L’Algérie courroucée par les ripostes françaises à sa demande de restitution

Le parti Les Républicains a réagi à une réclamation algérienne à Paris d’une liste des biens à restituer par la France.

Des pays, dont l’Algérie, refusent de reprendre leurs ressortissants
entrés ou restés illégalement en France
et sous le coup d’une OQTF. 

La liste ouverte « d’objets historiques et symboliques » qui a été présentée cette semaine par l’Algérie à la France suscite une levée de boucliers parmi les droites françaises. Malgré sa revendication, l’Algérie se déclare victime de leur « inimitié » et estime que « le parti Les Républicains ne se contente plus de faire pression sur le président Emmanuel Macron pour contrarier son rapprochement avec Alger »… Selon sa presse, « il emprunte désormais sa rhétorique véhémente à l’extrême-droite sur l’Algérie. »

La droite française s’en prend à l’Algérie

« Après avoir calqué leur programme, poursuit cette presse, Les Républicains se mettent à voler aux courants extrémistes leur violence verbale sur l’Algérie.« 

Eric Ciotti et son parti étaient aux avant-postes lors des débats sur la loi immigration, exigeant un texte plus ferme et surtout la révocation du traité de 1968, trop « favorable » à l’immigration algérienne.

Une proposition de résolution pour la révocation de l’accord a été introduite le 7 décembre 2023 par les LR, mais elle n’a pas obtenu un nombre de votes suffisant des députés de l’Assemblée nationale.

En mai 2023, lors d’un voyage au Maroc, Eric Ciotti  et Rachida Dati ont plaidé publiquement pour le « rééquilibrage » de la politique maghrébine de la France et la reconnaissance de la « marocanité » du Sahara occidental, dans le contexte d’un rapprochement avec l’Algérie et d’un froid entre Paris et Rabat qui durait depuis 2021. Rachida Dati, d’origine marocaine, est revenue au gouvernement en janvier dernier en tant que ministre de la Culture.

Il y a moins de deux semaines, elle s’est impliquée dans la polémique entre l’Algérie et le Maroc sur l’origine du Caftan, apportant sans surprise son soutien au royaume.

Dans son tweet, LR appelle Alger à reprendre également  ses « criminels » et ses « délinquants ».

Tandis que la politique algérienne de Macron prend progressivement le nom de « réconciliation » et que les relations tendent ainsi à se normaliser, le clivage entre les deux pays semble ne pas être tant mémoriel que politique. Or, l’Algérie relance précisément le sujet de la « restitution » et diabolise les droites françaises, juste après la cinquième rencontre de la commission mixte Histoire et mémoire qui s’est tenue au siège des Archives nationales à Birkhadem, Alger, les 22 et 23 mai 2024., coïncidant avec le mois de la Mémoire en Algérie .

Dans un communiqué rendu public, lundi 27 mai, le panel de la commission algéro-française d’historiens chargée du dossier de la mémoire de la colonisation a fait savoir que la partie algérienne a dressé une « liste ouverte » d’objets symboliques de la période coloniale que l’Algérie souhaite récupérer auprès de la France.

L’Algérie accuse la droite française de réagir vivement à cette nouvelle demande qui passe crème auprès de Macron. La droite est qualifiée d’extrême pour avoir lancé « une campagne d’attaques et de railleries contre l’Algérie, » dixit Alger.

La réaction de Marion Maréchal est venue en réponse à un tweet de la militante franco-palestinienne et candidate LFI aux européennes Rima Hassan qui a estimé qu’ « il est temps que la France rende tout ce qu’elle doit à l’Algérie ».

« On va plutôt leur rendre les Algériens clandestins, fichés S, criminels et chômeurs longue durée », a répondu la tête de liste du parti d’Eric Zemmour aux prochaines élections européennes.

Cette riposte s’est retrouvée, ce jeudi 30 mai, presque dans les mêmes termes, sur la page X officielle du parti Les Républicain. « Il faut tout reprendre », lit-on sur fond de photo de supporteurs de foot algériens. « Message de service à l’Algérie, il faut tout reprendre, les biens et le mal : criminels, délinquants, clandestins, OQTF … », a écrit le parti, concluant sur un « one, two, three » suivi de l’émoji d’un avion.

Le président du parti Eric Ciotti a assumé la même réponse du berger à la bergère sur son compte X personnel. « Transmettons également à l’Algérie la liste des délinquants qu’ils doivent reprendre chez eux », a tweeté Eric Ciotti, dont le parti plaide ouvertement pour une rupture des relations avec l’Algérie.

Il faut savoir que la France se situe en troisième place des investisseurs en Algérie (probablement la première hors hydrocarbures), derrière les Etats-Unis (don la société américaine Chevron, connue dans le domaine du gaz de schiste) et l’Italie. Ces investissements sont principalement concentrés dans trois secteurs : i) les activités financières et d’assurance (36 % du total), ii) l’industrie manufacturière (29 %), décomposable entre industrie automobile, pharmaceutique, alimentaire et chimique – enfin iii) les industries extractives (23 %).

Les données publiées par la Banque de France font état de flux d’IDE français vers l’Algérie de 15 M euros en 2021, retrouvant un niveau positif après deux années négatives en 2019 et 2020 (-53 M € et 108 M € respectivement). En 2022, les flux d’IDE français vers l’Algérie ont atteint 123 M €. Les échanges commerciaux franco-algériens confirment leur progression en 2023 et affichent une hausse de 5,3 %.

La Suède conditionne son aide au développement à la coopération en matière d’expulsion de clandestins

Ce que peut la Suède, la France ne le peut-elle pas ?

« La politique d’aide au développement de la Suède est en train de connaître un tournant historique », a déclaré Aron Emilsson des Démocrates de Suède, ajoutant que l’aide visera désormais à réduire les causes profondes de la migration irrégulière et des déplacements forcés.

L’octroi par la Suède d’une aide publique au développement dépendra bientôt du fait que le pays bénéficiaire accepte ou non le rapatriement de ses citoyens, tels que les demandeurs d’asile et les migrants considérés comme un risque pour la sécurité suédoise, selon le gouvernement de centre droit et son allié parlementaire, les Démocrates de Suède d’extrême droite, jeudi (14 décembre).

La Suède est dirigée par une coalition de centre droit composée des Modérés (PPE), des chrétiens-démocrates (PPE) et des libéraux (Renew Europe). Cependant, pour former leur coalition, ils comptent sur le soutien du parti d’extrême droite des Démocrates de Suède (CRE) en échange de la mise en œuvre de leur politique migratoire.

« La politique d’aide au développement de la Suède est en train de connaître un tournant historique », a déclaré Aron Emilsson des Démocrates de Suède (CRE), ajoutant que l’aide visera désormais à réduire les causes profondes de la migration irrégulière et des déplacements forcés.

« L’aide sera davantage conditionnée au fait que les pays bénéficiaires reprennent leurs propres citoyens », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse dédiée à la proposition du gouvernement.

« Il n’est pas logique d’accorder une aide publique au développement à des Etats qui œuvrent contre les intérêts suédois », a déclaré M. Emilsson, ajoutant que le gouvernement précédent n’avait pas réussi à conditionnaliser l’aide.

Le ministre suédois de la Coopération internationale au développement et du Commerce extérieur, Johan Forssell, du parti des Modérés, a déclaré qu’il est prêt à suspendre l’aide aux pays qui ne coopèrent pas avec la Suède dans la lutte contre la corruption ou pour la démocratisation.

« Si nous constatons que des pays ne sont pas intéressés, nous devrions nous demander : devons-nous vraiment être dans ce pays ? Ou bien, pouvons-nous utiliser nos ressources ailleurs, là où il y a une plus grande volonté de réforme ? », a-t-il demandé, ajoutant que cela faisait également partie du changement voulu par Stockholm.

Le ministre a également annoncé que l’aide bilatérale sera limitée à 30 pays. « Nous veillerons à ce que l’argent des contribuables suédois donne toujours les meilleurs résultats

En France et sans rire du tout :

L’unique hôtel d’une commune des Alpes-Maritimes devient centre d’accueil et d’hébergement de migrants mineurs

Sa proximité avec la frontière-passoire fait le bonheur de la famille Arnault, mais le malheur de la population

Symphony, le yacht de Bernard Arnault en baie de Monaco, aurait pu accueillir des clandestins « mineurs » à 67 km de Grasse

A Châteauneuf-Grasse, le panneau de l’hôtel Campanile a été retiré le mardi 20 juin 2023.  Depuis le démontage de l’enseigne détenue par le Groupe du Louvre dirigé par Elisa Niel Arnault (fille de Delphine Arnault, directrice générale adjointe de Louis Vuitton, LVMH, et de Xavier Niel, également milliardaire, propriétaire du groupe de télécommunications Iliad-Free et actionnaire du quotidien Le Monde ou de Deezer), 21 ans (née à Londres le 17 août 2012), la colère des riverains est montée d’un cran. Ils redoutent qu’un centre d’accueil de migrants ne s’installe à côté de chez eux à Châteauneuf-Grasse, 3.700 habitants, dans les Alpes-Maritimes. Le maire a mis l’affaire dans les mains des avocats. Le Département a, quant à lui, signé une convention qu’il finance par plus de deux millions d’euros.

C’est le symbole d’une crise migratoire

A Châteauneuf-Grasse, le panneau de l’hôtel Campanile a été enlevé ce mardi 20 juin. Il ne s’agit pas d’une réquisition, l’hôtel a accepté de louer 21 chambres sur les 47 pour l’accueil des mineurs migrants et de deux accompagnateurs associatifs. 

Un changement en apparence anodin mais, en fait, l’hôtel serait en train de devenir un centre d’accueil trois étoiles et d’hébergement de jeunes migrants en situation irrégulière. Depuis le 15 mars, c’est déjà le cas. L’association entraide Pierre Valdo loue des chambres à l’hôtel Campanile, le seul de cette commune de 7300 habitants. 

Soutenue par un partenariat avec Leroy Merlin, cette association qui, selon ses termes « est spécialisée dans l’accueil des publics étrangers en demande d’asile et réfugiés, ainsi que dans l’accompagnement des Mineurs Non Accompagnés, » favorise l’accueil de migrants clandestins, d’origines maghrébine, subsaharienne ou est-africaine, tchétchène et orientale (pakistanienne ou afghane), comme ukrainienne, notamment en secteur rural, encore au moment où se multiplient les actes anti-blancs tragiques dans nos campagnes.

En avril, certains élus et riverains s’étaient déjà indignés de cette situation.  » Face à l’afflux de clandestins mineurs, dont 70% ne sont pas mineurs, une association loue des chambres de l’hôtel Campanile de cette commune des Alpes-Maritimes. Les structures d’accueil sont saturées, » écrivait déjà France 3 provence-alpes
côte d’azur, en avril 2023. Le nombre de mineurs isolés étrangers accueillis dans les Alpes-Maritimes ne cesse d’augmenter, observait le medium. Plus de 1.800 mineurs non accompagnés avaient alors été pris en charge par les services du conseil départemental depuis janvier 2023, en trois mois : le chiffre date du vendredi 28 avril dernier. 

Depuis le démontage de l’enseigne, la colère est montée d’un cran, car les riverains pensent que le propriétaire louera l’Hôtel Campanile de manière définitive. Ce que confirme le maire de la commune joint par téléphone, rapporte la presse.

Le cuisinier a déjà reçu sa lettre de licenciement pour motif économique, ainsi que sept salariés de l’hôtel. Aucune offre de reclassement n’avait encore été proposée à ces salariés, ce jeudi 22 juin.

Une convention signée 

Une convention a été signée entre le Département et l’association en question, à qui l’Etat délègue. Cet accord change ainsi la destination de l’établissement hôtelier en créant « une structure d’accueil pour Mineurs Non Accompagnés », dixit le document. 

Une somme de 2.396.210 euros a été octroyée par l’Etat le Département, permettant de prendre en charge les dépenses nettes de la structure d’accueil.

Ce sont ainsi précisément 26.280 journées prises en charge, selon le chiffrage prévisionnel pour l’année 2023. Soit 91,18 euros pour une journée d’hébergement.

« Business social »

Le château de Bernard Arnault à Rambouillet pourra héberger les prochains mineurs isolés sensibles à l’appel d’air français

Emmanuel Delmotte, maire sans étiquette, de cette commune réputée tranquille, est le dernier informé dans cette affaire. Il l’a appris presque par hasard, lorsque les réservations de la troupe de théâtre ont été annulées par l’hôtel Campanile. Officiellement, pour travaux. Comme l’hôtel n’a pas été mis en vente, il ne peut pas non plus le préempter.

Aujourd’hui, il constate que « sept salariés français vont être licenciés pour un centre d’hébergement censé servir de gare de triage. » Certains travaillent à l’hôtel depuis longtemps. Une réunion est prévue ce jeudi matin à l’hôtel Campanile.

Selon lui, l’hôtel gagnerait plus d’argent en hébergeant des migrants illégaux qu’avec une activité commerciale classique. Bénéficiaire, la famille Arnault devra toutefois investir dans des travaux de remise en état..

Mais, Emmanuel Delmotte a choisi de s’opposer à ce changement par la voie légale, en transmettant le dossier à des avocats. Il dénonce la gabegie d’argent public et un « business social ».

Au passage, il accuse l’association chargée d’aider les clandestins mineurs isolés : « Je pense que cette association est un marchand de sommeil (… ) ils n’ont aucun intérêt humanitaire, rien à faire des migrants et des voisins et le plus dramatique, c’est que c’est financé par l’argent public. » Et, quoi qu’en pense François Hollande, ce n’est pas l’Etat qui paie…

« Ils sont montés à 100 dans les 49 chambres »

Depuis plus de deux mois, le nombre de migrants accueillis à l’hôtel a augmenté, passant d’une vingtaine à une centaine. Selon l’élu, « cela crée des problèmes d’ordre public, ils sont montés à 100 dans les 49 chambres. »

En perdant l’hôtel, la commune perd aussi 20.000 à 30.000 euros de taxe de séjour, soit l’équivalent d’un emploi.

Si ce n’est plus un hôtel, il n’y aura pas de commission de sécurité, mais l’établissement deviendrait de fait un ERP (établissement recevant du public). Surtout, en cas de problème ou d’incendie, c’est le maire qui deviendrait responsable.

« 50 personnes qui parlent et qui crient devant la chambre »

L’une des voisines de l’hôtel est excédée. Elle habite à Châteauneuf-Grasse depuis 30 ans, une maison à crédit : « je vais vendre à perte… Pour leur laisser la place… » Elle fait partie des six co-propriétaires qui ont une petite maison derrière l’hôtel. Elle décrit les lieux, selon elle pas adaptés : « Nos maisons sont à 20 mètres de l’hôtel et comme les chambres sont avec des coursives quand vous avez 50 personnes qui parlent et qui crient devant la chambre, c’est comme si vous aviez 50 personnes qui crient dans votre jardin, depuis le mois de mars. » Elle se sent abandonnée et vit avec les fenêtres fermées malgré la chaleur estivale.

Son coeur balance entre tolérance et ras-le-bol : « Nous notre vie, elle est pourrie, nous personne ne nous aide. On vit à 20 mètres d’un centre de migrants. J’aurais été tolérante… Mais depuis le mois de mars, on est moins tolérants parce que c’est à côté de chez nous. Les gens ont peur de parler, d’être pris pour des « fachos ».

Dans l’immeuble qui jouxte l’hôtel, il y aurait une centaine de résidents. L’endroit était calme, le cadre champêtre.

En contrebas, il y a un jardin pour enfants. Depuis ce qui s’est passé à Annecy, moins d’enfants se risquent à y jouer. Même si aucun incident n’est à déplorer à ce jour, « les gens ne sortent plus parce qu’ils ont peur. » 

Enjeux politiques

Face aux nuisances sonores répétées, une autre voisine, aux arrières-pensées politiques, appelle les gendarmes tous les jours. « On est lâchés par les élus, mais pas par notre maire, le problème, c’est le Conseil départemental : ils se déchargent. »

Les riverains se réunissent fréquemment en assemblée pour parler de ces problèmes de cohabitation.

Principale question : combien de temps cela va-t-il durer ? La date un temps évoquée du 30 septembre, semble s’éloigner chaque jour. Alors un an ? Dix ans ?

Alerté dès les premiers jours, le député RN Lionel Tivoli trouve scandaleux que cette association d’accompagnement des migrants soit subventionnée par le Conseil départemental des Alpes-Maritimes.

Le député RN demande que les subventions soient annulées.

Le maire de Châteauneuf-Grasse, SE (ex-adjoint au maire UDI sortant) est bien conscient des enjeux politiques : « Le risque, c’est que tout le monde aille voter Rassemblement national. »

Seuil de tolérance

Ancien directeur-adjoint du lycée horticole d’Antibes, il plaint les jeunes clandestins déracinés : « c’est lamentable ! Ça va retomber sur ces jeunes, ça va faire monter le racisme tout ça à cause de l’incompétence de ces opérateurs. Les fautifs, ce sont ceux qui créent les situations de conflit. »

A Châteauneuf-Grasse, le seuil de tolérance de la population semble en revanche avoir été atteint. 

L’élu propose sans rire d’autres solutions de logement : « Et pourquoi pas un hôtel de luxe à Cannes ? Ou le fort de Brégançon ? » [Il s’agit de la résidence des présidents de la République dans le Var].

Surtout, il redoute en même temps que sa paisible commune, d’habitude ouverte à l’accueil des migrants en situation irrégulière, s’ajoute à la liste déjà longue des tragédies humaines.

Jusqu’ici, elle était réputée pour son panorama, ses oliviers centenaires et ses bâtisses du 16ème siècle. Et, à 12 minutes, ses parfums, à Grasse.

SOS Méditerranée: la justice annule une grosse subvention de la maire Hidalgo

La collectivité territoriale NUPES a abusé de son pouvoir en prenant parti

Ce sont 100.000 euros octroyés par la mairie de Paris qui sont détournés de la population parisienne défavorisée.

Depuis 2015, avec l’aide – bon gré, mal gré – des contribuables Parisiens, SOS Méditerranée a régulièrement affrété des bateaux en Méditerranée (navires Aquarius, jusqu’en décembre 2018, puis Ocean Viking) pour récupérer des clandestins, exploités par des passeurs appâtés par le profit, et des associations politisées, motivées par la déstabilisation de l’Occident: les navires associatifs internationnalistes qui croisent au large de la Libye attirent les Africains entassés par les trafiquants d’êtres humains dans des bâteaux pneumatiques qui rêvent de profiter des systèmes sociaux européens. Des migrants illégaux abandonnés dans des campements de la capitale.

Les opérations de SOS Méditerranée, dont l’alliance avec Médecins sans Frontières est rompue, et basée à Marseille, et celles d’autres ONG, allemandes ou italiennes, ont été la source de brouilles diplomatiques entre Etats membres de l’UE confrontés à des débarquements non désirés et qui se sont renvoyé la responsabilité d’accueillir les clandestins secourus.

Le Panama a annoncé en 2018 qu’il allait retirer son pavillon à l’Aquarius: la qualification d’ humanitaire ne sied qu’à la presse de gauche.

Une subvention qui irritait l’Italie, stigmatisée, mais en première ligne

En juillet 2019, la mairie de Paris, dirigée par la socialiste Anne Hidalgo, avait décidé d’octroyer en 2019 une aide de 100.000 euros à SOS Méditerranée et de décorer les capitaines d’un navire humanitaire d’une autre ONG, poursuivies par la justice en Italie pour aide à l’immigration clandestine. Cette décision avait été vécue comme une provocation contre le pouvoir italien, notamment le ministre de l’Intérieur de l’époque, Matteo Salvini.

Le tribunal parisien appelle au respect de la légalité. « Une collectivité territoriale ne saurait (…) méconnaître les engagements internationaux de la France ni, en attribuant une subvention, prendre parti dans un conflit ou un différend.

Le tribunal a considéré « qu’une collectivité territoriale ne saurait (…) méconnaître les engagements internationaux de la France ni, en attribuant une subvention, prendre parti dans un conflit ou un différend international de nature politique ou interférer dans la conduite de la politique extérieure de la France ».

La Cour administrative d’appel de Paris donne tort à la maire NUPES

C’est l’une des subventions partisanes d’Anne Hidalgo. La Cour administrative d’Appel de Paris l’a annulée vendredi. 100.000 euros que la Ville de Paris pourra restituer aux Parisiens. La Cour juge que la mairie avait interféré avec la politique étrangère de la France. « Extrêmement fière que la majorité municipale vote la subvention de 100.000 euros à cette association indispensable. Il y va de notre dignité et de nos valeurs », tweetait, en novembre, la maire PS.

La socialiste est-elle la maire de tous les Parisiens ?

En accordant cette aide, « le Conseil de Paris doit être regardé comme ayant entendu prendre parti et interférer dans des matières relevant de la politique étrangère de la France et de la compétence des institutions de l’Union européenne, ainsi que dans des différends, de nature politique, entre États membres », jugent les magistrats. Une subvention pourtant octroyée chaque année depuis 2016 à cette association d’aide aux illégaux.

La majorité politique parisienne gère au faciès et récidive

« Les responsables de l’association ont publiquement critiqué et déclaré vouloir contrecarrer par leur action les politiques définies et mises en œuvre par l’Union européenne et les Etats membres en matière d’immigration et d’asile », notent les magistrats. « Le Conseil de Paris a entendu s’approprier les critiques de cette association à l’encontre de ces politiques migratoires », ajoutent-ils, citant la teneur des débats à ce sujet en son sein.

Dans les comptes de la capitale, aux plus de 7 milliards d’euros de dettes, une précédente décision de justice pointait déjà des « fonds municipaux donnés à des causes qui peuvent être jugées très éloignées du quotidien des Parisiens ». En effet, le tribunal administratif avait validé la possibilité pour une collectivité de voter une telle subvention, au nom du droit propre à la « coopération décentralisée ».

« Les Parisiens, qui ont parfaitement su accueillir les réfugiés ukrainiens, n’ont pas besoin d’un tel vœu pour être sensibilisés au problème des migrants, avait déclaré David Alphand, le vice-président du groupe LR au Conseil de Paris. Et d’ajouter : S’il y a 100 000 euros de trop à Paris, qu’on en fasse profiter les crèches de la capitale. »

Vendredi après-midi, la mairie de Paris n’était pas en mesure de commenter la décision. De son côté, l’ONG a indiqué qu’elle « s’inquiète vivement » de la décision du tribunal et dit étudier « très sérieusement la possibilité d’un recours devant le Conseil d’Etat ». Elle a soutenu que « le sauvetage en mer n’a rien de politique, c’est une action humanitaire, qui relève d’une obligation morale et légale, garantie par des conventions internationales ».

Nombre de mineurs isolés clandestins en augmentation

Comme les prisons, les centres d’accueil sont saturés

Philippe Poutou (NPA, révolutionnaire trotskiste)
et Cédric Herrou

Sur la frontière avec l’Italie, le département des Alpes-Maritimes compte un nombre record de mineurs isolés en situation irrégulière et doit faire face à une saturation de ses structures d’accueil. Il a alerté mardi la préfecture et le Conseil départemental.

France Bleu Azur a révélé les difficiles conditions d’accueil de jeunes et la préfecture des Alpes-Maritimes a fait le point sur les arrivées de personnes à la frontière entre la France et l’Italie. Si ce sont des « personnes », rien d’extraordinaire aux postes frontières…

Quelque 690 mineurs non accompagnés (MNA) sont actuellement pris en charge par le Conseil départemental des Alpes-Maritimes – c’est-à-dire les contribuables et aux dépens d’autres priorités, tels les SDF ou personnes âgées vulnérables, également isolées – un niveau jamais atteint, selon la préfecture des Alpes-Maritimes, contrairement aux déclarations gouvernementales.

La police aux frontières avait confirmé ce lundi qu’un « volume important de mineurs isolés se présente actuellement à la frontière. » Ainsi, samedi dernier, 21 personnes qui se disaient mineures sont arrivées au poste de Menton ». Après vérification, seuls 6 d’entre elles sont mineurs.

En mai dernier, lors d’un déplacement à Bordeaux, où une cellule spéciale «MNA» existe depuis 2019, les ministres de la Justice et de l’Intérieur se s’etaient félicités de «la synergie police-justice» et de son «action décisive» sur les mineurs non accompagnés, MNA.

« Le flux de janvier demeure très élevé, d’où la saturation du dispositif, en dépit de l’augmentation du nombre de places « , a ajouté la préfecture, alors que l’accueil de ces mineurs est de la compétence du département. Chaque jour, les services de ce dernier passent au local de la police aux frontières pour accompagner ces jeunes dans leurs démarches et pour assurer leur logement. « Ils sont mis à l’abri« , selon la PAF (police de l’air et des frontières).

« Les chiffres sont comme les gens: si on les torture assez, on peut leur faire dire n’importe quoi » (Didier Hallépée)

Cédric Herrou et
des « mineurs isolés » vulnérables dans la vallée de la Roya

Selon des chiffres du département , 4.909 mineurs non accompagnés, essentiellement d’origine africaine, ont été « mis à l’abri » en 2022, c’est-à-dire hébergés en urgence à leur arrivée pour quelques jours (!?), le temps d’évaluer leur minorité.

Ils étaient 4.049 en 2021, soit une hausse de 21%.

Dans le même temps, 617 MNA ont été pris en charge en hébergement de longue durée, contre 442 en 2021 (+40%).

« En huit ans, l’explosion des flux migratoires a amené le département à une prise en charge des MNA multipliée par 28« , a indiqué à l’AFP le département, qui peut faire appel à la solidarité des départements voisins.

Les associations les récupèrent à des fins de subversion

Les associations dites « humanitaires », comme les antifas sont eux-mêmes fascistes, dénoncent des conditions d’accueil insuffisantes. En même temps, ils les font venir et leur offrent une assistance juridique par des avocats militants…

L’association « Tous citoyens » (du monde !), qui s’occupe principalement des mineurs isolés étrangers, a réagi notamment sur les réseaux sociaux : « il y a un défaut de prise en charge. Les mineurs isolés étrangers ont subi des violences, des viols, les camps en Libye, la traversée de la Méditerranée. Ils ont besoin de soins, d’une prise en charge psychologique, et on les enferme dans des box à même le sol. »   

« On a l’impression que le département gère au coup par coup. Nous dénonçons le défaut de prise en charge par le département de 18 jeunes migrants en début de semaine, maintenus dans les locaux de la Police aux frontières deMenton. (David Nakache, président de l’association)

« Nous demandons à ce que les migrants et demandeurs d’asile en France bénéficient des mêmes aides que celles dont ont bénéficié les réfugiés ukrainiens. Il y a une volonté politique d’accueillir ou non ?« , a-t-il ajouté.

Le maire d’Antibes désapprouve la préfecture

Le préfet des Alpes-Maritimes vient de signer un arrêté pour réquisitionner un Appart’city, à Antibes (Alpes-Maritimes), pour l’hébergement d’urgence de mineurs non accompagnés. Cette mesure s’étend sur une durée d’un mois.

Ce mardi, le préfet a pris un arrêté, mentionnant « l’arrivée d’un nombre important de mineurs non accompagnés en date du 30 janvier ». Il précise que les dispositifs d’accueil ne permettent pas de les accueillir.

Cette décision a reçu la désapprobation du maire d’Antibes. Jean Leonetti a affirmé avoir été « tardivement averti » mardi soir de cette réquisition préfectorale. « Cette décision montre de toute évidence la perméabilité de la frontière italienne », estime l’élu.

« Nous avons près de 700 mineurs non accompagnés dans le département et on ne peut que regretter le manque de concertation des représentants de l’Etat qui font porter tout le poids aux collectivités territoriales et en particulier au conseil départemental », a-t-il écrit dans un communiqué.

Piscine de l’Appart’city d’Antibes

Jean Leonetti a précisé s’être entretenu avec Charles-Ange Ginésy, président du conseil départemental, qui lui avait « assuré l’accompagnement de ces jeunes sur le territoire antibois ».

« Nous sommes saturés »

Charles-Ange Ginésy (LR) en a déjà appelé à l’aide de l’État la semaine dernière. « Nous sommes saturés, nous lançons un appel, il faut nous aider », déclarait-il sur l’antenne de France Bleu Azur, après la découverte de 18 migrants entassés dans un local de 25 mètres carrés à Menton.

« On appelle le gouvernement à l’aide sur les processus qui nous permettent de classer les mineurs. Il faut que l’on puisse aller plus vite et que la solidarité entre départements soit plus grande », jugeait Charles-Ange Ginésy.

Le squat de la Cour européenne des droits de l’homme a été évacué

Quelque 150 demandeurs d’asile ont ont été chassés du Palais des droits à Bruxelles

Les demandeurs d’asile utilisent la manière forte pour imposer leur présence

La situation se tend, alertait BX1 (medium d’information régionale belge de service public), le 04 janvier 2023, au « squat de la rue des Palais, le “Palais des droits” comme l’appellent ses occupants et les bénévoles [les activistes d’ associations politiques] qui « s’occupent » d’eux, ». Les bagarres se multiplient dans le du squat de la rue des Palais, rapporte aussi Le Soir, alors qu’une personne est décédée a l’intérieur même du bâtiment.Ce sont aujourd’hui près de mille personnes qui logent (sic) dans cet ancien bâtiment du SPF Finances, occupé depuis fin octobre par des demandeurs d’asile qui souhaitaient ainsi trouver un abri, faute de place dans un centre de Fedasil, comme leur statut leur en donne droit. S’ils étaient près de 200 au début de l’occupation, le nombre de personnes accueillies (sic) dans le squat a rapidement grimpé pour atteindre le millier à la fin de l’année dernière (2022).

Une situation qui s’enkyste
depuis l’automne

Dans un bâtiment qui n’est pas aux normes (il était en cours de réaménagement pour accueillir des SDF belges réfugiés ukrainiens), les conditions de vie sont toutefois difficiles et des maladies infectieuses comme la gale, la diphtérie et la tuberculose ont fait leur retour ces dernières semaines (cf. lien PaSiDupes). Une personne a même été retrouvée morte dans l’une des pièces du bâtiment, le 24 décembre dernier. Une mort naturelle, selon le Parquet de Bruxelles.

Guérilla d’associations radicales de migrants illégaux contre les instances européennes

« [squat!net] est né de « Häusermob », un groupe de personnes (sic, pacifistes) créé en 1995 pour faire face à la répression féroce des squats à Berlin (expulsions, désinformation médiatique… conséquences de la fureur du sénateur berlinois des Affaires intérieures).
Le projet [squat!net] a donc été lancé début 1997 pour empêcher la destruction des squats, par la mise en place d’une structure de communication alternative, destinée à visibiliser les squats et leurs pratiques, à élargir leur champ d’action ainsi qu’à leur mettre à disposition de nouveaux outils de coordination. »
Les squats de clandestins s’inscrivent donc idéalement dans cette stratégie de subversion.
 12-01-2023

A 7,5 km de Molenbeek, Schaerbeek est donc un quartier agité de Bruxelles où le Palais des droits de l’homme est une cible privilégiée des anarcho-révolutionnaires, qu’ils se parent de pacifisme, d’écologie ou de droits-de-l-hommisme.

Le Palais des droits de l’homme est un bâtiment de la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg
 

Quelque 150 demandeurs d’asile qui occupaient le Palais des droits à Schaerbeek ont été transférés dans des centres d’accueil du réseau de Fedasil, a indiqué jeudi la secrétaire d’Etat à l’Asile, Nicole de Moor, en réponse à de nombreuses questions à la Chambre. D’ici la fin de la semaine, 200 devraient être emmenés hors de ce squat où vivent plusieurs centaines de personnes dans des conditions déplorables.

Quelque 150 demandeurs d'asile ont quitté le squat du Palais des droits
Quelque 150 demandeurs d’asile ont quitté le squat du Palais des droits

Dans cet endroit, se mêlent des demandeurs étrangers en situation irrégulière – mais revendiquant une protection internationale – et des sans-abri. Fedasil doit donc identifier qui sont les demandeurs se trouvant au Palais des droits. Pour ce faire, l’agence fédérale en charge de l’asile œuvre depuis un certain temps (sic) avec des organisations politiques d’extrême gauche, sous couvert d’humanisme, et leurs avocats militants sur le terrain.

Fedasil a également contacté à plusieurs reprises une personne qui s’est présentée dans les médias comme responsable du bâtiment et dit avoir une liste de 500 noms. « Fedasil aurait pu utiliser cette liste pour déterminer qui a droit à une place d’accueil. Mais malgré plusieurs demandes, cette liste n’a pas été remise », a expliqué Mme de Moor.

Depuis ce jeudi, la Région bruxelloise et le Samusocial organisent leur propre screening, en collaboration avec Fedasil, pour vérifier qui séjourne dans le bâtiment, a-t-elle ajouté en évoquant également la « coopération constructive » avec le ministre-président bruxellois, Rudi Vervoort.

La tâche prendra encore du temps. Le réseau d’accueil est sous pression – souvent entravé par les activustes – et la priorité est accordée aux familles avec enfants. Compassion aussi suspecte que l’humanisme de l’ultra gauche.

Toulouse: le juge approuve l’occupation de l’université par des migrants illégaux

Plus de 100 clandestins squattent l’université Toulouse III

La Dépêche (famille Baylet)
inverse les valeurs:
le journal radical-socialiste fait
de squatteurs des victimes

« menacées d’expulsion« 

Les « jeunes migrants » occupent depuis mi-décembre un bâtiment de l’université Paul Sabatier de Toulouse. Ils ont été convoqués mercredi devant le tribunal administratif. La direction de la faculté a demandé l’expulsion des squatteurs qui occupent depuis mi-décembre un bâtiment vide du campus Paul Sabatier.

Ni « migrants », ni « mineurs », 80 clandestins majeurs « non-accompagnés » et non bacheliers ont répondu mercredi à la convocation du tribunal administratif de Toulouse.

Convoqués, les migrants illégaux étaient plus de soixante-dix mercredi dans la grande salle du tribunal administratif de Toulouse mais l’audience n’a duré qu’une quinzaine de minutes.

Au signal, les clandestins se sont levés comme un seul homme, pour quitter la salle d’audience, laissant le président de la juridiction seul, comme deux ronds de flan, face à l’avocat de l’université. Une action marquant le mépris des clandestins pour le pays auquel ils demandent le droit d’asile… Une façon irrespectueuse – theâtralisée par Me Fanny Sarasqueta, le conseil de ces « mineurs non-accompagnés » – de dénoncer « une audience illégale » et un « scandale en matière de droit de la défense ». L’avocate avait en effet demandé un report au motif que le délai légal de 48 heures entre la notification de l’audience et sa tenue n’avait pas pu être respecté. Le renvoi de l’affaire, jugée en référé, a été refusé.

« Les jeunes [en situation irrégulière] ont été prévenus par huissier le lundi 26 décembre entre 15h et 16h pour une audience prévue le 28 décembre à 11h, ce qui fait moins de 48 heures. Vous empêchez ces jeunes de se défendre et vous ne leur donnez pas le temps d’apporter les éléments qui contredisent les allégations de l’université au sujet de la sécurité du bâtiment (…) C’est une nouvelle maltraitance institutionnelle à leur égard », a dénoncé Me Fanny Sarasqueta, spécialiste exclusive de droit de l’immigration et de l’asile, droit des étrangers et droits de l’Homme et libertés publiques, depuis 2018.

Piégée et neutralisée par la loi, la Justice est-elle ridiculisée et humiliée, ou triomphante ?

Le tribunal administratif de Toulouse a annulé la demande d’expulsion qui avait été « accordée » (selon France bleu Occitanie) à l’université pour déloger les clandestins, sans même établir la réalité de leur minorité.

Commentaire de France bleu: « victoire », « jeunes migrants » (actant la décision de justice rejetant le statut de « mineurs non-accompagnés »), « bâtiment inoccupé » (pourtant lieu privé où la responsabilité d’un propriétaire est engagée),

L’état de droit est bafoué,
sous les applaudissements des collectifs et de leurs soutiens,
dont la presse

Le juge des référés du Tribunal administratif a mis fin à la mesure qui avait ordonné leur l’expulsion fin décembre. 
L’université avait évoqué des risques pour la sécurité des occupants, à cause de produits stockés dans les sous-sols, des problèmes d’amiante et des soucis électriques. La fac avait obtenu gain de cause mais la mesure d’expulsion n’avait pas été exécutée.

Pas de risque pour la sécurité des occupants

Le 6 janvier, les occupants du bâtiment ont à leur tour saisi la justice pour stopper la mesure d’expulsion. Ils ont apporté de nouveaux éléments au dossier. Ils ont réussi à prouver qu’il n’y a pas de risque avéré à cause des substances chimiques stockés dans les sous-sols. Ils ont aussi démontré que les branchements électriques sont sécurisés et que chaque étage est équipé de détecteurs de fumée fonctionnels.

« Au vu de ces éléments nouveaux, le juge des référés a estimé que l’expulsion des occupants n’est pas urgente. Il avance aussi que l’absence d’équipements d’hygiène retenue dans la première affaire ne tient pas : les requérants ont démontré que les lieux sont équipés de 8 toilettes [soit 1 pour 13] et de lavabos fonctionnels, d’une douche [pour plus de cent] et d’un accès à d’autres douches à l’extérieur du bâtiment [dans les étages occupés ou la résidence universi taire Les Intégrales ?] ». Bâtiment inoccupé, désaffecté, mais fonctionnel, avec un toikette mour.

Par ailleurs, France bleu dénonce que « l’université n’a pas prouvé la réalité de son projet de rénovation du bâtiment à court ou à moyen terme ».

Ces 103 jeunes originaires d’Afrique subsaharienne sont arrivés en France pour la plupart il y a quelques mois. Ils tentent de faire reconnaître leur minorité auprès du juge des enfants, dans l’espoir d’être pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance, écrit encore France bleu, vendredi 13 janvier 2023 à 19:15… Le Mali a chassé les Français, mais il envoie ses « jeunes mineurs isolés » en France.

Pour mémoire et selon une source partisane:

Occupation du bâtiment universitaire 4R3 désaffecté sur le campus de la faculté Paul Sabatier.

Depuis qu’environ 120 jeunes ont été expulsés violemment à la fin de l’été d’un ancien EHPAD qu’ils occupaient, ils sont à la recherche de solutions de logement durable [malgré leur situation illégale].

Le 29 août 22 à 19:38,
mis à jour le 30 août 22 à 13:03

Un premier campement devant le palais de justice avait attiré l’attention des toulousains et des autorités. Certains jeunes adultes avaient pu obtenir des relogements – ce qui n’est pas chose facile pour les SDF – mais depuis, chaque semaine, de nouveaux étrangers en situation irrégulière voient leur recours rejeté et se retrouvent face à leurs choix d’immigration mais incités par les associations et collectifs à ne pas assumer leur retour au pays: aucune association n’oeuvre en faveur d’une prise de conscience des clandestins et de leur retour au pays.

Le mouvement associatif participe à l’installation des migrants dans leur clandestinité, sans avoir de proposition personnelle à offrir. Ils sont donc à nouveau une centaine à dormir dehors en plein hiver, hiver durant lequel – en dépit du réchauffement climatique – les activistes estiment avoir déjà vécu des records de températures négatives à Toulouse [un micro -climat?].

Ces derniers jours la décision a été prise d’investir [sic] un lieu. Cela fait donc un peu plus de 48h que les « nouveaux habitants » sont ici, à Ramonville, sur le campus de l’université Paul Sabatier pour réaménager un bâtiment vide depuis plusieurs années – tellement vide que certains sanitaires sont en état – et qui peut accueillir des centaines de personnes, voire plus. A la condition d’un réaménagement de laboratoires ! Ces associations financent-elles ?
Ils tentent désormais d’établir un dialogue avec la présidence du campus (mise face à un état de fait, elle reste pour l’heure sans réponse) et appellent aux soutiens: comprendre des euros sonnants et trébuchants… Ils souhaitent également mettre en place des échanges avec les étudiants de la fac, professeurs et employés du campus, pour faire part de leur situation. Sans doute n'(‘ont-ils pas leurs propres problèmes de pénuries, de pouvoir d’achat, de grèves et, accessoirement, d’examens, quand ils ne sont pas étudiants fantômes !

Prochain débarquement, étape suivante, prise en charge par l’Aide sociale à l’enfance, avec hébergement de ces « jeunes clandestins » en crèches ?

Camp de La Chapelle: Anne Hidalgo est venue observer de loin les clandestins

La maire NUPES a surtout pointé une « inaction de l’Etat »…

La maire de Paris, Anne Hidalgo, est allée Boulevard de La Chapelle (Paris Xe, XVIIIe) pour faire une déclaration politique : «Il y a urgence car il y a un afflux de personnes qui sont dans une situation humanitaire indigne».

La maire de Paris n’a pas vu un seul migrant illégal ce vendredi 9 décembre Porte de La Chapelle, où les associations sont venues exposer aux media 300 squatteurs, regroupés sous la promenade urbaine des Xe et XVIIIe arrondissements depuis plusieurs semaines. Malgré deux démantèlements, le campement d’exilés sous le pont du métro entre les stations La Chapelle et Barbes ne cesse de s’y reconstituer.

Sous le métro aérien de la ligne 2, les associations ont rassemblé environ 300 Afghans et constituant un ghetto, un village de toiles de tentes fournies. Certains ont ajouté des bâches plastiques, d’autres des cartons. Maigres isolants pour tenter de calfeutrer leurs abris de fortune. Cette nuit, le thermomètre devrait passer en dessous de 0°C. « Moi je dors là », confie un migrant en situation irrégulière, désignant des sacs de couchage posés à même le sol. « Je suis tombé malade, j’ai dû aller à l’hôpital. Tous les gens ici ont de la fièvre car l’air est trop froid. Après 3 heures du matin, tu ne peux pas dormir car il fait trop froid. On essaye de faire du feu« , raconte l’un d’entre eux, arrivé d’Afghanistan, sans aucun lien historique ou culturel avec la France. Il est pourtant encouragé à faire une demande d’asile. Ne serait-ce que pour le maintenir à la Porte de La Chapelle, cyniquement, le temps de tous les rejets et recours juridiques…

La maire de Paris est venue s’en laver les mains

Cet après-midi, la maire de Paris s’est montrée en vue du campement. « Si nous sommes là, c’est pour mettre en évidence cette situation qui dure depuis plusieurs semaines. Une situation qui sur le plan humanitaire n’est plus tenable« , a affirmé Anne Hidalgo. « Cette situation, elle dépend de la compétence de l’Etat. C’est l’Etat qui doit travailler à la mise à l’abri des personnes à la rue. Les questions aussi d’immigration relèvent de la compétence de l’Etat », a-t-elle martelé.

« Il y a urgence parce qu’il y a un afflux de personnes. Parce qu’elles sont dans une situation humanitaire indigne. Nous devons trouver des solutions au côté de l’Etat. Je reviendrai autant que possible toutes les semaines pour parler de l’avancement de notre projet« , a-t-elle clamé sans donner plus de détails.

Après sa prise de parole d’une poignée de minute, sous les caméras, la maire Hidalgo s’est éclipsée.

Anne Hidalgo, conspuée par des riverains exaspérés

Son discours a été interrompu par les invectives d’un homme. « Vous êtes la honte de la France. En deux mandats vous avez fait de Paris la poubelle du monde ! » L’édile socialiste avait prévu d’évoquer la mise à disposition de l’Etat par la Ville de Paris de 1000 places d’hébergement d’urgence supplémentaires.

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La gauche radicale instrumentalise la misère humaine

Plus de deux ans après sa menace d’action en justice du 8 mai 2019, Anne Hidalgo est-elle passée a l’acte ?

Elle fait profession d’action humanitaire, mais se montre inhumaine. Le 5 mars 2020, la candidate socialiste à la présidentielle avait réaffirmé : « Je fais partie de ceux qui pensent qu’il faut accueillir et organiser l’accueil ».

Une « stratégie » selon Utopia 56. « La solution, c’est le premier accueil, c’est-à-dire de mettre des dispositifs qui permettent à ces personnes d’être accueillies dignement quand elles arrivent sur le territoire français« , tranche un activiste internationaliste d’Utopia 56, une association anti-républicaine de soutien aux migrants illégaux. « C’est ce qui existe partout en Europe. En France, on fait de la rue, une stratégie de dissuasion à l’égard des personnes qui cherchent une protection en France. On refuse de les accueillir, on les laisse à la rue. C’est une stratégie ! On demande des dispositifs adaptés qui permettent à ces personnes de s’intégrer rapidement. »

Hidalgo a encouragé les illégaux à venir à Paris. Mais la maire ne les héberge pas pour autant…

La subvention est octroyée chaque année depuis 2016 mais prend cette année une teinte particulière du fait de l’arrivée controversée à Toulon le 11 novembre de leur navire humanitaire, l’Ocean Viking, chargé de 234 personnes. La majorité a demandé un scrutin public pour solenniser le vote.

Ian Brossat (PCF) « assume à 1000% ». La délibération en faveur de SOS Méditerranée, qui a son siège à Marseille, est portée par deux adjoints d’Anne Hidalgo, le communiste Ian Brossat, en charge du …Logement à Paris, mais aussi du dossier des clandestins, et le Franco-camerounais Arnaud Ngatcha, en charge des relations internationales. 

Le maire NUPES de Marseille, Benoît Payan, a appelé les clandestins, tout comme Gilles Simeoni, le président de l’Assemblée exécutive Corse. 

Ce campement de La Chapelle a déjà été démantelé à deux reprises, le 27 octobre et le 17 novembre dernier. Le sera-t-il de nouveau ce mois-ci ?

Strasbourg (NUPES) va attaquer l’Etat

« Pour inaction et carence en matière de mise à l’abri de personnes »: comprendre, migrants illégaux

S’agit-il de SDF abandonnés par leurs concitoyens ?

Alors que la préfecture du Bas-Rhin vient d’accorder à la ville le recours aux forces de l’ordre pour évacuer le campement d’immigrants illégaux place de l’Etoile, la maire de Strasbourg annonce néanmoins son intention d’intenter une action en responsabilité contre l’Etat.

La Mairie de Strasbourg – EELV, Strasbourg écologiste et citoyenne, PCF, Place publique, Génération.s, Génération écologie – avait déclaré qu’elle ne ferait pas appel de la décision de justice, mais argue que « ce jugement ne statue pas sur la mise à l’abri des hommes, femmes et enfants présents sur le site du parc de l’Etoile, question pourtant essentielle à la dignité humaine ». Un concept que semblent ignorer les associations communautaristes.

Environ 200 clandestins
ont été amenées et installés
il y a plusieurs mois sur ce
campement, place de l’Etoile,
au centre de Strasbourg:
des tentes en forme de burqa

Lors d’une conférence de presse ce lundi matin, la maire NUPES-EELV de Strasbourg, Jeanne Barseghian, a viré sa cuti, annonçant sa volonté d’« intenter une action en responsabilité contre l’Etat pour inaction et carence en matière de mise à l’abri de personnes ».

Les passes d’armes continuent entre l’Etat et la ville de Strasbourg. Ce lundi matin, la préfecture du Bas-Rhin indiquait dans un communiqué qu’elle « accorde le concours de la force publique » pour évacuer le campement de migrants en situation irrégulière, qui occupent la voie publique, place de l’Etoile. Une réponse donnée à la demande de la maire écologiste Jeanne Barseghian, une juriste, contrainte par le tribunal administratif de Strasbourg à coopérer avec les services de l’Etat et lui ordonnant l’évacuation du campement.

La NUPES porte plainte dans l’instant où elle obtient des renforts de police:
la malveillance de ses intentions éclate au grand jour

Rappelons que le juge des référés avait estimé vendredi soir, à la suite du refus de la maire de Strasbourg de faire évacuer le camp alors que les conditions de vies y sont désastreuses, que « la légalité » de sa décision « était sérieusement contestable ». Le juge des référés avait donc enjoint, « compte tenu du fait que la carence de la maire de Strasbourg porte une atteinte grave à la dignité humaine », de faire évacuer le campement dans le délai de trois jours.

Dans la foulée ce lundi matin, Jeanne Barseghian, membre de Pelicanto, la chorale LBGT+ de Strasbourg, a annoncé lors d’une conférence de presse vouloir intenter « une action en responsabilité contre l’Etat pour inaction et carence en matière de mise à l’abri de personnes ».

Amorce d’une action de groupe. Cette action, qui vise à obtenir une « mise à l’abri pérenne des personnes évacuées », sera « probablement » portée « très prochainement devant le tribunal administratif », selon la maire écologiste et végétarienne

La maire, 42 ans, sans enfants, lance de surcroît un appel à « tous les élus et les associations qui sont concernés par cette défaillance étatique, qui fait que les difficultés reviennent aux collectivités et n’ont pas les moyens de les assumer, à se porter également partie civile », avec Strasbourg.

« Pas une opération de nettoyage »

Jeanne Barseghian, issue par son père de la communauté des Arméniens de Turquie, parmi lesquels des Arméniens islamisés. 

Alors que la préfète Josiane Chevalier a « demandé à la ville « de procéder à l’enlèvement des tentes et au nettoyage du site dès que l’évacuation des personnes aura été réalisée », la maire a opposé que l’évacuation du campement « n’est pas qu’une opération de nettoyage ». Le jugement du tribunal administratif « ne répond en rien » à la question de la mise à l’abri des occupants de la voie publique. « C’est aussi une raison pour laquelle je ne ferai pas appel de ce jugement car il ne pose pas et ne répond pas à la bonne question, enchaîne la maire. Il parle d’une évacuation, mais pas de la mise à l’abri des personnes et de la responsabilité de l’Etat. »

L’extrême gauche crée des difficultés intérieures et importe des problèmes.

Les militants de l’association « D’ailleurs nous sommes d’ici 67 »,
« collectif antiraciste
et antifasciste
actif à Strasbourg et environs »
(depuis février 2016)
ont organisé le retour des migrants au Parc de l’Étoile,
en juillet 2022.

Suggérant comme accessoire que les associations exposent de nombreux enfants à la promiscuité sur ce campement, l’élue verte relève surtout « la fin d’un modèle ». Elle assure que la France – et non l’Afrique et le Proche-Orient – connaît « une crise humanitaire », avec de nombreux migrants en situation irrégulière qu’elle n’a pas sollicités et qui se sont mis en difficulté – malades, à la rue, sans droits, sans recours » – et Barseghian condamne « la politique migratoire du gouvernement ». « Comme d’autres villes françaises, Strasbourg n’échappe pas à la règle », atteste la maire qui assure que l’Allemagne, qui « pourtant accueille un plus grand nombre de migrants », ne rencontre pas ces problèmes « de campements inhumains ». La maire espère par la même occasion une mise à l’abri de toutes les personnes qui occupent des campements « moins visibles et moins médiatiques », situés tout autour de la ville.

Pour l’heure, Jeanne Barseghian pirte plainte tout en admettant ne « rien savoir » de la prise en charge réelle des occupants de la place de l’Etoile qui doit être évacuée. Des squatteurs étrangers probablement ramenés une « nouvelle fois au centre de Bouxwiller, à 33 km de Strasbourg, avant de se retrouver encore une fois sans solution, puis à la rue », avance la maire verte.

Barghessian a également tenu à rappeler les limites auxquelles la ville est confrontée :  « On est au bout de nos capacités humaines et financières, nos moyens ne suffisent pas à répondre à cette grande détresse », assure celle à qui personne n’a tordu le bras pour implanter ce camp sur sa commune. En attendant une évacuation qui pourrait arriver « dans les prochaines 24 heures », selon l’élue.

600 clandestins conduits place des Vosges pris en charge par la Mairie de Paris

Discrimination: Hidalgo en campagne n’appelle donc plus l’Etat à faire le job?

Protestors set up tents during a demonstration called by the Utopia association to ask for housing for migrants and homeless people, on the Place des Vosges in Paris, on July 29, 2021.

Les élus et personnels gays de la Ville ont fait pression et des opérations de mise à l’abri des quelque 600 migrants en situation irrégulière installés place des Vosges ont été diligentées. Ian Brossat est adjoint PCF au Logement et marié à Brice, Brice, professeur de mathématiques en classe préparatoire au lycée Louis-le-Grand : dans l’Education nationale, comme à l’Université, il suffit d’être bien marié.

Les opérations « ont commencé » vers deux gymnases et un hall d’exposition, a annoncé Léa Filoche, adjointe membre de Génération·s.- comme papa Gérard, socialiste et donneur de sperme à un couple d’amies – , à la maire de Paris chargée des solidarités, renvoyant vers l’Etat la responsabilité de trouver une « solution pérenne » de logement. Léa Filoche est sur le coup, mais on se demande si c’est une affaire d’hébergement ou de politique, puisqu’elle est chargée des solidarités, de la lutte contre les inégalités et contre l’exclusion, alors que les migrants ne sont en situation ni d’inégalité, ni d’exclusion : les clandestins ne sont ni légaux, ni inclus de droit…

600 sans-abris s'étaient installés place des Vosges.
Les associations avaient regroupé 600 sans-abri…place des Vosges !
Une provocation dans un quartier historique, gay et huppé

« Les sans-abri vont être renvoyés vers deux gymnases et le Paris Event Center », une halle d’exposition de la Villette transformée en structure d’accueil d’urgence, a expliqué Léa Filoche. « Dès la fin de la matinée » un diagnostic social doit par ailleurs être établi par l’association France terre d’asile auprès des 350 familles, dont plus de 120 enfants, présentes depuis jeudi sur la très chic place des Vosges à Paris (4e).

« Montrer une autre face de Paris »

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Lang en a fait une tête en découvrant ses nouveaux voisins.
En même temps, il préside l’Institut du monde arabe, non ?

« On est encore une fois dans une situation d’urgence », se désole l’adjointe à la maire PS de Paris, Anne Hidalgo. « L’Etat doit trouver des solutions dignes d’hébergement, c’est son travail », a-t-elle expliqué. Au total, « autour de 600 personnes », selon les chiffres communiqués par la Mairie, dont « des primo-arrivants, des gens légalement présents sur le territoire, globalement un public en grande précarité », étaient présentes jeudi soir. Des petits-déjeuners ont été distribués vendredi matin par les services municipaux. Ces sans-abri clandestins sont accompagnés par le Collectif Réquisitions, qui demande à l’Etat « des solutions d’hébergement dignes et pérennes ».

Val-de-Marne : trois policiers attaqués au mortier tiré dans leur voiture de fonction

Six mineurs entre 14 et 16 ans en garde à vue

Un équipage de trois policiers a été visé dans sa voiture de fonction par des tirs de mortiers dimanche 25 juillet à Bonneuil-sur-Marne (PCF depuis 1944), vers 19 heures, près de Créteil. L’un des mortiers tirés était visiblement dirigé sur la fenêtre baissée de la voiture de policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) en intervention, seule, face à une quarantaine d’individus impliqués dans un rodéo de motos.

Les policiers ont été blessés. Un fonctionnaire a été brûlé au dos et les deux autres ont été blessés aux tympans par la déflagration dégagée par le mortier, selon le syndicat Unité SGP Police. Ils ont été examinés par un médecin légiste. L’état du policier brûlé au niveau du dos a nécessité 15 jours d’ITT. Les deux autres, blessés aux tympans, ont reçu 15 et 10 jours d’ITT.

Six mineurs âgés de 14 à 16 ans ont été interpellés et sont en garde à vue

On ignore si ces mineurs sont issus de l’immigration, mais aucun prénom n’est cité. Ils le seraient, s’ils ne l’étaient pas: une volonté de masquer l’origine des barbares et un soupçon qu’ils ne le soient pas. Ils sont pourtant toujours en garde à vue ce lundi 26 juillet et le resteront jusqu’à ce mardi 27 juillet au soir, indique le Parquet de Créteil, lundi 26 juillet.

Une enquête est ouverte pour tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique, menaces de mort, menaces aggravées et enregistrement et diffusion d’images de violences. C’est la sûreté territoriale du Val-de-Marne qui en a été saisie lundi matin par le Parquet de Créteil. Celui-ci précise d’ailleurs que les investigations se poursuivent, notamment pour vérifier le contexte « toujours un peu confus » des événements et « identifier » d’éventuels autres participants.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est rendu non pas à Bonneuil, fief communiste, mais au commissariat de Créteil ce lundi 26 juillet, soutenir les policiers.  « Tirer des mortiers contre des policiers, c’est vouloir les blesser ou les tuer, » a dénoncé le ministre. Et d’e promettre:  » L’État répondra fermement à ces actes violents contre nos policiers », a-t-il asséné, bravant le principe de séparation des pouvoirs et préjugeant un peu vite de la fermeté du juge. 

Il a tweeté avant et pendant…

En 2018, la commune comptait 18.045 habitants, en augmentation de 8,43 % par rapport à 2013 (Val-de-Marne : +3,17 %)

Les villes du Val-de-Marne se mobilisent pour accueillir des réfugiés

Créteil (PS) en tête des villes qui accueillent le plus de migrants

Le centre d’accueil pour demandeurs d’asile a ouvert en 1991. Mais c’est la « concentration » des dispositifs sur son seul territoire qui irrite, à force, le maire PS, Laurent Cathala, chiffres à l’appui, sur la base du recensement de l’association La Cimade.

L’effort de la ville, à l’échelle du département, représente 50,47 %, avec 864 places pour 1 712 places au total réparties sur huit communes dans le Val-de-Marne, communiste jusqu’en 2021: Villejuif, PCF, Champigny-sur-Marne, PCF, Sucy-en-Brie (LR), Alfortville (“Alfortville sera fortement impliqué et l’OPH a déjà bloqué 5 appartements”, indiqua Luc Carvounas, sénateur-maire PS d’Alfortville, en 2015), Plessis-Trévise, où le maire Modem, Didier Dousset, participait au n’hésite pas : “Nous nous inscrivons totalement dans cette mission de solidarité. Il y va de notre humanisme et de notre tolérance, nous prendrons notre part.” Idem aussi à Vincennes, de majorité UDI, où le directeur de cabinet du maire cite la “vocation humaniste” de la ville.

A Nogent-sur-Marne, le maire LR, Jacques JP Martin, répond qu’il se rendra à l’invitation du ministre de l’Intérieur et avisera par la suite. “Je souhaite que l’approche soit collective et non individuelle. Je suis très attaché à la solidarité développée par l’Association des maires de France et cet échange avec le ministre de l’Intérieur [Bernard Cazeneuve, PS) devrait nous permettre de trouver une solution.” Une position qui se distingue justement de celle du président de l’Association des maires de France,  François Baroin, député-maire LR de Troyes, qui a indiqué d’emblée lors d’un entretien avec I-télé qu’il n’accueillera pas de réfugiés, en raison de la “surcapacité à l’échelle régionale des centres d’accueil des demandeurs d’asile“. Au sein des Républicains, il n’y a pas non plus de position unanime parmi les maires du Val-de-Marne. A Villiers-sur-Marne, PS jusqu’en 1995, on expliquait au cabinet du maire que la commune a déjà pris sa part avec le foyer du 115, celui de la protection judiciaire de la jeunesse, celui des jeunes filles placées sous sauvegarde de justice et encore le foyer Adoma, en plus de 900 demandeurs de logements. “L’actualité est dramatique mais on ne peut guère faire plus de notre côté. Nous n’allons pas créer de faux espoirs et un appel d’air“, s’explique-t-on en mairie. .

Mais en regardant de plus près le recensement de la Cimade, la commune de Créteil se place largement en tête des villes d’Ile-de-France (hors Paris) et même des villes-préfectures, loin devant Aubervilliers et ses 572 places ou Nanterre (92) avec 474 places. Conséquence de cette densité : des difficultés « pour une prise en charge administrative efficace et digne », considère l’élu. Alors même que les structures d’accueil, les services sociaux sont « saturés » et ne disposent « pas de moyens supplémentaires ».

La Fondation de l’Armée du Salut assure gérer l’ensemble des démarches pour les 70 migrants arrivés en un jour. Ils sont censés être transférés, une fois reposés et remis sur pied, dans des centres d’accueil et d’orientation.

En juillet 2020, à Bonneuil, une trentaine de gens du voyage qui vivait encore dans le campement Rom avait été évacuée.

Prévenus depuis plusieurs jours, ils attendaient les policiers au bord de l’ex RN 19 à Bonneuil-sur-Marne et la nationale avait été bloquée. L’opération, qui concernait huit familles, a nécessité pendant une demi-heure la fermeture de l’axe routier et s’est déroulée sans incident.

«A Bonneuil, l’Etat héberge 44 personnes précise la préfecture. Les familles ayant été accompagnées par un opérateur social ont vocation à voir l’hébergement poursuivi pour consolider les démarches d’insertion ».

Dans cette ville communiste où une dizaine d’enfants roms est scolarisée, cette nouvelle évacuation attrista la municipalité qui milite toujours pour la création d’un village d’insertion. « Nous aimerions qu’il soit créé à la place de l’actuelle fourrière, insistait Denis Oztorun, le premier adjoint (PCF) et futur maire actuel. Il faudrait que l’Etat cède ce terrain qui lui appartient. A notre échelle, nous faisons ce que nous pouvons pour que ces personnes puissent être logées dans des conditions décentes. Dans notre ville, comme dans tant d’autres, on se retrouve avec des squats et tous les problèmes, notamment au niveau de la santé, que cela engendre. »

En février 2020, déjà le long de l’ex-RN 19, un incendie avait ravagé un camp peuplé de près de 80 personnes. Aucun blessé n’était à déplorer, mais une dizaine de caravanes avait brûlé. Les femmes et les enfants avaient été hébergées dans la salle familiale située zone des Petits-Carreaux. Le maire, en colère, avait répété l’importance de créer ce village d’insertion.  Je suis en colère car cela fait des mois que je demande la création d’un village d’insertion. Au lieu de ça, on ne nous donne aucun moyen pour aider cette population. »

Toulouse: des dizaines de clandestins dénoncent leurs conditions d’hébergement

Ils tapent l’incruste, mais se plaignent de mauvais traitement !

Nouveaux arrivants clandestins, ces « mineurs isolés » contestent déjà les collectivités territoriales:bon courage pour l’avenir proche !…

Les collectifs d’activistes n’hésitent pas à instrumentaliser les conditions de vie précaires qu’ils réservent au groupe d’hébergés en les imposant à la ville. En pleine gestion de la campagne de vaccination contre la covid-19, il exige de le municipalité qu’elle se débrouille pour trouver des solutions aux problèmes d’ordres matériel, humain et sécuritaire qu’ils créent en important des illégaux sur un territoire propice, depuis le maire socialiste Pierre Cohen (2008-2014), à la contestation et à la subversion.

En février 2020, six membres du ‘Cercle des voisins du Centre de rétention de Cornebarrieu‘ investirent la salle d’audience numéro 3 du tribunal de Grande Instance de Toulouse en soutien à plusieurs réfugiés guinéens, dont deux Afghans. Ils voulaient montrer aux juges que des citoyens engagés à l’extrême gauche s’opposent à ces placements en rétention qu’ils jugeaient arbitraires. C’étaient des sympathisants de EGM (Etat généraux des migrations), une association qui regroupe 35 collectifs, dont le Cercle des voisins du centre de rétention de Cornebarrieu.

Ils se victimisent selon la stratégie islamo-gauchiste.

Depuis lundi 12 avril, 80 « jeunes » immigrés « non accompagnés » ont décidé de bloquer l’entrée de leur foyer d’hébergement à Toulouse. Hébergés mais en colère… Selon eux, si les conditions de vie dans cet ancien Ehpad des Tourelles situé dans le quartier Lardenne, étaient suffisantes pour des vieillards blancs, elles seraient difficiles pour des jeunes dans la fleur de l’âge.

La Dépêche du Midi, explique que les gaillards auraient, de leur propre initiative (spontanée), choisi la manière forte pour faire valoir leurs droits en alertant la municipalité. Ils exigent de surcroît un accompagnement par des éducateurs qualifiés et des conseils juridiques. « Les éducateurs de la mairie ne font pas leur travail, ils ne s’occupent pas de nous, accusent-ils. (…) La nourriture qu’on nous donne est suffisante pour 30 personnes, mais nous sommes 80, et il n’y a aucun produit frais. », a expliqué Oumar, un Ivoirien du foyer. Réclame-t-il du cassoulet bio ou des menus vegan ?

Abou, un autre hébergé a affirmé qu’il n’y a pas non plus « assez de produits d’hygiène ». Les passeurs de SOS Méditterranée (ou MOAS, Migrant Offshore Aid Station, «station d’assistance offshore aux migrants», association « humanitaire » maltaise, très sélective de Palestiniens depuis août 2014) leur ont-ils donné des goûts de luxe? De quoi menacent-ils si la mairie ne fournit pas les professionnelles du sexe?

Les revendications politiques sous-tendent leur sentiment d’insécurité

Au-delà de ce manque de moyens matériels et humains que subiraient les immigrés, Abou a tenu à pointer du doigt les craintes sécuritaires du groupe« Depuis l’arrivée d’un groupe de jeunes en janvier, on a peur. Ils nous menacent au couteau, crachent sur les bénévoles. On est inquiet, mais les institutions ne nous protègent pas. » « Dédé », un bénévole du collectif AutonoMIE qui accompagne les immigrés dans leurs démarches s’est désolé de la situation : « Ces agressions, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ».

Ce collectif AutonoMIE a été créé en avril 2016 pour apporter un soutien matériel, moral et administratif à ces ‘jeunes ». De fait, les membres du collectif sont actifs depuis la décision du Conseil départemental de stopper la prise en charge des mineurs isolés étrangers, des femmes avec enfants de moins de trois ans et des jeunes majeurs. 

Ce collectif tape tous azimut »: c’est sa fonction première. Avant cette nouvelle tentative de déstabilisation, il accusait déjà le Conseil départemental de multiplier les attaques aux droits de l’enfance. Depuis juillet 2016, plusieurs centaines de jeunes étaient privé.e.s d’hébergement [écriture inclusive d’origine qui trahit les initiateurs des manipulatiobs politiciennes et des troubles] et de leurs droits fondamentaux (scolarité, soins…). Le Conseil département, par l’intermédiaire des dispositifs de l’aide sociale à enfance (ASE), est chargé par la loi de porter assistance aux jeunes mineur.e.s isolé.e.s (en écriture non sexiste ou dégenré, féministe et LGBT+). Cependant, les jeunes étranger.e.s connaissent des conditions de prise en charge très précaires. Ceux-ci doivent en effet passer par une procédure de vérification de leur minorité, basée sur des critères arbitraires, selon ce collectif partisan. Même lorsqu’ils sont déclarés mineurs, leur placement en foyer est moins systématique que pour leurs camarades de nationalité française.

Mise au courant de cette action de blocage, la mairie de Toulouse a indiqué prendre « très au sérieux » les revendications des hébergés et faire son possible pour apporter des solutions. Un échange entre Daniel Rougé, le premier adjoint au maire, les plaignants et AutonoMie est d’ailleurs prévu dans les prochains jours.

Les migrants illégaux font déborder les centres d’hébergement des Yvelines

Les ONG vertueuses continuent leur relais des passeurs

Des « mineurs » isolés ?

Les (pseudos) mineurs isolés, de jeunes hommes, notamment venus de pays du Maghreb, Maroc et Tunisie, errent dans les rues et multiplient les actes de délinquance (vol, drogue et/ou prostitution).

La crise sanitaire frappe tous les domaines. Les expulsions de migrants étant à l’arrêt, les centres d’hébergement sont noyés sous un flot de clandestins à Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines. Résultat : les squats se multiplient, et de nombreux mineurs isolés étrangers se retrouvent à la rue. Une situation sensible qui provoque aussi une hausse de la délinquance et des procédures judiciaires liées à de jeunes migrants SDF venus notamment du Maghreb, indique le Parisien« On n’arrête pas, cela nous prend un temps fou et la réponse judiciaire ne suit pas toujours (…) A Mantes-la-Jolie, un jeune a été arrêté neuf fois en trois mois. Il a été relâché systématiquement », s’est désolé un policier des Yvelines. En cause, l’âge des délinquants difficile à prouver et dont la majorité est niée par les jeunes pour échapper aux poursuites. « Entre 17 ans et 18 ans et demi, c’est difficile d’être précis. Dans le doute, le parquet applique la loi et remet en liberté. Et si, par hasard, on démontre qu’ils sont majeurs, c’est le même problème. Les expulsions sont à l’arrêt en raison du Covid » , a confié un enquêteur.

« Rêve français » déçu

En outre, un rapport parlementaire du 10 mars 2021 a confirmé que 10% des mineurs isolés sont tombés dans la délinquance, ou y sont restés – posant – ou déplaçant – un vrai problème sécuritaire. « Ce sont des enfants devenus adultes par la force des choses, » raconte un bisounours qui n’envisage pas un instant que ces jeunes aient pu tomber dans la délinquance dès leur plus jeune âge au Maghreb.

« Mais le jour où ils prendront conscience de leur force, ils représenteront une vraie menace pour la sécurité publique », a mis en garde un policier. Il suffira de favoriser leur structuration et que des collectifs leur délèguent leurs conseils juridiques.

Pour Ryad et Mohamed (les prénoms ont été changés), leur venue dans l’Hexagone représentait « le rêve français », un pays où la vie serait bien meilleure qu’en Algérie, peu pourvoyeur de delinquants. « J’avais entendu dire qu’il y avait des gens pour nous aider ici [des Franco-algériens?], alors je suis venu », a raconté Mohamed, arrivé en France il y a six mois, avant de verser dans la victimisation : « J’ai peur de la police et des gens, aussi. J’ai été agressé, on m’a volé mon passeport et des effets personnels ». C’est tellement pratique… Rester dans un pays de voleurs et récupérer son préjudice au centuple, c’est cohérent !

D’autant que, pour ces hommes d’honneur, le retour au «bled » serait un échec. Pour Mohamed et d’autres, la seule issue est donc de rester en France et d’accepter les aides de sa population solidaire. Ou non…

Nantes vote des crédits à SOS Méditerranée qui achemine les migrants illégaux

La droite proposait d’aider les illégaux arrivés et non pas à venir

La Ville a alloué 15.000 € à l’association SOS Méditerranée qui prend le relais des passeurs de migrants illégaux en mer. Pas du goût de la droite qui a voté contre, au terme de vifs débats, vendredi 2 avril.

SOS Méditerranée est une association alkemande, puis européenne qui, à bord du navire Ocean Viking, porte secours aux migrants abandonnés en mer par les passeurs dans la traversée vers l’Europe. « Depuis 2014, plus de 20.000 hommes, femmes et enfants ont péri ou disparu en mer », a rappelé Yves Pascouau, intellectuel chercheur à l’Institut Jacques Delors et à l’ Université de Nantes, conseiller municipal de Nantes en charge des migrants. Plutôt que d’assurer un accueil digne sur la commune de Nantes, il présentait une délibération proposant l’octroi d’une subvention de 15.000 € à l’association de passeurs. Et ça a fait débat entre les élus sur la défense des intérêts de la population nantaise.

Les élus de droite choisissent de financer leurs circonscriptions

La droite considère que ce n’est pas là la priorité, invitant plutôt à assurer un accueil « digne » aux migrants vivant à Nantes. Mais c’est le parallèle effectué par Foulques Chombart de Lowe (LR) avec la fermeture du jardin des Fonderies qui a suscité un tollé.

Dans son intervention sur la délibération concernant SOS Méditerranée, il a interpellé la majorité concernant ce site fermé sur fond de deal et d’insécurité : « On ne peut pas plier devant une bande qui s’est approprié les lieux. »

De quoi choquer plusieurs élus de la majorité, ainsi que le macroniste Erwan Huchet. « Ces amalgames sont détestables, il ne faut pas tout mélanger. Là il s’agit de secourir des personnes », a-t-il lancé.

« On parle de gens qui meurent en mer, je ne comprends pas qu’on ne soit pas unanimes », a regretté Nadège Boisramé (GDS), conseillère municipale en charge de l’Intégration et de la citoyenneté des étrangers. Nathalie Blin (PC) a, elle, dit sa « fierté que la Ville alloue cette subvention : nous démontrons que la solidarité n’est pas une question de territoire. »

La délibération a finalement été adoptée, sans les voix du groupe de droite, qui a voté contre.

Financement militant de SOS Méditerranée

En 2017, l’association était financée à 93% par des dons privés (75 % de dons de particuliers et 18 % de fonds privés) et à 7 % par des subventions institutionnelles ou concours publics.

Mais les donateurs ne favorisent pas nécessairement l’accueil des clandestins dans leurs propres pays. L’organisation allemande a ainsi pu acquérir le navire Aquarius grâce à la collecte de 300.000 $ via une  plate-forme participative internationale, auxquels se sont ajoutés 325.000 € notamment de la Ville de Paris et de BNP Paribas et la contribution d’un mécène allemand anonyme, quant à lui. En 2016, seize députés du Parti socialiste et du Parti radical de gauche ont détourné au profit de SOS Méditerranée une partie de leur réserve parlementaire, laquelle est versée par l’Etat (le contribuable) pour permettre aux députés et sénateurs de financer des associations et des collectivités de leur… circonscription.

Marseille: la mairie attire les mineurs isolés clandestins et accuse d’abandon le département

La malveillance des gauches est ‘no limit’

Des mineurs non accompagnés sont instrumentalisés par des gauches sans honneur qui ont posé leurs tentes devant la mairie de la ville, le 2 mars, pour dénoncer la défaillance du Conseil départemental et de sa présidente, Martine Vassal: logique ?

Parce que la prise en charge des migrants illégaux relève des compétences du Conseil départemental, les gauchistes de la Mairie appellent les migrants à venir à Marseille pour accuser la majorité LR au département de ne pas s’occuper des mineurs non accompagnés. Le ‘Printemps marseillais’ qui squatte l’Hôtel de Ville, suite à un tour de passe-passe entre Rubirola et Payan, a fait le recensement de plus de 160 jeunes exilés migrants illégaux qui dorment à la rue dans Marseille. Ils peuvent compter sur l’aide des associations subventionnées qui, avec eux, tiennent un moyen de contestation et de pression politiques.

Tombant dans le panneau, la Défenseuse des droits, Claire Hédon, sort les chiffres des associations et collectifs qui font leur miel de la misère humaine quand, à l’instar des passeurs mercantiles, ils ne l’entretiennent pas. «Le département des Bouches-du-Rhône ne respecte pas ses obligations légales de recueil provisoire d’urgence et porte ainsi atteinte aux droits fondamentaux des mineurs non accompagnés et à leur intérêt supérieur,» accusent les gauchistes. A Marseille, plus de 160 mineurs non accompagnés (MNA) vivraient actuellement dans la rue. Avec des délais d’attente de mise à l’abri record dans les Bouches-du-Rhône : environ quatre à cinq mois, plus qu’ailleurs en France, où il faut en général attendre quelques semaines. «Un délai qui en décourage au moins la moitié», explique Isabelle Audureau, membre active de l’association Soutien à 59 Saint-Just, du nom d’un squat marseillais qui hébergeait plusieurs centaines d’exilés jusqu’à ce qu’un incendie le ravage, en juin 2020. Au mieux, ces mineurs – dont la minorité n’est pas démontrée – découragés partent dans un autre département, au pire ils se répandent dans la nature.

Emanation du Collectif 59 St Just, cette association soutenue par Ramina (Réseau d’Accueil des MInots Non Accompagnés  présent à Marseille depuis 2019), Médecins Sans Frontières (pourtant en lutte contre les maladies infectieuses) et CIMADE de surcroît subventionnées, est censée « oeuvrer », exclusivement et sans parti-pris politique, ni instrumentalisation malsaine, au « soutien aux mineurs.es non accompagné.es et jeunes majeurs-es [sic], et personnes en situations de migration. »

Le squat du 59 Saint-Just, c’est L’Arche

Les communautés de L’Arche sont originellement des associations qui accueillent des adultes porteurs d’un handicap. A L’Arche

Lundi 8 juin 2020, entre 100 et 150 migrants, dont des familles avec enfants, avaient été évacués  dans la précipitation du squat St-Just à L’Arche de Marseille, où un incendie s’était déclaré au petit matin. Ouverts depuis fin 2018, ces lieux de vie étaient sous le coup d’une procédure d’expulsion.

« C’est très brutal, ça ne devait pas se passer comme ça. » Bénévoles et habitants du squat St-Just à Marseille sont sous le choc. « Le feu a pris au rez-de-chaussée au fond du couloir dans la pièce que l’on appelle ‘la chapelle’ (immeuble appartenant au diocèse). Cette pièce servait au stockage de vêtements, chaussures, outils ou encore linge de maison et n’a jamais était habitée. Il y avait beaucoup de fumée, heureusement, personne n’est blessé », explique à InfoMigrants une bénévole du Collectif 59 St-Just, qui aide au fonctionnement du lieu depuis son ouverture en décembre 2018.

Depuis plusieurs semaines, le squat Saint-Just, bâtiment diocésain occupé depuis décembre 2018, fait l’objet d’un intense combat juridique, pas seulement pour la question de son expulsion potentielle – toujours en suspens devant le tribunal d’instance – mais aussi quant à son statut en tant que lieu d’accueil pour les mineurs. Cette bataille là se joue au tribunal administratif, qui a eu à se pencher sur le sujet plusieurs fois, et jusqu’au conseil d’Etat.

A son lancement, le squat s’était fixé pour mission de mettre à l’abri les migrants mineurs isolés et les familles avec enfants. Pour ce qui est des premiers, il est très fréquent que les tribunaux administratifs aient à statuer sur leur situation en urgence, c’est-à-dire sous la forme d’un référé. Et le Conseil départemental est régulièrement condamné à des amendes pour ne pas parvenir à les prendre en charge comme il le devrait, c’est-à-dire avec un logement adapté, un suivi social et médical, ainsi qu’une scolarisation. La collectivité fait valoir qu’elle est dans l’incapacité de faire face à la hausse des arrivées de jeunes migrants que Michèle Rubirola (EELV): en août 2020, avant que la féministe ne s’efface devant le « mâle blanc » Benoît Payan, la maire fantoche de transition souhaita que sa cité « ville d’accueil et solidaire » ouvre son port. L’ouverture de plusieurs centaines de places d’hébergement sont alors annoncées. Mais, au cours de l’été, un argument nouveau s’est glissé dans l’argumentaire des juristes du département, qui a fait mouche.

Le collectif opposa un mineur isolé hébergé à Saint-Just au Conseil départemental et bénéficiant d’une ordonnance de placement provisoire. Son avocat a eu la surprise de lire dans les conclusions écrites de la partie adverse que son client disposait “d’une solution d’hébergement” et ne pouvait “être regardé comme étant dans une situation d’urgence”. Les juristes du département faisaient ainsi l’éloge de ce lieu, situé sous leurs fenêtres et avec qui ils ferraillent depuis des mois. “L’établissement de Saint-Just n’est pas le plus adapté [mais] celui-ci bénéficie d’un accueil raisonnable, avec nourriture, vêtements et d’un accompagnement éducatif par des bénévoles. Qui plus est, cette prise en charge ne fait aucunement obstacle à l’accompagnement proposé par les services du département”. Ainsi, pour la collectivité, la demande de mise à l’abri en urgence auprès du tribunal n’était pas justifiée, puisque le jeune en question bénéficiait d’un toit, fût-il un squat.

Une vision approuvée sans surprise par le Conseil d’Etat

Même si l’éloge fait à Saint-Just sonne comme une reconnaissance des épreuves traversées par les habitants et du travail effectué par les solidaires, nous sommes un squat, a commenté le collectif 59 Saint-Just, responsable du lieu, sur les réseaux sociaux début septembre. Et, à cause de leur irresponsabilité, le squat offre un accueil toujours plus compliqué car saturé”. Et d’ironiser : “Où est notre subvention de fonctionnement 2019 pour l’établissement Saint-Just accueillant des mineurs ?” Parmi les problèmes pointés par le collectif, la cohabitation entre mineurs isolés et majeurs dans le squat, comme au cours de leur traversées de l’Afrique et de la Méditerranée, contrairement à ce qui est autorisé en foyer adapté.

Mais le tribunal administratif a été sensible à la bonne volonté du département et a rejeté cette demande de mise à l’abri en urgence, le 3 septembre.

Le cas a alors été porté au Conseil d’Etat, compétent pour juger les procédures d’appel pour les référés. Lequel a conclu de la même façon, estimant que, logé au squat, le mineur en question n’était pas en situation d’urgence :

“Il ne résulte (…) pas davantage que les conditions de cet hébergement mettraient en danger sa santé, sa sécurité ou sa moralité, notamment du fait d’une vulnérabilité particulière. (…) Dans ces conditions, et alors même que le département ne serait pas à l’origine des mesures dont l’intéressé bénéficie, l’absence de prise en charge adaptée de M. X par le département des Bouches-du-Rhône n’apparaît pas (…) entraîner de conséquences graves pour l’intéressé. Si le département ne saurait pour autant s’en satisfaire et s’il lui incombe ainsi, non seulement de prendre les mesures, (…) la situation ne caractérise toutefois pas une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale.”

Une nouvelle audience

Cette décision de justice crée ainsi une jurisprudence favorable au Conseil départemental. Malgré tout, des avocats racisés ont décidé de repartir à la charge, en présentant six nouveaux cas devant le tribunal administratif de Marseille. Une audience y a eu lieu pour déterminer si le squat Saint-Just constituait une mise à l’abri convenable. Les avocates militantes des six mineurs, Me Laurie Quinson (droit des étrangers) et Me Marlène Youchenko (droit des étrangers) – ils sont une soixantaine à Marseille – y ont prétendu que, malgré le travail des bénévoles, l’état du squat va en se dégradant, notamment depuis son affectation aux migrants. Après une première audience quelques jours plus tôt, la présidente du tribunal avait convoqué de nouveau les parties, après avoir reçu des photographies de l’état actuel du squat transmises par les avocats des mineurs.

“Le département ne conteste pas que c’est un refuge, on est bien conscient que ce n’est pas une situation acceptable, a répondu une représentante du département. Ce n’est pas une situation où l’on aimerait voir nos enfants. Mais ces éléments sont connus, la situation était déjà insatisfaisante par le passé.” Une affirmation qui a fait hausser les sourcils de la présidente. “Non, les dernières photos produites n’ont rien à voir avec celles que nous avions pu voir précédemment, a-t-elle objecté.

Des images que la magistrate a jugé “suffisamment déterminantes” pour écouter une seconde fois les arguments des deux parties. “A ce jour, il y a des matelas partout, Saint-Just est en surpopulation car l’accueil est inconditionnel, a expliqué Me Youchenko, en montrant des extraits vidéos à l’audience. Il y a de la promiscuité, on ne peut pas faire plus serré au niveau des matelas.”

« La situation n’est pas du tout la même. Les pièces donnaient l’impression d’un lieu d’hébergement, pas de grand luxe, mais correct”, commente-t-elle, feignant d’ignorer que les handicapés, et, avant eux, les religieux, étaient plus respectueux des lieux. 

Supranationales, les ONG nous font la leçon sur l’accueil des clandestins

« Il faut protéger plus que jamais les droits des migrants »

Elles ne sont pas élues, mais leurs activistes veulent s’imposer à nos représentants.

Nos élus sont-ils inconscients ou complices de cette menace sur la démocratie? Les associations Amnesty International France, La Cimade, Médecins du monde, Médecins sans frontières et Secours catholique-Caritas France appellent à mettre en place « une politique d’accueil des personnes migrantes à même de préserver les libertés et les droits fondamentaux de tous ».

Des tentes installées place de l'Hôtel de ville à Paris, le 1er septembre 2020.
Alignement de tentes neuves devant l’Hôtel de ville de Paris:

clandestins instrumentalisés par des ONG factieuses, le 1er septembre 2020.

Une tribune de plus: « Ce 18 décembre était célébrée par l’ONU la Journée internationale des migrants. Nos associations, Amnesty International France, La Cimade, Médecins du monde, Médecins sans frontières, Secours catholique-Caritas France, appellent les responsables politiques et les élus à s’engager dans une approche constructive et non défensive afin que la politique d’accueil des personnes exilées en France soit respectueuse de la dignité de ces personnes. »

Vivant de dons et de subventions, elles ne représentent qu’elles-mêmes

« La crise sanitaire a été un événement brutal qui a exacerbé les profondes inégalités de nos sociétés européennes. Les personnes précaires ont été à la fois les « premières de corvée » et les plus durement frappées du fait de leurs conditions de vie – ou de survie -, de logement, de la raréfaction voire de l’absence de ressources et de leur éloignement des soins. Parmi les plus démunies, les personnes étrangères ont vu leur précarité souvent aggravée. [Ces associations internationales ne prennent pas en compte la traite des êtres humains par les passeurs: lien

« En France, depuis des années, nous voyons se déployer une politique qui tend à dissuader les personnes exilées [quel motif: liens culturel avec la Tchétchénie , historique avec l’Afghanistan?] de venir sur notre territoire. »

« Aux frontières de l’Union européenne [où ces organisations illégitimes ont-elles vu des frontières à Menton?], des hommes, des femmes et des enfants en quête d’asile [à quel titre quand on est Marocain: social?] ont dû faire face à des conditions sanitaires exécrables [arrivés à 60.000 morts, les indigènes de France sont-ils outrageusement privilégiés?]. En pleine pandémie, ces personnes [dans l’illégalité] ont été tantôt enfermées dans des camps surpeuplés (nourries, logées soignées dans les îles grecques ou en Bosnie), tantôt laissées à la rue sans possibilité de se protéger [dans des pays qui ont déjà des sans-abri laissés pour compte], lorsqu’elles n’ont pas été abandonnées à leur mort en mer, faute d’organisation volontaire des secours par les Etats européens. » [intolérable accusation]

Au travers de sa charte des droits fondamentaux, l’Union européenne, est promotrice des droits des migrants. Elle a créé deux conventions internationales : la convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer, dite  » convention SOLAS « , et la convention de recherche et de sauvetage, dite  » convention SAR « , entrées en vigueur respectivement en 1980 et 1985.

« En France, depuis des années, nous voyons se déployer une politique qui tend à dissuader les personnes exilées de venir sur notre territoire. Celle-ci se traduit par des pratiques administratives et policières condamnables et par un dispositif d’accueil dégradé qui porte atteinte au respect des droits humains : graves manquements au devoir de protection des mineurs isolés, entraves au droit à l’asile, carences et dysfonctionnements des dispositifs de prise en charge sanitaire et sociale, comportements intimidants voire brutaux de la part des forces de l’ordre, limitation de l’accès aux soins. [Insupportable accusation: debut avril, le Secours catholique a fermé ses lieux d’accueil collectif, afin d’endiguer la propagation de la pandémie: lien]

Malgré cette pandémie brandie par les ONG manipulatrices de la vérité et de l’opinion et selon les chiffres du Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR), les tentatives au départ de la Tunisie durant le premier semestre de 2020 ont augmenté de 462%. Or, les pays d’émigration ne souhaitent pas une fuite de leur jeunesse, dont les mineurs isolés marocains. Ils passent des accords avec les membres de l’UE ciblés pour leur maintien au pays. Ainsi le Maroc et la Tunisie sont-ils tombés d’accord avec Darmanin pour ralentir leur émigration vers la France: lien

« Cette politique assumée du déni des droits ne peut plus durer », bavent ces ONG [cf. supra]

Sur certains territoires (à Menton, sur le littoral nord ou encore en Ile-de-France), les réponses apportées par les autorités nationales sont particulièrement répressives [la vallée de la Roya est un lieu d’activisme « no border » au détriment des citoyens français]: évacuations policières quotidiennes des lieux de (sur-)vie, privations arbitraires de liberté, refoulements en cascade, et poursuites pénales [l’illégalité est punie par la loi!] à l’encontre des personnes [ces « personnes » sont des réseaux et des réseaux séditieux] venant apporter une simple aide humanitaire [illégale, puisqu’elle contrevient à la volonté populaire qui s’exprime dans la loi].

« Cette politique assumée du déni des droits ne peut plus durer. » [nul n’est censé ignorer la loi et elle s’applique à tous, y compris aux ONG, « simples » associations, usurpatrices de titres creux]

« L’expérience de ces dernières années fait la preuve, selon cette tribune, que la répétition permanente des mêmes réponses déshumanisantes est sans issue. La politique visant à dissuader ces personnes et à les rendre invisibles, en les empêchant d’accéder à leurs besoins essentiels, en les chassant du moindre campement constitué, en les enfermant, en les renvoyant de l’autre côté de la frontière, en détruisant leurs affaires n’a jamais apporté aucune solution, sinon des souffrances supplémentaires. [victimisation classique et culpabilisation insupportable de « personnes » qui ont pourtant déjà tant oeuvré pour faire face à des vagues incessantes de clandestins indécents, ne manifestant en retour aucune reconnaissance]

« Il est plus que temps de changer de paradigme et de s’engager dans une approche résolument constructive, basée sur le dialogue » [un référendum et l’inscriptipn à l’article 1 de la Constitution que ces billes de Français doivent partager avec les pays du sud ?].

« Nous appelons à la mise en place d’un espace de concertation pour concevoir au plus tôt une politique d’accueil des personnes migrantes » [un « Branly de la misère du monde » ?]

« Nous appelons donc à la mise en place d’un espace de concertation pour concevoir au plus tôt une politique d’accueil des personnes migrantes à même de préserver les libertés et les droits fondamentaux de tous » [une égalité migrant.e.s et accessoirement mécréants?] .

« Cet espace gagnerait [gagnant-gagnant?] à rassembler, aux côtés des personnes concernées, l’ensemble des acteurs : l’Etat, les collectivités territoriales, les parlementaires, les acteurs économiques, les organisations syndicales, les associations, les chercheurs. » [tiens, les ONG n’ont d’existence légale qu’associative…]

Le Parlement n’a pas d’autre priorité? « La création d’une commission d’enquête parlementaire – commission que nous appelons de nos vœux depuis dix-huit mois – est [une autre exigence des assos factieuses] l’un des outils [armes: mortier et/ou hachoir ?] que les parlementaires peuvent saisir afin de vérifier la réalité des violations des droits fondamentaux des personnes migrantes [et si on parlait de leurs devoirs ?] puis de proposer des mesures concrètes afin d’y remédier. D’autres instances pourraient sans doute remplir des visées semblables.

Il est temps de sortir du cycle délétère et sans fin de l’inhospitalité élevée au rang de politique. » [c’est le confinement qui est à l’ordre du jour]

Que ces associations reviennent nous voir quand elles seront auto-suffisantes et représentatives: en attendant qu’elles se déploient, non en littérature, mais au service des mal-logés et des sans-abri qui, toute leur vie, ont cotisé.

Les tests osseux pour les mineurs étrangers isolés dérangent Esther Benbassa

La sénatrice écologiste ne veut aucun obstacle légal à l’entrée des clandestins

La sénatrice Esther Benbassa.

Sénatrice franco-turco-israélienne EELV de Paris et membre du groupe d’amitié France-Palestine, qui considère que « le voile n’est pas plus aliénant que la mini-jupe », Esther Benbassa dénonce les tests osseux pour les mineurs étrangers isolés, un des problèmes liés, selon elle, à l’accueil des migrants en France.

Tribune d’Esther Benbassa dans le JDD (Lagardère)

« Les problèmes que pose l’accueil des migrants en France ne sont pas nouveaux. Le délogement très violent des tentes de migrants sans abri installés à la place de la République en guise de protestation n’en a été qu’une illustration de plus. Et quand on examine le budget ‘asile, immigration, intégration’ pour 2021, on constate que la mission ‘lutte contre l’immigration irrégulière’ est en nette progression. L’objectif est toujours de dissuader les migrants de rejoindre notre pays. Or, on devrait savoir que lorsqu’une personne décide d’émigrer, ce ne sont pas les obstacles mis en travers de sa route qui l’empêchent de le faire [Aucun problème donc, sauf ceux que crée Benbassa].

A l’approche de la Journée internationale des migrants du 18 décembre, un élément relevant de cette ‘lutte’ mérite assurément d’être à nouveau relevé : le recours, dans notre pays, aux examens radiologiques osseux pour déterminer si un migrant est mineur ou majeur. Il ne s’agit là, ni plus ni moins, que d’une violation des droits constitutionnels de l’enfant, notamment le respect de sa dignité, de sa santé et de son intérêt supérieur [le respect du contribuable français est en revanche méprisable pour la tri-nationale]. 

[Si imprécis qu’ils soient, les tests osseux sont une avancée contre l’exploitation des Français]

Chaque année, poursuit Benbassa, plusieurs milliers de mineurs isolés étrangers (MIE) arrivent sur notre territoire [notamment depuis le Maroc qui n’est pas connu comme une dictature]. Ce phénomène va croissant, puisqu’ils étaient 14.908 en 2017, contre seulement 8.054 en 2016, soit une augmentation de 85% [leur nombre est élestime à 41.000 en 2018, mais aujourd’hui, personne ne connaît leur nombre exact, entre ceux qui sont pris en charge dans nos structures d’accueil et ceux qui sont dans la nature, sans accompagnement (Dieudonné Kobanda)]. En raison d’un parcours migratoire précaire et traumatisant [les Afghans ont-il une autre motivation pour la France que son système social?], nombre d’entre eux sont dans l’incapacité de prouver leur minorité par des papiers d’identité [est-ce la responsabilité de la France?]. Or, ces dernières années ont été marquées par une volonté réaffirmée du ministère de l’Intérieur [de Macron] de réduire les flux migratoires [et de maintenir les migrants au pays: Benbassa ne craint pas la fuite des cerveau et ne dénonce pas l’assèchement intellectuel des pays émetteurs, ajouté à leur appauvrissement économique lié au réchauffement climatique]. Les autorités françaises font donc régulièrement procéder à des examens radiologiques osseux sur les étrangers dont elles contestent la minorité [la France n’est ni vache à lait, ni veau d’or].

En cas de test non-concluant, nombre de migrants, tenus dès lors pour ‘majeurs’, se voient ainsi exclus du dispositif de l’Aide sociale à l’enfance pour mineurs isolés [faut-il que l' »aide sociale à l’enfance » aille aux zdultes?]. Ils font par la suite bien souvent l’objet d’une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) ou se retrouvent à la rue [pour tromperie du bienfaiteur]. 

Ces tests consistent en une radiographie du poignet et de la main gauches. C’est le moyen le plus souvent utilisé par les tribunaux. Cette radiographie est ensuite comparée à des planches d’images de squelettes de la main et du poignet gauches modélisés dans les années 1930-1940 aux Etats-Unis, auprès d’un millier de jeunes adolescents américains des deux sexes, caucasiens [racisme d’anti-raciste], issus des milieux aisés [sénatrice marxisée] de l’époque – l’Atlas dit de Greulich et Pyle, du nom de ses deux inventeurs, conçu à l’origine pour suivre l’évolution d’enfants atteints de troubles endocriniens [répandus en milieu aisé caucasien…]. C’est cette méthode qui est utilisée dans les tribunaux en France pour connaître l’âge osseux des migrants qui se déclarent mineurs [mais qui se signalent par leur maturité physique]. Les études [lesquelles? et scientifiques, sociologiques ou d’associations] ont démontré l’inadéquation de ces images lorsqu’elles sont appliquées à une population subsaharienne [confirmation par Benbassa que ces populations quittent l’enfance plus précocement !]

« On porte atteinte au principe constitutionnel de l’intérêt supérieur du mineur isolé, » accuse Benbassa.

Les tests osseux sont par ailleurs particulièrement imprécis. Passé 16 ans, la croissance osseuse des jeunes varie, selon les individus, certains étant plus précoces que d’autres. Ainsi, selon l’Académie de médecine, au-delà de 16 ans, les examens radiologiques osseux possèdent-ils une marge d’erreur de 1 ou 2 ans [justement].

En vérité, Benbassa s’arrange avec les recommandations de l’Académie qui écrit: « La double lecture de l’âge osseux (radio pédiatre et endocrinopédiatre) et l’examen du développement pubertaire en milieu spécialisé avec éventuellement un contrôle six mois plus tard, doivent augmenter la fiabilité de la détermination. » Elle rappelle aussi que « il existe cependant des situations relativement rares où âge de développement et âge réel comportent des dissociations, la plupart d’entre elles conduisant à une sous-estimation de l’âge réel en particulier chez les garçons »

Or, selon la Commission nationale consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) [des conclusions qui lui appartiennent en tznt qu’organisation partisane], 88% des jeunes migrants soumis à des tests osseux auraient justement entre 15 et 18 ans et seraient ainsi susceptibles de pâtir de cette marge d’erreur, en étant injustement accusés de ‘fausse minorité’. [En Afghanistan, à l’âge de sept ans, un garçon est considéré adulte semi-complet, apte à travailler et à gagner de l’argent].

Qui plus est, en ayant recours à une pratique médicale imprécise, on porte atteinte au principe constitutionnel de l’intérêt supérieur du mineur isolé, découlant de la Convention internationale des droits de l’enfant de 1989, ratifiée par la France. En juin 2005, le Comité consultatif national d’éthique [dirige par Jean-François Delfraissy et dont est membre Me Jean-Pierre Mignard, juriste et co-directeur de la rédaction du journal Témoignage Chrétien, dont il est difficile d’affirmer qu’il est politiquement neutre puisqu’ik a animé la campagne de la socialiste Ségolène Royal en 2007 et s’est rallié à l’ex-ministre de l’Economie de Hollande] soulignait par ailleurs que ‘l’absence d’enjeu thérapeutique des examens radiologiques osseux pose problème’. En effet, un tel examen n’est pas anodin puisqu’il expose [ponctuellement] la personne à des irradiations [faut-il aussi lui interdire un soin dentaire?]. Il est donc particulièrement contestable de soumettre volontairement des personnes migrantes – qui plus est présumées mineures – à ce danger [un Tchernobyl?], pour des raisons qui n’ont absolument rien de médical [pour maîtriser au final les dépenses de l’Aide sociale à l’enfance, un service du Conseil départemental].

La loi du 14 mars 2016, relative à la protection de l’enfant, était ainsi venue encadrer le recours aux tests osseux sur des mineurs présumés, prévu à l’article 388 du Code civil. Il est en effet inscrit dans le droit positif français que les examens radiologiques osseux sont utilisés uniquement lorsque le migrant concerné ne possède pas de documents d’identité valables, que l’âge allégué par celui-ci n’est pas vraisemblable, et ce après décision de l’autorité judiciaire et avec le consentement de l’intéressé. 

Dans la pratique, les contournements de l’article 388 du Code civil sont nombreux, si bien que le recours aux tests osseux est quasi systématique pour déterminer l’âge des jeunes migrants. Ces mineurs étrangers sont censés de donner leur consentement. Lorsqu’ils le refusent, ils sont d’emblée accusés d’avoir menti sur leur âge. 

Benbassa accuse la France de continuer à « bafouer l’intérêt supérieur de l’enfant »

[Le doute doit bénéficier à celui qui est soupçonné de mensonge] En raison de leur imprécision médicale, mais aussi des problèmes juridiques et éthiques qu’ils soulèvent, les tests osseux sont interdits dans l’estimation de l’âge d’un individu dans certains Etats, notamment en Grande-Bretagne et en Australie. Dans ces pays [qui ont en commun la reine Elisabeth II et le Commonwealth], on préfère avoir recours à une méthode dite ‘holistique’ : l’âge est déterminé en passant par d’autres voies [non scientifiques], comme des évaluations au niveau cognitif [connaissance de la langue vs. illettrisme], comportemental [retard mental] et émotionnel [pathologie psychiatrique], ou celle de l’histoire sociale [base subjective ou idéologique] et communautaire [!] de la personne, de sa scolarité, de sa route migratoire, de sa capacité à vivre en autonomie, de sa santé et de son histoire médicale [synthèse impraticable ou fonction de l’orientation politique du gouvernement aux affaires]… Cette méthode est cependant coûteuse [et poudre aux yeux], dans la mesure où elle mobilise toute une équipe de spécialistes : médecins, psychologues, éducateurs spécialisés, travailleurs sociaux… C’est probablement pour cette raison que la France, cherchant à maîtriser sa dépense publique, n’y a pas recours. 

Par ailleurs, la pratique consistant en France à prouver à tout prix [justement pas!] la majorité [ou ka minorité !] d’un étranger a une portée financière, puisque la prise en charge par l’Aide sociale à l’enfance, en cas de minorité, représente un coût financier pour les départements [c’est-à-dire dans le dos des Français qui ne savent pas où va leur argent]. 

Il est grand temps que la France s’engage dans une politique d’accueil décente [pour le travailleur français] et cesse, en cette période de pandémie grave, de continuer à bafouer l’intérêt supérieur de l’enfant [sans papiers fiables attestant qu’il est mineur] et la dignité des personnes migrantes [même en situation irrégulière]. Les tests osseux suscitent de nombreuses et virulentes critiques depuis des années au sein de nombreux organismes, associations et ONG [que Benbassa ne cite pas, pour ne pas décrédibiliser son discours]. Les députés avaient essayé de les interdire par amendement dès 2015. 

Lundi 14 décembre, j’ai donc déposé au Sénat, avec le Groupe Ecologiste – Solidarité et Territoires (GEST) [12 sénateurs], une proposition de loi visant à l’interdiction du recours aux tests osseux dans le but de déterminer l’âge d’une personne migrante. Encore une tentative. Enfin la bonne? »

Des travailleurs sociaux menacés par les migrants qu’ils assistent

“Vous allez tous brûler en enfer” : leur lancent ces illégaux

En Seine-Saint-Denis, des employés, chargés de prendre soin de mineurs étrangers non-accompagnés, ont reçu une inquiétante lettre. Face au danger, certains ont fait valoir leur droit de retrait.

La feuille, arrachée d’un cahier, a été trouvée jeudi à Bobigny. Elle était affichée à l’entrée de la Cellule départementale d’accueil des mineurs non accompagnés (CAMNA) de Seine-Saint-Denis. Comme le révèle Le Parisien, ce samedi 12 décembre, cette lettre était remplie de menaces. « Vous allez tous brûler en enfer », était-il écrit par un auteur anonyme. Il a affirmé être victime de « racisme » et de « discriminations ». Le message a même cité le nom de l’un des travailleurs sociaux. Lundi, une autre lettre menaçante a été trouvée par le personnel. 

Une plainte déposée

La découverte de ces feuillets a poussé les travailleurs sociaux à utiliser leur droit de retrait, rapporte Le Parisien. Il permet aux salariés, qui estiment faire face à un danger grave et imminent, de cesser le travail. De plus, une plainte a été déposée, la sécurité du site a été renforcée et un accompagnement psychologique a été proposé.null

« Un ras-le-bol général » 

Étonnamment, une éducatrice a affirmé « comprendre » les menaces dont elle est victime. « Je ne cautionne pas ce qui est écrit sur la porte, mais je peux le comprendre. » Elle a ajouté : « Ce n’est pas la première fois que ça arrive. Des menaces, des agressions, on connaît ça de temps en temps. » Pour elle, l’une des causes serait la « charge de travail très supérieure à ce qu’elle devrait être ». Elle a glissé, toujours auprès du Parisien : « Il y a un ras-le-bol général. On est frustrés de ne pas pouvoir aider correctement les jeunes qu’on nous confie. Certains dorment dans des hôtels pourris ! » Plusieurs employés ont soufflé au journal qu’un jeune a été placé à l’hôtel et a littéralement disparu plusieurs semaines avant de réapparaître « très mal ». Il laisserait de nombreux messages menaçants sur le répondeur d’une éducatrice.

Près de 1 700 mineurs étrangers seraient pris en charge en Seine-Saint-Denis, dont 1 457 à la cellule de Bobigny. Une autre employée a déploré qu’il y a « un turn-over énorme ». Un autre a confié être en charge de 150 dossiers en même temps. « Ces menaces inacceptables sont la conséquence du manque de moyens pour l’accueil des mineurs non accompagnés, qui se retrouvent dans des situations désespérées et s’en prennent à leurs premiers et seuls interlocuteurs : le personnel de la CAMNA », a dénoncé le syndicat FSU Territoriale. Dix-huit postes d’éducateurs devraient être pourvus à la CAMNA. Pourtant, seulement 11 salariés sont en poste à ce jour. 

Logement des illégaux: la préfecture refuse la proposition d’Hidalgo dans des centres de congrès

La question est-elle leur logement ou leur présence ?

Les maires LR des 15e et 17e arrondissements se sont formellement opposés à la mise à disposition du parc des Expositions et de l’Espace Champerret, deux sites gérés par Viparis, filiale de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de la région Paris – Ile-de-France et du groupe Unibail-Rodamco-Westfiel (franco-néerlandais), créé en janvier 2008.

Depuis la nouvelle évacuation d’un camp de clandestins de Saint-Denis, puis d’un autre Place de la République, la mairie de Paris cherche des locaux pour accueillir des illegaux, mais sans les prendre en charge. La semaine dernière, Ian Brossat, adjoint communiste d’Anne Hidalgo, chargé du logement et de l’hébergement d’urgence, avait proposé de mettre à disposition deux sites de congrès qui n’appartiennent pas à la Ville : le parc des Expositions (15e) et l’Espace Champerret (17e). « Toutes les capacités d’accueil ne doivent pas être concentrées dans le Nord-Est parisien », avait-il argumenté. Mais cette proposition a été recalée par la préfecture de région.. 

Manque de consultation en amont

Les maires des 15e et 17e arrondissements de la capitale, Philippe Goujon et Geoffroy Boulard, se sont en effet formellement opposés à la mise à disposition de ces deux grands centres de congrès. Dans une lettre adressée à la ministre déléguée chargée du Logement, Emmanuelle Wargon, les élus ont notamment souligné le manque de consultation en amont de cette proposition. « Cette méthode est d’autant plus regrettable que le 15e et le 17e arrondissements font preuve d’une réelle solidarité à l’égard des plus démunis », ont-ils fait valoir. Philippe Goujon a précisé « 2.700 places permanentes en résidence sociale, dont 800 dédiées à l’hébergement d’urgence » et Geoffroy Boulard, le nombre d’hôtels qui ont accueilli des sans-abris dans son arrondissement, ainsi que la création d’une « Maison solidaire ». 

« A Paris, plusieurs migrants qui n’avaient pas été pris en charge lors de l’évacuation du camp de Saint-Denis ont finalement été envoyés par la préfecture de région au centre des congrès à la Villette qui arrive au maximum de sa capacité d’accueil », a indiqué Ian Brossat, observateur aux bras ballants. « Tous les recalés de l’évacuation de la semaine dernière devraient se voir proposer une place dans un centre », a-t-il commenté, sans s’engager. En revanche, Geoffroy Boulard a accepté d’accueillir porte de Saint-Ouen (17e) la distribution alimentaire organisée par les Restos du Cœur porte d’Aubervilliers (19e). 

Instrumentalisation de migrants : nouveau chantage d’Utopia 56, association « humanitaire » radicalisée

Des « réfugiés » illégaux pourraient être mobilisés de nouveau contre l’Etat

L’association d’aide aux exilés (exilé.s, selon eux, mais en fait des réfugiés, des demandeurs d’asile pourtant non désirés et illégaux), qui avait organisé le rassemblement non autorisé place de la République, demande des actes de la part des responsables politiques et notamment des créations de places d’hébergement en urgence.

Le rassemblement avait été organisé lundi 23 novembre pour combattre le projet de loi Sécurité globale en amenant plus de 400 migrants clandestins Afghans ou Erythréens pour occuper la voie publique au risque de provoquer des affrontements, puisque l’illégalité ne peut être tolérée. Dans la soirée, plusueurs associations avaient distribué 400 tentes et un millier de couvertures pour passer la nuit Place de la République non pas une semaine après avoir été délogés de leur campement de Saint-Denis, comme plusieurs fois par an, mais la veille du vote des députés, sous la pression de la rue après avoir été délogés de leur campement de Saint-Denis, le tout orchestré par l’association Utopia 56 et France Terre d’asile ou Médecins Sans Frontières, avec le soutien de la LDH. Mais l’évacuation qui s’en était suivie avait donné lieu à plusieurs critiques, de personnalités de gauche dénonçant des cas inévitables de brutalités policières, puisque les activistes opposaient de la résistance au rétablissement de l’accès à l’espace public. Des élus – qui attirent les illégaux en Seine-Saint-Denis (avant de réclamer des subventions gouvernementales) – accusent les autorités de « se servir de la banlieue »: les agresseurs se victimisent.

Trois jours après, l’association d’aide aux exilés Utopia 56 profite de ka dynamique que lui confèrent la presse et les élus complices.

Elle n’hésite pas à annoncer une deuxième vague d’occupation de la voie publique, proférant d’ores et déjà une menace sur les réseaux sociaux : « Nous demandons 1.000 places d’hébergement immédiat suite à l’expulsion inhumaine du campement de Saint-Denis et les persécutions permanentes des exilé.e.s survivant à la rue. 1000-103=807. Au travail », lance l’association interpellant Marlène Schiappa, la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté.

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La Ville interpellée

La ministre s’était en effet engagée, avec la Préfecture, à fournir 103 places « pour les plus vulnérables » mercredi après-midi. Le gouvernement avait réhaussé ce nombre à 240, loin d’être suffisant pour l’association.


Si Utopia 56 n’obtient pas les places qu’elle exige, les maîtres chanteurs préviennent qu’avec ses troupes ils investiront « dès samedi soir un lieu symbolique de Paris avec ceux que les pouvoirs publics abandonnent à la rue ».

Utopia 56 qui dit aussi attendre des mesures fortes de la part de la Ville de Paris car c’est « elle qui a le pouvoir de mettre des lieux à disposition », ce que conteste k’adjoint au Logement, le communiste Ian Brossat. Au ministre de l’Intérieur, la maire Hidalgo aurait ainsi proposé deux Palais des Congrès (Parc des Expositions et Espace Champerret) comme lieux d’accueil d’urgence. Et provisoires.