Tourné, Elève/Etudiant(e), 69 Rhône

Michelle Tournier, Personnel administratif de l’Education nationale, 01 Ain

Marc Tournier, Société civile, 26 Drôme

Eric Tournon, Personnel d’encadrement, 45 Loiret

Gilles Trahard, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 21 Côte-d’Or

Adama Traore, Parent d’élève, Français de l’étranger

Joel Trapateau, Elu(e) local(e), 28 Eure-et-Loir

Marc Travassos, Société civile, 81 Tarn

Régis Treutenaere, Acteur associatif, 84 Vaucluse

Michel Tricoit, Société civile, 11 Aude

Florent Tridera, Elu(e) local(e), 92 Hauts-de-Seine

Bénédicte Tromeur, Enseignant(e) du 1er degré Parent d’élève, 66 Pyrénées-Orientales

Sophie Truc, Enseignant(e) du 2nd degré, 83 Var

Eric Truffet, Société civile, 67 Bas-Rhin

Sophie Tudryn, Enseignant(e) du 1er degré, 28 Eure-et-Loir

Benoit Unal, Société civile, 91 Essonne

Maria-Paz Usach Lopez ep. Fave, Enseignant(e) du 2nd degré, 21 Côte-d’Or

Lacaze Valentine, Elève/Etudiant(e), 31 Haute-Garonne

Stephane Vallance, Elu(e) local(e) Parent d’élève, Français de l’étranger

B Vallee, Société civile, 35 Ille-et-Vilaine

Pierre Valsecchi, Acteur associatif, 57 Moselle

Pascal Vanseveren, Société civile, 59 Nord

Lars Varnild, Acteur associatif, 94 Val-de-Marne

Mireille Vasselin, Enseignant(e) du 2nd degré, 76 Seine-Maritime

Cécile Venet Cécile, Directeur ou directrice d’école, 59 Nord

Christophe Verdoucq, Elu(e) local(e) Parent d’élève, 80 Somme

Laure Verger, Société civile, 83 Var

François Verges, Société civile, 75 Paris

Matthias Vernoit, Elève/Etudiant(e), 74 Haute-Savoie

Sylvie Verrier, Enseignant(e) du 2nd degré, 21 Côte-d’Or

Pascal Verveur, Parent d’élève, 92 Hauts-de-Seine

Gaëtan Vervin, Société civile, 78 Yvelines

Patrice Vezine, Personnel d’encadrement, 68 Haut-Rhin

Anne Vicher, Acteur associatif, 75 Paris

Cedric Viero, Parent d’élève, 57 Moselle

Sophie Villaume, Enseignant(e) du 2nd degré, Français de l’étranger

Stéphanie Villemin, Société civile, 

Agnes Villeneuve, Elu(e) local(e), 24 Dordogne

Sabine Vinciguerra, Parent d’élève, 91 Essonne

Anne-Marie Vissac, Société civile, 95 Val-D’Oise

Thierry Vitteaud, Société civile, 91 Essonne

Edwige Vivien, Personnel administratif de l’Education nationale, 21 Côte-d’Or

Philippe Vuillemenot, Société civile, 02 Aisne

Aurélie Vungbo, Elève/Etudiant(e), 78 Yvelines

Catherine Wach, Acteur associatif Parent d’élève, 92 Hauts-de-Seine

Lucie Wahl, Société civile, 67 Bas-Rhin

Patrick Wasson, Parent d’élève, 59 Nord

Emilie Wendling, Personnel d’encadrement, 37 Indre-et-Loire

Annie Wetzel, Société civile, 67 Bas-Rhin

Gauthier Wickuler, Elu(e) local(e), 57 Moselle

Gilles Widawski, Société civile, 94 Val-de-Marne

Simone Wiener, Société civile, 75 Paris

France Wiener, Parent d’élève, 75 Paris

Gladys Wonyu, Enseignant(e) du 1er degré Parent d’élève, 75 Paris

Emma Xardel, Elève/Etudiant(e), 75 Paris

Nadia Yahyaoui, Parent d’élève, 94 Val-de-Marne

Karine Yem, Personnel d’encadrement, 75 Paris

Nestor Yepmeni, Acteur associatif Parent d’élève, 91 Essonne

Pierre You, Société civile, 77 Seine-et-Marne

Martine Zanoly, Société civile, 49 Maine-et-Loire

Bernard Zaoui, Elu(e) local(e), 77 Seine-et-Marne

Irène Zeboudj, Enseignant(e) du 1er degré Parent d’élève, 

Virginie Zouine, Société civile, 95 Val-D’Oise

Des enseignants appellent à soutenir la candidature Zemmour

Cinquante enseignants dénonçant l’école depuis Savary appellent à soutenir la candidature de Zemmour

Des affiches de soutien à Eric Zemmour, à Paris, le 13 octobre 2021 (image d'illustration).

Ces signataires appellent à une «grande réforme de l’Education nationale fondée sur le mérite, l’excellence et l’autorité», révèle leur tribune publiée par la rubrique FigaroVox du Figaro, le 15 octobre. Une réforme qu’Eric Zemmour est, selon eux, le plus apte à mettre en œuvre.

50 personnels de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur déclarent leur soutien à Eric Zemmour, potentiel candidat à l’élection présidentielle de 2022. Ils ont également lancé leur site internet, «Les professeurs avec Zemmour», sur lequel ils invitent leurs confrères à cosigner le texte.

«Nous, instituteurs, professeurs du secondaire et du supérieur, assistants d’éducation, psychologues de l’Education nationale, CPE, chefs d’établissement appelons de nos vœux une grande réforme de l’Éducation nationale fondée sur le mérite, l’excellence et l’autorité. Nous croyons que l’élection présidentielle de 2022 est une occasion décisive pour la mettre en œuvre. Eric Zemmour a eu le courage, ces 20 dernières années, malgré les aveuglements et les dénis, de dénoncer publiquement ce que nous dénonçons ici», résume la tribune portée par Pierre Miscevic, professeur de lettres classiques en khâgne et ex-membre du Collectif Racine – un collectif d’enseignants ayant soutenu Marine Le Pen, avant de suivre Florian Philippot, lors de son départ du Front national – et Martial Bonnet, professeur agrégé de lettres modernes.

Zemmour, candidat qui colle aux aspirations des Français

«L’école républicaine, telle que la concevait la tradition française, a cessé d’exister. L’alliance des libéraux de droite et des libertaires de gauche, comme l’écrivait Eric Zemmour dans son Suicide français, aura eu sa peau», expliquent les signataires, avant d’affirmer que le système éducatif français est devenu une «école de la relégation sociale, du renoncement à la transmission et de l’idéologie post-républicaine, mélange de catéchisme victimaire et de propagande progressiste».

«Nous avons décroché, complètement, et le niveau de maîtrise des savoirs fondamentaux s’est effondré», poursuit le texte, mettant par exemple en cause l’abandon de la méthode syllabique dans l’apprentissage de la lecture. «Comme le résume Eric Zemmour, on a troqué nos méthodes traditionnelles, qui font aujourd’hui le succès du système éducatif des pays asiatiques, contre des chimères qui nous condamnent au déclassement», analysent les enseignants signataires. «Quel professeur n’a pas constaté, dans sa pratique, les échecs désastreux du collège unique ? Qui ignore encore que l’hétérogénéité des classes est telle que la différence de niveau conduit automatiquement au nivellement vers le bas ?», s’interrogent-ils ensuite, ébauchant ainsi des pistes de réformes.

«Quel professeur enfin n’est pas révolté par le délitement du cadre scolaire et l’explosion de la violence dans les établissements ?», s’indignent encore les auteurs de la tribune. Le jour où la France rend hommage à Samuel Paty, professeur décapité lors d’un attentat islamiste à Conflans-Sainte-Honorine il y a un an, les signataires de la tribune regrettent que «les hussards d’aujourd’hui ne portent plus l’habit noir, mais [soient] en deuil».

Hidalgo veut doubler le salaire des enseignants: Mélenchon doublé sur sa gauche

La foire à la surenchère sociale est ouverte à gauche

Le PS retente sa chance
avec une femme,
malgré la défaite cuisante
de Ségolène Royal en 2007

Dans son livre à paraître mercredi, la très prochaine candidate déclarée à l’élection présidentielle – ce dimanche à Rouen ! – propose un « grand mouvement de revalorisation des salaires »: un… doublement du salaire des enseignants.

Une mesure trop ambitieuse, a aussitôt taclé Jean-Luc Mélenchon qui s’est empressé d’étriller la maire de Paris, sur un réseau social.

Les premières propositions d’Anne Hidalgo fuitent avant son officialisation de candidature. 

Sa campagne n’a pas encore commencé que, déjà, Anne Hidalgo s’attire les foudres de ses concurrents. Dans son livre Une femme française, qui sort mercredi, la maire de Paris fait une proposition pour le moins audacieuse : la multiplication «au moins par deux» du salaire des enseignants et de «toute personne au contact des élèves» d’ici cinq ans, soit la fin du prochain quinquennat. Pour l’éducation, dit-elle, il faut un «grand mouvement de revalorisation des salaires».

L’Andalouse fait du neuf avec de l’ancien. Sa proposition n’est pas nouvelle, c’est même un classique à gauche. En 2017, le candidat socialiste Benoît Hamon, qui vient d’abandonner la vie politique, disait déjà qu’il fallait «revaloriser les conditions de travail des enseignants en matière de rémunération comme de gestion des carrières». Anne Hidalgo tente avec cette proposition de séduire les enseignants, réputés plutôt proches du Parti socialiste. En 2012, ils avaient été 46 % à voter pour François Hollande au premier tour.

«C’est le prix à payer,» par tous

Ce qui stupéfie, c’est le montant, comme le délai, de la revalorisation avancés par Hidalgo. Ses concurrents, notamment les Insoumis, l’ont aussitôt taxée d’irréaliste«Ça fait plus de 60 milliards par an ! Moi, je préfère satisfaire les demandes des syndicats enseignants et mettre le paquet sur les créations de postes. Le PS a aussi perdu sa «culture de gouvernement ?», a ironisé Jean-Luc Mélenchon sur Twitter.

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Sur le financement de cette mesure, elle a pris les devants dans son livre. «Certes le coût, en moyenne 9.000 euros par an et par jeune tout au long de la scolarité, sera nécessairement plus important. Mais je l’assume. C’est le prix à payer pour transformer l’école et réduire le nombre de décrocheurs», se justifie-t-elle.

Jean-Luc Mélenchon n’en démord pas et, une heure plus tard sur Twitter, il réplique: «Les profs apprécieront de savoir qu’ils sont coupables et que pour de l’argent, ils feront mieux», assène-t-il encore ce vendredi soir, qualifiant la proposition de la maire de Paris de «rock and roll».

En attendant l’arrivée de l’un ou de l’autre au pouvoir, les enseignants pourront à nouveau se prendre à rêver d’une rallonge, un « marronnier » vieux de plusieurs présidentielles sous les préaux des écoles…

L’actuel ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, leur a promis une revalorisation des salaires pouvant aller jusqu’à 57 euros nets par mois à partir de l’an prochain.

Vaccination obligatoire : on n’y coupera pas!

« On doit se préoccuper de ce débat dans les mois à venir », selon l’Académie de médecine Bernard Jomier

Bernard Jomier jette un pavé dans la mare en se prononçant pour la vaccination obligatoire: cibles prioritaires, les professions exposées. Pour le sénateur Bernard Jomier, tout dépend de « l’objectif » qu’on se fixe, circulation moyenne ou très faible du virus. Son collègue Alain Milon se dit « extrêmement favorable à une vaccination obligatoire ».

Le nombre de vaccinés contre la covid-19 sera-t-il suffisant ? Selon l’Académie de médecine, la réponse est non. C’est pourquoi elle préconise de rendre le vaccin obligatoire: un sujet inflammable.

FRA: Vaccination des 18 ans et plus

« Les mesures individuelles (gestes barrières) et collectives (couvre-feu, confinement) sont incapables de contrôler dans la durée » l’épidémie, met en garde l’Académie. C’est pourquoi une obligation vaccinale serait le seul moyen d’atteindre « une immunité collective suffisante pour contrôler l’épidémie », explique-t-elle, surtout avec les antivaccins ou ceux qui hésitent à se faire vacciner.

L’« obligation ne pourra être instaurée que de façon progressive », en imposant dans un premier temps le vaccin à certaines professions (enseignants, professions de santé, police, fonction publique, commerces, restauration, hôtellerie, établissements culturels et sportifs), ainsi qu’aux étudiants, en vue de la rentrée de septembre. Quand le protocole sera homologué, les adolescents et les enfants pourraient aussi être vaccinés.

L’intervention de l’Académie de médecine a l’intérêt d’ouvrir ce débat

Alors que les antivaccins sont toujours présents et que l’idée de rendre la vaccination obligatoire pour les soignants était déjà mal passée, début mars, faut-il aller plus loin ? Pour le sénateur (apparenté PS) Bernard Jomier, « l’intervention de l’Académie de médecine a l’intérêt de poser ce débat, dont on doit se préoccuper dans les mois à venir ». Selon le président de la mission d’information du Sénat sur les effets du confinement, tout dépend de l’objectif poursuivi. « Si on veut que les services de réanimation ne soient plus saturés, dans ce cas il est probable qu’on atteigne cet objectif avec les volontaires – on devrait avoir 30 ou 35 millions de vaccinés – et l’immunité acquise ». En revanche, « si on a un autre objectif qui est de réduire encore plus fortement la circulation du virus, peut-être qu’il faudra un niveau de vaccination plus élevé ».

Mais pour y voir plus clair, ce médecin généraliste de profession compte sur « les modélisations » que la mission d’information du Sénat a commandées pour savoir quel niveau de vaccination est nécessaire, peut-être « 70 ou 75 % » de la population. Se posera aussi la question « de la vaccination des moins de 18 ans. Et si on le fait, ce serait intelligent de le faire avant la rentrée », souligne Bernard Jomier.

« Je rappelle que pour les enfants, 11 vaccins sont maintenant obligatoires »

Pour le sénateur LR Alain Milon, ancien président de la commission d’enquête du Sénat sur la covid-19, ça ne fait pas l’ombre d’un doute : il faut rendre la vaccination obligatoire. Il défend cette position depuis longtemps. « Je suis extrêmement favorable à une vaccination obligatoire car il s’agit d’une protection globale de la population contre une maladie qui est mortelle. Et quand on voit le résultat des vaccins dans la lutte contre la diphtérie, la poliomyélite et la rougeole, où la vaccination est obligatoire, il n’y a aucune raison de ne pas le faire ». Il ajoute :

« Si tout le monde n’est pas vacciné, vous aurez encore 100.000 ou 150.000 morts du covid-19 l’année prochaine. »

Pourtant, le principe de l’obligation vaccinale existe déjà. « Je rappelle que pour les enfants, 11 vaccins sont maintenant obligatoires. On peut dire que si on vaccine assez de Français par les seuls actes volontaires, c’est très bien et c’est mieux. Mais si c’est nécessaire, ça doit pouvoir être édicté », selon Bernard Jomier, qui n’écarte donc pas la nécessité d’une vaccination imposée.

« Olivier Véran a esquivé »…

Petit problème : le gouvernement avait affirmé que le vaccin ne serait pas rendu obligatoire… Le ministre de la Santé Olivier Véran l’affirmait en décembre dernier, expliquant que le vaccin ne serait pas nécessaire pour se rendre dans un restaurant. « La vaccination contre le coronavirus ne sera pas obligatoire. Le Président s’y est engagé, le premier ministre également », soutenait Olivier Véran.

Si l’exécutif changeait d’avis, ce ne serait pas la première volte-face. Mais sur ce sujet sensible, elle serait risquée et nécessiterait des talents d’équilibriste. « C’est une faute de dire « fontaine, je ne boirai jamais de ton eau » », réagit Bernard Jomier. « Olivier Véran a esquivé, disant qu’il préfère convaincre que contraindre. Mais si on n’arrive pas à convaincre assez de monde, c’est une vraie question », souligne le sénateur de Paris, qui pense que « le gouvernement a tort de ne pas mener les batailles qu’il faut mener. On se rappelle qu’en décembre, il n’osait pas défendre la vaccination et survalorisait les effets secondaires. Et ça, c’est une faute. Ce ne sont pas les plus obscurantistes qui doivent mener les thèmes du débat ».

Pour compliquer l’équation, la question vaccinale ne se limite pas seulement à la France. « Si on veut arriver à un niveau de protection globale, il faut que toute la population qui n’arrive pas à se faire vacciner dans les autres pays puisse accéder au vaccin. Il faut des dons et participer au Covax », souligne Alain Milon, pour qui « il sera nécessaire d’évoluer vers une vaccination globale dans le monde entier. Sinon, on est parti pour une vaccination tous les ans ». Hypothèse tout à fait anticipée?

La vaccination des enseignants devrait débuter mi-avril, selon Blanquer

Le ministre évoque une probabilité

France/coronavirus: la vaccination pour les enseignants devrait debuter mi-avril[reuters.com]

La vaccination contre la covid-19 des enseignants et du personnel éducatif débutera « probablement vers la mi-avril », a indiqué dimanche le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer.

« S’agissant des professeurs, notre objectif, c’est que ce soit dans le courant du mois d’avril, selon des règles de priorité que nous travaillons actuellement », a-t-il expliqué sur France Inter.

« Ca commencera par ceux qui s’occupent des enfants en situation de handicap », a indiqué Jean-Michel Blanquer. « On continuera normalement avec ceux qui s’occupent des enfants de maternelle », a-t-il poursuivi.

« Ensuite, ce sera un raisonnement par âge, tout ce travail se fait actuellement avec les autorités de santé ».

L’extrême gauche relance les manifestations pour défendre l’emploi

Les gauchistes défient l’état d’urgence et les mesures sanitaires, menaçant la santé publique

En pleine épidémie de Covid-19, des milliers de manifestants, étudiants, soignants ou enseignants qui ne font pas mystère de leur orientation révolutionnaire, ont défilé en France, jeudi 4 février, à l’appel de la CGT.

Défendre l’emploi et les services publics est une noble mission, mais quand de si bons sentiments font fi de la santé des plus vulnérables, le camp du Bien verse dans celui du Mal. Malgré l’épidémie et la menace d’un troisième confinement, jeudi 4 février, quelques milliers de personnes ont manifesté dans les grandes villes françaises, jeudi 4 février. Le coup d’envoi a été donné au matin devant le site de Sanofi à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) où 364 emplois y sont menacés. 

La CGT de Philippe Martinez a apostrophé le gouvernement. 

Masqués, mais pas muselés !”tel était l’un des slogans scandés dans Paris par 20.000 manifestants, selon la CGT, mais 4.800, selon la police, et sans rapport apparent avec l’emploi, ce qui interpelle sur l’usage que fait véritablement la CGT du malheur social de certains.

Au total, 165 manifestations ont été recensées dans le pays, au mépris du contexte sanitaire.

Marseille (PS), Saintes (PS jusque 2014), Rouen (PS)…

Distanciation physique ou chaleureuse camaraderie, il faut choisir:
mesures sanitaires de santé publique bafouée par la gauche révolutionnaire

A Marseille (Bouches-du-Rhône), retournée au socialisme par un tour de passe-passe qui n’interpelle pas le Conseil d’Etat, ils sont 2.800 dans une même mobilisation interprofessionnelle, soit la moitié de l’effectif national total, selon la police. Sans motif social précis.

Un retraité, ancien premier secrétaire de la FSU 13 reprend du service

A Saintes (Charente-Maritime), 150 personnes se sont mobilisées contre la désintégration d’EDF.

 

200 intermittents du spectacle se sont réunis à Rouen (Seine-Maritime), ci-dessus, pour demander – aux contribuables solidaires par force – une prolongation de leur droit d’indemnisation. Au total, 165 manifestations ont été recensées dans le pays, au mépris du contexte sanitaire.

A Paris, les quelques manifestants se sont élancés de la place de la République en direction de Nation, sur 3,3 km. Les syndicats radicaux – dont des enseignants qui veulent la fermeture d’établissements – appellent à la mobilisation, alors que de nombreuses entreprises sont amenées à des plans de licenciement.

Éducation nationale : l’échec du recrutement des enseignants

Le modèle éducatif « que la planète nous envie » n’attire pas les jeunes…

L’ancien ministre Vincent Peillon avait mis en place une session exceptionnelle de concours.

Mais plus de la moitié des postes n’a pas été pourvue.
Il s’agissait de l’une des mesures-phares du projet de refondation de l’école de l’ex-ministre de l’Éducation, François Peillon : la création de 21.000 postes d’enseignant titulaire durant le quinquennat. Pour cela, Vincent Peillon, avant le passage-éclair de son remplaçant Rue de Grenelle, Benoît Hamon en mars, avait donc décidé d’ajouter une session de recrutement exceptionnelle entre les deux prévues chaque année. Les départs à la retraite ne suffisaient pas à justifier cette intercalaire: il fallait pourvoir les milliers de postes promis par le président et maintenus par le nouveau Premier ministre, Manuel Valls. Mais les inscriptions n’ont pas été à la hauteur des espoirs du ministre étatiste: les résultats du concours externe du CAPES sont tombés comme la hache sur le billot et les promesses se heurtent à la réalité du terrain.

La moitié des postes non pourvus en mathématiques

Force est de constater l’échec du formatage totalitaire des adolescents sur l’égalité des sexes et des incitations étatiques des filles à faire des études scientifiques. Pour le secondaire, les résultats, publiés par Publinet par discipline et par concours, ne sont pas bons. En mathématiques, la moitié des postes ne sont pas pourvus, puisque dans cette discipline déjà qualifiée de « déficitaire », il n’y a eu que 793 admis en liste principale pour 1.592 postes à pourvoir. Le latin et le grec ne sont pas mieux considérés -mais c’est la conséquence logique d’un long travail de sape- puisque seulement 156 candidats étaient admissibles au CAPES de lettres classiques pour 300 postes à pourvoir. Les résultats finaux après les oraux n’étaient pas encore connus que le nombre d’admis devait donc être encore inférieur. Dans cette situation, il fallait déjà craindre aussi un nivellement du niveau de recrutement au détriment des jeunes de France que Hollande promettait de choyer.

Pour le primaire, les résultats, mis en ligne par académie, sont tout aussi mauvais puisque seulement 10 % des postes de professeur des écoles ont été pourvus. Selon le syndicat dominant des instituteurs et professeurs des écoles, le SNUipp-FSU, 875 postes n’ont pas été pourvus à l’issue des épreuves d’admissibilité, et seules huit académies sur trente font le plein. La réforme de 2010, qui a élevé le niveau requis pour devenir professeur des écoles à bac + 5 (avec des salaires alignés sur ceux des professeurs de collèges et de lycées) ne se heurte pas seulement à la désaffection des jeunes pour ce métier ingrat. Non seulement ils ont répugné à s’inscrire aux concours, au regard des maigres salaires qui leur sont proposés, mais le niveau des étudiants candidats, à bac + 3, a chuté.

Le ministre restait serein

Dans une lettre du 29 avril à Benoît Hamon, successeur du ministre philosophe, le SNUipp-FSU s’inquiétait d’un tel rejet qui s’amplifie puisque « la session 2013 avait déjà été marquée par une perte de 343 postes« . D’après ce syndicat hégémonique fortement ancré à gauche, « le risque est grand de voir, à la rentrée, des postes sans enseignant ou de voir les académies recourir à des vacataires contractuels, sans formation ». Face à une situation qu’il juge préoccupante, le syndicat interpella le nouveau ministre de l’Éducation, auquel il demanda  » de prendre les mesures nécessaires pour qu’aucun poste ouvert au concours ne soit perdu » ! En clair, il demandait le report des postes non pourvus à la prochaine session « normale » de concours 2014…

blog -ecole en danger-metier qui s apprend-paneauBac +3, Benoît Hamon s’était voulu rassurant, estimant logique qu’il y ait moins de candidats et moins d’admis, s’agissant déjà de la deuxième session de recrutement de l’année. Le ministre de l’Éducation monta même en épingle les progrès de certaines académies, notamment celle de… Créteil, où 1.000 enseignants devaient être recrutés en 2014, et celle de Guyane, où 112 postes ont été pourvus. Seul hic: ces nouvelles recrues ne pouvaient être opérationnelles à la rentrées 2014, puisque non formés. Ils le seront dans… deux ans. Hamon insista également qu’il n’était « pas question de brader la qualité des recrutements », car, pour un concours, il est « normal qu’il n’y ait pas autant de lauréats que de candidats ». Nous serions rassurés si le nombre des candidats n’était pas en chute libre, mais c’est une autre histoire dont le ministre Benoît ne voulait pas entendre parler.

Najat Vallaud-Belkacem devra séduire. Ses dents blanches étincelantes y suffiront-elles ?
D’autant que commencent à s’élever de forts doutes sur son aptitude à cogérer le ministère. Avant les attentats, Hollande avait promis de l’épauler: comprenez qu’il avait décidé de la placer sous tutelle.