Colère des agriculteurs: un eurodéputé EELV dénonce la politique macronienne

« Les responsables sont ceux qui sont aujourd’hui au pouvoir, les écologistes ne le sont pas », réagit Benoît Biteau

Biteau, la Corinne Masiéro
de l’agriculture

Connaître Benoît Biteau, ancien PRG, élu sur la liste de Yannick Jadot et engagé auprès des Soulèvements de la Terre? Opposé à ce qu’il nomme la «sainte famille» (FNSEA, Mutualité sociale agricole et Crédit agricole), il est souvent contesté par ses collègues sur les réseaux sociaux.

Lien PaSiDupes 1: « Agri-bashing : les écolos veulent abattre nos bovins : ah, les vaches ! » (3 juin 2023)

Lien PaSiDupes 2 : « Convoi de l’eau » :  le Conseil d’Etat a-t-il conforté la désobéissance civile? (18 août 2023)

Affaire Depardieu: ces signataires de la tribune de Libération n’ont-ils pas été complices?

La profession aurait largement participé à l’omerta

Les indignés professionnels montent au créneau, étalant leur indignation sélective dans une troisième tribune diffusée par le quotidien libertaire Libération qui, en 1975, salua la victoire des Khmers rouges et s’opposa au mouvement féministe de Gisèle Halimi, Choisir la cause des femmes, fut condamné en 1979 pour « outrage aux bonnes moeurs », publia un article de Guy Hocquenghem dénonçant, dans le télé-film Holocauste, une mauvaise hiérarchisation des victimes, parlant trop peu des «centaines de milliers de déportés et gazés homosexuels» ou des tziganes et classant en tête du «hit-parade de l’horreur» Simone Veil, tête de liste aux européennes en cours. En 2022, Bruno Ledoux, actionnaire majoritaire du journal à l’époque et héritier de Peñarroya, est visé par une enquête du Parquet national financier (PNF) pour fraude fiscale aggravée et abus de biens sociaux.

Une contre-tribune critique les… soutiens de Depardieu

Une deuxième tribune a été lancée par le collectif Cerveaux non disponibles, marquée à l’extrême gauche, en prolongement de la deuxième et en réponse à une première tribune de soutien à Gérard Depardieu signée par 60 personnalités dont certains, comme Pierre Richard ou Jacques Weber, se sont depuis désolidarisés. « Cette tribune et la défense de Macron sont autant de crachats à la figure des victimes de Gérard Depardieu, mais aussi de toutes les victimes de violences sexistes et sexuelles », estiment les signataires de la contre-tribune.

Ce collectif est dédié aux luttes sociales, antiracistes et climatiques via des contenus indépendants et alternatifs. Il sort donc de sa sphère de prédilection.

Gérard Depardieu lors de la première de "The Taste of Small Things", à Berlin, le 12 janvier 2023. (ACTION PRESS / SHUTTERSTOCK / SIPA)

Quelque 8.000 artistes ont signé en 48 heures la « contre-tribune » en réponse aux soutiens de l’acteur Gérard Depardieu, très critiqué après la diffusion d’images ambigues et controversées, issues de rushes de film, où il multiplie les propos misogynes et insultants envers des femmes, ont indiqué ses initiateurs dimanche.

« Merci à tous les artistes, connus ou non », dont les chanteuses Angèle et Louane ou le rappeur Médine, a écrit sur X (ex-Twitter) le collectif Cerveaux non disponibles, qui a clos le recueil de signatures.

Ce texte répond à une tribune du camp pro-Depardieu appelant à « ne pas effacer » l’icône du cinéma français, parue le jour de Noël dans Le Figaro, ainsi qu’au soutien de Macron, qui a dénoncé le 20 décembre une « chasse à l’homme » contre l’acteur de 75 ans, mis en examen pour viols depuis 2020 à la suite d’une plainte d’une comédienne d’une vingtaine d’années, Charlotte Arnould, mais un dossier toujours non passé devant un tribunal.

« Cette tribune et la défense de Macron sont autant de crachats [excessif ?] à la figure des victimes de Gérard Depardieu, mais aussi de toutes les victimes de violences sexistes et sexuelles », estiment les signataires de la contre-tribune qui sombre dans l’amalgame et la généralisation.

Et une troisième : « Adresse au vieux monde » !

Corinne Masiero,
représentante du mondr nouveau et de l’art… brut ?
(cérémonie des César 2021)

Une autre pétition critique, intitulée « Adresse au vieux monde », fort peu inclusive, a été publiée dimanche sur le site révolutionnaire trotskiste de Mediapart avec quelque 70 signatures de « personnalités » (toutes relatives) du cinéma dont les « célèbres » Laure Calamy, bientôt quinqua, et Anouk Grinberg, pleinement sexa. Ou l’intellectuelle Corinne Masiero (ci-dessus) qui sombra dans l’alcool, la drogue et la prostitution, suite à un inceste, avant de trouver sa voie dans le théâtre. Lien PaSiDupes

« Personne ne veut effacer l’artiste. Mais le talent de Gérard Depardieu n’autorise pas l’indignité de ses comportements », est-il écrit dans ce texte. Ni le silence des témoins éventuels.

Les artistes en mal de scénarii s’acharnent sur Gérard Depardieu qui est visé au total par trois plaintes pour agression sexuelle ou viol – qu’il réfute – et que le principe sacré de la présomption d’innocence ne protège en rien, et ces justiciers divisent le monde du cinéma et au-delà. Leur meilleur rôle.

Le malaise est amplifié par le fait que plusieurs des quelque 60 personnalités qui avaient signé la tribune de soutien ont depuis pris leurs distances, dont Carole Bouquet, Nadine Trintignant, Gérard Darmon ou Charles Berling.

Ce lundi 1er janvier, l’acteur et metteur en scène Jacques Weber,
l’ami des jours insouciants, explique qu’il regrette son « aveuglement », après avoir soutenu Gérard Depardieu…

Car tout est affaire de personne et d’étiquette: un « comédien quasi inconnu », Yannis Ezziadi, éditorialiste au magazine conservateur Causeur et proche de Julie Depardieu (stigmatisation), la fille de l’acteur, en est à l’initiative. Bien que des progressistes l’aient fait travailler, il est aujourd’hui condamné dans une enquête du Monde comme « proche des sphères identitaires et réactionnaires ».

Dimanche, c’est l’acteur Pierre Richard, 89 ans, qui s’est fait intimider et s’est désolidarisé, expliquant sur X qu’il a signé cette tribune « uniquement au nom de la présomption d’innocence », mais le texte « ne reflète pas le soutien que je porte à toutes les victimes d’agressions sexuelles ».

Au Monde, l’ancienne ministre de la Culture socialiste nupésisée Aurélie Filippetti est sortie du bois et a par ailleurs estimé par écrit que « c’est la première fois que l’extrême droite se tapit derrière ce genre d’offensive pour en faire un véritable combat politique ». La présomption d’innocence serait-elle d’extrême droite ?

Muriel Robin, Alexandra Lamy et autres signent pour que l’art (ou le divertissement) ne soit pas « un totem d’impunité »

Signée ce dimanche dans le journal « Libération » par 150 personnalités du monde de la culture (?) dont les comédiens Muriel Robin, Alexandra Lamy, Thomas Jolly (directeur artistique des cérémonies des JO d’été 2024 à Paris) ou encore Swann Arlaud, déjà signataire d’une tribune publiée dans le journal Libération, pour soutenir le mouvement des Gilets jaunes en 2019, puis d’une autre soutenant le mouvement contre le projet sur les retraites en 2023, elle affirme que « défendre l’art, c’est aussi dire qu’être artiste ne doit pas nous exonérer de toute responsabilité ». Qui dit ça ?

Dans la tribune de « Libération », les Marilou Berry, fille de Josiane Balasko, militante de l’association Droit au logement et soutien de la liste du PCF aux Européennes de 2019, l’humoriste Guillaume Meurice (France inter), Anne Roumanoff, dont le théâtre de la mère accueillit Pierre Palmade et sa pièce de théâtre Le Comique en octobre 2008, ou encore Alice Belaïdi, proche de l’actrice Anne Le Ny, compagne de Muriel Robin, estiment qu’ « au nom de l’art [terme inapproprié à la plupart des signataires], certaines voix s’élèvent pour défendre Gérard Depardieu, insinuant que son talent devrait le soustraire à toute critique [interprétation abusive], et même l’excuser pour ses comportements intolérables [diffamatoire]. Tout ça ne sera pas en notre nom. »

L’artiste vue à la télévision dans Fais pas ci, fais pas ça, et féministe Eva Darlan, co-signataire de la tribune dans Libération, dénonce « un système patriarcal qui autorise les hommes à faire tout ce qu’ils veulent. » Cette pro-iranienne fut d’ailleurs collaboratrice de l’ayatollah Khomeini, et aussi l’une des marraines de l’association Ni putes ni soumises, et encore membre du collectif 50/50 qui a pour but de promouvoir l’égalité des femmes et des hommes et la diversité dans le cinéma et l’audiovisuel et elle accorda même son soutien au candidat Mélenchon en 2022…

Art [on dira spectacle] qui « ne doit jamais nous amener à détourner le regard des souffrances des victimes [combien de signataires prétendent-ils savoir mais ont pourtant fermé les yeux ?], qu’elles soient célèbres ou anonymes, et le talent ne justifie pas la transgression des limites et l’atteinte à l’intégrité d’autrui », soutiennent les défenseurs de l’ordre moral. Des victimes qui « méritent d’être entendues, crues et soutenues ». « La France qui nous rend fières ne se bat pas pour le droit d’importuner, elle est du côté des victimes présumées » et contre une cible présumée innocente… Car « aucun statut, aucune carrière aussi brillante soit-elle ne saurait se placer au-dessus de la mêlée, et ainsi bénéficier d’une forme d’impunité ». A l’inverse, aucun statut, aucune carrière aussi brillante soit-elle [] ne saurait se placer au-dessus de la justice.

Des acteurs de la culture demandent le retrait de la réforme Macron des retraites

La gauche bobo pas intello se met en avant scène

Corinne Masiero et les Groseille pétitionnent

Dans une lettre ouverte adressée au chef de l’Etat, un collectif d’environ 300 salariés de la culture du spectacle demande « le retrait immédiat » de la réforme des retraites qu’ils jugent « injuste » et « inefficace », rapporte Libération, mercredi 22 mars.

Audrey Fleurot, Juliette Binoche, égérie de plusieurs campagnes publicitaires du parfumeur Lancôme, ou encore de la banque Crédit Agricole, en Pologne, Camélia Jordana, Jonathan Cohen, Jean-Pierre Darroussin (PCF), Philippe Katerine, compagnon de Julie Depardieu… Ils sont moins de 300, tous des intervenants plus ou moins connus du monde du spectacle – soutiens des « black bourges »- à avoir signé une tribune destinée à Macron pour affirmer leur opposition à la réforme des retraites. 

Audrey Fleurot

« Monsieur le président de la République, vous avez choisi de faire passer en force une réforme des retraites injuste, inefficace, touchant plus durement les plus précaires et les femmes, rejetée par l’immense majorité de la population, et même minoritaire à l’Assemblée nationale », dénonce le collectif dans une lettre ouverte diffusée par Libération, mercredi 22 mars.

Philippe Katerine

Marqués à gauche et professionnels de la pétition, ces interprètes de la culture déplorent notamment « la méthode du passage en force par le 49.3 » dégainé par le gouvernement, jeudi 16 mars, permettant de faire passer la réforme sans vote à l’Assemblée nationale. « Des professions sont en grève depuis plusieurs semaines (…) Ils se mobilisent pour nous toutes et tous, avec un sens de l’intérêt général qui force notre respect et qui semble au contraire avoir disparu de la tête de nos gouvernants », poursuivent-ils dans cette tribune rédigée à l’initiative de Gilles Perret, qui filma la campagne de Mélenchon pour l’élection présidentielle de 2017, de Samuel Churin, proche d’Olivier Py et acteur de la Coordination des Intermittents et Précaires, et de Denis Gravouil, secrétaire général de la Fédération nationale CGT des syndicats du spectacle.

Gravouil

« Nous ne voulons pas déplorer (…) de décès dans ces manifestations »

Isabelle Nanty, véhicule d’une certaine image de la ménagère

« En ce qui concerne nos professions, notre ministère de tutelle n’a produit aucune réponse aux demandes d’étude d’impact de la réforme, en particulier pour nombre d’artistes et techniciens intermittents du spectacle, d’autrices, d’auteurs », regrette le collectif, réunissant aussi Isabelle Nanty, Abd al Malik, salafiste, et Corinne Masiero. « Des enquêtes ont largement démontré que cette précarité est encore plus grande pour les femmes que pour les hommes, que les rôles se font plus rares après 50 ans pour nous, comédiennes par exemple », détaillent-ils.

Binoche, nantie par de L’Oréal

« M. le Président, nous sommes solidaires de celles et ceux qui font grève et manifestent avec raison contre cette loi injuste et impopulaire. Nous ne voulons pas déplorer de victimes de blessures graves, ou pire de décès, dans ces manifestations : la raison et la démocratie imposent le retrait immédiat de cette réforme des retraites », demandent ainsi les professionnels de la culture, à la veille de la neuvième journée de mobilisation contre la réforme.

« Macron, j’aimerais bien lui péter la gueule ! », déclare l’acteur Pio Marmaï au festival de Cannes 2021

Ambiance subversive du monde de la culture pour qui les salles sont ré-ouvertes dans la pandémie.

L’individu est au centre, avec un bonnet… noir !

Il fallait sauver Pio Marmaï et ses semblables du marasme !… Ceux qui croyaient qu’il fallait être intelligent pour jouer la comédie sont déçus. Mais cette pensée violente et grossière est dans la ligne de la baffe à Macron à Tain-l’Hermitage.

Durant la conférence de presse de « La Fracture », le film de Catherine Corsini où il incarne un Gilet jaune, Pio Marmaï a expliqué partager « comme tout le monde », le fantasme de son personnage d’entrer à l’Elysée pour « péter la gueule » à Macron. « Des propos qui ont déclenché une vive polémique, » selon la presse. Les insultes et les menaces physiques n’indignent plus, pascmême à l’adresse du chef de l’Etat. C’est dire à quel niveau, proche du degré zéro de la citoyenneté, le président Macron a abaissé la fonction.

« Est-ce la première polémique du 74e Festival de Cannes ? », interroge finement la presse, dans son rôle de transmission d’une consigne élyséenne de banalisation de la haine politique et de la vulgarité du monde de la « culture ».

Sur les réseaux sociaux, depuis quelques heures, les internautes se jettent, babines baveuses, sur la séquence de la conférence de presse du film La Fracture, au cours de laquelle le comédien Pio Marmaï , qui partage l’affiche avec Marina Foïs, Valéria Bruni Tedeschi, s’est fait porte-parole de la profession, si subventionnée soit-elle. En l’occurrence,

Gouvernement

CHAZ Productions (UniFrance, association sous le contrôle des pouvoirs publics et notamment du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC).), l’Institut français (établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) français, opérateur du ministère chargé des Affaires étrangères et du ministère chargé de la Culture de Roselyne Bachelot, pour l’action culturelle extérieure de la France), Procirep (société des producteurs de cinéma), Titrafilm et… Kering (famille François Pinault, détentrice de Yves Saint-Laurent ou Le Point).

« Alors en l’occurrence moi Macron j’aimerais bien aller chez lui en passant par les chiottes et par les tuyaux et lui péter la gueule, ça évidemment un peu comme tout le monde, dans l’absolu« , lance le primate.

Des propos qui ont rapidement fait réagir anonymes et personnalités politiques. « L’appel à la violence n’a sa place nulle part, et votre statut ‘d’artiste’ ne le rend ni plus intelligent ni plus acceptable. C’est même l’inverse : vous remportez la palme du propos le plus vulgaire« , a ainsi tweeté Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur au moment des manifestations des Gilets jaunes et ex-élu battu en PACA.

« Certains devraient essayer la crise dans un autre pays juste histoire d’avoir un point de comparaison« , a estimé pour sa part la députée LREM des Bouches-du-Rhône, en PACA) Anne-Laurence Petel, en service commander avec les mêmes documents.

Dans La Fracture de Catherine Corsini, dont le film est produit par sa compagne Elizabeth Perez et en lice pour la Palme d’or, l’acteur incarne un routier grièvement blessé lors d’une manifestation interdite et d’une charge de CRS sur des Gilets jaunes. Un homme ordinaire – et au bout du rouleau – qui lors de son séjour aux urgences, discute de ses opinions politiques avec la dessinatrice bobo interprétée par Valeria Bruni Tedeschi. 

Lors d’une scène tragicomique, il lui explique que les Gilets jaunes auraient dû passer par les égouts pour aller crier leur colère à Macron – réfugié dans le bunker du palais présidentiel – plutôt que d’essayer d’accéder aux portes de l’Elysée. C’est à cette séquence que l’acteur a fait référence, ce samedi.

« Quand on pousse les gens à un endroit de fragilité et de violence pareille, c’est sûr qu’il y a une maladresse qui peut surgir. Un moment un peu de dureté, de révolte dure. C’est ça que j’ai essayé de raconter« , s’est justifié l’acteur de l’un des six films français en compétition et qui a reçu un accueil chaleureux, comme de bien entendu, des festivaliers, marqués à gauche. Il aurait pu aussi se mettre nu, comme une autre dérangée, Corinne Masiero, ci-dessus, aux César.

La triade Mélenchon, Hamon, Piolle… appelle à une « marche des libertés »

Les islamo-gauchistes promeuvent une certaine idée totalitaire des libertés

Benoît Hamon le 16 mars 2021 - PHILIPPE DESMAZES / AFP
Benoît Hamon, le 16 mars 2021

Le LFI Jean-Luc Mélenchon, le fondateur de Génération.s Benoît Hamon, un proche de Ali Rabeh, maire de Trappes, et emploi fictif dans l’entreprise de sondages Ipsos, le maire EELV de Grenoble Eric Piolle, khmer Verts de Grenoble, la comédienne Corinne Masiero (caricature de capitaine de gendarmerie): plusieurs figures de la gauche politique radicale, syndicale (?) et culturelle (Maserio !) ont appelé mardi à « une marche des libertés » pour « dire non à l’extrême droite ». L’inverse était tout aussi légitime – pour les libertés contre le totalitarisme, l’écriture inclusive, l’écologie punitive et la bêtise à la télé publique – mais le harcèlement idéologique des masses est une spécialité des gauches.

« Depuis maintenant plusieurs mois, nous constatons toutes et tous que le climat politique et social en France, comme partout en Europe et dans le monde, est de plus en plus imprégné par l’extrême droite et ses idées », écrivent les signataires de cette tribune publiée dans le quotidien libertaire… Libération par l’extrême gauche stalinienne.

« Un cap supplémentaire vient d’être franchi »

« En France, cette offensive raciste a pour corollaire la multiplication des politiques sécuritaires, liberticides et anti-sociales », estiment les révolutionnaires, visant nommément les ministres de l’Intérieur Gérald Darmanin, de l’Enseignement supérieur et de la recherche Frédérique Vidal, de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer et de la Citoyenneté Marlène Schiappa, qui veillent à la défense des citoyens et de leur culture contre les théories qu’ils importent des universités islami-gauchisées américaines, véhiculées par le New York Times.

« Après l’envahissement du Conseil régional d’Occitanie par l’Action Française, le saccage d’une librairie et l’attaque de la marche lesbienne à Lyon par des identitaires, selon eux, les polémiques sur le prétendu islamo-gauchisme et le prétexte de groupes de parole entre personnes discriminées pour attaquer l’UNEF ou s’en prendre à Audrey Pulvar, un cap supplémentaire vient d’être franchi », ajoutent ces partisans-initiateurs du chaos actuel, citant aussi la tribune d’un millier de militaires à Valeurs actuelles, réplique à leurs agressions.

Ils reprennent les hostilités avec cet appel à « une grande manifestation au printemps 2021 – d’ici les élections départementales et regionales – pour dire non à l’extrême droite, à ses idées qui se propagent jusqu’au gouvernement, et défendre nos libertés individuelles et collectives ».

Appel aux syndicats et collectifs: putsch gauchiste dans Libération?

« Nous nous adressons aux associations, syndicats, collectifs, partis qui partagent le fond de cet appel pour qu’ils se réunissent afin d’en construire les conditions« , indiquent les signataires.

Cette tribune, initiée par le député Insoumis Eric Coquerel et le porte-parole de Génération.s Thomas Portes, est signée par la plupart des parlementaires LFI, les députés PCF Elsa Faucillon et Stéphane Peu, la sénatrice EELV Esther Benbassa, la présidente de l’UNEF Mélanie Luce, l’économiste Thomas Piketty, l’acteur Yvan Le Bolloc’h ou encore le coordinateur de la CGT Fonction publique Baptiste Talbot.

« Vive la fesse libre », libertaires durs

Face à la fesse molle de Corinne Masiero, les intermittents nantais mettent la barre haut pour les ménagères de plus de 50 ans

Un cluster, preuve par neuf, que
la règle des six n’est pas respectée

L’exhibitionnisme des intermittents, c’est du spectacle subventionné. Tandis qu’Audrey Pulvar, écologiste racisée, appelle à imposer le silence aux Blancs de France, quatre acteurs de la « culture » ont cédé la parole à leurs fesses en se dévêtant à Nantes jeudi 18 mars pour soutenir la comédienne Corinne Masiero, comédienne déjantée qui, dans une série, Capitaine Marleau, sur France 3 (promue sur France 2), caricature les officiers de gendarmerie (ci-dessous): la solidarité de la chienlit fait la Une, à moins que ce soit la promotion par Télérama d’un épisode de plus du feuilleton du voyeurisme à la télévision.

Un happening une manifestation publique, fort peu culturelle, qui ne justifie aucunement les crédits déversés sur le spectacle (aides financières ou régime spécial de retraite) et qui ne suscite aucune compassion, ni pour le milieu, ni pour sa marge. Ce sketch de la militante Insoumise ne permet nullement de sensibiliser à une angoisse du monde culturel, sauf à penser que le spectacle contemporain est tombé dans le ruisseau – la faute aux gauchistes libertaire – avec cet étalage de chair triste, même égayée de graffiti colorés: l’activiste LFI met en scène la mise à mort du spectacle vivant. Au mieux, elle racole les pervers séniles de Mai 68, les pédophiles et les incestueux : sous le pavé, l’ordure. Que cautionne le CSA ! A-t-elle signé pour le cinéma de minuit sur le service public?

Pulvar et Bachelot

Le curseur de la vulgarité a ripé, repoussant les limites de « l’acceptable » dans la société actuelle. Roselyne Bachelot, la ministre de la Culture, en a le souffle coupé, nous dit-on, et nécessite une ventilation respiratoire.

Pulvar en bleu de chauffe sur BFM

Qui veut la peau de Roger l’intermittent ?​, interrogea l’interprète de la série télévisée Capitaine Marleau, un vendredi soir à la cérémonie des Césars, en enlevant le haut ensanglanté et aussi le bas épilé, sans préméditation, sur la scène de l’Olympia, pour dénoncer la fermeture des lieux culturels et la précarité de ses collègues intermittents. Une initiative qui justifie l’un et l’autre ! L’horreur plein cadre sur l’écran familial à une heure de grande écoute n’a ni détourné les prépubères boutonneux de leurs jeux vidéos en France, ni attiré les ados grunge sur le replay. Seuls les plus mentalement équilibrés ont réagi, comme les plus politisés, tels ceux de Nantes, ville aux mains des Zadistes de Notre-Dame-des-Landes. Des représentants du collectif Culture en lutte​, qui occupe le théâtre Graslin depuis dix jours maintenant, se sont distingués.

Juin 2014: pour Aurelie Filippetti en visite au Familistère de Guise (Aisne)

Jeudi 18 mars, se prenant pour des créatifs, deux hommes et deux femmes se sont mis à nu, eux aussi, sur la place Graslin en soutien de leur camarade comédienneen 2015, Sébastien Thiery, comédien, auteur, s’était mis à nu à la Cérémonie des Molières, pour faire passer un message des intermittents à la ministre de la Culture, Fleur Pellerin. A l’époque, cette exposition avait été jugée affligeante. Mais, pour attirer l’attention, le procédé ne frappe plus les esprits et les pratiquants attirent sur eux l’opprobre. Telle Corinne Masiero qui n’a pas l’avantage de la surprise, ni l’excuse de la drôlerie. Une femme nue, ça aurait pu passer pour du courage, à une époque où il faut assumer, notamment son âge, 57 ans. Mais les seins et les fesses qui tombent, ce n’est pas l’idée qu’on se fait du beau et surtout, ce déballage n’est pas du tout en situation. Le foin qui dépasse de la charrette, c’était style film en noir et blanc, une notion devenue inflammable. La contestation par exposition du poil pubien, c’est même exactement ce que la femme noire refuse à ses cheveux: elle les lisse ! Marlène Schiappa aussi d’ailleurs, dans un esprit de solidarité féminin(ist)e, tout est possible, sans qu’on aperçoive d’ailleurs le début du commencement d’un effet. La covid, ça n’arrange pas.

« Vive la fesse libre »

La fesse libre, c’est non genré, c’est LGBT+, mais ça ne peut en aucun cas être cisgenre : le mâle blanc n’a que le droit de se taire, affirme la démocrate Audrey Pulvar. Un petit mieux par rapport à sa semblable Alice Coffin qui veut l’extinction de l’espèce masculine.

Une réponse aussi au député Les Républicains Julien Aubert, 42 ans, qui a adressé le 16 mars avec dix autres signataires, une lettre au Procureur de la République pour demander que l’exhibition sexuelle de Corinne Masiero soit punie comme un délit (passible d’un an de prison et 15.000 € d’amende). Si le Parquet devait se bouger le c*l en portant l’affaire Corinne Masiero devant la justice, « nous, occupantes et occupants de l’opéra Graslin, nous ne manquerons pas d’intensifier notre soutien à son encontre . Vive la fesse libre, » ont conclu les Nantais. LIEN

Avis contrastés

Un intermittent se met à nu pour Fleur Pellerin aux Molière, en avril 2015:
sept ans plus tard, Masiero aux César, has been ?

A ce jour, le post ci-dessus a été partagé 1.750 fois sur la page Facebook de Culture en lutte Nantes. Il a en outre été commenté quelque 200 fois… Avant que tous les liens soient brisés ! Les ‘bots’ avaient pourtant balancé des commentaires en nombre suspect pour compenser le déferlement de commentaires désapprobateurs. Ceux comme Annie, par exemple, qui applaudissent et remercient : Merci à Corinne Masiero pour son courage et son audace. Non vous n êtes ni laide ni vulgaire. Vous êtes magnifique !, Régine; Une honte que certains aient porté plainte contre Mme Masiero ! Quelle France de m… ou Philippe : Bravo à eux et bonzaï, ça fait du bien d’avoir des poils à gratter dans notre période aseptisée​. Un poil forcés ces avis laudateurs ?

Femen dénudées au sein du Musée d’Orsay,
est-ce pour autant de l’art?

Voici ceux, comme celui d’Alexis, qui trouvent l’initiative choquante, ridicule et inutile : Si seulement se mettre nu pouvait régler les problèmes dans ce monde on serait tous à poil, malheureusement ! « On ne sait plus si c’est de l’art ou du cochonCela changera quoi ? A part servir le ridicule, beaucoup sont en souffrance dans leurs métiers mais cette solution visuelle restera lettre morte, commente un autre internaute. Fab répond : On peut trouver cela choquant, en même temps se sont des corps humains nus, sans violence, et ils ont eu du courage de le faire​. Le nu n’est pas violent, ce qui reste à démontrer en l’espèce, de la part d’une extrémiste de gauche. Serait-il aussi artistique, si le droite n’avait comme eux aucun filtre ?

‘Stras à nu’, ça passe: la cause défendue est noble (cancer du testicule), mais Masiero, ça bugue: elle n’est pas bienveillante

Ce vendredi, les intermittents de Nantes en lutte ont mené une nouvelle action en occupant cette fois la Direction régionale de pôle emploi, pour demander la prolongation de leurs droits jusqu’en août 2022.