Emeutes en Nouvelle-Calédonie: qui sont les indépendantistes du CCAT ?

Darmanin les pointe du doigt

La manifestation de ce 1er mai 2024 à Paris a été marquée par les très nombreuses revendications sans lien avec le travail comme celle des Kanaks venus demander l’annulation du dégel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie.

« Une organisation de voyous. » Lors d’une conférence de presse tenue jeudi 16 mai, le Haut-commissaire de la République, Louis Le Franc, a directement mis en cause la CCAT, Cellule de coordination des actions de terrain, dans les émeutes qui touchent la Nouvelle-Calédonie depuis maintenant plusieurs jours et qui ont déjà fait quatre morts dont un gendarme de 22 ans.

« La CCAT est une organisation de voyous qui se livre à des actes de violences caractérisées avec la volonté de tuer des policiers, des gendarmes, des forces de l’ordre. Cette structure de la CCAT n’a plus lieu d’être, ceux qui sont à la tête de cette cellule sont tous responsables. Ils devront assumer devant la justice », a-t-il dénoncé.

« Dix leaders mafieux du CCAT assignés à résidence »

Drapeau du FLNKS

Un peu plus tard sur France 2, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, lui a fait écho sur cette cellule. « C’est le CCAT le problème », a-t-il affirmé, précisant qu’il a assigné « dix leaders mafieux du CCAT » à résidence dans le cadre de l’Etat d’urgence déployé sur l’île.

« Ce qui est certain c’est que de nombreux éléments qui montrent une organisation violente, qui pille les magasins, tire à balles réelles sur des gendarmes, met le feu à des entreprises, attaque des institutions pourtant indépendantistes. Nous ne reculerons pas », promet encore le ministre

« Nous ne reculerons jamais, » jurent les mafieux

Dirigée par Christian Tein, le commissaire général de l’Union calédonienne  (principal parti indépendantiste de l’île), cette cellule, dont l’ancienne secrétaire d’Etat Sonia Backès a demandé la dissolution, a été créée fin 2023 et comprend des composantes politique et syndicale.

Elle est une émanation de l’Union calédonienne, frange la plus radicale du Front de libération Kanak socialiste (FLNKS). Dans un communiqué, la CCAT a souligné que son objectif était l’accession à l’indépendance « telle que prévue par l’accord de Nouméa » de 1998 et le gel du corps électoral local, contrairement à la réforme voulue par le gouvernement.

Les violences qui ont éclaté lundi n’ont pas empêché les députés de voter dans la nuit de mardi à mercredi ce projet de loi constitutionnelle. Ils « ont choisi de mettre de l’huile sur le feu », a estimé la CCAT, mais « il reste une dernière chance pour que l’Etat entende notre cri du cœur et stoppe définitivement son plan au nom de la paix dans notre pays », en référence à la convocation en Congrès des députés et sénateurs pour entériner la réforme.

Appelant « toutes les communautés du pays à (les) rejoindre », ces leaders  expliquent qu’ils ont dû monter d’un cran leurs actions tout en assurant vouloir les maintenir « de manière pacifique »: « nous ne reculerons jamais », proclament-ils.

Assignations

La CCAT dénonce également « l’entêtement de l’Etat français » et des provocations, avec « la présence des milices loyalistes qui agressent nos gens sur le terrain avec la caution des forces de l’ordre ».

« Les exactions commises sur les commerces, les sociétés, les bâtiments et les équipements publics n’étaient pas nécessaires, mais elles sont l’expression des invisibles de la société qui subissent les inégalités de plein fouet et sont marginalisés au quotidien », ajoute leur communiqué, qui ne mentionne pas les assignations à résidence ni ne donne de noms.

Mardi, au micro de Radio Djiido, ce même Christian Tein a malgré tout lancé un appel au calme après des premières nuits de tensions. « On est désolés pour ce qui arrive. Mais il faut bien dire que la situation, aujourd’hui, beaucoup de gens l’ont contrainte, à amener le peuple kanak contre le mur », a-t-il dit.

« La CCAT n’a jamais appelé à piller les magasins (…), la CCAT est en responsabilité. Je ne justifie pas les actions qui se passent dans les quartiers », a-t-il ajouté.

Lors de sa conférence de presse, Louis Le Franc a indiqué que, pour l’heure, il n’existe aucune communication entre l’Etat et la CCAT. « Ils se sont rendus injoignables. Nous sommes en train de les localiser… », dit-il.

Pour sa part, Gérald Darmanin, qui a déjà procédé à cinq premières assignations à résidence de membres de la Cellule de coordination des actions de terrain, a indiqué que ce chiffre devrait monter à une vingtaine ce jeudi. Des perquisitions administratives devraient également être réalisées dans les heures à venir.

Marlène Schiappa écartée de certains dossiers en raison de son compagnon

La secrétaire d’Etat au bord du conflit d’intérêts avec la mutualité: elle est en effet chargée de l’Economie sociale et solidaire

Le couple a été photographié pour la première fois par Paris Match, qui a révélé leur idylle et un weekend torride à New York

Leurs fonctions les a réunis. Son nouveau compagnon, un tatoué à « l’allure athlétique », crée une nouvelle série d’angles morts dans l’exécutif. En mars 2018, sur le plateau de Touche Pas A Mon Poste, la porte-parole du gouvernement s’était livrée sur son premier mariage, une « erreur de jeunesse », qui s’était soldée par un divorce quelques semaines après la cérémonie. Depuis 2006, elle vivait une relation stable avec Cédric Bruguière, avec qui elle a eu deux filles. Mais son nouveau compagnon, Matthias, 49 ans, pose problème à l’exécutif. Elle l’a rencontré dans le cadre de ses fonctions de secrétaire d’Etat et leur intimité est incompatible avec son secteur gouvernemental, l’Economie sociale et solidaire et la vie associative. Marlène Schiappa, 40 ans, voit donc son portefeuille ministériel se réduire comme peau de chagrin.

Elle ne peut plus gérer des dossiers liés à plusieurs organisations mutualistes : le groupe VYV, le groupe MGEN, l’Union mutualiste retraite, l’association internationale de la mutualité et l’association réseau éducation et solidarité, selon un décret paru ce mercredi 1er mars au Journal Officiel.

En cause d’après le décret, le risque de conflit d’intérêts lié aux activités de son compagnon, qui n’est autre que le dirigeant de la MGEN, la Mutuelle générale de l’Education nationale, Matthias Savignac. Ainsi, comme le stipule la législation, « le ministre qui estime se trouver en situation de conflit d’intérêts (…) s’abstient de donner des instructions aux administrations placées sous son autorité ou dont il dispose, lesquelles reçoivent leurs instructions directement du Premier ministre », peut-on lire dans le décret n° 59-178 du 22 janvier 1959 relatif aux attributions des ministres. C’est donc Elisabeth Borne elle-même qui traitera directement des dossiers liés à ces organisations.

Borne concentre tous les les dossiers

De la même manière que Marlène Schiappa, plusieurs membres du gouvernement se sont vus retirer certaines attributions en raison de ce risque de conflit d’intérêts depuis près d’un an. Dernière en date : la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a été écartée en novembre dernier des sujets liés à l’entreprise pétrolière Perenco dont son père a été un dirigeant.

Dans la même veine, le ministre délégué au Numérique, Jean-Noël Barrot, dont la sœur n’est autre que la directrice de la communication d’Uber pour l’Europe a lui aussi vu son portefeuille revu à la baisse l’été dernier en plein scandale des « Uber files ». Même punition un mois plus tôt pour Stanislas Guerini, le ministre de la Transformation et de la Fonction publique, dont la conjointe est employée par Google Cloud France. Au pays du conflit d’intérêts généralisé, les services d’Elisabeth Borne croulent désormais sous une charge surhumaine de dossiers. Sauf à penser que ces ministres exposés à une foultitude de conflits d’intérêts ne sont pas surchargés, que ce qui reste de leurs compétences (présumées) ne justifie pas leur maintien et que certains regroupements permettraient des allègements de la dépense publique.

Militantisme homosexuel au gouvernement: Beaune tacle sa collègue Cayeux

Le lobby LGBT fait son lit au pouvoir

La première prise de position du ministre délégué de Macron n’aura pas été pour les Transports. Dans son portrait pour Paris Match, l’ancien conseiller spécial de Macron à l’Elysée revient sur son identité sexuelle et son coming out. Un sujet banal dans l’entourage politique de Macron et que le secrétaire d’Etat de 40 ans aborde avec la sérénité du pratiquant mais le prosélytisme du militant.

Enarque sans expérience de la vraie vie professionnelle, Macron l’a tenu à son côté, en faisant de lui un secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes dès le 26 juillet 2020. Clément Beaune est en effet « le chouchou » de Macron et le « fiston » de Brigitte a osé se dévoiler quelque peu dans les pages du magazine Paris Match pour lequel il revient sur son coming out dans les pages de Têtu, magazine dédié à la cause LGBT, au mois de décembre dernier.

Lors de cet entretien, le secrétaire d’Etat s’est également exprimé sur les décisions homophobes polonaises, où une centaine de communes se sont déclarées « zones non LGBT » sous le silence des autorités conservatrices. « Je viens d’une famille dans laquelle des personnes ont été déportées parce que juives, il y a seulement deux générations. Cela fait écho en moi. Pour autant, je n’aimerais pas qu’on dise que je me démène contre les zones « sans LGBT » parce que je suis gay. Ce serait insultant de dire que je mène ce combat pour moi-même, anticipe-t-il. (…) En revanche, en tant que secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, j’ai une responsabilité supplémentaire. Je dois me battre pour diffuser la tolérance », a développé Clément Beaune. L’intolérance de Beaune consiste à refuser la liberté de conscience à ceux et celles qui ne partagent pas ses préférences, outre qu’il s’ingère dans les affaires d’un pays souverain. Or, la Pologne est le seul pays européen qui n’a has eu besoin de dépénaliser l’homosexualité du fait qu’elle n’a jamais été interdite dans son histoire.

Le secrétaire d’Etat promet [décembre 2020] de se rendre en Pologne pour exercer des pressions dans l’une de ces zones, « au début de l’année prochaine ». Il devrait également aller y soutenir « une des associations qui défendent le droit à l’avortement ».

Clément Beaune est un besogneux qui dort peu, cinq heures par nuit, et qui cumule en un peu plus d’un an « 100 déplacements, dont 49 hors de France, et 24 pays visités sur les 27 formant l’Union« : sa fonction oblige. Et aussi son orientation sexuelle.

Le ministre macronien des Affaires européennes, Clément Beaune, a déclaré que les autorités polonaises lui ont refusé l’accès à une “zone sans LGBT”. Krzysztof Bosak, le leader d’un parti de l’opposition a dévoilé la provocation mensongère de l’homme de main de Macron, en le traitant de “pathétique pleurnichard français”.

Ce sujet n’en a jamais été un pour lui, écrit Paris Match : « Ses parents [père médecin, mère infirmière] l’ont très tôt accepté, ses amis l’ont toujours su, et lui n’a jamais milité. » A la fin de l’année 2020, l’énarque décide toutefois d’en parler ouvertement à la presse, estimant que « son identité sexuelle assumée pèsera lors de ses déplacements en Pologne et en Hongrie« . Désormais, il milite. Et le magazine Têtu s’empare de sa vie privée pour promouvoir la cause homosexuelle. « La vie n’a jamais été difficile pour moi, j’en ai conscience », admet avec une sincérité pudique Clément Beaune à Paris Match.

Coming out et politique

« Je suis gay et je l’assume« , avait-il déclaré dans Têtu en décembre 2020. « Aujourd’hui cela paraît banal de le dire, mais ce n’est pas une évidence. Les coups, la violence, le rejet, ça existe en 2020. Dire aujourd’hui mon orientation sexuelle, ce n’est pas de l’indécence ou de la mise en scène de l’intimité« , avait-il estimé en bransissant l’étendard LGBT.

Ce proche collaborateur de Macron a été maître de son coming out, à la différence de cet autre membre du gouvernement, son porte-parole Gabriel Attal qui partage la vie de Stéphane Séjourné, autre bébé-Macron (son conseiller au ministère de l’Economie et participant au lancement des Jeunes avec Macron, puis d’En marche, devenu La République en marche, engagé dans la campagne présidentielle de Macron, qui le nomma conseiller politique à ses côtés) : ils ont été « outés » par l’avocat et proche des Gilets Jaunes, Juan Branco. La sénatrice écologiste Mélanie Vogel a choisi de son côté d’assumer son orientation sexuelle sur son compte Twitter. « Avant d’avoir des responsabilité politiques, c’est quelque chose que je faisais peu. Je le fais maintenant parce que je sais que ça compte pour beaucoup de gens de voir qu’il y a des gens avec lesquels ils peuvent s’identifier qui accèdent au pouvoir« , avait-elle confié à Alba Ventura sur RTL.

Clément Beaune qualifie les propos de Caroline Cayeux sur le mariage pour tous d' »extrêmement blessants »

Le ministre délégué aux Transports pleurniche à nouveau en refusant sa liberté de pensée à sa consœur au ministère de la Transition énergétique et de la Cohésion des territoires.

“Je fais partie de ces gens-là,” a réagi Clément Beaune, ce mercredi 13 juillet sur LCI, à l’opinion de Caroline Cayeux sur le mariage pour tous, les qualifiant d’“extrêmement blessants”. “Je ne le dis pas à titre individuel, je le dis par conviction politique [profitant de sa position gouvernementale]: pour le combat pour l’égalité, contre les extrêmes [Cayeux, extrémiste du gouvernement ?] et pour les valeurs qui me tiennent à cœur”, a-t-il ajouté.

Ainsi Beaune abuse-t-il de sa position dominante au pouvoir pour faire passer ce qui lui tient personnellement à coeur, sans rapport aucun avec sa fonction aux Transports (pendant que se multiplient les mouvements sociaux). A moins que son combat au gouvernement soit celui du routier homosexuel polonais…

Deux femmes portent plaintes pour viol contre la secrétaire d’Etat Chrysoula Zacharopoulou

De plus en plus chauds, les gouvernements de Macron…

Le pouvoir d’achat baisse et la covid remonte, mais les Macron dansent:
Fête de la musique à l’Elysée, toujours aussi noire

(Jack Lang, initiateur de l’événement, a été lui-même été tracassé par des affaires de moeurs)

Une enquête a été ouverte après le dépôt de deux plaintes pour viol visant la secrétaire d’Etat chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou, a-t-on appris mercredi auprès du Parquet de Paris, confirmant une information de Marianne.

L’information n’a été révélée qu’après les législatives

La première plainte dénonçant des faits de viol a été déposée le 25 mai et l’enquête ouverte deux jours plus tard, a précisé le parquet.

Cette source a ajouté qu’une deuxième plainte a été déposée le 16 juin.

Selon l’hebdomadaire, les faits reprochés auraient été commis dans le cadre de sa profession de gynécologue.

Concernant la deuxième plaine, les faits imputés se seraient déroulés « dans un cadre médical » en 2016 et concerneraient une femme majeure, écrit Marianne, citant une source proche du dossier.

L’enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

Eurodéputée LREM depuis 2019, Mme Zacharopoulou, 46 ans, a été nommée secrétaire d’Etat le mois dernier.

Chrysoula Zacharopoulou, une proche de Julie Gayet, épouse Hollande (le père)

Le précédent gouvernement lui avait confié l’an dernier une mission sur le thème de l’endométriose, un sujet sur lequel elle s’est engagée depuis des années. Son rapport a été remis en janvier à l’Elysée.

Plusieurs ministres de Macron sont accusés de violences sexuelles, à l’instar du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, visé par une plainte pour viol, classée sans suite dans un premier temps, puis relancée et pour laquelle le Parquet a requis un non-lieu début 2022.

Plus récemment, le ministre des Solidarités Damien Abad a été accusé de viols. Le parquet de Paris a fait savoir qu’il n’ouvrait pas d’enquête préliminaire « en l’état ». 

On retiendra que les viols sont équitablement partagés par les femmes et les hommes.

La secrétaire d’Etat Justine Benin battue à la législative

La candidate de Macron s’est abîmée en mer en Guadeloupe

Avec 41,35 % des voix, la secrétaire d’Etat à la Mer du gouvernement Borne, Justine Benin, a été battue samedi au second tour des législatives dans la 2e circonscription de Guadeloupe par Christian Baptiste (DVG), soutenu par la Nupes, élu avec 58,65 % des voix, a annoncé la préfecture de Guadeloupe.

Justine Benin, députée sortante, jouait son poste au gouvernement lors de ce scrutin. L’exécutif avait rappelé en amont du vote qu’en cas d’échec aux législatives le ministre candidat devrait quitter le gouvernement conformément à une règle non écrite mais déjà appliquée en 2017 par Macron.

Olivier Serva, Christian Baptiste et Elie Califer, trois des quatre députés élus en Guadeloupe étaient soutenus par l’alliance des partis de gauche Nupes lors de ce scrutin, marqué par une abstention très forte avec moins de 28,23 % de participation, contre 30,65 % en 2017. Dans la première circonscription, le député sortant, Olivier Serva, ex-LREM et soutenu par LFI pour le deuxième tour, a été élu avec 74,04 %.

Face aux jeunes du Service national universel, Castex salue les « bons républicains », contaminés en Ardèche

« En même temps », un cluster est identifié dans un centre du Service National Universel, en Ardèche

Le château de Jambville, construit entre le XVème et XVIIIème siècle, se situe à 50 km de Paris

Jean Castex a rendu visite ce jeudi dans les Yvelines à une centaine de jeunes engagés dans le Service national universel (SNU), soulignant que « plus que jamais en ces temps difficiles » la France a « besoin de bons républicains ». « Nous avons plus que jamais besoin d’une République ferme et généreuse« , a insisté le premier ministre devant ces jeunes volontaires, âgés de 15 à 17 ans et réunis depuis une semaine dans le cadre cossu du château de Jambville pour un « séjour de cohésion ».

« Oui, la République française a besoin de moments où les mots cohésion, fraternité, apprentissage des droits et devoirs » sont prononcés, a insisté Jean Castex, appelant à ne pas « bouder la République » mais à « s’engager, quels que soient vos origines, vos convictions, vos idées ». « Il faut rendre à son pays ce qu’il vous donne », a encore martelé Jean Castex face aux adolescents ordonnés en rangs serrés et vêtus de l’uniforme du SNU.

Après une cérémonie de lever de drapeau puis le chant de la Marseillaise, Jean Castex a assisté avec la secrétaire d’Etat Sarah El Haïry à deux modules pédagogiques encadrés par des gendarmes: une course d’orientation en forêt, puis un atelier de sensibilisation au cyberharcèlement.

« Tout à gagner pour vous et pour la République »

Echangeant plus longuement avec une douzaine de ces jeunes volontaires, Jean Castex leur a demandé d’être des « ambassadeurs ». « On veut monter en puissance. Et il y a des jeunes qui en ont encore plus besoin », a-t-il fait valoir.

« Il va falloir convaincre celles et ceux de nos concitoyens qui sont réticents, qui disent que cela ne sert à rien. Non seulement il n’y a rien à craindre mais il y a tout à gagner pour vous et pour la République », a ajouté le Premier ministre.

Jean Castex a ensuite rendu hommage au bénévolat, dans un discours séparé prononcé à la mi-journée à Matignon à l’occasion du 120e anniversaire de la loi de 1901 sur les associations.

Vers une obligation du SNU d’ici à quelques années

Le SNU, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, a débuté cette année mi-juin pour quelque 18.000 filles et garçons, avec l’objectif de devenir obligatoire dans quelques années.

Après le « séjour de cohésion », les jeunes participants doivent s’engager auprès d’une association, d’une administration ou d’un corps en uniforme pour réaliser une mission d’intérêt général de 84 heures. Celle-ci peut être réalisée sur une période courte ou répartie sur plusieurs mois.

S’ils le souhaitent, les jeunes peuvent poursuivre l’expérience avec une période d’engagement de trois mois minimum.

Plusieurs cas de covid-19 ont été détectés parmi les adolescents effectuant leur service national universel dans un centre de Meyras.

Des participants au SNU (image d'illustration).
Des participants au SNU

Le préfet de l’Ardèche a décidé de fermer le site de manière anticipée.

Un cluster parmi de jeunes volontaires du Service National Universel (SNU), en Ardèche. Huit cas de covid-19 ont été détectés dans le centre de Meyras parmi les 94 adolescents et leurs encadrants. 28 cas contacts ont aussi été repérés, après une campagne de dépistage. 

Les malades et les cas contacts ont été isolés. Mais le préfet de l’Ardèche a décidé de fermer le centre de manière anticipée ce mercredi, avec deux jours d’avance (la session devait s’achever le 2 juillet). Les jeunes, originaires de l’Ain, de l’Isère et de la Loire, doivent s’isoler chez eux et seront suivis par les cellules de contact-tracing pour éviter tout développement de clusters familiaux. Or, on sait qu’en France, le traçage n’est pas une pratique répandue…

La cérémonie de remise des diplômes du SNU de ce vendredi 2 juillet n’aura pas lieu. 

Il ne s’agirit pas du variant delta

Les jeunes volontaires avaient entamé leur Service national universel le 21 juin. Tous avaient présenté un test PCR négatif, mais une participante était en période d’incubation. Elle n’a déclaré la covid que plus tard, assure-t-on.

A ce stade, annonce la préfecture, aucune mutation du virus n’a été identifiée. Il ne s’agit donc pas du variant delta.

Liberté d’expression: Piolle appelle Macron à faire taire ses ministres

Schiappa se sent visée, Darmanin, non

Eric Piolle, maire de Grenoble et Marlène Schiappa, ministre déléguée à la
Piolle et Schiappa ont déjà croisé le fer sur le burkini à la piscine

Sexisme primaire ou interprétation malveillante ? La question peut se poser après un vif échange à distance entre Eric Piolle, maire EELV de Grenoble, et Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté.

“Le président de la République devrait tenir ses ministres […] aucun ministre ne peut parler comme ça d’un élu local, quel qu’il soit”, a jugé l’élu écologiste, invité de France Inter, ce 3 février.

La ministre chargée de la Citoyenneté lui a répondu du tac-au-tac, sur Twitter, mais à tort et à travers: “On ne tient pas un être humain, » théorise-t-elle d’abord, à la surprise générale, puisqu’elle est ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur. Et d’ajouter, dans son costume d’ancienne sous-ministre de la priorité aux femmes sur les hommes: « Dirait-on cela d’un ministre homme? Non! Un homme politique est volontaire. Une femme politique, elle, doit être tenue”, argue la responsable politique, dans un automatisme féministe. 

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Un homme est-il « insuffisant » par définition?

Sauf que Schiappa est parano.

Eric Piolle ne la visait pas spécifiquement: il parlait des deux ministres de la place Beauvau, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté. Cette dernière ne manifeste donc aucune solidarité gouvernementale, pas même au sens étroit.

Eric Piolle répond d’abord à la seconde qui s’en prenait à sa ville sur Cnews, le 15 janvier. “La façon dont la ville de Grenoble est gérée laisse à désirer”, avait estimé la socialiste, blessant le maire écolo en l’accusant de “se coucher” devant les dealers, en faisant preuve de “soumission”. 

L’écologiste y voit un crime de lèse-majesté

“Aucun ministre ne peut parler comme ça à un élu local, il faut que les ministres se tiennent”, sermonne Eric Piolle, à l’encontre de Marlène Schiappa, mais aussi de Gérald Darmanin qui avait critiqué son “angélisme” en août, alors que des images de dealers armés dans un quartier de Grenoble circulaient en France, comme lui sur son petit vélo écolo. L’élu EELV rappelle avoir à l’époque reçu “le soutien de François Baroin”, président LR de l’association des maires de France.

“Il y a une politique de laxisme (…) De mon point de vue, Gérald Darmanin met les policiers nationaux dans une situation d’échec avec le retour de la politique du chiffre”, critique Eric Piolle qui s’accorde carte blanche pour critiquer le pouvoir, fustigeant les promesses de “tolérance zéro” de Gérald Darmanin qui mettent en scène, selon lui, “l’impuissance de la République face aux trafics de drogue”.

Les “conseils de cuisine” de la secrétaire d’Etat à la Jeunesse font vomir la gauche

Sarah El Haïry, critiquée pour ses propos sur le bien manger à petit prix

“On peut très bien manger à petit prix”

« On peut très bien manger à petit prix », selon la secrétaire d’Etat Sarah El Haïry, en charge de la Jeunesse (et de l’Engagement ?) en remplacement de Gabriel Attal, auprès de J.-M. Blanquer, qui ajoute, vendredi 13 novembre, dans l’émission “Politique, à table” sur LCP, qu’“il faut apprendre à cuisiner.” La secrétaire d’Etat Sarah El Haïry défendait ainsi la stratégie du gouvernement d’accompagnement des jeunes précaires, durement touchés par la crise économique liée au coronavirus. 

Après des études de droit, dont on ne sait si elles ont débouché sur un diplôme, l’ancienne députée MoDem de Loire-Atlantique avait intégré une société de chèques déjeuners avant d’entrer en politique, d’abord dans les rangs de l’UMP , puis au Modem. Elle a également évoqué la lutte contre la malbouffe et la malnutrition, estimant notamment qu’on “peut très bien manger à petit prix aujourd’hui.” Et c’est cet extrait qui provoque la colère de nombreux responsables de gauche au lendemain de la diffusion de l’émission. 

Les propriétaires autoproclamés des milieux défavorisés s’étranglent

Pourquoi ne semble-t-elle porter que le pantalon ?

Olivier Faure (PS), Manon Aubry (LFI) ou encore Ian Brossat (PCF) polémiquent, regrettant une forme de déconnexion des “conseils de cuisine” de la secrétaire d’Etat, titulaire du baccalauréat marocain.

“Alors que le pays entre dans une crise sociale sans précédent, on aimerait ne ‘jamais céder à l’idée’ qu’il est impossible à ce gouvernement de penser juste. Malnutrition et pauvreté sont intimement liés. Sans doute le roi du Maroc et François Hollande illustrent-il parfaitement cette assertion… Richesse et santé aussi”, écrit Olivier Faure, le patron du parti socialiste sur Twitter, en ajoutant la célèbre réplique “qu’ils mangent de la brioche”, souvent attribuée (à tort d’ailleurs selon les historiens) à Marie-Antoinette au moment de la Révolution.

Combien coûte un pain au chocolat ? Après NKM, piégée sur le pris d’un ticket de métro à 4 euros, Jean-François Copé s’est laissé surprendre sur Europe 1 par Thomas Sotto sur le prix d’un pain au chocolat que le maire de Meaux a estimé « aux alentours de 10 à 15 centimes », même pas le prix d’un Malabar ! 

Le journaliste Thomas Sotto ravivait en fait une polémique née au moment de la publication d’un livre dans lequel Copé dénonçait le «racisme anti-Blanc», sujet alors tabou que les anti-racistes racialisés du Comité Traoré, notamment, ont confirmé plusieurs années plus tard. L’élu avait lâché une anecdote que les acteurs politiques avaient instrumentalisée, bien qu’elle ait enflé sur sur Twitter, réseau social, parmi d’autres, que, dans d’autres circonstances, à leur convenance, ils accusent de tous les maux. Lors d’un meeting à Draguignan (Var), le secrétaire général du RPR avait évoqué le comportement de musulmans qui font régner leur loi dans certaines zones « sensibles ». «Il est des quartiers où je peux comprendre l’exaspération de certains de nos compatriotes, pères ou mères de famille rentrant du travail le soit et apprenant que leur fils s’est fait arracher son pain au chocolat à la sortie du collège par des voyous qui lui expliquent qu’on ne mange pas pendant le ramadan.»

Contrairement aux idées reçues, il semble donc bien que les viennoiseries soient davantage consommées par les électeurs d’Olivier Faure, Manon Aubry ou Ian Brossat que par les intellos-bobos, notamment ceux de la majorité parlementaire, qui débattent de la taille réglementaire de la courgette ou de la différence langagière entre « pain au chocolat et chocolatine ». Au final, Stéphane Travert conclura : Je ne pense pas que cela « doit-z’être inscrit dans la loi » agriculture et alimentation de mai 2018…, le ministre de l’Agriculture se permettant néanmoins de tacler en substance que ce n’était pas du niveau du Parlement. A l’évidence, il était, quant à lui, au niveau du gouvernement.

“Indécent”, ajoute l’eurodéputée insoumise Manon Aubry: “C’est sûr, les étudiants aux frigos vides qui font la queue pour des distributions alimentaires et les 10 millions de pauvres de ce pays ont certainement l’embarras du choix dans leur alimentation ‘pour bien manger.’” 

Le CNOUS, et les donc les CROUS, ne jouent-ils pas leur rôle?
Les représentants des syndicats d’étudiants sont-ils mis en accusation?

“Pour bien manger à petit prix, il faut apprendre à cuisiner”

Il ne faudra jamais céder à l’idée qu’il faut être riche pour bien manger. (…) On peut très bien manger à petit prix, même du bio. Il y a plusieurs chemins, les premiers, c’est d’abord les produits les plus locaux possible car ils sont de qualité et ils sont en réalité moins chers, ce sont des produits de saison, car quand on mange des produits de saison alors il y a la quantité sur les étales”, développait-elle la veille.

Et Sarah El Haïry d’ajouter: “pour bien manger à petit prix, il faut apprendre à cuisiner et donc prendre ce temps. Et c’est là que l’éducation est importante, pour les parents et les enfants. On peut cuisiner très rapidement et en même temps des produits simples et bons.” Voir la réaction d’Aurore Lalucq, soutien de Benoît Hamon, puis militante de Génération.s, avant de se faire élire au Parlement européen avec Place publique, une élue « flexible »:

De quoi faire bondir Ian Brossat, l’adjoint PCF à la mairie de Paris, qui ironise sur les “conseils de cuisine” du gouvernement pour “lutter contre la pauvreté.”

Ian Brossat Dans l’ancien monde, pour lutter contre la pauvreté, on initiait la Sécu, on développait les services publics, on faisait du logement social. Maintenant, on donne des conseils de cuisine.


PCF
Les 10 millions de personnes sous le seuil de pauvreté font leur miel des propos de la ministre macroniste. A défaut de pouvoir en manger.

Si le populisme, c’est s’adresser au peuple en le connaissant, le PS, LFI et le PCF ne sont pas populistes: juste démagogues.

Une secrétaire d’Etat provoque la panique dans un lycée

Les margoulins macroniens n’ont rien à envier aux « bras cassés » de Hollande.

Ce nouvel épisode illustre le défaut de concertation d’un exécutif déconnecté, outre l’impréparation persistante des services de l’Etat incurable, après plus de trois ans. Jeudi 1er octobre, Sarah El Haïry s’est rendu dans un lycée du Var qui ne l’attendait pas: le lycée du Val d’Argens du Muy n’avait pas éte prévenu, a affirmé une professeure à Var-Matin. Et cette arrivée surprise de la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale et des Sports, chargée de la Jeunesse et de l’Engagement aura marqué durablement les esprits de ces lycéens du Var.

Et pourtant, ce lycée a déjà eu la visite d’Edouard Philippe et de son valet Blanquer, pour la pré-rentrée 2019.

Des professeurs en «stress»

« On s’apprêtait à laisser descendre nos élèves en récréation lorsque la voix d’un agent d’accueil a retenti dans les haut-parleurs. Elle nous demandait de garder les lycéens en classe pour l’instant… sans donner d’autre précision ! », a raconté l’enseignante en SVT, ajoutant n’avoir trouvé aucune trace de la visite dans l’Intranet du lycée.

Vent de panique : « Certains jeunes commençaient à paniquer. Ils me demandaient : ‘C’est un attentat, madame ?’ Et moi, je ne savais pas quoi répondre ». La professeure a détaillé le « stress » de plusieurs de ses collègues. Fabienne Langoureau, la secrétaire générale adjointe du syndicat Snes-FSU à Nice, estime de son côté que « peut-être que, dans le contexte d’alerte renforcée dû à l’épidémie de Covid, [Sarah El Haïry] a préféré ne pas prendre de risques et ne pas entrer en contact avec de vrais jeunes et de vrais personnels ! ».

La syndicaliste explique que Sarah El Haïry n’a pas rencontré d’élèves au cours de sa visite: épidemie de covid-19 oblige, officiellement.

La direction confirme la version de la secrétaire d’Etat

Mais les services de la secrétaire d’Etat donnent un autre son de cloche. « L’ambiance était très apaisée, nous avons passé trois bons quarts d’heure dans la cour de récréation à faire des selfies avec les élèves », fait savoir l’entourage de Sarah El Haïry. Ca valait en effet le déplacement !

Une version que la direction de l’établissement confirme. Le compte Twitter de la secrétaire d’Etat va dans le même sens, puisqu’on peut l’y voir, sur des photos, rencontrer des élèves. Finalement, la proviseure du lycée, Mme Martine Banerjee (Allal Zacour, proviseur-adjoint), explique que le départ en récréation des élèves était dû à un « léger retard » de Sarah El Haïry. 

Sauf que le syndicat ne confirme pas. Que s’est-il donc passé pendant ces trois-quarts d’heure ?

Un secrétaire d’Etat complotiste nommé au gouvernement Castex

Joël Giraud, secrétaire d’État rattrapé par ses divagations sur les chemtrails

Député, il avait versé dans le climato-complotisme sur le sujet des chemtrails, ces nuages en forme de « grillés aux pommes » qui apparaissent dans le ciel et séduisent les militants écolos perchés.

Un adepte des théories du complot au gouvernement?

Nommé depuis quelques heures secrétaire d’Etat en charge de la Ruralité, le député des Hautes-Alpes Joël Giraud est passé dans le collimateur de la gauche pour ses anciens propos exhumés par les journalistes.

Libération et Marianne ont notamment relevé que le nouveau membre du gouvernement Castex s’était, lorsqu’il était député membre du Parti radical de gauche, publiquement interrogé sur le phénomène de “chemtrails”, ces traînées d’avions que certains pensent chargées de produits chimiques en tout genre. Une des théories complotistes les plus répandues dans le monde.

“Certains émettent l’hypothèse qu’il s’agirait là d’épandage de produits chimiques provoquant des maladies respiratoires parmi les populations survolées et que les appareils concernés sont des avions militaires sans aucune identification possible, écartant ainsi la piste des appareils civils qui ne seraient donc pas concernés par ces traces”, dénonçait par exemple Joël Giraud en 2013, dans une question écrite au ministre de l’Ecologie de l’époque, le socialiste Philippe Martin.

“C’est bizarre”

Avant d’aller un peu plus loin dans un entretien avec StreetPress la même année: “J’habite les Alpes et j’ai souvent remarqué ces traînées. Il y a quelques avions de ligne qui passent dans le secteur, mais leurs traînées disparaissent immédiatement”, expliquait ce désormais sexagénaire qui fut réélu en 2017 avec la double investiture du PRG et de La République en marche (LREM).

Et de poursuivre: “par contre il y a d’autres traînées, persistantes, et je ne vois pas quelle peut être leur origine puisque je ne vois pas d’avions quand elles se produisent! C’est bizarre, ce sont des formations de nuages, qui en plus, quadrillent le ciel de façon régulière. Les quadrillages qu’on trouve sur les grillés aux pommes dans les boulangeries ne doivent pas se reproduire dans le ciel!”

Dans la même entretien, le désormais nouveau secrétaire d’Etat précisait n’avoir “jamais peur de passer pour un rigolo.” Les théories qu’il encourage sont en effet démenties par la science.

Comme l’indiquait la réponse du ministre de l’Ecologie en 2014, relayée aujourd’hui par Marianne, les “traînées blanches visibles dans le ciel après le passage des avions correspondent à une condensation de l’eau de l’atmosphère en cristaux autour des émissions normales de l’avion.” La lettre précisant au passage que ces émissions “ne sont pas nocives pour la santé.”

Des photos intrigantes, des réponses toutes simples

C’est également la conclusion de quatre chercheurs qui, en 2016, ont interrogé 77 des scientifiques et géochimistes les plus renommés dans la chimie atmosphérique et les dépôts de pollution. 76 d’entre eux affirmaient alors n’avoir jamais rencontré une seule preuve validant la théorie des chemtrails. Le seul scientifique qui avait répondu oui a précisé avoir observé “un haut niveau de barium atmosphérique dans une zone éloignée avec des niveaux bas de barium au sol”.

L’étude publiée dans la revue “Environmental research letters” est allée plus loin en soumettant aux spécialistes les “preuves” mises en avant par les complotistes afin d’évaluer leur validité scientifique. Comme pour Joël Giraud, il s’agit en général de photos de traînées bizarres.

Les chercheurs ont donc commencé par utiliser plusieurs photos parmi les plus répandues pour prouver que ces traînées ne peuvent pas être de la simple condensation. Pour cette photo ci-dessous, un tiers des chercheurs estimait que le phénomène pouvait être expliqué par des acrobaties d’avions militaires, les autres évoquant comme causes des avions volant en rond avant un atterrissage, de fort vents ou encore un important trafic aérien.

Plus d’avions, plus de traces

Pour celle ci-dessous, (des traînées coupées), les scientifiques affirment pour plus de la moitié que l’explication la plus logique est un changement d’humidité de l’air, qui empêche la condensation.

En conclusion, les auteurs de l’étude rappellent que même si une partie (37%) des experts s’accordent sur l’idée qu’il y a de plus en plus de traînées dans le ciel ces dernières années (avant le coronavirus), c’est surtout dû à la hausse du nombre d’avions, mais aussi aux moteurs plus gros et plus efficaces.

Ceux-ci créent de la vapeur d’eau plus froide et permettent aux avions de voler plus haut: les conditions nécessaires pour que des traînées de condensation soient visibles ou pour que des quadrillages en forme de viennoiseries se forment dans le ciel…

[https://dailymotion.com/video/x7t0kfb]

Les secrétaires d’Etat tombés en disgrâce: Brune Poirson, Sibeth Ndiaye, Laurent Nunez…

Le gouvernement Castex grimpe à 42 membres, nombre pléthorique et… historique !

Celui d’Edouard Philippe comptait 17 secrétaires d’Etat. Celui de Jean Castex « n’en compte plus que 12 », écrit la presse agenouillée, alors que celui des ministres de plein exercise sont en forte croissance.

Si certains ont pris du galon et que d’autres ont été reconduits, quelques-uns sont complètement sortis du gouvernement.

  • Ceux qui sont restés

Cinq secrétaires d’Etat du gouvernement Philippe ont finalement conservé leur place lors de ce remaniement. Leurs noms figurent dans la liste dévoilée ce dimanche soir par l’Elysée. Il s’agit de Sophie Cluzel, Jean-Baptiste Lemoyne, Cédric O, Adrien Taquet et Laurent Pietraszewski.

Un sixième a conservé son rang de secrétaire d’État, tout en changeant de poste : Gabriel Attal, passé de secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse à celui de porte-parole du gouvernement.

  • Ceux qui sont devenus ministres

Sept secrétaires d’État du dernier gouvernement d’Édouard Philippe ont pris du galon lors de ce remaniement. Il s’agit de Marlène Schiappa, devenue ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, d’Amélie de Montchalin, promue ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, d’Olivier Dussopt, nommé ministre délégué chargé des comptes publics, d’Agnès Pannier-Runacher, devenue ministre déléguée chargée de l’Industrie, de Jean-Baptiste Djebbari, nommé ministre délégué chargé des Transports, d’Emmanuelle Wargon, promue ministre déléguée chargée du Logement, et de Geneviève Darrieussecq, devenue ministre déléguée à la Mémoire et aux Anciens Combattants.

  • Ceux qui ont quitté le gouvernement

Quatre désormais anciens secrétaires d’État dans le dernier gouvernement d’Édouard Philippe n’ont pas été reconduits sous le mandat de Jean Castex, mais tous n’ont pas été logés à la même enseigne.

Laurent Nunez n’est certes plus secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, mais a été nommé coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme. Un service considéré comme la « task force » antiterroriste de l’Elysée. Il reste donc proche du pouvoir.

Sans être aussi prestigieux, le nouveau poste de Sibeth Ndiaye, ancienne porte-parole du gouvernement, se trouve à la tête de la commission nationale des talents pour le compte de La République en Marche, alors qu’elle avait annoncé son retrait de la politique.

De leur côté, Brune Poirson, ancienne secrétaire d’État de la ministre de la Transition écologique et solidaire, et Christelle Dubos, ancienne secrétaire d’État auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, redeviennent respectivement vice-présidente de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement, et simple députée.

Changement de gouvernement: vingt jours pour sortir les 12 secrétaires d’Etat…

Nombre historique de membres du gouvernement: 42 !

L’Elysée a enfin sorti ce dimanche les onze noms de secrétaires d’Etat que plus personne n’attendait et vont rien ajouter au gouvernement de Jean Castex. Seulement six nouveaux, parmi lesquelles cinq députés.

Quelles sont les dernières trouvailles de Macron, ses onze secrétaires d’Etat supplémentaires ?

Cinq « nouveaux » sont des anciens…

  • Sophie Cluzel (secrétaire d’État reconduit), chargée des Personnes handicapées auprès du Premier ministre

    Jean-Baptiste Lemoyne (secrétaire d’État reconduit), chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie,

    et Clément Beaune (anciennement conseiller de l’Elysée), chargé des Affaires européennes, auprès du ministre septuagénaire de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

    Bérangère Abba (anciennement députée), chargée de la Biodiversité, auprès de la ministre de la Transition écologique.

    Nathalie Elimas (anciennement députée), chargée de l’Education prioritaire,
    et Sarah El Hairy (anciennement députée), chargée de la Jeunesse et de l’Engagement, auprès du ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, Jean-Michel Blanquer.

    Cédric O (secrétaire d’Etat reconduit), chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, à la fois auprès de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance et de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, Jacqueline Gourault.

    Olivia Grégoire (anciennement députée et maîtresse de Manuel Valls), chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable, auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire.

    Laurent Pietraszewski (secrétaire d’État reconduit, dont on ne savait plus s’il était vivant ou mort), chargé des Retraites et de la Santé au travail, auprès de la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion auprès d’Elisabeth Borne.

    Joël Giraud (anciennement député), chargé de la Ruralité, auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, et non pas au côté de Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture.

    Adrien Taquet (secrétaire d’État reconduit), chargé de l’Enfance et des Familles, auprès du ministre des Solidarités et de la Santé.

    Parmi ces nouveaux entrants, figure donc le conseiller de l’Elysée Clément Beaune (affaires européennes), mais surtout cinq députés, l’occasion de mettre un peu de baume au cœur à une majorité malmenée ces derniers mois.

    Deux d’entre eux sont issus du MoDem de François Bayrou, un allié proche d’Emmanuel Macron : Nathalie Elimas, une ancienne enseignante, très engagée en faveur des familles, et Sarah El Hairy, une figure montante de la formation de François Bayrou.

    « Bravo à toutes et tous et au travail ! Avec un salut particulier pour les parlementaires qui viennent rejoindre l’équipe et mettre en avant les talents au sein des groupes de notre majorité », a salué sur Twitter le ministre des Relations avec le Parlement Marc Fesneau, lui-même MoDem. « Excellente décision du Président et du Premier ministre de puiser parmi les talents de la majorité », a renchéri l’ancien président de l’Assemblée nationale François de Rugy. Il n’y a en revanche pas de débauchages venus de partis hors de la majorité.

    Clément Beaune, seul nouvel entrant non député

    Après trois ans comme proche conseiller d’Emmanuel Macron, Clément Beaune voit pour sa part sa fidélité récompensée en étant promu secrétaire d’État aux Affaires européennes, un poste stratégique pour porter les ambitions européennes du président. A 38 ans, cet inconnu du grand public entre au gouvernement quelques jours après avoir participé activement au sommet européen, « historique » selon Macron, où les 27 Etats de l’Union européenne se sont accordés sur un plan de relance a minima de 750 milliards d’euros. La France paiera 100 milliards, mais n’en
    recevra que 40 : des exploits historiques de ce type, on n’en redemande pas…

    « L’équipe est au complet [il faut l’espérer !]. Avec eux, et pour vous, chacun des 600 prochains jours devra être utile au pays et à la hauteur de ses défis. C’est au plus près des Français que nous leur trouverons des solutions : nous irons à votre rencontre, partout sur le territoire. A bientôt ! », s’est félicité sur Twitter le premier ministre après cette annonce qui fait bondir le nombre de membres du gouvernement.

    En cette période douloureuse de relance économique et sociale post-covid qui s’ouvre,
    il serait souhaitable et décent qu’ils réduisent tous leurs salaires.

    Le gouvernement de Jean Castex compte au final 16 ministres, 14 ministres délégués et 12 secrétaires d’Etat (un seul, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, avait été nommé dès le 6 juillet), soit un total de 42 membres. La parité y est respectée, et même un peu mieux, puisqu’en comptant Jean Castex, il y a 21 hommes et 22 femmes dans ce gouvernement déjà pléthorique, et qui pourrait encore être complété avec les nominations de hauts-commissaires. François Bayrou est ainsi pressenti pour prendre en charge le plan de relance, en soutien de Bruno Le Maire.

    Le Président de la République réunira cette équipe gouvernementale au complet à l’occasion du prochain Conseil des ministres, ce mercredi 29 juillet à 10h00, a précisé l’Elysée dans son communiqué.

Denormandie annonce des mesures fiscales discriminatoires en faveur de certains propriétaires

Harcèlement à la carotte des propriétaires dans le besoin…

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Les propriétaires de terrains qui accepteront de les vendre pour la construction de logements bénéficieront d’avantages fiscaux,  a annoncé le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires, à l’antenne de France Inter, dans l’émission présentée par le journaliste de France Inter Ali Baddou, avec Carine Bécard (France Inter), Françoise Fressoz (Le Monde) et Jeff Wittenberg (France Télévisions).

VOIR et ENTENDRE Julien Denormandie annoncer des mesures fiscales en faveur des propriétaires qui céderont des terrains pour la construction de logements par France Inter

Le gouvernement espère ainsi résoudre la crise du logement, a envisagé Julien Denormandie, invité de « Questions Politiques »ce samedi.

Le secrétaire d’Etat Mounir Mahjoubi évoque son homosexualité sur Twitter

Si cela peut aider à lutter contre l’homophobie, je le fais »

« [L’homophobie] hante les esprits des homosexuels, et nous oblige parfois, souvent, à nous adapter et mentir pour éviter la haine, pour vivre. »

blog -Mahjoubi Mounir-Pacsé
Mounir Mahjoubi (à gauche), lors de son Pacs avec son mari

Dans un message publié tard jeudi 17 mai  sur Twitter à l’occasion de la journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, le secrétaire d’Etat chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, a publié un message contenant le pronom « nous » pour désigner les personnes homosexuelles. 

Depuis, de nombreux internautes félicitent le membre du gouvernement pour ce qu’ils interprètent comme un « coming-out ». L’association SOS Homophobie a ainsi salué une « déclaration courageuse et forte » de la part de Mounir Mahjoubi. En vérité, le secrétaire d’Etat n’a pas vraiment rendu publique son homosexualité : il n’a fait que réactiver l’annonce. Prosélytisme ?

Franceinfo : Votre message publié sur Twitter hier soir était-il un coming-out ?

Mounir Mahjoubi : Ce qui était important, c’était de parler du sujet : hier, c’était la journée de lutte contre l’homophobie. Il fallait rappeler les conséquences de l’homophobie dans le quotidien, notamment des plus jeunes. Et elle a aussi eu des conséquences pour moi.
Lien PaSiDupes de mars 2018 : « Projet de loi, ingérence sexiste de Macron dans les vies sexuelles des Français. Un projet de loi encadrant les relations sexuées présenté par la féministe Schiappa« 

Nous sommes en 2018, je vis ma vie, même publique, de manière tranquille. Mais si, ce jour-là, je pouvais passer le message en le renforçant par mon expérience personnelle, je pense qu’il fallait le faire.

Vous attendiez-vous à recevoir tous ces messages de félicitations et d’encouragement après votre tweet ?

Je suis depuis ce matin en déplacement officiel dans la Creuse, donc je n’ai pas trop suivi les réactions ! (Gloussement) Je le vis assez sereinement, je n’en ai jamais fait un sujet, mais si cela peut aider à lutter contre l’homophobie, je le fais. Mais je ne pensais pas que cela intéresserait autant ! [Alors, pourquoi le faire ?]

Vous aviez publié un selfie avec votre compagnon sur votre compte Instagram, qui est public, en 2015. Vous n’aviez à l’époque pas la même notoriété qu’aujourd’hui : comprenez-vous que votre tweet soit interprété comme une prise de position politique ?

Je vous invite à lire le message qu’a publié le président de la République à ce sujet : c’est aussi une prise de position politique très forte sur la lutte contre l’homophobie. Le message du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, était également très émouvant, et les actions sur le sujet de Marlène Schiappa et de Laura Flessel sont également très fortes.
Lien PaSiDupes : « Quand un ‘Black’ se prit d’affection pour Macron 1er en son château. Moment d’embarras à la Cour »

La lutte contre toute les haines, et particulièrement l’homophobie, est une conviction partagée par tous les membres du gouvernement.

Estimez-vous qu’il est important pour les personnalités politiques de rendre publique leur homosexualité ?

Je pense qu’il est important d’offrir de la visibilité aux personnes homosexuelles, mais je pense également que chacun doit faire cette démarche lorsqu’il est prêt à la faire. Chacun a son histoire, sa culture, sa famille… Nous n’avons pas à imposer à la transparence à qui que ce soit. Chacun gère sa vie comme il le souhaite.

Vous côtoyez au gouvernement des personnalités qui avaient pris position contre le mariage pour tous, comme Jacqueline Gourault, Baptiste Lemoyne et Gérald Darmanin. Avez-vous déjà évoqué ce sujet avec eux ?

Je leur ai parlé de celui que j’appelle mon mari [ils se sont pacsés en 2015], et qui est un homme formidable, dès la première fois où j’ai rencontré chacun d’entre eux. C’était important, car nous faisons partie d’un nouveau mouvement, et il fallait définir de nouvelles manière d’être ensemble. Mais je peux vous assurer que pour chacun, y compris sur des paroles qui à l’époque avaient pû être maladroites, il n’y a aucun sujet : leur engagement contre l’homophobie et leur soutien pour l’égalité est aujourd’hui total.

Migrants : une ministre LREM regrette d’avoir évoqué leur « shopping de l’asile »

La ministre chargée des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, a tenté de rattraper sa bavure

blog -Loiseau N perron Elysee.jpgElle a reconnu, jeudi, son emploi « malheureux »de l’expression « shopping de l’asile« , qui a suscité de nombreuses réactions d’indignation. « J’ai utilisé hier (mercredi) lors d’un débat au Sénat l’expression ‘shopping de l’asile’. Cette expression est malheureuse », écrit la ministre, 54 ans, dans une réaction transmise à l’AFP.

« Lorsqu’on arrive du Sud-Soudan, on peut décider de faire du shopping de l’asile et décider qu’on est mieux en Suède qu’en Italie. Mais enfin tout de même !« avait déblatéré N Loiseau au Sénat.

Ces propos ont aussitôt suscité de vives réactions.

La sénatrice écologiste Esther Benbassa, universitaire franco-turco-israélienne, qui avait posé la question à la ministre, a dénoncé sur Twitter un « vocabulaire indécent ». « Le mépris de la misère, une constante de ce gouvernement », a-t-elle ajouté, quand son collègue Bernard Jomier qualifiait les propos de « choquants et déplacés ».

« Non, Mme Loiseau, les réfugiés ne font pas du shopping de l’asile, mais fuient la mort, les persécutions et la misère », a réagi la maire PS de Lille Martine Aubry, quand Boris V

allaud, porte-parole du PS, a fustigé des propos « honteux ».

Tête de liste d’Europe Ecologie Les Verts aux élections régionales 2010, le député LREM Matthieu Orphelin n’a, quant à lui, eu qu’indulgence pour l’expression, la qualifiant de « formule très malheureuse et surtout si lointaine de la réalité de ces destins brisés« …

« Votre expression n’est pas malheureuse, elle est honteuse », a pour sa part tweeté Eric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis.

Demandeur d’asile, réfugié, migrant ou clandestin, c’est kif-kif ?

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L’expression « est pourtant communément utilisée par les institutions et les spécialistes européens du droit d’asile », a cependant soutenu Loiseau. « Elle désigne une pratique constatée, a-t-elle insisté : le fait que contrairement au droit européen en vigueur, certains demandeurs d’asile effectuent leurs démarches non pas dans le pays européen dans lequel ils sont entrés mais dans un autre Etat-membre, en fonction des conditions d’accueil ou de la probabilité de succès de leur démarche. Elle désigne aussi la pratique consistant pour un demandeur d’asile débouté dans un Etat-membre à introduire une demande dans un autre« , ajoute-t-elle. La misère du monde a le choix de son coin de paradis.

« La lutte contre ce qui est désigné par l’expression « shopping de l’asile » est considérée et affichée comme un objectif de la révision du régime européen d’asile. La France est favorable à une réforme du droit européen en matière d’asile qui permette d’harmoniser les procédures, de préciser les responsabilités de chacun et la solidarité entre Etats-membres pour une politique de l’asile humaine et efficace« , indique la ministre dans un courriel de ses services.

Cette perruche a exercé la plus grande partie de sa carrière au ministère français des Affaires étrangères. Elle est même devenue directrice générale de l’administration du Quai d’Orsay, par la grâce d’Alain Juppé, avant  d’accepter la direction de l’Ecole nationale d’administration à Strasbourg, proposée par Hollande, qui n’en est pas à une gaffe près.  Cerise sur le gâteau, cette « cynique » est lauréate du Prix de la Femme d’Influence 2014, dans la catégorie Politique…

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Blog satirique et indépendant d'actualité politique française et d'opinion