Un fiché S sous OQTF interpellé à la gare Saint-Lazare, Paris

Il était recherché pour apologie du terrorisme

Visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF), un individu fiché S a été interpellé à la gare Saint-Lazare à Paris, par des agents de la brigade des réseaux franciliens (BRF) au départ d’un train à destination de Mantes-la-Jolie (Yvelines), mercredi 14 février en milieu d’après-midi. Il était recherché après avoir tenu des propos en faveur de l’organisation terroriste islamiste al-Qaida dans une église, en novembre dernier.

Le fiché S faisait l’objet d’un mandat de recherche délivré le 26 janvie r par le tribunal judiciaire de Metz pour apologie du terrorisme.

Une fois interpellé, l’individu bénéficie d’une pychiatrisation

Dans une église, le 28 novembre dernier, l’homme avait tenu des propos en faveur d’al-Qaida avant d’y déposer une lettre de menaces. En fuite, il avait été identifié grâce au fichier automatisé des empreintes digitales (FAED), avant d’être interpellé une première fois, le 5 janvier, au Havre (Seine-Maritime).

Hospitalisé sans son consentement sur décision d’un représentant de l’Etat pour cause de « troubles psychiatriques », sans mention de l’intervention d’un psychiâtre, le suspect avait alors fugué.

Nouvel examen psychiatrique à venir

« Un ordre à comparaître était décidé par le TJ de Metz pour le placer en garde à vue à l’issue des soins, mais le suspect fuguait avant », a indiqué une source policière. En situation irrégulière sur le territoire français, l’individu est connu au fichier de traitement d’antécédents judiciaires (TAJ) et du renseignement territorial. Un nouvel examen psychiatrique était prévu ce jeudi. Il était pourtant déjà connu de la police et de la justice.

Al-Qaida menace la France et la Suède d’attaque terroriste

L’organisation terroriste les voit en « ennemis » de l’islam.

«Ils ne comprendront que lorsqu’un ministère sera attaqué à Paris… Pensent-ils que les mains des combattants ne les atteindront pas chez eux?», écrit al-Qaida dans le dernier numéro de son magazine et outil de propagande Sada al-Malahim.

«Il est désormais clairement apparent que la Suède a choisi de prendre la tête dans la guerre contre l’Islam et les musulmans parmi les pays de l’Union européenne, rivalisant ainsi avec la France, le Danemark et d’autres pour la première place dans la course à l’opposition à Dieu et à son messager», peut-on lire dans les pages de cette revue. Al-Qaida fait ici référence aux récents autodafés du Coran, en Suède.

Des émeutes ont éclaté après un rassemblement au cours duquel le réfugié irakien Salwan Momika, déjà auteur d’initiatives similaires, a brûlé un Coran dans un quartier de Malmö à forte population immigrée.

Une dizaine de personnes a été interpellée pour troubles à l’ordre public. ( 03/09/2023 )

Alerte rouge en France et en Suède. Al-Qaida dans la péninsule arabique (AQPA) a menacé de frapper un «ministère» à Paris et de détruire une «ambassade suédoise», dans le dernier numéro de son magazine Sada al-Malahim, a-t-on appris ce jeudi 14 septembre.

Illustrée par un homme cagoulé et armé d’un fusil devant deux policiers en pleurs, cette publication se veut même plus précise sur les éventuelles attaques qui pourraient être menées par le groupe terroriste: « La Suède, la France et d’autres pays qui combattent Dieu (…) ne comprennent pas simplement des paroles abstraites. Ils ne comprennent pas le langage du dialogue et de la communication (…). Ils ne comprendront pas et ne tiendront pas compte, jusqu’à ce qu’ils entendent des nouvelles comme l’ambassade suédoise a été rasée à la suite d’une explosion violente ou une attaque armée contre un ministère à Paris », écrit Al-Qaïda.

Dans un autre passage de leur texte, relayé par BFMTV, l’organisation terroriste demande de laisser « les enfants musulmans tranquilles », « élevés sous la protection de leurs parents ». Ce passage, couplé à une menace qui cible un ministère basé à Paris, laisse croire qu’Al-Qaïda fait référence à la récente interdiction de l’abaya dans les établissements scolaires français, sans pour autant être citée dans la publication.

Il y a seulement quelques jours, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin partageait son inquiétude face à la résurgence du risque d’attentat en France. « La menace projetée : le Bataclan. On pensait pendant très longtemps que cela ne pouvait plus arriver. Ce qui se passe en Afghanistan, au Levant, en Afrique reconstitue de l’argent, des moyens pour faire une menace projetée. Ça, on s’inquiète », disait le ministre au micro de France 2. La menace semble donc s’intensifier.

Niger : la junte dénonce des accords militaires avec la France

Seules « les autorités légitimes » peuvent dénoncer les accords avec la France, riposte Paris

Pancarte hostile à la présence française au Niger lors d’une manifestation à Niamey,
le 3 août 2023.

« Face à l’attitude désinvolte » de Paris, les militaires à l’origine du coup d’Etat au Niger ont remis en cause le « stationnement » et le « statut » des militaires français dans le pays.

Les putschistes au Niger ont déclaré jeudi soir dénoncer plusieurs accords militaires conclus avec la France, qui concernent notamment le « stationnement » du détachement français et le « statut » des militaires présents dans le cadre de la lutte anti-djihadiste, dans un communiqué lu à la télévision nationale.

« Face à l’attitude désinvolte et la réaction de la France relativement à la situation » du Niger, « le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP, militaires au pouvoir) décide de dénoncer les accords de coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense avec cet Etat », a déclaré l’un des putschistes.

Rappel de l’ambassadeur du Niger en France rappelé

Par la même occasion, les militaires auteurs d’un coup d’État au Niger ont annoncé mettre « fin » aux « fonctions » d’ambassadeurs du Niger en France, aux États-Unis, au Nigeria et au Togo, dans un communiqué lu à la télévision nationale, au moment où les pressions pour rétablir l’ordre constitutionnel se multiplient internationalement.

« Il est mis fin aux fonctions des ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de la république du Niger (…) auprès de la république française », du « Nigeria », auprès de « la république togolaise » et « auprès des États-Unis », a déclaré un des putschistes.

Ils ont également assuré qu’ils riposteront « immédiatement » en cas d' »agression ou tentative d’agression » contre leur pays par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), trois jours avant la fin de l’ultimatum décrété par l’organisation pour un retour à l’ordre constitutionnel.

« La Cédéao étant impersonnelle, toute agression ou tentative d’agression contre l’État du Niger verra une riposte immédiate et sans préavis des Forces de défense et de sécurité nigériennes sur un de ses membres, à l’exception des pays amis suspendus », a déclaré un des putschistes, faisant allusion au Burkina Faso et au Mali.

« Le cadre juridique de [la] coopération avec le Niger en matière de défense repose sur des accords qui ont été conclus avec les autorités nigériennes légitimes« , a souligné le ministère français des Affaires étrangères. Ces autorités « sont les seules que la France, comme l’ensemble de la communauté internationale, reconnaît », a-t-elle ajouté, tout en « prenant note » du communiqué de la junte. 

La France appelle par ailleurs « de nouveau au rétablissement des institutions démocratiques du Niger ».

« Le Niger est le dernier bastion pour le respect des droits », prévient Bazoum, le président déchu, ancien président du PNDS, membre de l’Internationale socialiste. Le coup d’Etat au Niger pourrait avoir des conséquences « dévastatrices » pour le monde et faire passer la région du Sahel sous « influence » de la Russie, via les mercenaires du groupe Wagner, écrit le président élu (le 21 février 2021), Mohamed Bazoum, 63 ans, dans une tribune parue jeudi dans le Washington Post. Le 24 février 2023, la junte au Mali soutenue par le groupe Wagner a fait partie des sept Etats membres de l’ONU (Russie, Bélarus, Syrie, Corée du Nord, Nicaragua, Erythrée) qui ont voté contre une résolution appelant à l’arrêt des combats en Ukraine et le retrait des forces armées russes d’Ukraine.

Séquestré depuis que son gouvernement a été renversé le 26 juillet par les putschistes, il prévient : « Dans la région trouble du Sahel, au milieu de mouvements autoritaires qui se sont imposés chez certains de nos voisins, le Niger est le dernier bastion pour le respect des droits ». L’ex-président serait-il sous l’influence maléfique du président démocrate Joe Biden ? En effet, le principal danger vient plutôt des groupes armés islamistes alliés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique déjà établis à Bamako, Mali, et à Ouagadougou, Burkina Faso. Un an après le départ du Mali des soldats français de l’opération Barkhane, la région de Ménaka est passée sous le contrôle de l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS). Malgré le soutien du groupe paramilitaire russe Wagner, l’armée malienne ne semble pas en mesure d’assurer la sécurité. Egalement présents dans la ville, les casques bleus ont tenté d’apaiser les tensions, mais leur mandat est arrivée à terme le 30 juin dernier. A la même date, au Burkina Faso, les djihadistes contrôlaient environ 40% du territoire burkinabé.

Les putschistes au pouvoir depuis huit jours à Niamey ont également annoncé qu’ils mettent fin aux «fonctions» d’ambassadeurs du Niger dans quatre pays, dont la France.

D’où vient le sentiment anti-français ? Des réseaux sociaux ? D’un candidat à l’adhésion à l’UE, peut-être aussi, un peu…

Un ancien proche de Ben Laden en procès à Paris

Il est l’auteur d’une attaque en prison

Islamiste Christian Ganczarski

En 2018, Christian Ganczarski aurait tenté d’assassiner quatre surveillants de la prison de Vendin-le-Vieil, dans le Nord-Pas-de-Calais. Cette attaque avait alors déclenché un mouvement social des agents pénitentiaires. Ce lundi 12 juin, le djihadiste sera jugé à Paris pour cette attaque. L’accusé de 56 ans, considéré comme un ancien cadre d’Al-Qaïda et réclamé par les États-Unis, comparaît devant la Cour d’assises spéciale quatorze ans après sa condamnation pour complicité dans l’attentat contre la synagogue de Djerba en Tunisie, qui avait fait 21 morts, dont deux Français en avril 2002.

Christian Ganczarski terminait l’exécution de sa peine de dix-huit ans de réclusion criminelle dans cette affaire quand, le 11 janvier 2018, il avait violemment agressé avec un couteau à beurre et une paire de ciseaux solidifiés avec du ruban adhésif une équipe de surveillants venue le chercher dans sa cellule au quartier d’isolement de Vendin-le-Vieil, l’une des prisons les plus sécurisées de France.

Selon les images de vidéosurveillance et les témoignages des gardiens, Christian Ganczarski s’était, dès l’ouverture de la porte de sa cellule à 15 h 24, jeté de manière « soudaine et déterminée » sur un premier surveillant, le frappant à la gorge avec une arme dissimulée dans sa manche. Il avait ensuite visé le cou d’un autre agent, puis la tête ou le dos des deux autres, et aurait crié à plusieurs reprises « Allah akbar ». Le détenu avait finalement été maîtrisé par des surveillants venus en renfort, trois minutes environ après le début de l’attaque.

Placé à titre préventif à l’isolement

Le djihadiste d’il y a 20 ans

Cette agression par un détenu condamné pour terrorisme et « particulièrement signalé » avait suscité la colère des gardiens de prison, attisée par une série d’autres incidents violents, et entraîné le plus important mouvement de protestation des surveillants depuis un quart de siècle. Les blocages de prisons avaient cessé après près de trois semaines de conflit et les annonces par le gouvernement de mesures pour améliorer la gestion des détenus radicalisés et renforcer la sécurité des agents (gilets pare-balles, passe-menottes).

A Vendin-le-Vieil, les surveillants chargés d’escorter Christian Ganczarski ce 11 janvier 2018 n’étaient pas dotés d’équipements de protection. Le détenu, dont la sortie de prison était prévue quinze jours plus tard, était placé à titre « préventif » à l’isolement depuis le 5 janvier, date à laquelle lui avait été notifiée une demande d’extradition des États-Unis.

Un échange téléphonique qu’il avait eu avec son épouse religieuse le 7 janvier 2018, et au cours duquel Christian Ganczarski évoquait le cas d’un détenu condamné à 45 ans de prison pour l’agression d’un surveillant, avait dans un premier temps alerté la direction de l’établissement. Mais le protocole de sécurité mis en place avait été rapidement levé. L’accusé devra répondre pendant cinq jours de tentatives d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste. Il encourt la réclusion à perpétuité. Il a tout au long de l’instruction nié avoir prémédité son acte et en conteste également la qualification terroriste.

« Blackout »

Christian Ganczarski s’était dit incapable de donner une explication à son geste, évoquant un « black-out », un « pétage de plombs » dans un contexte de forte « déprime ». Cette affaire est « la conséquence de la violence institutionnelle et pénitentiaire que subissent les prisonniers et qui malheureusement s’est retournée contre les représentants de l’administration », estime Me Romain Boulet, qui défend le djihadiste avec Me Sébastien Bono. Retour à propos du système pénitentiaire de l’essentialisation visant tous les secteurs depuis des brutalités de policiers.

Les quatre surveillants blessés, qui travaillent toujours dans l’administration pénitentiaire, se sont constitués parties civiles. Incarcéré depuis 2003 en France, Christian Ganczarski a été inculpé par la justice américaine pour une participation active au réseau Al-Qaïda, entre 1999 et 2006. Cet ancien soudeur, converti à l’islam à l’âge de 20 ans, s’est rendu au moins cinq fois entre 1999 et 2001 en Afghanistan, où il aurait fréquenté Oussama ben Laden et des hiérarques d’Al-Qaïda.

Christian Ganczarski, qui conteste son appartenance à cette organisation, apparaît notamment dans une vidéo de 2.000 aux côtés de chefs d’Al-Qaïda, lors d’un discours de Ben Laden encourageant des attaques contre les Américains. Son extradition vers les Etats-Unis a été validée en 2022 par la Cour d’appel de Paris, puis par la Cour de cassation. Un recours a été formé devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), selon sa défense.

Kevin Guiavarch, pionnier français du djihadisme, condamné à 14 ans de réclusion en appel

Le personnel judiciaire s’évertue à empiler des nuances qui demanderaient à être étayées

Kevin Guiavarch,  pionnier français du djihadisme
Guiavarch, 30 ans, et Salma O., 41 ans, ont été parmi les premiers Français à rejoindre la Syrie au début de l’année 2013 avant même la naissance officielle de l’organisation Etat islamique (EI).

Converti à l’âge de 14 ans, ce Français est recruteur du groupe Etat islamique, inscrit sur la liste noire des djihadistes les plus dangereux de l’ONU. Kevin Guiavarch, avait rejoint la Syrie fin 2012. Il avait écrit aux autorités françaises disant qu’il voulait rentrer en France, puis avait quitté en juin 2016 la Syrie avec ses quatre femmes françaises et leurs six enfants, avant d’être interpellé en Turquie où il était incarcéré dans l’attente d’un procès.

Deux de ses femmes, Salma O., 43 ans, première épouse, et Parveen L., 35 ans, expulsées de Turquie, ont été mises en examen à Paris pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ».

La plus âgée, qui a quitté la France en même temps que Kevin Guiavarch et a eu avec lui deux enfants en Syrie, âgés de 9 et 12 ans, a été placée en détention provisoire. L’autre, qui avait rejoint le djihadiste en 2014 et a eu également un enfant, a été laissée libre, sous contrôle judiciaire.Ses deux autres femmes, âgées de 31 ans, devaient être « remises aux autorités françaises avec leurs trois enfants », a indiqué l’une des sources.

Fin juin 2012, Kevin Guiavarch avait rejoint les rangs du Front Al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, avant d’intégrer l’EI.

« Je suis parti en Syrie pour aider la population », soutient Kevin Guiavarch. Mais aucune trace n’a été trouvée de son travail humanitaire. Il explique avoir pris ses distances avec l’EI dès le début 2014, mais reconnaît en même temps qu’il le dissimulait à ses proches de peur d’être pris pour « un espion ». Dans un commentaire, publié sur son compte en juin 2014, il affirme: « On aime tuer les méchants. On sourit quand on tue les kouffars (mécréants, connotation péjorative)« . « Dans la dissimulation de votre éloignement de l’EI, vous en rajoutez beaucoup« , ironise le président David Hill.

Le 23 septembre 2014, l’ONU l’avait placé, en même temps qu’Emilie König, autre figure de premier plan de la mouvance djihadiste française, sur sa liste noire des combattants les plus dangereux, faisant ainsi l’objet de sanctions internationales et d’interdictions de voyager.

Il est aussi soupçonné d’avoir « mis en place un circuit de financement de l’organisation djihadiste », a relevé une source proche du dossier.

Son parcours comporte de nombreuses zones d’ombre. « Pourquoi a-t-il pris contact avec la France? Quelles sont ses motivations réelles? S’agit-il véritablement d’un repenti comme il le prétend? », s’est interrogé la source proche du dossier.

« Une fois qu’il sera jugé en Turquie, nous espérons qu’il sera remis aux autorités françaises à qui il pourrait livrer des informations précieuses sur l’organigramme et le financement de l’organisation », a-t-elle souligné.

Le Parquet demande 18 ans de réclusion, la Cour lui en accorde 14

La Cour d’assises spéciale de Paris jugeant en appel s’est une nouvelle fois montrée plus clémente que le Parquet en confirmant vendredi le jugement de première instance qui condamnait à 14 ans de réclusion, assortie d’une période de sûreté des deux-tiers, le « repenti » Kevin Guiavarch, pionnier français du djihadisme.

Son épouse Salma O., qui comparaissait libre, a été condamnée à 6 ans d’emprisonnement, également comme en première instance, qu’elle pourra accomplir à domicile sous bracelet électronique en raison de ses « efforts de réinsertion« .

Sa peine est assortie d’une mesure de suivi socio-judiciaire de 5 ans.

Ces peines, confirmées par la Cour d’appel, étaient jugées insuffisantes par le Parquet national antiterroriste (Pnat) qui avait fait appel pour revoir leur durée.

Lors de ses réquisitions vendredi, l’avocat général avait requis 18 ans de réclusion avec une période de sûreté des deux tiers contre Kevin Guiavarch (comme lors du procès en première instance) et 12 ans de réclusion contre son épouse (contre 14 ans lors du procès de première instance) avec un suivi socio-judiciaire de cinq ans.

« La culpabilité des accusés n’est plus en débat aujourd’hui », avait souligné l’avocat général, indiquant qu’elle est établie.

Ce Français de 21 ans au moment de son départ au djihad faisait du « chantage affectif » à ses parents pour financer ses activités terroristes, rapporte « Le Parisien ».  Il avait mis en place un système de financement de ses activités en Syrie, en faisant notamment du « chantage affectif » à sa mère, rapporte Le Parisien , vendredi 24 octobre 2014. Axelle (prénom d’emprunt), alors âgée de 44 ans, est une mère fragile et dépassée qui n’ose pas dire non à son fils unique. Au coeur de cette relation, un circuit de financement présumé d’Al-Qaïda en Syrie, auquel la sous- direction antiterroriste (SDAT) est parvenue à mettre fin. Au total, trois personnes ont été arrêtées par les policiers dans cette affaire. Parmi elles, Axelle et son concubin Samir, un chanteur de trente ans connu sous le nom de Cheb Angelo, tous deux mis en examen pour « financement d’une entreprise terroriste » et laissés libre sous contrôle judiciaire. Les enquêteurs constatent qu’Axelle recevait « du monde entier » des contributions destinées à Kevin, jusqu’à « 2 000 euros par mois ». La mère les transférait ensuite, via un service de transfert de fonds, « toujours en Turquie », explique-t-elle. Elle confie aussi avoir acheté « trois tenues militaires sur Leboncoin.fr », qu’une femme est ensuite venue chercher à son domicile. Axelle assure qu’elle n’était pas consciente de financer les activités terroristes de son fils. Les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste (SDAT) ont découvert ce circuit de financement présumé d’Al-Qaïda en Syrie après le départ pour le djihad, avorté, d’une mineure venue de Troyes (Aube). Ils ont cherché à identifier les soutiens de l’adolescente, finalement récupérée en Allemagne. La mère et son compagnon ont été mis en examen pour « financement d’une entreprise terroriste ».

« La société a besoin de temps » pour « faire confiance » aux accusés, a raconté l’avocat général avant de considérer que les deux accusés ne faisaient pas partie des « soldats d’élite » de l’organisation Etat islamique [entre soldats d’élite et brancardier, il y a de la marge…] et n’avaient pas participé à des exactions imputées à l’organisation djihadiste, a-t-il péremptoirement asséné. Aucune zone d’ombre dans l’activité du ‘blacklistéé de l’ONU, selon l’avocat général. En somme, des sous-fifres…

Kevin Guiavarch n’est « ni un fanatique, ni un illuminé », a reconnu l’avocat général mais, a-t-il insisté, « c’est la peine qui marque la gravité des faits commis ».

« Il ne faut pas minimiser » le rôle de Salma O., a-t-il également souligné tout en saluant les « liens » qu’elle a su renouer avec ses enfants (nés pendant le séjour du couple en Syrie) et sa « reprise d’activité » professionnelle. « Redonnez-moi la chance que vous m’aviez donnée en me permettant de reprendre un travail et mon métier de mère », avait demandé Salma 0. à la cour avant qu’elle ne se retire pour délibérer. En rendant son verdict, la Cour d’assises spéciale d’appel a salué les effort de Salma O. pour se réinsérer socialement.

Kevin Guiavarch, 30 ans, et Salma O., 41 ans, ont été parmi les premiers Français à rejoindre la Syrie au début de l’année 2013 avant même la naissance officielle de l’organisation Etat islamique (EI).

Ayant fait allégeance à l’EI en juin 2013, Kevin Guiavarch a soutenu qu’il a été seulement « brancardier » ou « infirmier », n’admettant avoir participé qu’à des surveillances de check-point, alors même qu’il postait sur Facebook des photos de lui (et de Salma) en treillis et en armes, bandeau des martyrs sur le front.

Sur zone, il avait fait venir de France trois jeunes femmes, parfois avec leurs enfants, pour les épouser. « La polygamie permise par l’islam » a été l’une des raisons de son engagement, a-t-il raconté.

Il avait quitté la Syrie avec sa famille élargie et leurs six enfants en juin 2016. Arrêté en Turquie puis remis aux autorités françaises, il est incarcéré depuis 2017.

Pour l’avocat général, décidément très compréhensif, le départ de Syrie n’était « pas une prise de conscience de ce qu’était » l’EI mais relevait, selon lui, de « l’opportunisme », alors que l’organisation subissait des revers sur le terrain.

En rendant son verdict, la présidente de la Cour d’assises spéciale d’appel, Emmanuelle Bessone a rappelé que Kevin Guiavarch avait « combattu sur zone mais pas tout le temps« . « La durée (de présence) sur zone ne correspond pas à votre engagement » aux côtés de l’EI, a-t-elle affirmé. Cette Cour est composée d’un président et de quatre assesseurs en première instance mais six en appel, tous magistrats : pas de jury populaire…

Autant d’assertions des magistrats supposent qu’ils ont des informations dont nous ne disposons pas ou qu’ils sont animés par leur subjectivité.

Burkina Faso : une soixantaine de femmes enlevées par des djihadistes

Les islamistes défient la junte militaire au pouvoir depuis janvier 2022

Des responsables locaux ont confirmé des enlèvements, mais les ratissages de la zone par l’armée et ses supplétifs civils ont pour l’heure échoué.

Des responsables locaux et des habitants de la ville d’Abinda, au nord du Burkina Faso, ont révélé, dimanche 15 janvier, qu’une soixantaine de femmes – une cinquantaine, selon BFMTV – avaient été enlevées par les terroristes d’Al-Qaeda dans le Nord du pays, une zone difficilement ravitaillée en vivres, sous blocus de groupes djihadistes. Confirmation de la déclaration du médiateur de la Cédéao pour le Burkina Faso, en juin 2022, que 40 % du territoire du Burkina « sont hors du contrôle de l’Etat »

« Les femmes se sont regroupées [jeudi] pour aller cueillir des feuilles et des fruits sauvages en brousse parce qu’il n’y a plus rien à manger », a expliqué un des habitants. « Le jeudi soir, ne les voyant pas revenir, nous avons pensé que leurs charrettes avaient eu un problème. Mais trois rescapées sont revenues nous dire ce qui s’est passé », a précisé un autre habitant.

Des recherches n’ont rien donné

Selon le témoignage de plusieurs habitants et de responsables locaux souhaitant rester anonymes, un premier groupe d’une quarantaine de femmes a été enlevé à une dizaine de kilomètres au sud-est d’Arbinda et un autre d’une vingtaine le lendemain au nord de cette commune. « Dans les deux groupes, des femmes ont réussi à échapper à la vigilance des terroristes et ont regagné le village à pied », a-t-il expliqué. « Nous pensons que les ravisseurs les ont emmenées dans leurs différentes bases », a-t-il poursuivi.

Le Burkina Faso, en particulier dans sa moitié nord, est confronté depuis 2015 aux attaques de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique qui se multiplient. Elles ont fait des milliers de morts et au moins deux millions de déplacés.

Burkina Faso: la lutte contre le djihad va lui coûter 152 millions d’euros

Le Burkina accorde justement l’exploitation d’une mine d’or à la société russe Nordgold

Le gouvernement burkinabè, issu d’un putsch, entend mobiliser 152 millions d’euros pour un « fond de soutien à la guerre » contre le djihadisme qui frappe le Burkina Faso depuis 2015.

Ce fond de soutien « doit nous permettre de lever 100 milliards de francs CFA (152 millions d’euros) pour l’année » 2023, a déclaré vendredi le ministre de l’Economie et des finances, Aboubacar Nacanabo, à l’issue d’une rencontre entre le président de la transition Ibrahim Traoré, le patronat burkinabè et des partenaires sociaux. 

« Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le gouvernement a décidé de recruter 50.000 Volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs civils de l’armée) qui seront payés 60.000 FCFA par mois « , soit 91 euros, a-t-il rappelé. « Outre cette prise en charge, il y a des armes à payer pour les équiper, des tenues pour leur habillement, des engins et du carburant pour leurs déplacements », a précisé A. Nacanabo.

En plus des « contributions volontaires » qui « ne suffiront pas », il y a « l’idée d’un prélèvement de 1% sur le salaire net de tous les travailleurs, y compris les députés, pour accompagner la lutte contre le terrorisme », ainsi que des taxes sur la consommation de certains produits, comme la boisson, le tabac, la connexion internet et des produits de luxe, a-t-il dt.

Le 1er décembre, Apollinaire Kiélem de Tembela, le Premier ministre burkinabè avait demandé à la France « des armes et des munitions » pour les supplétifs de l’armée, lors d’une rencontre avec l’ambassadeur de France au Burkina Faso.

Depuis 2015, le Burkina Faso est régulièrement endeuillé par des attaques djihadistes qui ont fait des milliers de morts et contraint quelque deux millions de personnes à fuir leurs foyers.

Ces attaques de groupes liés à l’Etat islamique et à Al-Qaïda visant militaires et civils se sont multipliées ces derniers mois, essentiellement dans le nord et l’est du pays.

Le capitaine Ibrahim Traoré, président de transition issu d’un coup d’Etat militaire le 30 septembre – le deuxième en huit mois – s’est donné pour objectif « la reconquête du territoire occupé par ces hordes de terroristes ».

A l’issue d’une campagne de recrutement, 90.000 civils se sont inscrits pour rejoindre les VDP, appelés à seconder l’armée dans sa lutte contre les djihadistes.

La France, hors-jeu dans la lutte contre le terrorisme et pour de nouveaux marchés

Le gouvernement de transition burkinabè a d’octroyé un permis d’exploitation d’une nouvelle mine d’or à la société russe Nordgold, selon un compte rendu du Conseil des ministres publié jeudi 8 décembre. Les autorités prévoient la production de plus de 2,5 tonnes d’or et des revenus de 5,3 milliards de francs CFA (8,1 millions d’euros) sur quatre ans. Dans un secteur qui pèse plus de 10 % des richesses du pays, Ouagadougou souhaite montrer qu’il diversifie ses partenaires.

Après l’annonce en novembre 2019 du lancement de la production sur le site de Bomboré, confié au groupe canadien Orezone, c’est au tour des Russes de Nordgold de gagner une participation à l’exploitation de l’or burkinabè.

Sur quatre ans, le gouvernement estime que le site de Yimiougou dans la commune de Korsimoro devrait produire 2,53 tonnes d’or. Sur cette même période, il devrait générer 5,3 milliards de francs CFA pour l’État et 648 millions de francs supplémentaires (soit 1 million d’euros) censés abonder le fonds minier de développement local.

Déjà présent sur trois sites dans le pays à travers ses filiales, le groupe russe Nordgold se repositionne alors que depuis avril, il a dû stopper l’activité du site de Taparko pour raisons de sécurité : dans cette région du Centre-Nord, les attaques des groupes islamistes se font de plus nombreuses, menaçant l’activité des industries extractives.

L’annonce de nouveaux gisements est une aubaine pour l’entreprise : en 2022, pas moins de six mines ont dû fermer dans le pays. En conséquence, le Burkina Faso pourrait produire 13% d’or en moins cette année par rapport à 2021, d’après les statistiques gouvernementales. De quoi réduire une source majeure de devises pour l’Etat et menacer des milliers d’emplois dans les régions aurifères.

Le Burkina Faso juge Radios-France partisan des islamistes

Le Burkina ordonne « la suspension immédiate » de RFI « jusqu’à nouvel ordre »

Le pays reproche entre autres à la radio d’avoir relayé un « message d’intimidation » attribué à un « chef terroriste », dans un contexte de rumeurs de tentative de coup d’Etat au Burkina Faso, ex-Haute-Volta. 

Censure ou avertissement ? Le Burkina Faso reproche à Radios France notamment d’avoir relayé un « message d’intimidation » attribué à un « chef terroriste », a annoncé le porte-parole du gouvernement burkinabé.

En relayant ce message, RFI prend parti et « contribue ainsi à une manœuvre désespérée des groupes terroristes en vue de dissuader les milliers de Burkinabés mobilisés pour la défense de la Patrie », indique un communiqué signé du porte-parole, Jean Emmanuel Ouedraogo.

Au début de la semaine, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, affilié à Al-Qaida), avait diffusé une vidéo dans laquelle l’un de ses chefs au Burkina Faso menaçait de s’attaquer à des villages défendus par des Volontaires de la défense de la patrie (VDP), supplétifs civils de l’armée, qui vient d’en recruter 90.000 en trois semaines pour faire face à la recrudescence des attaques djihadistes.

Au Burkina, RFI participe-t-elle à la désinformation, comme France inter et France info en France ?

Le gouvernement reproche également à RFI, radio publique française, d’avoir repris dans sa revue de presse de vendredi « une information mensongère », indiquant que :  »Le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, assure qu’une tentative de coup d’Etat a visé son pouvoir » ».

Le communiqué rappelle que « le 3 novembre dernier, le gouvernement avait déjà exprimé son indignation face à l’attitude tendancieuse des journalistes de ce média (RFI) et leur propension à jeter un discrédit sur la lutte dans laquelle le peuple burkinabé est engagé pour plus de liberté et de dignité ».

« Au regard de tout ce qui précède, le gouvernement a décidé de la suspension immédiate jusqu’à nouvel ordre, de la diffusion des programmes de Radio France Internationale sur toute l’étendue du territoire national », ajoute-t-il. Un journaliste de l’AFP à Ouagadougou a constaté en fin d’après-midi qu’on ne pouvait effectivement plus écouter cette radio.

Des « accusations infondées »

La direction de RFI « déplore vivement cette décision et s’élève contre les accusations totalement infondées mettant en cause le professionnalisme de ses antennes », a-t-elle indiqué samedi soir dans un communiqué.

« Cette coupure est intervenue sans préavis [le 3 novembre dernier, c’était quoi ?] et sans que ne soient mises en œuvre les procédures prévues par la convention de diffusion de RFI établie par le Conseil supérieur de la communication du Burkina Faso », affirme-t-elle au nom de Marie-Christine Saragosse, née de parents enseignants à Philippeville en Algérie, il y a 62 ans (après le départ de la France), et présidente-directrice générale socialiste (rocardienne) de France Médias Monde depuis dix ans (2012), nommée par François Hollande.

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La direction de la chaîne ajoute que le groupe France médias monde auquel RFI appartient, « explorera toutes les voies pour parvenir au rétablissement de la diffusion de RFI, et rappelle son attachement sans faille à la liberté d’informer comme au travail professionnel de ses journalistes ». Selon la direction de RFI, la radio est suivie chaque semaine au Burkina Faso « par plus de 40 % de la population et plus de 70 % des leaders d’opinion ».

En 2017, Marie-Christine Saragosse engage un partenariat avec l’AUF (Agence universitaire de la Francophonie) pour contribuer au rayonnement international de la connaissance et de l’expertise scientifique francophone. Du 20 octobre 2020 au 10 avril 2021, France Médias Monde est présente au pavillon « France » de l’Exposition universelle de 2020 qui se déroule à Dubaï, capitale des Emirats arabes unis, accusés de collaboration avec des milices salafistes en Libye ou au Yémen.

Deuxième pays à interdire RFI

Le gouvernement tient néanmoins « à réaffirmer à l’opinion nationale et internationale son attachement à la liberté de presse et d’opinion » et « au droit du public à l’information », sujets tabous visant à museler les détracteurs, mais « invite cependant au respect des règles et principes édictés en la matière dans notre pays ».

Le Burkina, théâtre de deux coups d’Etat militaires en huit mois et en proie depuis 2015 à la violence djihadiste, est le deuxième pays de la région à interdire RFI cette année après le Mali, également dirigé par des militaires putschistes et frappé par les djihadistes, en mars.

« Les nerfs sont à vif, cependant museler ou persécuter la presse ne transforme pas le mensonge en vérité », a estimé Newton Ahmed Barry, journaliste et ancien président de la Commission électorale nationale (CEN), dans une opération de victimisation. En novembre 2014, ce journaliste était candidat au poste de président de la transition, à la suite de la révolution de 2014 au Burkina Faso.

Lyon, privée de demi-finales du Top 14 sur un choix politique du maire EELV

Les Lyonnais ont porté l’écologie punitive au pouvoir…

Groupama Stadium
de l’Olympique Lyonnais 

A Grenoble, les électeurs ont porté au pouvoir un écologiste islamo-gauchiste. A Lyon, le Groupama Stadium, qui était en lice pour accueillir les demi-finales du Top 14-2024 et 2025, s’est vu opposer le refus de la Ville de Lyon et ne pourra donc accueillir un partenaire automobile dans le village du rugby, place Bellecour.

Les Lyonnais sont punis d’avoir voté écologiste. Les demi-finales du Top 14 ont été attribuées il y a une semaine à San Sebastian (Espagne) pour 2023, Lille pour 2024 et… Bordeaux – écologiste ! – pour 2025. La candidature conjointe de l’OL, de la Ville de Lyon et de la Métropole, pour 2025 et éventuellement 2024, n’a pas été retenue.

Un choix surprenant quand on sait que l’enceinte de Décines était celle qui pouvait accueillir le plus de spectateurs, mais est-elle trop proche de l’école privée musulmane ?

Nazir Hakim, président du groupe scolaire Al Kindi, situé à Décines-Charpieu, dans la métropole lyonnaise, est proche d’une organisation suédoise, The Commission for the Protection of Civilians, qui a procuré des armes à Al-Qaïda en Syrie. A noter que l’ex-présidente socialiste du Chili, Michelle Bachelet, est en charge aux Nations-Unies de la Commission des Droits de l’Homme.

Et, avec la Finlande, la Suède fait acte de candidature à l’OTAN, pour apporter une dose supplémentaire de confusion?… D’ailleurs, le président russe Vladimir Poutine a estimé lundi 16 mai que les adhésions de la Finlande et de la Suède à l’Otan ne constituent pas «une menace» en soi, puisque le chaos l’arrange parmi les Atlantistes.

La mairie réussit ainsi à pénaliser à la fois la mutuelle Groupama qui présentait la meilleure offre financière et la Ligue nationale de rugby (LNR).

Grégory Doucet, le maire écologiste, refuse d’accueillir une certaine marque automobile

Et la mairie écologiste, qui refuse déjà le passage du Tour de France, pointe maintenant du doigt la LNR.

La Ligue nationale de rugby (LNR) a dévoilé la semaine dernière les villes qui recevront les demi-finales du Top 14 pour les trois prochaines saisons. Lyon avait aussi candidaté pour accueillir les deux matches en 2025 (voire 2024), comme la ville l’avait fait lors de l’édition 2018. Sur le papier, la capacité de 58.664 spectateurs offrait de solides atouts à la candidature avec une affluence potentiellement plus conséquente que celles de Lille et Bordeaux. Avec les retombées économiques qui vont avec.

Selon Le Progrès pourtant, le dossier lyonnais s’est pourtant rapidement enlisé, du fait de la mairie qui a refusé d’installer un partenaire automobile du Top 14 sur la Place Bellecour. La Ligue aurait tenté de négocier avec le maire écologiste, Grégory Doucet et Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyonnais (également élu Europe Ecologie-Les Verts) en soulignant que les véhicules exposés seraient électriques. Sans succès. Ce désaccord pourrait avoir peser lors des votes de la LNR au moment de choisir les villes d’accueil.

La mairie de Lyon accuse la LNR

Lyon s’est ainsi incliné face à Bordeaux en récoltant 13 voix, contre 18 pour la mairie girondine également écologiste. Audrey Hénocque, première adjointe au maire de Lyon, a réagi sur Twitter en évoquant d’autres raisons et en pointant du doigt la LNR. « La Ville de Lyon regrette ce choix, qui est de la responsabilité de la LNR, a-t-elle écrit. La ligue savait pertinemment que des véhicules publicitaires type SUV, ne peuvent pas être autorisées sur la place Bellecour, classée à l’UNESCO.

Ce pretexte ne peut à lui seul justifier son choix. « Nous travaillons avec tout le monde comme en témoigne notre étroite collaboration avec la Coupe du Monde de Rugby 2023 et les Jeux olympiques 2024. Toujours dans l’intérêt des Lyonnaises et des Lyonnais. Merci encore au
Grand Lyon et à l’OL pour l’immense travail réalisé pour cette candidature! » En vain !

Cette saison, les demi-finales se dérouleront à l’Allianz Riviera de Nice les 17 et 18 juin prochains avant la finale au Stade de France une semaine plus tard (24 juin). A deux journées de la fin de la saison régulière, Montpellier est en tête devant l’Union Bordeaux-Bègles, Castres et Lyon.

Evacuation de l’Afghanistan : les talibans imposent leurs conditions aux Occidentaux

Les Talibans imposent leurs conditions

« S’ils ont l’intention de continuer l’occupation, cela provoquera une réaction », a menacé un porte-parole des talibans. 

Environ 16.000 personnes ont été évacuées pendant les dernières 24h, selon le Pentagone, à l’approche de la date butoir afghane du 31 août qui provoque une accélération des opérations.

Les talibans ont mis en garde lundi 23 août les Etats-Unis contre le maintien envisagé de forces américaines en Afghanistan au-delà de la date prévue du 31 août, réclamé notamment par la France, mais une nécessité logistique pour permettre la poursuite des évacuations.

A Kaboul, la situation restait désordonnée et à risques dans et autour de l’aéroport, où des milliers d’Afghans effrayés par le retour des islamistes au pouvoir attendent d’être en mesure de quitter leur pays à bord des avions affrétés par les Occidentaux. A l’aéroport de Kaboul, un garde afghan a été tué et trois blessés lundi matin dans les fusillades survenues avec des inconnus, a annoncé l’armée allemande sur Twitter.

Pont aérien français à Kaboul : plus de 1 000 Afghans évacués, Le Drian et Parly aux Émirats

Le président Joe Biden a annoncé ce week-end son intention de prolonger au-delà du 31 août la présence américaine à l’aéroport de Kaboul, où sont retranchés les derniers soldats, diplomates occidentaux qui coordonnent les évacuations, et les collaborateurs afghans des pays et journaux occidentaux. Il avait auparavant fixé cette date pour l’achèvement du retrait des forces américaines d’Afghanistan et donc la fin d’une guerre de 20 ans, la plus longue qu’aient connue les Etats-Unis. Mais les demandeurs d’asile qui fuient les islamistes talibans continuent d’affluer?

Mais les talibans ont haussé le ton lundi contre un possible allongement de ce délai. « La réponse est non », sinon « il y aura des conséquences », a réagi un porte-parole des talibans, Suhail Shaheen, auprès de la chaîne de télévision britannique Sky News.

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Afghanistan : les Occidentaux poursuivent les évacuations, en face les talibans haussent le ton

Afghanistan : qui sont les principaux chefs talibans ?

Deux sources au sein du nouveau régime ont ensuite affirmé que les talibans n’annonceront pas la constitution d’un gouvernement tant qu’il restera des militaires américains en Afghanistan.

Depuis leur soudaine reconquête victorieuse du pouvoir en Afghanistan le 15 août, les talibans tentent de convaincre la population qu’ils ont changé et que leur régime sera moins brutal que le précédent, entre 1996 et 2001. Mais cela n’endigue pas le flot de ceux qui ne croient pas en leurs promesses et veulent à tout prix partir.

Les Etats-Unis annonçaient lundi avoir évacué 16.000 personnes lors des dernières 24 heures, portant à 42.000 leur nombre d’évacués depuis juillet, dont 37.000 depuis l’intensification de ces opérations le 14 août, veille de la prise de Kaboul par les talibans. La Maison-Blanche espère ainsi exfiltrer jusqu’à 15.000 Américains, mais aussi 50.000 à 60.000 Afghans et leurs familles ce que les talibans condamnent en tant que fuite des cerveaux

L’Allemagne a, elle, aidé plus de 2.500 personnes à partir, le Royaume-Uni plus de 5.700. La France a indiqué avoir mis à l’abri près de 1.200 personnes, dont « près d’un millier d’Afghanes et d’Afghans menacés », entre le 17 et le 22 août.

Sanctions au menu du G7

Mais, comme les Etats-Unis improvisent, ils se laissent déborder par les demandes d’exfiltration, d’où l’idée de repousser l’échéance du 31 août de quelques jours pour finir d’évacuer les Afghans « libéraux », mais aussi bien d’autres qui fuient vers le monde libre.

Le gouvernement allemand a de son côté indiqué être en discussion avec les Etats-Unis, la Turquie et d’autres partenaires pour garder l’aéroport de Kaboul ouvert aux évacuations après le 31 août, estimant qu’il faudra « continuer à discuter avec les talibans » pour le faire fonctionner après le retrait des troupes américaines.

Londres a annoncé lundi qu’il plaidera aussi pour une prolongation des évacuations au-delà du 31 août mardi lors d’un sommet virtuel du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) consacré à l’Afghanistan, où il sera notamment question d’imposer des sanctions aux talibans, comme le souhaite notamment le Canada.

Les images fortes de gens écrasés dans la mêlée, de jeunes hommes accrochés au fuselage d’un avion américain sur le départ ou de ce bébé passé à bout de bras au-dessus d’un mur à des soldats américains, ont fait le tour du monde. Joe Biden a reconnu la douleur provoquée par la vision de ces scènes. Mais « il n’y a aucun moyen d’évacuer autant de gens, sans causer de peine ni de pertes, ni les images déchirantes que vous voyez », a-t-il estimé.

Poche de résistance

Les islamistes sont entrés le 15 août dans la capitale sans rencontrer de résistance, à l’issue d’une offensive éclair entamée en mai à la faveur du début du retrait des forces américaines et de l’OTAN. Mais une poche de résistance s’est formée dans la vallée du Panchir, au nord-est de Kaboul, autour du Front National de Résistance (FNR), principal groupe d’opposition aux talibans, emmené par Ahmad Massoud, fils du commandant Ahmed Shah Massoud assassiné en 2001 par Al-Qaïda, et d’Amrullah Saleh, vice-président du gouvernement déchu.

Les talibans ont affirmé lundi avoir encerclé les forces de la résistance dans le Panchir, mais privilégier la négociation aux combats. Des soutiens de la résistance ont affirmé que les talibans avaient été stoppés par des embuscades, des informations difficiles à confirmer de manière indépendante à propos de cette région, un bastion antitaliban de longue date enclavé et difficile d’accès.

De son côté, un porte-parole du FNR, Ali Maisam Nazary, a affirmé que le Front se prépare à « un conflit de longue durée » avec les talibans, si aucun compromis ne peut être trouvé avec eux sur un système de gouvernement décentralisé.

Mali. Deux soldats français tués en opération

Ils n’ont pas « perdu la vie »: ils l’ont donnée pour la liberté des peuples

La sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser ont été tués dans le cadre de l’opération Barkhane.

Cinq jours après la mort de trois soldats de l’opération antiterroriste Barkhane, deux autres soldats ont à leur tour perdu la vie à la suite d’une attaque terroriste à l’engin explosif.

La sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser ont été tués dans le cadre de l’opération Barkhane.

L’Elysée annoncé samedi soir la mort de deux soldats français en opération dans le nord-est du Mali. Un acte lié à une attaque terroriste, laquelle survient cinq jours après le décès de trois militaires français dans ce même pays d’Afrique de l’Ouest.

« Le Président de la République a appris avec une grande tristesse la mort au Mali en fin de matinée de deux soldats du 2e régiment de hussards de Haguenau, le sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser », peut-on lire dans un communiqué.

Yvonne Huynh, qui avait 33 ans, est la première femme de l’armée française tuée au Sahel depuis l’intervention Serval en 2013. Loïc Risser avait 24 ans. Tous deux étaient engagés dans un régiment spécialisé dans le renseignement.

La sergent Huynh, née à Trappes (Yvelines) près de Paris, effectuait sa deuxième mission au Mali. Le brigadier Risser, né à Saint-Louis (Haut-Rhin, est), en était à son troisième engagement au Mali.

Selon le ministère des Armées, « leur véhicule a été l’objet d’une attaque à l’engin explosif improvisé lors d’une mission de renseignement dans la région de Ménaka ».

Un troisième militaire a été blessé dans la même attaque contre le véhicule blindé léger (VBL), mais ses jours ne sont pas en danger, précise l’Elysée.

La ministre des Armées Florence Parly a rendu hommage « à la force de leur engagement, leur courage et leur don de soi ».

« La motivation, la pugnacité et l’abnégation des militaires français demeurent intactes face aux groupes terroristes, filières de Daech [acronyme arabe du groupe État islamique] et d’Al-Qaïda, qui sèment terreur et chaos au Mali et au Sahel », a-t-elle ajouté.

Lundi dernier, trois soldats français de la force Barkhane avaient été tués au Mali dans des conditions similaires. La branche d’Al Qaïda au Sahel a revendiqué la mort de ces trois hommes qui appartenaient au 1er régiment de Chasseurs à Thierville-sur-Meuse (Meuse).

Les deux décès de samedi portent à 50 le nombre de militaires morts au Sahel depuis 2013 dans le cadre des opérations anti-djihadistes « Serval », puis « Barkhane ».

Dans son communiqué, Emmanuel Macron « réaffirme la détermination de la France dans son combat contre le terrorisme ».

Ces attaques mortelles surviennent alors que la France envisage une réduction des effectifs de la force Barkhane et se dit ouverte à des négociations avec des groupes sahéliens, à l’exception des directions d’Al-Qaïda et du groupe État islamique.

Dialogue avec les djihadistes ?

La force Barkhane, qui s’étend sur cinq pays du Sahel, a été étoffée de 600 soldats, ce qui a porté son effectif total à 5 100 en 2020. Elle a revendiqué la « neutralisation » de dizaines de djihadistes ces dernières semaines, au côté de la force du G5 Sahel.

Face à la persistance des violences djihadistes, doublées de conflits intercommunautaires, les autorités de transition au Mali n’excluent pas d’engager des négociations avec des groupes armés, tout comme auparavant le président Ibrahim Boubacar Keïta, renversé par un putsch en août.

Le GSIM, principale alliance jihadiste du Sahel, a appelé dans un communiqué revendiquant l’attaque de lundi au retrait de la force Barkhane du Sahel.

Dans ce communiqué, authentifié par le centre américain de surveillance des sites djihadistes SITE, il a aussi évoqué les caricatures de Mahomet et la défense prise par le président Macron de leur publication au nom de la liberté d’expression, ainsi que la politique du gouvernement français vis-à-vis des musulmans de France.

La France exclut toute discussion avec l’état-major du GSIM qui « répond à la hiérarchie centrale d’Al-Qaïda », relevait le 21 décembre une source à la présidence française.

Elle se montre en revanche plus ouverte s’agissant d’éléments du GSIM qui « ont un agenda beaucoup plus national, souvent opportuniste, parfois régional », ajoutait cette source.

Caricatures : Al-Qaïda menace Macron

Le groupe djihadiste Aqmi appelle à tuer toute personne insultant le prophète Mahomet

Des Indonésiens protestent contre Emmanuel Macron, illustration
Des Indonésiens protestent contre Emmanuel Macron, illustration; Dita Alangkara/AP/SIPA

Macron a affirmé que la France, au nom de la liberté d’expression, ne renoncera pas aux caricatures, si obscènes et diffamatoires qu’elles puissent être.

Lundi 2, le groupe djihadiste Al-Qaïda au Maghreb islamique a appelé ses partisans à tuer toute personne insultant le prophète Mahomet et menacé de se venger du président Macron, qui a défendu le droit à la caricature. Les Chrétiens, ni les Juifs également ciblés par les athées de Charlie hebdo respectent, quant à eux, la vie de leurs agresseurs.

« Tuer celui qui insulte le prophète est le droit de chaque musulman capable de l’appliquer », a écrit le groupe Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) dans un communiqué, en réaction aux déclarations du président Macron lors de la cérémonie d’hommage à l’enseignant français Samuel Paty, décapité le 16 octobre dans un attentat islamiste pour avoir montré des caricatures du prophète dans un cours consacré à la liberté d’expression.

Le terroriste de Conflans présenté pour un martyr

Macron a affirmé que la France, au nom de la liberté d’expression, ne renoncera pas aux caricatures, déclenchant un flot de critiques dans le monde musulman et des appels au boycottage.

Des dizaines de milliers de fanatiques ont manifesté ces derniers jours contre la France dans plusieurs pays musulmans, dont 50.000 ce lundi au Bangladesh, un pays pourtant soutenu par des associations humanitaires françaises (Plan International France, ONG de parrainage d’enfant et d’aide au développement de sa communauté). certains protestataires brûlant des effigies du président Macron et des drapeaux français. ‘Alliance Urgences’ est un collectif de 6 ONG françaises : ACTION CONTRE LA FAIM, CARE, HANDICAP INTERNATIONAL, MÉDECINS DU MONDE, PLAN INTERNATIONAL ET SOLIDARITÉS INTERNATIONAL unies pour soutenir les Rohingas au Bangladesh. 

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« Le boycottage est un devoir, mais ça ne suffit pas », a écrit Aqmi, appelant à la « vengeance » et présentant comme un « martyr » le Tchétchène radicalisé qui a assassiné Samuel Paty. « On n’oubliera pas vos agissements atroces », a par ailleurs lancé Aqmi menaçant Macron.

Une journaliste du Figaro menacée de mort à propos du voile islamique

Pour avoir établi un lien entre voile islamique et les attentats terroristes du 11 septembre 2001, la journaliste a reçu des menaces de mort.

Journaliste au

En ce weekend des 12 et 13 septembre, de nombreuses personnalités politiques ont pris la parole pour soutenir Judith Waintraub, grand reporter au Figaro, menacée pour avoir exprimé une opinion. 

Le vendredi 11 septembre, 19 ans après l’attentat terroriste perpétré par des membres du réseau djihadiste Al-Qaïda contre les tours jumelles du World Trade Center, la journaliste avait pointé la publication d’une vidéo par BFMTV affichant une prosélyte musulmane, Imane, étudiante voilée proposant des recettes à bas coût pour les petits budgets, cibles des islamistes. 

Et Judith Waitraub d’expliquer, dans d’autres messages, qu’elle voit dans cette vidéo une promotion efficace du voile islamique. “Une idéologie mortifère dont le voilement des femmes est un combat, oui. Assimilation de cette jeune femme à une terroriste, non”, insistait-elle encore. 

Etudiante en gastronomie?

Bertrand, Pécresse, Valls, Darmanin, au côté de la liberté d’expression…

Les féministes ne se sont pas offusquées de l’apparition de la militante voilée. En revanche, l’opinion de la journaliste a été jugée raciste et islamophobe par plusieurs élus et responsables politiques de la diversité ou de la gauche radicale, dont la ministre déléguée chargée de la Ville Nadia Hai, d’origine marocaine, la députée LREM Fiona Lazaar, de père marocain, ou l’Insoumis Sergio Coronado, né au Chili et venu d’EELV.

Mais un message qui a aussi valu à la journaliste des « menaces de mort extrêmement violentes » (sic) et  « nécessairement » (terme ambigu du Huffington Post, qui parle par ailleurs d' »amalgame »), condamnables, dont une promettant à la journaliste le même sort qu’à l’équipe de Charlie Hebdo…

Dans les heures qui ont suivi, plusieurs personnalités politiques ont en revanche témoigné leur soutien à Judith Waitraub, à la différence des élus cités, à qui – tous démocrates exemplaires qu’ils se disent – les notions de liberté de pensée et d’expression sont étrangères.

Parmi elles, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand, l’ancien candidat à la mairie de Barcelone Manuel Valls ou la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse

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Au Figaro, la Société des journalistes a également apporté son soutien à la reporter. “La liberté d’expression ne se négocie pas”, écrivent les journalistes. “La SDJ souhaite que les auteurs des messages de haine soient identifiés et traduits devant la justice.”  

En revanche, Judith Waitraub n’a pas retiré ses propos adressés à BFM, au sujet de la militante voilée. 

Béziers : préparation d’un attentat déjouée

Interpellation de cinq Tchétchènes soupçonnés de préparer un attentat

Les cinq suspects russes ont été interpellés lundi soir à Béziers dans le Sud-Est de la France, a fait savoir le procureur de la ville, Yvon Calvet, ce mardi 20 janvier. Ils ont été placés en garde à vue et des perquisitions ont eu lieu. Il n’était pas possible dans l’immédiat de préciser le lieu présumé de l’attentat.

A noter que les Tchétchènes sont des Russes musulmans du Caucase du Nord et que les autorités russes affirment disposer de preuves de liens des groupes djihadistes tchétchènes avec des réseaux terroristes étrangers, notamment al-Qaida.

« Des produits ont été retrouvés lors de ces perquisitions », a expliqué le représentant du ministère de la Justice, sans préciser leur nature. L’une des personnes interpellées habite Béziers et une autre « probablement » à Montpellier.

Les enquêteurs s’efforcent en outre de trouver les adresses des trois autres suspects placés en garde à vue. L’enquête a été confiée à la police judiciaire de Montpellier.

Il apparaît que les informations dans la presse vont plus vite que les enquêtes

Les annonces de menaces déjouées se bousculent
Ainsi, un drone aurait survolé l’Elysée dans la nuit de jeudi à vendredi: lien PaSiDupes
Et des soldats auraient été menacés devant une école juive :lien PaSiDupes