Manifestations violentes de l’ultra gauche «contre l’extrême droite»

Les anarcho-révolutionnaires dans la rue rejettent les résultats du vote démocratique des Européennes

La chienlit anti-républicaine
à Toulouse, le 10 juin 2024

Drapeau français arraché, bars attaqués, poubelles incendiées…

Des milliers de militants d’extrême gauche anarcho-révolurionnaires se sont massés tout au long de la soirée dans plusieurs villes de France, dont 3.000 rien que sur la place de la République, à Paris.

«Le fascisme est une gangrène, on l’élimine ou on en crève». De nombreuses organisations et partis marginaux ou institutionnels situés à l’extrême gauche de l’échiquier politique ont appelé à manifester ce lundi soir partout en France. Parmi eux, la France insoumise, la CGT, syndicat extrémiste qui veut «construire le Front populaire» ou l’Unef, syndicat étudiant n°2, décolonial et wokiste, qui se mobilisent contre «la peste brune», selon la rhétorique archaïque de ces jeunes.

Chambéry, juin 2024

«La jeunesse emmerde le Front national», déblatérait l’appel à manifester qui circulait sur les réseaux sociaux. La CGT a appelé aussi lundi dans un communiqué «le monde du travail à se syndiquer, à s’organiser, à participer à toutes les initiatives de mobilisation contre l’extrême droite et contre la politique d’Emmanuel Macron».

Gaz lacrymogène à Paris

3.000 personnes étaient présentes place de la République à Paris, a appris Le Figaro auprès de la préfecture de police ce lundi soir. Nombre d’entre elles arboraient des affiches avec l’inscription «Rendez la Nupes!». Dans les rangs, on entendait divers slogans, comme «Tout le monde déteste les fachos»«On est là même si Macron ne le veut pas» ou «Paris, paris, Antifa»«On a passé le temps de la sidération, de la colère et de la tristesse, maintenant, les trois prochaines semaines vont être intenses», a déclaré sur place Manon Aubry, tête de liste des élections européennes chez LFI, selon un journaliste.

Manifestants Accion Antifascista, venus d’Italie,
ce mardi 11 juin, à Chambéry

Incident à déplorer sur les lieux, un manifestant a chuté de la statue de la place de la République et a été «pris en charge par les secours en urgence relative», selon une source policière.

Alors que la foule se dispersait sur la place peu après 22 heures, plusieurs milliers de manifestants sont partis en direction du siège des Ecologistes, 5% aux européennes 2024, où les partis de gauche étaient réunis en vue de trouver un accord pour les législatives qui auront lieu dans moins de trois semaines. Sur leur passage, ils ont passé leur colère en saccageant des panneaux électoraux saccagés et en laissant des tags vindicatifs sur les murs: «Ni Macron, ni Bardella» ou encore «Macron-Bardella, même combat». L’atmosphère, jusque-là bon enfant, s’est tendu peu avant minuit, amenant les forces de l’ordre à dissiper le cortège avec des grenades de désencerclement.

En fin de soirée, une manifestation sauvage a été constatée dans le quartier de Pigalle, à Paris. 300 militants ont été dénombrés. La police a même dû tirer du gaz lacrymogène.

Des milliers de manifestants

Plusieurs milliers de personnes – 2.200, selon la police -, dont beaucoup de jeunes, se sont aussi rassemblées à Marseille (Nupes) «contre l’extrême droite» à l’appel de plusieurs syndicats, de partis de gauche extrême ou de la Ligue des droits de l’Homme devant la préfecture de région. De nombreux élus locaux, en écharpe tricolore, étaient présents.

A Montpellier, PS, ils étaient un millier, selon la préfecture. Sur des pancartes fabriquées à la va-vite, les messages étaient clairs: «La jeunesse emmerde toujours les nazis»«partis de gauche et de l’écologie: ne ratez pas le rendez-vous de l’Histoire»«citoyen.nes debout, les fachos sont parmi nous» ou «tous unis»«Après les résultats d’hier, j’étais un peu énervée et effrayée», confie Lena Trimboli, ingénieure de 27 ans dans le cortège qui s’est élancé jusqu’au Vieux-Port. «Je me dis que c’est important de montrer qu’on est là» et «je veux essayer de sensibiliser les gens» car «je trouve que quand tu ne votes pas, tu donnes des voix aux extrêmes», poursuit-elle.

A Lyon, EELV, à l’appel de mouvements de gauche et d’ultragauche, les manifestants étaient 2800 selon la police. Certains ont été empêchés de traverser un pont pour rejoindre le quartier du Vieux Lyon, fief de l’ultradroite, par un cordon policier «qui a fait usage de gaz lacrymogène après des jets de projectiles» de ces manifestants en sa direction, selon la préfecture. Des poubelles ont été également incendiées en fin de soirée, a-t-on constaté.

A Grenoble, EELV, ils étaient 1800, selon une source policière, un millier à Montpellier, Saint-Etienne ou encore Besançon.

A Strasbourg, EELV, ils étaient 950, selon la police. «L’extrême droite a inoculé tous les rangs de l’Assemblée nationale jusqu’à la Macronie.(…) Ne les laissons pas faire!», a lancé au micro le député LFI Emmanuel Fernandes. «Nous prendrons nos responsabilités pour que le 30 juin, nous nous présentions en un front uni, humaniste», a promis l’élu.

Plus de 2.500 personnes à Rennes

A Rennes, PS-Nupes, 4.000 individus se sont réunis, scandant à l’unisson «Front populaire» lorsque les orateurs appelaient à l’union des gauches contre le RN. La plupart des partis de gauche, les écologistes, ainsi que des syndicats étaient présents, comme en témoignait la multitude de drapeaux.

«Ce qui s’est passé hier a été un choc. On n’a pas envie de rester seuls, on avait besoin de voir quelle était la capacité à se mobiliser contre ça», a lâché Marie, élégante retraitée de 69 ans dans son perfecto bordeaux. «On a lutté contre ça toute notre jeunesse et malheureusement ça revient en 2024…», a déploré Anne, formatrice de 45 ans. «C’est une évidence de se retrouver pour lutter contre ces idées néfastes. Il est plus que temps de rallier toute la gauche mais est-ce que ça va fonctionner…», s’est-elle interrogée.

A Nantes, au moins 4.400 anciens combattants de Notre-Dame-des-Landes se sont rassemblés, reprenant les slogans: «la jeunesse emmerde le RN» ou «Votre haine, notre révolte». Les forces de l’ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Des poubelles n’avaient pas pris spontanément feu sur le passage du cortège qui s’est dissipé dans le calme.

A Rouen, environ 800 personnes ont également défilé contre leur équivalent de droite, à la violence près. Parmi les slogans repris: «Tout le monde déteste le Front National», slogan inspiré de ‘Tout le monde déteste la police’ ou «La jeunesse emmerde le Front National», slogan qui a 36 ans d’âge, puisqu’il date de l’élection présidentielle de 1988, à l’initiative des membres du groupe de punk rock « Bérurier noir », auteur trois ans plus tôt de la chanson « porcherie »…

Bars attaqués et drapeau français arraché: chasse aux sorcières

Des tensions ont éclaté à Angers, dont le maire MoDem a succédé à Christophe Béchu, ministre de Macron, où des militants encagoulés et vêtus de noir ont été vus en train de saccager la devanture d’un bar, prétendument lié à «l’extrême-droite».

Quasiment la même scène à Bordeaux, EELV, où parmi les 2.800 personnes présentes, selon la préfecture, certains manifestants ont attaqué un bar qui accueillerait des «fascistes».

Dans la soirée, un drapeau français accroché à la fenêtre d’un logement à Nantes a été arraché d’une fenêtre.

A Toulouse,  la mobilisation a été forte, avec 6.200 activistes réunis, selon la police. Des incidents ont eu lieu dans la Ville rose en fin de manifestation: des participants se sont emparés brièvement d’un engin de travaux, ont cassé des vitrines et brûlé des poubelles. Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule, a constaté un photographe de presse qui a assisté à deux interpellations.

Déjà une manifestation devant un lycée parisien lundi matin

Petits bourgeois agités devant le lycée Henri IV à Paris,
le 10 juin 2024

Lundi matin, une centaine de jeunes s’étaient déjà rassemblés devant le lycée hyper privilégié Henri IV à Paris contre la droite souverainiste, à trois semaines des législatives anticipées annoncées par Macron. «Pas de quartier pour les fachos» ou «La jeunesse emmerde toujours le FN», pouvait-on lire sur des pancartes devant ce lycée du Ve arrondissement de la capitale, où ces jeunes, supposés élèves de l’établissement, s’étaient massés devant l’entrée principale sans pour autant empêcher les entrées, possibles par une autre porte, pour les informés.

«On est ici pour dire qu’on est contre la réussite du RN, contre cette décision de dissolution prise par Macron qui est dangereuse», a indiqué Yassine, 17 ans, élève en première. Pour Aya, 17 ans, en première aussi dans cet établissement, «c’est important de montrer qu’Henri IV se bat aussi contre le Rassemblement national», dont la liste, emmenée par Jordan Bardella, est arrivée en tête dimanche avec 31,37 % des voix. «C’est le lycée de Macron, on veut lui dire qu’on n’est quand même pas d’accord avec lui.»

Raphaël Glucksmann n’est pas responsable des propos de son père, André…

Une bénévole chassée des Restos du coeur: elle est au FN !

Noire, juive ou lesbienne, c’était du racisme, de l’antisémitisme ou de l’homophobie…

Mais elle est sympathisante du RN et la chasse aux sorcières est légitime… Sexagénaire au RSA, bénévole aux Restos du Cœur et électrice du Rassemblement national, Colombe avait ému jusqu’à la gauche après la diffusion  d’une vidéo virale sur les réseaux sociaux, avec plus de 5 millions de vues.

Mais l’association, dont la « neutralité politique » est un « principe non négociable », a indiqué samedi 4 mai que Colombe ne fait plus partie de ses bénévoles. Selon les Restos, il s’agit d’une décision de la sexagénaire!

Sur les images tournées par TF1 en marge du meeting de Marine Le Pen, le 1er mai à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales, Colombe avait fondu en larmes en racontant sa situation personnelle.

« On est arrivé dans un monde de fous, il faut qu’on trouve des solutions. On a du mal à vivre, on ne peut pas payer les factures, on a les huissiers, les menaces (…) Il n’y a pas de travail, pas d’usine », avait confié cette bénéficiaire du RSA âgée de 60 ans, à la recherche d’un emploi, au journaliste Paul Larrouturou, journaliste à LCI et ancien chroniqueur de Quotidien, diffusé sur TMC . « Je ne trouve pas de travail, mais je suis bénévole aux Restos du cœur et j’aide les gens de la rue », ajoutait-elle, très émue. Virée ! La discrimination au faciés est raciste, mais la discrimination politique est « citoyenne »…

« Quand certains jours la bataille politique nous paraîtra difficile, il suffira de penser à Colombe. Elle nous rappellera toujours pour quoi et pour qui nous nous battons », avait déclaré Marine Le Pen, après que le Rassemblement national a partagé le témoignage de son électrice sur les réseaux sociaux.

« Toutes les Colombe du pays, nous ne devons pas les mépriser, mais les entendre, les comprendre. Et que demain, elles placent leur espoir et leur bulletin chez nous, à gauche », avait de son côté réagi le député LFI François Ruffin sur X (anciennement Twitter).

Cacophonie aux  Restos du Cœur

Malgré tout, les mots de la sexagénaire n’ont semble-t-il pas plu a l’association des Restos du Cœur. « On lui a rappelé un principe qui n’est pas négociable, c’est la neutralité politique. On le rappelle d’ailleurs à nos bénévoles quand ils sont candidats à des élections, ils n’ont pas le droit de faire état de leur bénévolat. On n’a pas l’intention de se faire instrumentaliser par qui que ce soit », a ainsi affirmé Yves Mérillon, porte-parole national de l’organisation.

La direction parisienne de l’association de solidarité assure que c’est bien son adhérente qui a elle-même fait le choix de démissionner dans une lettre après les remontrances qui lui ont été adressées. Une source locale indique cependant que Colombe a été abruptement poussée vers la sortie.

Sur X, le député RN Sébastien Chenu

et le député européen Gilbert Collard ont imputé à l’association le départ de Colombe, tout comme le colistier de Jordan Bardella pour les européennes, Matthieu Valet.

Qui, à Renaissance ou au PS,  a manifesté de l’empathie pour Colombe et / ou condamné les Restos ?

Européennes : la presse poursuit sa traque dans la liste du RN

Un haut fonctionnaire placé en position éligible dans la liste du RN

Pierre Pimpie, cible de la chasse aux sorcières
de la presse macronarde

Il pourrait être élu lors des élections européennes qui vont se dérouler le 9 juin. Pierre Pimpie, directeur général adjoint de l’établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF), a été placé en 25e position sur la liste du Rassemblement national, annonce ce dimanche 28 avril Le Parisien, propriété de Bernard Arnault (Groupe Les Echos-Le Parisien), qui soutient Macron depuis 2017, jugeant son programme  » raisonnable et courageux. »

Agé de 53 ans et diplômé de Sciences Po Paris puis de l’ENA en 2013, le candidat suspecté par la macronie a également dirigé le bureau du droit de la commande publique au ministère de l’Ecologie après avoir évolué à la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP).

Cet inconnu du grand public travaille avec le RN depuis 2021. Il a, notamment, rédigé une partie du programme de Marine Le Pen – celle concernant la lutte contre les fraudes sociales et fiscales – lors de la dernière élection présidentielle. « Je rêve de la création d’une sorte de FBI à la française qui fédérerait les actions de l’État contre les fraudes fiscales et sociales qui entachent le contrat social et le consentement à l’impôt », explique-t-il au journal du milliardaire macronien. S’il est élu au Parlement européen, le cinquantenaire aimerait se rapprocher des commissions des affaires économiques et monétaires, du contrôle budgétaire, et de la sous-commission des affaires fiscales.

Dernier ralliement avant les élections

Le haut fonctionnaire confie au Parisien qu’il vote pour Marine Le Pen depuis 2012, année où il met pour la première fois un bulletin dans l’urne à une présidentielle.

Selon le Parisien, ce sera le dernier ralliement entre une personnalité issue de la société civile et le RN avant les élections européennes. Depuis mi-février, d’autres hauts fonctionnaires figurent sur la liste du RN : Fabrice Leggeri, ancien patron de Frontex, l’essayiste Malika Sorel, nommée en 2009 par le président de la République au Haut Conseil à l’intégration, l’ex-policier Matthieu Valet, porte-parole du Syndicat indépendant des commissaires de police, ou encore l’ancienne magistrate Pascale Piera, par ailleurs conseillère municipale de… Pascale Loiseleur (Renaissance).

L’arrivée de Pierre Pimpie sur la liste devrait être officialisée mercredi 1er mai prochain pendant une réunion publique de Jordan Bardella et Marine Le Pen à Perpignan.

Liste RN: Libération passe au crible la vie de chaque candidat

Le quotidien épingle Saidali Boina Hamissi pour des «propos extrêmement graves»

Saidali Boina Hamissi, 63 ans,  délégué départemental du Rassemblement National, invité dans Zakwéli
  ©Mayotte la 1ère

Le journal a épluché les déclarations passées de ce candidat RN et exhumé d’anciens propos qui pouvaient être qualifiés de sexistes ou complotistes,  parce que ce responsable du RN à Mayotte figure sur la liste de Jordan Bardella. Le HuffPost relaie l’article de Libération avec la photo de Marine Le Pen et Jordan Bardella, plutôt que celle du Mahorais, à des fins, à l’évidence, malignes.

« C’est la première fois qu’un parti métropolitain aussi important propose un mahorais directement à la candidature. » (Saidali Boina Hamissi)

Le NKVD (police politique soviétique) de la presse française reproche au responsable RN du 101e département français ses « propos extrêmement graves » notamment concernant les femmes, selon la porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot, qui ne manque pas d’enfoncer le clou dans la matinale de LCI ce mardi 23 avril.

« Est-ce qu’on a regardé ce candidat ? Le profil de ce candidat ? Les valeurs portées par ce candidat ? », a interrogé Prisca Thevenot, née Balasoobramanen de parents originaires de l’Ile Maurice, un état où est interdite la polygamie. Avant d’accuser Saidali Boina Hamissi d’avoir « participé à des théories du complot » ou d’avoir tenu « des propos extrêmement graves et dangereux à l’endroit des femmes, sur la soumission supposée des femmes par rapport à leur conjoint. » Mayotte, où l’islam est dominant, a toléré le mariage d’un homme avec plusieurs femmes jusqu’en 2011 quand l’âge du mariage des jeunes filles est passé de 16 à 18 ans, la répudiation a été interdite et de possibilité de faire des unions polygames, mais les situations actuelles de polygamie sont maintenues.

Thévenot pointe de surcroît « un Mahorais qui a une admiration pour Poutine » et « soutient la polygamie » de son milieu culturel…

« Vermines », « cafards », « soumission de la femme »

22 avril 2024

La ministre déléguée fait référence, sans le dire, au travail de Libération. Le quotidien a effectivement exhumé, lundi, d’anciens écrits publiés par le nouveau candidat du Rassemblement national sur sa page Facebook. Un espace relativement confidentiel avec une cinquantaine « d’amis » ou abonnés.

Le quotidien relève par exemple des publications de 2017, lorsque Saidali Boina Hamissi – déjà membre du parti de la droite nationale à l’époque – qualifiait de « vermines » ou de « cafards » les habitants d’un quartier de Mamoudzou envahi par les Comoriens voisins attirés par des services sociaux de meilleure qualité. Il relayait également un texte d’un militant local qui s’en prenait aux Comoriens, appelant les Mahorais à « éradiquer ce fléau migratoire (…) cette vermine qui nous ronge jusqu’à l’os. »

Dans un autre registre, cinq ans plus tard, le responsable du RN à Mayotte s’est fait remarquer pour sa facilité à relayer des propos complotistes, toujours selon Libé, à propos de l’épidémie de Covid-19. Et pas seulement.

Après avoir publié la vidéo du journaliste Richard Boutry, un désinformateur notoire (France TV et TV5 Monde et groupe TF1) qui parlait de «la  distanciation sociale et des gestes barrières » comme « des concepts inventés, liés au satanisme », Saidali Boina Hamissi n’a pas hésité à relayer une publication selon laquelle le « terrorisme islamique » n’existe pas, puisqu’« il s’agit de mercenaires recrutés, payés, entraînés, armés et protégés par des gouvernements occidentaux, notamment ceux des US et de la France. »

Outre des propos élogieux à l’égard de Vladimir Poutine, le nouveau candidat RN – qui devrait figurer à une place non-éligible sur la liste de Jordan Bardella – s’est également illustré en évoquant la « soumission de la femme. » Qui, selon lui, « vient naturellement lorsqu’elle se sent aimée, protégée et valorisée (sic) par son mari. » Une hérésie pour les féministes.

Chasse aux sorcières: LFI détourne-t-elle des propos dits racistes d’un député RN ?

Grégoire De Fournas, RN, maintient une manipulation de l’extrême gauche

Raccourci partisan du journal, offensif et nauséabond

Lors d’une intervention du député La France Insoumise () du Val-d’Oise, Carlos Martens Bilongo, né à Villiers-le-Bel de parents d’origine congolaise (RDC) et angolaise, sur un bateau (SOS Méditerranée) de migrants actuellement bloqué en Méditerranée, « un élu RN a utilisé dans l’hémicycle une interpellation raciste, » affirme L’Indépendant, sans les précautions d’usage: le conditionnel aurait été de bon aloi.

Lors d’une intervention du député La France Insoumise Carlos Martens Bilongo sur un bateau de migrants actuellement bloqué en Méditerranée, « un élu RN a utilisé dans l’hémicycle une interpellation raciste, » écrit péremptoirement L’Indépendant, quotidien diffusé principalement dans les départements de l’Aude et des Pyrénées-Orientales et détenu par le Groupe La Dépêche, dont la famille Baylet, radicale-socialiste, est propriétaire (comme de Midi Libre). Sa diffusion en 2009 est de 63.585 exemplaires, puis 60.119 en 2011 et 51.688 en 2014, soit une chute de 14,1 % entre 2011 et 2014. Marie-France Marchand-Baylet (1953-), patronne de presse, est compagne de Laurent Fabius, ancien premier ministre socialiste et actuel président du Conseil constitutionnel.

Alors que le parlementaire insoumis évoquait le « drame de l’immigration clandestine », le député RN de Gironde (viticulteur du Médoc) Grégoire de Fournas a lancé « qu’ils retournent en Afrique » ou « qu’il retourne en Afrique »sans qu’il soit possible de savoir si ces mots étaient adressés au député LFI ou aux migrants. L’élu RN a recueilli 64,41 % des votes exprimés contre le candidat NUPES, Olivier Maneiro, crédité de 35,59%. Benoît Simian, candidat flou Divers centre (en fait, ex-PS, passé à Macron) ne fera pas même 3%… Cet après-midi, on a donc assisté à un règlement de comptes. Et les partisans ont fait leur choix a priori: les députés font leur marché, mais les journalistes aussi…

Du pain béni à la veille d’une motion de censure et du congrès RN

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a immédiatement sauté sur l’occasion et demandé une interruption de séance pendant 5 minutes avant d’interrompre la séance. 

La première ministre Elisabeth Borne a également réagi aux propos de ce parlementaire RN. « Le racisme n’a pas sa place dans notre démocratie », a expliqué la démocrate qui en est à quatre passages en force au Parlement en deux semaines…

Surmédiatisation nauséabonde d’un propos prêtant à mal-interprétation ? Le parti présidentiel tente de marquer un but contre le parti dont la candidate à la présidentielle a rivalisé avec Macron.

Celui qui, tel les islamistes, ne sert pas la main de tous les « mâles blancs hétéros », Louis Boyard (LFI), est venu s’indigner avec véhémence (non surjouée) sur BFMTV tout en lâchant qu’il n’était pas présent dans l’hémicycle…

Le député RN plaide la bonne foi, face au déchaînement de la NUPES et du parti du président, en choeur :

Affaire Hulot : ni «complaisance», ni «inquisition», dit Macron

Le président dénonce une chasse aux sorcières des féministes politisées

CIS = cisgenre, type d’identité de genre où le sexe ressenti d’une personne correspond au sexe biologique (transgenre).

Macron a estimé qu’il n’y a ni « opacité », ni « complaisance » du côté macronien, mais une « inquisition » de l’autre à propos des accusations d’agressions sexuelles et de viol contre son ex-ministre Nicolas Hulot. Et, selon lui, « l’efficacité de la justice » ne peut être mise en doute, assure-t-on à la sortie du Conseil des ministres.

« Nous n’accepterons jamais une société de l’opacité ou de la complaisance »

« La position du gouvernement sur ce sujet est constante. Nous n’accepterons jamais une société de l’opacité ou de la complaisance. Et nous ne voulons pas non plus d’une société de l’inquisition. Alors l’enjeu, c’est de faciliter et d’accompagner la libération de la parole, le recueil des plaintes, l’efficacité de la justice », a dit le chef de l’État en Conseil des ministres, ont rapporté des participants, confirmant des informations de plusieurs médias.

« Nous avons énormément fait pour cela, et nous allons continuer à agir résolument en ce sens », a ajouté Emmanuel Macron, s’exprimant pour la première fois depuis la diffusion jeudi dernier par France 2 d’une enquête dans laquelle plusieurs femmes ont accusé de viols et d’agressions sexuelles l’ancien ministre et animateur télé.

Ouverture d’une enquête préliminaire

Le Parquet de Paris a ouvert vendredi une enquête préliminaire. Nicolas Hulot avait annoncé dès mercredi, veille de la diffusion, quitter « définitivement » la vie publique, pour protéger ses proches et sa Fondation des retombées d’un « lynchage ». Au total, ce sont au moins six femmes, dont l’une mineure au moment des faits, qui le mettent en cause. L’opposition a mis en cause l’exécutif dont plusieurs ministres, comme Marlène Schiappa, qui était à l’époque secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations. Ils avaient pris la défense de leur collègue, en 2018 après la révélation d’une plainte pour viol qui avait finalement été classée sans suite, en raison du délai dépassé de prescription des faits.

Interrogé sur la plainte pour viol de Pascale Mitterrand, la petite-fille de l’ex-président François Mitterrand, le porte-parole du gouvernement avait expliqué le 26 novembre qu’à l’époque, il y avait « eu un soutien à l’Etat de droit, à la présomption d’innocence ». « Aujourd’hui », avait argumenté Gabriuel Attal, « il y a des témoignages supplémentaires qui s’ajoutent, qui n’étaient pas connus à l’époque ».

Macron restera-t-il le seul président auquel on ne prête aucune conquête féminine?

Quand la « tribune Surcouf », signée de militaires, fut orchestrée par la gauche

L’heureux temps où les militaires avaient la liberté d’expression politique

L'embarrassante affaire Surcouf

 11h23 , le 11 juillet 2008, modifié à 15h05 , le 19 juin 2017

Et si « Surcouf » était démasqué? Les militaires de haut rang cachés derrière ce pseudonyme , celui d’un capitaine corsaire franc-maçon – pour signer le 19 juin 2008 dans Le Figaro une tribune à charge contre le Livre blanc de la Défense, seraient identifiés, selon une information quotidien. L’initiative avait mis le chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy, dans une colère noire, attisant encore un peu plus le malaise entre l’Elysée et une « Grande muette » bien bavarde, à la satisfaction de la gauche.

A quelques jours de la grande parade militaire du 14 juillet, l’heure n’est toujours pas à la trêve entre le chef de l’Etat et les militaires. En cause, l’affaire Surcouf, qui envenime les discussions entre les deux parties depuis le 19 juin dernier. « Surcouf », pour le nom du collectif d’officiers supérieurs des trois armées (air, terre et mer), qui ont fustigé le Livre blanc de la Défense dans une tribune du Figaro, publiée deux jours après sa présentation par le président de la République. Ce dernier est entré dans une vive colère à la lecture de cette lettre ouverte, dont les auteurs estiment que les orientations prises sont des « gadgets«  et que le plan de restructuration est une « imposture« . Vexé d’être pris à parti publiquement par des militaires qu’il estime tenus à leur devoir de réserve, le chef de l’Etat a tout mis en oeuvre pour retrouver ses contempteurs. Certains signataires auraient été démasqués, sans plus de précision. Selon le site du Nouvel Observateur, plusieurs personnes ont été identifiées et l’Elysée hésite alors entre les sanctions et passer l’éponge. Treize ans plus tard, Macron n’hésite pas à menacer les militaires qui tirent le signal d’alarme dur l’état du pays.

Dans un premier temps, l’enquête avait été confiée de manière automatique à la Direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD), qui dépend du ministère de la Défense. C’est le début d’ « une chasse aux sorcières » regrettée par Jean-Louis Georgelin, le chef d’Etat-major des armées lui-même, qui, s’il considérait cette lettre comme une « connerie » ne souhaitait pas que l’affaire prenne une telle tournure. Selon une information du blog Secret défense, des ordinateurs de stagiaires du Centre des hautes études militaires, ont été fouillés. Mais la « Grande muette » porte bien son nom, aucun rebelle n’est identifié.

Les rebelles avaient-ils été renvoyés?

L’Elysée s’impatienta donc, soupçonna la DPSD d’en faire le minimum et selon une information du Nouvel Observateur, Nicolas Sarkozy chargea la Direction de la sûreté du territoire (DST) de reprendre le dossier, pour une enquête en sous-main, non officielle. C’était une initiative sans précédent, puisque cette affaire concernant des militaires devait être traitée par la Défense et non par l’Intérieur. Bien que non confirmée par la présidence, plusieurs sources s’accordèrent à dire que cette enquête était en route, et que ce sont les fins limiers de la sécurité intérieure qui avaient mis la main sur les frondeurs. Hervé Morin, le Florence Parly, avait beau jeu de dire qu’il n’avait « aucune information » sur cette enquête parallèle. « S’il y en avait une, je ne connais pas les conclusions« , avait-il précisé sur France Info.

Mais elle marqua bien la défiance entre l’Elysée et l’Armée depuis la publication du Livre blanc, qui prévoyait notamment la suppression de milliers de postes et réorientations des effectifs. Entre temps, le drame de Carcassonne avait ajouté de l’incompréhension entre les deux parties, Nicolas Sarkozy estimant que les militaires étaient des « amateurs« , aboutissant au final au « psychodrame » du Général Cuche, le chef d’Etat-major de l’armée de terre, démissionnaire. Officiellement, il tira les conclusions de ce drame, officieusement, il se dit qu’il paierait aussi pour le fameux Surcouf.

Quel sort pour les pirates s’ils étaient identifiés? « Il y a un principe simple. Les militaires ont le droit d’expression depuis la dernière réforme. Mais il y a un cadre: l’obligation de loyauté et le droit de réserve. On verra les choses en fonction de ce cadre là« , rappela le ministre de la Défense ce matin sur France-Info. L’Etat-major pencha pour un simple rappel à l’ordre, un blame, pour apaiser les tensions, tandis que le ministre, déjà peu populaire parmi ses troupes, évoquait leur renvoi pur et simple, dans …Valeurs actuelles. Nicolas Sarkozy aurait été, lui, tenant d’une ligne dure, même si ces conseillers tentaient d’adoucir son agacement.

La « provocation » Bachar el-Assad

Toujours est-il que le chef de l’Etat était bien décidé à marquer son exaspération. Nicolas Sarkozy avait d’ores et déjà annoncé qu’il ne participerait pas à la Garden party de la Défense, pour des raisons d’agenda. Or, c’était rien moins que la première fois depuis 1995 qu’un chef de l’Etat n’assistait pas à cet événement. Les militaires avaient-ils regretté cette absence?

Pas si sûr tant de nombreux cadres enrageaient de l’invitation au défilé du 14 juillet du président syrien Bachar el-Assad. Une provocation pour les parachutistes français, qui se souvenaient douloureusement de l’attentat commandité par Damas qui avait fait 58 morts parmi les leurs en 1983 à Beyrouth. Ils était d’ailleurs possible qu’ils porteraient un brassard noir lorsqu’ils défileraient. Pas sûr encore une fois que Nicolas Sarkozy apprécierait.

Autre « casus belli » à venir, la présentation de la carte militaire, repoussée après l’incident de Carcassonne, qui était annoncée fin juillet. En pleine crise financière et économique internationale, elle prévoyait la suppression de 54.000 postes et la fermeture de dizaines de casernes.

« Il y a un cadre : l’obligation de loyauté et le droit de réserve. On verra les choses en fonction de ce cadre là,» avait déclaré Morin.

Rassemblement en soutien à Christian Perronne devant l’hôpital de Garches, mardi 22

La presse a-t-elle informé?

Un rassemblement en soutien à Christian Perronne était organisé mardi 22 décembre 2020 à Garches (Hauts-de-Seine).
Un rassemblement en soutien à Christian Perronne était organisé mardi 22 décembre 2020 à Garches (Hauts-de-Seine).

En pleine crise sanitaire et rebond de l’épidémue, Véran et Hirsch ont interdit au Professeur d’exercer

« On veut m’abattre ! » Cinq jours après avoir été démis de ses fonctions de chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), ke Pr. Christian Perronne a pris la parole mardi 22 décembre 2020 devant l’établissement dans lequel il exerce.

Une « dictature sanitaire »

Macron, contaminé de luxe à l’isolement à La Lanterne,
n’a pas mieux à faire
que de mener une chasse aux sorcières

Une grosse centaine de personnes s’est réunie en début d’après-midi pour soutenir le Professeur, écarté pour des propos « considérés comme indignes de la fonction qu’il exerce », selon le haut-fonctionnaire et politicien Martin Hirsch, virus jusqu’ici en sommeil à la présidence de l’AP-HP.

Christian Perronne a dénoncé une « décision politique et non médicale. »

« Nous vivons depuis dix mois un cauchemar. Nous rentrons en dictature sanitaire. L’assemblée nationale a un projet de loi pour supprimer toutes les libertés. Si vous n’êtes pas vaccinés, vous serez des citoyens de seconde zone. Il faut réagir. » (Christian Perronne)

Plainte de l’Ordre des médecins

Au cours de sa prise de parole, le Professeur a assuré que « la Covid c’est un virus qui maintenant n’est plus très dangereux sauf pour des personnes à risques. On a plein de traitements qui marchent presque à 100%« , vantant les mérites de l’hydroxycloroquine notamment.

« On refuse les traitements qui marchent et qui sont démontrés », s’est-il emporté sous les vivats de ses soutiens, parmi lesquels plusieurs membres de l’hôpital.

Christian Perronne fait partie des médecins contestataires de la politique sanitaire de Macron depuis le début de la pandémie de Covid-19, à l’instar du Professeur Didier Raoult. 

Lundi, tous deux ont été visés par une plainte de l’ordre des médecins, ainsi que quatre autres confrères. « On veut me tuer parce qu’à Garches et à Marseille, ce sont les deux endroits où il y a eu le moins de décès par rapport aux patients hospitalisés. Parce que j’ai soigné, parce que j’ai dit la vérité, je n’ai jamais changé de discours, on veut m’abattre. » 

#PourleRétablissementduBûcher ?

‘Le Monde’ participe à la chasse aux sorcières dans la presse

Le directeur des rédactions du “Monde” ne voit pas “d’intérêt” à débattre avec Zemmour ou tel ou tel confrère…

La soviétisation de la macronie se précise.

Le professeur Jean-François Delfraissy a déjà donné le ton en dénonçant le débat et le « fric ». Lien PaSiDupes

Le Monde lui emboîte le pas. La presse assume son totalitarisme et ainsi la soviétisation des media se poursuit-elle.

Luc Bronner (ci-contre) a notamment fustigé la chaîne CNews qu’il accuse de “ne pas faire son travail” et d’alimenter “un modèle de débat avec les gens les plus extrémistes” qui rend la discussion impossible. Peut-on être journaliste et sectaire? La question ne se pose plus…

Une position qui illustre parfaitement le refus de débattre d’une certaine presse. Jeudi 17 décembre, le directeur des rédactions du Monde Luc Bronner répondait en direct vidéo aux questions des lecteurs. A cette occasion, un internaute l’a interrogé sur le regard qu’il porte sur les chaînes d’informations en continu, notamment CNews, rapporte L’Observatoire des médias.

Pensez-vous que les féministes ont été sensibles à ce dessin ?

En réponse, le dirigeant du quotidien a affiché tout sa haine pour la chaîne du groupe Canal +, ses journalistes mais aussi ses invités, dont il préfère fuir la contradiction plutôt que de l’affronter. 

Soutien des caricatures de Charlie hebdo, si odieuses de grossièreté et soient-elles, Bronner se retrouve avec les sectaires, affichant un mépris sélectif, non pas pour la vulgarité et l’injure de ses camarades, mais pour la concurrence – dont il stigmatise le « modèle low-cost » –, ce qui devrait interpeller les démocrates, mais ils sont plus que jamais bravement confinés dans leur lâcheté.

Les journalistes du Monde ont la « consigne » de ne pas se rendre sur CNews

Luc Bronner a notamment fustigé les chaînes d’infos « qui prospèrent sur un modèle low-cost qui est un modèle de débats, avec en général les gens les plus extrémistes [Laurent Joffrin, ex-patron de Libération qui n’est donc pas épargné dans le classement des totalitaires] , les plus polémistes [ou polémiques?] qui vont faire du buzz et qui, du coup, alimentent cette machine médiatique qui [pour lui], est assez insupportable ».  Il met ainsi dans le même sac de la médiocrité son collègue Jérôme Béglé (Le Point), Claire Chartier, rédactrice en chef Idées à L’Express, l’ex-président de la chaîne parlementaire de l’Assemblée nationale LCP (mai 2009-mai 2015) Gérard Leclerc (éditorialiste socialiste sur CNews), la LFI Caroline Mécary,  avocate à la Cour européenne des droits de l’Homme ou la Cour de justice de l’Union européenne, ou Olivier Dartigolles, ex-porte-parole du Parti communiste français (2006-2018). Le fielleux Bronner peut-il se targuer d’une semblable diversité au Monde ?

Bronner révèle même qu’une « consigne interne » est donnée aux journalistes du Monde « de ne pas aller sur ces plateaux-là ».  Pour lui, « à titre personnel », aller sur CNews, « c’est non »« Je pense que cette chaîne ne fait pas son travail, et je pense que cette chaîne, en allant un peu plus loin, est problématique dans sa façon de couvrir une partie de l’actualité », ajoute-t-il, l’accusant d’« alimenter des haines, alimenter des tensions, alimenter le simplisme, la polémique ».

Le directeur des rédactions du Monde a ensuite clairement refusé le débat avec « Zemmour » ou « des journalistes de Valeurs actuelles », régulièrement présents sur les différents plateaux de CNews. « Moi je pense que cela n’a pas d’intérêt pour des journalistes du Monde d’y être présents, et que ça abîme la discussion, ça ne rend pas possible une discussion intéressante, donc c’est vrai que je suis partisan de ne pas y aller »

« Les musulmans amènent la merde en France »: Philippe Tesson le pense et le dit…

Radicalisation de la presse: la liberté d’expression confisquée par la gauche extrême

Jonathan Bouchet-Petersen (Libération)
Jonathan Bouchet-Petersen (Libération)

« Le journaliste-polémiste a tenu des propos qui devraient le conduire devant les tribunaux ».
Telle est la sentence non d’un juge, mais d’un journal, en exergue non pas d’un article, mais d’un réquisitoire. Eric Zemmour avait été ostracisé, Philippe Tesson l’est aussi. Zemmour a été chassé hors d’i-télé, chaîne de télévision du groupe Canal +; Tesson a été chassé hors de l’hebdomadaire Le Point.

Le délit d’opinion

Invité mercredi sur Europe 1 pour parler de la laïcité et des écoles religieuses, le journaliste, « qui sévit » dans Le Point, Valeurs actuelles et sur Radio Classique« , selon les termes de son jeune confère de Libération, et « qui cause » théâtre dans le Figaro magazine, selon le même spécialiste du journal cornaqué par Laurent Mouchard, aka Joffrin, a tenu « des propos islamophobes qui devraient le conduire devant les tribunaux« . Probabilité ou jugement moral?
En attendant, ce qui est sûr, c’est que Bouchet-Petersen saute des lignes de l’article de Wikipedia, quand ça l’arrange: le respect de la déontologie professionnelle ne l’habite pas… Pourquoi occulter en effet que Ph. Tesson a collaboré treize ans au… Canard Enchaîné (1970-1983), au temps de sa jeunesse.

Chasse aux sorcières d'un "khmer rouge" de la presse de France (janvier 2015)
Chasse aux sorcières d’un « khmer rouge » de la presse de France (janvier 2015)

Le critère de l’âge.

Parmi les jeunistes, Bouchet-Petersen a tout pour plaire: il est fils de… mais n’a pas hérité l’intelligence de sa mamamn, seulement la haine. Car chez les sectaires, on n’est jamais trop vieux, comme Stéphane Hessel ou Jacques Vergès – et Michel Rocard (84 ans) – si on est estampillé de gauche. Mais, pour Tesson, les ans deviennent une tare, selon le kkmer rouge de Libé qui souligne son âge, 87 ans.

Au soir d’une belle carrière, le fondateur et directeur du Quotidien de Paris (1974-1994) « a éructé », aux dires du journal socialiste Libération, en évoquant les « incidents » – non précisés, dans un souci légitime d’information – signalés au ministère de l’Education nationale après la minute de silence observée jeudi : « Ce qui a créé le problème, ce n’est quand même pas les Français. […] D’où vient le problème de l’atteinte à la laïcité, sinon des musulmans ? On le dit ça ? Et ben moi je le dis !« . Et d’ajouter, comme l’a noté le site Arrêt sur images (nous donnons le lien, puisque ce professionnel de Libé s’abstient), en « interpellant » l’animateur de l’émission, Jean-Marc Morandini : « C’est pas les musulmans qui amènent la merde en France aujourd’hui ? Il faut le dire, quoi ! »

Pour le « journaliste » de Libération – quotidien en difficultés de trésorerie qui dispose néanmoins d’un tel excédent d’espace qu’il héberge Charlie hebdo sur un étage entier – Jonathan Bouchet-Petersen, fils de… Sophie, conseillère de Ségolène Royal, candidate battue à la présidentielle de 2007, et investigateur pro de Wikipédia, Tesson – dégradé de son prénom – avait déjà tenu des propos outranciers en janvier 2014 : en pleine « affaire Dieudonné », il avait lancé dans l’émission Accords/Désaccords sur Radio Classique « Ce type, sa mort par peloton d’exécution de soldats me réjouirait profondément. » Ajoutant : « Pour moi, c’est une bête immonde donc on le supprime, c’est tout… Je signe et je persiste.« 

Et comme le petit journaliste n’a pas épuisé la fiche Wikipedia, il poursuit son réquisitoire. Le lendemain sur LCI, il avait regretté « qu’il n’y ait plus la peine de mort » pour exécuter cet « animal abominable ». Devant la polémique et alors que le dépôt d’une plainte « pour appel au meurtre » avait été « évoqué » sur RMC, une obsession de Bouchet-Petersen, Tesson avait « confirm[é] ces propos », mais en appelant à « les remettre dans le contexte, le contexte d’un débat polémique » et en revendiquant « contre l’évidence »(selon le coupeur de têtes de Libé) une « formule de style ». Le 6 mars 2014, LCI et Radio Classique ont été mis en garde par le CSA.

Avec cette nouvelle sortie, Tesson, officier de la Légion d’honneur depuis 2009, a été mis au pilori sur les réseaux sociaux, dont ce journaliste semble, de manière inattendue vanter ici le recul et la capacité de jugement à froid, fait valoir l’avocat général de la presse, clone de Bruno Roger-Petit, après passage du correcteur. Mais l’écumeur de Wikipédia dispose aussi de la liste noire de la gauche et pointe le soutien qu’apporte Fabrice Robert, président du « groupuscule » (mépris de journaliste neutre) d’ »extrême droite » (fichage et donc étiquetage) Bloc identitaire à Philippe Tesson :

https://twitter.com/_fabricerobert/status/555016805119696897

Libération appelle à la rescousse les détracteurs de la gauche sectaire 24/24 et 7j/7

Le président de la LICRA, Alain Jakubowicz, s’est, lui, ému du dérapage du journaliste-polémiste.

<br>L’ancienne ministre pro-palestinienne de Hollande, Cécile Duflot (EELV) tire à vue des adjectifs insultants et ce n’est pas au flash ball:

Ou cet autre pro-Hamas, Olivier Dartigolles (PCF) pour qui l’insulte tient lieu d’argument:
<br>

<br>La peine de mort et le peloton d’exécution qui horrifient le « jeune » protégé politique de Libération lui suffiront-ils s’agissant de Zemmour et Tesson ?
[wat=http://www.wat.tv/audio/philippe-tesson-dans-grand-76nr1_2exyv_.html]

PaSiDupes offre à Jonathan Bouchet-Petersen la video que l’investigateur dit introuvable (puisqu’elle n’est pas sur Wikipédia), suggérant même qu’elle aurait été supprimée… Car le garçon n’est pas amateur de censure et soutient la liberté d’expression !…