Un député LR rend hommage à Maurice Barrès

La gauche totalitaire, antisioniste et pro-palestinienne, wokiste et décoloniale, reproche à LR son libéralisme

Le député Les Républicains Jean-Louis Thiériot, historien de formation, s’attire les foudres de la gauche politique parce qu’il a rendu hommage à l’écrivain Maurice Barrès, né le 17 août 1862 et réduit à la « figure de proue du nationalisme français » par Anthony Berthelier, journaliste (ISCPA) et fonctionnaire depuis sept ans au HuffPost et tire l’expression de Wikipedia… A-t-il lu Barrès ou est-il en service commandé ad hominem, à la suite de Sartre, Beauvoir et autres thuriféraires de Staline, Mao, Hô Chi Minh ou Castro, génocidaires fameux auprès de la gauche binaire pour qui le camp du Bien est celui qui combat les anti-communistes? Or, ce sont les antisémites de gauche qui sont les plus virulents, eux qui, antisionistes, soutiennent les Palestiniens combattant leurs frères sémites israéliens… L’impudence de la gauche est merveilleuse !

Dans un texte publié dans Le Figaro Magazine et diffusé sur Le Figaro Vox dimanche 13 août, l’historien Jean-Louis Thiériot, élu de Seine-et-Marne, salue « la place de Maurice Barrès dans l’édification de notre imaginaire national », sans trop s’appesantir sur son antisémitisme et son antidreyfusisme qui conduira l’auteur – et parlementaire – à déclarer : « Dreyfus est un traître, je le déduis de sa race. » En le déduisant de sa race, il n’essentialisait donc pas sa « traîtrise »… Des propos qu’il a d’ailleurs explicités ensuite, mais sans convaincre les idéologues charognards. Barrès est aussi l’auteur invisibilisé de La Colline inspirée (1913), roman post-symboliste qui fut inclus dans la liste du Grand prix des Meilleurs romans du demi-siècle.

Thomas Portes, député LFI, illuminé révolutionnaire
et sans limites

Un siècle après la mort de Maurice Barrès, auteur façonné par la Grande Guerre, le texte de Jean-Louis Thiériot, avocat et essayiste, apparaît donc à certains observateurs ou élus comme une tentative de réhabilitation insupportable. « Sans aucun problème Le Figaro fait l’éloge d’un antisémite notoire », regrette ainsi le député insoumis de Seine-Saint-Denis Thomas Portes sur X (Twitter) quand son collègue Matthias Tavel évoque, lui, une entreprise « abjecte ». Si Portes est footballeur barbare avec la tête d’O. Dussopt, Jean-Louis Thiériot est l’auteur de plusieurs ouvrages historiques dont Margaret Thatcher : de l’épicerie à la Chambre des Lords, 2007, prix de la Biographie Politique et prix Joseph-du-Teil de l’Académie des sciences morales et politiques.

« Euphémisme inacceptable » ou « révisionnisme antirépublicain »

Pour dénoncer l’hommage rendu par leur collègue LR, plusieurs élus, surtout à gauche, rappellent sur les réseaux sociaux certaines déclarations de l’écrivain présenté dans Le Figaro sous le titre de « héraut de l’union sacrée. » Au-delà de la sentence concernant Alfred Dreyfus, devenue tristement célèbre.

Hadrien Clouet, élu LFI et historien à la mode stalinienne historien

Le député LFI Hadrien Clouet, par exemple, exhume une kyrielle de citations attribuées à Maurice Barrès, à l’image de celle-ci : « ‘A bas les Juifs ! Sera‑t‑il le titre d’un chapitre particulier de notre histoire intérieure ? La foule eut toujours besoin d’un mot de guerre pour se rallier, elle veut quelque cri de passion.’ » Des mots écrits par l’écrivain en février 1890souligne le député qui ne cite pas la précision des Cahiers de Barrès, alors que la Lorraine était encore allemande en 1870 : « on ne tuait pas le juif, mais Pilate « . Aujourd’hui, les tueries sont réelles et LFI est du côté palestinien.

Dans son évocation, le député LR émet des réserves à l’égard du positionnement de Maurice Barrès. Il estime effectivement qu’il a « largement contribué » à la « mosaïque de haines » du début du XXe siècle, « quand il s’est jeté dans l’arène, pour le pire lors de l’affaire Dreyfus, pour le meilleur quand il parviendra à faire adopter une loi imposant l’entretien des églises de France, malgré la loi de séparation. »

« Le Figaro fait donc l’apologie d’un antisémite et raciste acharné, antidreyfusard donc traître à la patrie républicaine. Il n’est pas ’exilé’ mais justement condamné par tous les partisans des droits de l’homme », cingle encore l’élu de Haute-Garonne, pour qui « résumer » la « pensée » de Maurice Barrès en « enracinement, libertés locales, quête d’unité », comme tend à le faire Jean-Louis Thiériot, « c’est soit de l’euphémisme inacceptable, soit du révisionnisme antirépublicain. »

Le Figaro, le 24 août 2023

Dans le même temps, les amis de Clouet combattaient déjà l’Eglise. La loi de séparation des Eglises et de l’Etat codifiant la laïcité, le 9 décembre 1905, conclua près de 25 années d’affrontements haineux qui avaient opposé deux conceptions sur la place des Églises dans la société française. De quel côté Clouet se serait-il trouvé, si ce n’est contre les Juifs et les Catholiques, ensemble… Etrangement, La France Insoumise du révolutionnaire trotskiste Mélenchon n’impose pas à la religion musulmane en France le cadre laïc tel que les partisans de la séparation des Eglises et de l’Etat l’ont conçu entre 1870 et 1905 contre les Catholiques et les Juifs qu’ils continuent de mêler dans la même haine, réactivée par l’ambigü Clouet et les siens, soutiens des islamistes Tariq Ramadan, Hassan Iquioussen ou Médine Zaouiche.

Fin 2019 et début 2020, le magazine Marianne et le journal Le Point accusent Anne-Lise Dufour-Tonini de « complaisance » envers les Frères musulmans, dénonçant notamment ses « amitiés douteuses » avec la « famille » d’Hassan Iquioussen et sa responsabilité dans l’entrisme des Musulmans de France. Au titre de « maire de Denain », la socialiste Anne-Lise Dufour-Tonini est élevée au grade de chevalier dans l’ordre national du Mérite le 2 juin 2023. 

Dans ce contexte, l’indignation face à cet éloge dépasse les frontières de la gauche. « Maurice Barrès était surtout le héraut de l’antisémitisme et du racisme », écrit par exemple de son côté Ronan Loas, le maire (Horizons) de la commune bretonne de Ploemeur, en soulignant le silence de l’état-major du parti LR.

« Aucune réaction des Républicains ? », ajoute Ronan Loas, en établissant un parallèle entre les louanges du député et la présence du rappeur Médine – notamment accusé d’avoir fait un jeu de mots antisémite visant Rachel Khan – aux universités d’été de La France Insoumise et d’EELV, « Que chacun balaie devant sa porte. » Lien PaSiDupes vers les paroles du rappeur algérien protégé de LFI et EELV.


Le petit-fils du député quatre fois élu Maurice Barrès, cible du HuffPost, le capitaine Claude Barrès, est mort au combat le 26 mai 1959 à Djebel Harraba, en Algérie. A 17 ans, quand d’autres aujourd’hui refusent d’obtempérer lors de contrôles de police, il s’engagea dans les Forces françaises libres. Le 15 août 1944, Claude Barrès fut parachuté en territoire occupé au nord de Lyon et, à la tête d’un commando, parvint à infliger d’importants dégâts matériels aux Allemands ce qui lui valut la Médaille militaire. Affecté à la 2e Brigade coloniale des commandos parachutistes en Indochine, il combattit en Corée où il fut blessé et reçut la Légion d’Honneur. Il fut fait commandeur de la légion d’honneur à titre posthume.

La dernière de Médine : « Je lutte contre l’antisémitisme »…

L’islamiste est-il aussi devenu laïc et gay-friendly ?

Fréquentable, le rappeur sectaire, vedette des Journées d’été de EELV et de LFI ! Son invitation ce jeudi par Marine Tondelier est à l’origine d’une fracture du parti écologiste, mais le Havrais d’origine algérienne prétend qu’il a changé. Le rappeur assure qu’il a fait des erreurs mais se défend d’être un artiste antisémite : alors où est l’erreur ?

« Cela me broie. » Le rappeur Médine est passé d’agresseur à victime, ce mardi soir auprès du quotidien régional Paris Normandie.

Ce n’est pas une voix off, mais un post volontairement blessant sur le réseau social X, où l’islamiste se trahit. Médine y traite l’essayiste Rachel Khan, juive et petite-fille de déporté, de « resKHANpée ». Il a tardé à faire des excuses contraintes, qui n’ont pas mis un arrêt aux condamnations politiques, y compris à EELV où plusieurs élus ont annulé leur venue dans la Drôme pour la rentrée politique de leur parti.

L’ancien candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot a fini par qualifier cette publication d' »incontestablement antisémite ». Il sera néanmoins présent au Havre !

Un « poison » que le braillard en meute assure soudain combattre. « Je lutte contre l’antisémitisme, poison que l’on doit combattre, depuis vingt ans, assure le munāfiq. On me taxe d’antisémite et cela me broie », a minaudé le barbu à Paris Normandie.

« J’ai fait des erreurs »: tournons la page antisémite ?

Malgré les dissensions au sein du parti, Marine Tondelier a maintenu l’invitation de Médine, expliquant encore lundi dans Le Parisien les propos du rappeur par un « antisémitisme insidieux, qui se colporte par mimétisme, ignorance ou maladresse ».

De son côté, le rappeur compte bien s’y rendre jeudi: « Je maintiens ma présence. On va parler des préoccupations des Français à travers la musique. C’est pour ça que je fais ce métier: susciter des réactions, porter plus loin le champ de ma musique. »

« Critiqué et attaqué à plusieurs reprises pour certaines prises de positions », selon une presse qui le victimise, Médine a reconnu s’être trompé. « J’ai fait des erreurs, ma parole a dépassé ma pensée, des prises de position ont été des impasses idéologiques mais je m’en suis toujours amendé. J’ai toujours fait marche arrière quand je me trompais », a assuré au quotidien local ce pratiquant de la taqîya, terme désignant dans l’islam, une pratique de précaution consistant à dissimuler ou à nier sa foi pour éviter la persécution. Cette pratique est connue dans le monde chiite et autorisée dans le sunnisme. Elle possède un fondement coranique, provenant notamment de la sourate 3:28.

Un peu plus tôt dans la journée, il est d’ailleurs revenu sur… Mediapart, site révolutionnaire trotskiste, séparatiste comme lui, sur ses « quenelles« , geste antisémite partagé avec le polémiste Dieudonné, diffusées dans le passé: « C’est une vraie erreur de ma part, j’en porte le poids aujourd’hui. Pour moi, c’est de l’antisémitisme, je m’en désolidarise et je combats toute forme d’antisémitisme, raconte celui qui était sous couvert de la ‘dissidence’ et qui continue aujourd’hui à prospérer sur les réseaux sociaux. »

Médine a également déploré le fait que ses « excuses » et « regrets » ne soient pas « entendus », traînant ainsi « un certain nombre de boulets ». « D’autres personnes, comme des politiques, qui font des erreurs, on les entend. Moi qui suis d’un certain univers culturel, l’excuse ne m’est pas autorisée. »

Suiveur de sa mosquée, le quadra a toutefois été défendu dans les media par plusieurs tenors de gauche, notamment de La France Insoumise. A commencer par Mélenchon qui a assené le 18 août un péremptoire : « Médine n’est pas raciste. » Et le révolutilnnaire, pro-palestinien et insoumis à l’ordre républicain de détourner l’attention avec un amalgame mêlant antisémistes, nationalistes et xénophobes du siècle passé:

Mardi 22 août également, sur France info, la députée Clémence Guetté a été véhémente, dénonçant « des polémiques orchestrées par l’extrême droite »:

Désormais xénophobe, nationaliste et antisémiste notoires, l’ancien premier ministre de Macron, Edouard Philippe a annoncé son refus d’apparaître aux Journées d’éte d’EELV organisées dans sa ville du Havre. A Auxerre, le spectacle d’un autre antisémiste, l’humoriste Dieudonné, a été interdit. Dieudonné / Médine, traitement inéquitable de l’antisémitisme.

Médine avoue son antisémitisme, mais Sandrine Rousseau s’entête : « J’irai et je vais débattre », assure t-elle

Polémique Gims: Schiappa presse Pécresse de s’expliquer

Preuve que le président sortant redoute la candidate LR

Maître Gims, né au pays francophone le plus peuplé d’Afrique, le Congo-Kinshasa

Moi, je lui demande de s’expliquer,” lance Shiappa à Pécresse et non à Gims. La sommation répétée plusieurs fois au micro d’Apolline de Malherbe sur RMC ce lundi 3 janvier est proférée par la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa. Elle s’emballe à la demande après la publication d’une vidéo du rappeur et soutien de Valérie Pécresse aux régionales en 2015, Maître Gims. 

Dans cette séquence diffusée au lendemain du Nouvel an, le Zaïrois de naissance supplie qu’on ne lui souhaite pas “bonne année” (ni “bon anniversaire”) pour des raisons religieuses. En République Démocratique du Congo, où est donc né Gandhi Djuna, son vrai nom, les églises et temples chrétiens n’ont pas cédé de terrain aux mosquées, mais Barack Adam, son ami du groupe Sexion d’Assaut, aux textes homophobes, misogyne et islamiste, l’aurait convaincu de se convertir à l’islam en 2016. En 2021, il estime ainsi que fêter Noël ou souhaiter une bonne année « n’est pas musulman ». Il est également opposé aux célébrations d’anniversaire parce que cette tradition n’est pas d’origine musulmane.

Un converti radicalisé visant au mercantilisme communautariste

“Les muslims [musulmans, si on parle la langue du pays], on a la même conviction, arrêtez avec cela”, a demandé l’interprète du succès Jusqu’ici tout va bien dans une vidéo publiée sur ses réseaux le 1er janvier. Avec 2,9 millions d’abonnés sur Instagram et Snapchat, Gims a fait un voeu, en tant que musulman: “s’il vous plaît avec les “bonne année”, “Nouvel An”, laissez-moi, vous savez bien que je n’ai jamais répondu à ça, et vous continuez à m’en envoyer jusqu’en janvier, février. […] Ce sont des muslims qui m’envoient ça, la plupart du temps. Les frères, ne faites pas ça”, prêche-t-il.

Il ajoute: “C’est pas méchant. Mais restons quand même forts sur nos valeurs, nos trucs à nous. Pendant l’Aïd, tous ceux qui font Thanksgiving, ils sont tranquilles, ils ne font pas l’Aïd… Noël tout ça, on respecte! Mais ça ne sont pas nos fêtes”. Le site Generasonrap a ensuite isolé la séquence communautariste sur Twitter, ce qui a en retour déclenché de nombreuses réactions, y compris dans la classe politique.

Des propos d’islamiste, mais musicien, en Chanel et entouré de femmes lascives dénudées.

Tenue européenne, congolaise sénégalaise ou quoi ?…
Le Progrès a rogné le logo de marque sur cette photo.
Maître Gims va-t-il rhabiller ses danseuses, pour le business ?

LREM et Eric Zemmour pilonnent

Je souhaite bonne année à tout le monde et y compris à Maître Gims”, a réagi Marlène Schiappa après une question de la journaliste de RMC sur le sujet. “Quand on est ministre déléguée à la citoyenneté, on lutte contre la radicalisation, le séparatisme, toute forme de communautarisme”. “Est-ce que ça ne demande pas plus de condamnation ça ?”, l’interroge à nouveau Apolline de Malherbe. Marlène Schiappa de répondre alors en chargeant la candidate LR à l’élection présidentielle, Valérie Pécresse.

“J’ai appris récemment dans une émission de télévision que Maitre Gims était financé par la région Ile-de-France et qu’il avait apporté son soutien à Valérie Pécresse. Je demande aujourd’hui à Valérie Pécresse ce qu’elle pense de ces propos”, somme ainsi Marlène Shiappa, avant d’ajouter: “chacun sait ce que je pense de ce type de pratique. Je demande à Valérie Pécresse, qui est soutenue par Maitre Gims, de se prononcer.”

Un tir groupé de la macronie.

Accusée alors de faire une réponse de “politique politicienne”, la rivale de Macron s’est justifiée, mais la ministre est repartie à la charge: “Maître Gims, c’est un artiste. Il est écouté, c’est un leader d’opinion [sans sa catégorie communautariste]. Il a donc une responsabilité sur ce qu’il dit. Je demande à Valérie Pécresse de s’expliquer. Ce n’est pas moi qui ai décidé de mettre Maitre Gims dans le débat politique. C’est Valérie Pécresse, qui s’est targuée de son soutien et qui a dit qu’elle le finançait via la région Ile-de-France.

Valérie Pécresse oppose qu’elle a mis en place une charte de la laïcité. « Je lui demande de s’expliquer, sur le soutien, sur le financement,” a martelé la ministre déléguée en campagne.

Sur Twitter, la députée des Yvelines, Aurore Bergé – qui a un temps soutenu la candidate LR lors des élections régionales de 2010 – a d’abord publié un premier tweet, avant d’en remettre une couche dans un deuxième message.

“Le communautarisme est un fléau. Aucune complaisance n’est possible”, a ensuite écrit ka girouette sur son compte. Renvoyant à la figure de Valérie Pécresse une capture de ses soutiens au rappeur datant de juin 2021 et celle d’une tribune du journal Le Monde signée par la candidate, entre autres, et intitulée “Appel “pour une République multiculturelle et postraciale” datée de 2013. L’équipe de campagne de Macron a des dossiers sur tous les candidats…

Mais c’est Eric Zemmour, candidat à la droite de la droite pour l’élection présidentielle qui avait, en premier, mis en exergue le soutien de sa concurrente au chanteur. “Maître Gims, soutien de Valérie Pécresse, vous parle d’identité”, a-t-il écrit sobrement, mais tactiquement, le 2 janvier au lendemain du Nouvel an, en repartageant une partie de la story de Gims.

Du “Marathon des talents” à la campagne des régionales

Entre la présidente d’Ile-de-France et le chanteur, la collaboration est régulière. Fin 2019 déjà, Gims s’était associé à la présidente de région Île-de-France pour l’évènement le “Marathon des talents” dont il est depuis le parrain. Pour l’annoncer, Valérie Pécresse était même apparue sur la story Instagram du rappeur mardi 17 décembre 2019, lorsqu’il n’avait pas tenu de propos pro-islamiques, a fortiori séparatistes.

“C’est l’occasion unique de révéler vos talents et de faire la première partie de Gims. Que vous soyez lycéen, apprenti, étudiant, inscrivez-vous. À vous de jouer !”, avait-alors lancé Valérie Pécresse face à la caméra.

En 2021 ensuite, quelques semaines avant le premier tour des régionales, Gims avait fait une brève apparition lors d’un grand meeting des jeunes avec Pécresse qui s’était déroulé sur Zoom. “Je suis fier de collaborer depuis maintenant quelques années avec Valérie Pécresse”, avait-il déclaré dans un clip d’une trentaine de secondes, sans toutefois évoquer sa préférence envers la candidate.

”Enormément de choses à venir, de belles choses en perspectives pour mettre les talents en avant”, avait-il ajouté avant de remercier plus nommément l’élue: “Merci infiniment, restez branchés, restez connectés. Énormément de choses arrivent : plein de positif, que du bien, que du bien ! Merci infiniment à Valérie Pécresse. Let’s go”. Le message avait ensuite été partagé publiquement sur les réseaux par le compte de soutien “Pécresse 2022” et par la présidente d’Île-de-France elle-même. 

La candidate a souhaité répondre à Marlène Schiappa par l’intermédiaire d’un de ses porte-paroles et président des Jeunes Républicains, Guilhem Carayon, en fin de matinée: “On n’est pas obligé d’être d’accord avec tout ce que dit un artiste qui vous a soutenu à des régionales!”, a-t-il commenté sur Twitter. Ce dernier s’est ensuite occuper de renvoyer la balle à la majorité, l’accusant de son lien avec l’animateur de radio, Yassine Belattar.

Sur Snapchat, le prosélyte, lui, s’est réjoui d’avoir été en « trends Twitter » une bonne partie de la matinée. 

Euro 2021 racisé: les Bleus mettront un genou à terre

Ni Arnaud Beltram, ni Samuel Paty n’a pas eu droit à cette solidarité au faciès

M’Bapé

L’Equipe de France fera de nouveau ce geste symbolique avant le coup d’envoi de ce soir à Munich, a annincé le capitaine Hugo Lloris en conférence de presse. Un geste contre le racisme et les discriminations et aussi d’assimilation à l’Histoire des Etats-Unis. Un geste politique instrumentalisé par les gauches de France.

Un genou à terre contre le racisme et les discriminations. Les Bleus ont prévu de marquer les esprits ce mardi soir en reprenant cette posture symbolique juste avant le coup d’envoi de leur premier match de l’Euro de football contre l’Allemagne à Munich, ce mardi soir.

Ce n’est pourtant pas une première pour l’Equipe de France dans cet Euro. Les Bleus ont déjà fait ce mouvement quelques secondes avant le coup d’envoi du match de préparation contre le Pays de Galles, le 2 juin dernier. Une image que les téléspectateurs n’ont pas vue, puisqu’il y avait à cet instant-là une coupure publicité, placée entre les hymnes et la début de la rencontre.

Un geste inspiré de Colin Kaepernick, un joueur de football américain, après la mort aux… Etats-Unis de George Floyd, un Noir tué l’année dernière par un policier blanc à… Minneapolis et le mouvement Black Lives Matter. « Oui, c’est prévu », a confirmé Hugo Lloris, le capitaine tricolore, en conférence de presse lundi. Une action médiatisée, mais qui ne fait pas l’unanimité dans un contexte européen.

La politisation du sport vient des Etats-Unis, avec le poing levé du Black Power lors des Jeux olympiques d’été de 1968. Acte de contestation politique posé par deux athlètes afro-américains contre la ségrégation raciale à l’occasion de la cérémonie de remise des médailles du 200 mètres, le 16 octobre 1968, aux Jeux olympiques d’été de 1968 au Mexique. Le poing levé (ici, ganté de cuir) est un geste pratiqué par les activistes de gauche, comme les marxistes, anarchistes, communistes ou pacifistes, ainsi que les nationalistes noirs ou les féministes telles les Femen.

Notion qui se perd, la neutralité du sport est évoquée par un ancien motocycliste, Christian Estrosi. Le maire de Nice demande simplement aux footballeurs de préciser qu’ils ne remettent pas en cause le travail des forces de l’ordre. L’élu déclare ainsi: «C’est à l’honneur de l’équipe de France de montrer que la France est un pays qui accepte les différences (…) mais je leur demande de rappeler que ce n’est pas un acte contre les policiers français».

Ce geste devenu conformiste a été sifflé par les Anglais ou les Russes ces derniers jours.

La FFF a déjà malencontreusement choisi un chant suspect dû au rappeur Youssoupha. Présenté comme hymne officiel, il a été retiré du fait que le sulfureux chanteur a indigné par les contenus de plusieurs de ses textes. Cf PaSiDupes au libellé Youssoupha.

Ce geste anti-flic a d’ailleurs été accueilli de manière mitigée à Londres dimanche dernier, au moment où les joueurs de l’équipe d’Angleterre ont posé un genou à terre avant d’affronter la Croatie. Il y a certes eu des applaudissements, mais aussi des sifflets. 

Article

Depuis l’été dernier, les équipes anglaises continuent de lutter contre le racisme à la manière américaine, en posant un genou à terre avant chaque coup d’envoi de chaque rencontre. Ce qui conforte les accusations d’allégeance.

Cependant, le public anglais ne dissimule pas son agacement. Lors des derniers matchs de préparation des Three Lions contre l’Autriche et la Roumanie, le public anglais n’a pas hésité à siffler le choix des joueurs de poser le genou à terre.

Une polémique qui continue de faire débat, et qui inquiète alors qu’une partie des matchs de l’Euro se disputeront au Royaume-Uni, et particulièrement à Wembley.

Le Premier ministre conservateur, Boris Johnson, a réagi à cette manifestation racialiste en assurant qu’il respecte « pleinement le droit de ceux qui choisissent de manifester pacifiquement et de faire connaître leurs opinions ».

Joueurs belges posant le genou à terre avant la rencontre face à la Russie

L’UEFA soutient les protestations contre le racisme et condamne les huées des fans russes. Alors que les Diables rouges, ainsi que l’arbitre de la rencontre, ont posé un genou à terre pour protester contre le racisme avant le début de la rencontre, les fans russes du stade de Saint Pétersbourg leur ont répondu par des huées.

Quand on parle sans cesse de volonté d’apaisement sur multiples sujets actuels de conflits, cette publicité raciste anti-blancs est-elle nécessaire et fédératrice?

La « chienne de Marine Le Pen » accuse l’Elysée du choix de Youssoupha

Passe-arrière de Macron sur l’hymne officiel des Bleus à l’Euro 2021

La chanson de Youssoupha, « Ecris mon nom en bleu », ne sera finalement pas l’hymne officiel des Bleus à l’Euro 2021, après l’exhumation d’anciens textes sulfureux sur Marine Le Pen et Eric Zemmour, notamment… Et tandis que le rappeur a récemment regretté que le RN « dicte l’agenda des débats », dans Quotidien, la présidente du parti d’extrême droite a été interrogée sur l’affaire, lors de sa venue sur RTL, ce 6 juin.

Elle a d’abord estimé : « J’ai rien à répondre à Monsieur Youssoupha qui représente lui-même ».

Et d’ajouter : « Moi, j’ai à dire quelque chose à ceux qui ont choisi Monsieur Youssoupha et comme ce n’est pas le président de la FFF, j’en conclus que c’est à l’Elysée qu’il a été choisi« .

Marine Le Pen s’est indignée que la décision a été prise, en son nom et sous son autorité, par l’entourage de Macron, ou du moins avec « son accord » : « On a donc choisi un chanteur qui a tenu sur la présidente du premier parti d’opposition des propos inadmissibles ». Et d’ajouter : « ça aurait pu être sur une autre femme, ou une autre dirigeante ».

Mais une femme, que ce soit Nadine, Brigitte, Aurore ou Marlène, tant que ce n’est pas Sibeth…

« J’aime la France” : mot d’amour qui vaut d’être menacé de mort

Soutenir la police, c’est du fascisme?

Image d'illustration © ROMUALD MEIGNEUX/SIPA

L’artiste Kaotik747 a estimé que les “rappeurs” ont “une responsabilité” face à l’ultra-violence dans les quartiers: en France, ça vaut la mort.

« Au-delà de ‘j’aime la police’, c’est j’aime la France. » Le rappeur Kaotik747 – son vrai prénom est Karim – a assuré se « faire beaucoup de soucis » pour l’avenir en France. Dans l’émission Morandini Live sur CNews, jeudi 20 mai, il a d’abord raconté son parcours. « J’ai été adopté à l’âge de 9 mois. Je suis un petit gamin de DDASS », a commencé l’artiste niçois, qui s’est rendu le 19 mai à la manifestation des policiers devant l’Assemblée nationale, à Paris.

Sur place, il a rendu hommage aux agents à travers un morceau de rap. Depuis qu’il a déclaré publiquement soutenir les forces de l’ordre – notamment avec la sortie de son titre « Fils de flic » – Karim a reçu des menaces, et même de mauvais retours dans l’industrie de la musique. « Avec mon rap, j’essaie de défendre ces valeurs-là. J’y crois. Ça me cause beaucoup plus de problèmes qu’autre chose sur le plan musical – je me suis fait fermer les portes de l’industrie du disque – sur le plan personnel – il y a des menaces et j’y fais face. »

Désolé de vous soumettre au bon vouloir de Facebook…

Il dénonce une « surpopulation carcérale »

L’ultra-violence vient des réseaux sociaux et des plateformes vidéo, pense-t-il, : « Combien de familles monoparentales dans ces quartiers défavorisés ont laissé les gamins grandir seuls devant leurs smartphones, devant Youtube, devant des clips de rap ultra-violents. » Kaotik 747 tente ainsi, tant bien que mal, « d’éduquer » les jeunes grâce à son rap. « Mais c’est super difficile. Je ne fais pas le poids face à des artistes qui vendent des millions d’albums », a-t-il déploré dans Morandini Live sur CNews. Karim a alors lancé : « Ces gens (les rappeurs) ont une responsabilité. Ils n’y font pas face et voilà les gamins que vous retrouvez dans les quartiers. »

« Aujourd’hui, on s’étonne de voir ces gamins poignarder des adolescents de 17 ans. »

L’artiste – qui avait déjà travaillé, en 2019, avec la mairie de Nice pour un clip de prévention contre la haine anti-flic – a aussi pointé la « surpopulation carcérale ». « La police fait son travail, elle va arrêter le délinquant. Le délinquant ne va pas aller en prison et retourner dans le circuit », en a-t-il déduit. « Tant qu’on n’aura pas de nouvelles prisons en France, tant qu’on ne travaillera pas sur le volet répressif et sur le volet éducatif, cette violence est amenée à s’accroître. C’est ça qui fait peur aujourd’hui en France », a enfin prévenu Karim dans Morandini Live sur CNews.

La Fédération Française de Football lui a préféré Youssoupha

Dans le choix de l’hymne officiel de l’équipe de France à l’Euro 2021, en juin, Noël Le Graët soutient le rappeur qui traite Marine Le Pen de « chienne’ et les Français d' »escrocs »… Lien PaSiDupes

Le projet de celui qui soutient les flics et les pompiers est refoulé, avec l’approbation de la ministre Maracineanu, du premier ministre Castex et du président Macron:

Un sondage (BVA pour RTL et Orange) prétend que la cote de popularité de la paire remonte…

Youssoupha pour l’hymne des Bleus, c’est « céder » à la « racaille », selon Jordan Bardella

Le Zaïrois avait traité Zemmour de « con »

« Ça me choque qu’on choisisse quelqu’un comme cela pour représenter la France à l’Euro », a confié l’eurodéputé et candidat du RN aux régionales en Ile-de-France.

Le numéro deux du RN, Jordan Bardella, a estimé jeudi que choisir le rappeur Youssoupha pour l’hymne des Bleus à l’Euro c’est « céder à une partie racaille de la France ».

Pour son hymne officiel de l’Euro 2021 qui débute le 11 juin, la Fédération Française de Football (FFF), présidée par le socialiste Noël Le Graët (79 ans), a en effet révélé sa préférence pour un rappeur antiraciste racisé pour son hymne officiel de l’Euro 2021 qui débute le 11 juin: Ecris mon nom en bleu, crie mon nom en bleu, composé et interprété par le rappeur Youssoupha. Et, cette annonce a stupéfait les politiques et plus particulièrement le Rassemblement National. 

La repentance, ce n’est pas pour le Zaïrois de 41 ans

Youssoupha avait plongé dans la lumière des projecteurs en 2009 pour un appel à la haine antisémite dans son texte fleuve À force de le dire, dans lequel il promettait «  un billet  » à celui qui «  ferait taire ce con d’Éric Zemmour  ».

Des propos qui avaient provoqué des ripostes (, dont celle de l’essayiste qui lui a fait un procès perdu en appel: le tribunal a jugé que le rap a droit à des excès… Le Monde lui avait alors fait l’honneur d’une tribune.

Avant cela, dans le morceau Éternel recommencement (2006), ce réfugié avait déjà clamé sa détestation de l’extrême droite en évoquant «  ce rêve  » étrange et pénétrant dans lequel « sa semence de nègre fout en cloque cette chienne de Marine Le Pen ». A la satisfaction, aujourd’hui, de Le Graët et des féministes…

« Ça me choque qu’on choisisse quelqu’un comme cela pour représenter la France à l’Euro », a affirmé l’eurodéputé et candidat du RN aux régionales en Ile-de-France.

« Youssoupha est quelqu’un qui, dans ses chansons, (…) a des paroles virulentes lorsqu’il appelle à des menaces de mort contre Eric Zemmour« , ou tient des « propos extrêmement virulents à l’égard de Marine Le Pen », a-t-il fait valoir.

« Benzema avait un jour dit que Didier Deschamps cédait à une partie raciste de la France. Eh bien je pense qu’on a cédé aujourd’hui à une partie racaille de la France en choisissant » Youssoupha, a déclaré sur FranceInfo le vice-président du RN.

« Ecris mon nom en bleu ! »: l’équipe de France de football a dévoilé mercredi sur Twitter le nouvel hymne des Bleus pour le championnat d’Europe de football, qui sera composé et interprété par Youssoupha.

A propos du joueur Karim Benzema, de retour en équipe de France, J. Bardella a jugé qu' »indépendamment (de son) talent footballistique sportif », ce rappeur zaïrois arrivé en France à l’âge de 12 ans a eu « une attitude déshonorante (…) quand il a dit qu’il refuse de chanter la Marseillaise.

La présidente du RN et candidate à l’Elysée, Marine Le Pen, a estimé que le footballeur ne porte pas « les valeurs qui sont les (siennes) ». Le sénateur RN Stéphane Ravier a quant à lui qualifié Karim Benzema de « Français de papier » et suggéré qu’il aille jouer « pour l’équipe algérienne », suscitant des critiques à gauche et dans la majorité, alors que l’intéressé a pourtant lancé que « son pays, c’est l’Algérie ».

Hymne français officiel par un anti-raciste racisé ei insultant

Le graphisme évoque
une France noire

« Quand on est noir, on mérite beaucoup mieux que ça », surtout quand on est franco-africain, socialiste et Hutu… « Dans un cas comme l’affaire Adama Traoré, je ne comprends même pas qu’il y ait des ‘pour’ et des ‘contre’, je ne vois pas de quoi on parle », gronde Youssoupha, représentant de la diversité et frileux au pluralisme. « C’est une question d’humanité qui nous concerne tous. Toutes ces questions là, je ne les négocie plus. Quand on est noir, on mérite beaucoup mieux que ça. » D’autant que l’artiste assure que dans ce type d’affaires « on arrache aux noirs la possibilité de dire à quel point il est compliqué de subir le racisme « .  La victimisation était une valeur sûre jusqu’à ce que la moraline des gauches en fasse un générique.

La France, « pays d’escrocs »

Dans le titre de Youssoupha ‘Solaar pleure’, Youssoupha écrit:  » Pour moi, Paris n’était qu’une escale, j’annonce le tarif, reste calme […]
J’suis génération Despo, la France, un pays d’escrocs
Ils ont volé nos œuvres d’art, les ont mis dans leurs expo « .

Booba a réagi au look du rappeur emblématique des Bleus

L’équipe de France s’identifie-t-elle au rappeur ?

Youssoupha participait sous cette apparence à l’émission « The Voice Afrique francophone » sur la chaîne Vox Africa où le rappeur français faisait partie du jury pour l’avant-dernière étape du concours de chant. 

La liberté d’expression, c’est un sujet pour tous, dont Charlie hebdo, mais c’est le consensus et le respect de l’Autre, c’est la responsabilité de la chaîne Maracineanu, ministre des Sports, Castex, premier ministre et Macron, président, qui a d’ailleurs lancé : « Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France (?). Elle est diverse». L’insulte aux femmes, la vulgarité du spectacle et la haine de l’autre ne sont pas une culture? Ou alors celle des stades, de foot spécifiquement. Et promue par Macron.

Déconstruction nationale? LIEN PaSiDupes

Kaotik 747, le rappeur qui soutient les policiers et leur rassemblement du 19 mai

Rappeur généreux, Kaotik 747, alias Karim Bouchagour, abandonné à l’âge de 9 mois, placé en famille d’accueil dans les Alpes-Maritimes

Le rappeur Kaotik 747

L’artiste niçois, très engagé, participera ce mercredi à la mobilisation intersyndicale des policiers qui se déroulera à Paris, à l’heure de la pause de midi.

« Sans arme, ni haine, ni violence ». Ce slogan, c’est celui de Kaotik 747, rappeur indépendant qui participera ce mercredi à la manifestation des policiers à Paris. A 38 ans, cet artiste originaire de Nice se démarque par ses prises de positions pro-forces de l’ordre. Ainsi a-t-il sorti un titre intitulé Fils de flic.

« Fils de flic raconte la descente aux enfers d’un adolescent harcelé et violenté car celui-ci était fils de policier« , explique sur Youtube l’artiste, qui a ainsi tenu « à mettre en lumière un problème réel », et dédie son morceau « aux fils de policiers, fils de pompiers, fils de militaires, fils de gendarmes ».

Du rap à texte, sans aucune insulte

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Père de famille et supporter de l’OGC Nice, Kaotik 747, de son vrai nom Karim Bouchagour, est le fils d’ « une maman au statut plus que précaire et d’un papa totalement absent« , et a été adopté à l’âge de neuf mois, selon le site Nice Music Live.

Cet ancien enfant de la DASS est décrit comme un artiste « bercé par les chansons de Daniel Balavoine ou encore Eminem », qui aime « pratiquer un rap à texte, sans aucune insulte ni haine, tout en ciblant des thèmes de société qui lui sont chers ». Une position qui lui doit de se faire refuser par des maisons de disque, qui jugent son rap « trop propre ».

En 2019 déjà, il s’était degagé de ka masse des rappeurs en sortant #Projet18, un clip pour dénoncer les agressions contre la police et les secours, présenté lors d’une projection en présence du maire Christian Estrosi et du préfet Bernard Gonzalez. La vidéo, dans laquelle jouent de vrais policiers, avait été financée à hauteur de 10.000 euros par la municipalité niçoise.

« Un copain pompier m’avait parlé de son expérience. J’ai mis une demi-heure à écrire le texte et un an à monter le projet », confiait alors le rappeur au Parisien.

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SI Kaotik 747 « aime écrire et chanter sur des sujets de société », ses prises de positions dérangent: il a reçu des menaces de mort, indiquent nos confrères de CNews. Mais le principal intéressé, lui, s’étonne de ne pas voir plus d’artistes défendre les forces de l’ordre.

« Je ne trouve pas normal d’être le seul à prendre la défense de ces fonctionnaires qui sont trop souvent victimes d’agressions et de violences », confie-t-il au site. « Je voudrais voir plus d’artistes s’engager et prendre des positions républicaines. Je suis révolté quand j’entends d’autres rappeurs cracher sur la police ».

C’est justement sa singularité qui lui a valu de se faire repérer par les policiers en marge de la manifestation de mercredi. Les principales organisations syndicales représentatives de la police nationale m’ont convié à venir chanter le 19 mai prochain, en tête du cortège d’une manifestation qui sera organisée à Paris », explique ce rappeur atypique.

Engagé pour la bonne cause

« Sans arme, ni haine,
ni violence »

L’artiste, surnommé « Kao », est aussi un rappeur qui s’engage pour les plus démunis et dans les causes qui lui tiennent à cœur. En décembre 2019, il avait réuni pas moins de 40 célébrités, dont Yannick Noah, Soprano ou encore Franck Dubosc, dans son clip Petits Anges. Le but: récolter des fonds pour la Fondation Lenval, qui vient en aide aux enfants malades.

« En tant que parrain d’une association, j’ai passé du temps avec un petit, condamné. Sa mère n’était pas triste, mais pleine d’émotion et d’amour. Cela a été un électrochoc quand j’ai appris le décès, je me suis dit que je ferai le plus beau clip de France pour les enfants malades », avait-il indiqué au Parisien lors de la sortie du clip.

En mars dernier, il s’était mobilisé pour venir en aide à Paloma, une jeune fille de 17 ans atteinte d’une maladie génétique.

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Kaotik 747 avait tourné avec elle une vidéo pour sensibiliser le public à la Neurofibromatose de type II, et de mettre en lumière l’association créée par les parents de l’adolescente.

« Lynchage » de policiers: Julien Bayou (EELV) a parlé en activiste ultra

Le patron des écolos accepte de s’aligner sur la théorie d’une militante «afro-féministe»

Islamo-gauchiste, « afroféministe » qui se donne des airs d’Angela Davis

Il «entend que le terme lynchage» ne soit «pas adapté à une personne blanche»…

Interpellé par une réalisatrice et militante «afroféministe», Julien Bayou a présenté ses «excuses» sur Twitter. Amandine Gay lui a fait la leçon, considérant que le terme qu’il a employé ne peut et ne doit renvoyer qu’aux personnes noires dans l’histoire des Etats-Unis. Son histoire personnelle justifie-t-elle son sectarisme autoritaire ? Née sous X en France, d’un père français et d’une mère marocaine, elle a été adoptée par un couple de Blancs, une institutrice et un cantonnier français.

Depuis ce jour de novembre 2020, le « lynchage » est exclusivement associé à la communauté noire, a décrété la comédienne. A Bourgoin-Jallieu, Isère, le lycéen de 16 ans roué de coups, le 8 avril 2019, par un groupe de cinq lycéens, dont une vidéo montre l’un d’entre eux, âgé de 16 ans également, sautant à pieds joints sur la tête de la victime, étendue au sol, a-t-il été lynché ? Le lynchage est une question de couleur de peau et la réponse est donc ‘Non’, selon le Vert, Bayou et la Noire, Gay.

La vidéo a été signalée sur la plateforme Pharos, permettant le signalement des faits illicites de l’internet, ce qui a permis aux policiers de retrouver la vidéo correspondant aux faits. Filmer une agression constitue une circonstance aggravante. Une indication

Comment respecter la liberté d’expression des Blancs en France ?

Amandine Gay est-elle membre de l’Académie française, au travail sur la rédaction du dictionnaire de la langue française ? A l’aberration de l’écriture inclusive et au sexisme génocidaire de certaines des leurs, les féministes totalitaires ajoutent la dictature du langage: sa section afro décrète que, désormais, l’agression d’un policier par plusieurs dizaines de manifestants ne doit plus être qualifiée de « lynchage ».

Si le policier en question est de couleur «blanche», Julien Bayou «entend» que «le terme ‘lynchage’» ne soit pas «adapté». Par cette lâcheté, le secrétaire national d’Europe Ecologie-Les Verts s’est soumis après l’avoir pourtant utilisé lui-même dans un premier temps, en condamnant par un tweet politique (« fissure ») et compassionnel (« horribles ») les «images horribles de lynchage de policiers à Bastille», filmées samedi lors de la manifestation contre la «loi Sécurité globale».

Le secrétaire national d’EELV s’est finalement couché en ravalant ses propos, vert de peur à la simple interpellation musclée d’Amandine Gay, flic de la bien-pensance et anti-raciste racialisée qui se définit par sa couleur de peau (« OrfeoNegra » sur Twitter):

Bayou se serait-il embourgeoisé, voire émasculé, pour complaire à Grégory Doucet ? Identifié plus Blanc que mâle par Amandine Gay ? Qu’a-t-il fait de son agitprop, subversive mais potache, de Sauvons les riches ou Jeudi Noir ? Depuis, il semblait s’être endurci au service d’Avaaz, de la cause palestinienne (opération de solidarité Un bateau pour Gaza) ou Nuit debout. Il est en fait semi-dur face à la politique intérieure française, notamment au côté d’Eva Joly, mais hyper-mou devant l’islam-gauchisme: flasque.

Défenseure de la liberté d’expression, Amandine Gay dénie à l’homme blanc le droit
de parler des Noirs
: les musulmans leur interdisent aussi de parler d’islam

«La banalisation du terme ‘lynchage’ et son usage par les personnes blanches pour décrire du harcèlement en ligne ou des agressions IRL [acronyme de «in real life», qui signifie «dans la vie réelle»] conduit non seulement à effacer l’expérience et les souffrances des personnes Noir.e.s, mais aussi à inverser la réalité», argumente la mono-maniaque dans un tweet. Elle y révèle son obsession maladive centrée sur sa condition de femme (féminisme radical et écriture inclusive) et l’antiracisme racialisé et exclusive, visant tous les hommes blancs, à partir de son père biologique: sa pathologie de caractérielle est toxique en ce qu’elle projettent ses émotions sur l’entourage, avec la conviction qu’il est responsable de son mal-être.

Amandine Gay cherche-t-elle à créer des tensions avec les Français
qui descendent d’esclavagistes arabo-musulmans pratiquants de la traite des Noirs ?

Amandine Gay décrète que, encore aujourd’hui, le terme renvoie exclusivement aux «assassinats de personnes noires par pendaison par une foule», fréquents aux XIXème et XXème siècles aux Etats-Unis, et qu’il «concerne toujours spécifiquement [exclusivement] les Noir.e.s». La militante accuse ainsi Julien Bayou de «participer à un système de déshumanisation des Noir.e.s».

L’espace entre Blancs et Noirs, elle y tient, n’est plus une « fissure », mais un gouffre infranchissable. Pour cette panafricaine, l’Afrique est un pays, le sien, semble-t-il, et colonisateur. Décolonisons, mais pas tout de suite…

Face à ces accusations, Julien Bayou a jugé utile de présenter, non pas ses regrets, mais ses «excuses». «Je ne souhaitais surtout pas générer cette réaction, effacer les souffrances des personnes noires et encore moins inverser l’histoire», a cru bon de justifier le secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts. Avant de poursuivre : «J’entends que le terme lynchage n’est pas adapté pour une personne blanche, a fortiori dépositaire de l’autorité publique. Je serais preneur d’un échange pour déterminer comment qualifier le fait qu’une foule s’en prenne à un policier, ce qui s’est malheureusement produit hier». Une repentance foirée, repoussée du pied par la trentenaire:

Gouvernement «sourd», mais à tous

Contrairement à ce que laisse entendre un peu plus loin Amandine Gay, Julien Bayou, dans le déni, affirme enfin, que son tweet initial «ne remet pas en question (son) indignation sincère face à ce qui est arrivé à Michel Zecler », le producteur de rap et ancien détenu contrôlé sans masque par des policiers samedi dernier à Paris. Ni son «engagement pour mettre fin aux violences systémiques [selon elle] contre les personnes racisées».

C’est Le Figaro qui tend son micro à Julien Bayou: il n’a pas semblé approuver l’idée selon laquelle un terme pouvait évoluer dans le temps, et voir son acception dépasser le seul cadre de sa définition initiale: en clair, Bayou se rend à l’idée que la langue soit figée, tenue aux fers. Elle ne doit pas vivre et évoluer: EELV serait-il un parti asservi? «Le terme ‘lynchage’ a évolué, mais cela n’empêche pas de le restituer dans un contexte historique, surtout lorsqu’on est interpellé par les premiers concernés. Les mots ont une importance. Mon rôle de responsable politique est de faire attention à ce qu’on dit», peine-t-il à expliquer en termes alambiqués: étonnez-vous que les Français ne comprenne rien au galimatias de ses représentants. Avant de prendre un autre exemple : «Les associations de malentendants nous ont déjà interpellés lorsqu’on disait que ‘le gouvernement était sourd’».

Bilan: ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et que chacun vive où il se sent mieux.

Michel Zecler ou l’histoire d’une victimisation politicienne nauséabonde

Le producteur de musique « passé à tabac » par des policiers a un casier judiciaire long comme le bras

Originaire de Bagneux, le producteur de 41 ans possède désormais des studios dans l’arrondissement huppé de Paris 17e.

Le rappeur victimisé par la presse n’est pas l’ange que nous présente les gauches aveuglée d’idéologie. Les media exposent les brutalités sur Michel Zecler, diffusé ce jeudi 26 novembre par le site Loopsider, mais le site d’images s’exonère du contexte: il ne cherche pas à comprendre, mais à émouvoir. Il n’ambitionne pas davantage de rechercher les raisons qui conduisent à de telles situations. La stratégie de la gauche anti-républicaine consiste à capter l’attention de la population et de faire le buzz, préparant ainsi la voie aux commentateurs fielleux qui ont ensuite la charge d’envenimer les situations. Les titres et les commentaires de presse déversent des mots à faire buzzer: « frappés violemment », « colère » ou « haine » sont des favoris de la presse politique et manipulatrice. Dans les spectacles de boxe ou de catch, les chauffeurs de salle montent le public contre celui des adversaires qu’il est prévu de faire perdre. Au sommet de l’Etat, le président a joué le jeu: bien que dénué d’empathie naturelle, Macron a pris le parti de la victime désignée par les images, puisqu’il est bon pour lui qu’il prenne le parti des faibles. Ne dispose-t-il pas avant quiconque des informations rendues publiques au bout de quelques jours ? Hollande est allé se faire filmer au chevet de Théo que la presse a dépeint en victime, laquelle était en vérité la police accusée à tort. Cette presse qui réclame de la considération et qui verse des larmes de crocodile sur sa liberté, selon elle, menacée se livre en fait à un procès d’intention au gouvernement, se gardant bien de « décrypter », d’analyser le texte du projet de loi Sécurité globale qui lui assure pourtant des garanties. La dictature de l’émotion et la stratégie du discrédit sont les deux leviers de la lutte anti-républicaine de déstabilisation menée par les gauches à divers degrés de radicalisation. Au tribunal de l’émission « Et en même temps » au côté d’Apolline de Malherbe, l’assesseur Nicolas Poincaré applaudit à la suspension de 4 policiers « en attendant leur révocation, » juge-t-il sur BFM… Le milieu de la culture, dont il est issu et qui vit à la fois de subventions et d’idéologie, voire de contestation, s’est aussi rangé du côté de son confrère, ce vendredi.

Il y a désormais une « affaire Michel Zecler » du nom de ce producteur de musique de rap roué de coups – sans raison, selon la presse en quête de buzz. La scène se passe samedi dernier, à l’entrée de son studio parisien, dans le quartier huppé des Ternes à Paris XVIIe et accuse trois policiers au cours d’une interpellation qui tourne mal – un rituel quand sont en cause des contrevenants hostiles aux lois de la République et formatés à l’idéologie de la gauche radicale, anti-raciste racialisée, anti-flic, anti-républicaine, en un mot, islamo-gauchiste. Gérald Darmanin a demandé la suspension des membres des forces de l’ordre incriminés par des vidéos, accusés d’avoir également proféré des insultes racistes. Leur revocation a également été évoquée. Comme celle du préfet Lallement. Et même celle du ministre de l’Intérieur. Clémentine Autain, députée LFI et journaliste – juge et partie – , a déclaré : « cette semaine est un fiasco incroyable : on est dans une crise politique », juge la députée insoumise Clémentine Autain, après l’imbroglio autour de la loi « sécurité globale » et son article 24. « Ce qu’on peut, au minimum, exiger, c’est la démission du préfet Lallement, que je demande. (…) Il y a une responsabilité hiérarchique et il faut qu’elle soit mise en cause, jusqu’au ministre de l’Intérieur et au Président, si vous voulez mon avis. » En en faisant trop, cette gauche subversive se démasque. Le PCF peut bien abandonner la dictature du prolétariat (février 1976), renoncer au mot « communiste » et se déguiser en « Gauche démocrate et républicaine (GDR) à l’Assemblée, on voit bien à la lumière de ces dernières semaines encore que l’abandon du mot n’aura été qu’une adaptation politicienne pour se donner une apparence démocratique: pour reprendre l’image d’Althusser, on ne peut abandonner un concept comme on abandonne son chien, surtout quand il a encore des crocs. 

L’associé de Valérie Atlan

Né à Bagneux dans le sud de l’agglomération parisienne, le rappeur victimisé de 41 ans a fondé sa première société de production, Mazava Prod, avec Valérie Atlan, en 2006, avant ses trente ans. C’est par l’entremise de la chanteuse Diams – née à Chypre, convertie à l’islam et prosélyte en jilbab, longue robe avec capuche, le tout couvrant la tête et l’ensemble du corps à l’exception des pieds, des mains et du visage – qu’il rencontre à l’époque cette « papesse » du rap. En 2016, il a organisé la tournée à succès, « L’âge d’or du rap français ».

Productrice de concerts de rap dès ses 17 ans, Valérie Atlan comptait parmi les fondateurs de ‘Terra Nova‘, réseau de diffuseurs d’idées gauchistes (Daniel Cohn-Bendit, Olivier Duhamel, Elie Cohen, Michel Wieviorka ou Bruno Jeanbart, directeur des études politiques de l’entreprise de sondages OpinionWay), presse alternative de type libertaire, et avait été une des collaboratrices de Mélenchon au ministère de l’Enseignement Professionnel. Epouse, décédée à 44 ans (2009), de Claude Askolovitch, journaliste au Nouvel Observateur ou à Slate.fr, V. Atlan a travaillé avec Puff Daddy aux Etats-Unis et géré plusieurs titres de presse spécialisée. C’est alors que Valérie Atlan vient d’en finir avec cette activité qu’elle décide de se lancer avec Michel Zecler. Ils baptisent leur société de production Black Gold Corp (L’Or Noir).

« Je suis passé par la case prison »

Des bêtises d’il y a 15 ans, selon Poincaré, à ranger au rayon des « incivilités »… Passage obligé ? Jeudi soir, invité sur le plateau de Touche pas à mon poste sur C8, Michel Zecler a dit sa fierté d’avoir ce parcours, selon la presse partisane, mais pour devancer la diffusion de révélations qui pourraient jeter un doute sur la sincérité de airs de douceur affichés par le rappeur face aux caméras : « Je viens de Bagneux, j’ai eu une jeunesse assez chaotique et je suis passé par la case prison », a-t-il récité comme une leçon, « mais je suis sorti de çà il y a quinze ans et depuis j’ai tout fait pour être irréprochable. » Cyril Hanouna, qui n’en est pas à son premier concert avec les loups, a confirmé qu’il connaît lui aussi le producteur en bien : « il est très respecté et reconnu dans le milieu. Tu as poussé avec ton associée de nombreux jeunes à réaliser leurs rêves. » On pouvait rêver mieux en matière de témoins de moralité, mais on fait avec ce qu’on a.

Jeudi soir et vendredi, Michel Zecler a reçu le soutien de sportifs, dont Griezmann, qui a dribblé la justice, mais aussi de nombreux artistes, notamment issus du milieu du rap. « Courage à Michel » a écrit sur Twitter Aya Nakamura, malienne, née à Bamako dans une famille comptant six enfants, elle a grandi à Aulnay-sous-Bois, gérée par la gauche jusqu’en 2014, en Seine-Saint-Denis. D’autres, comme DJ Lord Issa, ont évoqué l’affaire George Floyd et demandé « justice pour Michel ». Récupération, instrumentalisation ? Les antiracistes racialisés ne sont jamais loin.

Le rappeur Retro X accusé de viols et d’agressions sexuelles dans un appartement à Toulouse

Cinq femmes accusent le rappeur Retro X de viols et trois autres, d’agression sexuelle.

Cinq femmes accusent le rappeur Retro X de viols et trois autres accusent l'artiste d'agression sexuelle.

L’une d’elles a porté plainte. Entre 2016 et 2018, le rappeur aurait habité le quartier Bellefontaine, à Toulouse, où des agressions se seraient déroulées et où il aurait d’ailleurs filmé une partie de son clip « Etho » (« éthique »?)

Le rappeur Bryan Masunda – alias Retro X – est accusé de viols par cinq femmes et d’agressions sexuelles par trois autres, selon une enquête publiée par StreetPress ce mercredi 3 octobre 2020.

Retro X est un rappeur originaire de Melun (77) « même si j’ai pas mal bougé en banlieue parisienne entre le 93, Garges et Sarcelles » et découvert grâce à la plateforme de streaming Soundcloud. « Stone comme un catatonique bourré de somnifères ou excité comme un enfant hyperactif à qui on aurait donné dix capsules de Nespresso force 12 et des chaussures flubberisées, avec ce jeune prodige [sic] de Melun, c’est tout noir ou tout blanc. Tantôt sombre et nihiliste, tantôt lumineux et hédoniste, son rap s’inspire de ses expériences quotidiennes (autant vous dire que ça parle beaucoup de défonce), et d’un spectre musical allant d’Alain Souchon à Lunatic, en passant par Jimi Hendrix, écrit Vice.

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« A la base, je voulais être footballeur professionnel. Puis, mon oncle, Paul Gatse, taffait avec Secteur Ä en tant que producteur et il traînait souvent avec Doc Gynéco. Moi j’étais un peu matrixé par ça et du coup, j’ai toujours été baigné dans la musique. Quand j’étais gamin j’ai eu plein de gens qui sont intervenus dans ma vie, genre Stomy Bugsy et les mecs du Secteur Ä. Ça m’a donné envie de faire du son, et c’est ce que je fais aujourd’hui. »

« Mais le truc qui m’a le plus marqué, c’était mon enfance à Garges, quand mon oncle est passé sur Skyrock et que j’étais derrière mon poste de radio. Je l’entendais sur ma radio préférée, c’était dingue. Ça m’a grave marqué. J’ai jamais vraiment eu de discussions profondes avec lui, mais c’est quelqu’un pour qui j’ai énormément de respect. Aujourd’hui, il taffe encore dans la musique, ce qui me fait me dire que cette passion et peut devenir un métier à vie.

Moi je fais de la musique en fonction de mon état d’âme. Chacun de mes sons a une couleur. Parfois c’est sombre, parfois lumineux. Je m’inspire énormément de ce qui m’arrive dans la vie. Quand t’as l’impression que c’est sombre, c’est parce qu’il se passe des trucs sombres dans ma vie ; et inversement quand il y a de la lumière. C’est impensable pour moi de faire de la musique autrement qu’avec ce que je vis.

J’ai fait pas mal de trucs ténébreux, mais je suis loin d’être nihiliste. Je ne crois pas forcément en Dieu, mais je pense qu’il y a quelque chose alors j’évite de jouer le nihiliste. Comme tous les gens, il m’arrive des trucs tous les jours, alors ça se ressent dans ma musique et y’a pas vraiment de thème. J’suis pas dans un délire particulier. En ce moment je fais du rap, mais si je vais dans un bar rock avec mes potes, ça va m’inspirer et je vais peut-être faire un son rock.

Ça te dérange si on arrête ? Faut que je pisse, j’ai bu trop de lean je crois. »

Il n’est pas encore dans la musique mais il s’est déjà fait une réputation de bagarreur à Toulouse. Les faits se seraient déroulés entre 2014 et 2020. C’est l’une des victimes présumées qui a annoncé qu’elle portait plainte.  « Je me suis laissée faire. Il avait l’air content de baiser une meuf inerte », raconte l’une d’entre elles. Les faits remonteraient pour cette jeune femme à 2014. A cette date, elle fréquente Bryan Masunda. Six ans plus tard, la jeune femme, au côté de son avocate, décide de porter plainte pour « viol » contre Bryan Masunda.

Un garçonnière à Bellefontaine

Entre 2016 et 2018, le rappeur aurait habité le quartier Bellefontaine, dans l’appartement de la grand-mère de son réalisateur, avec d’autres amis. Des jeunes hommes passaient dans cet appartement pour « traîner ». Une sorte de garçonnière. « C’était une ambiance chelou. Retro est là, tout le monde l’écoute. Ou il est avec des meufs et il fait ses trucs », raconte Sonia. Elle se souvient d’ailleurs d’une situation : « Il a insisté pour que je lui fasse une fellation dans le salon à côté de ses amis. Je n’en avais pas envie. Je l’ai fait. Je ne voulais pas faire de scandale. »

Malgré des alertes envoyées à ses labels successifs, aucun n’a cessé de collaborer avec l’artiste. Tous ont laissé sa carrière évoluer, sans l’inquiéter, raconte l’enquête.

A Streetpress, Retro X aurait répondu, par le biais d’un communiqué : « Je n’ai jamais agressé de femmes, je respecte les femmes et j’ai été élevé par des femmes, ma mère et aussi ma manageuse », écrit-il, avant d’indiquer que son avocat aurait déjà déposé une plainte pour diffamation, sans dire à propos de quoi ou à l’encontre de qui ».

Le rappeur Ademo (PNL), en garde à vue pour «usage de stupéfiants», outrage et rébellion

PNL (Peace N’ Lovés, ?) est un groupe familial de rap français composé de deux frères, Ademo et N.O.S (de leurs vrais noms Tarik et Nabil Andrieu), originaires de la cité des Tarterêts à Corbeil-Essonnes.

Diversité défavorisée posant sur un hors bord, acquis par des moyens possiblement légaux

Des vidéos filmées par des proches du rappeur montrent un extrait décontextualisé de l’interpellation du rebelle par des policiers contraints de le maîtriser au sol pour appliquer la loi.

Une arrestation mouvementée et très commentée sur les réseaux sociaux. Le rappeur Ademo a été placé en garde à vue au commissariat parisien du XIVe arrondissement samedi pour « usage de stupéfiants », « outrage » et « rébellion », selon une source judiciaire.

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Sur la vidéo abondamment répandue sur les réseaux sociaux, samedi en fin d’après-midi, on voit le musicien plaqué par nécessité au sol puis menotté par plusieurs policiers dans le quartier d’Alésia (XIVe).

Une des interpellations qui tournent mal en cas de refus d’obtempérer

« Ca avait l’air d’être un contrôle de routine, on lui a demandé ses papiers d’identité, il a un peu rechigné, et ça s’est envenimé », raconte un témoin anonyme de la scène interrogé par Le Parisien qui ne signale pas sa proximité avec le chanteur. « C’était un peu violent, il se plaignait de douleurs au poignet », ajoute ce témoin.

« Au début, les policiers lui ont parlé de drogue, on ne comprenait rien, ils criaient, ils s’insultaient », raconte Anouk, qui a également assisté à la scène, mais dont l’identité n’est pas garantie. « Et après, il a commencé à se défendre, il les insultait un peu car il y en avait un [policier] qui ne portait pas de masque [le rappeur non plus]. Ils ont commencé à en venir aux mains », raconte-t-elle, suggérant que l’artiste n’aurait fait que se défendre.

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« Les policiers ont commencé à le toucher, à le tenir par le bras. Il s’est fait plaquer à terre. Il se défendait, il a commencé à crier, il a arrêté de parler car il se faisait étrangler », poursuit-elle, insinuant un nouveau cas d’étouffement…. La scène a duré 10 minutes. Le rappeur a été rapidement reconnu, en criant « QLF » (« Que la famille », le slogan du duo) au cours de l’altercation.

Un groupe à succès: au-dessus des lois ?

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Vendredi 5 avril, PNL paradait sur l’avenue des Champs Elysées avec les fidèles de #QLF à bord d’un « Open Bus Tour » customisé aux couleurs de ce quatrième album solo.

L’arrestation a provoqué un attroupement, certains proches du groupe intimant [sic] aux policiers de ménager [celui] le contrevenant.

En avril 2017, Ademo n’a pas obtenu le visa d’entrée sur le territoire américain, alors qu’il devait participer au célèbre festival de Coachella, en Californie, « après plusieurs mois de démarches administratives ».

Ademo a en effet un casier judiciaire.

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Ce qui s’est probablement passé

Soit ils s’y sont pris hors délai, soit les USA étant devenus de plus en plus vigilants, les démarches sont d’autant plus compliquées pour le détenteur d’un casier judiciaire. Or, Ademo a fait de la prison en France…

Une autre vidéo, un montage de trois séquences, est une indication que celle ci-dessus est partisane: [https://youtu.be/_-qudrWcJHA]

Ce que la presse passe sous silence

Le père de Tarik et Nabil aurait échappé à une tentative d’assassinat

Pour se libérer de ses problèmes de trafic de drogue, René Andrieu s’exile en Corrèze en 1996 (fief de Jacques Chirac et de François Hollande) pendant 16 ans. A son retour en 2011, le père des deux rappeurs auraient voulu apparemment en découdre avec l’acteur politique qui ne lui aurait pas versé son salaire de président de  « L’Association des Jeunes des Tarterêts ».
Alors le père des deux rappeurs se rend dans le bureau du maire avec une caméra cachée et il tente de piéger Serge Dassault. La vidéo a été diffusé par le Journal du Dimanche à l’époque, en 2011.https://www.dailymotion.com/embed/video/x186pfz#amp=1

Grenoble : le rappeur à l’origine de l’affaire des vidéos de Mistral a été interpellé

Le rappeur grenoblois Corbak Hood affirme être à l’origine des vidéos de trafiquants armés qui ont provoqué l’indignation sur les réseaux sociaux

11 h 48 : Corbak Hood, le rappeur, à l’origine de l’affaire des vidéos de Mistral a été interpellé ce mercredi matin, vient d’annoncer le préfet de l’Isère.

Image du clip “Chicagre” du rapeur Corbak Hood.

12 h 22 : Le jeune rappeur a été interpellé vers 8 heures dans le quartier Chorier-Berriat à Grenoble. Il se cachait au domicile d’un proche. Sa garde à vue a commencé dans les locaux de la police judiciaire de Grenoble, qui est saisie du dossier. 

13 h 01 : Le procureur de la république, Eric Vaillant, vient de confirmer cette garde à vue en début de matinée « pour provocation à l’usage ou au trafic de stupéfiants, provocation à l’usage de stupéfiants, provocation non suivie d’effets au crime ou au délit par parole, port prohibé d’armes, injures publiques envers une personne dépositaire de l’autorité publique, ces faits ayant été commis entre le 21 août et le 1er septembre ».

Le Bataclan accueille un rappeur anti-républicain invectivant C. Fourest, Ménard, Ciotti ou Estrosi, au nom de l’islam radical

Le nom de Médine sent le soufre : il agite la presse et les réseaux sociaux depuis le week-end dernier.

blog -Medine rappeur anti republicain.jpgDe son vrai nom Médine Zaouiche, Médine est un rappeur franco-algérien,  âgé de 35 ans, né au Havre en 1985 de parents d’origine algérienne. Peu connu du grand public, il s’est néanmoins distingué avec le titre Don’t Laïk, dans lequel il appelle à «crucifier les laïcards» de la République, « met des fatwas sur la tête des cons », avant de s’en prendre – encouragé par la presse socialo-communiste –  à Nadine Morano, Jean-François Copé et Pierre Cassen. Dans le contexte des attentats contre Charlie Hebdo, cette chanson suscite une « controverse turbulente » reprise sur le plan international. (Don’t Laik compte en 2016 plus d’un million de vues sur YouTube). Pour le philosophe et essayiste Vincent Cespedes, ces paroles sont trempées « dans tous les encriers de l’intolérance : celui de la propagande djihadiste et des appels au meurtre de l’Etat islamiste. » Il juge le chanteur « irresponsable en tant qu’artiste diffuseur de mots, d’idées… 

Or, il doit se produire au Bataclan les 19 et 20 octobre prochains, à guichet fermé. La célèbre salle du XIe arrondissement parisien avait été endeuillée le 13 novembre 2015 par le massacre perpétré par un commando djihadiste qui y a abattu 90 personnes. C’est précisément ce point qui cristallise les indignations, en premier lieu contre le propriétaire de la salle qui a eu vite fait de faire son deuil.
712020-medine032En 2005, Médine avait sorti un album intitulé Démineur, avec une chanson, Don’t Laïk, où il disait notamment « crucifions les laïcards comme à Golgotha ». Un journaliste socialiste comme Gérard Leclerc (66 ans) se dit troublé, mais pas assez pour empêcher la liberté d’expression de poursuivre son oeuvre de sape de la démocratie, humaniste et faible. 

Pour dénoncer cette provocation, il faudra donc des responsables politiques de droite comme Laurent Wauquiez, qui dénonce un « sacrilège pour les victimes, un déshonneur pour la France », ourdi par un « individu (…) se présentant comme une ‘islamo-caillera' », et d’extrême droite, comme Marine Le Pen, qui y voit une « incitation au fondamentalisme islamiste », rapidement rejoints par plusieurs membres de la majorité présidentielle, comme la députée LREM Aurore Bergé. 

Au PS, Olivier Faure a encore cru lundi qu’il est possible d’espérer du rappeur Médine, dont les prochains concerts au Bataclan provoquent l’indignation, qu’il puisse, de lui-même, « lui-même se poser la question de savoir si sa présence » dans ce lieu « ne justifierait pas une prise de distance » par rapport à d’ancien titres polémiques, comme comme « Don’t Laïk » ou « Jihad » qui en dit pourtant long sur ses sympathie pour le djihad en Syrie ou en France. « Je ne suis pas de ceux qui sont dans l’interdiction, mais il y a une question qui est effectivement posée« , a mollement réagi le premier secrétaire du PS. 

houria-bouteldjaLe groupe de rap ‘Nique ta mère‘ (NTM), Orelsan (dont l’un des premiers titres ‘Sale pute’ fut dénoncé en 2009 pour incitation à la violence envers les femmes – il leur « déboîterait la mâchoire » ou les « ferait avorter à l’opinel » – , mais qui reçoit trois Victoires de la musique dix ans plus tard, en période de lutte médiatique contre les viols et violences faites aux femmes) ou ZEP (Zone d’expression populaire: Nique la France) et Houria Bouteldja (proche du parti des indigènes de la République, PIR, militante antiraciste engagée contre l’islamophobie et le néocolonialisme, mais accusée accusée d’antisémitisme, homophobie, sexisme, communautarisme et racisme) n’ont-ils pas ouvert la brèche ?

Danièle Obono, nouvelle députée France insoumise (LFI) de Paris, n’a vu aucun problème à ce que le rappeur se produise sur le théâtre des attentats djihadistes de novembre 2015. « Pourquoi ça me choquerait ? Bah non, c’est un chanteur qui se produit dans une salle de spectacle et voilà. C’est un artiste. C’est un artiste qui se produit, un rappeur« , a-t-elle dit. Lors d’une série d’attentats menés dans la soirée du 13 novembre 2015, un commando djihadiste a tué 130 personnes à Paris et dans sa banlieue, dont 90 au Bataclan. 
Elle a récemment défendu sur une radio nationale le droit de dire «Nique la France» tout en s’interrogeant sur les raisons de dire «Vive la France».