Mélenchon visé par une enquête pour « injures publiques » pour ses propos visant la Brav-M

Les propos violents et caricaturaux anti-flics, ça suffit !

Deux enquêtes distinctes ont été ouvertes par le parquet de Paris suite aux propos de l’ancien candidat LFI à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, et ceux de l’avocat Arié Alimi, pour « injures publiques ».

Laurent Nuñez a signalé à la justice des propos tenus dimanche 26 mars par l’ex-candidat LFI à la présidentielle. Au sujet des membres de ces Brigades de répression de l’action violente motorisées, créées au printemps 2019 après le saccage d’une partie des Champs-Élysées, Mélenchon avait déclaré sur LCI,  : « Nous enverrons ces jeunes gens se faire soigner ».

« Nous enverrons ces jeunes gens se faire soigner (…) Vous imaginez ce que c’est que de dire je suis volontaire pour monter sur une moto et tabasser des gens en passant ? C’est manifester un état d’esprit qui ne me convient pas et que je trouve anormal (…) Pour moi, ce n’est pas une activité normale », a déclaré l’ancien candidat à la présidence de la République sur LCI, le 26 mars dernier. « Il y a toutes sortes de violences pour lesquelles on fait des soins, des auditions, on réfléchit », a-t-il ajouté, précisant vouloir « dissoudre » les BRAV-M.

Le préfet de police Laurent Nuñez, qui avait annoncé des poursuites contre tout auteur d’« insultes » à l’encontre des Brav-M, a engagé des poursuites contre leurs diffamateurs. Et, ce vendredi 31 mars, le Parquet de Paris a confirmé qu’il a ouvert une enquête sur des propos insultants de l’ancien député et meneur insoumis, Mélenchon, visant justement les unités motorisées Brav-M, accusées de violences policières sur les manifestants hyper-violents d’extrême gauche révolutionnaire contre la réforme Macron des retraites, à travers notamment les images diffusées sur les réseaux sociaux, donnant à penser que les Brav-M s’attaqueraient à de paisibles citoyens. 

Enquête pour injure publique

Et à la suite de ce signalement, une enquête pour « injures publiques visant une personne dépositaire de l’autorité publique », confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) a donc été ouverte dès mercredi, a indiqué ce vendredi 31 mars le Parquet de Paris.

L’ancien candidat Insoumis à la présidentielle – qui n’exerce plus aucun mandat électif et ne bénéficie donc plus d’aucune immunité – avait également répété le slogan de ses troupes de « dissoudre » cette unité, une revendication qui est également portée actuellement par une pétition signée vendredi soir par quelque 220.000 militants de gauche radicale. Lien PaSiDupes

En 2018 déjà, l’emportement haineux de Jean-Luc Mélenchon lors de la perquisition au siège parisien de son mouvement (PaSiDupes blogspot), lien PaSiDupes (PaSiDupes WordPress) ponctuée par le désormais « La République c’est moi », et les bousculades qui ont mêlé ses troupes aux forces de l’ordre et à un magistrat, lui avaient valu une condamnation pour rébellion.

Arié Alimi également visé : il affirme que les policiers ont la violence en eux

Il ne suffisait pas d’essentialiser les brutalites de policiers aux prises avec les violences de l’ultra-gauche. Outre l’agitateur en chef de LFI, le Parquet de Paris a confirmé vendredi que l’enquête visait l’avocat Arié Alimi, objet d’un signalement distinct du préfet de police.

Sur RMC, le 22 mars, Me Alimi, membre de la Ligue des droits de l’homme (LDH), avait déclaré que les Brav-M « sont un certain type de policiers engagés volontaires, qui recherchent la violence, c’est comme ça qu’on les sélectionne, qui sont lancés dans les rues de Paris avec des matraques et des armes, qui brisent les os et qui font des chasses à l’homme comme on le voit sur les images à longueur de journée en ce moment ».

« Je serai honoré de pouvoir répondre, et d’abord aux services de police le jour où ils me convoqueront, et de pouvoir démontrer tout ce que j’avance », a commenté l’avocat.

« C’est probablement une réponse du berger à la bergère », a ajouté celui qui a défendu la famille de Rémi Fraisse, Geneviève Legay, militante d’Attac, le journaliste Taha Bouhafs, une vingtaine de Gilets jaunes, la famille de Cédric Chouviat, un livreur mort à Paris à la suite d’un refus d’interpellation début 2020, bref des activistes violemment opposés à la République.

Ainsi donc ia violence est le fait de la police ?

Un policier porte plainte contre Castaner pour discrimination

Le ministre avait soupçonné l’officier de radicalisation

Hervé C. avait été suspendu de ses fonctions à la Préfecture de police de Paris quelques jours après que Mickaël Harpon, un informaticien converti à l’islam, avait tué quatre de ses collègues.

Ce capitaine de police, un temps suspendu pour des soupçons de radicalisation juste après la tuerie à l’intérieur de la Préfecture de police de Paris, en 2019, a déposé plainte pour « discrimination » auprès de la Cour de justice de la République (CJR) contre le ministre de l’Intérieur de l’époque, Christophe Castaner, selon ses avocats.

Selon la plainte, révélée par Libération lundi 22 novembre, Hervé C. a déposé plainte le 17 novembre pour « discrimination en raison de l’appartenance à une religion déterminée » (religion non précisée: tabou !) et « harcèlement moral » auprès de la commission des requêtes de la CJR, seule juridiction habilitée à poursuivre et juger les membres du gouvernement pour les crimes et délits commis « dans l’exercice de leurs fonctions ».

Il conteste sa suspension suivie de sa mutation dans un autre service qui serait moins sensible, selon lui non fondées.

« Aucun prosélytisme »

Christophe Castaner, devant la préfecture de police. Selon le ministre de l’Intérieur, le tueur «n’avait jamais présenté de difficultés comportementales».

Agé de 41 ans, policier depuis 2004 et converti à l’islam, Hervé C. (?) travaillait depuis juin 2019 au Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions terroristes (Fijait) à la police judiciaire de Paris. Des collègues l’ont « dénoncé » à sa hiérarchie comme potentiellement radicalisé les 6 et 7 octobre 2019, soit quelques jours après que Mickaël Harpon, un informaticien de la Préfecture de police de Paris converti à l’islam, a tué quatre de ses collègues.

Hervé C., défendu par maîtres Hélène Jouny, avocate chez Arié Alimi Avocats, et Anass Khafif, a été suspendu par le ministère de l’Intérieur, le 28 octobre 2019, puis réintégré le 28 février 2020, mais muté comme chef de groupe fraude fiscale et TVA.

Dans un mémoire adressé en juin 2021 au tribunal administratif, qui doit se prononcer sur le vœu du capitaine de réintégrer le Fijait (Fichier des auteurs d’infractions terroristes), le ministère de l’Intérieur évoquait « une pratique religieuse radicale, incompatible avec la vie de l’unité et au-delà même avec les exigences de laïcité de ses missions républicaines et de service public ».

Or, souligne Hervé C., dans un rapport rendu le 8 juin 2020 dans le cadre d’une enquête administrative, la police des polices, l’IGPN, conclut qu’il n’avait « mis en lumière aucun manquement » ni « aucun prosélytisme », que les « ressentis et inquiétudes » des agents ne paraissaient pas liés « à des éléments factuels et concrets », et que sa suspension « n’était adossée à aucun fait ni comportement contemporain ».

Selon lui, l’arrêté ministériel de suspension du capitaine est donc « discriminatoire en raison de l’appartenance religieuse ».

Et sa mutation a traduit « le refus du ministre de l’Intérieur de laisser une personne de confession musulmane en charge du fichier Fijait », alors qu’il ne présentait « aucun signe de radicalisation » et avait reçu des « notations excellentes ».

Le tueur, Mickaël Harpon, était-il, quant à lui, radicalisé?

Hervé C. a par ailleurs déposé plainte contre X à la fin d’octobre auprès du Parquet de Paris pour « discrimination ».

Racisme anti-flic: condamnation du journaliste Taha Bouhafs

Le journaliste antiraciste racisé Taha Bouhafs avait injurié une syndicaliste policière

En juin 2020, ce Franco-algérien arrivé en France à l’âge de 4 ans avait qualifié Linda Kebbab, née en France et déléguée nationale du syndicat de police Unité SGP-FO, d' »arabe de service ». Etrangement, le tribunal n’a toutefois pas retenu d’antisémitisme…

Le journaliste – coopté, sans diplôme, par Daniel Mermet, journaliste militant à France Inter et co-fondateur d’Attac, a été condamné à 1.500 euros d’amende pour « injure publique à raison de l’origine » (algérienne, également) » [sic] à l’encontre de la syndicaliste policière Linda Kebbab, mardi 28 septembre. Il devra également lui verser 2.000 euros de dommages et intérêts pour l’avoir qualifiée d’« arabe de service« , a décidé le tribunal correctionnel de Paris, dont les juges ne supporteraient pas d’être accusés de parti-pris politique. En même temps – et sans pousser leur raisonnement à son terme – la justice estime qu’il s’est « volontairement fondé sur son origine (celle de Linda Kebbab), à laquelle il l’a réduite, pour l’assigner à une place peu valorisante, voire dégradante » [sic: jugement de valeur, lui-même raciste !]. Taha Bouhafs, 24 ans, va faire appel de la décision, a précisé son avocat… Arié Alimi, compagnon de l’islamo-gauchiste Cécile Duflot (EELV) et avocat de Rémi Fraisse, Cédric Chouviat ou Mélenchon.

Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat de police Unité SGP-FO, avait affirmé en juin 2020 sur franceinfo qu’elle comprenait « la colère et la souffrance » de la famille d’Adama Traoré, mort en 2016 après son interpellation par des gendarmes. Elle avait toutefois ajouté que son décès n’avait « absolument rien à voir » avec celui de George Floyd aux Etats-Unis, mort étouffé après son interpellation. Sur Twitter, Taha Bouhafs avait commenté les déclarations de la syndicaliste en la qualifiant d’« ADS : Arabe de service ». Un tweet supprimé quelques minutes plus tard car « provoquant », avait-il dit en juin, à l’audience.

Taha Bouhafs voulait « désigner une posture politique »

Le journaliste Taha Bouhafs lors d'un meeting de La France insoumise, le 17 juillet 2021 à Valence (Drôme). (UGO PADOVANI / HANS LUCAS)

Par la suite, Taha Bouhafs avait précisé que cette expression était une critique du positionnement de la syndicaliste, qu’il accuse de servir d’alibi à une institution dont certaines pratiques ont déjà été jugées discriminatoires, comme les contrôles au faciès, et ont valu à l’Etat d’être condamné. « ‘Arabe de service’ est une formule qui consiste à désigner une posture politique », avait-il ainsi fait valoir à l’audience, considérant par conséquent qu’être « arabe » est une réalité politique, à un doigt seulement de l’islam politique. « Taha Bouhafs a tenté de faire redéfinir par la justice la notion de racisme en politisant l’audience, parfois proche du meeting indigéniste, les magistrats ont su garder le cap », a analysé Thibault de Montbrial, avocat de Linda Kebbab.

Dans sa décision, consultée par franceinfo, le tribunal a estimé que les explications de Taha Bouhafs ne pouvaient suffire, « compte tenu de la brièveté des propos poursuivis, qui constituent l’intégralité de son message, et de sa forme, s’agissant d’un commentaire d’un article précis auquel renvoie un lien unique ».

Linda Kebbab a annoncé qu’elle reversera les dommages et intérêts, qu’elle n’a pas demandés, « entièrement à des œuvres sociales pour des familles de policiers ».

Une pancarte suspecte d’antisémitisme fait polémique dans la manifestation anti-passe sanitaire à Metz

La gauche instrumentalise son indignation pour accuser l’extrême droite

Cette pancarte brandie lors d’une manifestation anti-passe sanitaire à Metz (Moselle) est dans le viseur de la LICRA.

La LICRA annonce avoir saisi sa commission juridique après la diffusion d’une photo montrant une pancarte jugée antisémite à la manifestation anti-pass sanitaire à Metz samedi.

La manifestation contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale a rassemblé plusieurs milliers de personnes à Metz (Moselle) samedi 7 août 2021.

L’événement s’est globalement déroulé dans le calme et sans incident. Mais, depuis samedi soir, une image diffusée par les réseaux sociaux a été particulièrement commentée.

On y voit une femme tenant une pancarte listant des noms de personnes désignées comme des « traîtres » : Agnès Buzyn, Laurent Fabius, Patrick Drahi, Gabriel Attal, Bernard-Henri Lévy, Olivier Véran…

La Licra saisit sa commission juridique

La Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) a annoncé avoir saisi sa commission juridique après la diffusion de cette photo.

Elle veut ainsi « examiner si des poursuites pénales sont envisageables » après l’association de certains noms issus de la communauté juive au mot « traîtres ».

La ligue estime que la mention « Mais qui ? » au centre de la pancarte est une « nouvelle manière d’afficher et d’assumer son antisémitisme ».

Quelle est l’origine de ce que vise la Licra?

Cette pancarte brandie lors d'une manifestation anti-pass sanitaire à Metz (Moselle) est dans le viseur de la Licra.

Dans un article, Libération a associé la question à une pratique des mouvements d’extrême-droite. D’après le quotidien, elle fait référence à la réponse du général en retraite Dominique Delawarde à la question de Claude Posternak sur CNews, lui demandant qui contrôle une supposée « meute médiatique ».

Le militaire lui a alors répondu « la communauté que vous connaissez bien », semblant suggérer des Juifs plutôt que des francs maçons. Il a par la suite été visé par une enquête.

D’autres signes, comme l’affichage de l’étoile jaune de la part de certains manifestants ou la comparaison à la Shoah, ont suscité un tollé, sans qu’on sache qui sont les porteurs réels de ces odieuses comparaisons, des éléments d’extrême droite ou des antisionistes pro-palestiniens d’extrême gauche.

Réactions indignées d’un côté, incompréhension de l’autre

L’affaire a réveillé des sentiments troubles aux extrêmes et a pris une telle ampleur sur les réseaux sociaux que le hashtag #antisemitisme figurait parmi les « tendances » en France.

L’avocat parisien Arié Alimi a exprimé son indignation. « L’antisémitisme n’a jamais été aussi bien représenté qu’à l’extrême-droite », a-t-il préjugé et « la bête s’épanouit quand les dirigeants politiques jouent avec la démocratie et l’Etat de droit », a également polémiqué ce membre de la Ligue des droits de l’homme (LDH), dont l’orientation politique est attestée par les dossiers défendus par cet avocat spécialisé dans les affaires de brutalitéss policières (affaire Rémi Fraisse, Geneviève Legay, militante d’Attac en 2019, du journaliste antisioniste Taha Bouhafs (accusé d’être un « journaliste militant » ou « activiste » et d’avoir tenu des propos racistes et antisémites), de Gilets jaunes, de Cédric Chouviat ou de l’islamo-gauchiste Mélenchon (LFI).

La députée européenne (LREM) Nathalie Loiseau a également tweeté sa colère, participant ainsi à l’hystérisation du débat sur le passe sanitaire obligatoire étendu, recherché par le pouvoir macronien. « Il y a chez ces manifestants un antisémitisme assumé. Odieux. Insupportable. Toute la classe politique doit le dénoncer sans attendre et sans calcul. Ce [« ceux »] qui se tairont [orthographe d’une ex-directrice de l’ENA !], s’il y en a, signeront leur indignité. Il n’y a rien à comprendre, seulement à combattre cette haine immonde ».

Le critique littéraire Eric Naulleau dénonce un « antisémitisme décontracté ». Selon lui, « la bête immonde sait varier les masques ».

Loi « sécurité globale »: la gauche anti-flic réclame des têtes

Halte au « floutage de gueule », réclament des activistes

Plusieurs milliers de militants sont descendus dans la rue samedi à l’appel notamment des syndicats de journalistes : étrangement, la presse qui pratique le floutage de témoins combat « en même temps » le texte pénalisant la malveillance dans la diffusion d’images, parce qu’il inclut les forces de l’ordre, dont il veut protéger l’intégrité physique et psychologique, parce qu’elle pourrait forcer les journalistes et les lanceurs d’alerte – qui ne le ferait pas déjà – à flouter leurs visages. Adopté la veille par l’Assemblée nationale, les syndicats de journalistes de gauche le jugent attentatoire à « la liberté d’expression » et à « l’état de droit ».

La principale d’une vingtaine de manifestations prévues en France a débuté au Trocadéro à Paris en début d’après-midi, au milieu d’un important dispositif policier. Dans la foule, dont nombre de « Gilets jaunes », flottent des drapeaux du PCF, d’EELV, de FO, du NPA, une banderole d’« Extinction rebellion » et une autre de Mediapart : des révolutionnaires assumés, trotskistes (NPA, Mediapart) ou écologistes (XR) ou honteux (PCF ou FO et EELV). Ces anti-républicains nous parlent de démocratie : « La démocratie meurt dans l’obscurité »« Darmacron nous insécurisent », peut-on lire sur des pancartes dupliquées. Pourtant, la presse institutionnelle est assez peu sur place: quand il y a des coups à prendre, elle délègue aux photo-journalistes freelances ou fait appel aux témoins-particuliers (comme BFM TV) et pille les réseaux sociaux…

Parmi les slogans repris en boucle, des idées qui trahissent une non-lecture du projet de loi« Tout le monde veut filmer la police  », mais les caméras-trottoirs restent autorisées, et « la rue elle est à nous », alors que, outre qu’elle est à tous, l’article 21 prévoit un accès élargi aux enregistrements des caméras piéton (aussi appelées caméras individuelles), c’est-à-dire que les manifestants colportent de l’infox malveillante. Des journalistes interpellés s’insurgent pourtant: « De quel droit peut-on nous empêcher de faire notre métier ? », interrogent-ils de mauvaise foi.

L’Assemblée nationale a voté vendredi soir, après l’avoir amendée, la mesure la plus controversée de la proposition de loi « sécurité globale »: l’article 24 pénalisant la diffusion malveillante d’images des forces de l’ordre, tout en l’assortissant de garanties sur le « droit d’informer ».

Nommons-les, si la presse critique des réseaux sociaux ne le fait pas. Cela inclut notamment un élargissement de l’accès aux images enregistrées par des caméras de vidéosurveillance, appelée dans le texte « caméras de vidéoprotection ».

Cet article, mais aussi la possible utilisation de drones lors des manifestations et la crainte de la reconnaissance faciale par les caméras de surveillance, ont suscité une intense émotion dans les gauches qui ont la culture des affrontements de rue et dans les media, qui veulent donc y voir un risque d’entrave à la liberté d’informer.

« La police est en roue libre »

A Lille, un millier de manifestants s’est rassemblé samedi matin, dénonçant la proposition de loi « sécurité globale », aux cris de « Même pas drone »« Orwell was right »« floutage de gueule ». Un autre millier était dans la rue à Rennes, avec des pancartes : « Baissez vos armes, nous baisserons nos téléphones »« L’appareil photo lui n’a jamais tué personne »« Sécurité globale, impunité totale ». Un millier de personnes a également défilé à Montpellier.

Une conférence de presse a été organisée parallèlement au siège de la Ligue des droits de l’Homme, en présence d’Amnesty International, de représentants des syndicats de journalistes dont le SNJ-CGT, et d’un responsable d’un syndicat de policiers minoritaire, la CGT-Intérieur. Une inquiétude relayée à l’Assemblée nationale à la gauche de l’hémicycle, notamment par La France insoumise (LFI). « Nous sommes inquiets de la lente déliquescence de l’Etat de droit, qui semble mener à un Etat de police », a commenté le suspicieux Arié Alimi, membre du bureau national de la Ligue des droits de l’Homme.

Les syndicats de journalistes jugent qu’il n’y a pas besoin d’une nouvelle loi « pour faire peur », alors que le code pénal et la loi sur la liberté de la presse de 1881 punissent déjà les infractions d’incitation à la haine. « On a l’impression que la police est en roue libre et qu’elle fait ce qu’elle veut où elle veut », a lancé au nom du SNJ, Dominique Pradalié qui masque sa photo sur Twitter.

Ce journaliste distille des vérités partielles: Antoine Krempf (responsable de la Cellule de vérification @franceinfo #vraioufake) ne le dira pas, mais les policiers de France sont parmi les plus maltraités en Europe et au-delà. De plus, s’ils n’étalent pas leur nom sur leur uniforme, ils sont toutefois identifiables par leur numéro de matricule. Il y a enfin longtemps que les postiers ne livrent plus leur nom aux usagers malveillants… Que ce journaliste commence donc par s’informer, avant de diffuser des bobards : le facteur, à temps très partiel, Olivier Besancenot (NPA) pourra le mettre au clair et lui permettre de cesser d’embrouiller les Français.

Jean-François Cullafroz de la CFDT, s’est félicité de la mobilisation des directeurs des rédactions des principaux media contre l’article controversé, appelant « nos patrons de presse à prendre position » lors d’une rencontre prévue mardi au ministère de l’Intérieur. Pour Pablo Aiquel du SNJ-CGT (journaliste pigiste à Vichy, Auvergne, membre du bureau national du SNJ-CGT, en charge des questions liées aux journalistes pigistes et précaires), Emmanuel Macron « est un populiste en col blanc ». « Comment va-t-on demander à la Pologne et la Hongrie de respecter l’état de droit, alors qu’en France on est en train de tout faire pour le mettre à mal ? » Ce syndicaliste soutient le très controversé reporter Taha Bouhafs.

Cet activiste franco-algérien né en Algérie, anti-raciste racialisé du comité Adama et spécialisé dans la couverture de divers mouvements protestataires pour Là-bas si j’y suis, site web d’information dirigé par Daniel Mermet (77 ans), voix de la gauche extrême sur France Inter pendant 25 ans et cofondateur d’ATTAC. A l’initiative de Gilles-William Goldnadel, Daniel Mermet a été poursuivi pour avoir diffusé, en 2001 des propos d’auditeurs sur le conflit israélo-palestinien relevant de l’« incitation à la haine raciale ». Mermet a été relaxé en juillet 2002 et définitivement acquitté en appel en 2006. En 2013, le journaliste Olivier Cyran (journal CQFD) révèle les plaintes de deux anciens collaborateurs de l’émission Là-bas si j’y suis (une émission clairement engagée à gauche, orientation que le totalitaire Daniel Mermet revendique d’ailleurs: n’a-t-il pas mis le pied à l’étrier d’un futur député LFI, François Ruffin ?) , mais la gauche radicale régnant en maîtresse sur la Maison de la Radio, le DRH déclare: « A ce jour, le dossier est clos. J’y ai vu des signes de mal-être, mais pas de preuve tangible et irréfutable de harcèlement. Pour moi, Daniel Mermet n’a pas franchi la ligne rouge. […] » En novembre 2017, Daniel Mermet fait condamner Radio France en appel pour licenciement sans cause réelle ni sérieuse. Mermet bénéficiait d’un régime spécial : il ne dépendait pas de la rédaction, mais de la direction des programmes de Radio France.

Un an de prison et 45.000 euros d’amende

Anthony Caillé, qui s’affiche masqué sur son compte Twitter et dont le blog est hébergé par Mediapart, secrétaire général à la CGT-Intérieur, réclame la diffusion des visages de policiers, mais s’est associé aux journalistes pour demander « le retrait total » de cette loi de « contrôle social » et dénoncé l’état de la police. Le ministre Gérald Darmanin, a-t-il observé, « oublie de dire que depuis vingt ans on a supprimé 35.000 postes dans la police nationale », a-t-il dit, jugeant le passé avec ses lunettes de 2020 et regrettant qu’il n’y ait pas eu en amont « une étude d’impact » sur les effets de la proposition. Il publie parfois dans L’Humanité, mais jamais plus depuis l’été 2018….

L’article diabolisé pénalise d’un an de prison et 45.000 euros d’amende la diffusion de « l’image du visage ou tout autre élément d’identification » des forces de l’ordre en intervention quand elle porte « atteinte » à leur « intégrité physique ou psychique ». Dans le viseur du gouvernement, les campagnes sur les réseaux sociaux: elles n’atteindront pas ces syndicalistes qui, quant à eux, s’y voilent la place.

Les journalistes en pointe dans ce dénigrement malveillant du projet de loi se protègent mais ils exigent que les fonctionnaires de police exposent leurs vies et celles des membres de leur famille.

Avec l’antifa Antonin Bernanos, l’extrême gauche révolutionnaire sort du bois

“Le fascisme est déjà là, au cœur de l’Etat”, selon cette nouvelle égérie de l’ultra gauche

Le Média, website de LFI, publiait un entretien avec Antonin Bernanos, militant ‘antifasciste’ qui a cumulé près de deux ans d’incarcération du fait de ses activités révolutionnaires: ces groupuscules violents sont anti-tout (anti-gouvernement et anti-capitalistes: ils appartiennent à des mouvances d’extrême gauche anarchistes et communistes).

Un fils de… dont la gauche ultra fait un “martyr”

En 2013, la disparition de Clément Méric, militant d’extrême-gauche, décédé suite à une bagarre contre des skinheads de droite, comme il y en a aussi à l’extrême gauche, propulsait le mouvement antifasciste sur le devant de la scène médiatique.

Sept ans plus tard, une nouvelle vedette de LFI semble peu à peu émerger parmi les “antifas” : Antonin Bernanos, arrière-petit-fils du célèbre écrivain catholique, Georges Bernanos. Placé sous contrôle judiciaire après une énième incarcération pour des actes violents en rapport avec sa haine politique, ce dernier est récemment revenu sur son parcours dans un entretien avec Le Média. Mais qui est vraiment cette nouvelle coqueluche médiatique de l’ultra gauche ?

Affaire du quai de Valmy, Gilets-Jaunes : un adepte de l’action directe

En rupture avec les idéaux de son aïeul, Antonin Bernanos émerge dans le groupuscule Action Antifasciste Paris-Banlieue (AFA), quelques haineux violents, médiatisés lors de l’affaire Clément Méric (2013). Son penchant pour l’action politique violente a fait sa réputation et cet étudiant en sociologie âgé de 25 ans y a gagné ses premiers galons de “révolutionnaire” lors des manifestations contre la “Loi Travail” en 2016. Le 18 mai de cette année charnière du quinquennat de François Hollande, ex-président de la République, l’antifa, accompagné de son jeune frère Angel, aurait participé à l’incendie d’une voiture de police, ainsi qu’à l’agression d’un agent des forces de l’ordre sur le quai de Valmy, à Paris: un antifasciste est aussi anti-flic. La scène, d’une violence inouïe, a été filmée par un manifestant présent ce jour-là :

Mis en examen après la manifestation pour avoir frappé un policier et brisé la fenêtre arrière de son véhicule, Antonin Bernanos a finalement été condamné à cinq ans de prison, dont deux avec sursis, pour cette rixe spectaculaire restée gravée dans les mémoires de l’AFA. Indigné par cette décision de justice, son avocat, Arié Alimi, encore lui (avocat de la famille de Rémi Fraisse, de Geneviève Legay, militante d’Attac, du journaliste Taha Bouhafs, d’une vingtaine de Gilets jaunes ou de la famille de Cédric Chouviat), s’est insurgé, rappelant qu’il n’y avait pas « l’ombre d’une preuve » pour appuyer la condamnation de son client. En effet, « seul élément à charge dans le dossier : un témoignage anonyme, qui s’avère être celui d’un fonctionnaire de police infiltré parmi les manifestants », rappelle… l’Humanité.

Finalement, le militant n’a fait que dix mois de prison ferme et a retrouvé sa liberté le mardi 28 mars 2017… Bien que certainement peu commode, le premier séjour de Bernanos à Fleury-Mérogis n’a vraisemblablement fait que renforcer sa détermination. Deux ans plus tard, ce membre de la mouvance anarcho-autonome s’est une nouvelle fois retrouvé aux prises avec la justice.

Cette fois-ci, l’activiste a été mis en cause dans une rixe visant des militants d’extrême-droite en marge du mouvement des Gilets-Jaunes. Le 15 avril, alors que la cathédrale Notre-Dame de Paris était en flammes, le jeune Bernanos s’est rendu sur les berges de la Seine avec des camarades pour constater les dégâts. C’est alors que le groupe a croisé une poignée de militants nationalistes, « des Zouaves et des membres de génération identitaire », d’après le quotidien 20 minutes.

Je considère que ce qui m’arrive est parfaitement normal au vu de ce que sont l’Etat et la Justice.

Très rapidement, la tension est montée et les deux bandes en sont venues aux mains : un militant d’extrême-droite est blessé et porte plainte contre Bernanos. Quelque temps après, ce dernier est mis en examen pour « violences en réunion n’ayant pas entraîné d’incapacité » et « vol avec violences ayant entraîné une incapacité supérieure à huit jours ».

Bien qu’il nie encore aujourd’hui avoir participé à cet affrontement, la tête de gondole de l’ultra-gauche appure sa dette avec la société avec une peine de six mois de prison, d’abord à Fresnes, puis à la Prison de la Santé. « Il n’y a absolument rien, à part les déclarations d’un militant d’extrême droite, qui pèse contre moi », a-t-il pourtant prétendu lors d’une prise de parole en octobre 2019. A l’occasion d’un entretien avec les sympathisants de “Là-bas si j’y suis” – site web d’information fondé et dirigé par Daniel Mermet, producteur et animateur de l’émission Là-bas si j’y suis sur… France Inter (1989-2014), et aussi cofondateur d’ATTAC, intouchable relaxé d’incitation à la haine raciale – réalisée durant la même période, ce dernier n’a pas hésité à dénoncer un « acharnement.