Dix ans et déjà formaté à la haine islamiste, lors de l’hommage à Dominique Bernard et Samuel Paty

L’enfant perturbateur entendu par les gendarmes. Et les parents?

Hommage à Dominique Bernard et Samuel Paty : un enfant de dix ans entendu par les gendarmes

Le procureur a déclaré qu’il a « mis en place une mesure éducative » pour l’écolier opposant à l’hommage aux deux enseignants exécutés par des islamistes tchétchènes.

Ce jeune a été entendu par les gendarmes des Pyrénées-Orientales pour avoir perturbé, le 16 octobre, le temps d’hommage aux professeurs Dominique Bernard, assassiné à Arras, le 7 octobre 2023, et Samuel Paty, égorgé à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), le 16 octobre 2020, a-t-on appris vendredi auprès du Parquet de Perpignan.

Il est le plus jeune des mineurs, âgés de 10 à 16 ans, qui ont été entendus dans ce département pour des raisons similaires « dans la semaine qui a suivi la minute de silence » observée dans les collèges et lycées le 16 octobre, a précisé Jean-David Cavaillé, procureur de la République.

« On n’est pas au pénal »

Au moins une dizaine de mineurs a été entendue dans les Pyrénées-Orientales. Ils avaient fait l’objet d’un signalement de la part de l’Education nationale, a-t-il encore indiqué. « Dès lors qu’on a un signalement fait par l’Education nationale, on est obligé de vérifier les conditions dans lesquelles l’enfant a été élevé », selon le procureur.

« Lorsqu’un élève a pu exprimer des paroles ou des postures de contestation » au cours de ces temps d’hommage, « les faits ont été transmis par voie hiérarchique aux autorités compétentes », a noté de son côté le rectorat de l’académie de Montpellier. Les « réponses ont été différentes, selon l’âge des jeunes, la nature des propos et puis leur parcours […] Parfois il y a des mesures éducatives, parfois il y a des stages de citoyenneté (consistant par exemple en une visite à un tribunal en séance) pour les plus grands. Aucun n’est allé devant le tribunal », a précisé Jean-David Cavaillé.

Dans le cas du contestataire précoce de 10 ans, « on a mis en place une mesure éducative », a-t-il précisé. « Un éducateur va travailler avec lui. On n’est pas au pénal, il a dix ans, on ne peut pas faire de pénal. C’est juste une mesure éducative », a-t-il précisé.

Quant aux parents responsables de l’éducation de leur enfant, ils ne sont pas interrogés. Motus sur eux, militants du cru ou venus d’ailleurs ?

Pyrénées-Orientales: les grévistes bloquent la frontière et la circulation sur l’A9

Les gendarmes ont débloqué la situation en fin de matinée

A l’appel de Force ouvrière, suivi par la CGT, les manifestants, en lutte contre la réforme Macron des retraites, veulent « matérialiser cette France à l’arrêt », explique l’intersyndicale.

Environ 200 opposants à la réforme Macron des retraites bloquent depuis 8h30, ce jeudi 9 mars, le péage du Boulou, à la frontière avec l’Espagne. « La circulation est coupée sur l’autoroute A9 dans les deux sens de circulation », précise Vinci Autoroutes. La sortie est obligatoire à l’échangeur Perpignan sud (n° 42) pour les automobilistes en provenance de Montpellier (Hérault) et l’entrée interdite. Les entrées sont interdites dans les deux sens de circulation à l’échangeur Le Boulou (n° 43) et la sortie interdite en direction de l’Espagne.

La levée du blocage au péage du Boulou pourrait intervenir à partir de 10h.

Les chauffeurs poids lourds, étaient, quant à eux, déjà pleinement mobilisés dans la capitale des Pyrénées-Orientales ce mardi 7 mars 2023, et l’accès à l’autoroute A9 totalement impossible au niveau de Perpignan. 

Force ouvrière est à l’origine de ce blocage et a été rejointe dans sa démarche par l’intersyndicale. L’opération entre dans la lutte contre la réforme des retraites. « Nous voulons matérialiser cette France à l’arrêt », estime Jérôme Capdevielle, secrétaire général de Force ouvrière dans les Pyrénées-Orientales. « L’objectif et de bloquer et ensuite de rentrer en contact avec les automobilistes. Nous irons à leur contact pour leur expliquer que, eux aussi sont des acteurs de lutte contre cette réforme des retraites ».

A 10 heures, les gendarmes ont commencé à déloger les manifestants sans violence, mais un bouchon de plusieurs kilomètres s’est formé de chaque côté de la barrière de péage et mettra plusieurs heures à se résorber.

Le 7 mars, encore, à Nîmes et dans l’Hérault où des actes de sabotage ont privé la population d’électricité :

Indochine et Louise Attaque, des migrants qui refusent l’hébergement du festival ‘Les Déferlantes’ par Perpignan

La ville RN avait accepté de recueillir

Nicola Sirkis, 63 ans
(Sony BMG Music Entertainment co-détenu par le groupe Bertelsmann, dont RTL-M6 )

Ce festival se déroule au mois de juillet à Argelès-sur-Mer de 2007 à 2019 (PS-DVG), puis à partir de 2021 à Céret (PS-DVG) et dès 2023 à Perpignan (RN). Le 6 janvier 2023, l’organisation annonce qu’il a été tenu compte de nombreux problèmes de l’édition 2022, parmi lesquels les difficultés d’accès au site de Céret, et que la prochaine édition du festival se déroulera à Perpignan qui a accepté de sauver le festival. Dès le lendemain, le groupe Indochine, programmé pour cette édition, annonce refuser de venir jouer dans une ville qui a élu un maire du Rassemblement national. Le 10 janvier, c’est au tour du groupe Louise Attaque d’annoncer son refus de monter sur scène à Perpignan, devant le Parc des Expositions, moins classe que le cadre viticole du château d’Aubiry à Céret… En conséquence, les organisateurs du festival – l’association La Frontera, dont le siège était à Perpignan, il y a 12 ans -, annoncent qu’ils rejettent l’aide apportée par Perpignanplutôt que d’éliminer les sectaires – et qu’ils cherchent « un nouveau lieu pour que le festival puisse se tenir dans les Pyrénées-Orientales aux dates prévues ».

Groupe de pop rock originaire de Paris, formé par Nicola Sirkis, né d’un père juif d’origine russe et ingénieur chimiste à l’Euratom, et par Dominique Nicolas, est apparu en 1981. Il se fait connaître avec des tubes comme Trois nuits par semaine,3e sexeTes yeux noirs ou Canary Bay. Après un passage à vide de quelques albums, le groupe retrouve le succès en 2002, avec la sortie de l’album Paradize dont est issu le single J’ai demandé à la lune. En 2011, le groupe reçoit une Victoire d’honneur lors des Victoires de la musique, manifestation créée à l’initiative notamment du journaliste au Monde Claude Fléouter, ainsi que de Jack Lang, ministre de la Culture.

En avril 2008, Indochine participe à la campagne de boycottage des Jeux olympiques de Pékin au côté de RSF. En 2012, le chanteur, ancien éléve au collège et pensionnat St Jean Baptiste de la Salle à Estaimpuis (commune francophone de Belgique, en Wallonie) refuse d’être nommé Chevalier des Arts et des Lettres à cause du remettant de l’époque, Nicolas Sarkozy.

Le 17 octobre 2013, le groupe Indochine a joué au Zénith de Rouen, ville socialiste depuis 2008. Son maire actuel, candidat à la direction nationale du PS a souhaité remplacer la statue équestre de Napoléon située devant l’Hôtel de ville par une statue de Gisèle Halimi, en signe d’allégeance à la cancel culture.

La ‘guerre froide’ n’est pas finie

Les papys font de la Résistance. Le démocrate américain Joe Biden (81 ans) la poursuit en Ukraine et Indochine (63 ans) à …Perpignan !

Sectarisme politique

A l’espace Niemeyer à Paris, siège du parti communiste, le groupe français donne un concert privé pour commencer à fêter ses 40 ans de carrière. A partir de 2009, Marie-George Buffet s’est résolue à louer une partie des locaux, d’abord le second étage, « à un bureau d’architectes, à un studio de design et à une maison de production ». Le hall d’entrée de plus de 1 000 m2 accueille de grands événements dans l’« Espace Niemeyer », ex-Hall de la classe ouvrière. Nicolas Sirkis et ses acolytes y ont enregistré, le 11 février 2021, une prestation qui a été diffusée sur les antennes de RTL2.

Louise Attaque

Les quinquagénaires de Louise Attaque ont une carrière à éclipses débutée dans les années 90. Son chanteur, Gaëtan Roussel, a déjà reçu trois trophées des Victoires de la musique 2011 et une nomination au César Film Awards 2013, ainsi qu’une promotion en 2016 au grade d’officier dans l’ordre des Arts et des Lettres.

Dans les Pyrénées-Orientales, Nicolas Garcia, le maire (PCF) d’Elne, espère aussi convaincre la superstar catalane Rosalía de ne pas se rendre à Perpignan. Là encore, pour des raisons politiques. L’été dernier, la Catalane s’est également « illustrée » en chantant le slogan « Bolsonaro dehors » lors d’un concert à São Paulo (Brésil).

« Toute personne en contact avec la chanteuse Rosalía devrait lui dire de ne pas venir chanter aux Déferlantes. Ils ont changé de place hier et se rendent à Perpignan dans un quartier de la Mairie aux mains de l’extrême droite. C’est comme accepter de chanter pour une mairie tenue par Vox (un parti espagnol d’extrême droite, ndlr). » (Nicolas Garcia, maire PCF d’Elne)

«Quand le monde de la musique se prend pour Jean Moulin»

Texte du FIGAROVOX/ENTRETIEN – Les deux groupes de musique ont demandé que le festival les Déferlantes ne se tienne pas dans une ville dirigée par le RN. Si les artistes sont libres de se produire où ils le souhaitent, cette décision relève du signalement de vertu, estime David Desgouilles, chroniqueur à Marianne, qui a publié Dérapage (éd. du Rocher, 2017) et Leurs guerres perdues, (éd. du Rocher, 2019).


J’ai un peu l’impression d’avoir été emmené en l’an 1985 par la Delorean de Retour vers le Futur. Tout y est : le groupe Indochine, et le grand méchant FN. Je ne m’attendais pas à cette cure de jouvence en ce début d’année 2023. Et pour ça, merci Indochine !

Plaisanterie mise à part, nous avons tout de même changé d’époque puisque dans un premier temps, ce festival avait décidé d’organiser son édition à Perpignan. Mais ses dirigeants n’ont visiblement pas encore les reins assez solides pour maintenir leur décision sous la pression de deux groupes musicaux. Auraient-ils été déclarés persona non grata dans le monde de la culture s’ils avaient ignoré Indochine et Louise Attaque ? En fait, personne ne sait parce que personne n’a vraiment essayé.

Peut-on voir dans les menaces de boycottage des deux groupes «du chantage» et un «caprice idéologique sectaire» comme l’affirme le maire RN Louis Aliot ?

Bien sûr que les artistes sont libres de se produire où ils le souhaitent. Ils ont aussi le droit d’ignorer les 47% d’électeurs qui n’ont pas voté pour Louis Aliot. Ils ont même le droit de mépriser profondément ceux de leurs fans qui ont choisi ce maire dans des élections démocratiques. Mais on a le droit de penser aussi que cette attitude s’avère anachronique, tant le RN n’a plus rien à voir avec le FN de Jean-Marie Le Pen, et qu’elle peut même demeurer un carburant pour le vote mariniste. Et Louis Aliot a aussi le droit de qualifier cette attitude comme il l’entend.

Pour ma part, pour qualifier cette pression exercée sur les organisateurs du festival, j’hésite entre la naïveté confondante de croire que c’est ainsi qu’on fera reculer le vote RN et la posture ridicule de se voir en Jean Moulin de la chanson parce qu’on ne va pas chanter dans la ville administrée par Louis Aliot. Quelle prise de risque !

Louis Aliot connaît-il le premier accroc à sa stratégie jusqu’à présent bien huilée de captation du monde de la culture ? Derrière cette polémique, est-ce le signe de l’échec de la dédiabolisation du RN ?

Sa stratégie fonctionne visiblement très bien sur le plan local, et c’est l’essentiel s’il souhaite être réélu. Et il avait réussi d’attirer dans un premier temps ce festival. Donc, il a manifestement avancé. Un jour, un dirigeant de festival finira par dire aux groupes récalcitrants qu’il peut très bien se passer d’eux. Il sera peut-être désinvité de quelques dîners en ville. Pour peu qu’il ne soit pas friand de ces derniers, il pourrait même y voir un avantage.

Bilan carbone: une pétition contre les aller et retour de Castex en jet de la République pour aller voter

Un collectif interpelle le premier ministre sur la pertinence d’un Falcon Paris-Pyrénées-Orientales et retour quatre fois, comme citoyen électeur

Fallait-il qu’on le vît ?

«Jean Castex : ne prenez plus l’avion, faites une procuration !» L’appel vient d’un collectif de « citoyens », qui a lancé mardi une pétition en ligne, dans le but d’interpeller le premier ministre après son aller-retour dimanche à bord d’un Falcon de la République. Et l’inciter à faire des procurations pour les scrutins à venir.

L’ex-maire de Prades a en effet utilisé un Falcon de la République pour se rendre dans son bureau de vote des Pyrénées-Orientales dimanche. L’avion qui le transportait a décollé de Vélizy-Villacoublay (Yvelines) et atterri à Perpignan à 8 h 30, pour Prades, avant de redécoller en direction de la capitale à 10 h 30, le 10 avril. Soit deux heures sur place pour quelques images diffusées sur BFM TV et une photo tout sourire postée sur les réseaux sociaux…

Soit le rejet de près de 5 tonnes de CO2 pour ce seul aller-retour, autant qu’un Français en 6 mois !

Alors que le GIEC affirme que nous devons agir dès maintenant pour infléchir la courbe de nos émissions pour préserver une planète vivable, cet aller-retour est scandaleux ! D’autres solutions existent : il aurait pu prendre le train ou encore, comme beaucoup de Français et de Françaises, faire une procuration !

A voté !

pic.twitter.com/Rr8DktPvxd— Jean Castex (@JeanCASTEX) April 10, 2022

Nous citoyennes et citoyens français, demandons au premier ministre de renoncer à l’avion pour aller voter les 24 avril, 12 et 19 juin prochains !

«Alors que le Giec affirme que nous devons agir dès maintenant pour infléchir la courbe de nos émissions pour préserver une planète vivable, cet aller-retour est scandaleux !» lancent de leurs côtés les initiateurs de la pétition en ligne. Celle-ci a, pour l’heure, recueilli 3 527 signatures. Les signataires demandent ainsi au «Premier ministre de renoncer à l’avion pour aller voter les 24 avril, 12 et 19 juin». Soient les dates du second tour de la présidentielle et des élections législatives.

Les premiers signataires sont:

Mathilde Lavelle (Alternatiba Paris), Charlène Fleury (Alternatiba), Aymeric François (Chef produit dans le numérique), Loup Espargilière (Rédacteur en chef de Vert), Thomas Wagner (Fondateur du média Bon Pote), Audrey Boehly (Journaliste), Florence Joly (Stop extension aéroport Marseille-Provence), Romain Morizot (Ingénieur telecom aéro – Collectif ICARE), Juliette Collombat (Etudiante), Cathy Valat (Collectif Atterrissons d’urgence – Montpellier), Catherine Stolbowsky Abile-Gal (Association Pas d’Avions à l’Hôpital Purpan – Toulouse), Sixtine Dano (Illustratrice et activiste climat)..

1.000 signatures il y a 4 heures.

«5 tonnes de CO2» émises

«J’ai utilisé les règles habituelles qui s’appliquent au Premier ministre», s’est défendu mardi l’intéressé sur RTL. Et le locataire de Matignon de se lancer dans une explication hasardeuse : «Le Premier ministre, il faut qu’il soit à Paris très vite s’il y a le moindre problème.» Répondant aux rumeurs, selon lesquelles l’avion utilisé serait un appareil privé, Castex a balayé l’accusation et ironisé à propos d’une «période» propice aux «polémiques».

Reste que l’aller-retour de dimanche est tout sauf écologique. Pourquoi n’avoir pas fait le déplacement en train, ou même en avion de ligne, «qui émet dix à vingt fois moins [qu’un] avion privé» ? Le premier ministre n’a pas abordé ce point sur RTL. RTL ne l’a d’ailleurs pas soulevé…

Pau: un clandestin tue un responsable de centre d’accueil de « réfugiés »

Cet humanitaire reçoit des coups de couteau pour tout remerciement

Pau : le responsable d’un centre d’accueil de réfugiés tué au couteau, Gérald Darmanin attendu
Le directeur du centre d’accueil a été poignardé à mort

La victime, un homme de 46 ans, est décédée des suites de ses blessures peu après l’agression. L’auteur « présumé », un demandeur d’asile soudanais de 38 ans, a été interpellé.

Le directeur du centre d’accueil des demandeurs d’asile (CADA) de Pau géré par l’association Isard Cos a été assassiné, vendredi 19 février, en fin de matinée, par un demandeur d’asile soudanais qui lui a porté plusieurs coups de couteau, a-t-on appris auprès de la municipalité et de source policière.

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’agression a eu lieu vers 11 heures. La victime, un père de famille âgé de 46 ans, est décédé peu après l’agression. L’auteur présumé des faits, un demandeur d’asile soudanais qui ne vivait pas au centre mais y a été pris en charge dans le passé, venait de se voir refuser son statut de réfugié par l’Ofpra, ont précisé des sources policières et municipales.

D’après les informations fournies par la procureure de la République de Pau, Cécile Gensac, le clandestin s’est présenté dans les locaux pour rencontrer le chef du pôle asile. Alors que les deux hommes se trouvaient dans le bureau du responsable, « des employés ont été alertés par des cris et ont immédiatement appelé les services de police », indique le Parquet dans son communiqué. Sur place, les forces de l’ordre ont trouvé la victime au sol, « présentant des plaies pouvant s’apparenter à des coups prodigués [!] à l’arme blanche », principalement au niveau du thorax. Des coups au thorax, évidemment sans intention de tuer: sous l’emprise d’une saine colère ou d’un déséquilibre mental…

L’individu, gardé dans un bureau annexe par des employés, a été placé en garde à vue pour assassinat. Son casier judiciaire fait état de deux condamnations pour des faits de violences commis en 2017. Il a effectué un passage en prison mais, pour autant, était inconnu des services de renseignement. L’assassinat n’est pas considéré comme terroriste. L’enquête de flagrance confiée à la sûreté départementale du commissariat de police de Pau devra « déterminer l’exact déroulement des faits, ainsi que les motivations du passage à l’acte ».

Comme la presse et les partis porteurs de haine anti-blancs, Claire Hédon, la Défenseure des droits, va devoir assumer.
Convaincu de ne pas être respecté dans ses droits, pensant n’avoir que des droits dans ce pays d’hommes blancs racistes et colonisateurs, l’assaillant avait été convoqué à deux reprises depuis sa sortie de prison pour se voir signifier son obligation de quitter le territoire. Un troisième rendez-vous l’attendait quand il s’est rendu à l’Isard Cos, armé.

Le ministre de l’Intérieur sur place cet après-midi

Choquée, une employée du centre de 47 ans, en « état de détresse psychologique », a été transportée à l’hôpital de Pau, indiquent les pompiers des Pyrénées-Atlantiques. Une cellule psychologique a été mise en place pour l’ensemble des employés de la structure.

« Implanté de longue date à Pau », le centre d’accueil de demandeurs d’asile Isard COS est, selon son site, un centre de 257 places qui offre aux demandeurs d’asile et réfugiés (les clandestins en sont-ils exclus ?) un « accompagnement global mais adapté à chaque situation familiale ou personnelle », et propose des hébergements dans différents quartiers de la ville.

Peu après 13 h 30, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a annoncé sur Twitter qu’il se rendra sur place : « Après avoir échangé avec François Bayrou, je me rendrai à Pau en fin d’après-midi pour rencontrer les personnels de l’association ainsi que les élus à la suite de la dramatique agression de ce matin. J’adresse mes sincères condoléances à la famille de la victime et ses proches », ont écrit les services du ministre.

« C’est un drame épouvantable. C’est d’autant plus choquant que la victime était engagée pour aider ces réfugiés », a déclaré François Bayrou sur le site Internet du quotidien La République des Pyrénées.

La fondation COS, c’est quoi

Ce sont centres pour demandeurs d’asile et réfugiés

Ces « centres d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) de la Fondation COS Alexandre Glasberg organisent l’hébergement et l’accompagnement des personnes ou familles pendant le temps de la procédure administrative de reconnaissance de leur statut de réfugié. La plupart de ces personnes en effet, sont dans l’incapacité de subvenir à leurs besoins ou de faire valoir leurs droits, du fait de leur méconnaissance des réglementations. Au-delà d’un hébergement et d’une aide dans les démarches administratives d’obtention du statut de réfugié politique, la Fondation offre à ces personnes et à ces familles un accompagnement social et médical individualisé.

La Fondation dispose également d’un centre provisoire d’hébergement (CPH), qui offre un accompagnement individualisé aux réfugiés qui ont obtenu leur statut. La Fondation les aide dans toutes leurs démarches d’intégration [sic], notamment en ce qui concerne leur logement et leur insertion professionnelle.

Au-delà de l’accueil et de l’hébergement des réfugiés et des migrants, la Fondation COS Alexandre Glasberg accompagne les personnes et familles réfugiées, dans leur intégration et connaissance administrative, linguistique, relationnelle et culturelle de leur nouvel environnement. Un Pôle Pôle des Solidarités Bénévoles a été créé en 2015 dans la région de Bordeaux qui réunit dans cette perspective toutes les personnes désireuses d’apporter leur aide à ces personnes et familles contraintes à l’exil.

La Fondation COS Alexandre Glasberg participe au dispositif  Accueil Temporaire Service de l’Asile (ATSA) : dispositif national d’hébergement d’urgence pour demandeurs d’asile créé en 2000 par le Service de l’asile du Ministère de l’Intérieur et placé sous la coordination de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII). Dans le cadre de ce dispositif, la Fondation accueille actuellement des migrants de Calais et des Syriens.

La Fondation assure également une mission d’aide sociale à l’enfance (ASE) avec ses établissements et services pour mineurs et jeunes isolés étrangers. Cette mission s’étend aujourd’hui d’un service d’évaluation de la situation des jeunes dès leur arrivée sur le territoire (Service d’accueil et d’évaluation des mineurs isolés étrangers – SAEMIE), à l’accueil et à l’accompagnement vers le droit commun des jeunes majeurs (Service d’accueil des jeunes majeurs – SAJM), en passant par un internat pour mineurs (Maison d’enfants à caractère social – MECS).

La fondation dispose également de résidences et services pour personnes âgées (dépendantes ou non), d’établissements et services pour personnes en situation de handicap, mais aussi pour personnes en situation de précarité ou encore de centres de médecine physique, de réadaptation et de rééducation fonctionnelles, etc.

D’Alexandre Glasberg, dit l’abbé Glasberg, Wikipedia dit qu’il est un prêtre catholique d’origine ukrainienne, mort en 1981. Comme juif, il joua un rôle actif dans la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale, contribuant au sauvetage de nombreux Juifs, et s’investit après la guerre dans la mise en place de réseaux d’exfiltration des Juifs vers Israël, participant aux opérations Exodus et Ezra et Néhémie (un pont aérien organisé par le Mossad pour évacuer les Juifs irakiens). En France, il se consacra à l’accueil des réfugiés. En 2004, il reçut à titre posthume la médaille des Justes parmi les nations.

Une fondation est une personne morale de droit privé à but non lucratif créée par un ou plusieurs donateurs, eux-mêmes pouvant être des personnes physiques ou morales, pour accomplir une œuvre d’intérêt général. A l’origine la fondation était une association fondée par Alexandre Glasberg soi-même.

En 1971, il fonda avec quelques amis fidèles, le pasteur Jacques Beaumont, le Docteur Gérold de Wangen et Jacques Debu-Bridel, l’association France Terre d’Asile. Cette association s’est engagée dans des actions à la limite de la légalité, au nom de l’humanitaire et de l’universalisme transfrontières, singulièrement depuis l’afflux de clandestins dans la « Jungle » de Calais, puis à Grande Synthe. Le 20 juillet 2017, l’association a été condamnée pour harcèlement moral et licenciement abusif par Pierre Henry, suite au licenciement d’une employée en 2014.

Quant à l’isard, c’est un animal de la sous-famille des caprins, assez intégré au massif des Pyrénées, mais venu d’Espagne.