La maire Michèle Rubirola a subi un « féminicide politique » en 2020

Renaud Muselier accuse Benoît Payan d’élimination politique

Le coucou et la dinde de Marseille

Michèle Rubirola, élue aux élections municipales en 2020, avait cédé son poste à Benoît Payan, quelques mois seulement après son arrivée à la tête de la mairie. Elle justifia cette décision par des soucis de santé. Connivence ou complot ?

Le président Renaissance de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) dit tout haut ce que chacun pense tout bas dans la région. Renaud Muselier a qualifié Ce jeudi sur BFM Marseille Renaud Muselier a dénoncé un « féminicide politique » pour l’arrivée à la mairie du socialiste Benoît Payan en décembre 2020. Certains soupçonnèrent une connivence, mais l’ancien protégé de Jean-Claude Gaudin, le maire sortant, évoque non pas un mort politique assisté de Michèle Rubirola, mais son exécution. Cette dernière était la tête de liste de la coalition de gauche élue dans les urnes en 2020, mais sa démission surprise quelques mois plus tard, pour des raisons de « santé », serait donc une exécution par la mafia politique locale.

« Benoît Payan a un savoir-faire politique incontestable (…) Il a en quelque sorte fait un féminicide politique en éliminant Michèle Rubirola dans une stratégie personnelle qui était montée de toutes pièces depuis un long moment », a ainsi affirmé Renaud Muselier ce jeudi. Réinterrogé sur l’emploi du terme « féminicide politique » par la présentatrice, le président de région a assumé maintenir ses propos. « Vous avez une femme verte médecin qui a été élue par les Marseillais et qui a été éliminée par un mâle blanc », a-t-il appuyé.

🔴 Muselier accuse Payan de « féminicide politique » envers Rubirola en 2020 lors de notre rendez-vous « Marseille Politiques » sur @BFMMarseille 👉 https://t.co/pZZ2l9fJRA#Marseille #Politique pic.twitter.com/dm1Xar568E— La Provence (@laprovence) December 14, 2023

« Le sens des mots est primordial »

Le président Renaissance de la région Paca Renaud Muselier en 2021. LP/Olivier Arandel
Le président Renaissance de la région Paca
Renaud Muselier
en 2021.

Michèle Rubirola a réagi peu après sur X (ex-Twitter). « Le sens des mots est primordial, féminicide c’est l’assassinat d’une femme parce qu’elle est une femme », a lancé celle qui est aujourd’hui première adjointe à la mairie de la cité phocéenne. « Je suis toujours là politiquement. »

Des propos répétés ce vendredi matin lors d’un conseil municipal. « C’est en totale liberté que j’ai fait ce choix et personne ne m’a contrainte (…) Je pense que je ne suis pas morte politiquement », a-t-elle déclaré.

Peu avant elle ce jeudi, son groupe – le Printemps marseillais – avait estimé que Renaud Muselier s’était « rendu coupable d’une faute inacceptable ». « Instrumentaliser des meurtres de femmes est abject et indigne d’un élu de la République », avait ajouté la gauche marseillaise.

Le sens des mots est primordial, féminicide c’est l’assassinat d’une femme parce qu’elle est une femme.
Je suis toujours là politiquement, pour Marseille, et aux côtés de l’État pour ouvrir une HSA (et non une salle de shoot @RenaudMuselier). Soutenue, j’applique le programme ! https://t.co/e5rFzOGNH7— Michèle Rubirola (@MicheleRubirola) December 14, 2023

Ce vendredi, c’est le maire de la ville, Benoît Payan, qui a répondu à ces propos. « Le féminicide, ce n’est pas un gadget politique (…) C’est un combat qui ne doit pas faire rire et qui ne doit pas être un prétexte à la frivolité », a-t-il jargonné. Il a qualifié les mots « qui nous font honte » de Renaud Muselier « d’abjectes ». « On ne peut pas qualifier impunément les choses ».

« Féminicide politique »: le maire de Marseille Benoît Payan dénonce « les mots abjects du président de région qui nous font honte » pic.twitter.com/lqtcm1llOR— BFM Marseille Provence (@BFMMarseille) December 15, 2023

Les municipales 2026 sont lancées…

Le respect ne se mérite pas, selon Macron et Ndiaye : il s’impose au tribunal

Pap Ndiaye fixe des limites au « droit d’expression »

Le mot d’ordre venu de Macron (lien PaSiDupes) est de poursuivre en justice les mots de trop, tandis que les bras d’honneur du garde des Sceaux passent crème. Interrogé dans l’émission Dimanche en politique sur France 3, le ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye, a réagi sur le cas des deux professeurs de philosophie suspendus trois mois de leurs fonctions pour leurs prises de parole répétées et controversées sur les réseaux sociaux.

Pap Ndiaye a déclaré que les propos de ces deux enseignants étaient sortis du « droit d’expression ». Là, « on parle de propos outranciers, complotistes, injurieux d’une très grande violence », a-t-il dit, en lisant à haute voix le propos d’un des deux professeurs.

Complotistes, vous avez dit « complot »?

« Nous garantissons le droit de libre expression, mais ce type de propos n’entre pas dans le droit de libre expression », a-t-il estimé.

« Inquiétude légitime des professeurs »

Deux professeurs de philosophie ont été suspendus trois mois de leurs fonctions par l’Education nationale pour leurs prises de parole répétées sur les réseaux sociaux, ont fait savoir les intéressés, dont les propos perturbent « le bon fonctionnement du service public ».

Franklin Nyamsi, qui enseigne à Rouen, et René Chiche, près de Marseille, tous deux professeurs agrégés, sont suspendus depuis ce printemps.

René Chiche a été suspendu à partir de la mi-avril, selon un courrier des ressources humaines du ministère de l’Education, tweeté par le professeur. Connu dans le milieu enseignant pour ses propos virulents sur une école qu’il juge à la dérive, le professeur est également vice-président d’Action et Démocratie, un syndicat CFE-CGC (2010) d’enseignants très minoritaire, mais en progression.

Dans un communiqué publié vendredi, l’association des professeurs de philosophie de l’enseignement public (Appep) écrit qu’elle ne dispose que de « données fragmentaires » à propos de ces deux affaires, mais « suffisantes pour susciter l’inquiétude légitime des professeurs ».

« Persécution politique »

« Selon le ministre, mon expression publique et l’audience de mes propos portent atteinte à l’image et la réputation du service public de l’Education nationale », a-t-il écrit samedi sur Twitter (105.000 abonnés).

La commission paritaire réunie en conseil disciplinaire lui avait reproché, il y a quelques semaines, de mettre « en avant sa qualité de professeur dans ses prises de paroles publiques ». La commission avait considéré « que la fréquence de ces propos est de nature à impacter le bon fonctionnement du service public ».

Suivi par près de 160.000 personnes sur Twitter, Franklin Nyamsi, lui, natif du Cameroun et citoyen français d’adoption, qui travaille dans le champ de la démocratisation et du cosmopolitisme du continent africain, estime avoir été sanctionné pour ses « critiques contre la politique africaine de la France » et évoque une « persécution politique », selon une publication fin avril.

Jeudi encore, il a partagé un article du quotidien local Paris Normandie relatant sa suspension sans versement de salaire, qu’il a contestée devant la justice. Le tribunal administratif de Rouen l’a débouté de sa demande jeudi, selon une décision qu’il a rendue publique vendredi.

« Sans le moins du monde motiver sa décision, un juge administratif de France a rejeté notre recours contre l’exclusion de fonctions professorales que je subis depuis le 14 mars 2023 », a-t-il commenté, alors que la justice doit se prononcer dans un second temps sur le fond de l’affaire.

« Inquiétude légitime »

Dans un communiqué publié vendredi, l’association des professeurs de philosophie de l’enseignement public (Appep) s’interroge sur « l’usage que pourront faire » les professeurs « de leur liberté d’expression sans risquer d’encourir une sanction administrative, y compris lorsqu’ils critiquent les politiques mises en oeuvre par le gouvernement ».

Contacté, le ministère de l’Education nationale n’avait pas répondu samedi après-midi.

L’accusateur de la Brav-M pour violences racistes et sexuelles, mis hors de cause ?

« Souleymane est libre. Les policiers avaient menti. La préfecture avait menti », a déclaré son avocat, Me Arié Alimi

France / Retraites : L’étudiant tchadien, déjà victime de propos racistes de la police, mis hors de cause

Souleymane A., l’étudiant tchadien de 23 ans, arrêté fin mars au cours d’une manifestation contre la réforme des retraites, et qui fait état de propos racistes tenus par des agents de la BRAV-M (brigade de répression des actions violentes motorisée), a été relâché sans poursuites, dimanche, après une nouvelle garde à vue.

L’activiste étranger, qui ne se sent lié par aucune obligation de réserve et qui a fait la Une de la presse nationale et internationale pour avoir diffusé un enregistrement sonore de plusieurs agents de police, visant à faire croire que des fonctionnaires tenaient des propos ouvertement racistes, a été mis hors de cause, malgré des accusations de participation à la mise à feu de poubelles à proximité du Conseil constitutionnel.

Après son interpellation vendredi par trois policiers en civil, la version servie par son avocat Me Arié Alimi, et qui venait largement contredire la version officielle, l’a finalement emporté.

Au micro de BFMTV, l’avocat, engagé à la Ligue des droits de l’homme (LDH), assurait que les trois fonctionnaires avaient incité un groupe de trois personnes, dont Souleymane, à allumer des feux, alors que la contestation contre la validation de la réforme des retraites battait son plein dans les rues de la capitale.

« Souleymane est libre. Les policiers avaient menti, accuse Me Arié Alimi. La préfecture avait menti, accuse Me Arié Alimi..Les policiers ont-ils provoqué et participé à des incendies ? Est-ce une pratique courante sur instruction de la préfecture. Les vidéos parleront », a-t-il déclaré dimanche soir sur les réseaux sociaux.

Selon Arié Alimi, Souleymane n’aurait pas participé à l’allumage d’un quelconque incendie. Il déplore une « version fausse » présentée par les policiers, et indique que les « faits ont été filmés et enregistrés ».

« Souleymane est libre. Mensonges et manipulations des policiers qui ont menti. Me Arié Alimi aurait rétabli la vérité des faits qui visaient à salir un jeune homme déjà violenté par les miliciens de la BRAV-M », a pour sa part réagi Thomas Portes, député LFI de Seine-Saint-Denis (3ème circonscription: Noisy-le-Grand), membre de la commission des lois…

Thomas Portes,
député agitateur politique,
est libre

A noter qu’après sa première interpellation le 20 mars et la divulgation des propos outranciers et racistes des agents de la BRAV-M, selon le plaignant, Souleymane a déposé plainte et l’IGPN (inspection générale de la police nationale) a été saisie par le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez.

Perquisition chez Donald Trump : des documents « top secret », en réakité déclassifiés

Coup fumeux de la Maison Blanche et infox de sa presse ?

Libération a condamné Trump !

L’administration démocrate de Joe Biden accuse l’ancien président républicain d’avoir violé une loi américaine sur l’espionnage qui encadre très strictement la détention de documents confidentiels liés à la sécurité nationale.

Les agents du FBI qui ont mené lundi 8 août une perquisition au domicile de Donald Trump, en Floride, ont saisi des documents classifiés, dont certains classés « top secret » – à une période non précisée -, que l’ancien président américain avait emportés avec lui « illégalement » – ce qui reste à démontrer – en quittant la Maison Blanche, selon des informations judiciaires publiées vendredi.

A six mois des élections américaines à mi-mandat, en novembre prochain, les enquêteurs du FBI soupçonnent justement l’ex-président républicain d’avoir violé une loi américaine sur l’espionnage qui encadre très strictement la détention de documents confidentiels liés à la sécurité nationale, dont certains ne doivent être consultés ou vus que dans des bâtiments sécurisés. D’après des « experts » – qui sont-ils ? – le fait d’invoquer cette loi ne signifie ni que l’ancien président a commis une faute, ni qu’il risque d’être accusé d’espionnage. « La loi sur l’espionnage comprend un tas de crimes qui n’ont rien à voir avec l’espionnage », a déja fait valoir Bradley Moss, un avocat spécialiste de ces questions, sur Twitter. Et cet « expert » n’est pas anonymé…

Une affaire qui tourne au complot politique

Plusieurs documents judiciaires ont été rendus publics vendredi par un juge fédéral de Floride : le mandat autorisant la perquisition qui s’est déroulée lundi, ainsi qu’un long inventaire des documents saisis par les agents du FBI. Dans cette liste est mentionné un ensemble de documents classés « top secret » – la plus haute classification américaine pour un document –, « secret » ou « confidentiel ». Sauf que s’ils étaienr classés à l’origine, ils ne le sont plys.

Une trentaine de cartons ont été saisis, ainsi que des classeurs avec des photos et une note manuscrite par laquelle Donald Trump avait accordé sa grâce présidentielle à son ancien associé Roger Stone. Le pouvoir de grâce est une prérogative présidentielle.

Pas de commentaire de l’Elysée

Rien ne prouve que Macron est le « président français » impliqué

La police fédérale a également saisi des documents concernant le « président de la France », mais l’Elysée n’a pas souhaité faire de commentaire sur ces « informations » qui auraient été en possession de Donald Trump.

https://www.tiktok.com/@zpresident/video/7131394492581596421?_t=8UoByvaunDx&_r=1

On ignore en effet qui est ce président: il n’est pas identifié nommément et ce flou accrédite également l’dée d’un montage médiatique malveillant.

Les déraillements de Hollande plus fréquents que les arrachages de caténaires

Le chef de l’Etat a parfois la langue qui fourche 

C’est fou comme les caténaires sont fragiles pour les départs en vacances

Ligne Paris-Brest

Une rupture de caténaire dans le tunnel sous la Manche a perturbé la circulation des navettes automobile et poids lourds dans les deux sens et le trafic des trains Eurostar le lundi 9 février, a indiqué le Centre régional d’informations et de coordination routière français (CRICR)

Les trains Eurostar reliant Bruxelles et Londres, et Paris et Londres, ont d’abord eu droit à un problème de signalisation. Puis, une partie du tunnel sous la Manche a dû être fermée en raison de la panne d’un train, a indiqué Jasmien Roelens, porte-parole chez Eurostar. « Les trains doivent circuler sur une voie. »   (lien PaSiDupes 2008)

Pour la visite officielle de Hollande au Maroc le pays de Najat Vallaud-Belkacem pavoise de drapeaux… hollandais: logique !

Le hasard a fait que le vendredi 13, le TGV Paris-Brest est tombé en panne, perturbant le trafic ferroviaire toute la journée pendant plusieurs heures. Les 500 passagers du TGV sont restés bloqués pendant près de quatre heures en pleine campagne à cause d’une panne d’alimentation. Vers 9 heures ce matin, le train s’est arrêté brusquement à hauteur de Laval (Mayenne). Les services de la SNCF ont essayé en vain de rétablir le courant. « On a une quinzaine de kilomètres de lignes caténaires qui ont été dégradés suite à l’arrachage de la caténaire par la motrice« , assure le chef d’escadron Terryn de la gendarmerie de Laval. Le train a dû être tracté jusqu’à la gare la plus proche et les passagers ont été acheminés vers leur destination finale par des TER. Ce vendredi, jour de départs en vacances, la plupart des trains au départ de Paris vers la Bretagne ont dû être détournés par Nantes.

 

Et le cerveau de Hollande ne perd pas le contrôle de sa langue seulement aux vacances

Jeudi, François Hollande a commis une boulette. Après que ses conseillers ont passé une nuit blanche de négociations sur l’Ukraine à Minsk, c’est Hollande qui s’est réveillé l’esprit embrumé au moment de s’exprimer sur les ventes de Rafale. Outre ses vagues commentaires en « il y a », « nous devons » et « il faut », le moment des précisions a été aussi chaotique que la zone-tampon entre les rebelles ukrainiens de Kiev et les Ukrainiens russophone de l’Est.

On le savait piètre économiste et piteux historien, mais il ne vaut pas mieux en géographie:  

 il ne s’est pas tout bêtement embrouillé dans des lignes frontières, mais a confondu l’Asie et le Proche Orient, l’Inde et l’Égypte. L’Elysée va maintenant avoir du mal à convaincre que les employés de Dassault Aviation lui doivent la vente de 24 avions Rafale. Bruno Le Roux et Michel Sapin pourraient s’y risquer: ils volent en escadrille… 

La « gauche molle » que la planète nous envie aura-t-elle eu tout loisir de récupérer des heures de sommeil pour conclure avec l’Inde qui poursuit des négociations avec l’entreprise française ? Et si seulement les ringards Mamère et Cosse d’EELV – qui dénigrent l’expertise des ingénieurs et techniciens et la vente de ce fleuron de la technologie française – pouvaient rester au hangar!   
 
Monsieur P’tite Blague a toujours près un nouveau sketch 
La Banque centrale européenne « complote », Sarkozy « prisonnier innocent«  ou encore cette vente de Rafale en Inde: voici le recueil des lapsus de François Hollande depuis son élection à la présidence de la République.

Hollande explique que ce qui le fatigue, c’est l’espoir: l’attente est longue en effet pour les chômeurs…


ONPC: Michel Onfray prend à contre-pied la classe politique formatée

Le binaire Aymeric Caron, animateur à fiches, désarmé par les nuances du philosophe Michel Onfray

Ruquier, hôte grossier, qui pointe ses invités du doigt...
Ruquier, hôte grossier, qui pointe ses invités du doigt…

Michel Onfray était l’invité d' »On n’est pas couché » du 17 janvier 2015, émission de France 2 animée par le divertisseur Laurent Ruquier, suite à la tribune du philosophe dans Le Point sur les tueries  -« nôtre » 11 septembre (dixit Ruquier, ci-contre, concentré de tous les travers du moment)- suscités par les provocations des dessinateurs de Charlie Hebdo, le 7 Janvier 2015 à Paris.
Le violent chroniqueur Aymeric Caron, qui mange végétarien pour ne pas s’user les dents sur la viande animale, mais plutôt humaine, et ne pas finir en prison ou en hôpital psychiatrique, ne s’est pas seulement montrer incapable de tolérance, mais aussi de la subtilité requise au débat qu’a tenté de mener Onfray avec son interlocuteur enkysté dans ses certitudes archaïques.

L’altermondialiste a laissé des plumes face à l’invité qui lui est pourtant proche, comme de Jean-Luc Mélenchon. Il s’est d’ailleurs platement situé, invitant Onfray à ne pas l’écorcher vif, lui rappelant qu’il « partage en commun » (sic) bien des idées avec « Michel »:

Le philosophe épingle les journalistes en sur-commentaires et jugements permanents, mais incapables de recul, de mise en perspective et de réflexion et qui préfèrent se vautrer dans le pathos;

« Les attentats ont à voir avec l’islam » et le Coran, estime Onfray à contre-courant de la pensée unique et citant à l’appui des sourates dérangeantes (misogynes, phallocrates, antisémites ou homophobes);

Pour apporter la contradiction, Léa Salamé, la chroniqueuse d’ONPC amalgame les Ancien et Nouveau Testaments de la Bible dans son ensemble pour ne se fonder que sur l’Ancien Testament et ignorer – après deux mille ans – l’avancée que constitue le Nouveau… Elle illustre précisément ce que Onfray condamne, les prélèvements sélectifs à des fins polémiques. Mais lui-même juge au besoin la Bible sur ce qu’en pensent ou font certains, comme Hitler… Le débat suggère ainsi que nos contemporains chrétiens seraient aussi des assassins…
qui sont les victimes, les dessinateurs inconséquents et morts ou les tueurs fanatiques (comme l’indique Hollande);

Caron prélève pourtant allègrement en suivant ses fiches, pour considérer en dépit des carnages à Paris ou en Afrique, que le Coran appelle à la miséricorde, mais c’est à la différence des islamistes;

Caron refuse de questionner le positionnement de l’Iran et le binaire accuse Onfray de faire le partage entre les bons et les mauvais musulmans, mais Onfray souligne d’une part que 85% des musulmans de la planète ne sont en capacité que de lire des traductions du Coran et que les musulmans français ne comprennent pas les prêches en arabe de leurs imams et d’autre part Charlie hebdo affiche son athéisme, ce que ses soutiens ne savent que rarement;
Onfray affirme que nous (les libéraux!) avons créé l’islamisme et Salamé insiste sur le problème de l’intégration des scolaires.

Radu Mihaileanu, bi-national français et roumain, reproche à Onfray de suggérer que les croyants musulmans seraient de « potentiels fascistes », mais ne parvient pas à surmonter son obsession du fascisme, de l’internationalisme et de la responsabilité des aînés;

Salamé aborde la question de la « théorie du complot » en laquelle croient les jeunes musulmans, prétexte, ou non, aux violences communautaires; esquisse d’un lien au dogme marxiste de la responsabilité du social, en excuse; allusion aussi aux violents affrontements internes entre Sunnites et Chiites;

évocation des positions d’Alain Finkielkraut sur l’éducation; enseigner le fait religieux, comment et par qui?; responsabiliser les jeunes scolaires;

Caron évoque la peur des communautés juive et musulmane et non pas celle de l’ensemble des Français face au risque de colonisation liée à la démographie galopante des musulmans polygames, pour, au final, lancer à Onfray son ultime accusation, avec l’intention de décrédibiliser son interlocuteur, amalgamant son »adoubement » de Michel Houellebecq, son soutien à la « théorie du grand remplacement » et sa prise de position en faveur de Zemmour… Et de l’antisémitisme;

L’aigre individu laiteux se retranchant derrière son rôle de questionneur, campe sur la position iréniste des « islamophiles béats », selon les termes du philosophe anti-libéral. Pour terminer, Caron confesse alors son incapacité à tout raisonnement qui ne serait pas ou blanc ou noir, simpliste, manichéen.

Négationnisme: une prof anonyme suspendue pour des propos mettant en doute les attentats djihadistes de Paris

Les attentats islamistes feraient partie d’un complot islamophobe !

Les attentats djihadistes de Paris mettent au jour des haines profondément enfouies
En centre de formation professionnelle de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a suspendu une enseignante qui remettait en cause la réalité des attentats de Paris , lors d’un débat avec ses élèves de bac pro commerce, a fait savoir la direction vendredi.

Lundi, au cours d’un débat avec les 16 élèves de sa classe, dont l’une l’enregistrait à son insu, l’enseignante évoqua notamment le « soi-disant flic qui a été tué », en parlant d’Ahmed Merabet, le policier abattu par les frères Kouachi au cours de l’attaque contre les dessinateurs de Charlie Hebdo.

Dans cet enregistrement, révélé par Le Monde, elle s’étonne également que les djihadistes aient laissé « quand même des empreintes », alors qu’ils ont « mis des gants et une cagoule ».

Pendant ce débat de plus d’une heure, lorsque des élèves affirment que les attentats ont été « montés », afin de « pervertir la religion musulmane parce que c’est la seule qui a gardé un peu toutes ses valeurs », l’enseignante n’apporte pas la contradiction, soulignant au contraire que l’islam « dérange ».

Du débat au prosélytisme

Elle défend ensuite « le prophète », affirmant que Mahomet, comme « Moïse, comme Jésus Christ, comme Abraham, c’étaient des bels (sic) hommes, bien foutus. Mahomet, c’était pas le mec qui s’empiffrait avec un gros ventre, c’est pas vrai, il avait une super gueule« .

Des élèves se défoulent et l’enseignante rebondit.
Au cours d’un échange confus avec plusieurs élèves, parmi lesquels plusieurs approuvent les attentats, elle fit l’apologie de la violence et du crime: « Vous pouvez vous battre pour deux raisons: tu peux tuer quelqu’un pour défendre ta religion, ça c’est vrai, et tu peux tuer quelqu’un pour ta famille« .

Patrick Toulmet, le président de ce Campus des métiers et de l’entreprise, s’est dit « outré » et « peiné » (!) par ces propos qu’il a qualifié de « stupides » et « irresponsables ».

Parole contre parole

Quand les faits ont été connus – sur signalement au rectorat de la mère de l’élève qui a enregistré la discussion -, Patrick Toulmet a convoqué l’enseignante jeudi, avant d’être lui-même convoqué au commissariat.

L’enseignante a nié, avant d’apprendre qu’elle avait été enregistrée. Elle a lors tenté d’expliquer qu’elle ne faisait que « reprendre des propos lus sur internet », a-t-il précisé. Cette femme « d’une quarantaine d’années », non titulaire (en CDI depuis environ sept ans dans l’établissement), a été mise à pied en attendant un conseil de discipline, a-t-il précisé.

Fin psychologue, P. Toulmet assure que, s’agissant d’une enseignante « sympa » et « sans problème particulier », « les bras (lui) en sont tombés ». Pouvait-il déclarer le contraire sans se mettre en cause?
« Aucun autre incident grave » lié aux attentats n’a été recensé dans cet établissement, qui accueille quelque 1.500 élèves de 16 à 25 ans, s’empresse d’ajouter le chef d’établissement, qui préside par ailleurs l’organisme de tutelle, la Chambre des métiers de Bobigny, ville communiste depuis la Libération (1920, en fait!) et conquise par l’UDI en avril 2014.

L’enseignante a estimé que sa mise à pied est « honteuse », assurant n’avoir « tenu aucun propos déplacé », rapporte Le Monde, qui a souhaité entendre sa version des faits qui l’accablent.
Une enquête judiciaire a été ouverte, confiée à la Sûreté territoriale de la Seine-Saint-Denis, qui devait notamment entendre l’enseignante.

Parmi les lieux de propagation de l’islamisme, les mosquées et les prisons arrivent derrière le milieu de l’Education.