Eboueurs : les grévistes du dépôt d’Ivry-sur-Seine bloquaient la sortie de 80 camions-bennes

Le préfet de police a fait déloger les éboueurs municipaux, ce vendredi matin

A Paris, où les déchets s’amoncellent un peu partout dans les rues, les éboueurs maintiennent leur grève en dépit des ordres de réquisitions annoncés par la préfecture de Police de Paris, et que les CRS libèrent déjà l’activité à Pizzorno, société privée chargée de collecter les déchets dans la partie sud-ouest de Paris, dont des écoles.

Mais les éboueurs non grévistes du garage de Ivry-Victor-Hugo ont pu reprendre le volant des camions-bennes bloqués depuis le 6 mars dernier. Les bloqueurs ont été neutralisés par les forces de l’ordre. En grève depuis le 6 mars dernier, les bloqueurs d’Ivry-sur-Seine (commune communiste depuis 1944) tenaient un piquet de grève devant les installations qui hébergent 80 camions-bennes de la Ville de Paris.

« On se doutait qu’ils allaient venir mais on ne pensait pas que ce serait si violent », commente Didier Labruyère, délégué syndical Force ouvrière du site. Cyril, un agent présent sur les lieux à l’arrivée des gendarmes raconte l’opération de police : « Un peu avant 8h30, un chef de garage est venu nous prévenir que les forces de l’ordre étaient en route. Nous avons donc demandé à toutes les personnes présentes sur le piquet et extérieures au site de s’éloigner. »

Gaz lacrymogène et échange de coups

Car les agents ne sont pas les seuls à bloquer les sorties du garage depuis plusieurs jours. Enseignants, collégiens et d’autres agents de la fonction publique se relayent pour aider les grévistes à bloquer le garage. « A ce moment tous les agents présents sur le site se sont déclarés en grève, pour éviter d’être délogés », ajoute Cyril. Boniment de syndicaliste… (voir ci-dessous)

A 8h30, à l’arrivée des gendarmes, un cordon de forces de l’ordre a regroupé les grévistes à l’intérieur des garages. « Dès qu’on leur a dit qu’on était en grève et qu’ils ne pouvaient aller contre, ils ont commencé à nous envoyer du gaz et à rentrer dans le tas. »

Les grévistes parlent évidemment de coups violents et de méthodes brutales employées à leur encontre : « Ça tapait dans tous les sens. On a plusieurs collègues blessés: un a reçu des coups au visage et est blessé à la bouche, un autre a pris un coup au nez qui pourrait être cassé. Pour d’autres ce sont des coups dans les tibias. Un collègue de 61 ans a été pourchassé et gazé à plusieurs reprises alors qu’il levait les mains et ne bloquait rien. » Peut-être aussi les grévistes ont-ils opposé de la résistance…

« En vingt-neuf ans de service, […] je n’avais jamais vu une telle violence »

Les bloqueurs espéraient-ils être délogés avec des fleurs ? Sonné, Cyril peine à se remettre des événements, selon la presse, mais il raconte : « en vingt-neuf ans de service, j’ai connu plusieurs mouvements de grèves, je n’avais jamais vu une telle violence. Même un agent de maîtrise, non gréviste, a été gazé par la fenêtre de son bureau. » Un classique du genre, mais surprenant dans une profession aussi rude…

En milieu de journée, les forces de l’ordre tenaient le garage, situé à quelques centaines de mètres de l’incinérateur d’Ivry-sur-Seine, lui aussi bloqué par les manifestants. En vérité, les éboueurs qui se laissent bloquer, que ce soit à l’intérieur du garage ou de l’incinérateur, peuvent se prévaloir d’une entrave au travail: les camions-bennes ne peuvent sortir du garage et ils ne peuvent entrer dans l’incinérateur ! Les salariés sont empêchés de travailler par le piquet de grève des militants étrangers au dépôt.

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, avait annoncé ce jeudi la réquisition d’éboueurs pour déblayer les rues de Paris, contraignant Anne Hidalgo à lui transmettre la liste des 4.000 agents de propreté des services de la ville. En tant qu’employés de la Mairie de Paris, les éboueurs municipaux ont reçu le soutien d’Anne Hidalgo sous la forme de jours de congé et de fonds de caisses

« S’il faut, on mettra quatre heures à démarrer le camion, » préviennent les éboueurs face aux réquisitions. Ils n’iront pas contre la loi, mais les agents grévistes préparent déjà la contre-offensive à base de ralentissement du service et menacent de perturber les Jeux olympiques de 2024.

Des grévistes malveillants privent d’électricité le chantier du village olympique de Paris 2024

La CGT a lancé une opération de …« sobriété énergétique » pour montrer son opposition à cet enfumage.

Pour protester contre la réforme Macron des retraites, des grévistes ont coupé le courant sur le site du poste source Ampère accueillant le futur village olympique des Jeux de Paris 2024.

La CGT a confirmé jeudi qu’elle a coupé le courant sur le chantier du futur village olympique à Saint-Denis, en construction pour les Jeux de Paris 2024. Electriciens et gaziers, certains, ont mené cette action pour protester contre la réforme des retraites, actuellement en discussion. Pour au moins 80% des agents de la RATP et de la SNCF, la réforme Macron ne change absolument rien, à la différence des agents EDF. L’Etat a confirmé sa nationalisation à 100 % pour 7 milliards, le nucléaire le justifierait.

Enedis dément pour le Stade de France

En quelques minutes à peine, « l’action [de cégétistes, tendance pro-russe] a privé d’énergie le village olympique, le quartier au niveau zone commerciale, des data centers et aussi le Stade de France, » a déclaré Sébastien Ménesplier, secrétaire général de la CGT énergie, devant la presse conviée pour relayer cette action symbolique du durcissement engagé par les grévistes du secteur cette semaine.

Une affirmation partiellement infirmée par le distributeur Enedis, selon qui le courant n’a pas été coupé au Stade de France lui-même, même si « des coupures » ont touché toute la zone commerciale et résidentielle autour, avec un peu plus de …500 clients affectés.

Pyrénées-Orientales: les grévistes bloquent la frontière et la circulation sur l’A9

Les gendarmes ont débloqué la situation en fin de matinée

A l’appel de Force ouvrière, suivi par la CGT, les manifestants, en lutte contre la réforme Macron des retraites, veulent « matérialiser cette France à l’arrêt », explique l’intersyndicale.

Environ 200 opposants à la réforme Macron des retraites bloquent depuis 8h30, ce jeudi 9 mars, le péage du Boulou, à la frontière avec l’Espagne. « La circulation est coupée sur l’autoroute A9 dans les deux sens de circulation », précise Vinci Autoroutes. La sortie est obligatoire à l’échangeur Perpignan sud (n° 42) pour les automobilistes en provenance de Montpellier (Hérault) et l’entrée interdite. Les entrées sont interdites dans les deux sens de circulation à l’échangeur Le Boulou (n° 43) et la sortie interdite en direction de l’Espagne.

La levée du blocage au péage du Boulou pourrait intervenir à partir de 10h.

Les chauffeurs poids lourds, étaient, quant à eux, déjà pleinement mobilisés dans la capitale des Pyrénées-Orientales ce mardi 7 mars 2023, et l’accès à l’autoroute A9 totalement impossible au niveau de Perpignan. 

Force ouvrière est à l’origine de ce blocage et a été rejointe dans sa démarche par l’intersyndicale. L’opération entre dans la lutte contre la réforme des retraites. « Nous voulons matérialiser cette France à l’arrêt », estime Jérôme Capdevielle, secrétaire général de Force ouvrière dans les Pyrénées-Orientales. « L’objectif et de bloquer et ensuite de rentrer en contact avec les automobilistes. Nous irons à leur contact pour leur expliquer que, eux aussi sont des acteurs de lutte contre cette réforme des retraites ».

A 10 heures, les gendarmes ont commencé à déloger les manifestants sans violence, mais un bouchon de plusieurs kilomètres s’est formé de chaque côté de la barrière de péage et mettra plusieurs heures à se résorber.

Le 7 mars, encore, à Nîmes et dans l’Hérault où des actes de sabotage ont privé la population d’électricité :

Les automobilistes se protègent et combattent la mobilisation contre la réforme des retraites

La loi sur les jerrycans à la pompe sert-elle les grévistes ou les Français?

Pénurie de carburant ou grève : avons-nous le droit de remplir des bidons et nous prémunir contre l’adversité, voire la combattre ? Alors qu’en octobre 2022, un tiers des stations services françaises étaient concernées par des pénuries, les files s’étiraient pour accéder à la pompe. En cas de panne, est-il possible de remplir un jerrican de carburant ? 

Selon la loi, il est autorisé de transporter jusqu’à cinq litres d’essence maximum, mais seulement si notre véhicule est tombé en panne« Il n’est possible de mettre cinq litres dans un jerrican qu’à condition d’être en panne. Si c’est par précaution, c’est interdit », précisa Me Michel Benezra, avocat en droit routier. 

Une marge de tolérance

Mais, face aux difficultés croissantes d’approvisionnement en carburants du fait de la pénurie – suite à l’incurie des pouvoirs publics – ou d’un mouvement social, des automobilistes ont été conduits à contourner la règle en remplissant des jerricans de carburants pour faire des réserves, comme le montrent des vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux.

Or, plusieurs préfectures, principalement dans les Hauts-de-France, en région parisienne et dans le sud du pays, n’ont rien trouvé de mieux que de leur compliquer davantage la vie en leur interdisant de remplir un bidon à la pompe. Les automobilistes prévoyants qui refusent de se mettre en difficultés risquent une amende pouvant aller jusqu’à 150 euros.

Pénurie de carburants ? A la mi-octobre dernier, le gouvernement n’a pas cherché à aider les Français dans l’adversité dont il a lui-même accumulé les causes. Il a en effet appelé les préfets à restreindre la vente et le remplissage des jerricans, quoi qu’il arrive. Notre protecteur, Macron, est partisan de la double peine…

Le gouvernement va demander aux préfets d’étendre l’interdiction de la vente et l’achat de carburant dans un jerrican ou un bidon.Une « mesure pour éviter les sur-stockages« , selon Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique. La grève dans les raffineries se poursuivit, accentuant le blocage dans les stations services et le recours aux bidons. Stockage de sécurité, sans exagération culpabilisante (« sur-stockage ») d’un pouvoir qui, entre deux élections, n’aime pas les Français.

Alors que la grève dans les raffineries était reconduite, le gouvernement appelait à sévir contre les usagers, plutôt que les bloqueurs. 

Les préfectures les plus zélées furent la Meuse (F), les Yvelines, l’Eure-et-Loir (F), la Seine-Saint-Denis, le Vaucluse (F), les Vosges (F), le Val-d’Oise, le Pas-de-Calais, le Nord et la Somme. 27 sur 107 sont des préfètes (F), mais elles sont plus connues que leurs homologues masculins. Les mesures qu’elles prennent sont souvent plus radicales et anticipent davantage les prises laborieuses de décisions du pouvoir central.

« Eviter les sur-stockages »: le stockage est donc légal

Où commence le sur-stockage ? « Nous allons prendre des mesures pour éviter les sur-stockages qui contribuent à amplifier les difficultés que nous vivons sur le terrain », a ainsi indiqué la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, un beau soir au micro de Franceinfo, comme si elle était privée de chauffeur. 

« Je le redis aux Français : ne faites pas de stocks de précaution, car cela aggrave la situation », a-t-elle exhorté, dénonçant, dans les stations-service, une « surconsommation » qui a étendu, selon elle, les difficultés sur la façade atlantique, jusqu’ici épargnée.

Selon les chiffres du gouvernement, 29,7% des stations-service françaises connaissaient alors des difficultés d’approvisionnement sur un produit au moins. Et c’était la faute des usagers… En vérité, le diesel, qui n’est pas produit en France, n’est pas autant vulnérable que l’essence aux mouvements sociaux intérieurs si son orix venait à flamber les semaines à vevur, ce serait pour financer la pénurie d’essence. Mais ceci est une autre affaire, impliquant aussi Macron qui a milité auprès de l’UE pour le couplage des prix de l’électricité et du gaz.

Reste qu’une marge de tolérance existe aujourd’hui, complexifiant d’ailleurs le maintien dans les clous : la préfecture des Hauts-de-France a par exemple décidé d’interdire le remplissage de jerricans, « sauf nécessité dûment justifiée par le client et vérifiée, en tant que de besoin, avec le concours des services de police et de gendarmerie locaux ». Autrement dit, cherchez le curseur : les dérogations sont possibles, si vous pouvez justifier que vous êtes bien en panne, le tout étant de ne pas abuser de cette possibilité. « Certains pourraient être tentés de remplir plein de jerricans, alors que d’autres en auraient besoin éventuellement », déplore un automobiliste dans le reportage du JT de 20 heures sur TF1.

De manière générale, pour éviter de devoir prononcer des sanctions (et des amendes), les préfectures en appellent « à la responsabilité et au civisme de chacun », ce qui ajoute à la confusion. Et libère du sentiment éventuel de culpabilité.

Dernière précaution : puisque les carburants sont des « matières dangereuses », comme le rappelle finement Me Michel Benezra, « il n’est donc pas possible de transporter l’essence dans n’importe quelle bouteille : il faut des jerricans homologués ». A cette condition, au final, nous faisons à votre guise.

D’autant que, cette fois, dans le contexte actuel, non de pénurie, mais de blocage, il s’agit de contrecarrer le mouvement social.

Grève de nantis chez TotalEnergies, dénoncée par Laurent Alexandre

Les grévistes sont « des privilégiés qui bloquent la France »

Les salariés de TotalEnergies bénéficient de la redistribution des richesses, à hauteur de 8% de 16 milliards du résultat net, tandis que l’Etat, actionnaire principal, détient plus de 15% de la richesse de TotalEnergies.

La CGT et la direction de TotalEnergies ne sont pas parvenues à s’entendre sur les modalités d’un dialogue sur les salaires, à la différence de ExxonMobil. Le mouvement de grève a été reconduit jusqu’à mardi 11 octobre, alors que près d’un tiers des stations, tous groupes confondus, est affecté par des pénuries de carburants. Les grévistes d’extrême gauche ne bloquent pas à proprement parler les raffineries, mais ils refusent de charger les camions-citernes d’approvisionnement des stations-service.

Le polémiste de RTL, Laurent Alexandre a déclaré que « les salariés sont des gros actionnaires de Total puisque les salariés possèdent 8% de Total. Donc, en réalité, séparer le travail et le capital, ça ne fonctionne plus dans nos économies modernes (…) Je ne conteste pas le droit de grève. Mais là, on a le droit de grève utilisé par des nantis« , a estimé l’urologue, cofondateur du site Doctissimo et membre du mouvement transhumaniste. Il détient et préside depuis 2009 DNAVision, une société belge de séquençage d’ADN, et possède des actions dans une quinzaine de sociétés en Europe, essentiellement dans les technologies NBIC (Nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives). Ce polémiste est diabolisé en tant que défenseur du transhumanisme et de l’eugénisme, ainsi que de contestataire de la théorie du réchauffement climatique.

Et d’ajouter : « Les ouvriers de raffinerie à 5.000 euros par mois, c’est-à-dire trois fois ce que gagne une jeune infirmière, je trouve que ce sont des nantis. C’est moins compliqué d’être ouvrier dans une raffinerie que d’être infirmière »

Laurent Alexandre a continué de diffuser sa réflexion. « Il y a moins besoin de qualifications. Il y a de moins longues études pour être ouvrier dans une raffinerie que pour être infirmière (…), fait-il valoir. Ce sont des privilégiés qui bloquent la France parce qu’ils contrôlent les raffineries et ça n’est pas juste », a-t-il conclu.

Le protocole sanitaire à l’école dégomme Blanquer

« Bricolage », « honte », « humiliation »…: l’opposition déboulonne le ministre de Macron

Blanquer combat le variant,
de l’intérieur

Le ministre de l’Education nationale est déstabilisé par sa gestion de l’épidémie de Covid-19 dans les établissements scolaires, au point de déclencher un appel à la grève lancé pour ce jeudi 13 par des syndicats d’enseignants.

Elle sera massive, mais les entreprises commerciales de sondages persistent à placer Macron en tête des intentions de vote à cent jours de la présidentielle.

Les mots sont sans langue de bois, mardi 11 janvier, à la sortie de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, « organise le chaos à l’école », affirme par exemple Fabien Roussel, mardi 11 janvier, à la sortie de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. Pour le candidat communiste à l’élection présidentielle, la rentrée scolaire de janvier se caractérise par « de l’impréparation » et « du bricolage. C’est la honte ».

L’immense majorité du personnel scolaire est remontée comme un coucou : 75% de grévistes sont annoncés dans l’Education nationale et la moitié des écoles devrait être fermées jeudi. Des syndicats enseignants appellent en effet à la grève, pour protester contre la gestion de l’épidémie de Covid-19 à l’école. La députée socialiste Valérie Rabault estime même qu’il faut s’attendre à une mobilisation jamais vue depuis Mai-68.  

Des critiques pleuvent de gauche comme de droite 

Dans les rangs de la majorité, les godillots restent fermés à la saturation du monde scolaire, comme le député de l’Eure Bruno Questel LREM« Le droit de grève est un droit constitutionnel. Il faut le respecter, quel que soit le calendrier. Je ne porterai pas de jugement d’opportunité, même si j’ai ma petite idée. » La grève de ce jeudi 13 janvier risque en tout cas de fragiliser davantage le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. Et son message aux grévistes, mardi (« On ne fait pas une grève contre un virus »),  n’est pas forcément la meilleure façon de s’épargner les critiques. 

A droite, la vice-présidente Les Républicains de l’Assemblée nationale, Annie Genevard, souligne que « force est de constater que l’organisation de la rentrée s’est révélée catastrophique ».

Pour le chef de file des députés LR, Damien Abad« c’est une humiliation pour monsieur Blanquer que d’avoir été désavoué en direct par le Premier ministre sur le protocole sanitaire, qui avait été mis en place 24 heures avant la rentrée. »  Et par le biais de la presse, dans un article… payant !

Face au casse-tête créé par son ministre (le choix de Brigitte Macron, une ex-prof très cool) et ancien recteur d’académie, alors que la grogne montait, Jean Castex a dû en effet annoncer un allègement des règles sanitaires à l’école, sous la pression populaire, quatre jours plus tard, lundi au journal télévisé de 20 heures de France 2.

Certains élus d’opposition à réclament la démission de Jean-Michel Blanquer. « Si vous voulez regagner un peu de crédibilité, ce serait le moment de s’en aller, je pense », dit par exemple le député La France insoumise Ugo Bernalicis. « Enfin, ils sont quand même capables d’en trouver un autre qui soit pire », ironise-t-il.