« Darmanin au fond du Rhin » : slogan scandé par des manifestants LGBTQI+ à Strasbourg

Nouvelles menaces de mort proférées par la gauche

Des manifestants pro-LGBT ont proféré des menaces extrêmement virulentes visant des personnalités publiques, dont le ministre de l’Intérieur et la féministe Dora Moutot, auteure avec Marguerite Stern du livre « Transmania ».

Samedi 4 mai, une manifestation a été organisée par La Station LGBTQIA+ à Strasbourg, pour s’opposer au projet de loi visant à interdire les transitions de genre pour les mineurs, rapporte le journal en ligne Rue89, un site du Nouvel Obs, lequel appartient au groupe Le Monde.

Lors de cette manifestation, des slogans très virulents ont été scandés par certains participants. « Darmanin au fond du Rhin » ; « Les fachos au fond du Rhin » ; « Dora Moutot au fond du Rhin », pouvait-on entendre dans le cortège, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.

Le slogan visant le ministre de l’Intérieur avait déjà été entendu lors du 1er mai 2023. Dora Moutot a écrit, avec Marguerite Stern, un ouvrage intitulé Transmania (Magnus) sur les dérives de l’idéologie transgenre.

Ces slogans ont fait réagir les réseaux sociaux, à commencer par le responsable du Rassemblement national dans le Bas-Rhin. « Aujourd’hui, à Strasbourg, les participants à une manifestation appellent au meurtre de ceux ne pensant pas comme eux. Ces propos sont graves et doivent être condamnés », a écrit le militant sur son compte X (anciennement Twitter).

La journaliste du Figaro Eugénie Bastié relève : « Quand des gens qui pensent qu’un mauvais pronom constitue une offense crient des slogans d’appel au meurtre. »

Enfin, Diane Ouvry, du parti Reconquête, énumère les attaques contre des personnalités politiques et médiatiques le 4 mai : Zemmour agressé par des communistes en Corse, une interruption de conférence de Michel Onfray et Eric Naulleau par des néo-féministes à Perpignan sous les cris de « Fachos au cachot », et les propos entendus à la manifestation à Strasbourg. « On continue ? C’est TOUS les jours ! », lance-t-elle.

Des harpies néo-féministes interrompent Michel Onfray en conférence à Perpignan

« Fachos, au cachot », hurlent-elles et repartent sans être inquiétées

Le premier Printemps de la liberté d’expression était organisé à Perpignan ce week-end de mai, en fait une série de conférences et de réunions présentées comme une manifestation visant à  » permettre l’expression de toutes les opinions « . La gauche s’était mobilisée depuis plusieurs jours contre cette initiative largement soutenue par la Ville et son maire RN.

Hier soir, c’est Michel Onfray qui tenait une conférence, mais celle-ci a été interrompue par des militants d’extrême gauche aux cris de « fachos au cachot ». Ils ont ainsi brandi des pancartes et se sont mis à hurler dans la salle.

Une interruption commentée par Michel Onfray : « Voilà ce que l’on appelle un troupeau de meute, c’est une meute avec le comportement d’une meute ».

Propos d’un encadrant
de ces dames

Quel est le rapport entre féminisme, fascisme et Onfray ?

Le printemps de la liberté d’expression se poursuit ce dimanche avec, entre autres, une conférence d’Henri Joyeux. Depuis 2024, cet ancien cancérologue est interdit d’exercer la médecine à la suite de déclarations contre certains vaccins comme le HPV et l’hépatite B,  notamment destinés aux enfants et aux nourrissons.

Naulleau, également ciblé

Eric Naulleau est le président d’honneur du premier Printemps de la liberté d’expression qui s’ouvre à Perpignan ce vendredi 3 mai.
Eric Naulleau est le président d’honneur du premier Printemps de la liberté d’expression qui s’ouvre à Perpignan ce vendredi 3 mai.

« Le premier Printemps de la liberté d’expression pourrait être le début d’un réarmement intellectuel, » estime Eric Naulleau.

Dès ce vendredi 3 mai 2024 et jusqu’à dimanche, se tient au Palais des Congrès un événement encore inédit à Perpignan : le Printemps de la liberté d’expression. A la fois un salon du livre, avec 35 écrivains, et un lieu de débats animés par des personnalités souvent réputées pour leurs positions clivantes. C’est d’ailleurs l’auteur et polémiste Eric Naulleau, connu pour son goût de la contradiction, notamment sur les plateaux de Laurent Ruquier ou Cyril Hanouna, qui présidera ces trois jours. À ses côtés, l’essayiste Michel Onfray ou l’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy Henri Guaino. Un rendez-vous organisé par le Centre Méditerranéen de Littérature, créé il y a 40 ans par l’actuel adjoint à la culture de Louis Aliot.

Eric Naulleau, vous êtes perçu comme un homme de gauche « atypique », même si on est habitué à vos incursions dans les sphères d’extrême droite, pourquoi parrainer cet événement à Perpignan ?

« Je fais partie d’une gauche atypique qui a été une gauche typique il n’y a pas si longtemps. A l’époque pas si lointaine où la gauche qui tenait le haut du pavé était laïque, républicaine, anti-totalitaire, universaliste. Elle est devenue tout le contraire sous l’influence de La France Insoumise. Elle a abandonné ces valeurs au profit de l’islamisme et du communautarisme.
Je tenais à présider ce Printemps de la liberté d’expression parce qu’on m’a fait l’honneur de me le demander. D’abord parce que la liberté d’expression, c’est aussi naturel dans notre pays que l’air qu’on respire, mais ce n’est plus le cas. À cause de deux idéologies ayant le vent en poupe qui se sont alliées, alors qu’en théorie elles sont antagonistes : le wokisme et l’islamisme. Elles pratiquent une forme de censure et ont toutes les deux pour projet de détruire notre République, notre pays et notre civilisation. Ça me semble deux raisons très suffisantes pour venir à Perpignan défendre la liberté d’expression. Et j’espère qu’on va compter nos forces ce week-end et entamer le travail de reconstruction intellectuelle contre ces deux dangers potentiellement mortels.« 

Pourquoi Jean-Luc Mélenchon, contre lequel vous venez de signer une véritable charge, stigmatise-t-il vos attaques ?

C’est un homme qui a été grand par le passé. Jusqu’en 2010, je me reconnaissais dans ce qu’il représentait. Il a fait un virage total pour s’allier à l’islamisme et faire de l’antisémitisme son outil de conquête du pouvoir. C’était impossible à prévoir. Il est le symbole de toutes les trahisons de la gauche.

Malgré tout, vous auriez préféré que sa conférence à Lille mi-avril ne soit pas interdite ?

Oui, j’aurais souhaité pour des raisons républicaines qu’il puisse s’exprimer. Après, on peut ajouter que lui et ses amis pratiquent beaucoup la censure. Il faut avoir le courage de ses opinions, il est difficile ensuite de militer en faveur de la liberté d’expression. Ce sont des gens qui ne respectent pas les règles qu’ils appellent à respecter.

Ce qui se passe aujourd’hui à Sciences-Po dit quoi, selon vous, de l’état de la liberté d’expression en France ?

Cela dit surtout que les élites médiatico-intellectuelles sont extrêmement infiltrées par l’idéologie islamo-gauchiste. Le fait de vouloir importer le conflit israélo-palestinien implique un climat de discorde civile, et bientôt on arrivera à une guerre civile. Devant Sciences-Po, Rima Hassan appelle au soulèvement. On aura bientôt des affrontements – comme c’est arrivé ce 1er mai aux Etats-Unis –, directs, violents, armés, entre pro-israéliens et pro-palestiniens. Leur logique, c’est l’insurrection.

En venant à Perpignan défendre la liberté d’expression, cherchez-vous à prouver que dans une ville RN, il n’y a aucun problème avec ce droit ?

Je n’ai pas du tout de message de ce point de vue. Simplement, j’ai été invité dans des conditions me permettant de convier qui je voulais et dire ce que je voulais. Ce que j’ai retenu de cette offre, c’est le mot liberté. C’est un mot qui me convient très bien. Le plateau des invités est riche et prestigieux. J’ai l’impression qu’après avoir cédé beaucoup de terrain, il y a un frémissement. Le premier Printemps de la liberté d’expression de Perpignan pourrait être le début d’un réarmement intellectuel.

Pyrénées-Orientales: les grévistes bloquent la frontière et la circulation sur l’A9

Les gendarmes ont débloqué la situation en fin de matinée

A l’appel de Force ouvrière, suivi par la CGT, les manifestants, en lutte contre la réforme Macron des retraites, veulent « matérialiser cette France à l’arrêt », explique l’intersyndicale.

Environ 200 opposants à la réforme Macron des retraites bloquent depuis 8h30, ce jeudi 9 mars, le péage du Boulou, à la frontière avec l’Espagne. « La circulation est coupée sur l’autoroute A9 dans les deux sens de circulation », précise Vinci Autoroutes. La sortie est obligatoire à l’échangeur Perpignan sud (n° 42) pour les automobilistes en provenance de Montpellier (Hérault) et l’entrée interdite. Les entrées sont interdites dans les deux sens de circulation à l’échangeur Le Boulou (n° 43) et la sortie interdite en direction de l’Espagne.

La levée du blocage au péage du Boulou pourrait intervenir à partir de 10h.

Les chauffeurs poids lourds, étaient, quant à eux, déjà pleinement mobilisés dans la capitale des Pyrénées-Orientales ce mardi 7 mars 2023, et l’accès à l’autoroute A9 totalement impossible au niveau de Perpignan. 

Force ouvrière est à l’origine de ce blocage et a été rejointe dans sa démarche par l’intersyndicale. L’opération entre dans la lutte contre la réforme des retraites. « Nous voulons matérialiser cette France à l’arrêt », estime Jérôme Capdevielle, secrétaire général de Force ouvrière dans les Pyrénées-Orientales. « L’objectif et de bloquer et ensuite de rentrer en contact avec les automobilistes. Nous irons à leur contact pour leur expliquer que, eux aussi sont des acteurs de lutte contre cette réforme des retraites ».

A 10 heures, les gendarmes ont commencé à déloger les manifestants sans violence, mais un bouchon de plusieurs kilomètres s’est formé de chaque côté de la barrière de péage et mettra plusieurs heures à se résorber.

Le 7 mars, encore, à Nîmes et dans l’Hérault où des actes de sabotage ont privé la population d’électricité :

Grève du 7 février : 775.000 manifestants, selon l’Intérieur, près de 2 millions, selon la CGT

Archipélisation de la mobilisation dans les villes moyennes

Pour la troisième fois depuis le début de l’année, l’intersyndicale a appelé à une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce mardi 7 février. La Dépêche du Midi vous propose de suivre cette journée de grève dans ce direct. 

Le nombre de grévistes et de manifestants semble être en baisse ce mardi 7 février pour la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, les syndicats se projetant déjà vers la quatrième, samedi, pour maintenir la pression sur la majorité, au front dans l’hémicycle. Les chiffres des cortèges qui se sont déroulés dans la matinée montraient une participation moindre que le 31 janvier : par exemple 5 000 à Angoulême selon les autorités, contre 8 500 le 31 janvier et 9 000 le 19 janvier.

  • Toulouse : 23 000 manifestants pour la police, 80 000 pour la CGT
  • 7000 manifestants à Montauban selon l’intersyndicale, , 5800 à 10 000 à Tarbes, 2000 à 3000 à Castres, 3000 à Perpignan et Agen, 4000 à Béziers
  • Des manifestations auront lieu : à 14h à Albi, Cahors, Millau, Marmande, Pamiers ; à 14h30 à Carcassonne, Narbonne, Nîmes, Figeac ; à 15h à Villeneuve-sur-Lot et Saint-Gaudens
  • SNCF : 25 % de grévistes selon les syndicats, contre 36,55% lors de la deuxième le 31 janvier et 46,3% pour la première le 19 janvier
  • Education nationale : 12,87 % de grévistes selon le ministère
  • TotalEnergies : entre 56 % de grévistes (direction) et 100 % (syndicats)

Les débats sur la réforme des retraites vont durer pendant quinze jours à l’Assemblée nationale.

19h16 – 757 000 manifestants en France, dont 57 000 à Paris, selon l’Intérieur

18h39 – Quelques tensions à Paris, 17 personnes interpellées

Quelques tensions ont eu lieu entre forces de l’ordre et manifestants mardi à Paris lors de la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, donnant lieu à 17 interpellations, selon un bilan provisoire de la préfecture de police.

18h35 – Près de 2 millions de manifestants en France, selon la CGT

Près de 2 millions de personnes ont manifesté contre la réforme des retraites aujourd’hui partout en France, selon les chiffres communiqués par la CGT. Un chiffre en baisse par rapport au 31 janvier, où près de 2,8 millions de personnes étaient descendues dans les rues.

17h29 – Troisième journée de mobilisation à Rodez

17h11 – Accrochages entre policiers et manifestants à Rennes

Des heurts ont opposé mardi après-midi à Rennes des manifestants et les forces de l’ordre à l’issue du défilé organisé pour protester contre le projet de réforme des retraites, a-t-on appris de sources concordantes. 13 personnes ont été interpellées, a indiqué la préfecture dans un communiqué.

17h09 – Encore des perturbations mercredi à la SNCF : 2 TGV sur 3 assurés

17h07 – Au moins 12 000 personnes à Albi

16h34 – La mobilisation faiblit un peu à Cahors

16h27 – Les images de la manifestation toulousaine

16h24 – 400 000 manifestants à Paris, comme le 19 janvier, selon la CGT

Quelque 400 000 personnes ont manifesté ce mardi à Paris pour la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, autant que le 19 janvier, mais moins que le 31 janvier, où elles étaient selon la CGT 500 000, a annoncé la centrale syndicale.

15h47 – Les images de la mobilisation à Auch

15h40 – 3500 manifestants réunis à Figeac, contre 4500 mardi dernier

La mobilisation a été plus faible que la semaine dernière dans la sous-préfecture du Lot DDM

15h37 – Entre 2000 et 3000 manifestants à Castres

Entre 2000 et 3000 manifestants au départ de la place Soult, à Castres ce matin, et peu où prou la même mobilisation que la semaine dernière à Albi, ce mardi après-midi. Alors que les débats viennent de commencer à l’Assemblée, syndicats et partis politiques avaient donné rendez-vous aux Albigeois place du Vigan à 14h30 pour une troisième journée de mobilisation dans la préfecture du Tarn. À Albi, si la grève n’est pas majoritaire dans les écoles, la mobilisation reste encore importante dans les rues de la ville. Ils étaient près de 15 000, la semaine dernière, mais moins ce mardi 7 février (20 000 selon les syndicats). Même si l’intersyndicale doit encore se réunir ce soir, pour définir les contours de la suite de la mobilisation, le prochain rendez-vous militant est déjà fixé à Albi, samedi 11 février à 14h, toujours place du Vigan.

14h52 – Cahors : près de 3000 manifestants

Prés de 3000 personnes à Cahors s’élancent contre la réforme des retraites. C’est moins de monde que la semaine dernière qui a atteint 3 800 participants à Cahors. Toujours dans le Lot, environ 500 personnes se sont mobilisées à Biars-sur-Cère dans la matinée. Un cortège est prévu à Figeac cet après-midi.

14h50 – Montauban : 6000 à 7000 manifestants

14h43 – Rodez : 1600 à 3000 manifestants

3 000 personnes ont défilé à Rodez contre la réforme des retraites, 1600 selon la police, indiquent nos confrères de Centre Presse Aveyron. Les manifestants ont défilé dans l’hypercentre de Rodez en passant devant la mairie et la préfecture de l’Aveyron.

14h36 – Philippe Martinez menace de « grèves plus massives et reconductibles »

Le leader de la CGT Philippe Martinez estime qu’il faudra aller vers « des grèves plus dures, plus nombreuses, plus massives et reconductibles » pour s’opposer à la réforme des retraites, « si le gouvernement persiste ». Il s’exprimait avant le coup d’envoi de la manifestation parisienne.

14h32 – Fonction publique d’Etat : 11,4 % de grévistes

Un peu plus de 11 % des fonctionnaires sont en grève ce mardi dans la fonction publique d’Etat, contre 19,4 % lors de la deuxième journée de mobilisation contre la réforme gouvernementale des retraites et 28 % lors de la première, selon le ministère de la Fonction publique. Dans la fonction publique territoriale, le taux de grévistes était également en baisse, à 4,19%, contre 7,9% le 31 janvier et 11,3% le 19 février, précise le ministère.

14h22 – La manifestation parisienne commence

14h17 – De nouveaux cortèges s’élancent

Un défilé est en cours actuellement à Rodez depuis la mi-journée. Depuis 14h, des manifestations ont débuté à Albi, Pamiers, Millau, Marmande ; à 14h30 les cortèges vont s’élancer à Carcassonne, Narbonne, Nîmes et Figeac ; à 15h c’est à St-Gaudens et Villeneuve-sur-Lot que les manifestations débuteront.

14h11 – Tarbes : 6000 à 10 000 manifestants à Tarbes

6 000 personnes ont défilé à Tarbes selon la police, 10 000 d’après les syndicats. Des chiffres en recul par rapport à mardi dernier.

14h06 – La présidente de l’Assemblée dénonce des « pressions inqualifiables » sur les députés

14h03 – Laurent Berger (CFDT) : « On va essayer de faire plus fort »

« On va essayer de faire plus fort samedi prochain » a déclaré Laurent Berger, secrétaire générale de la CFDT, alors qu’il se prépare à défiler dans les rues de Paris contre la réforme au côté de Philippe Martinez, son confrère de la CGT.

13h20 – Aurélien Pradié : « Une vingtaine de députés LR n’ont pas statué sur leur vote »

Le gouvernement aura besoin du vote et du soutien des députés les Républicains pour faire voter la réforme des retraites. Invité de RTL ce midi, le vice-président exécutif et député LR du Lot Aurélien Pradié a affirme qu’une vingtaine de députés LR « n’ont pas statué sur leur vote ». Chaque voix comptera pour faire adopter la réforme.

13h16 – Agen : 3000 manifestants dans les rues

Environ 3 000 personnes ont manifesté à Agen contre leprojet de réforme des retraites.

13h12 – Rodez : le cortège sur le point de partir

Les manifestants se regroupent à Rodez, place du Bourg. La manifestation s’annonce moins importante que le 31 et le 19 janvier car des cortèges sont organisés dans cinq villes du département de l’Aveyron.

12h40 – 25 % de grévistes à la SNCF selon les syndicats

L’intersyndicale de la SNCF annonce un taux de gréviste de 25 %. La même intersyndicale avait chiffré le nombre de grévistes à 36 % le 31 janvier et à 46 % le 19 janvier.

12h32 – Castres : 2000 à 3000 manifestants

12h31 – Combien d’enseignants en grève dans l’académie de Toulouse ?

La mobilisation des enseignants contre la réforme des retraites est moins fortes que le 31 janvier dans l’académie de Toulouse. Le rectorat annonce une moyenne générale pondérée de 17,35 % de grévistes (contre 31,25 % le 31 janvier). Cette moyenne est de 18,81 % dans le premier degré (37,97 % le 31 janvier) et 17,53 % dans le second degré (28,42 % le 31 janvier). Pour le second degré, la participation dans les collèges est estimée à 23,70 % (35,18 %), dans les LEGT à 11,76 % (22,39 %) et dans les LP à 6,83 %(19,30 %).

12h18 – Toulouse : 80 000 personnes défilent, selon la CGT

L’intersyndicale annonce 80 000 manifestantsà Toulouse, une mobilisation équivalente à celle du 31 janvier. « Les Toulousains et Haute-Garonnais montrent qu’ils sont plus que jamais opposés à cette réforme des retraites. Le gouvernement doit arrêter de faire la sourde oreille et retirer son projet  » déclare Cédric Caubère, secrétaire départemental de la CGT Haute-Garonne.  La police a chiffré le nombre de manifestants entre 23 000 et 25 000.

12h17 – 3 000 manifestants à Perpignan 4000 à Béziers, 4500 à Alès

12h12 – Toulouse : la manifestation se poursuit sous la pluie

12h08 – Montauban : 7000 manifestants selon l’intersyndicale

L’intersyndicale annonce 7000 manifestants ce mardi matin à Montauban. En légère baisse par rapport au 31 janvier où 10 000 manifestants étaient comptabilisés.

A 11h00, le défilé s’est élancé à Montpellier et à Castres. Depuis 11h30, des manifestations sont en cours à Mende et Marvejols en Lozère et Saint-Affrique en Aveyron. A 12h30 c’est à Rodez que la manifestation va commencer.

11h53 – 23 000 à 25 000 manifestants à Toulouse, selon la police

Combien de personnes défilent à Toulouse ? La police avance le chiffre de 23 000 à 25 000 personnes. L’estimation des syndicats n’est pas encore connue.

11h48 – Mélenchon appelle Macron à devenir « raisonnable », l’accusant de « vouloir commencer son quinquennat par un coup de force » avec la réforme des retraites. « Sauf s’il est devenu totalement autoritaire, dans une démocratie, à un moment donné, il faut bien que quelqu’un soit raisonnable et c’est forcément lui qui doit le devenir puisque c’est lui qui a la responsabilité d’avoir créé de toutes pièces ce conflit« , a déclaré à la presse sur un piquet de grève à la gare de Lyon, à Paris.

11h45 – L’état du trafic des transports urbains à Toulouse

Tisséo annonce que « quelques perturbations » sont à prévoir sur son réseau, ce mardi, en raison de la journée d’action contre la réforme des retraites. A 9h, les lignes A et B du métro et le téléphérique Téléo fonctionnent normalement. Pour le tram, 6 rames sur 10 circulent sur les lignes T1 et T2. A partir de 9h, plusieurs lignes seront déviées en raison de la manifestation : les lignes L1, L4, L8, L9, 13, 14, 15, 23, 29, 39, 45, 63, 66 et 70 ainsi que la Navette Aéroport. La Navette centre-ville est suspendue.De nombreuses déviations de bus sont en place à Toulouse. 

11h19 – Auch : plusieurs milliers de manifestants

Plusieurs milliers de personnes viennent de s’élancer depuis le parking du Leclerc à Auch en direction du centre ville. « Il y a déjà au moins autant de monde que la semaine dernière  » affirme déjà CGT. Le mardi 31 janvier, 6500 personnes avaient défilé selon les chiffres de la CGT, un « record » de mémoire de syndicaliste « que l’on n’avait pas vu ici depuis près de 25 ans ». Plusieurs milliers de personnes défilent à Auch. 

11h15 – Agen : mobilisation plus faible que le 31 janvier

La foule tarde à rejoindre la place Armand-Fallières à Agen sans doute en raison des quelques flocons de neige qui tombent sans toutefois blanchir la chaussée. A 10 heures, la mobilisation semblait plus faible que les deux précédents rounds qui avaient attiré environ plus de 6000 personnes. 

11h13 – Combien d’enseignants sont en grève ?

Le ministère de l’Education nationale annonce les taux de grévistes pour ce mardi 6 février. La mobilisation est moins importante que le 31 janvier :

Moyenne générale pondérée : 12,87 % (23,52 % le 31 janvier)

Moyenne pondérée 1er degré : 14,60 % (26,65 % le 31 janvier)

Moyenne pondérée 2e degré : 13,75 % (25,22 % le 31 janvier)

La participation dans les collèges est estimée à 16,65 % (29,69 %), dans les lycées d’enseignement général et technologique à 11,42 % (21,87 %) et dans les lycées professionnels à 8,71 % (16,4 %).

11h07 – Coup d’envoi des manifestations de 10h30

A 10h30, les cortèges se sont élancés à Pau, Bayonne, Auch, Perpignan, Sète, Villefranche-de-Rouergue (Aveyron), Bagnols-sur-Cèze (Gard) et Langogne (Lozère).

11h00 – Toulouse : les étudiants dans le cortège

Les étudiants des universités Jean Jaurès et Paul Sabatier sont représentés dans le cortège. Un rassemblement sera organisé ce mercredi 8 février à 17h, place Saint Pierre pour poursuivre la mobilisation. La prochaine manifestation aura lieu samedi 11 février à 10h au départ de François Verdier.Des étudiants de deux universités défilent à Toulouse. 

10h53 – Tarbes : le cortège s’est élancé

Plusieurs milliers de manifestants ont répondu, ce mardi matin, à l’appel de l’intersyndicale pour protester contre le projet de réforme des retraites. La manifestation s’est élancée depuis la bourse du travail de Tarbes en direction du centre-ville. Les manifestants rivalisent d’imagination pour les slogans apposés sur les pancartes qui parsèment le cortège. Plusieurs milliers de personnefilent à Tarbes. 

10h49 – Montauban : un happening avant de partir

Avant le départ du cortège, happening des « Women on fire » du collectif NousToutes82 devant l’Ancien collège à Montauban. La manifestation vient de s’élancer.Le collectif NousToutes82 à Montauban. 

10h43 – Coup d’envoi de la manifestation à Toulouse

Les manifestants avaient rendez-vous au métro Saint-Cyprien à 10h ce matin. La mobilisation semble sensiblement au même niveau que le 31 janvier, où le cortège avait rassemblé 34 000 personnes selon la préfecture et 80 000 selon les syndicats. L’intersyndicale est rejointe notamment par les étudiants des universités Jean Jaurès et Paul Sabatier.Le cortège s’est élancé à 10h ce matin. Photo DDM, Nathalie Saint-AffreDes étudiants de deux universités toulousaines ont rejoint le co Photo DDM, Cyril DoumergueLa mobilisation semble importante à Toulouse. 

10h17 – Olivier Faure : « On ne peut pas gouverner contre son propre pays »

Sévère contre le gouvernement sur la réforme des retraites. « On ne peut pas gouverner très longtemps contre son propre pays », a déclaré Olivier Faure sur LCI ce matin. « Quand vous avez un texte qui est aussi profondément rejeté par une majorité aussi écrasante des Français, (…), vous avez là un vrai problème démocratique. Un gouvernement peut-il gouverner contre l’opinion, contre celles et ceux qui sont finalement les vrais souverains? »

10h04 – Une station de ski fermée dans les Pyrénées

En raison de la journée d’action contre la réforme des retraites, la station de ski de Gourette va rester fermée toute la journée. Le domaine situé sur les pentes du col d’Aubisque dans les Pyrénées-Atlantiques ne fera pas fonctionner ses téléskis et télésiège. Seule la télécabine est ouverte.

09h58 – 11 000 policiers et gendarmes mobilisés dans toute la France

Le ministère de l’Intérieur a mobilisé 11 000 policiers et gendarmes dont 4000 à Paris pour cette troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

09h56 – Coup d’envoi des premières manifestations

Les premières manifestations vont s’élancer à 10h ce matin dans la région à Toulouse, Montauban, Tarbes, Agen, Alès et Bias-sur-Cère (Lot). 

09h48 – Action de blocage à l’université Jean-Jaurès à Toulouse

Des étudiants ont mené une action de blocage en début de matinée à l’université Jean-Jaurès à Toulouse, ce mardi matin, avant de partir à la manifestation toulousaine qui doit s’élancer du Métro Saint-Cyrprien à 10h. Tous les accès à l’université étaient bloqués.Les accès de l’université Jean-Jaurès étaient bloqués en début de matinée. 

09h42 – Trafic routier élevé en Ile-de-France

Conséquence des perturbations dans les transports en commun, le trafic routier était particulièrement élevé en Ile-de-France avec par exemple 325 kilomètres de bouchons vers 7h00.

09h38 – Nicolas Dupont-Aignan : « Le gouvernement détruit le système par répartition »

Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a affirmé sur Europe 1 que « le gouvernement ne sauve pas le système par répartition, il le détruit ». Nicolas Dupont-Aignan estime qu’en lançant la réforme des retraites, Emmanuel Macron veut avoir une attitude réformatrice et souhaite plaire à l’Union européenne.

08h45 – La mobilisation sera-t-elle aussi forte ce mardi ?

08h39 – Trois universités bloquées en France

L’université de Rennes-2 est bloquée, ce mardi 6 février, après le vote des étudiants, lundi. Le député LFI Louis Boyard, ex-dealer assumé, s’était rendu sur place pour « mobiliser la jeunesse contre la réforme des retraites ». C’est aussi le cas de l’université Jean-Jaurès à Toulouse où le blocage a été voté lundi. A Paris, l’université Tolbiac est en partie bloquée, aujourd’hui.

08h37 – L’état du trafic des transports urbains à Toulouse

Tisséo annonce que « quelques perturbations » sont à prévoir sur son réseau, ce mardi, en raison de la journée d’action contre la réforme des retraites. A 8h15, les lignes A et B du métro et le téléphérique Téléo fonctionnent normalement. Pour le tram, 8 rames sur 10 circulent sur les lignes T1 et T2. A partir de 9h, plusieurs lignes seront déviées en raison de la manifestation : les lignes L1, L4, L8, L9, 13, 14, 15, 23, 29, 39, 45, 63, 66 et 70 ainsi que la Navette Aéroport. La Navette centre-ville est suspendue.Les déviations de bus à Toulouse ce mardi matin. 

08h27 – Olivier Dussopt : « Si on ne fait rien, dans dix ans, c’est 150 milliards de déficit en plus »

Le ministre du Travail Olivier Dussopt a défendu le projet de réforme des retraites et le recul de l’âge de départ de 62 à 64 ans. Il a rappelé que la réforme est nécessaire pour le gouvernement pour sauvegarder le système de retraites par répartition. « Si on ne fait rien, dans dix ans, c’est 150 milliards de déficit en plus », a-t-il dit sur RMC.

08h21 – Aurélien Pradié, LR, critique l’attitude des députés de la Nupes

Le député LR du Lot Aurélien Pradié, invité de Public Sénat ce mardi matin, est revenu sur l’attitude des députés de la Nupes le premier jour de débat à l’Assemblée nationale. Il s’est montré critique : « Je pense que les députés de la #Nupes sont en train de devenir les idiots utiles du gouvernement ».

08h12 – Sandrine Rousseau défend la retraite à 60 ans

08h08 – Philippe Martinez dénonce « l’ego surdimensionné » de Macron

Invité de RTL ce mardi matin, à l’occasion de la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le leader de la CGT Philippe Martinez a dénoncé « l’ego surdimensionné » de Macron. Philippe Martinez estime que « quand on a été élu par le peuple, on doit écouter le peuple ». « Il veut faire passer une réforme quel que soit l’avis de l’opinion publique, quel que soit l’avis des citoyens. C’est dangereux de raisonner comme ça ».

08h03 – Entre 56 et 100 % de grévistes chez TotalEnergies

Il y a entre 75 et 100% de grévistes chez TotalEnergies, selon la CGT, ce mardi à l’occasion de la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. La direction assure que les grévistes se chiffrent à 56%. « Les expéditions de produits au départ des sites de TotalEnergies sont interrompues ce jour », a indiqué la direction, soit des modalités d’action similaires à celles des précédentes journées d’action contre le projet de réforme des retraites. La direction de TotalEnergies précise qu' »il n’y a pas de manque de carburants » dans les stations-service du groupe et assure que « les stocks en dépôts et en station-service sont à un niveau satisfaisant ».

07h34 – 4500 MW de baisses de production d’électricité dans les centrales d’EDF

Les grévistes d’EDF ont procédé entre lundi et ce mardi à des baisses de production d’électricité de près de 4500 MW, soit l’équivalent de plus de quatre réacteurs nucléaires, mais sans provoquer de coupures, pour s’opposer au projet de réforme des retraites, indiquent la CGT et le site internet d’EDF. Plusieurs centrales nucléaires, comme celle de Paluel (Seine-Maritime) et de Dampierre (Loiret), mais aussi la centrale à charbon de Cordemais (Loire-Atlantique) ou la centrale thermique de Martigues (Bouches-du-Rhône) sont touchées, avec « de forts taux de grévistes » et des « filtrages à l’entrée des sites », selon Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la FNME-CGT.

Plus de 200 manifestations sont organisées, ce mardi 7 février, dans toute la France contre le projet de réforme des retraites.

07h00 – Quelles perturbations ? 

Le trafic des trains SNCF s’annonce fortement perturbé, ce mardi 7 février. En Occitanie, le trafic TER sera très fortement perturbé avec 2 TER sur 5 en moyenne entre lundi 6 février à 18h et mercredi 7 février à 8h. Sur le réseau national, la SNCF prévoit : 1 TGV INOUI Atlantique sur 3 / 2 TGV INOUI Sud-Est sur 5 / 2 OUIGO sur 5 / 2 TGV province à province sur 5. Cliquez ici pour avoir accès aux horaires complets des TER dans la région.

06h55 – Une mobilisation record ?

Le 31 janvier dernier, lors de la dernière journée de mobilisation, Laurent Berger, patron de la CFDT, avait décrit « une des plus grandes manifestations organisées dans notre pays depuis des dizaines d’années ». Selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur, 87 000 manifestants avaient battu le pavé à Paris et 1,272 million dans toute la France. La CGT elle revendiquait quant à elle 2,8 millions de personnes dans l’Hexagone.

(d’après La Dépêche du Midi)

Indochine et Louise Attaque, des migrants qui refusent l’hébergement du festival ‘Les Déferlantes’ par Perpignan

La ville RN avait accepté de recueillir

Nicola Sirkis, 63 ans
(Sony BMG Music Entertainment co-détenu par le groupe Bertelsmann, dont RTL-M6 )

Ce festival se déroule au mois de juillet à Argelès-sur-Mer de 2007 à 2019 (PS-DVG), puis à partir de 2021 à Céret (PS-DVG) et dès 2023 à Perpignan (RN). Le 6 janvier 2023, l’organisation annonce qu’il a été tenu compte de nombreux problèmes de l’édition 2022, parmi lesquels les difficultés d’accès au site de Céret, et que la prochaine édition du festival se déroulera à Perpignan qui a accepté de sauver le festival. Dès le lendemain, le groupe Indochine, programmé pour cette édition, annonce refuser de venir jouer dans une ville qui a élu un maire du Rassemblement national. Le 10 janvier, c’est au tour du groupe Louise Attaque d’annoncer son refus de monter sur scène à Perpignan, devant le Parc des Expositions, moins classe que le cadre viticole du château d’Aubiry à Céret… En conséquence, les organisateurs du festival – l’association La Frontera, dont le siège était à Perpignan, il y a 12 ans -, annoncent qu’ils rejettent l’aide apportée par Perpignanplutôt que d’éliminer les sectaires – et qu’ils cherchent « un nouveau lieu pour que le festival puisse se tenir dans les Pyrénées-Orientales aux dates prévues ».

Groupe de pop rock originaire de Paris, formé par Nicola Sirkis, né d’un père juif d’origine russe et ingénieur chimiste à l’Euratom, et par Dominique Nicolas, est apparu en 1981. Il se fait connaître avec des tubes comme Trois nuits par semaine,3e sexeTes yeux noirs ou Canary Bay. Après un passage à vide de quelques albums, le groupe retrouve le succès en 2002, avec la sortie de l’album Paradize dont est issu le single J’ai demandé à la lune. En 2011, le groupe reçoit une Victoire d’honneur lors des Victoires de la musique, manifestation créée à l’initiative notamment du journaliste au Monde Claude Fléouter, ainsi que de Jack Lang, ministre de la Culture.

En avril 2008, Indochine participe à la campagne de boycottage des Jeux olympiques de Pékin au côté de RSF. En 2012, le chanteur, ancien éléve au collège et pensionnat St Jean Baptiste de la Salle à Estaimpuis (commune francophone de Belgique, en Wallonie) refuse d’être nommé Chevalier des Arts et des Lettres à cause du remettant de l’époque, Nicolas Sarkozy.

Le 17 octobre 2013, le groupe Indochine a joué au Zénith de Rouen, ville socialiste depuis 2008. Son maire actuel, candidat à la direction nationale du PS a souhaité remplacer la statue équestre de Napoléon située devant l’Hôtel de ville par une statue de Gisèle Halimi, en signe d’allégeance à la cancel culture.

La ‘guerre froide’ n’est pas finie

Les papys font de la Résistance. Le démocrate américain Joe Biden (81 ans) la poursuit en Ukraine et Indochine (63 ans) à …Perpignan !

Sectarisme politique

A l’espace Niemeyer à Paris, siège du parti communiste, le groupe français donne un concert privé pour commencer à fêter ses 40 ans de carrière. A partir de 2009, Marie-George Buffet s’est résolue à louer une partie des locaux, d’abord le second étage, « à un bureau d’architectes, à un studio de design et à une maison de production ». Le hall d’entrée de plus de 1 000 m2 accueille de grands événements dans l’« Espace Niemeyer », ex-Hall de la classe ouvrière. Nicolas Sirkis et ses acolytes y ont enregistré, le 11 février 2021, une prestation qui a été diffusée sur les antennes de RTL2.

Louise Attaque

Les quinquagénaires de Louise Attaque ont une carrière à éclipses débutée dans les années 90. Son chanteur, Gaëtan Roussel, a déjà reçu trois trophées des Victoires de la musique 2011 et une nomination au César Film Awards 2013, ainsi qu’une promotion en 2016 au grade d’officier dans l’ordre des Arts et des Lettres.

Dans les Pyrénées-Orientales, Nicolas Garcia, le maire (PCF) d’Elne, espère aussi convaincre la superstar catalane Rosalía de ne pas se rendre à Perpignan. Là encore, pour des raisons politiques. L’été dernier, la Catalane s’est également « illustrée » en chantant le slogan « Bolsonaro dehors » lors d’un concert à São Paulo (Brésil).

« Toute personne en contact avec la chanteuse Rosalía devrait lui dire de ne pas venir chanter aux Déferlantes. Ils ont changé de place hier et se rendent à Perpignan dans un quartier de la Mairie aux mains de l’extrême droite. C’est comme accepter de chanter pour une mairie tenue par Vox (un parti espagnol d’extrême droite, ndlr). » (Nicolas Garcia, maire PCF d’Elne)

«Quand le monde de la musique se prend pour Jean Moulin»

Texte du FIGAROVOX/ENTRETIEN – Les deux groupes de musique ont demandé que le festival les Déferlantes ne se tienne pas dans une ville dirigée par le RN. Si les artistes sont libres de se produire où ils le souhaitent, cette décision relève du signalement de vertu, estime David Desgouilles, chroniqueur à Marianne, qui a publié Dérapage (éd. du Rocher, 2017) et Leurs guerres perdues, (éd. du Rocher, 2019).


J’ai un peu l’impression d’avoir été emmené en l’an 1985 par la Delorean de Retour vers le Futur. Tout y est : le groupe Indochine, et le grand méchant FN. Je ne m’attendais pas à cette cure de jouvence en ce début d’année 2023. Et pour ça, merci Indochine !

Plaisanterie mise à part, nous avons tout de même changé d’époque puisque dans un premier temps, ce festival avait décidé d’organiser son édition à Perpignan. Mais ses dirigeants n’ont visiblement pas encore les reins assez solides pour maintenir leur décision sous la pression de deux groupes musicaux. Auraient-ils été déclarés persona non grata dans le monde de la culture s’ils avaient ignoré Indochine et Louise Attaque ? En fait, personne ne sait parce que personne n’a vraiment essayé.

Peut-on voir dans les menaces de boycottage des deux groupes «du chantage» et un «caprice idéologique sectaire» comme l’affirme le maire RN Louis Aliot ?

Bien sûr que les artistes sont libres de se produire où ils le souhaitent. Ils ont aussi le droit d’ignorer les 47% d’électeurs qui n’ont pas voté pour Louis Aliot. Ils ont même le droit de mépriser profondément ceux de leurs fans qui ont choisi ce maire dans des élections démocratiques. Mais on a le droit de penser aussi que cette attitude s’avère anachronique, tant le RN n’a plus rien à voir avec le FN de Jean-Marie Le Pen, et qu’elle peut même demeurer un carburant pour le vote mariniste. Et Louis Aliot a aussi le droit de qualifier cette attitude comme il l’entend.

Pour ma part, pour qualifier cette pression exercée sur les organisateurs du festival, j’hésite entre la naïveté confondante de croire que c’est ainsi qu’on fera reculer le vote RN et la posture ridicule de se voir en Jean Moulin de la chanson parce qu’on ne va pas chanter dans la ville administrée par Louis Aliot. Quelle prise de risque !

Louis Aliot connaît-il le premier accroc à sa stratégie jusqu’à présent bien huilée de captation du monde de la culture ? Derrière cette polémique, est-ce le signe de l’échec de la dédiabolisation du RN ?

Sa stratégie fonctionne visiblement très bien sur le plan local, et c’est l’essentiel s’il souhaite être réélu. Et il avait réussi d’attirer dans un premier temps ce festival. Donc, il a manifestement avancé. Un jour, un dirigeant de festival finira par dire aux groupes récalcitrants qu’il peut très bien se passer d’eux. Il sera peut-être désinvité de quelques dîners en ville. Pour peu qu’il ne soit pas friand de ces derniers, il pourrait même y voir un avantage.

Le Conseil d’Etat, converti au wokisme, recule sur la tolérance laïque depuis 1905

Le Conseil d’Etat confirme l’interdiction de la crèche de Noël à la mairie de Beaucaire

Interdiction prochaine d’oeuvres
à caractère religieux
dans les musées nationaux.

Scène de la Nativité,
commandé à Spagna par les Dames de la Congrégation laïque de Sant’Antonio pour l’église Sant’Antonio di Porta Sole à Pérouse.

Le voile islamique est autorisé dans les mairies d’où sont exclues les crèches. Celles de Béziers et de Beaucaire sont régulièrement poursuivies en justice mais continuent à être installées chaque année par les maires concernés.

Nativité exposée au Louvre, bientôt souillée par des décérébrés (Fra Damiante)

Le recours de la mairie Rassemblement National de Beaucaire (Gard) contre une décision de justice lui ordonnant de retirer la crèche de Noël installée dans l’hôtel de ville a été rejeté mercredi 16 novembre par le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française.

Une crèche napolitaine au cœur de la Maison-Blanche

Le 18 décembre 2020, le tribunal administratif de Nîmes, saisi par le préfet du Gard, avait ordonné en référé «la suspension de l’exécution de la décision non formalisée du maire de la commune de Beaucaire d’installer une crèche de la nativité dans l’enceinte de l’hôtel de ville du 3 décembre 2020 au 2 février 2021».

Plainte pour «discrimination»

Retailleau, facho de catho ??

« Est-il offensant d’entrer dans le musée du Prado et de voir les merveilleuses œuvres de Fra Angelico, Caravaggio ou Velázquez quand ils exposent l’Annonciation, l’Adoration des Rois ou la Nativité? Est-il offensant de rappeler aux Européens que le 25 décembre est la naissance de Jésus de Nazareth ? »

 Est-il offensant d’entrer dans le musée du Prado et de voir les merveilleuses œuvres de Fra Angelico, Caravaggio (ci-dessus) ou Velázquez quand ils exposent l’Annonciation, l’Adoration des Rois ou la Nativité? Est-il offensant de rappeler aux Européens que le 25 décembre est la naissance de Jésus de Nazareth ? »

La municipalité avait fait appel de ce jugement, mettant en avant le fait que «la crèche en cause, certes installée dans l’hôtel de ville, présente un caractère culturel, artistique ou festif».

Un mois plus tard, en janvier 2021, le juge des référés de la cour administrative d’appel de Marseille avait rejeté la requête beaucairoise et enjoint la commune de «procéder à l’enlèvement de la crèche» sous peine d’astreinte, une décision confirmée sur le fond en septembre 2021 par la cour administrative de Marseille. Le maire RN de Beaucaire, Julien Sanchez, avait annoncé une plainte devant le Conseil d’Etat pour «discrimination».

Prières de rues et atteinte à la laïcité de l’espace public, le 15 avril 2022 à Paris. LIEN France 2 Et manifestation à Clichy-la -Garenne d’élus opposés à l’occupation de la voie publique à des fins religieuses:

A l’audience, en octobre, la commune de Beaucaire a soutenu que la décision de la cour administrative de Marseille était entachée de diverses erreurs en estimant que l’installation d’une crèche dans l’hôtel de ville «ne repose pas sur des circonstances particulières [Noël ?] permettant de déroger à l’interdiction d’une telle installation au siège d’une collectivité publique».

Dans son arrêt mercredi, le Conseil d’Etat estime qu’aucun des arguments de la ville «n’est de nature à permettre l’admission du pourvoi» et décide donc qu’il «n’est pas admis».

Crèche de Perpignan
Un collectif composé d’une quinzaine d’associations, partis politiques et syndicats demande le retrait de la crèche située dans l’hôtel de ville de Perpignan. Ils dénoncent une non-compatibilité avec le principe de laïcité.

Liste des signataires d’extrême gauche islamo-gauchiste et pro-palestinienne, antisioniste: 
ANPNPA, ASTI, CGT, Coup de soleil, FSU, Génération.s, Groupes d’action LFI, L’Alternative ! Endavant, LDH, Mouvement de la paix, MRAP, NPA, PCF, PG, RESF, Solidaires.

Les crèches de Béziers, la ville héraultaise dirigée par Robert Ménard, proche du RN, et de Beaucaire sont régulièrement poursuivies en justice mais continuent à être installées chaque année par les maires concernés.

Sectarisme de la CGT :

La décision du Conseil d’Etat est illisible

En raison de la pluralité de significations des crèches de Noël, qui présentent un caractère religieux mais sont aussi des éléments des décorations profanes installées pour les fêtes de fin d’année, le Conseil d’État avait, non sans vaticinations, jugé que leur installation temporaire à l’initiative d’une personne publique, dans un bâtiment public, siège d’une collectivité publique ou d’un service public, est :

  • légale si elle présente un caractère culturel, artistique ou festif,
  • illégale si elle exprime la reconnaissance d’un culte ou une préférence religieuse (bref, en pareil cas… in hoc signo vinces…mais le signo on va le mettre ailleurs qu’en mairie… sauf peut-être en Alsace et en Moselle)

La présence dans d’autres bâtiments publics est plus largement acceptée (qu’on pense aux maisons de retraite par exemple…) sauf prosélytisme évident..

Mais est-ce applicable ? Comment savoir si on franchit la frontière entre le légal et l’illégal, entre la sanctification juridique et le péché laïc ?

Bilan carbone: une pétition contre les aller et retour de Castex en jet de la République pour aller voter

Un collectif interpelle le premier ministre sur la pertinence d’un Falcon Paris-Pyrénées-Orientales et retour quatre fois, comme citoyen électeur

Fallait-il qu’on le vît ?

«Jean Castex : ne prenez plus l’avion, faites une procuration !» L’appel vient d’un collectif de « citoyens », qui a lancé mardi une pétition en ligne, dans le but d’interpeller le premier ministre après son aller-retour dimanche à bord d’un Falcon de la République. Et l’inciter à faire des procurations pour les scrutins à venir.

L’ex-maire de Prades a en effet utilisé un Falcon de la République pour se rendre dans son bureau de vote des Pyrénées-Orientales dimanche. L’avion qui le transportait a décollé de Vélizy-Villacoublay (Yvelines) et atterri à Perpignan à 8 h 30, pour Prades, avant de redécoller en direction de la capitale à 10 h 30, le 10 avril. Soit deux heures sur place pour quelques images diffusées sur BFM TV et une photo tout sourire postée sur les réseaux sociaux…

Soit le rejet de près de 5 tonnes de CO2 pour ce seul aller-retour, autant qu’un Français en 6 mois !

Alors que le GIEC affirme que nous devons agir dès maintenant pour infléchir la courbe de nos émissions pour préserver une planète vivable, cet aller-retour est scandaleux ! D’autres solutions existent : il aurait pu prendre le train ou encore, comme beaucoup de Français et de Françaises, faire une procuration !

A voté !

pic.twitter.com/Rr8DktPvxd— Jean Castex (@JeanCASTEX) April 10, 2022

Nous citoyennes et citoyens français, demandons au premier ministre de renoncer à l’avion pour aller voter les 24 avril, 12 et 19 juin prochains !

«Alors que le Giec affirme que nous devons agir dès maintenant pour infléchir la courbe de nos émissions pour préserver une planète vivable, cet aller-retour est scandaleux !» lancent de leurs côtés les initiateurs de la pétition en ligne. Celle-ci a, pour l’heure, recueilli 3 527 signatures. Les signataires demandent ainsi au «Premier ministre de renoncer à l’avion pour aller voter les 24 avril, 12 et 19 juin». Soient les dates du second tour de la présidentielle et des élections législatives.

Les premiers signataires sont:

Mathilde Lavelle (Alternatiba Paris), Charlène Fleury (Alternatiba), Aymeric François (Chef produit dans le numérique), Loup Espargilière (Rédacteur en chef de Vert), Thomas Wagner (Fondateur du média Bon Pote), Audrey Boehly (Journaliste), Florence Joly (Stop extension aéroport Marseille-Provence), Romain Morizot (Ingénieur telecom aéro – Collectif ICARE), Juliette Collombat (Etudiante), Cathy Valat (Collectif Atterrissons d’urgence – Montpellier), Catherine Stolbowsky Abile-Gal (Association Pas d’Avions à l’Hôpital Purpan – Toulouse), Sixtine Dano (Illustratrice et activiste climat)..

1.000 signatures il y a 4 heures.

«5 tonnes de CO2» émises

«J’ai utilisé les règles habituelles qui s’appliquent au Premier ministre», s’est défendu mardi l’intéressé sur RTL. Et le locataire de Matignon de se lancer dans une explication hasardeuse : «Le Premier ministre, il faut qu’il soit à Paris très vite s’il y a le moindre problème.» Répondant aux rumeurs, selon lesquelles l’avion utilisé serait un appareil privé, Castex a balayé l’accusation et ironisé à propos d’une «période» propice aux «polémiques».

Reste que l’aller-retour de dimanche est tout sauf écologique. Pourquoi n’avoir pas fait le déplacement en train, ou même en avion de ligne, «qui émet dix à vingt fois moins [qu’un] avion privé» ? Le premier ministre n’a pas abordé ce point sur RTL. RTL ne l’a d’ailleurs pas soulevé…

Perpignan : cluster de près de 100 cas de Covid à la prison

81 détenus et 12 membres du personnel, infectés

Le syndicat UFAP UNSA donne l’alarme ce dimanche 26 décembre. Or, des gardiens de prison font la fête, ici et là, avec … des détenus, comme l’atteste ainsi une vidéo retrouvée sur le téléphone d’un prisonnier montrant des gardiens du centre pénitentiaire de Toul (Meurthe-et-Moselle) mangeant et buvant de l’alcool avec des détenus, selon l’Est Républicain, en mars dernier. Trois d’entre eux auraient été convoqués devant la justice.

« La Covid 19 explose sur notre établissement », alerte l’UFAP UNSA du centre pénitentiaire de Perpignan. Selon le syndicat, près de 100 cas de positifs au Covid sont recensés : 12 parmi le personnel, 81 parmi les détenus. « Notre établissement est au bord de l’implosion ». Et la liste risque de s’allonger. Couplés aux personnels en vacances pour les fêtes, les accidents de travail et les maladies ordinaires, l’établissement va avoir de plus en plus de mal à assumer ses missions de gardes et de sécurité.

« Alors que la moyenne nationale de cas Covid est de 7,9%, elle monte à plus de 10% à Perpignan. En effet, 81 cas positifs sont décelés parmi les personnes placées sous contraintes et on attend encore des résultats dans la journée. Le variant omicron contamine le secteur maison d’arrêt des hommes [400 places prévues à l’origine du projet de 2016) et le variant delta sévit au centre de détention. L’UFAP UNSA Justice tire la sonnette d’alarme devant ces chiffres records », développe son représentant Pierre Grousset.

« Des masques FFP2 pour les personnels »


« L’établissement de Perpignan, je le rappelle, a continué d’écrouer cette semaine malgré le cluster, alors que d’autres établissements comme Béziers ou Villeneuve-Lès-Maguelone n’ont pas incarcéré ou ont connu une pause d’écrou dans la même situation que nous. Je rappelle que nous avons plus de 800 détenus pour 525 places. Que près de 80 cellules abritent 3 détenus dans 9 mètres carrés, sans les douches en cellule, contrairement aux autres. Ce qui favorise la propagation de la pandémie ».

L’UFAP UNSA Justice devant « cette situation exceptionnelle » demande « la limitation des incarcérations sur l’établissement et la fermeture des parloirs, l’interdiction des colis de Noel – le peu de personnel qui nous reste doit assurer les missions de sécurité de l’établissement – et la suspension des visites des aumôniers le temps que l’on maîtrise la maladie ».
L’organisation syndicale réclame également « des masques FFP2 pour tous les personnels qui continuent à travailler dans le cluster ».

Plusieurs manifestations «contre le passe sanitaire» en France

La gauche radicale est solidaire des Cubains ou des Palestiniens plutôt que des Français

Une vue montre une chargeuse-pelleteuse en feu lors de la manifestation contre les nouvelles mesures annoncées par le président Emmanuel Macron pour lutter contre l’épidémie de maladie à coronavirus à Paris, le 14 juillet 2021.

Selon la police, à 17h00, environ 18.000 militants ont été recensés, dont 1.500 à Toulouse. A Paris, les cortèges ont réuni quelque 2.000 personnes.

« Liberté », scandent les manifestants hostiles aux nouvelles mesures sanitaires dans plusieurs villes de France, mais partisans des dictatures marxistes d’Afrique et d’ailleurs. 

Environ 500 personnes ont defile contre l'obligation vaccinale dans le centre-ville de Lille.
Seulement 500 personnes ont défilé contre l’obligation vaccinale dans le centre-ville de Lille.

Deux jours après l’allocution de Macron, lundi 12 juillet, et l’ « élargissement » du passe sanitaire, des milliers de militants se sont réunis pour manifester leur colère, notamment à Paris, Annecy (Divers écologiste), Nantes (PS),

Bordeaux (EELV), Valence (LR, ex-PS) et Rouen (ci-dessous, PS, 600 individus?), rapporte LCI. 

Rouen (600 ?)

A Paris, plusieurs cortèges ont réuni quelque 2.000 personnes, notamment au départ de République (11e) et de la place de Clichy (18e). En fin d’après-midi, sur le boulevard Magenta (10e), quelques projectiles ont également été lancés et les forces de l’ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogène.

Bordeaux,
« contre la dictature en marche »…

Le parcours déclaré n’a pas été respecté, a regretté la préfecture de police dans un tweet, déplorant des « jets de projectiles » et des « feux de poubelles ». « Contre la dictature », « contre le pass sanitaire », pouvait-on entendre dans les rangs des manifestants.

« Le pass sanitaire, c’est de la ségrégation », selon les théoriciens de l’apartheid

C’est l’avis d’un restaurateur toulousain, Hubert de Faletans (UMIH31), ci-dessus, qui a accepté le soutien de l’Etat (la collectivité nationale) pendant les confinements, mais qui refuse maintenant de participer à l’effort de guerre contre la contamination au variant Delta. Lien PaSiDupes

Yann Fontaine, clerc de notaire de 29 ans, est venu du Berry pour manifester à Paris. Rejetant l’étiquette de « complotiste », il explique que « le pass sanitaire, c’est de la ségrégation ». « Macron joue sur les peurs, c’est révoltant. Dans mon entourage, je connais des gens qui vont se faire vacciner juste pour pouvoir emmener leurs enfants au cinéma, pas pour protéger les autres de formes graves de Covid », regrette-t-il, sans comprendre que le but recherché est un taux maximal de couverture vaccinale susceptible de faire barrage aux variants du virus originel.

Les manifestants protestent contre les annonces faites par Macron lundi soir : le chef de l’Etat a en effet annoncé la mise en place d’une obligation de se faire vacciner pour les soignants et d’autres professions, ainsi que l’extension massive du passe sanitaire à la plupart des lieux publics.

Des actions à caractère subversif à déplorer

D’autres manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes de France. Selon la police, à 17h00, environ 18.000 personnes ont été recensées, dont 1.500 à Toulouse et 1.000 à Lyon (EELV) où des tensions ont eu lieu dans le centre-ville.

A Chambéry, un millier de manifestants anti-passe sanitaire a envahi et bloqué la VRU, voie rapide urbaine, (ci-dessus)

Des manifestants ont escaladé les échafaudages de la façade du Capitole pour y accrocher une banderole appelant à la démocratie directe

A Toulouse, dans la matinée, un petit rassemblement s’est tenu à l’appel de plusieurs groupes Gilets jaunes, chantant « du fric, moins d’flics pour l’hôpital public » ou encore « Macron si tu savais ton vaccin où on s’ le met »…

C’est le modèle de régime politique français qui est remis en cause. Plusieurs membres du mouvement des Gilets jaunes ont lutté pour demander une « démocratie directe ». Parmi les propositions avancées, citons celle du contrôle des parlementaires et de leurs décisions, la reconnaissance du vote blanc, mais aussi l’instauration du référendum d’initiative citoyenne (RIC). Plus généralement, on retrouve l’organisation plus fréquente de référendums, mais aussi l’adoption du scrutin proportionnel pour les élections législatives.

Les activistes anarchistes, dont ceux appartenant au courant du socialisme libertaire, font partie des défenseurs notables de la démocratie directe (comme alternative à la démocratie parlementaire et élargie, selon le courant concerné, au domaine de la production (autogestion, etc).

Pour les anarcho-syndicalistes, l’organisation d’une société communiste libertaire – couplée à l’action directe (violente) et à la grève générale (avec expropriations), comme moyens de lutte et d’accès à une société libertaire – se fonde sur un partage des décisions entre deux principales instances fédérées : organisation de la production, via les syndicats, et organisation de la vie quotidienne, via les collectivités ou communes (Union des Anarcho-Syndicalistes ,UAS, et aussi le SIA et le GARAS).

Pour la plupart des syndicalistes-révolutionnaires – la CGT, SUD et FO en comportent -, ce sont les syndicats qui doivent être les structures de la démocratie directe.

A Perpignan, un peu avant midi, environ 300 manifestants contre les nouvelles mesures sanitaires ont fait irruption dans la gare historique, alors qu’une opération de vaccination sans rendez-vous avait été mise en place, rapporte L’Indépendant. La police nationale a dû intervenir. 

A Montpellier, ci-dessus, à l’appel de plusieurs « groupes » sur les réseaux sociaux, quelques milliers de personnes se sont réunis sur la place de la Comédie, indique Midi-Libre. Selon La Voix du Nord, environ 500 personnes ont également défilé contre l’obligation vaccinale dans le centre-ville de Lille.

A Annecy, un groupe d’opposants à la vaccination a forcé le portail de la préfecture de Haute-Savoie, sans commettre d’autres dégradations, a-t-on appris auprès de cette dernière. Ce groupe, composé de 150 à 200 personnes, est resté dans la cour du bâtiment pendant environ une heure et demie, sans chercher à pénétrer à l’intérieur. Gérald Darmanin a condamné « avec la plus grande fermeté » l’intrusion.

A Paris:

Les protestataires criaient des slogans hostiles à la vaccination et à l’extension de l’utilisation du passe sanitaire. Ils ont quitté les lieux d’eux-mêmes sans intervention des forces de l’ordre, a ajouté la préfecture, en précisant que ce rassemblement n’avait pas été déclaré.

L’immunité collective se négocie à au moins 80% de la population vaccinée, voire 90% comme l’affirme Dominique Costagliola.