Ce qui a filtré de la mort de Shamseddine, 15 ans, agressé à la sortie de son collège à Viry-Châtillon ?

Shamseddine, victime de son acclimatation à l’Occident et de « grands frères » réactionnaires

Le collège Les Sablons, à Viry-Châtillon (Essonne), le 5 avril 2024. (MIGUEL MEDINA / AFP)

Shamseddine, un adolescent de 15 ans violemment agressé par plusieurs « personnes » jeudi 4 avril à la sortie de son collège de Viry-Châtillon (Essonne), a succombé vendredi aux blessures qui lui ont été infligées. Après une vague d’interpellations le même jour, quatre jeunes individus ont été mis en examen pour « assassinat », et une jeune complice pour « abstention volontaire d’empêcher un crime », dans la nuit de dimanche à lundi.

La victime a été rouée de coups à 100 mètres de son collège. Elève de 3e, l’adolescent a été passé à tabac « entre 16 heures et 16h30 » par « plusieurs individus », à moins de 100 mètres de l’établissement, selon le Parquet. D’après le maire de Viry-Châtillon, Jean-Marie Vilain, qui a témoigné, Shamseddine sortait du collège et rentrait chez lui au moment de son agression. Selon l’élu, il a été retrouvé « hagard dans une cage d’escalier, il ne pouvait plus répondre ». Il a ensuite été transporté en urgence absolue à l’hôpital Necker, à Paris, avec un pronostic vital engagé. Il a été opéré dans la nuit et est « décédé ce jour [vendredi] en début d’après-midi », indique le Parquet. 

« Comment [des] personnes peuvent s’acharner comme ça ? », s’est indigné le maire de la ville francilienne. Le collège ne posait pas de problèmes particulier, a-t-il assuré. « C’est un collège, comme dans tous les collèges de France, où il y a des adolescents qui s’engueulent ou qui se tapent dessus de temps en temps, ce qui n’est pas une bonne chose, il ne faut pas se voiler la face, a-t-il détaillé. Mais ce n’est pas un collège où il y avait de l’ultraviolence comme ça. Il y a eu des problèmes de harcèlement à quelques reprises. Mais ce n’est pas un endroit à stigmatiser particulièrement, » a-t-il estimé.

Les suspects disent avoir réagi à des échanges entre la victime et la sœur de deux d’entre eux

Selon les premiers éléments de l’enquête et les déclarations des gardés à vue, citées par le procureur Grégoire Dulin dimanche, deux des mis en cause avaient appris, plusieurs jours avant les faits, que « leur sœur correspondait avec des personnes de son âge sur des sujets relatifs à la sexualité », notamment avec Shamseddine. « Craignant pour sa réputation et celle de leur famille, ils avaient « enjoint » à plusieurs garçons de ne plus entrer en contact avec elle, a précisé le magistrat. Ils avaient ensuite appris que la victime se vantait de pouvoir librement parler avec leur sœur, n’ayant pas encore eu à subir de pression de leur part ».

Jeudi, les deux frères, accompagnés de deux connaissances, se sont alors rendus à proximité du collège Les Sablons, où ils ont croisé la victime, Shamseddine, « de manière fortuite, » selon eux. Ils ont affirmé aux enquêteurs qu’ils ont demandé à l’adolescent de les suivre dans un hall d’immeuble pour avoir « une explication au sujet des propos qu’il tenait à l’égard de la jeune fille ». « Le ton [est] monté et des coups [ont] été portés, entraînant la chute de la victime », selon le récit relaté par le procureur.

L’un des deux frères, âgé de 20 ans, a expliqué qu’il a contacté les secours. Mais, « pour assurer leur fuite », affirme le Parquet, il aurait donné « de fausses indications aux services de police, en expliquant notamment qu’il avait vu plusieurs jeunes cagoulés s’enfuir à pied ».

Quatre suspects et la jeune femme ont été mis en examen

L’enquête, confiée à la police judiciaire de l’Essonne, avait été ouverte des chefs d' »assassinat » et « violences en réunion aux abords d’un établissement scolaire », et cinq interpellations avaient eu lieu vendredi.

Dans la nuit de dimanche à lundi, quatre jeunes hommes ont été mis en examen pour « assassinat ». Deux des mis en cause – un majeur de 20 ans et un mineur – ont été placés en détention provisoire. Les deux autres mineurs sont également incarcérés dans l’attente d’un débat contradictoire devant les juge des libertés et de la détention, mercredi, a expliqué le Parquet.

Le procureur a requis le placement en détention provisoire des quatre suspects, dont trois sont connus de la justice, à cause, a-t-il dit, des « risques de concertation et de pression sur les témoins, ainsi que du trouble majeur à l’ordre public suscité par l’extrême gravité des faits ».

« Ce n’est pas un assassinat mais des coups mortels sans intention de la donner », a contesté devant la presse l’avocat à Evry-Courcouronnes d’un des quatre jeunes, Jacques Bourdais, assurant que son client s’était « spontanément rendu au commissariat » pour y être entendu.

L’enquête a également permis d’établir que la sœur, âgée de 15 ans et également placée en garde à vue, n’était pas présente au moment des faits. Mais elle a été mise en examen du chef d' »abstention volontaire d’empêcher un crime ». Comme le Parquet l’avait requis, « une mesure éducative judiciaire provisoire a été ordonnée à son égard, avec un placement dans un établissement éducatif et l’interdiction de paraître dans l’Essonne ».

Macron a appelé à « protéger l’école » 

L’école « doit rester un sanctuaire » face à « une forme de violence désinhibée chez nos adolescents », a réagi Macron, vendredi en début d’après-midi, lors d’un déplacement dans une école élémentaire parisienne, après les agressions de Shamseddine et de Samara à Montpellier. 

« Nous serons intraitables contre toute forme de violence », et « il faut protéger l’école de ça », a martelé le chef de l’Etat, exprimant son « plein soutien » et sa « compassion » pour Shamseddine, alors que son décès n’avait pas encore été annoncé. Mais « je ne sais pas si l’école est liée à ça » et « je ne veux pas qu’on fasse des raccourcis peut-être excessifs », a-t-il ajouté, soulignant que les faits se sont déroulés en dehors du collège de l’adolescent, et souhaitant « que la justice puisse faire la clarté le plus vite possible ».

Les agresseurs de Shamseddine ont agi en brigade des moeurs.

Samara, harcelée et tabassée, parce que étiquettée « mécréante »

Le représentant de Dupond-Moretti dans l’Hérault nie le motif religieux

Mme Hassiba Radjoul,
mêre de Samara

Trois mineurs, agresseurs présumés de la jeune Samara, 13 ans, passée à tabac par des coreligionnaires radicales à la sortie du collège Arthur-Rimbaud de Montpellier (Hérault), sont présentés au Parquet ce vendredi 5 avril, en vue de l’ouverture d’une information judiciaire.

Hebdomadaire Le Point,
le 05/04/2024

Hémorragie cérébrale

Selon le Parquet de Montpellier, tous les trois reconnaissent leur implication dans le cadre de l’agression violente perpétrée mardi. Chacun a admis avoir porté des coups à la victime, qui souffrait, après son passage à tabac, d’une hémorragie cérébrale.

Le Parquet a requis le placement en détention provisoire du mineur âgé de 15 ans, suspecté d’avoir porté « les coups les plus violents ». Un des deux garçons est déjà connu défavorablement de la justice.

Toujours hospitalisée au service de neurologie pédiatrique du CHU de Montpellier, la jeune Samara est sortie du coma. Mais selon sa mère, Hassiba Radjoul, mère célibataire de trois enfants – âgés de 2 mois, 13 et 14 ans – invitée jeudi soir dans l’émission de Cyril Hanouna sur C8, la jeune fille ne remettra plus les pieds dans ce collège de 500 élèves du quartier prioritaire de la Mosson, où elle était, ce matin, au cœur de toutes les conversations.

Deux policiers montent la garde

Sur l’esplanade, devant le collège, deux policiers montent la garde. Trois surveillants, un peu nerveux, intiment aux élèves de se découvrir et d’ôter voile, casquette ou capuche. « Nous en avons parlé avec nos élèves dès mercredi, mais nous avions peu d’informations sur ce qu’il s’était vraiment passé », raconte un enseignant, sous couvert d’anonymat.

« C’est atroce ce qu’on lui a fait », compâtit Arthur (prénom d’emprunt), un élève de cinquième, qui ajoute « notre professeur nous a dit que lui aussi était choqué ». Plusieurs élèves connaissent bien Samara, décrite comme une jeune fille « sympathique » qui aimait se maquiller et s’était teint les cheveux « en rouge betterave ». Selon sa mère, elle aurait été prise en grippe depuis plus d’un an par une autre élève du collège, voilée, qui lui aurait reproché d’être une « kouffar » (mécréante) et une « khaba » (pute).

Elle affirme que cette collégienne avait, lors de la précédente année scolaire, lancé un appel au viol contre sa fille, ce qui lui avait valu une exclusion de deux jours. Elle aurait également, accuse-t-elle, créé de faux comptes au nom de sa fille sur le réseau Snapchat pour lui nuire.

Violentée quelques jours auparavant

Sans confirmer dans le détail ces affirmations, le Parquet de Montpellier indique que « cette agression s’inscrit dans le contexte d’un groupe d’adolescents qui avait pour habitude de s’invectiver et de mettre en ligne leurs photographies respectives et celles de tiers sur des groupes de discussion créés sur des messageries instantanées ».

Entendue brièvement à l’hôpital – compte tenu de son état de santé –, Samara a confirmé qu’elle a été frappée, ce mardi-là. Elle a également révélé aux policiers qu’un des mis en cause l’avait déjà violentée quelques jours auparavant.

« Elle n’a en revanche pas évoqué spécifiquement, à ce stade, de faits de harcèlement sur une longue période », ajoute le Parquet. L’enquête doit se poursuivre afin de déterminer avec précision le contexte dans lequel s’est déroulée cette agression « particulièrement grave ». Les policiers devront aussi identifier d’éventuels autres participants : une vingtaine de personnes étant impliquée, selon des témoins.

Des images sur Snapchat, TikTok et Instagram

Plusieurs collégiennes confirment au Point avoir été témoins de scènes de bagarre entre Samara et d’autres collégiens. « Elle se faisait harceler même par des cinquièmes », assure l’une d’elles, avant de se hâter de passer la grille.

Inès (prénom d’emprunt), jeune fille voilée, s’indigne que « des gens aient filmé » son agression « au lieu d’aller l’aider ». Selon elle, des images circulent largement sur les réseaux sociaux : « Sur Snapchat, TikTok et Insta [Instagram]. Mon petit frère de 9 ans est même tombé sur une vidéo de Samara en train de se faire taper. » Tous les collégiens savent qu’une cellule d’écoute les attend s’ils souhaitent en parler.

La mère de la victime dit qu’elle a été informée par le professeur principal de sa fille, à 12 h 30, du fait « qu’un groupe de jeunes l’attendait devant le collège pour la frapper ». Le collège, dit-elle, aurait néanmoins autorisé Samara à sortir à 16 heures.

Une élève « intégrée, plaisante »

« C’est faux, s’insurge un enseignant du collège, nous n’aurions jamais laissé sortir une élève dans ces conditions. » Il indique que plusieurs personnes du collège se sont impliquées « bénévolement, et sans décharge sur leur temps de travail » dans le programme Phare contre le harcèlement. « Plus de quarante situations ont pu être désamorcées par l’équipe depuis le début de l’année scolaire », assure-t-il. Preuve que ce collège est à risques.

Les différentes enquêtes, administrative et judiciaire, diront peut-être si des manquements ont rendu possible la violente agression de Samara. Les élèves ne sont pas les seules victimes du harcèlement en ligne.

Dans le quotidien régional Midi libre, un autre enseignant du collège, qui décrit Samara comme une élève « assez sensible, intégrée, plaisante », raconte qu’il a lui-même porté plainte en janvier. Cet enseignant faisait l’objet de commentaires homophobes et d’injures sur les réseaux sociaux.

*Les prénoms des collégiens, mineurs, ont été modifiés.

Une mère d’élève force son fils à « tabasser » un collégien de 10 ans

Elle-même humilie le collégien en public lui ordonnant de s’agenouiller en public

Des humiliations, gifles, insultes et incitations à la violence. La mère hystérique mise en cause a giflé et insulté un jeune collégien qu’elle accusait d’avoir violenté son fils.

Cette mère de famille de 40 ans est accusée d’avoir menacé et frappé le garçon de 10 ans dans la commune socialiste de Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne). Une scène filmée et diffusée sur les réseaux sociaux. Sur les images, on la voit se déchàîner, giflant l’enfant sans défense, puis l’insultant. Selon une source policière, la scène s’est déroulée mercredi 20 septembre à proximité du collège Blaise-Cendrars devant plusieurs élèves. 

TF1 n’hésite pas à en faire une agression raciste.

Sur la vidéo, on voit la « femme blonde » gifler le « garçon noir » et lui demander de s’agenouiller avant de lui arracher ses lunettes.

Elle incite ensuite son fils à frapper la victime, lui ordonnant de le « tabasser » et de lui « mettre une gifle ». 

La mère de famille insulte ensuite le collégien, lui demandant s’il est « éduqué », avant de lui lancer qu’il « griffe comme une tapette ».

Elle sera jugée le 22 décembre prochain.

Dans la foulée, les parents de la victime ont porté plainte pour « dénoncer des violences infligées par la mère d’un camarade de classe avec lequel il s’était battu », indique le Parquet de Créteil qui précise qu’ils ont également fourni une vidéo des faits, sans préciser s’il s’agit de celle diffusée sur les réseaux sociaux.

La mégère mise en cause a été placée en garde à vue le lendemain des faits et une enquête a été ouverte des chefs de « faits de violence sur mineur de 15 ans, suivis d’incapacité n’excédant pas huit jours, provocation directe de mineur de 15 ans à commettre un crime ou un délit, injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion et menace réitérée de violences », indique encore le Parquet.

Déférée samedi, la mère de famille a été placée sous contrôle judiciaire. Elle sera convoquée « le 22 décembre 2023 à 13h30 devant la 11e chambre correctionnelle du tribunal de Créteil », a encore détaillé le Parquet. 

En attendant son jugement, la mise en cause a interdiction d’entrer en contact avec… la victime et son représentant légal ou de paraître à son domicile. La mère de famille a également pour obligation de se présenter au commissariat de Boissy-Saint-Léger tous les 15 jours à compter de ce lundi.

L’école doit se protéger de parents d’élèves de ce style et les tenir hors des murs.

Un Guinéen tabasse une octogénaire pour la voler à Dammarie-les-Lys

Toutes les agressions sauvages en France ne sont pas le fait de Français…

« Violemment agressée » (sic)
par un… « cambrioleur »: désinformation

Les statistiques et la presse feraient passer les Français pour des sauvages, en matière de délinquance comme de violences conjugales, mais le réel n’est pas ce que leurs amalgames idéologiques et politiques donnent à penser, au détriment de l’estime de soi des Français.

Une vidéo de BFMTV, c’est tout…

Une octogénaire a été transférée à l’hôpital par les secours après avoir été violemment frappée par un » intrus », selon la presse dissimulatrice, lundi 28 août 2023 à son domicile de Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne).

La victime avait réussi à donner l’alerte depuis la fenêtre de sa chambre. Le cambrioleur a pu prendre la fuite avec un « maigre butin » en poche: 400 euros est une somme pour un retraité moyen, mais un « maigre butin » pour l’AFP…

Des banalités et évidences tiennent lieu d’information : « il tentait alors de faire démarrer la voiture de l’octogénaire, en vain. L’homme a quitté les lieux à pied, après avoir menacé les habitants » ou « les hommes de la police technique et scientifique ont effectué des relevés au domicile de la victime, « précise » (sic) le quotidien francilien.

Le Figaro dit ce que les Français doivent savoir pour se regarder en face

« Un Guinéen de 19 ans en situation régulière« :  » cette femme de 80 ans avait été frappée à coups de poing et traînée au sol par les cheveux à son domicile de Dammarie-les-Lys. »

« […] porteur d’un masque chirurgical, [l’homme] lui avait demandé de l’argent tout en lui assénant des coups de poing au visage. Puis il l’avait traînée au sol en la tirant par les cheveux. »

« Des bijoux appartenant à l’octogénaire ont été retrouvés lors d’une perquisition ».

« L’individu interpellé était connu des services de police. »

La France est un pays masochiste :

Affaire Hedi: 40 jours de détention provisoire nécessaires pour libérer le policier marseillais

Darmanin avait livré des LBD aux policiers pour qu’ils ne s’en servent pas ?…

Hedi R., un jeune homme de 22 ans accuse des policiers de l’avoir passé à tabac et laissé pour mort dans une rue de Marseille, dans la nuit du 1er au 2 juillet.

Le policier marseillais qui a été mis en examen et placé en détention provisoire dans l’enquête sur l’interpellation de Hedi à Marseille, va être remis en liberté ce vendredi, a-t-on appris dans la presse.

«A l’issue de son audition, les juges ont fait droit à la demande de remise en liberté de mon client, a souligné l’avocat Pierre Gassend à La Provence. Cette audition lui a permis d’expliquer les circonstances d’engagement de son tir.»

Le membre des forces de l’ordre âgé de 35 ans avait été maintenu en détention provisoire, notamment pour éviter toute concertation avec les autres policiers de la BAC mis en cause dans cette affaire.

La demande de son avocat de sa remise en liberté a été acceptée par la justice. Le policier est placé sous contrôle judiciaire et il a interdiction d’exercer et d’entrer en contact avec ses trois collègues mis en cause.

Un tir de LBD 40

Hedi, un émeutier de 22 ans, accuse des policiers de l’avoir passé à tabac et laissé pour mort dans une rue de Marseille, dans la nuit du 1er au 2 juillet, en marge au cours des émeutes – avec incendies et pillages – au prétexte de la mort de Nahel Merzouk, chauffard de 17 ans, sans permis, interpellé et tué « en marge » d’un délit de fuite. Un policier a depuis été placé en détention provisoire, provoquant une indignation nationale dans la profession.

Le policier avait reconnu qu’il avait fait usage du LBD confié à la BAC pour lutter contre les émeutes

Selon le policier de la BAC Sud, dans la nuit du 1er au 2 juillet, Hedi, «en tenue d’émeutiers à 2 heures du matin dans une situation de chaos», «représentait une menace» et «était possiblement en train de lancer un projectile sur les forces de l’ordre», d’après son attitude. Et d’ajouter :  « Tirer, c’était la mission qui m’incombait. »

Dans le cadre de ce contrôle judiciaire, le policier de la Bac prénommé Christophe a interdiction d’exercer «la profession de fonctionnaire de police», a précisé Dominique Laurens, la procureure de la République de Marseille, dans un communiqué. Christophe «s’est expliqué sur les circonstances de ce tir de LBD, en démontrant qu’il en avait fait l’usage sur le jeune Hedi, alors que celui-ci était en train de lancer un projectile susceptible de menacer l’intégrité de ses collègues», a affirmé Pierre Gassend, reprenant les explications données par son client devant la chambre de l’instruction de la Cour d’appel d’Aix-en-Provence, début août. « Christophe a estimé avoir fait son devoir dans l’exercice de ses fonctions, dans un contexte de violences urbaines», a-t-il poursuivi.

Fin décembre 2021, le ministère de l’Intérieur a en effet publié la nouvelle version complète du schéma national du maintien de l’ordre, Ce schéma national maintient notamment l’utilisation de la grenade lacrymogène GM2L (assourdissante, sans charge explosive) et du LBD 40 (lanceur de balle de défense) avec un «superviseur»«Les armes de forces intermédiaires sont nécessaires» lors des violences, insiste Gérard Darmanin, précisant que «chaque usage de ces armes est trac黫Au lieu de repenser la gestion des manifestations pour aller vers des stratégies de dialogue et de désescalade, les autorités confirment une approche répressive», dénonce Anne-Sophie Simpere, chargée de plaidoyer Libertés à Amnesty International France, dans un communiqué. Pour l’ONG supranationale et illégitime, «ce SNMO confirme l’usage d’armes susceptibles de mutiler».

Un garçon de 12 ans roué de coups et forcé à se déshabiller en pleine rue des Hauts-de-Seine

Sous la menace d’un couteau : suisse multifonction ou sacrificiel, nul ne doit savoir

Le port d’arme est illégal, mais passe encore crème dans ce pays de tous les renoncements, comme le montre une nouvelle affaire sordide, hors du commun hier, mais en fait aujourd’hui banale, puisque le couteau dans la poche de toutes les variétés de racailles autorise tout désormais.

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Cette fois, un adolescent de 12 ans a été roué de coups par deux jeunes à Garches, commune LR des Hauts-de-Seine, ce samedi 19 août 2023: pour un regard, selon la formule consacrée qui dissimule aussi bien le vol que le vice ou les deux, puisque la fonction première de la presse est plus que jamais d’endormir l’opinion. Il ne suffit pas de détrousser un Blanc sans défense: il faut l’avilir.

Ses agresseurs auraient volé son téléphone portable avant de le forcer à se déshabiller en pleine rue et de filmer la scène. Quel est le rapport, sinon d’ajouter l’humilation au racket, quand le Code pénal évoque  » la soustraction frauduleuse de la chose d’autrui « : qu’en termes stupides les législateurs déconnectés et lénifiants conçoivent la vraie vie ! Les policiers du commissariat de Garches (Hauts-de-Seine) ont ouvert une enquête. Voilà la victime bien avancée.

Rien n’est dévoilé de l’identité et de l’origine des deux sadiques.

Le garçon âgé de 12 ans a été victime de cette agression armée ce samedi 19 août 2023. Il s’apprêtait à rejoindre un adolescent pour lui vendre une casquette lorsque deux jeunes l’ont accosté et l’ont « guidé  » (sic) vers une impasse, rapporte TF1 Info .

La chronologie des faits présentée par cette chaîne est d’ailleurs inversée : « mis à nu et frappé dans la rue » qui nous apprend que les auteurs de l’abus sexuel sont des « jeunes ». Qu’ils aient douze ou seize ans, voire dix-sept, semble être du pareil au même. Savoir s’ils sont basanés ou pâles est sans intérêt pour les enquêteurs ! L’agression a-t-elle été commise en plein jour ? Trop de flou subsiste qui cache un loup. Les Garchois sont-ils donc indifférents au fait de savoir s’ils ont élevé des salopards ?

Ils lui demandent de se déshabiller et le filment

Les deux suspects l’auraient alors roué de coups pour lui voler son téléphone portable. Puis ils auraient demandé à leur victime de se déshabiller en pleine rue et de se mettre à quatre pattes. Scène de film réaliste et éducatif diffusé par les chaînes nationales hyper-libérales où on présente des scènes gore, de sexe trash ou de défonce conviviale et où a repris à fumer: rien qui émeuve l’Arcom, le ministre de la Santé ou de la Jeunesse. La pseudo « première dame » a fait de la jeunesse sa priorité ? On retiendra seulement d’elle ses jambes sexy, selon Closer, amateur de coton-tiges, ou ses extensions capilaires qui font fantasmer les chauves au coucher. Sans parler de ses prothèses dentaires.

Le garçon a refusé, mais ses agresseurs l’ont alors menacé avec un couteau pour le forcer à s’exécuter. Que se serait-il passé si un passant n’était arrivé au même moment dans l’impasse et si les détraqués n’avaient été contraints de prendre la fuite.

L’adolescent s’est rendu un peu plus tard au commissariat pour déposer une plainte. Il a precisé aux enquêteurs que ses agresseurs l’avaient filmé lorsqu’il se déshabillait. La vidéo a été diffusée en direct sur l’application Snapchat.

Les policiers de Garches ont ouvert une enquête pour tenter d’identifier les auteurs de ce agression armée. Ils disposent de portraits-robots et il serait inconcevable de ne pas réussir à mettre la main dessus.

A noter que Garches accueille une Maison d’Enfants à Caractère Social pour adolescents et jeunes majeurs assujettis à une mesure de l’ASE, Aide Sociale à l’Enfance. Ces jeunes oeuvent être remis par la famille sur décision judiciaire, voire au titre de la protection de l’enfance délinquante.

Garches accueille des « déplacés » ukrainiens , mais les journalistes d’investigation n’investiguent pas toujours… Le témoignage d’Abdelkader Yassini, agent d’accueil chez CADA Garches, a-t-il été sollicité ?

Autre piste délaissée qui soulagerait les familles de Garches de la honte, est aussi l’accueil d’exilés mineurs non-accompagnés, MNA, de toutes origines.  

Quatre policiers mis en examen pour violences en réunion, à Marseille

Ils sont soupçonnés d’avoir frappé un émeutier plusieurs fois interpellé

Ils sont accusés d’avoir roué de coups un forcené, qui avait déjà reçu un tir de LBD dans la tempe, sans être calmé, dans le centre de Marseille, pendant une nuit d’émeutes début juillet.

L’un des quatre policiers mis en examen a été placé en détention provisoire, a fait savoir le Parquet vendredi 21 juillet au matin. Ils sont soupçonnés d’avoir frappé, dans la nuit du 1er au 2 juillet, cet individu à Marseille lors des émeutes urbaines survenues à la suite de la mort de Nahel Merzouk.

Les quatre fonctionnaires avaient été placés en garde à vue mardi dans le cadre d’une information judiciaire ouverte du chef de violences en réunion par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) supérieure à huit jours. En parallèle de cette enquête judiciaire, l’IGPN avait également été saisie.

Alors hospitalisé, quelques jours après les faits, Hedi avait affirmé dans le quotidien régional La Provence qu’il avait été frappé par un groupe de quatre à cinq policiers de la brigade anticriminalité (BAC), et ce, après avoir reçu précédemment un tir de LBD dans la tempe.

Les rues commerçantes du centre-ville était alors en proie aux émeutes et aux pillages qui ont suivi la mort de Nahel Merzouk, un automobiliste dangereux de 17 ans, sans permis, au volant d’une puissante Mercedes, au cours d’un délit de fuite à Nanterre, le 27 juin. D’autres villes françaises avaient été mises à sac lors de heurts, destructions et pillages pendant plusieurs nuits consécutives.

Une autre enquête ouverte pour violences

Hedi Rouabab, émeutier
d’origine algérenne

Une autre enquête pour de possibles violences policières avait été ouverte le 4 juillet par le Parquet de Marseille, la veille de l’enquête relative à l’interpellation musclée d’Hedi Rouabah, concernant cette fois la mort d’un homme de 27 ans – à la suite possible d’un « choc violent au niveau du thorax » causé par un projectile de « type flash-ball » dans le centre-ville de la deuxième ville de France au cours de la même nuit du 1er au 2 juillet.

Mohamed Bendriss, marié, père d’un enfant et dont la veuve attend un deuxième enfant, avait perdu la vie après avoir fait un malaise alors qu’il circulait à scooter en pleine émeute. C’est lors de son autopsie qu’avait été relevée sur sa poitrine la trace de ce qui pourrait être l’impact d’un tir de LBD. Ou pas. Là encore, la « police des polices » avait été saisie.

Jusqu’à présent, l’IGPN s’est saisie d’au moins 21 enquêtes, « de nature et de gravité très différentes », portant sur de prétendus « agissements » des forces de l’ordre en riposte aux manifestants violents déchaînés par la mort de Nahel Merzouk, avait fait savoir le 12 juillet devant la commission des lois de l’Assemblée nationale la cheffe de l’inspection générale de la police nationale (IGPN), Agnès Thibault-Lecuivre.

Tabassage d’un petit-neveu de Brigitte Macron

Agressé par une bande d' »humanistes » haineux débiles

Jean-Baptiste Trogneux, 30 ans, a été tabassé par des extrémistes de gauche en réunion qui participaient à une casserolade contre la loi sur les retraites, lundi 15 mai, et s’en sont pris à la devanture de la chocolaterie.

Battu sauvagement, à terre, au seul motif qu’il est membre de la famille du président Macron, le jeune homme est victime de la sottise des activistes mus par des slogans binaires à l’emporte-pièce et à la haine primaire justifiée par des élus anti-républicains inversant les valeurs de la démocratie. « L’ami des riches est rentré de Versailles », assène ainsi Jean-Luc Mélenchon, alimentant la haine et suscitant la violence.

L’agression a eu lieu à Amiens, suite à l’allocution du président Macron à 20 heures — 15,1 millions de téléspectateurs ont regardé lundi 27 avril à 20 heures l’allocution télévisée, 6,09 millions (28,3%) le lundi 15 mai — les chiffres d’un désintérêt grandissant de la population, correspondant à la chute de la confiance en la parole présidentielle et de la saturation de l’espace médiatique par Macron. L’audience moyenne de ce JT se situe à 26%.

Jean-Baptiste Trogneux, petit-neveu de Brigitte Macron, a reçu une avalanche de coups coups, à huit sauvages qui sont en garde à vue.

«  Une dizaine de personnes se sont dirigées [s’est dirigée] vers notre boutique du centre-ville d’Amiens après la prise de parole du président à la télévision. Ils faisaient partie d’un groupe de manifestants qui se rassemblent régulièrement devant l’hôtel de ville », raconte, mardi 16 mai, Jean-Alexandre Trogneux.

« Il a reçu des coups de poing, des coups de pied »

«  Il était 22 heures. Jean-Baptiste est rentré à la boutique  [il vit au-dessus actuellement] quand ils lui sont tombés dessus. Il a reçu des coups de poing, des coups de pied. Il s’est mis en boule pour se protéger mais il a des blessures à la tête, au visage, au genou et à un doigt. »

« Ils l’ont tabassé, avec énormément de coups au visage, il a un traumatisme et doit passer un scanner cérébral. Il a des coups un peu partout. Il a fini par se mettre en boules et attendre que cela se passe. »

Ce que Jean-Alexandre Trogneux craignait depuis plusieurs mois – à savoir l’irruption d’opposants à la réforme des retraites –, s’est finalement produit. A plusieurs reprises au cours de ces derniers mois de mobilisation, des groupes de manifestants avaient tenté de se rendre devant le commerce, rue Delambre, bien souvent sécurisé par les forces de l’ordre.

« Que l’on nous foute la paix »

Rappelons que la famille Trogneux est celle de Brigitte Macron. Jean-Alexandre Trogneux est son neveu, Jean-Baptiste est son petit-neveu. Emmanuel Macron leur oncle et grand-oncle par alliance.

Selon son père, Jean-Baptiste Trogneux a été secouru par quatre voisins« II y a un amalgame depuis l’élection d’Emmanuel Macron, qui veut que tout le monde croit que la société Trogneux lui appartient, que c’est celle de son épouse Brigitte. C’est un amalgame qui est complètement ridicule. Il n’y a aucun lien financier, par contre on récolte la haine, parfois même dévastatrice puisqu’on a eu plusieurs magasins qui ont été saccagés. Là on a, on a frôlé la catastrophe. Donc il faut absolument que les gens comprennent que se prendre à la famille Trogneux c’est faire une erreur colossale », poursuit Jean-Alexandre Trogneux.

«  Que l’on nous foute la paix. La boutique ne fait pas de politique, on n’a rien à voir avec la politique économique et sociale menée dans le pays. Emmanuel Macron n’a aucune part dans notre commerce. Je ne comprends pas toutes ces personnes qui continuent à nous harceler. Certaines personnes appellent même au boycott de nos magasins et de nos produits. Elles mélangent tout ! »

« Cette fois, les opposants sont allés trop loin », ne décolère pas Jean-Alexandre Trogneux. Son fils a déposé plainte dans la nuit, il s’est vu prescrire huit jours d’arrêt de travail.

Ses agresseurs présumés ont été interpellés grâce aux images de la vidéo surveillance. Ils se trouvaient encore en garde à vue ce mardi dans l’attente d’une procédure judiciaire, peut-être en comparution immédiate.

Le passage à tabac d’un innocent fait réagir la classe politique locale, voire au-delà

Brigitte Macron dénonce ce mardi dans une déclaration transmise à l’AFP  » la lâcheté, la bêtise et la violence «  des agresseurs de son petit-neveu.

« Je suis scandalisée » – Brigitte Fouré, la maire d’Amiens

Contacté, le Parquet d’Amiens n’a « aucune déclaration à faire« . La maire d’Amiens, Brigitte Fouré, déclare à France Bleu Picardie « être scandalisée« . « J’ai bien sûr envoyé un message de soutien à l’intéressé« , assure-t-elle, mais elle estime « déplacé de réagir publiquement« .

«  On va aller jusqu’où comme ça ??? Tout mon soutien  », s’est ainsi notamment exprimé la députée de la Somme Barbara Pompili

Le parti Renaissance de la Somme a tenu à exprimer par un communiqué sa «  sidération face à cette insupportable escalade de la violence (…) Les désaccords et les oppositions sont constitutifs de la démocratie dès lors qu’ils sont exprimés dans le respect d’autrui. Accepter la violence aboutirait à une impasse démocratique  ».

« L’ami des riches est rentré de Versailles », tacle Mélenchon

«  Les violences vont de plus en plus loin et l’agression du petit-neveu de Brigitte Macron devra être très sévèrement sanctionnée par la justice. Je condamnerai toujours ces violences, même si cela n’est pas réciproque lorsque c’est nous qui en sommes victimes  », a prolongé Marine Le Pen, la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale.

Le président du parti Les Républicains et député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti s’est également fendu d’un tweet pour condamner «  avec fermeté cette agression insupportable ! Oui au débat démocratique, non à la violence et à la terreur. La sanction doit être implacable pour ces agresseurs. Tout mon soutien à Jean-Baptiste Trogneux  ». 

En revanche, Mélenchon attise la haine aveugle :

Dans l’escalade de la violence politique, LFI a atteint le niveau de l’agression de la société civile, des non-élus. L’extrême gauche est entrée à Amiens dans sa phase terroriste. Celle d’Action directe contre des proches de l’ Etat. Degré ultime prévisible, celui des « gens » de la rue, les innocents frappés au hasard, comme ces jeunes femmes de la gare de Marseille poignardées par un islamiste.

Un octogénaire meurt des suites de coups dans son immeuble à Bezons

Les Français de souche sont-ils retournés à l’état sauvage ou a-t-il été réintroduit?

Les Caucasiens de France ne se reconnaissent pas dans cette barbarie: ils demandent à savoir si la honte pour eux-mêmes ou la colère contre les nouveaux est fondée. La police ne les aide pas à se regarder en face: elle indique que deux « frères », qui étaient sur les lieux, « ont été placés en garde à vue » et que l’enquête « est menée par le Parquet du Val-d’Oise ». Insuffisant, pour ne pas contribuer à la désespérance d’une population sidérée par l’accumulation d’agressions mortelles contre les plus fragiles.

Un homme est mort ce samedi à l’hôpital d’Argenteuil (Val-d’Oise), cinq jours après avoir été retrouvé grièvement blessé par sa femme, lundi 5 décembre au soir, dans la cave de son immeuble à Bezons (Val-d’Oise), après avoir été tabassé, a-t-on appris auprès de la maire de la commune, Nessrine Menhaouara.

Selon la police nationale, la victime de 87 ans était descendue lundi soir dans les parties communes de son immeuble, « pour aller chercher une bouteille de vin dans sa cave, c’est sa femme qui l’a retrouvé fortement blessé », ajoute la maire de Bezons, Nessrine Menhaouara. Dans le rapport de la police, la femme de la victime, « inquiète de pas avoir de ses nouvelles de son mari, a donné l’alerte. Il été retrouvé blessé avec pronostic vital engagé, puis hospitalisé à Argenteuil ».

La maire de Bezons « en colère »: ça fait avancer les choses? 

La police indique que « une personne serait a priori orientée vers la psychiatrie et une autre sera déférée devant un juge », indique la maire de Bezons, qui est « en colère » d’avoir été prévenue « tardivement » de cette agression et d’être sans nouvelle du Parquet de Pontoise : « Aujourd’hui, je suis dans l’attente d’éléments de l’enquête pour comprendre ce qui s’est passé. » La barbarie des faits ne fait pas taire les polémistes.

« Aujourd’hui, c’est vraiment l’incompréhension et beaucoup de colère chez beaucoup de Bezonnais. On attend que la justice punisse sévèrement ces individus parce que ce n’est pas acceptable qu’on ne puisse pas se sentir en sécurité, y compris chez soi. » (Nessrine Menhaouara, maire de Bezons)

De l’incompréhension chez Nessrine Menhaouara, parce que cette résidence et ce quartier où habitait la victime, étaient qualifiés par deux mots : « Tranquille et calme. » Parole de maire.

Elue en 2020, la maire – « née sur l’autre rive de la Méditerranée en 1982, » sans plus de précision – affirme que, même si Bezons est une « une ville comme toutes les villes en banlieue parisienne, avec des problématiques de trafics de drogue qu’on n’arrive pas à résoudre », c’est la première fois depuis qu’elle y habite, depuis 2007, qu’elle a connaissance d’un « tel acte aussi odieux sur une personne âgée ». Compassionnelle….

Les sous-chiens retrouveront-ils leur fierté de civilisés?

La victime est un mécréant. Jean, 87 ans, a été massacré et retrouvé dans son immeuble à Bezons (95) lundi par sa femme, gisant au sol, la tête en sang : pronostic vital engagé et 100 jours d’ITT ! Les deux sauvages mis en cause sont effectivement frères et – information tue par la presse quotidienne nationale, notamment BFMTV – prénommés Hichem (30 ans) et Mohamed K. (33 ans), déjà connus de la police, indique une source policière.

L’innoffensif octogénaire souffre de nombreuses contusions à la tête et au visage, avec hématomes et fracture de la mâchoire, hématome au torse, œdèmes généralisés aux jambes, aux mains et aux avant-bras droits.

Hichem K. connu pour violences, menaces, vol, usage de stupéfiants, tentative de vol à main armée, refus d’obtempérer, défaut de permis de conduire… Mohamed K. connu pour trafic de stupéfiants, outrage, port d’arme prohibé, refus d’obtempérer, conduite sans permis de conduire, conduite en état d’alcoolémie.

Après avoir refusé de quitter sa cellule, Hichem K. a d’abord affirmé avoir défendu la victime contre deux jeunes venus l’agresser mais, confronté à l’ADN de la victime retrouvé sur ses chaussures couvertes de sang et saisies à son domicile, il est passé aux aveux et a finalement reconnu ce vendredi avoir frappé la victime avec ses poings et ses pieds à plusieurs reprises. Il a été déféré cet après-midi devant le Parquet de Pontoise. Son frère, Mohamed K., a lui été hospitalisé d’office après expertise psychiatrique.

Le vieillard est mort de ses blessures; la maire PS s’en remettra-t-elle ?

Le meurtre aurait pu rester impunis alors que prévalait la thèse – qui arrangeait tout le monde – de la chute accidentelle. Il est 19h, lundi 5 décembre 2022, lorsque les secours sont alertés. Une femme vient de retrouver son époux inconscient au sol inconscient, la tête ensanglantée, dans la cave d’un immeuble de la rue Joliot-Curie.

Le fils de la victime est plus perspicace que les professionnels et attire l’attention des enquêteurs de la police judiciaire du Val-d’Oise sur des éléments négligés.

Un examen est alors mené par un médecin de l’unité médico-légale. Ses conclusions écartent la piste de l’accident, le praticien soulignant que les multiples ecchymoses sur les jambes et la fracture de la mâchoire ne peuvent pas être la conséquence d’une chute. 

Des investigations sont menées dans l’immeuble par les fonctionnaires de la police scientifique. Les lunettes de l’octogénaire et des traces de sang son découvertes dans sa cave. Entendue, sa femme explique que son mari s’y était rendu pour prendre une bouteille de vin. Ne le voyant pas remonter, elle était descendue une heure plus tard découvrant son mari dans une salle commune. Elle précise, par ailleurs, avoir croisé un voisin assis sur un canapé, qui lui avait affirmé ne pas avoir vu son époux. Un homme défavorablement connu des services de police.

Tabassé à coups de poings et de pieds

Hichem K. avait notamment été arrêté deux ans plus tôt, déjà pour avoir passé à tabac un homme qui sortait sa poubelle et qui lui avait demandé de ne pas fumer là, indique Le Parisien, ce que selbke ignorer la maire. Les policiers procèdent à son interpellation ainsi qu’à celle de son frère et perquisitionnent leur logement. Ils retrouvent alors une paire de chaussures avec des traces de sang. Les analyses effectuées ont confirmé qu’il s’agissait bien de celui de l’octogénaire.

Au cours de sa garde à vue, le barbare a avoué avoir roué de coups de poings et de pieds la victime pour un motif futile. Il a été mis en examen vendredi 9 décembre 2022 et placé en détention provisoire.

On ne peut plus minimaliste,
mais il n’ont pas osé écrire que
« Jean a perdu la vie »…

Ni l’AFP, ni RTL, ni Libération ne révélera l’origine des deux frères: « Ayant reçu une «succession de coups», selon la source policière, la victime est décédée dans la nuit de vendredi à samedi à l’hôpital d’Argenteuil. Le motif exact de l’agression reste trouble, » conclut Libération. Faculté d’indignation zéro.

Le vieillard de 92 ans tabassé par une toxico est mort des coups reçus à Paris

Jean-Baptiste n’a pas survévu et son fils interpelle Darmanin

Le 9 septembre, un homme de 92 ans avait été laissé pour mort par une toxicomane qui l’avait agressé dans son hall d’immeuble, dans le nord de Paris. Ses blessures lui avaient valu 45 jours d’ITT. Jean-Baptiste Watel est décédé moins d’un mois et demi après son agression, dans une lente agonie.

Cette agression avait réveillé Darmanin qui a fait démanteler le square de Forceval, aux portes du nord de la capitale. Un mois et demi après avoir été passé à tabac par cette toxicomane, ce qui lui avait fait perdre sa mobilité et son autonomie, Jean-Baptiste Watel, 92 ans, est décédé mardi 18 octobre, a appris TF1/LCI, ce jeudi. Les raisons précises de son décès n’ont pas été détaillées: suggestion que le nonagénaire est mort de sa belle mort ?

Jean-Baptiste Watel aura fini sa vie « assisté »

Le nonagénaire avait été agressé dans Paris en plein milieu d’après-midi, près de la porte de la Villette, dans le 19e arrondissement de Paris, au retour de sa promenade quotidienne, avec l’appui de sa canne, dans le square de Forceval. Alors qu’il rentrait chez son fils, aux Terrasses du Parc, il avait été suivi par la toxicomane, jusque dans le hall. où il avait été roué de coups et détroussé. 

Jean-Baptiste Watel avait ensuite passé deux jours à l’hôpital, entre la vie et la mort, souffrant d’une double fracture du bassin et d’une hémorragie interne. Une agression particulièrement violente qui aura valu à la victime 45 jours d’Interruption temporaire de travail (ITT). 

Placée en garde à vue une semaine après l’agression, la toxicomane – dont ni l’identité, ni l’origine n’est révélée – a reconnu les faits et a été placée en détention provisoire. Le 9 septembre, dans le Paris XIXe socialiste, le vieil homme avait été suivi jusqu’à chez lui par cette femme accro au crack, avant d’être frappé à plusieurs reprises et dépouillé. Suite à ce drame, qui a réveillé la colère des riverains et au-delà, le square de Forceval, campement illégal où se rassemblait, depuis un an, une centaine de consommateurs de crack, a été démantelé par la police, début octobre. Après quatre semaines.

Jean-Baptiste avait eu besoin de 45 jours d’ITT. Son malheur et son état de santé n’avaient pas été instrumentalisés. Ni dramatisés…

Jérôme Watel interpelle Darmanin

« Mon père est décédé mardi », a annoncé son fils Jérome Watel sur le plateau de « Face à Baba » sur C8, ce jeudi, lors d’une émission spéciale en présence du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. « Il est décédé des suites de ses blessures et n’a pas absorbé le choc », a annoncé le fils du défunt.

« Mon père en est mort, pourquoi ? » « Je n’ai jamais autant pleuré de ma vie, je n’ai jamais pleuré auparavant et là j’ai pleuré toutes mes larmes pendant un mois et demi », a confié Jérôme Watel, Avant d’interpeller le ministre de l’Intérieur.

« Que s’est-il passé quand vous avez installé l’antre du diable Square Forceval ? Que s’est-il passé pour que vous nous laissiez pendant un an dans la peur, face au crime. Avoir la peur de sortir ses enfants, de les accompagner au métro. Avoir la peur de recevoir un coup de cutter (..). Mon père en est mort, pourquoi ? »

Législative: Muselier soutiendra l’extrême gauche contre la droite nationale

Renaud Muselier « soutiendra directement » des candidats du PCF, du PS et d’EELV

« Aucune voix ne doit aller à l’extrême droite. » C’est la consigne donnée ce lundi par la majorité présidentielle pour le second tour des élections législatives dans les circonscriptions opposant la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) au Rassemblement national (RN). Mais dans certains cas, des figures de la Macronie semblent prêtes à soutenir les candidats de l’union de la gauche, et à appeler au front républicain.

C’est le cas en PACA, où Renaud Muselier, le président de la région, annonce ce lundi à sur France Info qu’il « soutiendra directement » les candidats du PCF, d’EELV et du PS en cas de duel avec le RN.

« J’ai de la mémoire! », se justifie l’ancien membre de Les Républicains, élu à la tête de la région face à l’extrême droite grâce au retrait de la liste d’union de la gauche au second tour. « Je renverrai l’ascenseur », résume Renaud Muselier.

« LFI n’a jamais fait de front républicain, il n’y a donc aucune raison de le faire pour eux »

Muselier fait de la tambouille électorale. « Au sein de la Nupes, il y a plusieurs Nupes », estime-t-il, prévenant qu’il n’appellera pas à voter pour les candidats issus de La France Insoumise. « LFI n’a jamais fait de front républicain, il n’y a donc aucune raison de le faire pour eux. Ils n’ont jamais voulu l’assumer ni le faire, ils n’ont jamais donné de consigne », dénonce Renaud Muselier.

Ce rallié à Macron ne dénonce ni les anti-flics, ni les anti-racistes racisés, ni le genrisme, ni l’écriture inclusive du PS. Il ne réprouve ni l’antisémitisme, ni la cancel culture, ni l’écologie punitive et régressive d’EELV. Il ne condamne ni la lutte des classes, ni l’antisionisme pro-palestinien, ni l’immigrationnisme, ni les antifascistes fascisés du PCF. Muselier fait son marché à la NUPES, un tri sélectif purement électoral, sans idéologie. Muselier n’a pas plus de colonne vertébrale que Macron. Rejette-il l’islamo-gauchisme de Mélenchon et LFI?

Dans sa région, Renaud Muselier cite ainsi deux circonscriptions où il soutiendra le candidat unique de la gauche au second tour. La 13e des Bouches-du-Rhône, où le député communiste sortant Pierre Dharréville devance Emmanuel Fouquart du RN, ainsi que la 16e du département, où le socialiste Christophe Caillault est en ballottage défavorable face à Emmanuel Tache de la Pagerie.

« J’ai de la mémoire! », assure Muselier. A-t-il donc oublié cette journée de 1994 et le tabassage que des syndicalistes CGT lui ont administré à Marseille entre deux voitures?

Les électeurs Les Républicains accepteront-ils, comme Muselier, de mêler leurs voix à celles du PCF, du PS et d’EELV ?

Tabassé dans le métro parisien pour avoir porté secours à une femme agressée sexuellement

« Il m’a explosé la tête à coups de pieds une fois que j’étais au sol »

Victime d’une violente agression à la sortie du métro parisien, un soir de novembre 2017, alors qu’il rentrait du travail, Judikael Hirel, journaliste au Figaro, reste encore aujourd’hui traumatisé par l’avalanche de coups infligés par son agresseur.

Entre déni, repentance et humanisme, femmes blanches dans la jungle des villes,
sans droit à l’auto-défense,
ni à se faire justice elles-mêmes

C’est en voulant intervenir pour défendre une jeune femme qui subissait une agression sexuelle, que l’homme âgé de 45 ans a été pris à partie. Après avoir, dans un premier temps, réussi à mettre un terme à l’incident la tentative de crime, Judikael Hirel a été frappé par derrière par le barbare, revenu se venger.

«Il m’a littéralement explosé la tête à coups de pieds une fois que j’étais au sol. C’est une intention de tuer assez claire», a-t-il insisté sur le plateau de CNews, expliquant avoir perdu connaissance sous la violence des coups. Le bilan est édifiant : les 15 fractures diagnostiquées au visage et à la tête nécessitent la pose d’une cinquantaine de plaques de titane venant maintenir les os sous la peau.

Cinq ans plus tard, Judikael Hirel n’a pas évacué le choc suscité par son agression. Il dénonce le manque d’accompagnement des victimes et l’interminable parcours judiciaire. « Les victimes sont bloquées dans un passé permanent », dit-il. Son agresseur, lui, n’a jamais été retrouvé.

Le barbare, dont l’identité n’est pas précisée, n’a pas été interpellé, cinq ans plus tard. Les associations féministes ont bien dû se sentir obligée de saluer le courage du journaliste, fût-il au Figaro, mais si elles n’ont manifesté aucune compassion pour la victime, c’est en soi une indication utile sur l’origine du barbare.

SNCF. Policier en civil roué de coups par des Blacks anti-flics

Un « mâle blanc » victime d’Africains, de Macron, de Schiappa et du décolonialisme

L’agression au faciès s’est déroulée en fin de soirée sur la ligne H du Transilien reliant Paris à Persan-Beaumont (PCF jusqu’en 1995). Quatre « personnes » ont roué de coups un policier qu’ils avaient reconnu.

Quatre personnes voyous ont roué de coups un policier, hors service et en civil, qui rentrait en train dans le Val-d’Oise et qu’ils avaient reconnu, mardi sour, ont indiqué ce mercredi des sources policières.

Fonctionnaire à la brigade des réseaux franciliens (BRF), l’homme de 26 ans venait de quitter son service à la gare du Nord à Paris et regagnait en civil son domicile par les transports en commun.

Il était porteur de son arme de service, mais n’a pas tenté de s’en servir. Démonstration de sang-froid ou de la pression médiatique paralysant les réflexes les plus naturellement humains d’auto-défense.

Les anti-flics ont pris la fuite

Dans le train, un groupe de quatre racistes l’a reconnu, l’a pris à partie et l’a insulté en faisant référence à sa profession. Ils l’ont roué de coups et ont essayé de prendre ses affaires le détrousser

Phénomène révélateur de la sensibilisation du public à la violence systémique de la diversité, des voyageurs se sont interposés pour protéger le fonctionnaire de police et les quatre agresseurs ont pris la fuite à l’arrêt suivant.

Les barbares ont visé la tête. Macron a justifié la haine décoloniale et la violence primitive, laquelle n’honore ni la religion impérialiste dominante, ni le fauteur de troubles-président. Il a en effet admis des violences dans l’exer ice du maintien de l’ordre républicain : « Cela vient après beaucoup de déni », a dénoncé Macron et la victime leur doit notamment une fracture du nez et des hématomes au visage. Le policier a déposé plainte au commissariat d’Ermont pour violences volontaires aggravées. Pour obtenir un rappel à la loi…

« La préfecture de police adresse son soutien au policier de la DSPAP (Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne) agressé et blessé par plusieurs individus alors qu’il rejoignait son domicile hier (mardi) soir, » a tweeté la préfecture de police de Paris.

L’enquête a été confiée à la sûreté départementale du Val-d’Oise, selon une source policière.

Racisme anti-blanc à Lyon: couple agressé pour sa couleur de peau

« Nique lui sa mère à ce fils de p… de blanc »

Tabassage anti-Blancs de
Emma (26 ans) et de son petit ami Alexandre (33 ans) 

En 2016, un sexagénaire avait été traité de «sale blanc, sale Français» – sans racisme ! – à bord d’un TER Lyon-Mâcon, le 9 juin 2014. Le jeune raciste d’origine turque, 22 ans, Håkan O., qui avait refusé de comparaître devant la Cour d’appel de Lyon, avait reçu trois mois ferme pour du racisme anti-blanc.

A Lyon encore, il défend sa copine et finit roué de coups

Au lendemain d’une agression gratuite à proximité de la place des Terreaux à Lyon, Actu Lyon. rapporte l’expérience d’un couple de Lyonnais qui témoigne de l’insécurité dans le coeur de Lyon et de la violence gratuite dans ses rues.

Florian, Lyonnais de 33 ans, a été roué de coups par un groupe de jeunes racailles, vendredi 1er octobre au soir, près de la place des Terreaux en plein centre de Lyon. Il voulait juste défendre son amie qui se faisait harceler. 

Vendredi 1er octobre au soir, la jeune Lyonnaise de 26 ans, cheffe de projet dans le marketing, rentre de soirée avec son copain Florian, 33 ans, ainsi qu’un couple d’amis. Dans le 1er arrondissement de Lyon, elle est abordée par un jeune homme, devant le PMU de la place des Terreaux. Emma est aujourd’hui terrifiée à l’idée de sortir dans la rue…

« Je marchais avec ma copine. Nos copains respectifs se trouvaient à une trentaine de mètres devant nous, raconte-t-elle à Actu Lyon. J’ai été abordée par deux jeunes hommes que je qualifierais de racailles. L’un d’eux m’a accostée et a commencé à me draguer lourdement. »

«On a été accosté par une racaille au niveau de la place des Terreaux. Il nous draguait lourdement avec des phrases du type “vous êtes bonnes, venez avec moi”. Je lui ai demandé d’arrêter en lui rappelant que le harcèlement de rue était pénalisé», explique Emma au Figaro. L’homme continue, s’énerve puis la traite de «sale pute» et de «sale chienne», précise la jeune femme. En retour, elle lui adresse un doigt d’honneur tout en pressant le pas car son harceleur la suit.

Emma lui répond qu’elle est accompagnée et, devant l’insistance de son agresseur, dont elle estime l’âge à 25 ans environ, elle rappelle que le harcèlement de rue est puni par la loi ».

Une dizaine d’individus surgissent

Alerté par le bruit, Alexandre intervient et se place entre sa petite amie et l’individu. «On s’éloignait mais l’agresseur du départ est revenu avec un autre mec et a crié : “Niquez-lui bien sa mère à ce fils de pute de blanc !”. Plusieurs autres types ont surgi, environ une dizaine», poursuit Emma. Les agresseurs, en survêtements et en baskets, se ruent en meute sur Alexandre. Ce dernier est mis au sol dans la rue Constantine. Ses amis tentent en vain de le défendre. «Ils lui ont fait une balayette et lui ont mis des coups de pied dans la tête. Ça a duré environ 20 secondes mais le temps est très long dans ces cas-là», détaille Emma.

La jeune femme a du mal à comprendre l’attitude des policiers ce soir-là.

«Notre ami a appelé le 17 juste après les faits mais ils n’étaient toujours pas là au bout de 20 minutes. Je les ai rappelés et j’ai mis près de 5 minutes à les avoir. Ils sont finalement arrivés au bout de 35 minutes, déplore-t-elle. Ils semblaient désespérés et nous ont dit que ce genre de choses arrive tout le temps».

«Notre ami a appelé le 17 juste après les faits mais ils n’étaient toujours pas là au bout de 20 minutes. Je les ai rappelés et j’ai mis près de 5 minutes à les avoir. Ils sont finalement arrivés au bout de 35 minutes, déplore-t-elle. Ils semblaient désespérés et nous ont dit que ce genre de choses arrive tout le temps».

Ayant bien en tête le signalement de l’agresseur de départ – un jeune homme de type maghrébin aux cheveux bouclés de 23-24 ans et d’environ 1,85 m -, le deuxième garçon propose aux policiers de monter en voiture avec eux pour l’identifier. «Ils nous ont dit : “On ne prend personne en voiture”. Et ils n’ont pas pris nos plaintes en direct en nous disant de porter plainte plus tard», regrette Emma. Alexandre est finalement allé déposer plainte lundi 4 octobre pour «violences commises en réunion sans incapacité» et «injure publique envers un particulier en raison de sa race». La plainte en question a été consultée par Le Figaro. Emma déposera quant à elle plainte ce mardi 5 octobre pour «harcèlement de rue».

Une plainte a été déposée lundi 4 octobre pour «violences commises en réunion» et «injure publique en raison de la race». Le harceleur risque-t-il un rappel à la loi, que Eric Dupond-Moretti a fait remplacer par un « avertissement pénal probatoire « , avec le vote de la loi pour la confiance dans l’institution judiciaire, adoptée en première lecture par le Sénat, le 29 septembre, selon la procédure accélérée.

Parmi les mesures votées intéressant les collectivités, la création dans le code de procédure de pénale de « l’avertissement pénal probatoire », le renforcement de la sanction des meurtres commis sur les personnes dépositaires de l’autorité publique, la généralisation de la médiation préalable obligatoire à tous les centres de gestion.

Expulsion des Bosniaques qui ont tondu et tabassé une fille de leur famille

Retour à Sarajevo de ces cinq « réfugiés » musulmans christianophobes

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
Tribunal de Besançon

Selma, 17 ans, avait été tondue et battue à Besançon en août parce qu’elle était amoureuse d’un jeune Serbe chrétien. Ses parents, ainsi que leurs trois autres enfants, ont été expulsés vers Sarajevo ce samedi, a annoncé Gérald Darmanin.

Cinq membres de la famille de la jeune fille bosniaque battue et tondue pour avoir voulu se marier avec un Serbe chrétien ont été expulsés ce samedi matin vers Sarajevo, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Il s’agit des parents de la jeune fille et de leurs trois autres enfants, a précisé l’entourage du ministre.

Le 17 août dernier, après avoir annoncé son intention de se marier avec Dusan, son ami serbe et chrétien de 20 ans, Selma, 17 ans, avait été passée à tabac par ses parents bosniaques musulmans, mais aussi par son oncle et sa tante, qui disposent, eux, du statut de réfugiés. Cette affaire avait soulevé une vive émotion en France et à l’étranger, rappelant autant le sort de milliers de femmes tondues à la Libération pour avoir entretenu une liaison avec un soldat allemand sous l’Occupation que les violences inter-ethniques et religieuses commises dans les années 90 lors de l’explosion de l’ex-Yougoslavie communiste.

«Comme nous nous étions engagés avec Marlène Schiappa [ministre déléguée à la Citoyenneté], la famille qui s’en est prise lâchement à leur fille et nièce en la frappant et allant jusqu’à la tondre de force parce qu’elle était amoureuse d’un homme d’une autre confession, a été expulsée ce matin», a annoncé le ministre dans un communiqué. Fin août, il avait assuré qu’une procédure de reconduite à la frontière serait menée «dès la fin de la procédure judiciaire».

Prise en charge par l’aide sociale à l’enfance

Interpellés à l’issue de leur procès, vendredi soir, les cinq membres de la famille de la jeune fille ont été acheminés au Centre de rétention administrative de Metz, puis conduits ce samedi matin à Nancy pour rallier Sarajevo. «Je suis scandalisée», a réagi Me Catherine Bresson, avocate des parents, précisant qu’elle ignore la présence de fonctionnaires de la Police de l’air et des frontières au tribunal et ne trouve «pas normal» que l’expulsion «ait été faite dans le dos de tout le monde, en catimini». L’avocate a toutefois admis que cette expulsion était «légale» et n’avoir «juridiquement aucun moyen de s’y opposer».

Les parents de Selma, arrivés clandestinement en 2018, avaient été déboutés du droit d’asile en décembre 2019. Ses clients, a-t-elle expliqué, avaient «signé les documents pour rentrer dans leur pays bien avant les faits», leur retour étant repoussé en raison de la Covid et pour des questions administratives. «Ils n’avaient pas besoin de Darmanin», a insisté Me Bresson. Où est par conséquent le problème?

L’oncle et la tante également condamnés par la Justice

Avocate de la victime, Me Céline Party, a relevé de la même manière que les parents «faisaient l’objet d’une obligation de quitter le territoire français» et «avaient opté pour un départ volontaire qui n’a pu se mettre en place à cause du confinement». «J’aurais souhaité que les choses ne se fassent pas de cette manière pour que ma cliente puisse dire au revoir à ses frères et sœurs», a-t-elle toutefois ajouté.

La veille dans la soirée, ils avaient été condamnés en première instance pour «violences sur mineur en présence de mineurs [les autres enfants du couple] et en réunion» à un an de prison dont quatre mois de sursis, assorti d’une interdiction du territoire français (ITF) pendant cinq ans.

En revanche, le motif religieux des violences n’a pas été retenu par la Justice, malgré les dires de la jeune fille agressée sur le sujet. Pour quel autre motif, sinon?

L’oncle, qui est celui qui l’aurait tondue, et la tante de la jeune fille, ont également été condamnés à la même peine d’emprisonnement, mais sans ITF. « Réfugiés », mais clandestins, ils sont arrivés en France en novembre 2015. Mais le ministère de l’Intérieur n’indique pas de suites éventuelles à l’égard de l’oncle et de la tante. En théorie, le ministère peut engager une procédure auprès de l’OFPRA, l’office français de protection des réfugiés et apatrides, pour demander le retrait de leur statut de réfugiés.

La jeune femme âgée de 17 ans sera «prise en charge par l’aide sociale à l’enfance et obtiendra à sa majorité un titre de séjour», ont précisé le ministre de l’Intérieur et la ministre déléguée à la Citoyenneté dans leur communiqué commun.

«Non, la violence gratuite n’est pas due à la ghettoïsation»

Le pédopsychiatre Maurice Berger apporte son éclairage dans Le Figaro

Les violences gratuites sont en augmentation constante en France. Pour le pédopsychiatre Maurice Berger, auteur d’un livre sur son expérience auprès des adolescents hyperviolents, elles sont le fruit de facteurs psychologiques et culturels.

Maurice Berger est pédopsychiatre, psychanaliste, ex-professeur associé de psychologie de l’enfant. Il travaille en Centre Éducatif Renforcé et enseigne à l’École Nationale de la Magistrature. Il vient de publier, Sur la violence gratuite en France. Adolescents, hyperviolents, témoignages et analyses (L’Artilleur, 2019) Entretien datant du 15 novembre 2019.


FIGAROVOX.- En tant que pédopsychiatre dans un centre éducatif renforcé (CER), vous êtes confronté quotidiennement aux jeunes qui commettent des «violences gratuites». Un terme revient souvent dans le débat public, surtout récemment: jugez-vous que l’on assiste à un «ensauvagement» de la société?

Maurice BERGER.- Toutes les deux minutes, une plainte est déposée à la police pour une violence gratuite et tout citoyen peut être confronté à une telle agression. Pour moi, l’ensauvagement, c’est lorsque la parole ne fait plus tiers, lorsqu’existe un différend même minime entre individus. Il y a quelques années, 85 % des mineurs traduits devant la justice changeaient de comportement après leur rencontre avec l’institution judiciaire, la parole du juge. Ils ne sont plus que 65% actuellement, et c’est d’eux dont je parle ici. L’impulsivité prime, l’autre n’est plus considéré que comme un objet sur lequel décharger la tension qu’on ressent dans l’immédiateté, comme une gêne à éliminer. Ceci soulève la question de savoir quelles sont conditions nécessaires pour qu’un individu se civilise.En tant que médecin, j’affirme que ces comportements extrêmes sont de plus en plus fréquents et de plus en plus grave.

Cette évolution n’est pas soudaine, j’en écrivais la certitude en 1992. L’attitude des gouvernements successifs a été de penser implicitement «après moi, le déluge», déluge qui est là maintenant ; et aussi de se plier à une idéologie qui définit comme «sécuritaire» et animée d’intentions électorales toute personne qui alarme sur ce sujet. En tant que médecin qui, depuis 40 ans, a le plus travaillé en France sur la prise en charge des enfants et adolescents violents, j’affirme que ces comportements extrêmes sont de plus en plus fréquents et de plus en plus graves. Un facteur parmi d’autres est l’impunité importante concernant la première atteinte aux personnes, que j’appelle le droit de tabassage. En réadaptation fonctionnelle où je travaille aussi, je reçois des adultes qui gardent à vie des séquelles physiques ou cérébrales définitives après une agression pour un supposé mauvais regard, et dont l’agresseur mineur [de 16 ans] n’est puni que d’un sursis car il n’était pas récidiviste. La vie ou la qualité de la vie restante de la victime est ainsi démonétisée. Or c’est simple, quand on n’est pas puni, on recommence.

A partir de votre expérience, vous choisissez d’écrire ce livre pour dénoncer certaines idées reçues sur la violence: selon vous, l’explication par la «ghettoïsation» et la «stigmatisation» n’est pas la bonne, pourquoi?

Car lorsqu’il existe de graves dysfonctionnements familiaux, donner 3 000 euros à une famille tous les mois n’arrêtera pas, par exemple, un homme de frapper sa femme devant leurs enfants petits, maltraitance qui est souvent liée dans mes recherches à une culture intégrant l’inégalité homme-femme. 69 % des adolescents très violents ont été exposés à des scènes de violences conjugales pendant les deux premières années de leur vie. Ils ont en eux l’image violente de leur père qui resurgit lorsqu’ils subissent une bousculade ou un mauvais regard.Détruire, comme frapper, est le jeu de ceux qui n’ont pas d’imagination.

Les causes premières de la violence se situent dans la petite enfance. Les mères elles-mêmes ont souvent eu une enfance tellement désastreuse qu’elles sont incapables de sourire à leur bébé, de lui parler, de comprendre quand il a besoin d’être rassuré par un câlin. Surtout, ces parents ne jouent jamais avec leur enfant petit (les jeux vidéos ne sont pas de vrais jeux). Ces enfants n’apprennent jamais le «faire semblant», et devenus adolescents, leur pensée est pauvre, le mot qui revient le plus souvent dans mes entretiens est «normal», sans plus d’explication sur leurs actes. Quand on n’a pas joué à faire des accidents avec des petites voitures, ou avec des figurines de pompiers qui viennent éteindre le feu en faisant «pin pon», on ne sait jouer qu’en vrai. Un jeune m’explique «on s’ennuyait, alors on a mis le feu à un entrepôt» (coût 1.700.00 euros totalement remboursés par les assurances responsabilité civile scolaires). Pas de «comme si» signifie que tout mot peut être pris au sens littéral. Ces adolescents ne comprennent pas le mot «rêvasser». Quand je demande ce qu’ils feraient s’ils gagnaient un million d’euros au loto, rêverie universelle, la réponse est «votre question est bête, je n’y penserai que lorsque j’aurai le million posé devant moi». Dans ce contexte, détruire, comme frapper, est le jeu de ceux qui n’ont pas d’imagination. Faire venir les pompiers pour les attaquer n’est pas une révolte contre l’uniforme en général, c’est un jeu des plus sommaires, qui peut être à «mort réelle». Il est évident qu’avec une pensée aussi endommagée, la scolarité au collège unique est vouée à l’échec et que ces sujets ne progressent qu’avec des dispositifs qui passent par des apprentissages manuels: «Il faut me montrer pour que je comprenne».Sponsorisé par Renault MarignaneNouveau CAPTUR Hybride rechargeable

Faute d’attention et d’échanges avec leurs parents, certains jeunes que vous accompagnez ne sont même pas capables de reconnaître les émotions d’autrui…

Un bébé ne sait qu’il sourit que s’il rencontre un sourire en miroir sur le visage du parent, il ne reconnaît ses émotions que si un adulte lui nomme ce qu’il ressent. Conséquence, certains de ces jeunes ne sont pas capables de comprendre la structure d’un visage. Les émotions qu’exprime le visage d’autrui peuvent être aussi indéchiffrables et ses mimiques sont alors interprétées comme menaçantes, donc il faut l’attaquer.Aucun des jeunes que j’ai rencontrés n’a manifesté de réel sentiment de culpabilité pour ses violences.

Le plus grave est l’absence d’empathie, de capacité de comprendre ce que l’autre peut ressentir. Ainsi je demande à un jeune qui a mis un adulte dans le coma pour un supposé mauvais regard, pourquoi il n’a pas tué sa victime. Réponse: «parce qu’un copain m’a tiré en arrière par mon sweat». Je l’interroge sur ce que cela aurait fait à la mère de sa victime si son fils était mort. «Elle aurait été triste un moment, puis il faut passer à autre chose, ne pas s’apitoyer toute sa vie, c’est ballot. Il aurait dû mourir un jour de toute manière». Aucun des jeunes que j’ai rencontrés n’a manifesté de réel sentiment de culpabilité pour ses violences, ce qui est très déstabilisant pour les professionnels, il faut passer par d’autres voies.

En quoi les structures familiales sont-elles en partie responsables de l’apparition de comportements violents?

Je demande à chaque jeune que je rencontre de me raconter son histoire, et il apparaît que dans la région où je travaille, la grande majorité de ces mineurs sont issus de l’immigration originaire du Maghreb. Ce qui m’a amené à travailler à partir des écrits de psychologues maghrébins, et les membres de l’équipe de Centres Éducatifs Renforcés, en majorité originaires eux aussi d’Afrique du Nord, m’ont aidé à comprendre. Les codes du groupe priment sur la loi extérieure.

Les familles concernées ici, et ce n’est pas le cas de toutes les familles d’origine maghrébine en France, où prime la solidarité, ont un fonctionnement clanique, c’est un corps dont chaque individu est un membre, sous l’autorité d’un patriarche ou d’une matriarche. Si un sujet s’éloigne géographiquement, ou se met à penser différemment, le groupe se vit comme amputé d’un membre et va chercher à le récupérer. Alors que le but d’une famille devrait être que les parents cherchent à ce que leur enfant se construise une pensée personnelle et puisse s’éloigner d’eux pour se construire un projet personnel, dans une famille clanique le mode de pensée est indifférencié, le but n’est pas qu’un sujet pense par lui-même, son identité est d’abord d’appartenir au groupe. Ainsi 50% des jeunes admis au CER ont pour projet de vivre à l’âge adulte dans l’appartement familial ou dans le même immeuble, et quand je demande ce qui se passerait si leur épouse souhaitait un appartement avec plus d’intimité, la réponse est «elle dégage». Dans ce cadre indifférencié, certains parents nous déclarent avoir décidé de ne jamais dire non à leur enfant! Les conséquences de ce fonctionnement sont d’abord que les codes du groupe priment sur la loi extérieure. Et la représentation que ces jeunes ont de la relation n’est pas de personne à personne mais de groupe à groupe. Si l’un d’eux est en difficulté dans une relation, il rameute son groupe: «mes frères vont venir te tuer». Un autre demande que le stage professionnel que l’éducateur lui cherche se situe précisément dans l’arrondissement où il vit. Le terme de ghettoïsation est donc inexact, car on est enfermé dans un ghetto ; alors qu’ici au contraire, la contrainte est intérieure, auto-sécrétée, car c’est l’éloignement qui est angoissant, en pensée, ou physiquement hors du territoire.

En quoi la réponse judiciaire est-elle insuffisante? Comment «mettre une butée», pour reprendre votre expression?

Le plus souvent, il n’y a pas eu d’interdit cohérent dans ces familles, mais des moments de collage alternant avec des moments de rejet.Ces jeunes ont besoin d’un interdit d’agir réel, d’une butée matérialisée, pour comprendre que la loi a une existence.

Les pères [polygames] sont souvent partis car pas intéressés par l’enfant. Dans ces conditions, aucune loi ne peut être intégrée, sauf celle du plus fort. Nous, nous n’avons pas besoin d’agir pour savoir que la loi existe, alors que ces sujets n’ont pas la loi dans la tête, certains me disent que les lois ne servent à rien, et ils ont besoin d’un interdit d’agir réel et non symbolique, d’une butée matérialisée, pour comprendre que la loi a une existence et arrêter de commettre des actes au moment même où cela leur vient à l’esprit. Nous avons du mal à comprendre qu’il faut d’abord empêcher ces sujets d’agir pour qu’ils se mettent à penser. La décision judiciaire est très souvent le seul repère qui fournit à un jeune un reflet de la gravité de ses actes. La progressivité de la sanction prive certains de ce miroir nécessaire qui leur indique ce qui est permis ou défendu, sans même parler de ce qui est bien ou mal. Et certains jeunes ne profitent du travail éducatif qu’après un passage dans un lieu de privation de liberté, privation de la liberté de frapper. La question n’est pas la prison en soi, mais la qualité de contenance et de pensée qui peut y être proposée. La multiplication des sursis, cette justice de la dernière chance, peut alors être pour ces sujets précisément une perte de chance. Ceci est loin d’être compris par beaucoup de responsables politiques. Et c’est souvent seulement lorsqu’une réponse judiciaire est suffisamment ferme que certaines familles sont obligées de venir s’interroger sur leurs dysfonctionnements.

Jugez-vous qu’en règle générale, y compris en l’absence de drames familiaux comme ceux évoqués précédemment, cette autorité tend à diminuer?

Oui, l’autorité diminue. Elle vise à réguler les désirs de chacun, à passer du «je» veux ça au «nous». Qu’est-ce que cela donnerait si tout le monde faisait comme moi et ne respectait pas les lois? Mais pour un parent, poser un interdit cohérent nécessite d’accepter de ne pas être aimé temporairement par son enfant, de souhaiter avoir un enfant aimable par les personnes extérieures à la famille et qui ait envie d’être un citoyen; d’être un parent capable de sortir de son confort personnel pour faire l’effort d’interdire, donc de délaisser temporairement la télévision ou son jeu vidéo, et ne pas se dire que l’école ou le club de foot fera ce travail à sa place. Tout ceci est d’autant plus difficile à comprendre qu’à notre époque, les interdits ne sont plus «portés» par le groupe social, beaucoup de parents ne prennent plus en compte le «qu’en-dira-t-on», le regard des autres qui souligne que «ça ne se fait pas», sorte de honte qui aidait les parents à réguler les comportements de leurs enfants. Difficile aussi à notre époque où beaucoup de médias tournent systématiquement en dérision toute tentative de rétablissement des interdits nécessaires. Pourtant il est devenu inévitable de relégitimer un principe d’autorité très ferme à tous les niveaux (école, respect de la police, etc.) pour restructurer notre fonctionnement collectif et pour empêcher la perte de toute idée de «bien commun».