Algérien sous OQTF, il viole une femme de 67 ans à Versailles

La colonisation justifie-t-elle un crime sexuel ?

L’agresseur est reparti le lendemain après avoir volé deux bagues et la carte bancaire de sa victime, de laquelle il l’avait forcée à lui communiquer le code. Hospitalisée, la sexuagénaire a déposé plainte.

Le suspect a été interpellé le 21 septembre

Confondu par les images de vidéosurveillance, l’individu a été interpellé le 21 septembre à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à 25 minutes de Versailles. Sans domicile fixe, il était hébergé dans un immeuble de Trappes (Yvelines) – commune gérée par Ali Rabeh (Generation.s de Benoît Hamon), membre de la NUPES – où ont été retrouvés la pièce d’identité, la carte bancaire et les bagues de sa victime, ainsi qu’une carte grise et divers bijoux dérobés. Lors de ses premières auditions, le mis en cause refusait de répondre aux questions des enquêteurs et s’endormait sur sa chaise.

Ses empreintes digitales ont permis de déterminer que le suspect est de nationalité algérienne. Il faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis février 2022. Une nouvelle OQTF a été délivrée à son encontre par la préfecture des Yvelines.

Les Turcs occupèrent le Maghreb central (l’Algérie) pendant trois siècles (1516-1830) : les femmes turques subissent-elles les mêmes représailles?

Qui est Mertel B., ce Franco-tunisien qui propose des formations pour frauder l’allocation adulte handicapé ?

Il est hébergé par Youtube, sans enfreindre les règles de Google !

La ministre des Solidarités, Aurore Bergé, a annoncé que l’homme qui vendait des formations pour frauder l’AAH a été identifié et fait l’objet d’un contrôle.

Youtubeur franco-tunisien,
Mertel Bourdein,
propose contre 300 euros une formation pour toucher l’aide sociale destinée aux personnes en situation de handicap.

Le journaliste de Libération, Jacques Pezet sait tout de lui (article du 20 septembre 2023)

Dénichée sur YouTube par l’homme politique et influenceur d’extrême droite Damien Rieu [qui ne fait pas de la rétention partisane d’information…], une vidéo montrant un homme répondant au nom de Mertel B. (Libé protège son identité !) et proposant une formation pour obtenir l’allocation adulte handicapé (AAH) a suscité l’indignation sur les réseaux sociaux [sans perturber le journal libertaire]. L’homme s’y vante de toucher près de 1 800 euros d’aides sociales «sans rien foutre».

La viralité de cette vidéo, largement partagée depuis lundi 18 septembre, a fait réagir la ministre des Solidarités, Aurore Bergé, qui a annoncé mardi sur X (anciennement Twitter) avoir [qu’elle a, en français] «immédiatement diligenté un contrôle Cnaf [Caisse nationale des allocations familiales, ndlr] et saisi la MDPH [Maison départementale pour les personnes handicapées]». Aurore Bergé assure qu’en quelques heures, cet individu a été identifié. «Si une fraude est avérée, des poursuites seront immédiatement engagées et les aides indûment perçues recouvrées.»

Lien X

L’homme [ce n’est pas un fraudeur, bien que la ministre évoque une « fraude » ?], qui propose contre 300 euros une formation pour toucher l’aide sociale destinée aux personnes en situation de handicap, fait valoir sa propre expertise dans le domaine : «Moi je suis handicapé sur le papier. Je vous rassure je suis en très bonne santé, al hamdoulilah, je suis en très bonne santé. J’ai mes jambes, je marche, j’ai mes yeux, je vois, je respire. J’ai fait valoir quelque chose – après je ne vais pas rentrer dans le détail parce que mon dossier médical, je le garde privé. Mais j’ai fait valoir mon handicap, un handicap invisible auprès de la MDPH, qui a reconnu mon handicap et pour lequel je perçois une allocation adulte handicapé.»

Obsédé par l’e-commerce

La « combine » qui permettrait de toucher «931 euros par mois sans rien foutre», selon lui, consiste à faire valoir un handicap psychique «invisible», dû à un burn-out ou une dépression [une piste foulée aussi par les avocats de détenus pour violences, sans même être barbares, ou terroristes], et à trouver un médecin peu regardant [en centre mutualiste ?], qui produira les certificats permettant de décrocher cette aide sociale. Face caméra dans une vidéo partagée sur une plateforme publique, il prétend (sans que CheckNews n’ait pu encore vérifier la véracité de ses affirmations [mais sans bouleverser les a priori du journaliste] ) cumuler plusieurs aides sociales simultanément [le principe du cumul est la simultanéité…]: «Je perçois le cumul de l’AAH, l’AAS [en fait ASS, allocation de solidarité spécifique], APL [Aide au logement] jusqu’au 31 décembre 2026 soit 1 800 euros net par mois qui tombent dans mon compte sans rien foutre, sans bosser. Vive la France !»

Pris en flagrant délit d’incitation à la fraude sociale, l’homme à l’origine de ces images a supprimé la plupart de ses publications sur les réseaux sociaux. Cependant CheckNews a pu trouver de nombreuses traces de sa vie numérique.

Agé de 39 ans, Mertel B.[Bourdein] est un homme obsédé par l’e-commerce, qui cherche à s’enrichir à travers la vente de formations. Il est également à la tête de plusieurs sociétés de commerce en ligne, enregistrées à Trappes dans les Yvelines [dont le maire Génération.s est surtout Ali Rabeh] et spécialisées dans la vente de produits Apple. Au dos d’un de ses livres (auto-édité et en vente sur Amazon) proposant de devenir riche grâce à la vente en ligne, il se raconte comme «un pur produit de la banlieue parisienne», qui «lors d’un voyage au Japon, voulant s’isoler de sa banlieue pessimiste, […] découvre par hasard le fonctionnement de l’e-commerce».

Vendant sa légende, il assure qu’à son retour en France, «il tente d’appliquer, avec plus ou moins de succès» ce qu’il a appris au Japon «jusqu’à ce qu’il adapte le business-model du dropshipping» [le client passe commande sur le site internet du distributeur, lequel transmet celle-ci au fournisseur pour que celui-ci assure lui-même la livraison et gère les stocks]. Se vantant d’avoir triplé son salaire en trois mois et d’avoir généré ses 500 000 premiers euros de chiffre d’affaires en à peine un an, il assure avoir dit ses quatre vérités à son patron avant de se faire virer sur-le-champ. «Mais comme Mertel aime le dire, c’est plutôt lui qui a viré son patron», crâne-t-il au dos du livre.

Ayant pour pseudonyme «Dropmarket Empire» sur YouTube, Mertel B. fait la promotion du «drop-shipping», cette pratique de vente sur internet, pour laquelle le vendeur ne se charge que de la commercialisation et de la vente de la marchandise. […] Pour s’assurer un maximum de recettes, le vendeur va acheter des produits peu coûteux chez des fournisseurs chinois qu’il revend bien plus cher à ses clients. En vogue sur les réseaux sociaux, où les formateurs promettant de devenir facilement millionnaire pullulent, cette pratique est considérée comme légale par la DGCCRF.

«Montage fiscal» [Libération en fait la promotion…]

[Vous saurez tout sur comment enfler le « renflement brun » de B. Le M.] Moyennant des sommes allant de 197 euros (pour une formation) à 697 euros (pour la même formation et sept heures de coaching), Mertel B. propose d’apprendre «à faire du e-commerce sans site internet et sans budget publicitaire» et de se lancer ainsi dans le drop-shipping. Parmi les différents modules proposés, le formateur enseigne aussi la «création de société offshore aux Etats-Unis»«le montage fiscal pour être résident fiscal français et ne pas payer d’impôts»«obtenir un financement de stock quand on est interdit bancaire» ou encore «obtenir un prêt quand on a aucun revenu».

En plus de ces formations, disponible[S] sur un site à son nom, Mertel B. a également proposé de vendre ses connaissances sur d’autres plateformes comme le site de vente de services Come Up (où il vendait sa formation pour frauder l’AAH) ou encore la plateforme de recrutement de freelance Malt, où il se vend comme «Consultant Retail Media & Expert Marketplace» moyennant 2 000 euros par jour. Sur Malt, il se présente comme diplômé depuis 2022 d’un Master of Commerce de l’université Paris-Est Créteil et d’une licence en économie gestion de l’IAE Gustave Eiffel, une école de management située à Créteil.

Ne limitant pas sa diffusion de savoir à des vidéos publiées sur YouTube, Mertel B. est également l’auteur de plusieurs e-books. Au dos de les Zones franches urbaines : paradis fiscal en France. Comment payer jusqu’à 0 euro d’impôts en France en s’implantant dans une ZFU, il raconte qu’«il mène des activités entrepreneuriales dans lesquelles il a dû faire des montages fiscales (sic) pour réduire son imposition. Afin de minimiser son impôt sur les sociétés, il s’est installé dans une ZFU à Trappes.» Dans une de ses vidéos, il assure que son entreprise Mapomverte bénéficie de l’agrément «Entreprise solidaire d’utilité sociale». Contacté par CheckNews, Mertel B. n’a pas répondu à nos sollicitations [!].

Thomas Cazenave,
bonne tête d’énarque moyen

Ce mercredi, Bercy a réagi à la vidéo de Mertel B. Sur Sud Radio le ministre des Comptes publics, Thomas Cazenave, a annoncé qu’il souhaite introduire « un délit de promotion de la fraude » dans le projet de loi de Finances pour 2024 « pour condamner ceux qui font la promotion de la fraude fiscale, sociale avec la plus grande fermeté ». Dans le cas de Mertel B, il se pourrait d’ailleurs que l’homme ne soit pas seulement spécialiste de la fraude sociale au handicap, mais aussi de fraude fiscale. En effet, suite à la publication de cet article, Tris Acatrinei du site Projet Arcadie, qui suit l’actualité parlementaire, nous a signalé que Mertel B. s’applique les mêmes conseils d’évitement fiscal qu’il propose dans ses formations.

Si ce Franco-tunisien est un déséquilibré, c’est un déséquilibré international doué…

Lorsqu’il a enregistré sa société Smart Business en 2021 en France, l’homme a indiqué avoir [qu’il a] bénéficié d’un apport de 200 000 euros d’une société nommée IPADESTOCK, enregistrée au Nouveau-Mexique aux Etats-Unis. Plusieurs formations de drop-shipping recommandent aux entrepreneurs qui se lancent dans le e-commerce de créer une société offshore aux Etats-Unis sous la forme d’une Limited liability company (LLC) « faire en sorte que les bénéfices soient déclarés dans le territoire où il n’y a pas presque pas ou pas d’impôt dessus ». Elles conseillent d’ouvrir une telle société dans certains Etats, comme le Wyoming, le Delaware ou le Nouveau-Mexique, en présentant la LLC comme avantageuse fiscalement pour éviter de payer de nombreux impôts et qui garantirait un anonymat vis à vis du fisc français (ce qui est faux). D’autres formations recommandent de créer une société au Royaume-Uni pour les mêmes raisons. 

Or, en quelques clics, on peut découvrir que Mertel B. a enregistré les sociétés IPADESTOCK LLC au Nouveau-Mexique (Etats-Unis) en décembre 2018 et IPADESTOCK LTD au Royaume-Uni en avril 2021, est une société enregistrée aux Etats-Unis par ce même Mertel B. Reste à savoir si l’homme a déclaré correctement ses recettes au fisc français. Après un contrôle de la CNAF, il pourrait donc se voir contrôler par le Trésor public.

Mercredi, dans Le Parisien, l’avocat du youtubeur a affirmé que les aides sociales perçues par son client s’étaient « aucunement le fruit d’une duperie »« Cette vidéo n’est en rien la reconnaissance bravache d’une escroquerie aux aides sociales, a défendu Me Hakim Chergui [qui intervient, en France et à l’étranger, dans tous les domaines du contentieux en droit pénal des affaires… mais aussi avocat d’un mineur condamné à la prison après l’incendie d’un bus, à Boyenval, le 23 novembre 2016, en lien avec la mort de Adama Traoré], « mais la preuve des importantes vulnérabilités psychiatriques» de Mertel B. « Les pathologies prétendument invisibles qui l’affectent ont été constamment diagnostiquées et traitées par le corps médical : l’inconséquence de cette provocation sur YouTube en fournit d’ailleurs une triste démonstration » a ajouté le conseil [, lequel a par ailleurs couvert plusieurs affaires d’agression de femmes en niqab].

Taubira votera Mélenchon, candidat islamo-gauchiste d’extrême gauche

Elle tente ainsi de faire barrage à «l’extrême droite»

L’ex-ministre de la Justice du président Hollande déposera un bulletin de dépit : elle ne votera pas Hidalgo, candidate du Parti socialiste. L’indépendantiste guyanaise, qui n’a pu se présenter faute de parrainages suffisants, appelle dans un communiqué à voter pour l’ancien (et toujours) trotskiste infiltré au PS, dimanche 10 avril, pour empêcher Le Pen d’être au second tour.

Mélenchon est-il le véritable vainqueur de la Primaire populaire de Taubira ? Après le soutien de plusieurs membres de l’équipe chargée de son organisation (qui ne représentent pas grand monde dans la population), le candidat de La France insoumise a reçu le soutien, vendredi matin, de Christiane Taubira.

Yannick Jadot et Anne Hidalgo ont peu goûté ce réglement de comptes. L’ancienne garde des Sceaux – qui a été une candidate éphémère en 2022, après avoir nui à Jospin en 2002 – explique son choix deux jours avant le vote, via un communiqué : «L’extrême droite au pouvoir parut longtemps une idée délirante. Il y a cinq ans, cette hypothèse semblait encore extravagante, tout en appelant la vigilance. La perspective devient plausible à l’échéance de cette élection présidentielle», écrit-elle dans un premier temps.

Christiane Taubira a toujours été animée par la rancoeur et la haine, et le dernier quinquennat ne fait pas exception. C’est elle qui a porté la loi «mariage pour tous» à l’Assemblée nationale. Dans son communiqué, elle remet une pièce dans la machine des divisions de la gauche : «Ce scénario électoral était prévisible ces derniers mois. Toute la gauche le savait. Un nécessaire rassemblement exigeait des efforts pour que la gauche et l’écologie ne soient pas éliminées au premier tour.» La fielleuse espérait rassembler toutes les forces derrière sa candidature. Jamais intégrée, a fortiori assimilée, la Guyanaise internationaliste était poussée par un collectif, composé d’une majorité de jeunes. Un fiasco.

«Dimanche, il aura mon vote»

Durant sa campagne présidentielle avortée, Christiane Taubira s’est efforcée de ne pas dire du mal des autres candidatures. Une manière de ne pas insulter l’avenir, selon certains, mais une volonté, pour les autres, de dissimuler ses préférences intimes. Aujourd’hui encore, elle donne à croire que ce n’est pas un vote d’adhésion à la candidature de Mélenchon, LFI.

Les accords existent ; les désaccords aussi. Son choix est donc un vote inspiré par la haine, des candidats et de leurs électeurs. La fin du communiqué se termine ainsi : «L’accession de l’extrême droite au pouvoir est un risque auquel nous ne pouvons nous résoudre. Dès le premier tour je choisis de lui barrer la route. Le candidat de gauche en situation de le faire est aujourd’hui Jean-Luc Mélenchon. Dimanche, il aura mon vote.» 

Jean-Luc Mélenchon a tapoté dans la foulée sur les réseaux sociaux : «Merci à Christiane Taubira pour son appel à construire un deuxième tour digne de notre histoire [Histoire].»

Les équipes du candidat de la gauche extrême pro-palestinienne espéraient le soutien de l’ancienne ministre sous François Hollande. Le directeur de campagne, Manuel Bompard, disait récemment : «Nous avons déjà du beau monde dans notre union populaire. Il y en a peut-être deux qui pourraient nous soutenir, c’est Christiane Taubira et Benoît Hamon 

Meurtri, cet autre ancien de Hollande (ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche), ex-candidat à la présidentielle socialiste soutenu par les écologistes Cécile Duflot et Yannick Jadot, l’essayiste Raphaël Glucksmann (époux Léa Salamé), le journaliste révolutionnaire trotskiste Edwy Plenel (Mediapart), et qui turbine aujourd’hui dans une ONG, Singa Global, qui vient notamment en aide aux clandestins, n’a toujours pas digéré ses 6,4 % des voix et ses 3,27% aux européennes de 2019. Il a droit à panser ses plaies.

Hamon s’était affiché à l’extrême gauche inclusive en créant son parti, Génération.s, concrétisation de la radicalisation de son parcours, initié par son s’implantation à Trappes (Yvelines) aidé par un militant du MJS, Ali Rabeh, qui devint son assistant parlementaire, puis un membre de premier plan de son cabinet ministériel, élu maire-adjoint en 2014, avant d’être élu maire en 2020. Ali Rabeh lui a succédé à Trappes où son islamisme s’est concrétisé, faisant scandale avec des établissement réservés aux hommes (cafés, coiffeurs, etc) Lien PaSiDupes: Trappes : le Conseil d’Etat annule l’élection d’Ali Rabeh (Génération.s)

Vendredi, après la parution du communiqué de Christiane Taubira, Clémentine Autain, députée LFI de Seine-Saint-Denis, a écrit par message : «C’est une sage décision.» Est-ce que Taubira aura un quelconque impact dans les urnes dimanche ? L’expérience prouve que ses choix portent la poisse.

Trappes : le Conseil d’Etat annule l’élection d’Ali Rabeh (Génération.s)

La tête de gondole de Benoît Hamon se dit serein !

Les électeurs de Trappes vont pouvoir rectifier le tir en se rendant aux urnes pour élire un maire incontestable. Le Conseil d’Etat a annulé ce mercredi l’élection municipale de 2020, reprochant à Ali Rabeh d’avoir « fait la promotion de sa candidature » entre les deux tours. Pas déclaré inéligible pour autant, Ali Rabeh est candidat à sa réélection, tandis qu’Othman Nasrou appelle pour l’heure à un large rassemblement.

A Trappes, le fauteuil de maire est désormais vacant. Le Conseil d’État a annulé ce mercredi l’élection municipale de 2020, suivant les conclusions du rapporteur public, reprochant à Ali Rabeh, maire Génération.s de la ville, d’avoir « fait la promotion de sa candidature »avant le second tour de l’élection. Plus d’un an plus tard, la bataille judiciaire entre Ali Rabeh et Othman Nasrou, vice-président (Libres !) du Conseil régional et élu d’opposition a été définitivement tranchée par la plus haute juridiction administrative.

Pour mémoire, on reproche à Ali Rabeh des manquements importants aux règles du code électoral. Pendant les trois mois qui ont précédé l’élection, celui qui était à la fois candidat et président de l’association ‘Cœur de Trappes,’ a mené des actions ‘caritative’, une constante de la stratégie islamiste. Distribution de 15.000 masques, colis alimentaires, kits pédagogiques pour les enfants… Une partie de ces masques étaient accompagnés d’une photo du candidat ! Or, ces actions n’ont pas été déclarées dans son compte de campagne.

En février dernier, le tribunal administratif de Versailles avait annulé le scrutin et déclaré Ali Rabeh inéligible, à la suite d’un recours déposé par la liste d’opposition Engagement Trappes Citoyens et Othman Nasrou. Le maire, qui contestait cette décision, avait alors fait appel devant le Conseil d’État. Sur l’inéligibilité, les juges n’ont pas suivi le tribunal administratif.

Pour les juges, « la sincérité du scrutin a été altérée »

Pour les juges du conseil d’Etat, les masques et kits pédagogiques distribués avec la photo d’Ali Rabeh « ont permis d’assurer la promotion de sa candidature aux élections ». Alors que 4 800 notices d’utilisation comportaient la photographie d’Ali Rabeh, cette distribution a « altéré la sincérité du scrutin ».

Les deux rivaux, qui n’affichaient que 161 voix d’écart aux municipales de juin 2020 sont soutenus par des parrains de poids. À 36 ans, Ali Rabeh peut compter sur Benoît Hamon, l’ancien ministre de François Hollande et éphémère élu de la ville tandis qu’Othman Nasrou, 33 ans, est un proche de Valérie Pécresse, la puissante présidente du conseil régional.

Ali Rabeh candidat à sa réélection

Ils ont immédiatement réagi à la décision. « Le Conseil d’État valide mes comptes de campagne et donc reconnaît ma bonne foi », se félicite Ali Rabeh. Il va ainsi se faire rembourser ses 35 000 euros de comptes de campagne.

Il en profite pour annoncer officiellement sa candidature aux nouvelles élections municipales qui devraient avoir lieu dans trois mois maximum. « Othman Nasrou a essayé de m’éliminer du jeu politique mais il n’y est pas parvenu, je doute qu’il ait le courage de faire face aux électeurs », tacle-t-il. Gonflé par son score aux élections départementales dans sa ville, il se dit très confiant sur sa victoire.

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En juin dernier, sa liste de rassemblement de la gauche avait manqué sa chance dans le canton en recueillant 47,9 % des voix au second tour. Mais dans sa ville, le candidat, en tête dans tous les bureaux de vote, avait réalisé un grand chelem avec 69,5 % des suffrages.

Othman Nasrou, pas encore officiellement candidat

Contacté, Othman Nasrou, estime quant à lui que « la tricherie d’Ali Rabeh a été reconnue définitivement par la justice ». Il voit dans cette décision « l’occasion pour les trappistes de tourner la page de cette gestion sectaire, clientéliste et anti-républicaine ». L’élu d’opposition à Trappes accuse aussi son adversaire « d’alimenter la haine et les divisions, de politiser l’action municipale et de jeter de l’huile sur le feu » depuis un an.https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?creatorScreenName=le_parisien&dnt=false&embedId=twitter-widget-0&features=eyJ0ZndfZXhwZXJpbWVudHNfY29va2llX2V4cGlyYXRpb24iOnsiYnVja2V0IjoxMjA5NjAwLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X2hvcml6b25fdHdlZXRfZW1iZWRfOTU1NSI6eyJidWNrZXQiOiJodGUiLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X3NwYWNlX2NhcmQiOnsiYnVja2V0Ijoib2ZmIiwidmVyc2lvbiI6bnVsbH19&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1427920468527431685&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.leparisien.fr%2Fyvelines-78%2Ftrappes-le-conseil-detat-annule-lelection-municipale-18-08-2021-UQFUHSUCQRGNDLMFQZ6FPVZD5M.php&sessionId=4087c1ac7d5ca1ffa72fa5feb0ced77f6e008236&siteScreenName=le_parisien&theme=light&widgetsVersion=1890d59c%3A1627936082797&width=550px

Sur sa candidature aux élections, Othman Nasrou appelle dès aujourd’hui à réunir « toutes les bonnes volontés, pour réussir ce changement ». « Si j’estime être en condition de rassembler largement à Trappes, alors je serai candidat. »

Comme cela s’est fait au printemps à Chevreuse, en attendant la tenue de nouvelles élections, une délégation spéciale va être nommée par le préfet des Yvelines, Jean-Jacques Brot, pour gérer les affaires courantes. D’ici à huit jours, Ali Rabeh rendra donc les clés de la mairie.

Le maire de Trappes porte plainte contre le magazine Le Point

Ali Rabeh accuse le magazine de ne pas avoir « respecté les règles élémentaires de déontologie de la presse ».

Le maire de Trappes (Yvelines) Ali Rabeh a décidé de porter plainte contre le journal Le Point, estimant que le magazine n’a pas « respecté les règles élémentaires de déontologie de la presse ».
Ali Rabeh, mentor de
Benoît Hamon (ci-dessus)

Nouvel épisode dans l’affaire Didier Lemaire, professeur de philosophie désormais démissionnaire de l’Education nationale exerçant au lycée de la Plaine de Neauphle à Trappes, commune qui, il faut bien le dire, n’a rien d’un territoire apaisé de la République et a vu plusieurs de ses habitants rejoindre la zone irako-syrienne pour combattre l’alliance occidentale du côté islamiste.

Le maire de Trappes, Ali Rabeh (Génération.s), a décidé de porter plainte pour diffamation contre le magazine Le Point et son directeur de la publication. L’annonce a été faite lors du conseil municipal du 28 juin dernier.

L’article qui a mis « le feu aux poudres »

Le 5 février dernier, l’hebdomadaire avait publié un article « Trappes : un prof, cible de menaces, placé sous protection », dans lequel Didier Lemaire dénonçait « l’emprise islamiste à Trappes, en particulier sur ses élèves ».

Le maire totalitaire reproche au magazine de ne pas « l’avoir sollicité avant la parution de l’article » et ainsi de « ne pas avoir respecté les règles élémentaires de déontologie de la presse ». Trappes vit au temps de la Pravda.

« Le journaliste a contribué à mettre le feu aux poudres, accuse la première adjointe à la Ville de Trappes (78), militante engagée à Génération.s, islamo-gauchiste. L’ensemble des habitants s’est senti sali, assure Sandrine Grandgambe (Génération.s), qui a présenté cette délibération en séance. Pour elle, si le travail journalistique avait été fait, « on aurait pu éviter le délire médiatique qui a suivi ».

« Comment va-t-on financer toutes ces procédures ? « 

Conseiller municipal d’opposition, Benoit Cordin (MoDem) regrette « une énième procédure » de la Ville dans cette affaire, après celles contre Eric Zemmour et Jordan Bardella (RN) notamment. « Comment va-t-on financer toutes ces procédures ? A un moment donné, cela va peser lourd. » « Cela ne va pas mettre en péril les finances de la Ville », a toutefois assuré Sandrine Grandgambe.

Autre élu d’opposition, Othman Nasrou (Libres !) s’interroge, lui, sur « l’opportunité (de porter plainte) quatre mois après les faits, à un moment où plus personne ne parle de cette affaire ».

Trappes: le Conseil d’Etat a demandé l’annulation des élections municipales

Vers de nouvelles élections municipales en septembre

Selon toute vraisemblance, de nouvelles élections municipales devraient se tenir à Trappes à la rentrée.  C'est en tout cas ce qu'a demandé le rapporteur public du Conseil d'Etat.
Rabeh, maire de Trappes,
et Hamon (d),
lors d’une conference de presse du mouvement politique Generation.s, le 5 février 2018.

Le rapporteur public du Conseil d’Etat a demandé l’annulation des élections municipales à Trappes. ll n’a en revanche pas demandé d’inéligibilité pour le maire Ali Rabeh.

Selon toute vraisemblance, de nouvelles élections municipales devraient se tenir à Trappes (Yvelines) à la rentrée. C’est en tout cas ce qu’a demandé le rapporteur public du Conseil d’Etat. 

Les électeurs de Trappes devraient bientôt retourner aux urnes. Ce jeudi 1er juillet, le rapporteur public du Conseil d’Etat s’est prononcé pour l’annulation des élections municipales des 15 mars et 28 juin 2020 remportées par Ali Rabeh (Génération.s).

La suite d’un feuilleton judiciaire

La suite d’un feuilleton judiciaire entre le maire et le conseiller municipal d’opposition, Othman Nasrou (Libres !). Au lendemain des élections, ce dernier avait déposé un recours contre l’élection de son adversaire, pointant du doigt des irrégularités durant la campagne. En février dernier, le tribunal administratif de Versailles lui avait donné raison en prononçant l’annulation de l’élection municipale et en condamnant le maire à un an d’inéligibilité. « En désaccord total », Ali Rabeh avait tout de suite fait appel devant le Conseil d’Etat.

Ce jeudi matin, la justice a de nouveau reproché à l’ancien adjoint aux sports d’avoir continué, durant le premier confinement, à mener des actions de solidarité (distribution de masques, de colis alimentaires…) avec son association ‘Cœurs de Trappes’ et de s’en être servi pour les besoins de sa campagne électorale.

« Il y a eu confusion. Il aurait fallu les mettre dans mes comptes de campagne. Mais je n’ai aucun regret d’avoir distribué des masques. J’estime que c’était mon devoir. » (Ali Rabeh, maire de Trappes)

Une décision d’ici deux à trois semaines

Contrairement au tribunal administratif, le rapporteur public n’a en revanche pas demandé de peine d’inéligibilité contre Ali Rabeh ni rejeté ses comptes de campagne. « Pour le tribunal administratif, c’est un vrai désaveu, estime l’intéressé. Leur décision n’était pas fondée en droit, » assure-t-il.

La décision du Conseil d’Etat doit tomber d’ici quinze jours-trois semaines. Si les juges suivent l’avis du rapporteur public, de nouvelles élections municipales devraient se dérouler en septembre. « J’ai presque envie de retourner aux urnes, qu’on en finisse avec les calomnies de mes adversaires, raconte Ali Rabeh. Les électeurs vont pouvoir trancher de nouveau. La réponse, je l’ai déjà, je l’ai eu dimanche. » Dimanche dernier, au 2e tour des élections départementales, le maire, candidat malheureux sur le canton de Trappes, avait obtenu près de 70 % des voix dans sa commune.

De son côté, Othman Nasrou (centre droit) « ne souhaite pas commenter la procédure en cours ». « J’attends tranquillement la décision », ajoute l’opposant.

Trappes: chez Ali Rabeh, séquestrée par sa famille depuis deux mois?

Cas de racisme et/ou de christianophobie dissimulés?

« Fait divers », selon 78actu.fr… Une jeune femme âgée de 20 ans a réussi à interpeller une passante du haut de son balcon à Trappes (Yvelines).

Hier, comme une bouteille à la mer, cette jeune femme âgée de 20 ans – sans les indications-clés d’origine, ni de religion – a laissé tomber un morceau de papier du haut de son immeuble situé à Trappes, Allée des Yvelines – précision capitale, en revanche, évidemment ! – dans l’espoir qu’une personne bienveillante le récupère et en fasse bon usage.

Interpellée depuis son balcon par la jeune sequestrée, samedi 5 juin, la passante a attrapé le message mentionnant qu’elle était « séquestrée et victime de violences » du fait de sa famille.

Trois personnes en garde à vue

Le 13 décembre, les policiers ont découvert une jeune femme prostrée à son domicile. C'est son ex-mari qui avait alerté les policiers en évoquant une séquestration. (Illustration © Fotolia/Francovolpato) -
La jeune femme pourrait avoir les cheveux roux et lissés,
ou non.

La passante a immédiatement contacté les forces de l’ordre qui se sont rendues au domicile de la jeune plaignante de séquestration. 

Depuis deux mois, ses parents, âgés tous les deux d’une cinquantaine d’années, – mais toujours sans caractéristique éthnique ni religieuse – n’auraient pas accepté ses relations amoureuses et auraient donc décidé de l’empêcher de sortir. Qui est donc cet homme indigne de leur fille et soeur?

Selon les première constatations qui restent encore à étayer, la jeune femme présentait des traces de strangulation et de coups.  

Les parents, ainsi que la sœur de la victime, ont été placés en garde à vue et sont soumis à audition.

Une enquête a été ouverte par le commissariat de Trappes où les exemples de sequestration de jeune femme ne sont pas exceptionnels.

Benoît Hamon refuse de débattre sur CNews: fracture ou appel à la haine?

« On ne débat pas avec Pascal Praud »: discrimination islamo-gauchiste?

Que l’ancien ministre de l’Education de Hollande est sectaire, c’est peu dire. Invité de la matinale de… France Inter, lundi 24 mai, Benoît Hamon a notamment reparlé de la chaîne de télévision CNews pour expliquer pourquoi il ne veut pas se rendre sur un de ses plateaux. Non seulement il ne débat qu’avec ceux de son bord – curieuse conception du débat d’idées – mais il fait la leçon. On peut même considérer qu’il lance une consigne de boycottage contre une chaîne d’information françaiseau nom du pluralisme et de la liberté de la presse ? -, lui qui se range au côté des Palestiniens, notamment du Hamas, organisation armée terroriste, et soutient des opérations telles qu’ « un bateau pour Gaza » (2010 et 2011) et a fait 6% des voix à la présidentielle de 2017..

Benoît Hamon est sorti de la pénombre à l’occasion d’un nouveau conflit israélo-palestinien, mais après la bataille, alors qu’un cessez-le-feu était trouvé après onze jours. C’est la journaliste franco-libanaise Léa Salamé qui lui offrait l’antenne de la radio de service publique pour souffler sur les braises et verser du fiel sur les plaies encore ouvertes.

Glucksmann-Hamon

Depuis 2016, Léa Salamé est en couple avec l’essayiste et homme politique Raphaël Glucksmann. Ce fils de… lança en 2018 le parti Place publique (PP). A la tête d’une liste réunissant Place publique, le Parti socialiste et Nouvelle Donne, le conjoint de la journaliste est élu aux élections européennes de 2019. Or, arrivée 6e et dernière, celle de Benoît Hamon, Génération.s (G.s) n’obtiendra aucun siège: le pro-palestinien et ex-salarié d’Ipsos ne dispose plus d‘aucun mandat qui légitimerait sa parole, pas même celui de maire de Trappes occupé par son ancien assistant parlementaire, puis membre de son cabinet, Ali Rabeh.

Il est notamment revenu sur CNews et l’opinion qu’il s’en fait. L’homme politique a notamment critiqué la ligne éditoriale de la chaîne et assuré une nouvelle fois qu’il ne compte pas se rendre sur un de ses plateaux.

Eliminé aux législatives et tête de liste refoulée aux élections européennes de 2019 avec 3,27 % des suffrages exprimés, l’aigri est favorable, en 2010, à un rapprochement du PS avec le Parti socialiste vénézuélien fondé par Hugo Chávez qui se réclame du bolivarisme.

« Je ne reproche pas l’existence de media d’opinions. Je n’y vais pas [exceptions faites de France Inter ou France 5] car je n’ai pas envie de tomber dans ce registre-là », s’est justifié le méprisant bac+3, partisan du dialogue entre soi, avant d’ajouter: « On ne débat pas avec Pascal Praud. On ne débat pas avec Eric Zemmour ». Un appel à l’ostracisme et à l’antisémitisme.

L’islamo-gauchiste s’est atraqué à Vincent Bolloré, en tout pacifisme

Propagateur de l’écriture inclusive, Benoît Hamon a estimé, sans apporter d’exemples en appui de ses accusations, que le chroniqueur énonce des « contre-vérités historiques » (Hamon n’a pas réussi à décrocher sa licence d’histoire) en direct sur la chaîne et que ces dernières ne pouvaient être immédiatement démenties, le temps que les historiens mènent à bien leur « contre-expertise ». Et d’ajouter : « Ce qui se raconte sur cette chaîne – et dont les journalistes sont coproducteurs – c’est souvent une ligne ultra-conservatrice, discriminatoire, islamophobe, parfois raciste », a ajouté Benoît Hamon, partisan d’une chaîne unique, stalinienne.

Peu après, le fondateur de Génération.s s’en est pris à Vincent Bolloré, le propriétaire de CNews via le groupe Canal + et Vivendi. Il a regretté que ce dernier soit « champion pour déclencher des procès aux uns et aux autres » tout en maltraitant ses propres salariés. Diffamation?

LIRE comment, soys la plume de Pascal Boniface l’IRIS prend la défense du communautarisme de Hamon

La triade Mélenchon, Hamon, Piolle… appelle à une « marche des libertés »

Les islamo-gauchistes promeuvent une certaine idée totalitaire des libertés

Benoît Hamon le 16 mars 2021 - PHILIPPE DESMAZES / AFP
Benoît Hamon, le 16 mars 2021

Le LFI Jean-Luc Mélenchon, le fondateur de Génération.s Benoît Hamon, un proche de Ali Rabeh, maire de Trappes, et emploi fictif dans l’entreprise de sondages Ipsos, le maire EELV de Grenoble Eric Piolle, khmer Verts de Grenoble, la comédienne Corinne Masiero (caricature de capitaine de gendarmerie): plusieurs figures de la gauche politique radicale, syndicale (?) et culturelle (Maserio !) ont appelé mardi à « une marche des libertés » pour « dire non à l’extrême droite ». L’inverse était tout aussi légitime – pour les libertés contre le totalitarisme, l’écriture inclusive, l’écologie punitive et la bêtise à la télé publique – mais le harcèlement idéologique des masses est une spécialité des gauches.

« Depuis maintenant plusieurs mois, nous constatons toutes et tous que le climat politique et social en France, comme partout en Europe et dans le monde, est de plus en plus imprégné par l’extrême droite et ses idées », écrivent les signataires de cette tribune publiée dans le quotidien libertaire… Libération par l’extrême gauche stalinienne.

« Un cap supplémentaire vient d’être franchi »

« En France, cette offensive raciste a pour corollaire la multiplication des politiques sécuritaires, liberticides et anti-sociales », estiment les révolutionnaires, visant nommément les ministres de l’Intérieur Gérald Darmanin, de l’Enseignement supérieur et de la recherche Frédérique Vidal, de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer et de la Citoyenneté Marlène Schiappa, qui veillent à la défense des citoyens et de leur culture contre les théories qu’ils importent des universités islami-gauchisées américaines, véhiculées par le New York Times.

« Après l’envahissement du Conseil régional d’Occitanie par l’Action Française, le saccage d’une librairie et l’attaque de la marche lesbienne à Lyon par des identitaires, selon eux, les polémiques sur le prétendu islamo-gauchisme et le prétexte de groupes de parole entre personnes discriminées pour attaquer l’UNEF ou s’en prendre à Audrey Pulvar, un cap supplémentaire vient d’être franchi », ajoutent ces partisans-initiateurs du chaos actuel, citant aussi la tribune d’un millier de militaires à Valeurs actuelles, réplique à leurs agressions.

Ils reprennent les hostilités avec cet appel à « une grande manifestation au printemps 2021 – d’ici les élections départementales et regionales – pour dire non à l’extrême droite, à ses idées qui se propagent jusqu’au gouvernement, et défendre nos libertés individuelles et collectives ».

Appel aux syndicats et collectifs: putsch gauchiste dans Libération?

« Nous nous adressons aux associations, syndicats, collectifs, partis qui partagent le fond de cet appel pour qu’ils se réunissent afin d’en construire les conditions« , indiquent les signataires.

Cette tribune, initiée par le député Insoumis Eric Coquerel et le porte-parole de Génération.s Thomas Portes, est signée par la plupart des parlementaires LFI, les députés PCF Elsa Faucillon et Stéphane Peu, la sénatrice EELV Esther Benbassa, la présidente de l’UNEF Mélanie Luce, l’économiste Thomas Piketty, l’acteur Yvan Le Bolloc’h ou encore le coordinateur de la CGT Fonction publique Baptiste Talbot.

Trappes (Generation.s): le commissariat pris d’assaut par des dizaines d’adolescents

Adolescents encore dans la rue, la nuit: de nouvelles violences urbaines ont eu lieu dans les Yvelines

Ali Rabeh (à gauche), ici avec Benoit Hamon (à droite), en octobre 2019

Le vendredi est un jour à hauts risques, spécialement pendant le ramadan, période d’affirmation de sa foi et de son lien à la loi coranique contre la loi de la République. A Trappes (Yvelines), le commissariat a été ciblé par des tirs de mortier pendant une partie de la soirée.

Les mortiers étaient tirés à hauteur d’homme

Vers 22h40, une patrouille de police est prise à partie par une quarantaine d’individus, square Léo-Lagrange. Les policiers, qui sont physiquement visés par de nombreux projectiles, se replient. Trappes est-elle une zone de non droit ?

Le département doit être mobilisé

Les assaillants, des adolescents de 14, 15 ans pour la plupart – protégés par la majorité pénale à 16 ans, comme d’autres par la prise de drogue – , se regroupent et les chargent jusqu’au commissariat. Des fonctionnaires se postent alors devant, pour protéger les locaux, et des renforts venus de tout le département convergent vers Trappes. L’affrontement va durer un bon moment. Aux tirs de mortiers d’artifice à hauteur d’homme et de projectiles divers, les forces de l’ordre répliquent à coups de grenades et de tirs de LBD. Les agresseurs, eux, utilisent des poubelles en guise de boucliers. « Impossible de quantifier le nombre de mortiers tirés, glisse un policier. C’était un vrai feu d’artifice. »

Une fois dispersés, les agresseurs retournent au square Léo-Lagrange mettre le feu à des poubelles en trois points du quartier. Les forces de l’ordre essuient alors de nouveaux tirs de mortiers, avant que le calme ne revienne, aux alentours de minuit.

Au total, les policiers ont lancé quarante-six grenades (lacrymogènes et désencerclantes) lancées et tiré treize fois au LBD. Et sept containers ont été incendiés. Aucun blessé n’est à déplorer.

Le maire, Ali Rabeh, et une partie de son équipe, se sont rendus sur place après la bataille.

« On subit des violences urbaines un peu partout dans les Yvelines avec les beaux jours qui reviennent et cela excède tout le monde, réagit l’élu, un proche de Benoît Hamon (Generation.s). Aujourd’hui, nous avons mobilisé [terminologie militaire] nos éducateurs et nos médiateurs [éducateur.trice.s et médiateur.trice.s ?] pour déminer le terrain [terme approprié à la situation de guerre sur sa commune] en amont et éviter que ça ne se reproduise. »

L’effet conjugué des vacances scolaires et de la crise sanitaire fait que les quartiers s’embrasent. L’effet ramadan n’entre-t-il pas ausii en compte, si on ne se voile pas la face ?

Le département des Yvelines compte 12 députés, dont 8 LREM (sept femmes): Marie Lebec, élue de la cité du Val Fourré, où, le samedi 27 mars dernier, plus d’une centaine de jeunes de ce quartier de Mantes-la-Jolie s’étaient rassemblés pour assister au tournage illégal d’une vidéo du rappeur Niaks, lien Le Point, Yaël Braun-Pivet (présidente de la Commission des Lois constitutionnelles, de la Législation et de l’Administration générale de la République, députée de la 5e circonscription, celle de Sartrouville), Aurore Bergé (élue de Rambouillet où une fonctionnaire du commissariat de police a été égorgée par un Tunisien entré illégalement en France), Nadia Hai, laquelle est ministre chargé de… la Ville, députée de Saint-Cyr-l’Ecole et Trappes.

Sur le territoire de Madame Lebec, on a ceci, qui vise Zineb El Rhazoui, une Franco-marocaine, militante des droits de l’homme franco-marocaine, se réclamant du mouvement « #ExMuslim », qui réunit des apostats de l’islam, journaliste embauchée en 2013 par l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo qu’elle a quitté :

« Il n’y a que la grandeur du tout-puissant qui nous impressionne », chante Niaks, le rappeur de Mantes-la-Jolie. C’est un rappeur marocain qui s’est fait connaitre à 14 ans en 2008 pour son rap cru et engagé.

François Bersani, du syndicat SGP-Unité police, fait état de « treize faits de violences urbaines » recensés cette nuit dans le département et s’inquiète de la situation. Outre Trappes (PCF, 1944-2001, puis PS, 2001-2020), Les Mureaux (à gauche depuis 1944), Saint-Germain-en-Laye (DVD), Chanteloup-les-Vignes (LR), Saint-Cyr-l’Ecole (PCF jusque 2001) et Sartrouville (gauche jusqu’en 1989) ont connu des heurts cette nuit.

Quant au “rappeur” franco-tunisien de Nice, “Swagg Man”, qui s’était fait remarquer en exhibant billets et bijoux et en tatouant le logo de Louis Vuitton sur son crâne, a été condamné par la justice tunisienne pour escroquerie et blanchiment d’argent, plus de cinq millions d’euros, qui ont été confisqués. Le rappeur avait affirmé sur Instagram qu’il comptait construire une mosquée, un orphelinat et un hôtel avec ces fonds, dont la provenance est inconnue. Sur le sujet de l’économie souterraine, on parle d’argent de la drogue, mais il faut ajouter celui du rap.

Les gauches qui ont dénoncé les lanceurs de balles de défense (LBD 40) par les forces de l’ordre condamnent-elles les tirs de mortier contre la police, symbole de l’Etat: cette complicité justifie-t-elle, ou non, les accusations d’islamo-gauchisme ?

Commissariat de Trappes attaqué: l’ennemi de l’intérieur identifié?

«Les jeunes doivent respecter la police», mais tous les jeunes ne sont pas anti-flics

Trappes, vendredi 23 avril 2021. Le commissariat de police a été la cible d'une cinquantaine de tirs de mortiers d'artifice durant la nuit de jeudi à ce vendredi. LP/Jeanne Cassard

Dans la nuit de ce jeudi 22 au vendredi 23 avril, une quarantaine de tirs de mortier a visé le commissariat. Des violences condamnées par le maire, Ali Rabeh, un pratiquant de la taqîya et membre de Generation.s, le parti de Benoît Hamon, accusé d’islamo-gauchisme. Pour les habitants, gênés par les nuisances, les « jeunes auteurs » (Jeanne Cassard et Julien Constant dans Le Parisien) «n’avaient rien à faire dehors».

Du déchaînement de la nuit, il n’en reste quasiment plus aucune trace des exactions de ce groupe de jeunes sur la façade du commissariat, symbole de l’Etat républicain, maltraité par les fanatiques du Coran . Selon les forces de l’ordre une quarantaine d’individus a visé les policiers avec des tirs de mortiers

Un peu avant 23 heures, au square Léo-Lagrange, une voiture de patrouille est prise à partie par des voyous qui lancent des pavés dans sa direction. Les pierres touchent le véhicule à deux reprises. Les fonctionnaires descendent de leur voiture et ripostent.

Les agresseurs se regroupent et convergent alors vers le commissariat et avancent vers les forces de l’ordre en tirant une cinquantaine de mortiers. Les policiers ripostent en lançant une cinquantaine de grenades lacrymogènes et tirent treize coups de lanceurs de balle de défense.

Au total, sept conteneurs ont été détruits lors de cette soirée de violences, aucune interpellation n’a pu être réalisée et, malgré les nombreux projectiles échangés, aucun blessé n’est à déplorer.

Les habitants du quartier se sont sentis pris en otages. A l’instar de Sonia, jeune maman qui vient d’emménager à côté du commissariat. « Ça a réveillé mes deux enfants, les jeunes faisaient un sacré boucan mais j’étais trop loin pour voir quoi que ce soit, » raconte-t-elle, malgré la proximité: la loi du silence… La population se plaint, mais elle a peur.

« J’ai aussi un ado à la maison et, lui, il ne traîne pas ! »

Myriam et Safia (les prénoms ont été changés) n’ont rien vu non plus mais « tout entendu ». Les deux quinquagénaires, qui habitent un peu plus loin, avaient déjà visionné ce vendredi matin la vidéo de l’attaque du commissariat. « Ce qu’on fait ces jeunes ce n’est vraiment pas bien, pourquoi les parents ne les surveillent pas ? » Pour elles, ils n’ont rien à faire dans la rue à cette heure-là, encore plus en période de couvre-feu.

Surtout, il n’y a pas d’excuse sur la crise sanitaire qui tienne. « Même s’ils s’ennuient à cause du confinement, ils doivent respecter la police, c’est une question d’éducation, point barre. »

Un avis partagé par Alia, une mère de famille qui habite juste à côté. « C’est aux parents de serrer la vis et de les empêcher de sortir, j’ai aussi un ado à la maison et, lui, il ne traîne pas ! » Elle tient tout de même à préciser que « ça faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu de violences comme ça dans le quartier ».

Interrogé, un autre habitant du quartier préfère se taire, par « peur de représailles » : « Je travaille et lorsque je rentre chez moi, je regarde la TV et je ne m’occupe pas de ce qu’il se passe dehors avec les jeunes. »

« Ils s’étaient déjà tous carapatés » : guerilla ?

Contacté, le maire (Génération. s) de Trappes, Ali Rabeh, condamne ces heurts. « Pour les riverains, c’est insupportable, ces jeunes n’ont rien à faire dans la rue à cette heure-ci. » La police municipale regarde la télévision… L’élu tient cependant à minimiser l’insécurité sur la commune: « On n’est pas non plus sur une nuit cauchemardesque, tout s’est passé en vingt minutes maximum. » Une source policière évoquait, de son côté, une durée de deux heures.

Alerté par le commissariat, « lorsque je suis arrivé sur place à 23h15, tout était déjà terminé, il ne restait plus que des feux de poubelles dans le quartier Léo-Lagrange. » Resté (néanmoins) sur les lieux jusqu’à 1 heure du matin, Ali Rabeh n’a pas croisé de jeunes : « Ils s’étaient déjà tous carapatés. » Il ne les a pas vus, ils n’existent pas…

En dépit de la hausse du nombre de violences urbaines dans les Yvelines, pour lui, « ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vécu ça à Trappes ». Pour remédier à cette situation, il prévoit de se rendre « encore plus sur le terrain » avec ses équipes pour « aller au contact des habitants ».

Les lanceurs d’alerte décrédibilisés par les islamo-gauchistes

Il n’y avait de pire sourd que celui qui ne voulait entendre

La formule ne passe plus, tant le tohu-bohu gauchiste rend sourd. « Et derrière chaque kebab se cache peut-être une cellule de recrutement de Daech, à défaut de gastro, selon les railleurs par stratégie politique, relayés par Samuel Gontier, « enquêteur immobile » (ci-contre) pour Télérama, en 2017…

« Ça va Juliette ?, interroge Thierry Ardisson. Juliette est responsable de l’aide aux victimes. » « Dans quel cadre ? », demande Laurent Baffie. « Dans tous les cadres, elle est ministre, enfin, secrétaire d’Etat. » « Ministre ? Ben, fallait faire des études, Juliette ! » Très drôle. Et elle a un patronyme, « Juliette » ? « Est-ce que Juliette va danser ? », s’enquiert Thierry. Juliette fait non de la tête. « Va danser, Juliette ! », assène Laurent.

Une musique et des jeux de lumière de boîte de nuit surgissent, tout le monde se lève pour danser, Juliette rejoint le mouvement, bien obligée. « Juliette fait partie du club, se réjouit Thierry après avoir fait signe d’arrêter la surboum, autorisée: la covid n’a pas encore pénétré nos vies, à la différence de ce doigt du père d’Audrey Pulvar. Une fille qui est ministre, qui a fait l’ENA, j’y croyais pas. » Et le présentateur de Salut les Terriens !, sur C8, groupe Bolloré, finit par prononcer le nom de Juliette. « Première invitée ce soir, Juliette Méadel, la secrétaire d’Etat chargée de l’aide aux victimes: ça tombe à pic, comme on va le voir . Le seul emploi créé par Daech. » Ahah. « Vous ne pouvez rien pour les fashion victims ? » Re-ahah. « Est-ce que vous prenez des antidépresseurs depuis que vous faites ce job ? » Je vais en prendre illico.

« Vous êtes un peu vallsiste, vous, non ? » Une valse de Strauss retentit (ahah), Juliette Méadel explique pourquoi Benoît Hamon, fan du revenu universel et de l’écriture inclusive, ne lui convient pas : « Je voudrais qu’il intègre ce que nous sommes, nous la gauche républicaine, la gauche progressiste. » Parce que lui, c’est la gauche antirépublicaine et réactionnaire ? « Je suis content d’avoir fait connaissance avec vous parce que dans deux mois, c’est fini, non ? », la taquine Thierry.

« Alors, Juliette, vous ne serez pas étonnée qu’on fasse une interview “voilà c’est fini”. » Dont j’ai sélectionné les questions les plus pertinentes. « Est-ce que vous allez faire un pot de départ ? » « Est-ce que c’est vrai, Juliette, que François Hollande traîne en chaussons dans les couloirs de l’Elysée ? » « Vous allez verser une larme avant de partir, Juliette ? J’en suis sûr… » Et moi, Thierry, je vais reprendre une poignée d’antidépresseurs, je risque d’en avoir besoin pour la séquence qui vient.

L’animateur annonce le thème de « La battle des idées » : « Islamisme, avons-nous été trop Bisounours ? » Le débat est introduit par « L’édito de Blako ». « Il y a trois mois, un reportage de France 2 a montré que les femmes étaient indésirables dans certains cafés de la banlieue parisienne. » Trappes, question piège en 2021, depuis qu’Ali Rabeh (Génération.s) a pris le pouvoir avec l’argent d’une association qu’il préside et que Benoît Payan (Génération.s) a roulé l’électeur marseillais dans la farine Rubirola qui fait des grumeaux sans faire s’étouffer le Conseil d’Etat. Maman est en bas, qui fait du Banania chocolat. Et Ardisson d’en diffuser un extrait, toujours le même…

Et la France, c’est encore loin ?

Ça alors ! Salut les Terriens s’appuie sur le fameux reportage de France 2 qui, après avoir suscité de vives critiques lors de sa diffusion (dont celles de Télérama, groupe Le Monde), fut présenté la veille comme bidonné selon une contre-enquête du Bondy Blog – dont la présentation tendancieuse de l’affaire Théo (février 2017: déjà une révolte de l’éducateur de quartier, Théo Luhaka, lors d’une interpellation) poussa les quartiers à la violence et dont les tweets racistes, antisémites, homophobes et misogynes d’un des anciens blogueurs, Mehdi Meklat, révélés en février 2017,  mirent au jour le racisme racialisé et anti-flic du blog alternatif communautariste  – assurant que le sujet de France 2 avait été bidonné. La décrédibilisation n’est pas une stratégie nouvelle: la journaliste n’y aurait pas mis les pieds, le bar-PMU incriminé accueillerait de fidèles clientes et son patron, durement touché par la réputation faite à son établissement, aurait décidé de porter plainte contre la chaîne… 2021 à Trappes, même déni du sexisme islamique, trois ans plus tard: le café admet les femmes et le barbier prend soin des femmes comme des hommes…

Daniel Schneidermann souligne qu’aucun écho de ce rebondissement n’est fait dans les infos de France 2 : aucune trace, seulement une mention hypocrite sur le site de Franceinfo: étrange de ka part d’une chaîne aussi partisane, simplement moins militante que France inter. Encore moins de mea culpa, malgré le sens de l’Histoire qui porte à la repentance, le fact-checking de « L’œil du 20 heures » ne s’applique pas aux fake news de France 2. Mais quelle autre proie Liberation s’acharne-t-il donc alors? A-t-il mieux à faire, alors que circule la ‘fake news’ selon laquelle un reportage de Complément d’enquête aurait été annulé au motif que le repaire d’islamistes recevrait des clientes et servirait de l’alcool. 2021, le maire de Trappes certifie que son barbier a engagé un coloriste pour ses femmes voilées, en dépit de captures d’écran de son site Barbersquad qui affiche une restriction aux hommes…

Dans un édito, Stéphane Blakowski (ex-Canal+ à Télé Dimanche, le magazine de Michel Denisot) est affirmatif : « Quand on a demandé à Benoît Hamon de commenter cette situation, son premier réflexe a été d’en relativiser l’importance. Comme si c’était une vieille tradition française. » L’éditorialiste reprend à son compte les accusations de Manuel Valls, ministre bien informé, Ruth Elkrief, journaliste de la première chaîne d’info de France, ou Laurent Wauquiez, patron du premier parti de France, qui se sont appuyés sur le reportage de France 2, chaîne de service public, pour mettre Benoît Hamon face à sa duplicité, notamment lors du débat de la primaire, puis lors du dernier numéro de L’émission politique. L’émission de CNews ne leur donne toujours pas tort en 2021.

« Pourtant, note Stéphane Blakowski, Hamon devrait être sensible à cette menace puisqu’il est député de la circonscription de Trappes, dans les Yvelines, or selon un reportage de France Inter, référence des gauchistes, entre 60 et 80 habitants [76 avérés] de Trappes sont déjà partis combattre dans les rangs de Daech en Syrie. » Extrait du reportage : « Un restaurant des plus banals, le Chicken Planet, aurait en effet servi de point de rencontre pour les aux jeunes de Trappes désireux de partir en Syrie. » Et hop, le chroniqueur est passé sans transition d’un bar (prétendûment !) interdit aux femmes à un restaurant servant de paravent au djihadisme international…  Méfiez-vous, raille finement Télérama, derrière chaque kebab se cache peut-être une cellule de recrutement de Daech.

Bilan de l’écran de fumée du ģroupe Le Monde

Hamon partage le sort des islamo-gauchistes: il est victimisé !

« Du coup, Benoît Hamon est régulièrement accusé [victimisation] de favoriser le communautarisme par intérêt électoral. Malek Boutih l’a même accusé d’être en résonance avec la frange islamo-gauchiste et Manuel Valls lui a donné raison. » Même pas présumé innocent, alors ? Stéphane Blakowski aussi (c’est un complot, selon Gontier ?) : « Benoît Hamon semble donc s’inscrire dans la ligne du rapport de Terra Nova [PS] avant la présidentielle de 2012 : puisque désormais les classes populaires votent majoritairement pour le FN, le PS doit donc conquérir l’électorat musulman des quartiers de banlieue pour espérer gagner les élections. »  Télérama ironise alors sur l’existence de cet « électorat musulman des quartiers de banlieue » et sur le « pléonasme » entre « quartiers », « banlieue », « musulman », qu’aujourd’hui on qualifie plus volontiers d’amalgame, voire même « oxymore », par ceux qui se la jouent.

« Du coup, pas étonnant que Benoît Hamon défende une vision de la laïcité très accommodante avec l’islam. » Extrait : « Moi, je crois que la laïcité, c’est le fait de pouvoir faire vivre ensemble ceux qui croient et ceux qui ne croient pas même quand une religion peut avoir de visibilité extérieure.  Et pour donner de la lisibilité quoi de mieux que le voile: l’ancien ministre (éphémère) de l’Education milite ainsi pour le port de la burqa… Au nom de la laïcité !

Stéphane Blakowski s’en prend plein la tête: Télérama attend en effet de « La battle des idées » un peu de recul, de la distanciation. Outre la vallsiste Juliette Méadel, Thierry Ardisson a invité Gilles-William Goldnadel, président d’Avocats sans frontières, et Amine El Khatmi, élu socialiste d’Avignon, qui publie « Non, je ne me tairai plus. La gauche et l’islam« , et qui n’ont pas droit de cité, ni l’un ni l’autre, sur France Inter, zone de non-droit médiatique, territoire perdu de la République pluraliste. Le bandeau de couverture précise : « Un élu socialiste et musulman dénonce les silences de son parti. » Le journaliste préjugea de la pertinence d’un débat organisés par France 5 et BFMTV, le disqualifiant a priori, pour discuter avec Pascal Bruckner de la réalité de l’islamophobie. Le ricaneur promit d’ouvrir une deuxième boîte d’antidépresseurs. Il pouvait aussi aller en Syrie.

« Alors, Juliette Méadel, l’interpelle Thierry Ardisson, entre les deux tours de la primaire, le camp (sic) Valls tirant « à boulets rouges sur Benoît Hamon » (c’est la guerre) lui reprochant « une certaine complaisance » pour l’islamo-gauchisme. » « Ces termes sont un peu agressifs, juge la secrétaire d’Etat. Mais c’est vrai que pour les cafés de Sevran, j’aurais aimé que les positions soient plus claires. » Les cafés de Sevran, au temps de Stéphane Gatignon (PS ou EELV ou Les Ecologistes), étaient tout sauf sexistes, plus mixtes, tu meurs, selon l’enquêteur de comptoir.

« On parle d’islamo-gauchisme, qu’est-ce que c’est ?, demande Thierry Ardisson, proposant une définition : C’est une pensée expliquant les dérives de l’islam par des arguments socio-économiques en écartant toute allusion à la religion par peur de passer pour islamophobe. » Approximatif, puisqu’il est divers et unit des tendances disparates qui n’ont parfois qu’un seul point commun. Si l’islam connaît des « dérives », c’est notamment affaire de religion, mais aussi bien de politique, aujourd’hui identifiée par un séparatisme islamiste qui fait l’affaire de la gauche radicale, singulièrement anti-républicaine et révolutionnaire, pour qui la lutte des classes est une vieille lune« C’est la définition la plus gentille, c’est beaucoup plus que cela, estime Gilles-William Goldnadel. J’essaie de le décrypter depuis trente ans, maintenant ça paraît des évidences, à l’époque on me jetait des pierres. » Dire qu’il aura fallu trente ans d’islamo-gauchisme pour admettre la réalité de son emprise

Gilles-William Goldnadel étant avocat, il donne du fléau une définition juridique : « L’islamo-gauchisme, c’est le fait d’interdire toute critique de l’islam radical sous peine d’être accusé de raciste ou d’islamophobe. Ce que ça cache, c’est la détestation de l’Occidental, du Blanc, du Français, celui qu’on appelle le Franchouillard. » Un totalitarisme stalinien. Si brillant que Samuel Gontier se croie après quelques bières tièdes, il ne sait pas dire quels sont les points parmi lesquels un seul suffit à rassembler gauchistes et islamistes : thèses décoloniales, visions victimaires, séparatisme, néo-féminisme, nouvel antiracisme et autres sous-théories, dont celles du genre (peu partagées par les barbus), “racialisés, sexualisés, grossophobes, homophobes, anti-cisgenres, etc.” On appréciera la richesse de l’intersectionnalisme, car certains, là aussi, sont des cumulards! Et la notion n’a pas tout dit… « Et ça a eu des conséquences épouvantables sur trente ans, en terme de terrorisme et en terme de régulation des flux migratoires. » D’où la présence aujourd’hui sur notre territoire d’ennemis de l’intérieur pilotés par Daech, une cinquième colonne étendant son empire sur les cafés et restaurants des quartiers de banlieue. On a cessé de rire et dans les universités, les grands manitous de la pensée « ready made » américaine réagissent avec véhémence aux prétentions de la ministre Vidal demandant un état des lieux des contenus et des déviances.

« Hamon en est l’une des versions les plus caricaturales, assure Gilles-William Goldnadel. Mais nous avons tous un peu d’islamo-gauchisme, un peu comme de Tennessee si j’ose dire, » banalise Gontier. C’est grave, docteur ? Au cas où, je reprends quelques antidépresseurs, se gausse Gontier. Mais attention, Samuel, aux avatars sur votre libido (baisse du désir, chez certains, ou retard à l’éjaculation, chez d’autres… Notez, ça peut aider les prématurés à satisfaire enfin quelqu’un).

« Est-ce que Benoît Hamon ne fait pas du clientélisme parce qu’à Trappes la moitié de la population est de confession musulmaneinterroge Thierry Ardisson. Depuis 1983, en fait, le nouveau référentiel de la pensée de gauche, ce n’est plus l’ouvrier à partir du moment où le gouvernement met en place la rigueur, c’est l’immigré. » « Ce n’est pas uniquement du clientélisme, assure le pionnier de l’anti-islamo-gauchisme. Dans leur pensée, dans leur cœur [et leur inconscient], l’immigré, l’islam a remplacé l’ouvrier. Par capillarité, ça atteint tous les rivages. » Pas seulement la Méditerranée, « pas seulement les socialistes, vous prenez quelqu’un d’aussi structuré que monsieur Macron, qu’est-ce qu’il lui prend d’aller dire que la colonisation est un crime contre l’humanité ?! » Ce n’est pas très structuré. Mais qu’est-ce qui a pris aussi à Michèle Rubirola d’attirer les clandestins à Marseille, pour que, quelques semaines plus tard, Benoît Payan fasse la manche sur la Cannebière ?

« Je suis de parti-pris parce que je défends l’association pied-noire qui lui fait un procès. » C’est faire preuve d’une belle honnêteté de le mentionner, selon la gauche qu’on a tout-à-coup perdu sur ce sujet de l’honnêteté. « On peut avoir un regard très contrasté sur la colonisation mais de là à associer la colonisation à Hitler… » Parce qu’un « crime contre l’humanité » est forcément associé à Hitler. « Dans l’inconscient de monsieur Macron, il y a un peu d’islamo-gauchisme. » C’est effrayant, on est tous contaminés. Mais indemnes sont ceux qui ont des oreillères et ne savent où ranger Staline, exterminateur de Juifs, ou Mao, ou Castro, ou Pol Pot, ou Kim Jong-un, ou Isaias Afewerki (Erythrée), ou Teodoro Obiang Nguema, ou le Myanmar (Birmanie), bref. N’effrayons pas Gontier.

Autre invitée de Salut les Terriens ! et sérieusement contaminée, la journaliste Mélissa Theuriau, tente (maladroitement, avec ses petits moyens) de nier la réalité de l’islamo-gauchisme : « Ce que je trouve caricatural, je ne sais pas ce que l’on met dans ce terme un peu bobo d’islamo-gauchisme… » A ce compte-là, « bobo » aussi, c’est caricatural. « … Mais s’intéresser aux causes, ça me semble essentiel quel que soit le mal. » Elle fait du sur-place avec emphase, incapable d’affronter la vérité en face. Ne pas expliquer, c’est déjà excuser. En même temps, elle est l’épouse de Jamel Debbouze.

Thierry Ardisson lui fait remarquer qu’elle reprend les « arguments socio-économiques » des islamo-gauchistes et Gilles-William Goldnadel ne la loupe pas : « Regardez les antiracistes professionnels, SOS Racisme et compagnie, ils trouvent le moyen de faire des procès contre ceux qui se plaignent du racisme de l’islam radical scandaleux procès contre Georges Bensoussan, un des plus grands historiens de la Shoah, parce qu’il a eu le malheur de pointer l’antisémitisme qui sévit dans une partie de la population islamique… » « Musulmane, si vous voulez », estime Thierry Ardisson « Si vous voulez », convient son invité. Peu importe. Musulman, islamique, banlieue, quartiers, immigrés, nazis… Tout ça est un peu synonyme. Ne parle-t-on pas d’islamo-fascisme? Gontier aurait-il compris ?Ferait-il donc celui qui ne sait pas ? Finalement, dénoncer de l’islamo-gauchisme là où il faudrait plutôt y voir de l’islamo-fascisme, ne serait-ce trop indulgent, les Bisounours ?

Thierry Ardisson raconte l’histoire d’ Amine El Khatmi, l’élu socialiste d’Avignon, ce qui, visiblement, intéresse moyennement Gontier : « Dans L’émission politique de France 2 [encore?!], face à Alain Finkielkraut [autre pionnier de l’anti-islamo-gauchisme], [et bête noire de l’université comme des twittos lobotomisés des réseaux sociaux ], vous voyez une musulmane qui déverse un discours victimaire et anti-républicain et qui dit s’exprimer au nom de tous les musulmans. Vous réagissez sur Twitter et là, vous recevez un tsunami d’injures, “collabeur”, “harki”, “arabe de service”, mais le pire c’est que le PS ne vous défend pas. » L’élu dénonce les accommodements des socialistes avec la franchouillardophobie pour des raisons électoralistes. Il tient cependant à préciser que ce problème de clientélisme ne concerne pas seulement le PS et les islamiques — les musulmans, si vous voulez. Il cite le cas du maire d’Aix-les-Bains réservant des horaires de piscine non mixte pour les besoins d’une école talmudique. Contre-exemple exceptionnel pour nombre de cas inverses.

« Le clientélisme transcende tous les partis », reconnaît Gilles-William Goldnadel. Thierry Ardisson se félicite : « On arrive à un point de consensus, c’est très bienheureux. » Et la « battle des idées » alors ? Je suis déçu. De grandes et belles idées ont été exprimées mais il ne s’est produit aucune  battle. Pas de sang !

« On passe à l’affaire Meklat parce que c’est quand même énorme. » Tellement que celui-là n’a pas droit à son prénom. « Ce gars-là est une égérie de la culture de banlieue… » Une égérie ? L’emploi du terme est rare pour un homme. Sans doute cette féminisation est-elle un signe du mépris d’ Ardisson… Une égérie, donc, « portée aux nues par le gauchisme culturel… » Or, on l’a vu, culture de banlieue + gauchisme culturel = islamo-gauchisme. « … Au point où le magazine Les Inrockuptibles lui demande d’interviewer Christiane Taubira. Et un jour on découvre qu’il écrit sous un nom d’emprunt des tweets homophobes et antisémites, faisant l’apologie du terrorisme. » Ardisson cite quelques exemples et reprend sa diatribe contre la bienpensance franchouillardophobe.

« Ce gars-là était encensé par tout le monde, reçu partout… » Sauf chez Ardisson, qui n’était pas dupe de la fourberie propre aux gens de son espèce… oups, pardon, un petit coup de déprime, je vais finir mes antidépresseurs. La Veuve poignée n’est pas loin. « …Il a travaillé sur France Inter avec Pascale Clark. » Qui, mue par son inconscient islamo-gauchiste, continue à le défendre. Ardisson réclame des têtes : « Pierre Siankowski, qui a dit ne pas être au courant, avait en réalité échangé des tweets avec lui des années avant, et il est toujours rédacteur en chef des Inrocks, est bien mou sur ce coup-là. » Trop d’anti-dépresseurs ! Dans l’inconscient de monsieur Pigasse, il y a un peu d’islamo-gauchisme.

« L’affaire Mehdi Meklat, on a là l’illustration du deux poids, deux mesures, analyse Amine El Khatmi. La condamnation immédiate et légitime qui s’abat sur la fachosphère a face à elle une espèce de complaisance, de gêne, de justification à l’égard de ceux venant de quartiers populaires. » Des musulmans, donc.« Ce sont les deux visages, comme le dit très bien Gilles Clavreul, d’une même tenaille identitaire. » Rappelons que Gilles Clavreul, délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, se bat avec Gilles-William Goldnadel contre les « antiracistes pervertis » (et pour soutenir Israël). Insoutenable…

« A l’instar des mouvements identitaires d’extrême-droite, car ils sont toujours tenus en réserve, poursuit l’élu socialiste, on a aujourd’hui des mouvements identitaires musulmans, ce que certains experts appellent la muslimsphere. » Rien n’est simple avec eux, semble admettre Gontier, et ça fait peur. Est-ce qu’ils organisent aussi des ratonnades, mais contre les Franchouillards ? « Un exemple, ce camp d’été décolonial à Reims. Voilà des gens qui sous prétexte d’antiracisme se réunissent entre eux et l’interdisent aux Blancs. Ça devrait faire scandale ! » « Oui ! », clame Ardisson. « Il devrait y avoir des pétitions. » « Oui ! » « Il devrait y avoir des plaintes ! » « Oui ! » Parce que c’est du racisme anti-Blancs. Car ça existe, plus souvent que les violences conjugales aux hommes.

« Imaginez un instant qu’un groupe d’extrême-droite interdise un camp à des noirs ou des arabes, l’indignation, légitime, serait immédiate. » Par exemple, le camp d’entraînement des identitaires européens, dans les Alpes (françaises), n’est pas interdit aux bougnoules ni aux bamboulas, comme on dit chez les syndicalistes policiers. « Ces deux faces d’une même tenaille identitaire doivent être combattues avec la même force », conclut l’élu sous un tonnerre d’applaudissements initié par Thierry Ardisson. Après tout, les Blancs sont autant victimes de franchouillardophobie que les (supposés) musulmans d’islamophobie. Ils souffrent des mêmes discriminations au logement, à l’emploi, des mêmes contrôles au faciès mais doivent en plus subir les remontrances et la culpabilisation des merdias et de leurs journalopes islamo-gauchistes.

« Juliette ? », demande Thierry (elle est encore là?). « Je me souviens aussi d’un salon de la femme musulmane organisé dans le Val-d’Oise, témoigne Juliette. La meilleure façon de permettre à chacun de vivre en toute liberté, c’est d’appliquer la même règle à tout le monde. » Applaudissements: c’est aux « souchiens » de s’adapter ! « Ce sera le mot de la fin. » Ça tombe bien, je viens de tomber à court d’antidépresseurs. Les islamistes mettent la Sécu à plus rude épreuve qu’on ne pense…

« Gilles-william Goldnadel, merci d’avoir été avec nous. Amine El Khatmi, merci d’avoir été avec nous. Juliette, merci d’avoir été avec vous. Très heureux de vous avoir connue. A bientôt j’espère. » Quelle prévenance !, selon Gontier que Télérama n’a pas éduqué aux civilités entre gens civilisés. Dans la plus pure tradition de la séduction à la française. Ce n’est certes pas dans les bars de Sevran que l’on s’adresse aux femmes avec tant de galanterie, en prenant soin de les appeler par leur prénom. Difficile de les y croiser.

Le Huffington Post soutient les méthodes du maire de Trappes: site islamo-gauchiste?

« Ali Rabeh ‘attaqué’ de ‘toutes parts’ en marge d’une ‘émission mouvementée’ sur ‘CNews’ « , selon le site du groupe Le Monde

Photo du profil Twitter du maire Génération.s de Trappes (Yvelines) Ali
Photo du profil Twitter du maire Génération.s de Trappes (Yvelines) Ali Rabeh:
capture du HuffPost qui cautionne l’écriture inclusive

« Le maire de Trappes, cible de nombreuses critiques, après les propos de Didier Lemaire, dit recevoir des menaces de mort, » commence Romain Herreros, jeune journaliste politique « intéressé par les idéologies marginales et extrêmes ».

Or, entre deux citoyens placés l’un et l’autre sous protection policière, ce journaliste militant choisit « le maire de Trappes, cible de nombreuses critiques » après le signal d’alarme de Didier Lemaire. L »enseignant aussi reçoit des menaces de mort qui justifient sa mise sous protection policière, et pourtant il n’est pas invalidé par le Conseil d’Etat et ses collègues enseignants au lycée de La Plaine de Neauphle (sur la commune d’hébergement d’un célèbre réfugié politique, l’ayatollah Khomeini, guide spirituel de la révolution chiite et futur dictateur en Iran), le soutiennent, à la différence de Paul Vannier, proche de Mélenchon (LFI), et professeur d’histoire-géographie, comme son collègue Samuel Paty, assassiné par égorgement et décapitation par un fils de réfugié politique tchéchène (communauté attaquée par Mélenchon aux côtés des Algériens dans leurs affrontements), et du préfet des Yvelines, en dépit de l’invalidation de son protégé et dans un « en même temps » typiquement macronien (protection policière mais abandon par les autorités départementale et gouvernementale en la personne du ministre Blanquer qui le déplace et cède le terrain à l’islamo-gauchisme du maire (Generation.s de Benoît Hamon).

Un sujet inflammable, un contexte électoral clivant, propice au dérapage, du fait du dévoiement de la laïcité par une gauche partisane et d’une idéologie islamiste agressive que les musulmans dits « modérés » ne condamnent pas clairement en ne la combattant pas: ils déménagent ou approuvent discrètement en votant Ali Rabeh. En 2020, il a obtenu 40,40 % (28 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devant Othman Nasrou (LR – MoDem – SL, 37,18 %), 

Ce vendredi 12 février, les maire Génération.s de Trappes, Yvelines, invalidé pour fraude électorale, Ali Rabeh, a eu droit à une édition spéciale scénarisée et réalisée sur CNews par Jean-Marc Morandini, avec débat et pérégrination au travers de lieux convenus (café et coiffeur, miste ou non), une tribune, selon les uns, une mise en cause, selon les autres. L’objet de l’émission: les accusations en séparatisme islamiste dont sa ville fait l’objet, à l’aune du témoignage livré par Didier Lemaire  professeur dans la ville depuis 22 ans.

Le pugnace présentateur du Morandini Live ( Non Stop People, pour CNews), « controversé », selon ses collègues du HuffPost-Le Monde, avait proposé au maire de débattre avec le porte-parole du Rassemblement national Laurent Jacobelli, le député LR des Bouches-du-Rhône Eric Diard et la députée LREM Claire O’Petit. « Et c’est peu dire que l’exercice n’a pas été un parcours de santé pour l’ex-porte-parole de [et membre du cabinet du ministre] Benoît Hamon, » estime le HuffPost. « A titre d’exemple, Ali Rabeh a été accusé [sic] par Laurent Jacobelli d’avoir organisé une visite sur le modèle du “village de Potemkine”, désignant un trompe-l’œil cachant la réalité à des fins de propagande, » comme si le maire invalidé n’avait pas discuté les termes du débat en direct, dont l’ordre des sujets abordés. 

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« Pour preuve, le fait que le salon de coiffure visité caméras à l’appui aurait été déguisé en salon mixte alors que cet établissement est habituellement réservé aux hommes, » ce que prouvent des photos publiées sur les réseaux, mais que le HuffPost préfère ne pas présenter.

« Si cela n’a rien de très surprenant pour un barbier, » ironise Romain Herreros (qui ne s’étend pas sur la duplicité du maire menteur), le candidat RN à la région Grand-Est y a « décelé« , selon le journaliste militant, la marque de la “duplicité” de l’édile qui aurait “briefé” les gérants avant l’arrivée de l’émission pour faire croire à une mixité. » On note que le journaliste se croit habile manipulateur de l’opinion avec son emploi décrédibilisant du conditionnel pour l’un, mais de l’indicatif affirmatif pour l’autre.

Plus tard, « la situation a clairement tourné au vinaigre, quand Ali Rabeh a menacé de couper court à l’exercice », auquel il avait souscrit. « En cause, une énième [sic] question sur les propos [sic] de  Didier Lemaire ce qui, selon l’élu de gauche, n’était pas prévu dans le scenario convenu. “On va tourner la page car c’est ridicule de passer dix minutes là-dessus, » recule le maire. Votre collaborateur et vous-mêmes vous êtes engagés à ne pas aborder un sujet périphérique alors que nous sommes sur le dur, sur le cœur des problèmes de la ville de Trappes”, s’est emporté le maire, tentant d’éluder la question et menaçant de planter l’émission. En face, Jean-Marc Morandini répliquait en disant qu’il n’avait jamais pris pareil engagement.  »

Les faits. Au cours de ce débat déambulatoire, le ton est monté entre le journaliste et le maire de Trappes, lorsque la députée LREM Claire O’Petit a interpellé Ali Rabeh sur l’alerte lancée par le professeur Didier Lemaire. « Juste un mot, monsieur le maire, pour être très concret…« , a tenté de relancer Jean-Marc Morandini, alors que « son interlocuteur quittait le champ de la caméra de plusieurs pas. « Je vous quitte parce que si vous continuez à parler de sujets secondaires, je n’ai pas de raisons de rester avec vous. Je veux parler des vrais sujets« , esquiva le collaborateur de Benoît Hamon.

« On va avancer ! Ca n’a aucun sens de partir. Ce n’est pas une bonne image que vous donnez« , a tenté d’apaiser Morandini, tandis que le maire hésitait à mettre un terme au débat. « Ce qui est important, que tout le monde le sache aussi, c’est que vous vous étiez engagé, vous et vos équipes, à ne pas aborder ce sujet. Vous le faites malgré tout, en prenant dix minutes sur un sujet secondaire. De la part de journaliste, c’est un non-respect« , a encore argué Ali Rabeh pour gagner du temps en intimidant le journaliste, tout en se victimisant. « Je dénonce l’incapacité des journalistes à respecter leur parole, » a-t-il martelé. De son côté, Jean-Marc Morandini a rétabli la vérité, en précisant qu’il s’était engagé « à une chose« , « à ne pas commencer par ça« . Mais furieux qu’il lui tienne tête, le maire de Trappes a encore fait diversion en réclamant à voir le collaborateur du présentateur avec qui il avait préparé l’émission. « Laissez-moi parler ! Ou vous me laissez parler ou vous faites un monologue. Excusez-moi, je peux en placer une ? Excusez-moi, c’est mon émission« , a tonné la figure de CNews. « Par pitié, soyez honnête. Ne racontez pas d’histoire« , n’a pas démordu le maire.

Et, véhément, de lâcher : « Je dénonce formellement à votre antenne l’incapacité des journalistes à respecter leur parole. C’est dommage !« . « Les yeux dans les yeux ! Est-ce que je me suis engagé à quelque chose avec vous ? La réponse est non !« , a répliqué Jean-Marc Morandini. « C’est très subtil. C’est ça le journalisme. Je reconnais votre duplicité« , a râlé Ali Rabeh. 

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Et on ne saurait rien de cet « engagement » en lisant le HuffPost. Il s’agit du tract que le maire est venu au lycée distribuer en personne pour influencer les élèves, leur dire de ne pas se laisser humilier (video ci-dessus), notamment les élèves du professeur de philo, tout en prétendant les protéger. Une intervention qui n’est pas autorisée à un élu sans l’accord du chef d’établissement, d’autant qu’un maire cogère les écoles primaires, mais ni les collèges, ni les lycées.

« Je n’admets pas ce qu’a fait Monsieur le maire hier en se permettant de rentrer dans un lycée pour tracter. C’est inadmissible ! Ce n’est pas à un maire de rentrer dans un lycée », a lancé Claire O’Petit. Le maire de Trappes n’a pas souhaité répondre aux propos de son interlocutrice. « Vous êtes en train de polémiquer sur une histoire de lycée ! », a-t-il déclaré en menaçant de quitter le direct.

« Ce que vous avez fait hier, vous auriez pu le faire avec une réunion dans votre mairie, dans une salle, et certainement pas dans un lycée. Il est dommage, quand vous êtes le premier magistrat de la ville, de ne pas respecter ça. Dans un lycée, vous n’avez pas le droit ! Vous pouvez être condamné pour ça », a indiqué Claire O’Petit. « Je suis membre du Conseil d’administration du lycée, donc j’ai tout à fait le droit d’y aller. J’y vais régulièrement. Etes-vous au courant que j’y vais depuis des années. C’est ça qui fait du mal à notre pays : cette incapacité à débattre sereinement de vrais sujets. Vous vous engagez dans une polémique interminable », a répondu Ali Rabeh.

Inquiétude de Rabeh: « Où est-ce que vous allez ? »…

Au lycée, Ali Rabeh a fait du « trumpisme »

Les élus du Parti Démocrate américain accusent Donald Trump d’incitation à la haine qui a pu conduire aux violences de ses partisans au Congrès. Rabeh tombe sous le coup des mêmes accusations d’incitation à la haine. Il est d’ailleurs accusé d’avoir outrepassé son rôle de maire en distribuant un « courrier », selon le site du Monde, un « tract », selon la partie adverse, dans l’établissement où enseigne Didier Lemaire. Il s’y indigne des sorties [sic] médiatiques du prof de philo. “Je me battrai pour que, même celui avec qui je suis en désaccord, puisse le faire. Mais je n’accepte pas les propos violents tenus contre vous et les Trappistes, qui condamnent par avance, qui relèguent, qui excluent. C’est insupportable car c’est injuste, juge le maire invalidé, et cela ne correspond pas à la réalité”, peut-on lire dans ce communiqué libelle. Une initiative sitôt [sic] condamnée par Jean-Michel Blanquer jeudi et qui continuait d’alimenter l’indignation de la droite [laissant la gauche impavide face à cette manipulation de la jeunesse, une possible incitation à la violence du type de celle qui a motivé un fanatique à l’assassinat de Samuel Paty] ce vendredi. 

La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse et son collègue LR de la région Paca Renaud Musiler réclament au ministre de l’Intérieur sa révocation. Aucun professeur ne devrait être menacé parce qu’il rend hommage à Samuel Paty, parce qu’il défend les valeurs républicaines. Avec Valérie Pécresse, nous demandons la suspension immédiate du Maire de Trappes et ses adjoints après leur intrusion dans le lycée de Didier Lemaire”, a tweeté Renaud Muselier. Plusieurs tentatives de révocation de Donald Trump ont été lancées et un procès en destitution instruit contre lui par le Parti démocrate.

« Une requête pas tout à fait innocente », selon Herreros, puisqu’elle fait écho à l’annulation par le tribunal administratif de Versailles (Yvelines) de l’élection d’Ali Rabeh après un recours déposé par la liste d’opposition menée par Othman Nasrou et Mustapha Larbaoui, LREM, pour n’avoir déclaré tous ses comptes de campagne, une fraude visant des « actions de solidarité » menées auprès de personnes fragiles pendant le confinement par l’association ‘Cœur de Trappes’, dont le nouveau maire était le président au printemps dernier et qui auraient dû être déclarées dans les comptes du candidat. Celui-ci fut d’ailleurs directeur du cabinet du président de la Fédération des associations pour adultes et jeunes handicapés (APAJH).

La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a rejeté les comptes de campagne d’Ali Rabeh, le maire de Trappes, six mois après sa victoire aux élections municipales, en juin dernier. Le Tribunal administratif a 3 mois pour statuer.

Durant les trois mois qui se sont écoulés entre le premier et le second tour, reporté à cause de l’épidémie de Covid-19, les membres de l’association sont en effet restés mobilisés en distribuant des colis alimentaires ou encore des masques. Or, ces actions n’ont pas été déclarées dans les comptes de campagne du candidat. Le Tribunal administratif a 3 mois pour statuer.

Ali Rabeh a exprimé sa consternation. “Je prends acte de cette demande [de Muselier et Pécresse, qui ont des prénoms, respectivement Renaud et Valérie, sauf pour le petit journaliste du petit HuffPost]. Je désespère de mon pays et de la République”, a lâché le maire de Trappes, déplorant que “chaque heure apporte son lot de polémiques supplémentaires”. Auprès de l’agence de presse, il affirme faire lui aussi l’objet de menaces de mort dans le sillage de cette affaire. À noter que le préfet des Yvelines, Jacques Brot, regrette également la tournure prise par les événements. Dans un communiqué, il juge “contreproductif de sembler stigmatiser les 32.000 habitants de cette ville qui, pour la très grande majorité d’entre eux, sont attachés aux valeurs républicaines”. 

Le maire fraudeur décrédibilise le lanceur d’alerte et se victimise

Pour cela, l’élu s’était déjà fait épingler par la commission nationale de contrôle des comptes de campagne et des financements politiques en décembre dernier. Celle-ci avait estimé qu’Ali Rabeh, toujours en lice pour le second tour et toujours à la tête de Cœurs de Trappes, aurait dû se mettre en retrait de l’association « en adoptant une attitude plus réservée ».

Ali Rabeh (G.s), est « en total désaccord avec la décision, à [ses] yeux infondée, prise par le tribunal administratif » [la commission nationale de contrôle des comptes de campagne et des financements politiques], en décembre dernier. « Serein et positif », il a immédiatement fait appel du jugement qui lui reproche de ne pas s’être mis en retrait de l’association « en adoptant une attitude plus réservée », une faute inexcusable de la part d’in ancien membre de cabinet ministériel censé être connaisseur et respectueux des règles et règlements de la République. En attendant la décision du Conseil d’Etat qui sera rendue dans les six mois, Ali Rabeh reste maire de Trappes.

Celui qui explique être « au boulot depuis huit mois pour les Trappistes » dénonce un « harcèlement judiciaire de la part d’ Othman Nasrou et Mustapha Larbaoui », les têtes de la liste Engagement Trappes Citoyens qui avaient obtenu 37 % des suffrages au second tour, à moins de trois points. Ali Rabeh estime encore que ses adversaires, qui « ne siègent même pas au conseil municipal, n’ont plus que les tribunaux pour essayer d’exister ».

Des propos réfutés par Othman Nasrou : « Ce n’est pas de l’acharnement de notre part puisque la commission des comptes de campagne avait rejeté les comptes d’Ali Rabeh. » Celui qui est désormais premier vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France, chargé des relations internationales et des affaires européennes, rappelle que lors de ces actions caritatives, « la photo d’Ali Rabeh circulait partout ». Selon lui, le maire de Trappes « a triché de manière massive et délibérée »

De son côté, l’ancienne députée de la 11e circonscription des Yvelines Nadia Hai, aujourd’hui ministre déléguée chargée de la ville, « prend acte de la décision du tribunal ». Celle qui avait soutenu le maire sortant Guy Malandain (PS) souhaite pour représenter Trappes « un candidat qui porte l’ambition des quartiers prioritaires de la ville ». Ce qui s’appelle parler pour ne rien dire !

Le maire de la gauche radicale du PS a fait appel devant le Conseil d’État et restera en poste pendant encore au moins six mois. 

Rabeh a évidemment le soutien obligé de son mouvement qui se serait bien passé de cette contre-publicité là où il avait réussi à exister. “Je suis fier de compter Ali Rabeh parmi les élus de notre mouvement et fier des combats qui sont les siens. Il sait pouvoir compter sur notre solidarité collective face au flot de boue qui est déversé sur lui, et aux menaces qui le visent. Je crois au contraire qu’il est une digue de raison dans cet emballement qui ne sert pas la cause de la République”, défend auprès du… HuffPost Benjamin Lucas, coordinateur du parti fondé par Benoît Hamon. 

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Didier Lemaire, lanceur d’alerte
en avance sur le temps des progressistes lents à la détente

Ce gouvernement s’est encore déconsidéré, autant qu’il est possible en politique française

L’enseignant de philosophie, Didier Lemaire est déjà “déchargé” de ses cours jusqu’à la fin de la semaine.

Il s’agit d’une situation devenue « inextricable » dans une Education nationale d’imposteurs, des intellos brasseurs d’idées plaquées, sans conviction ni courage, tout ce qui n’inspire aux jeunes que mépris. 

C’est pour cela que le professeur de philosophie, à Trappes (Yvelines), Didier Lemaire va préférer laisser le rectorat de Versailles à sa médiocrité: Le Figaro du jeudi 11 février annonce qu’il quitte ce monde factice de l’Education, inapte à former la jeunesse et à donner l’exemple de la résilience. Après le récent lâchage du préfet des Yvelines, représentant de l’Etat, une République exemplaire qui a failli, Didier Lemaire claque donc la porte: sa place est ailleurs, là où la valeur n’est pas un obstacle, donc sans préfet Jean-Jacques Brot (65 ans, et surtout, pour tout dire, un ex-chargé de la mission de coordination pour l’accueil des réfugiés syriens et irakiens auprès du directeur général des Etrangers en France !), ni Blanquer, ni Macron qui vous plombe une nation chargée d’histoure. 

« Je prends acte de l’impossibilité d’enseigner, tout en menant le combat qui est le mien », a-t-il évoqué ce jeudi au Figaro. Il s’est dit peu surpris de cette situation devenue « inextricable » au sein de l’Education nationale.

Didier Lemaire a déjà été « déchargé » de ses cours jusqu’à la fin de la semaine.

Pas de « problèmes au sein de son établissement » 

Le pusillanime ministre de l’Education nationale – dont aucun écolier ou lycéen voudrait pour père – compterait gérer le problème « avec des pincettes »! Plus jamais personne, après cet épisode, n’attendra avant longtemps d’un politique, d’un gouvernement qu’il se respecte et inspire une parcelle de bravoure. Et pourtant Macron n’a-t-il pas déclaré être en guerre: avec d’autant plus d’arrogance qu’il taquine l’insaisissable, un virus, sans oser croiser le fer avec la bête immonde islamiste? Jean-Michel Blanquer l’avoue, tranquille, au Figaro, l’affaire « dépasse le sujet de l’école »: elle le dépasse. Et puis après? Le ministre de l’Education nationale a glissé au journal qu’ « iI était évidemment nécessaire que nous protégions physiquement ce professeur. Mais il faut analyser la situation, en distinguant ce qui relève de la sphère scolaire et ce qui n’en relève pas ». Et de trancher : « Nous ne sommes pas du tout dans le cas d’un enseignant qui aurait des problèmes au sein de son établissement en raison de son positionnement. » Yuck!

Trappes, ville « tombée aux mains d’islamistes »

Dans les colonnes du Point, le 5 février dernier, ce professeur de philosophie en terminale, dans le lycée La Plaine de Neauphle à Trappes, dénonçait l’islamisme grandissant dans cette commune des Yvelines. Pour lui, et d’autres en alerte depuis plusieurs dizaines d’années, la ville est « tombée aux mains d’islamistes », comme bien d’autres communes, dites « abandonnées de la République », notamment de la « ceinture rouge ». 

Didier Lemaire faisait alors d’ores et déjà face à de lourdes menaces, justifiant une protection policière lors de ses trajets domicile-travail. Blanquer l’a renforcée en garde rapprochée…

Préfet Brot

Une version inexacte, selon le préfet des Yvelines, Jean-Jacques Brot, honni de quiconque n’apprécie pas mieux le maire de Trappes, invalidé pour des méthodes douteuses de campagne en plus de sa mauvaise foi ordinaire. Il a affirmé avoir seulement mis en place des patrouilles policières aléatoires devant le lycée et le domicile de Didier Lemaire. Son maximum, c’est le minimum syndical.

Si Didier Lemaire a reçu plusieurs mots de soutien de la part de personnalités politiques, comme la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, il a aussi été la cible de tentatives de décrédibilisation. Le maire de Trappes, Ali Rabeh, a ainsi été l’un des premiers à démentir les faits le 8 février dernier. Il a annoncé déposer plainte pour « diffamation » contre l’enseignant. Il l’a ensuite suspendue le temps de l’émission de Jean-Marc Morandini, envoyé spécial de CNews en zone de guerre intérieure. Dans le « camp du Bien », selon la gauche islamo-gauchiste, le préfet Jean-Jacques Brot a lui-aussi lâché Didier Lemaire en rase campagne, le jugeant « irresponsable ». « Trappes est un terrain difficile et délicat, nous faisons dans la dentelle », a grincé le préfet: restera-r-il vingt ans à Trappes, le score du fonctionnaire de l’Etat qu’il fusille ? « Et voilà que M. Lemaire arrive avec un bulldozer et saccage nos efforts », a même dénoncé le préfet. Odieuse dentelle.

https://twitter.com/manuelvalls/status/1359845497448595456?s=19

Le maire de Trappes, rappelé au respect des règles républicaines par le ministre de l’Education nationale

Le maire séparatiste de Trappes fait la leçon au ministre de la République

Benoît Hamon, à droite,
le maître dépassé par son élève

Nouveau rebondissement dans l’affaire du professeur de philosophie à Trappes (Yvelines). Le maire de la Ville a été rappelé à l’ordre par le ministre de l’Éducation nationale.

Nouvel épisode dans l’affaire du professeur de philosophie de Trappes (Yvelines). Ce jeudi 11 février 2021 au soir, le maire de la Ville a été rappelé à l’ordre par le ministre de l’Education nationale. Sans détour.

Ce matin, Ali Rabehle maire Generation.s du socialiste Benoît Hamon, s’est rendu au lycée de sa ville pour y distribuer aux élèves une lettre de manipulation chargée de ses éléments de langage.

Affaire du professeur de philosophie : Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Education nationale, a rappelé à l'ordre le maire de Trappes, Ali Rabeh.
Affaire du professeur de philosophie : Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale, a rappelé à l’ordre le maire de Trappes, Ali Rabeh. (©Illustration – Le démocrate Vernonnais)

Le ministre Jean-Michel Blanquer n’a pas apprécié la méthode du maire suspendu et il l’a fait savoir par le biais d’un communiqué.

« Des élus de la ville de Trappes sont venus distribuer un tract ce matin devant le lycée. Le proviseur du lycée avait précisé aux élus, la veille, qu’aucun tract ne devait être distribué à l’intérieur de l’établissement. Dans un second temps, le maire de la ville et plusieurs élus sont entrés dans l’établissement et ont poursuivi la distribution de tracts, malgré la demande initiale du proviseur. »

« Une intrusion »

Ali Rabeh, maire de Trappes,
au côté des antiracistes racisés

Le ministère poursuit : « Jean-Michel Blanquer condamne fermement cette intrusion dans un établissement scolaire et apporte son complet soutien à la communauté éducative choquée par cet acte. Il rappelle que les personnels et les élèves d’un établissement ne sauraient être utilisés à des fins de politique locale [Il faut entendre élection municipale. Puisque le tribunal administratif a annulé celle de Trappes]. 

Il réitère à Monsieur Lemaire [le professeur de philosophie] l’assurance de la protection de l’institution face à toute menace dont il peut être l’objet du fait de sa dénonciation des menées de l’islamisme politique. »

Le tout en demandant qu’on « laisse l’établissement accomplir sa mission dans le calme au service de la transmission des savoirs et des valeurs de la République. L’académie de Versailles a pris contact avec le maire de Trappes pour lui signifier sa désapprobation. L’Ecole doit rester à l’abri des pressions religieuses, ainsi que des pressions politiques. »

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Les professeurs mettent le holà

Les professeurs du lycée ont fait savoir leur mécontentement.
Dans un communiqué également, ils ont d’abord apporté leur soutien à leur collègue. « Didier Lemaire s’est exposé à titre personnel pour défendre nos élèves contre l’emprise du radicalisme [non nommé], emprise dont nous percevons régulièrement les échos. La sincérité de son engagement ne fait aucun doute pour nous qui avons travaillé avec lui au quotidien. »
Et de poursuivre. « La récupération politique actuelle dont notre lycée fait l’objet est profondément insupportable et doit immédiatement cesser […] Nous demandons que cessent les intrusions d’élus et le harcèlement médiatique dont nous faisons l’objet afin de nous laisser accomplir notre travail en paix. »

Le lycée de la Plaine de Neauphle, à Trappes, se distingue à nouveau dans le palmarès 2017 des lycées par son taux de réussite au bac (85 %), dans les quatre derniers du département.
Neauphle est connu pour avoir hébergé l’ayatollah Khomeyni opposant au régime iranien

Le maire de gauche n’a pas apprécié. Du tout.

Ali Rabeh a réagi avec véhémence

 Les faits dénoncés par Monsieur Blanquer sont erronés. Il ferait mieux de s’occuper de l’éducation de nos enfants dans ce pays, a lancé le maire. J’étais accompagné par le chef d’établissement. Je voulais discuter avec les élèves, leur dire de se concentrer sur leurs études. Cela s’est fait en bonne intelligence. J’avais même apporté les chocolatines croissants. » (Ali Rabeh, maire de Trappes).

Quelle sera la prochaine étape dans cette escalade qui concerne le monde à venir de ces jeunes ?

Ayatollah Khomeyni, farouche opposant au shah d’Iran, réfugié en France (1978-1979), puis guide spirituel de la révolution islamique qui renverse le shah d’Iran Mohammad Reza Pahlavi

A noter qua 10 km de Trappes, Neauphle est connu pour avoir hébergé l’ayatollah Khomeyni opposant au régime iranien et premier guide suprême de la Révolution islamique en Iran.

Séparatisme de Trappes: le maire décrédibilise le professeur auprès de ses élèves

Le maire Generation.s s’adresse aux lycéens du professeur de philo

« A la polémique et à l’idéologie, nous avons préféré le reportage et choisi de mener l’enquête à Trappes, une ville qui concentre tous les grands événements qui ont secoué le pays. C’est une ville singulière, inouïe, » écrit un hebdo admiratif, L’Obs, se situant dans le camp du Bien.

Le maire de Trappes (Yvelines) a adressé un message destiné aux lycéens de la Plaine-de-Neauphle. Ses mots s’inscrivent dans le cadre de l’affaire du professeur de philosophie.

Le maire de Trappes (Yvelines) s’est adressé aux élèves du lycée de la Plaine-de-Neauphle. Il leur a envoyé une longue lettre visant à répondre à la tempête médiatique générée par les confirmations de séparatisme islamique à Trappes par Didier Lemaireprofesseur de philosophie. Déclarations qui, depuis plusieurs jours, remettent au jour la problématique d’une des communes radicalisées qui servent de laboratoire au séparatisme.

Le maire de Trappes (Yvelines), Ali Rabeh, a adressé un courrier de soutien aux lycéens de la Plaine-de-Neauphle, en pleine tempête médiatique.
Le maire de Trappes (Yvelines), Ali Rabeh, a adressé un courrier de soutien aux lycéens de la Plaine-de-Neauphle, en pleine tempête médiatique.

Rappelant le contexte de ces derniers jours, raccord avec le livre d’Ariane Chemin (Le Monde) et Raphaëlle Bacqué (Le Monde), deux journalistes y ont enquêté un an et en ont tiré un livre événement, Ali Rabeh a encouragé à « ne pas se laisser détourner de ses objectifs et ses ambitions, » un abus de pouvoir sur personnes en état de dépendance.

Alors que le maire a déposé plainte, mardi dernier, contre le professeur de philosophie, il a rappelé l’impériosité du droit de s’exprimer.

« Cela ne correspond pas à la réalité »

En apparence, c’est une ville. Dans ses profondeurs, le monde d’aujourd’hui.
Elle sert de décor aux spectacles de Jamel Debbouze. Benoît Hamon croyait en faire son laboratoire présidentiel. De Los Angeles, Omar Sy ne la quitte pas des yeux. Le rappeur La Fouine fut l’un de ses dealers. Parfois, Nicolas Anelka revient y frimer en Ferrari.
On y croise aussi des profs héroïques, des imams, un prêtre, et des gamins à la tchatche d’enfer.
C’est contre la promesse d’une mosquée que son maire l’a conquise. Une nuit, la synagogue est partie en fumée.
Plus tard, de Syrie, certains de ses enfants ont posté des vidéos célébrant les attentats de l’Etat islamique.
Aujourd’hui, dans le grand café de la place du marché, les « sœurs », comme ils disent, n’osent plus entrer.
Y rester, c’est accepter ses codes, ses interdits. Pour briller, il faut en partir.
Plus qu’une ville, c’est une communauté. Attachante comme une famille. Redoutable comme un clan. (Alain Michel)

« Et je me battrai pour que, même celui avec qui je suis en désaccord, puisse le faire. Mais je n’accepte pas les propos violents tenus contre vous et les Trappistes, qui condamnent par avance, qui relèguent, qui excluent. C’est insupportable car c’est injuste et cela ne correspond pas à la réalité. »

Et de poursuivre : « Débattez toujours dans le respect et la bienveillance, confrontez vos points de vue loin des caricatures et avec réflexion. Mais ne laissez jamais dire que vous ne valez rien et que vous êtes perdus pour la République. »

« Trappes, ville définitivement perdue », abandonnée de la République, témoigne le philosophe. Ces mots étaient ressortis plusieurs fois dans les media ces derniers temps, lors des différentes interventions de Dider Lemaire, professeur aujourd’hui menacé de mort, placé sous protection policière et contraint de quitter son lycée. Un échec de la liberté d’expression et de la République, singulièrement de son président.

La volonté de l’enseignant était de rester en poste après 20 années consacrées aux jeunes de Trappes. Et une enquête a été ouverte suite aux différentes menaces qu’il a reçues.

Trappes: la justice annule l’élection municipale de 2020

Une commune de peuplement séparée de la République

Ali Rabeh

Le tribunal administratif de Versailles a annulé mardi 2 février l’élection municipale de 2020 à Trappes (PCF jusqu’en 2001) dans les Yvelines qui avait vu la victoire au premier tour d’Ali Rabeh (Génération.s), proche de Benoît Hamon, à la suite d’un recours d’une liste d’opposition.

Ali Rabeh est un proche de longue date de Benoît Hamon. Il a été son bras droit au parti socialiste, son directeur de campagne aux législatives de 2012, son chef de cabinet à l’Economie sociale et solidaire, son conseiller spécial quand il était ministre à l’Education nationale.

De Trappes, dans les Yvelines, zone électorale (seulement moins de 3 ans député) de Benoît Hamon où Rabeh a été élu – avec le soutien du site Slate (créé par les journalistes Jean-Marie Colombani, Éric Leser et Johan Hufnagel, assistés de l’économiste Jacques Attali) – aux municipales de 2014 à la jeunesse et aux sports, le Franco-marocain disait à Patrice Ribero, secrétaire général de Synergie-officier, un syndicat de policiers classé à droite: «Non, ma ville n’est pas Molenbeek» (commune belge à forte concentration musulmane et vivier du terrorisme islamiste: lien Le Monde). Parce qu’au sud de Paris, Trappes est une «poudrière islamiste». Ali Rabeh, lui, en est tombé amoureux.

L’annulation, suite à un recours déposé par la liste d’opposition ‘Engagement Trappes Citoyens’ et l’élu Othman Nasrou, a été confirmée mercredi 3 février par le tribunal. Cette décision est contestée par Ali Rabeh, l’actuel maire élu en juin 2020, qui a fait appel devant le Conseil d’Etat. En attendant le jugement du tribunal administratif, il reste en poste.

Au premier tour de l’élection municipale de mars 2020 de cette ville d’environ 30.000 habitants, la liste d’Ali Rabeh est arrivée en tête avec 40,40%, soit 2.023 voix, devant les listes d’Othman Nasrou (divers droite, 37,19%) et de Guy Malandain (divers gauche, 22,41%).

Benoît Hamon (Génération.s)

Selon la décision du tribunal de Versailles, Ali Rabeh a mené des «actions de propagande» déloyale entre les deux tours de l’élection municipale, en utilisant son association «Cœurs de Trappes» à «des fins de propagande et de promotion personnelle». Il a notamment organisé une distribution «d’environ 15.000 masques» sanitaires, est-il notamment indiqué. Ces lots de masques comportaient «une notice d’utilisation où figurait une photo d’Ali Rabeh, identique à celle utilisée pour ses documents et affiches de campagne». Or, ces actions n’ont pas été déclarées dans les comptes de campagne du candidat, souligne le tribunal. «La communication autour des actions de l’association (…) a concouru à assurer la promotion du candidat aux élections», tranche-t-il dans sa décision.

Ali Rabeh se dit «surpris et en total désaccord avec la décision des juges qui n’ont pas argumenté en droit». Rabeh avait également été épinglé en décembre pour ses comptes de campagne par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Le tribunal administratif vient aussi de statuer sur ce dossier, déclarant Rabeh «inéligible pour une durée d’un an à compter de la date à laquelle le présent jugement deviendra définitif». «Ali Rabeh n’a pas respecté les règles électorales. Cette tricherie est aujourd’hui reconnue par la justice», a estimé de son côté Othman Nasrou, élu d’opposition.

Lettre ouverte de Didier Lemaire, professeur de philosophie à Trappes

« Comment pallier l’absence de stratégie de l’Etat pour vaincre l’islamisme ? »

TRIBUNE publiée dans L’Obs le 01 novembre 2020 à 18h22, « mise à jour » (!) le 02 novembre 2020 à 09h30. A la veille d’une rentrée endeuillée par la mort de Samuel Paty, Didier Lemaire, professeur de philosophie à Trappes (Yvelines), lance « un appel à la résistance face à la menace islamiste, » écrit L’Obs.

Contextualisation de L’Obs: « Didier Lemaire est professeur de philosophie à Trappes depuis vingt ans. Témoin de la progression de l’emprise islamiste dans le livre « la Communauté » de Raphaëlle Bacqué et d’Ariane Chemin. Dès 2018, il a écrit avec Jean-Pierre Obin, inspecteur de l’Education nationale et auteur d’un rapport sur les atteintes à la laïcité à l’école, une lettre au président de la République pour lui demander d’agir de toute urgence afin de protéger ses élèves de la pression idéologique et sociale qui s’exerce sur eux.« L’école est contaminée par la tentation communautariste » » On parle depuis de séparatisme politique. Lien

Présentation de ‘Arrêt sur images’ (11 février 2021): « Depuis cinq jours, Didier Lemaire, professeur de philosophie à Trappes (78) a fait le tour des plateaux. Présenté comme la cible de menaces islamistes, et censé devoir se déplacer sous escorte policière, celui qui s’affiche comme un défenseur de la laïcité a été érigé en symbole d’une République française en danger par de nombreux médias. Qui se sont peu attardés sur le parti politique dont il est secrétaire national : le Parti républicain solidariste. », observation insidieuse insinuant une radicalité, bien que l’économiste Ludwig von Mises étiquette le solidarisme « pseudo-socialisme ». Lien

Il se demande aujourd’hui, poursuit L’Obs, comment les enseignants pourraient bien pallier l’absence de stratégie de l’Etat pour vaincre l’islamisme.

« Chers collègues enseignants,

Un professeur, notre collègue, est mort du seul fait d’avoir enseigné les principes qui fondent notre république et notre histoire : la liberté de penser et son corollaire, la liberté d’expression.

À travers lui, ces assassins ont visé tous les enseignants qui chaque jour transmettent cette part d’eux-mêmes que d’autres leur ont également transmise. Cette part qui est la meilleure de nous-même car elle fait de nous des êtres singuliers ouverts à tous les autres humains. La pensée, délivrée de la peur de l’autorité, de l’ignorance, de l’obscurantisme, de l’illusion et de l’enfermement dans la certitude est en effet la partie la plus personnelle de nous-même parce qu’il dépend d’abord de nous de construire notre jugement. Dans une société où l’on doit penser comme les autres, sans avoir le droit de douter et de dialoguer, personne ne peut devenir soi-même. Samuel Paty, victime de l’engrenage de la haine

Mais devenir un individu libre n’est possible qu’à deux conditions : un État de droit qui empêche toute communauté de confisquer à l’individu sa liberté en lui imposant une manière d’être et de penser et une école qui prépare chaque homme à devenir citoyen par la transmission d’une culture humaniste, scientifique, artistique et philosophique.

Or, la première de ces conditions n’existe plus dans de nombreux quartiers. Professeur de philosophie à Trappes depuis vingt ans, j’ai été témoin de la progression d’une emprise communautaire toujours plus forte sur les consciences et sur les corps. L’année de mon arrivée au lycée, la synagogue de Trappes brûlait et les familles juives étaient contraintes de partir. Après les tueries de 2015 et de 2016, je me suis engagé dans des actions de prévention, notamment par le théâtre et des rencontres avec des historiens ou des sociologues spécialistes de la manipulation. Constatant que mes efforts se heurtaient à des forces qui me dépassaient, en 2018, j’ai écrit avec Jean-Pierre Obin au président de la République pour lui demander d’agir de toute urgence afin de protéger nos élèves de la pression idéologique et sociale qui s’exerce sur eux, une pression qui les retranche peu à peu de la communauté nationale. Malheureusement, aucune action efficace n’a été entreprise pour enrayer ce phénomène. Il y a actuellement à Trappes 400 fichés S de catégorie « radicalisation » qui se promènent librement, sans compter les fichés pour terrorisme. Et nos élèves vivent dans une situation schizophrénique où le conflit de loyauté devient pour eux inextricable.

Epuiser l’ennemi

Aujourd’hui, c’est l’école et la liberté qui sont attaquées. Pas seulement par un homme, l’assassin. Celui-ci n’est que le bras armé d’un projet mis à exécution par des milliers d’idéologues qui, comme jadis les nazis, entretiennent le sentiment victimaire pour inciter à la haine et préparer le passage à l’acte. Ces idéologues ne sont nullement des « séparatistes » : ils ne veulent pas simplement soustraire des populations au territoire national, ils veulent abattre la République et la démocratie et leur cœur, l’école.

Leur stratégie a été théorisée après le 11-Septembre dans le livre d’Al-Souri (dont le politologue Gilles Kepel – qui vit depuis des années sous protection judiciaire – a expliqué les grandes lignes). Elle consiste, en multipliant les actes de terreur, « les mille entailles », à épuiser l’ennemi, trop puissant pour une guerre frontale. Pour ce faire, ces idéologues se servent de la quête de la pureté religieuse comme jadis les nazis se servaient de la quête de la pureté de la race pour présenter ces tueries comme des actes nécessaires et nobles. L’appartenance à l’humanité apparaît alors circonscrite au seul groupe « pur », l’autre devant être éliminé. C’est en exacerbant le sentiment d’humiliation auprès de populations peu intégrées et en faisant miroiter cette pureté religieuse qu’ils poussent de jeunes paumés, souvent délinquants et coupés de la société, à haïr la France et les Français.

Parallèlement, ils neutralisent toute prise de conscience du danger en jouant sur la mauvaise conscience des « progressistes », en flirtant avec eux sous couvert de lutter contre « le racisme », « l’injustice » ou « la violence policière ». En saturant l’espace public de leurs emblèmes et de leurs pratiques, qui sont pourtant des signes de crimes contre l’humanité, à commencer par la réduction de la femme à l’esclavage, en infiltrant l’école, l’université, les grandes écoles, la sphère politique locale et nationale, en répandant partout le double discours et l’injonction à « accepter l’autre dans sa différence », ils paralysent toute volonté de répondre à ces tueries autrement que par des mots, des bougies et des fleurs.

Cette guerre idéologique leur permet de conquérir une légitimité en pervertissant nos idéaux, en les vidant de leur sens. Certains occupent aujourd’hui des places importantes, à la radio, au cinéma ou au sein même de l’État. Ils parviennent à se faire passer pour des remparts au fanatisme alors qu’ils travaillent de concert avec les idéologues qui veulent détruire notre culture. On les retrouve aujourd’hui capables d’influencer des syndicats étudiants, enseignants, des confédérations de parents d’élèves soit disant laïques et des partis politiques qui n’hésitent même plus à relayer leur antisémitisme.

Comment enseigner ?

D’où, à chaque fois qu’une tuerie se produit, l’état de sidération dans l’opinion. Pourtant, ces tueries obéissent à une logique et à une progression. Elles sont rigoureusement menées selon un même mode opératoire : la tuerie aveugle, déshumanisée, le retranchement et l’affrontement final pour mourir « en martyr ». Leur progression procède par extension et intensification. Les premières attaques ont visé les juifs, des adultes comme des enfants. (Elles furent précédées par une cinquantaine d’attaques contre des synagogues de janvier 2000 à juin 2001 qui n’ont pas été prises au sérieux, comme ici à Trappes.) La même année, l’armée a également été ciblée. Puis ce furent d’autres représentants de l’État, des policiers, et des représentants de la culture et ceux d’autres religions, la jeunesse française, et dorénavant, n’importe quel Français n’importe où sur le territoire. L’attaque contre l’école était un objectif prévisible car déclaré depuis au moins 2015.

Nous sommes au début d’une guerre par la terreur qui va se généraliser et s’amplifier parce qu’une grande partie de nos concitoyens préfère ne pas voir que c’est notre héritage qui est menacé. Le reconnaître, ce serait alors devoir le défendre avec courage.

Ce courage, Samuel Paty l’a eu. Sans doute, parce qu’il chérissait notre héritage. Mais il n’a pas été protégé par l’institution qui a sous-estimé la menace, fidèle à la conduite d’évitement de nos représentants politiques et de la majorité de nos concitoyens.

Et l’on ne peut que s’interroger aujourd’hui sur l’avenir de notre métier. Comment enseigner les langues, les arts, les sciences et la culture générale à des enfants qui sont soumis, dès leur plus jeune âge, à la pression sociale phénoménale de ces idéologues ? Devons-nous continuer de faire comme si nos élèves n’étaient pas eux-mêmes soumis à cette pression ? Combien de temps encore pourrons-nous exercer notre métier de transmission si l’État ne remplit pas sa mission ? Pouvons-nous, enseignants, pallier l’absence de stratégie de nos représentants pour vaincre ce fléau mortifère ? »

Didier Lemaire

Trappes : annulation de l’élection d’Ali Rabeh (Génération.s) par décision de Justice

L’ancien poulain de Benoît Hamon ira-t-il au bout de son mandat?

 Trappes. Ali Rabeh, qui avait récolté 40 % des suffrages au second tour des élections municipales, se voit reprocher des manquements importants aux règles du code électoral.

Ali Rabeh, qui avait obtenu 40 % des suffrages au second tour des municipales, s’est rendu coupable de manquements importants aux règles du code électoral.  

Un recours avait été déposé par une liste d’opposition pour non déclaration de tous ses comptes de campagne.

Le tribunal administratif de Versailles (Yvelines) a annulé ce mardi l’élection municipale de mars 2020 à Trappes, à la suite d’un recours déposé par la liste d’opposition Engagement Trappes Citoyens. à défaut de la préfecture.

Pensant sa campagne, Ali Rabeh (Génération. s) n’a pas hésité à profiter du confinement pour mener des actions auprès de personnes fragiles, une méthode à laquelle recourent classiquement les islamistes de tous les pays. Et ce, en utilisant l’association Cœurs de Trappes qu’il présidait à l’époque.

Durant les trois mois qui se sont écoulés entre le premier et le second tour, reporté à cause de l’épidémie de Covid-19, les membres de l’association sont en effet restés mobilisés en distribuant des colis alimentaires ou encore des masques. Or, ces actions n’ont pas été déclarées dans les comptes de campagne du candidat.

Un «harcèlement judiciaire», se victimise le maire

Pour cela, l’élu s’était déjà fait épingler par la commission nationale de contrôle des comptes de campagne et des financements politiques en décembre dernier. Celle-ci avait estimé que, toujours en lice pour le second tour et toujours à la tête de Cœurs de Trappes, Ali Rabeh aurait dû se mettre en retrait de l’association « en adoptant une attitude plus réservée ».

Ali Rabeh (35 ans, GE), est « en total désaccord avec la décision, à [ses] yeux infondée, prise par le tribunal administratif ». « Serein et positif », il a immédiatement fait appel du jugement. En attendant la décision du Conseil d’Etat qui sera rendue dans les six mois, Ali Rabeh reste maire de Trappes.

Une affaire entre Maghrébins. Celui qui explique être « au boulot depuis huit mois pour les Trappistes » dénonce un « harcèlement judiciaire de la part [franco-marocain de 33 ans] Othman Nasrou[, repéré par Valérie Pécresse], et Mustapha Larbaoui », les têtes de la liste ‘Engagement Trappes Citoyens’ qui avaient obtenu 37 % des suffrages au second tour. Ali Rabeh estime encore que ses adversaires qui « ne siègent même pas au conseil municipal n’ont plus que les tribunaux pour essayer d’exister ».

«La photo d’Ali Rabeh circulait partout»

Des propos réfutés par Othman Nasrou : « Ce n’est pas de l’acharnement de notre part puisque la commission des comptes de campagne avait rejeté les comptes d’Ali Rabeh. » Celui qui est désormais premier vice-président du conseil régional d’Ile-de-France, chargé des relations internationales et des affaires européennes, rappelle que lors de ces actions caritatives, « la photo d’Ali Rabeh circulait partout ». Selon lui, le maire de Trappes « a triché de manière massive et délibérée ».

De son côté, l’ancienne députée de la 11e circonscription des Yvelines Nadia Hai, 40 ans, d’origine marocaine, aujourd’hui ministre déléguée chargée de la ville, « prend acte de la décision du tribunal ». Celle qui avait soutenu le maire PS sortant Guy Malandain, 83 ans, dans une ville où la moyenne d’âge est de 29 ans, souhaite pour représenter Trappes « un candidat qui porte l’ambition des quartiers prioritaires de la ville ».

L’élu contesté n’est pas un néophyte. Ancien MJS, Rabeh a facilité l’implantation de Benoît Hamon à Trappes, puis, en retour, est devenu son assistant parlementaire, puis membre de son cabinet ministériel un parcours qui est une circonstance aggravante de ses méthodes de campagne.

Yvelines: un mineur blesse d’un coup de couteau un adolescent de 16 ans à Montigny-le-Bretonneux

Episode sanglant de la guerre des gangs qui, comme en Afrique, mobilise des « enfants-soldats » – mineurs de 16 ans – pénalement irresponsables en France

Maurepas - Il tente de poignarder son beau-père avec des ciseaux | La  Gazette de Saint-Quentin-en-Yvelines

Une guerre entre deux bandes de la ville « aurait » éclaté (la presse cauteleuse, craintive et soumise ne s’est donc pas assurée de la réalité des faits qu’elle diffuse), près du centre commercial. « La bagarre a été très violente et très soudaine », a meublé une source anonymée au nom de la paix sociale dans les zones abandonnées de l’Etat et de la presse alignée qui, par ailleurs, réclame pourtant à grands cris le droit de filmer les policiers confrontés à des refus d’obtempérer des délinquants et activistes violents.

Un adolescent de 16 ans a reçu un coup de couteau au niveau de la jambe droite, à mi-cuisse. Banalisation d’une blessure anodine, sans prise en compte du risque d’atteinte de l’artère fémorale. Le mineur a d’ailleurs perdu beaucoup de sang. Ses jours ne seraient pas en danger mais son état de santé a nécessité une prise en charge urgente par les secours. Il a été transporté à l’hôpital Percy de Clamart (Hauts-de-Seine).

Un adolescent de 16 ans a été blessé de plusieurs coups de couteau lors d'une bagarre entre bandes, à Montigny-le-Bretonneux (Yvelines), ce vendredi 29 janvier 2021.
De nombreux policiers et pompiers ont été déployés à Montigny-le-Bretonneux (Yvelines), ce vendredi 29 janvier 2021, vers 18 heures, pour un mineur de 16 ans a été blessé d’un coup de couteau lors d’une bagarre

Le couteau a été retrouvé, mais l’assaillant ?

Un autre mineur de 17 ans a également été blessé à la tête. Il a été découvert dans une allée du magasin Carrefour. Lui aussi a bénéficié d’une prise en charge. On imagine que, dans l’un et l’autre cas, les parents – ou les mères, si les pères n’assument pas leur paternité – ont pris leur enfant en charge à leur tour…

Les policiers ont retrouvé le couteau ayant servi à l’agression. Ils ont aussi mis la main sur des bâtons (battes de base-ball?) et des bombonnes de gaz lacrymogène

Une trentaine d’individus auraient été aperçus dans le secteur. Les premiers éléments laissent à penser que les deux gangs sont issues des villes de Guyancourt (communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, DVG), à 8 mn de Trappes (PS) et 40 de Conflans-Sainte-Honorine, prise par LR à la gauche en 2014, et de Montigny-le-Bretonneux, à droite depuis 1977 (ceci expliquant cela), à 7mn de Guyancourt, en voiture.

Le syndicat UNSA-police (proche du syndicat révolutionnaire trotskiste SUD) a pointé du doigt la situation. « Ces bagarres sur fond de rivalités entre quartiers minés par le trafic de drogue se sont multipliées ces dernières années. Ces bandes armées, parfois bien structurées, veulent prendre le territoire des autres, au risque de faire des victimes qui n’ont rien demandé. » Ou si !

« Prendre le territoire des autres« ? (Presque) rien à voir avec l’islamo-gauchisme, plus politique, mais apport potentiel en « casseurs », vous savez, « en marge » des manifestations anti-capitalistes et même anti-libérales. Si à 15 ans tu n’as pas cassé, pillé pour chausser des Nike Air ‘Back To The Future’ à 29.977 €, tu as raté ta vie… Et les Blancs t’ont humilié !