La justice belge relâche l’imam Iquioussen dans la nature

Une claque de plus pour Macron

Activiste voilée brandissant une pancarte revendiquant la
«liberté pour Iquioussen»
lors d’un rassemblement de soutien à l’imam islamiste,
place de la République
à Paris, le 3 septembre 2022

Gérald Darmanin avait annoncé fin juillet l’expulsion du prédicateur fiché S, lui reprochant «un discours porteur d’une vision de l’islam contraire aux valeurs de la République» une circonvolution pour ne pas dénoncer son séparatisme politico-religieux.

Nouveau rebondissement dans l’affaire de l’imam marocain Hassan Iquioussen. Incarcéré en Belgique depuis son arrestation, le 30 septembre, il vient d’obtenir d’une juge belge d’être libéré et placé sous surveillance électronique.

Le placement sous bracelet électronique, décidé jeudi matin par une juge d’instruction de Tournai, lui impose de résider dans «un lieu précis [sur le territoire national], déterminé par l’ordonnance» de libération, explique un porte-parole du Parquet. Selon la juge d’instruction, le régime de la surveillance électronique suffirait à prévenir le risque de fuite.

L’imam de 58 ans a donc quitté la prison de Tournai dans la journée et devrait, ­selon BFMTV, séjourner chez un ami, un résident belge.

Un imbroglio juridique

Le 21 octobre, notre voisin belge a commencé par refuser de remettre Iquioussen aux autorités françaises. La justice belge a ainsi rejeté le mandat d’arrêt européen lancé par Paris. Ce nouvel épisode dans la série de refus belge souljgne l’absence de coopération juridique dans l’Union européenne: le mandat d’arrêt européen lancé par la France est inopérant, comme peut l’être ses accords consulaires avec le Maghreb, supposés consacrer la réciprocité et l’automaticité en matière de séjour illégal et d’emploi clandestin, signés le 9 octobre 1987.

L’affaire commence en juillet, lorsque le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, annonce l’expulsion de ce prédicateur du Nord, fiché S (pour sûreté de l’Etat) par les services de renseignement « depuis 18 mois ». L’arrêté reproche à ce proche des Frères musulmans « un discours prosélyte, émaillé de propos incitant à la haine et à la discrimination, et porteur d’une vision de l’islam contraire aux valeurs de la République», que l’imam marocain partage notamment auprès de ses 183.000 abonnés sur YouTube, une plateforme très accueillante et partisane.

Mais lorsque la police veut l’informer de son expulsion vers le Maroc, en juillet, l’imam est introuvable. La cavale n’aura pas duré. La police belge l’arrête dans la région de Mons, au sud de la Belgique, près de la frontière franco-belge, le 30 septembre.

Diffamation publique

Les avocats d’Hassan Iquioussen ont accusé la France d’incapacité à assurer à l’intéressé un procès équitable, en raison surtout des déclarations du ministre Darmanin sur les plateaux de télévision et qu’il n’y avait pas d’équivalent en Belgique du délit de soustraction à une mesure d’éloignement. Argument retenu par la juge d’instruction de Tournai, qui considère donc que le mandat d’arrêt européen ne peut être exécuté et donc que l’imam ne doit pas être remis à la France.

«Ni le droit, ni les autorités de poursuite ne peuvent être instrumentalisés à des fins politiques, il fallait peut-être la Belgique pour le rappeler », se réjouissait alors sur Twitter l’avocate française d’Iquioussen, Me Lucie Simon. Dans la foulée, les avocats de l’imam ont saisi la justice pour diffamation publique à l’encontre de leur client par Gérald Darmanin.

Une issue incertaine

Malgré cette libération, le dossier est loin d’être clos. Le parquet a fait appel de la décision de ne pas respecter le mandat d’arrêt européen. L’affaire sera plaidée devant la Chambre des mises en accu­sation dans les dix jours. Quand bien même il resterait en Belgique, le sort du prédicateur demeure incertain.

Né en France, il avait décidé à sa ­majorité de ne pas opter pour la natio­nalité française. Mais, depuis l’an dernier, il n’a plus de titre de séjour en France, et n’en a pas en Belgique. Et le cabinet du ­ministre belge de la Justice soulignait qu’il serait expulsé, au besoin par « la procédure pour les prédicateurs de haine étrangers ».

Un oncle de Darmanin a-t-il vendu à l’imam Iquioussen un terrain à bâtir?

Proche des Frères musulmans, l’imam Hassan Iquioussen avait acheté en 2003 sa propriété de Lourches dans le Nord à un oncle de Gérald Darmanin, l’actuel ministre de l’Intérieur, a révélé jeudi 25 août un fils du prédicateur intégriste, sans être contredit par le ministère.

Le journal a pu consulter l’acte de vente, qui établit la transaction le 27 mars 2003 entre la société Darmanin Père & Fils, dirigée par un oncle paternel de Gérald Darmanin, et Hassan Iquioussen et sa femme Zaina. Soufiane, le fils de l’imam Iquioussen sous le coup d’une procédure d’expulsion vers le Maroc, a confirmé jeudi que cette vente a bien eu lieu en 2003, avec un oncle de Gérald Darmanin, Claude Darmanin. «C’est possible», a indiqué de son côté l’entourage du ministre. «Gérald Darmanin n’était pas au courant, il s’agirait selon les éléments fournis, d’un oncle qu’il n’a pas vu depuis de très nombreuses années. Evidemment, ceci n’a aucun rapport avec la conduite de ses actions» comme ministre, a ajouté l’entourage.

Fiché S

Le 28 juillet, le ministre de l’Intérieur avait annoncé l’expulsion de ce prédicateur islamiste du Nord, surnommé le « prêcheur des cités », qu’il accuse d’avoir lancé des appels à la haine sexiste et homophobe et à la violence antisémite. L’imam est fiché S (pour sûreté de l’État) par la DGSI «depuis dix-huit mois», selon le ministre. L’avocate de l’imam – né en France mais de nationalité marocaine par refus de la nationalité française – avait déposé devant le tribunal administratif (TA) de Paris un recours contre l’arrêté d’expulsion.

Le 5 août, ce tribunal a décidé de suspendre l’expulsion vers le Maroc de Hassan Iquioussen en estimant notamment qu’elle porterait une «atteinte disproportionnée» à la «vie privée et familiale» de l’imam, au prétexte qu’il est père de cinq enfants et a quinze petuts-enfants. Ce prêcheur est pére Ainsi le juge accorde-t-il la préférence à une situation familiale sur l’intérêt général, la primauté du l’individuel sur le collectif.

Le juge des référés du Conseil d’Etat examine vendredi une requête de Gérald Darmanin qui entend faire annuler l’ordonnance du tribunal administratif de Paris. Selon Soufiane Iquioussen, la propriété fait 3,5 hectares. Plusieurs SCI liées à l’imam et à sa famille sont enregistrées à cette adresse à Lourches, selon les registres commerciaux en ligne.

Dans un entretien publié dans Hérodote en 2010, Caroline Fourest dépeint cet imam séparatiste comme « un jeune Français (?) formé par l’Union des organisations islamiques en France [UOIF], très représentatif de cette génération d’imams improvisés » et pourtant professeur d’éthique musulmane au lycée fondamentaliste Averroes de Lille niché, en république laïque, au sein-même des locaux de la mosquée de Lille Sud, et en 2008, encore seul établissement secondaire privé musulman sous contrat avec l’Etat.

Affaire Adama Traoré : la mort du délinquant est due à un « coup de chaleur », « aggravé » par sa rebellion

Cette expertise est établie par quatre médecins belges

Assa Traoré

Symbole de l’essentialisation par les antiracistes racisés de brutalités policières en situation de rébellion violente à interpellation de délinquants, ce rapport, dévoilé par L’Obs, a été commandé en juillet par les juges d’instruction parisiens, après le dépôt par la famille du révolté de rapports médicaux contredisant les experts de la justice qui mettaient hors de cause les forces de l’ordre. 

La mort en juillet 2016 d’Adama Traoré a été causée par un « coup de chaleur », « aggravé » par les gestes techniques réglementaires d’immobilisation et de menottage des gendarmes et, dans une « plus faible mesure », par ses antécédents médicaux, conclut une nouvelle expertise judiciaire consultée ce lundi.

Très attendu dans ce dossier devenu un symbole du débat sur les violences policières, ce rapport établi par quatre médecins belges, dévoilé par L'Obs, a été commandé en juillet.

A 24 ans, Adama Traoré était bien connu des gendarmes et figurait aux fichiers de police pour recel, violences volontaires contre les forces de l’ordre, outrages, extorsion avec violences, menaces de mort, conduite sans permis, usage de stupéfiants et vol à la roulotte. Il avait été incarcéré à deux reprises, de septembre 2012 à juillet 2014, puis de décembre 2015 à mai 2016. Un co-détenu a obtenu de la justice une indemnisation pour violences sexuelles « avérées » par Adama Traoré. Il est mort en juillet 2016, quelques heures après son interpellation.

Le 19 juillet 2016, Adama Traoré était décédé dans la caserne de Persan, près de deux heures après son arrestation dans sa ville de Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise) au terme d’une course-poursuite et après avoir échappé à une première interpellation un jour de canicule. 

Depuis lors, une bataille d’experts oppose les médecins missionnés par la justice et ceux choisis par la famille. Celle-ci accuse les trois gendarmes d’avoir causé la mort d’Adama Traoré par une « asphyxie positionnelle », qu’ils auraient provoquée par un « plaquage ventral » que son état de santé n’aurait pas supporté lors de l’interpellation. 
Pour les médecins belges, en revanche, « les éléments du dossier ne répondent pas aux critères médico-légaux reconnus d’une asphyxie positionnelle ».  

« En revanche l’intervention dans le processus létal d’une période d’asphyxie ‘par contrainte physique’ ne peut être écartée », écrivent les experts, évoquant ainsi les gestes d’interpellation des gendarmes. 

« Notre opinion est en définitive que M. Adama Traoré a très vraisemblablement développé un coup de chaleur en situation d’activité physique relativement brève mais intense dans des circonstances de stress adrénergique et de chaleur atmosphérique », concluent les médecins. 

Maladie génétique

On ne lui connaissait
aucune activité professionnelle

« L’évolution péjorative » de cet état « a été inhabituellement rapide, mais reste plausible en raison notamment de la contribution à une hypoxie [manque d’oxygène dans le sang] de manœuvres momentanées de contrainte et dans une plus faible mesure d’états pathologiques sous-jacents ».  

Adama Traoré souffrait en effet d’une maladie génétique, la drépanocytose (formation de caillots dans le sang), associée à une pathologie rare, la sarcoïdose (inflammation en amas au niveau des poumons). En 2018, un premier collège d’experts, aux conclusions balayées par les médecins de la famille, avait retenu ces maladies parmi les causes principales de l’asphyxie du jeune homme. 
« Les gestes réglementaires opérés par les trois gendarmes l’ont été au regard de la rébellion d’Adama Traoré », ont réaffirmé lundi leurs avocats Mes Rodolphe Bosselut, Pascal Rouiller et Sandra Chirac Kollarik.  

« Ces 3 agents étaient dans l’ignorance la plus complète des antécédents médicaux de cet homme et de ce qui pouvait s’être produit physiologiquement pour lui » avant leur arrivée sur les lieux, poursuit leur communiqué. 

Me Yassine Bouzrou, l’avocat de la famille Traoré, n’a pas souhaité réagir. 

Cette famille de dix-sept enfants nés de quatre mariages (dont deux femmes blanches du père polygame décédé, d’origine malienne) est dirigéé par Assa Traoré, laquelle est sous influence, notamment d’Almamy Kanouté, fondateur de la ‘Brigade antinégrophobie‘ et membre de ‘Nation of Islam’, il a rencontré Assa Traoré dans ses fonctions à l’Opej. A la naissance du mouvement ‘Vérité pour Adama’, il aide Assa à préparer chacune de ses interventions publiques. Il a été déclaré inéligible à la suite de violences sur un policier pendant une manifestation, en 2013, mais tire néanmoins les ficelles de la contestation et reste « proche de plusieurs mouvements islamiques fondamentalistes et salafistes », selon une source policière. Dès le début du mouvement, l’objectif de Kanouté est de créer des passerelles entre la lutte pour la mémoire d’Adama et les Black Lives Matter. D’ailleurs, il présente à Assa l’égérie de ce mouvement, Amal Bentounsi, ci-dessous, également fondatrice du collectif « Urgence, notre police assassine ».

Le 5 août 2016, deux semaines après la mort d’Adama, Kanouté organise une rencontre entre Assa et Samir Elyes, qui s’appelle en réalité Samir Elyes Baaloudj, 48 ans, ancien militant du MIB (Mouvement de l’immigration de la Banlieue, antiracistes racisé) qui milite désormais dans le comité Adama.

Notre Histoire, devant le tribunal de la gauche radicale

Quand des députés s’interpellent notre passé: Colbert, dans le collimateur

Statue Colbert

Il y a ceux que rien ne trouble et qui balaient le sujet comme une simple interrogation « républicaine », et ceux qui moquent une « masturbation » d’agités du bocal, quand de plus vigilants voient s’avancer des nostalgiques de la Terreur. Les déboulonnages réclamés par les décoloniaux, ces séparatistes anti-racistes racisés, ont fait leur chemin dans les esprits révolutionnaires de notre temps. Artificiel et particulièrement mal venu en pleine crise sanitaire, le débat autour de la figure de Colbert indiffère la population, notamment étrangère, mais est relayé par une certaine presse qui renonce à écarter les délires des uns et des autres, sachant pourtant quel vilain jeu ils mènent.

Voyez Le député insoumis Alexis Corbière qui assure qu' »il faut mettre fin au ‘séparatisme scolaire' »… Certes, cet enseignant n’a plus vu une classe depuis longtemps, mais il parle pourtant de « ségrégation » – une « ségrégation scolaire » – apparue à l’école publique, laïque et gratuite, assurant qu’il « fait le lit du repli identitaire et religieux« . Effet possible de deux confinement et d’un couvre-feu, le fantasme de Corbière – oeil glauque et lèvre pendante – est exprimé dans le contexte de l’ouverture, lundi, de l’examen du projet de loi « confortant le respect des principes de la République » . 

Cette déclaration fait partie d’une offensive que Mélenchon a lancée en se faisant ouvertement le héraut d’une laïcité béante, contre une « loi de stigmatisation des musulmans« , selon lui. Le chef des Insoumis avait déclaré que le projet de loi pour renforcer les principes républicains était avant tout un texte «dangereux» pour les musulmans, 5-6 millions qui sont la « patrie ».  Le texte projet serait “une bouillie d’amalgames”, selon son long réquisitoire contre le projet, ce lundi 1er février à l’Assemblée nationale, s’attirant lazzis et colère de la majorité et du gouvernement, mais aussi de l’opposition républicaine dont une bonne part avait toutefois préféré s’épargner ce pensum inutile et dangereux:

«Ces propos sont inadmissibles», a répondu Eric Dupond-Moretti. Le garde des Sceaux s’indigne que Mélenchon fasse  » en sorte que les gamins aient envie d’aller chez les islamistes »

Le chef des Insoumis avait déclaré que le projet de loi pour renforcer les principes républicains était avant tout un texte «dangereux» pour les musulmans. «Ces propos sont inadmissibles», a sursauté Eric Dupond-Moretti.

Le ministre de la Justice a dû plaider que « rappeler les valeurs de la République, c’est plaider pour la liberté, la liberté d’enseigner, la liberté de penser, la liberté de caricaturer, la liberté de se marier avec quelqu’un que l’on aime », vendredi 5 février sur franceinfo, à propos du projet de loi « confortant le respect des principes de la République » examiné à l’Assemblée nationale.

Eric Dupond-Moretti ajoute en réaction aux propos du fanatique Jean-Luc Mélenchon que, « c’est un grand texte de liberté ». « C’est un scandale, s’est indigné le ministre. J’ai eu beaucoup de peine quand j’ai entendu Jean-Luc Mélenchon raconter ça à l’Assemblée nationale, il y a des gamins qui écoutent cela, on est en train de leur dire que le gouvernement prépare un texte antimusulman. Si on leur dit : la République vous rejette, elle vous stigmatise, où est-ce qu’ils iront ? C’est, pour moi, renforcer l’attraction que certains gamins peuvent avoir pour le séparatisme, c’est scandaleux comme propos.« 

A l’Assemblée, Mélenchon était le député des musulmans

Lundi à l’ouverture de l’examen du projet de loi, le candidat des Insoumis a pris fait et cause pour les musulmans, souhaitant laisser les coudées franches aux fanatiques islamistes. Il refuse d’avoir à connaître du terrorisme, du djihadisme ou du fondamentalisme et appelle à ignorer la menace islamo-gauchiste de séparatisme politique et religieux.

Ces derniers mois, le déboulonnage de statues et la débaptisation de lieux publics sont devenus une source récurrente d’attaques, à l’imitation de débats similaires initiés aux Etats-Unis par le mouvement #BlackLivesMatters.

En France, c’est la figure de Jean-Baptiste Colbert, ancien ministre illustre de Louis XIV, à qui est reproché le “Code noir” de 1685, un texte législatif encadrant l’esclavage, qui a été mis en application en 1718 et suscite les débats vengeurs, trois siècles et demi plus tard.

Le 24 juin, la députée Paula Forteza (ex-député LREM des Français établis hors de France, désormais non inscrite) proposait notamment de débaptiser et renommer la salle Colbert à l’Assemblée nationale, cette proche des socialistes Jean-Pierre Mignard et Aurélien Taché proposant du même coup d’honorer la mémoire de la révolutionnaire féministe Olympe de Gouges, figure idéalisée de la Révolution Française pour avoir été féministe et auteure de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne: le 19 octobre 2016, un buste d’Olympe de Gouges est installé dans la salle des Quatre-Colonnes du palais Bourbon… Paradoxalement, les admirateurs de la Terreur occultent la nature autoritaire du Comité de salut public et la responsabilité de Robespierre dans l’arrestation et la condamnation à mort d’Olympe de Gouges après juin 1793. Quelques jours avant l’initiative de la député LREM repentante, des statues du contrôleur général des finances, mais aussi du général de Gaulle ou de Léon Gambetta, avaient pourtant été vandalisées.

Le président de l’Assemblée nationale penche pour conserver son nom à la salle Colbert.  “Revisiter l’Histoire” avec l’audio-guide de l’extrême gauche ou “vouloir la censurer dans ce qu’elle a de paradoxal parfois est absurde”, avait déclaré Richard Ferrand (LREM et ex-socialiste) après la dégradation de la statue devant le Palais Bourbon.

“Dans la vie d’un homme public du XVIIe siècle, il y a forcément des parts d’ombre et des parts de lumière”, avait-il fait valoir, estimant que cela ne “serait peut-être pas une mauvaise idée d’enrichir ces statues d’une plaque, d’un panneau qui explique pourquoi cette statue est là, les faits saillants d’un personnage, les faits glorieux comme ceux qui le sont moins”, à travers le petit bout de la lorgnette du XXIe siècle braqué sur le ‘Grand Siècle’. 

BarakaCity: dix mois avec sursis requis contre son fondateur

L’islamistee gardé-à-vue est accusé de cyber-harcèlement contre une femme-journaliste

Idriss Sihamedi, ex-président de Barakacity.
Le fondamentaliste Idriss Sihamedi, ex-président de Barakacity, nom assez peu « caritatif »,
de son vrai nom Driss Yemmou, à la façon des révolutionnaires trotskistes

Dix mois de prison avec sursis ont été requis vendredi 18 décembre à Paris contre Idriss Sihamedi, le fondateur de l’association BarakaCity récemment dissoute par le gouvernement.

Il était jugé pour le harcèlement en ligne de l’ancienne journaliste de Charlie Hebdo, Zineb El Rhazoui. Le jugement sera prononcé le 15 janvier. Le président de l’ONG (?) musulmane BarakaCity, Driss Yemmou, dit Idriss Sihamedi – double nationalité, double identité et polygame? – , a été placé en garde à vue mercredi 21 octobre, soupçonné de harcèlement en ligne envers une ex-journaliste de Charlie Hebdo, a-t-on appris de sources concordantes, une semaine après avoir été interpellé pour des faits similaires.

Dans le cadre d’une enquête pour harcèlement sur les réseaux sociaux, il a déjà été placé sous contrôle judiciaire en attente d’être jugé, avait annoncé le Parquet d’Evry, en octobre. Il a été convoqué le 4 décembre devant le tribunal correctionnel pour «harcèlement au moyen d’un support numérique ou électronique ayant entraîné une ITT supérieure à huit jours», indiqua le Parquet dans un communiqué. A l’issue de sa garde à vue, il a été présenté à un juge des libertés et de la détention qui l’a placé sous contrôle judiciaire avec notamment interdiction d’entrer en contact avec sa victime présumée, a-t-on précisé de même source.

L’interpellation du président de cette association « caritative » musulmane – controversée pour sa proximité avec l’islamisme radical (pléonasme) et le terrorisme des milieux salafistes- faisait suite à une plainte déposée le 18 septembre par une chroniqueuse de la radio RMC qui faisait état de «120 tweets diffamatoires» publiés par M. Yemmou. La plainte visait également la création, par le fondateur de l’ONG l’association «d’un hashtag dénonçant sa personne, repris dans près de 1.500 tweets», ainsi que la publication d’une «photographie d’un courrier recommandé volé dans sa boîte aux lettres», selon le Parquet. Mais le chef de «vol de correspondance avec dégradation» n’avait pas été retenu alors contre Yemmou aka. Sihamedi.

Idriss Sihamedi, de son vrai nom Driss Yemmou, comparaissait pour avoir publié sur son compte Twitter, entre le 23 et le 30 septembre derniers, plus de 80 messages harcelant la journaliste, connue pour son combat contre l’islamisme. Zineb El Rhazoui n’assistait pas à l’audience. Les tweets révélaient de nombreux éléments de sa vie privée, dont le nom, la profession et la photo de son mari ou la première lettre du prénom de sa fille de 4 ans.

Une incitation à la haine, voire au crime

Se présentant comme «un lanceur d’alerte», Driss Yemmou alias Sihamedi a raconté au tribunal que son intention était de lancer «un débat contradictoire». «J’ai des infos que personne a. Je dois les partager», s’est justifié le prévenu soupçonné d’islamisme. Les tweets incriminés ne contenaient «ni menaces, ni insultes», a relevé le tribunal, mais presque tous dénonçaient une femme «imbue de sa personne», sa «cupidité», sa «fourberie déconcertante», la surnommant «la plus grande lâcheté de ce pays».

Les messages de Yemmou/Sihamedi souvent accompagnés du hashtag #BalanceZinebElRhazoui, ont été repris en masse et l’un de ses 41.000 abonnés a publié l’adresse privée de Mme El Rhazoui qui vit sous protection policière depuis les attentats de janvier 2015.

«M. Yemmou a attaqué Zineb parce qu’elle est tout ce qu’il combat, une apostat de l’islam. C’est l’horreur absolue pour les islamistes», a analysé l’avocat de la journaliste, Me Thibault de Montbrial. «En s’en prenant à elle, Driss Yemmou savait qu’il allait déchaîner une meute, sans ignorer que peut-être quelqu’un pourrait dire :  »on va se la faire »», a-t-il ajouté. Pour Me Montbrial, sa cliente a été «terrorisée» par une campagne qui n’est pas sans rappeler celle ayant conduit à l’assassinat par décapitation de Samuel Paty. Yemmou a été dans «une stratégie de provocation opportuniste», a édulcoré de son côté la procureure. Les tweets incriminés visaient «une personne et non une idée».

Les avocats du prévenu ont plaidé quant à eux la relaxe, estimant que le cyber-harcèlement n’est pas avéré. «On ne peut pas caractériser cette infraction», ont-ils jugé, défendant «la liberté d’expression», qui «parfois peut heurter».

Un caillassage à l’européenne. On l’a vu, Yemmmou doit être jugé pour des faits similaires en février à Evry, pour avoir expédié plus d’une centaine de tweets à la chroniqueuse de RMC Zohra Bitan, militante politique engagée contre l’islam radical et la discrimination envers les femmes. Ancienne conseillère municipale PS de l’opposition à Thiais, et membre de la Licra, elle est porte-parole de Manuel Valls pendant la primaire socialiste de 2011. En 2013, elle rejoint l’UDI et fait partie du « contre-gouvernement » de Jean-Louis Borloo où elle est en charge de l’intégration sociale et de la laïcité.

Le président qatari de Malaga menace Macron

Ce membre de la famille royale, propriétaire du PSG, est clairement islamiste

Le président du club de football andalou

En 2011, le Qatar a soutenu les révolutions du Printemps arabe: que ce soit en Syrie, en Egypte, en Libye ou en Tunisie, le petit émirat appuya principalement les mouvements liés aux Frères musulmans. Abdullah ben Nasser Al-Thani, président de Malaga est un digne membre de la famille propriétaire du PSG, a réagi ce lundi avec virulence aux propos de Macron appelant à lutter contre les fanatismes au nom de la liberté.

Abdullah ben Nasser Al-Than réclame des excuses officielles au président de la République française.

Président du club de Malaga (D2 espagnole), il a riposté à Macron ce lundi dans plusieurs messages postés sur les réseaux sociaux.

Cousin de l’émir du Qatar (le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, membre d’une fratrie de 23 frères et soeurs, 40 ans, 3 femmes et 12 enfants), propriétaire du PSG, y lance un appel au président de la République à présenter des excuses à tous les musulmans après ses propos appelant à lutter contre la haine, le terrorisme, les tyrannies et les religieux extrémistes. L’engagement du président Macron, après la décapitation de Samuel Paty par un djihadiste tchétchène de l’intérieur a provoqué de vives réactions dans des pays musulmans dont plusieurs ont appelé à un boycottage des produits français.

Le qatari appelle Macron à… »assumer »

« S’il n’y a pas d’excuses officielles pour tous les pays musulmans concernant le discours de racisme, d’incitation et de haine et recommandant des actes offensants envers le Message d’Allah, alors supporte les conséquences », a ainsi lâché Abdullah ben Nasser Al-Thani dans une diatribe lancée sur Twitter.

Dans une autre publication, utilisant un montage avec les photos d’Emmanuel Macron enfant et de Brigitte Macron, le propriétaire de l’équipe espagnole y évoque aussi comment celui-ci a été « le disciple impur » de sa future compagne et encourage désormais les caricatures contre Mahomet.

Propriétaire du club de Malaga depuis son rachat en 2010 pour environ 25 millions d’euros, le dirigeant qatari a réussi à hisser le club andalou jusqu’aux quarts de finale de la Ligue des champions en 2013, avant un rapide déclin sportif. Relégué en 2018 et en proie à des soucis financiers, Malaga a même été placé sous contrôle d’un administrateur judiciaire au début de l’année 2020.

Après deux saisons à végéter en Segunda Division, les Boquerones (les Anchois) occupent actuellement la quatrième place du classement après huit journées. 

Le fondateur de BarakaCity s’en prend à Zineb El Rhazoui

Qui est Idriss Sihamedi, le fondateur de BarakaCity qui s’en prend à la journaliste?

Najat Vallaud-Belkacem partage le plateau avec l’islamiste

Sur Twitter, le responsable de cette association humanitaire islamique basée à Evry-Courcouronnes multiplie les menaces et les révélations d’ordre privé à l’encontre de l’ancienne journaliste de «Charlie Hebdo».

Une ONG salafiste !

Idriss Sihamedi, le fondateur de l’association humanitaire islamique BarakaCity, multiplie les messages de menace à l’encontre de Zineb El Rhazoui, qu’il accuse d’être islamophobe

 Idriss Sihamedi, le fondateur de l’association humanitaire islamique BarakaCity, multiplie les messages de menace à l’encontre de Zineb El Rhazoui, qu’il accuse d’être islamophobe.

Il a choisi le réseau social Twitter pour mener son combat. Depuis plusieurs jours, Idriss Sihamedi, le fondateur de l’association humanitaire islamique BarakaCity dont le siège se trouve à Evry-Courcouronnes (Essonne) depuis 2012, se livre sur le réseau social, où il est suivi par près de 29 000 internautes, à une série de tweets visant l’écrivaine et ancienne journaliste de Charlie Hebdo, Zineb El Rhazoui, qu’il accuse d’être islamophobe. Accusations proférées avec le hashtag #balancezinebelrhazoui aujourd’hui remontées jusque dans les plus hauts services de l’Etat.

Dans un tweet, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a apporté son soutien à Zineb El Rhazoui après les posts d’Idriss Sihamedi. Thibault de Montbrial, avocat de la journaliste, a signalé tous les tweets au réseau social afin qu’ils soient supprimés.

« La campagne d’intimidation que mène cet homme est particulièrement ordurière, tacle l’ancien premier ministre et ex-maire d’Evry, Manuel Valls. Il s’attaque à la vie privée en divulguant des noms et des lieux précis… C’est ce qui a conduit le député [Francis Chouat, son successeur] à saisir le ministre de l’Intérieur. »

«Plusieurs enquêtes en cours», selon Manuel Valls

Ce n’est pas la première fois que l’ancien premier ministre, ancien ministre de l’Intérieur, et le responsable associatif s’invectivent. « Plusieurs enquêtes sur le fonctionnement de l’association sont en cours, indique Manuel Valls, sans vouloir en divulguer la teneur. Laissons la justice faire son travail. »

« Des enquêtes, il doit y en avoir beaucoup, renchérit l’ancien maire d’Evry-Courcouronnes et actuel député de la circonscription, Francis Chouat (LREM). Cet homme rattaché à l’islamisme radical le plus nauséabond a depuis longtemps largement dépassé les frontières du siège de son association. Ce qu’il fait à l’encontre de Zineb El Rhazoui et Zohra Bitan, deux militantes anti-islamistes, est odieux. Nous sommes désormais très loin des simples interrogations sur les activités de l’association. »

«C’est tout simplement inacceptable»

Au bout du fil, le député souligne le contexte significatif dans lequel intervient ce harcèlement : « Nous sommes en plein dans le procès des attentats de janvier 2015, la semaine dernière, la DRH de Charlie Hebdo a dû être exfiltrée de son domicile tellement elle recevait de menaces et vendredi, une nouvelle attaque a eu lieu rue Nicolas-Appert, à deux pas des anciens locaux du journal. C’est tout simplement inacceptable. » Car le fondateur de BarakaCity ne cesse de harceler. Impunément.

En 2015, intriguée par le survol d’un drone, la police a procédé à une première perquisition des locaux de l’association. « Le personnel, les invités et les donateurs ont été fouillés au même titre que les candidats présents pour un entretien d’embauche, regrettaient à l’époque les responsables. Les comptes Twitter et Facebook ont été épluchés, les ordinateurs passés au crible et les livres religieux pris en photo. »

Quelques mois plus tard, nouvelle perquisition à la demande du préfet. Sur l’arrêté publié à l’époque par l’association, les services de l’Etat justifient la procédure en ces termes : « Les membres musulmans fondamentalistes effectuent régulièrement dans le cadre de leur activité humanitaire des voyages en Syrie, […] il existe des raisons sérieuses de penser que se trouvent des personnes, armes ou objets liés à des activités à caractère terroriste. » Quatre ans plus tard, l’enquête a été classée sans suite par le parquet d’Evry.

Il avait déclaré «ne pas serrer la main aux femmes»

A-t-il serré la main de la ministre de la République laïque ?

En janvier 2016, alors qu’il était invité sur le plateau de l’émission « Le Supplément » sur Canal +, Idriss Sihamedi avait une nouvelle fois choqué l’opinion. Invité pour évoquer le sort de l’un de ses humanitaires emprisonné au Bangladesh, le fondateur de BarakaCity, à qui un chroniqueur demandait s’il condamnait les exactions de l’Etat islamique, avait longuement hésité avant de prendre du bout des lèvres ses distances avec la « barbarie ». Quelques minutes plus tôt, en tant que « musulman normal », il avait déclaré « comme certains rabbins ne pas serrer la main aux femmes ».

Idriss Sihamedi a refusé de communiquer sur le sujet. Sur Twitter, il a annoncé qu’il va poursuivre l’actuel ministre de l’Intérieur et Manuel Valls qui a parlé de lui ce lundi matin dans un entretien sur RMC. Aucune plainte n’est pour l’heure remontée jusqu’au Parquet.

Cette ONG salafiste a soutenu Moussa Ibn Yacoub

Membre de Barakacity, ce musulman fondamentaliste visitait des écoles et des orphelinats et s’enquérait de la situation des Rohingyas au Bangladesh. Il s’est fait arrêter et a été mis en détention pour utilisation de fausse identité (son nom d’usage musulman, choisi lors de sa conversion, est différent de son état-civil), ce qui rappelle le cas du Pakistanais de 18 ans qui en avait 25 et qui détenait plusieurs identités lors de l’attentat contre les salariés de 4premières lignes télévision’ devant l’immeuble partagé avec Charlie hebdo, et pour « activités suspectes en lien avec le terrorisme « , mais l’association humanitaire islamique laisse entendre que l’on reprocherait plutôt sa présence auprès des Rohingyas, groupe ethnique musulman de migrants du Bengal, vivant principalement en Birmanie.

Certains sont des migrants clandestins qui tentent actuellement de gagner des pays ou des régions à majorité musulmane comme la Malaisie, l’Indonésie ou le sud de la Thaïlande. Ils s’en remettent souvent à des passeurs qui les retiennent en mer pour les racketter. En Méditerranée, des passeurs et des ONG dites humanitaires jouent ce rôle… Ce serait le groupe le plus important arrivé en Indonésie depuis 2015.

Le gouvernement est incapable de répondre à la menace terroriste, soulignait Christian Estrosi

Christian Estrosi avait tiré le signal d’alarme en septembre 2014

Le gouvernement est incapable de répondre à la menace terroriste
La France doit se considérer en guerre contre le terrorisme, contre le djihadisme et contre l’Etat islamique dans le monde et sur son territoire. Nous envoyons des avions en Irak et nous sommes incapables de contrôler nos propres frontières !

Le djihadisme est en France !
Quand le Président de la République va-t-il comprendre que la guerre étant partout, nous devons mener la guerre sur tous les territoires ? Dans ma propre ville, j’ai signalé de nombreuses fois des phénomènes se passant dans des caves ou des garages où se trouvaient des imams salafistes qui venaient prôner la haine de l’autre et les services de l’Etat restaient sans réagir !

Réglons ce problème chez nous !

Le pouvoir a-t-il conservé suffisamment de militaires sur le territoire national pour la protection des citoyens?

Je propose la déchéance des prestations sociales de toute nature qui pourraient être utilisées pour le financement de futurs déplacements ou actions terroristes pour une durée minimum de cinq ans à partir du moment où les ressortissants français, y compris les mineurs, projettent des déplacements à l’étranger ayant pour objet la participation à des activités terroristes.

Je propose l’établissement d’une liste noire de l’ensemble des ressortissants français, y compris des mineurs, qui projettent des déplacements à l’étranger ayant pour objet la participation à des activités terroristes, des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité, ou sur un théâtre d’opérations de groupements terroristes, auprès de tous les fournisseurs d’accès à Internet présents sur le territoire national afin que ces derniers suspendent leur connexion pour une durée minimum de 5 ans.

Faisons en sorte que les binationaux qui partent là-bas et qui reviennent et que nous interpellons à leur retour se voient supprimer immédiatement leur nationalité française.
VOIR et ENTENDRE (lien) l’entretien sur Radio Classique, avec Guillaume Durand:

 

Bavure de Hollande qui hiérarchise les victimes du fanatisme

Top 5 de Hollande : les musulmans sont les « premières victimes du fanatisme »

blog -Institut du monde arabe Paris affiche soutien a Charlie-15jan2015Chassez le naturel, il revient au galop.

Hollande fait voler en éclats la belle « unité nationale » manifestée lors du show médiatique du 11 janvier dernier à Paris. Les dévots de la presse s’étaient empressés de glorifier Hollande et Valls, se félicitant qu’ils n’aient pas commis d’impair. C’est fait! Après avoir oscillé pendant une semaine entre Musulmans, puis Juifs et encore Musulmans, distribuant belles paroles et caresses à tous dans le sens du poil, M. P’tite Blague n’a pas manqué de se prendre les pieds dans la tapis.

Quelque 50 procédures pour apologie du terrorisme ont été ouvertes depuis une semaine. Sans oublier la multiplication d’actes malveillants dirigés contre les mosquées. Une situation qui a poussé François Hollande à adresser un message à la communauté musulmane, lors de son discours prononcé ce jeudi à l’Institut du monde arabe, à l’occasion de l’inauguration du forum sur « les renouveaux du monde arabe« .

Le président socialiste vibre mieux aux souffrances des Musulmans

A la tribune, le chef de l’Etat a d’abord établi un hit parade, estimant que les musulmans sont les « premières victimes du fanatisme, du fondamentalisme et de l’intolérance ». L’islamisme radical (pléonasme), qui frappe d’abord les musulmans, « s’est nourri de toutes les contradictions, de toutes les influences, de toutes les misères, de toutes les inégalités, de tous les conflits non réglés depuis trop longtemps », a estimé le chef de l’Etat, repris par une nouvelle crise d’anaphores.

« Les Français de confession musulmane ont les mêmes droits, les mêmes devoirs ». Sensible aux inquiétudes actuelles de la communauté musulmane, qui produit pourtant des djihadistes auteurs de carnages sur le territoire national, le culbuto a la tête qui tourne. A la place de ses auditeurs, Il a eu à coeur de répéter sa conviction que « l’islam est compatible avec la démocratie, que nous devons refuser les amalgames et les confusions. Et d’abord en France. Les Français de confession musulmane ont les mêmes droits, les mêmes devoirs, que tous les citoyens. Ils doivent être protégés. La laïcité y concourt car elle respecte toutes les religions« .

VOIR et ENTENDRE un Hollande, l’air inspiré:

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