« Voter Reconquête, c’est choisir l’antidote au poison islamogauchiste de LFI » (Marion Maréchal)

Un entretien de la tête de liste Reconquête avec le JDD

A une semaine des élections européennes, la candidate de Reconquête durcit encore son discours et concentre ses derniers coups sur LFI et LR.

Le JDD. A quoi ressemblera la dernière semaine de campagne européenne de Marion Maréchal ?

Marion Maréchal. Aux quarante-deux semaines de campagne précédentes ! Je continuerai à porter le projet d’une Europe au service de notre civilisation : qui protège ses frontières, qui nous arme et défend nos entreprises dans la guerre économique, qui soutient ses paysans, la natalité, qui préfère une écologie de l’adaptation, de l’innovation et de l’incitation, qui résiste face à l’islamisation du continent.

Dans cette campagne, La France insoumise semble être la seule force politique qui s’attache activement à rallier les abstentionnistes – en l’occurrence, les banlieues. Comment expliquez-vous cette stratégie ?

Nous faisons le même constat : en France, il y a désormais deux peuples, et une civilisation islamique est progressivement en train de se substituer à la nôtre. LFI et Jean-Luc Mélenchon parlent de « créolisation » et trouvent ça formidable. Nous appelons ça le grand remplacement, et nous disons que c’est un drame. Ils voient dans ce remplacement une opportunité électorale, nous y voyons une menace vitale.

Est-ce seulement un pari électoral ?

Qui en doute ? Le grand basculement islamogauchiste de LFI s’est produit en 2019, lorsque Mélenchon et les siens ont marché aux côtés des islamistes. Et depuis, ça n’a jamais cessé ! On le voit aujourd’hui dans leur calcul électoral cynique et dangereux autour du conflit israélo-palestinien.

Vous pensez au drapeau palestinien à l’Assemblée ou encore à Rima Hassan ?

Quand Rima Hassan souffle sur les braises du ressentiment des Algériens envers la France, quand elle appelle à marcher sur l’ambassade d’Israël, à saboter TF1, et menace même l’Élysée, je suis pour ma part certaine d’une chose : ils savent très bien ce qu’ils font. Je considère que LFI est devenu le poison de la démocratie française. C’est un parti dangereux : l’agitation et la haine entretenues par LFI sont une menace pour la paix civile dans notre pays, pour les Français et en particulier pour nos compatriotes juifs, bien sûr. Face à ce poison islamogauchiste, c’est Reconquête qui est l’antidote. La défaite de Macron aux européennes est déjà largement acquise ; en votant pour notre liste le 9 juin, les électeurs de droite peuvent aussi battre Mélenchon et LFI !

Plusieurs plaintes ont été déposées contre vous suite à vos commentaires sur le Festival de Cannes et le prix d’interprétation féminine décerné à une actrice transgenre. Est-ce que vous maintenez vos propos ?

Ces plaintes ne visent qu’un objectif militant : museler la parole et tordre le réel. Moi, j’assume de dire la vérité et de décrire le réel. J’assume de ne pas me coucher devant la gauche morale, l’idéologie du genre et les activistes LGBT (que je ne confonds pas d’ailleurs avec les homosexuels qui vivent leur intimité sans en faire un étendard politique). Je refuse la déconstruction de tous nos repères, je refuse la confusion des sexes, je refuse l’effacement des femmes et des mères. Je refuse que mes deux filles grandissent dans un monde où plus rien n’a de sens.

Sur France Inter, face à une question concernant les divergences entre votre conception de la famille et celle du maréchal Pétain, vous avez évoqué la privatisation de l’audiovisuel public. Y êtes-vous favorable ?

Oui. En ce moment même, les Français remplissent leur déclaration d’impôt. Ont-ils vraiment envie de continuer à payer pour un service public audiovisuel devenu le bastion de la gauche la plus caricaturale ? L’émission dont vous parlez est la matinale radio la plus écoutée de France : est-ce que la question de la famille, de la natalité, c’est-à-dire de l’avenir de notre pays, ne méritait pas mieux que ça ? Alors qu’une récente étude de l’Institut Thomas-More démontre le biais politique évident dans l’audiovisuel public, que la directrice de France Inter déclarait elle-même dans Le Figaro voici un mois : « Les faits, c’est que nous sommes une radio progressiste, et nous l’assumons », je pense en effet qu’il est grand temps que ces gens « assument » sans que les impôts des Français financent leur militantisme. On économisera 4 milliards d’euros !

Aujourd’hui, vous êtes entre 6 et 8 % dans les sondages, en concurrence avec François-Xavier Bellamy. Pourquoi les électeurs de droite devraient-ils vous choisir vous ?

Les électeurs de droite souhaitent-ils être trahis une énième fois par LR, dont les principaux dirigeants préparent des accords gouvernementaux avec les macronistes ou une candidature unique en 2027 ? Je parle de Gérard Larcher bien sûr, mais aussi de Valérie Pécresse, que M. Bellamy a soutenue et avec qui il était encore en meeting cette semaine. Veulent-ils continuer avec un parti qui fournit des nouveaux ministres à Macron à chaque remaniement ? Veulent-ils voter pour un parti qui, au niveau européen, fait partie de la grande alliance cogérant l’Union européenne avec les socialistes et les macronistes, derrière Ursula von der Leyen ? Les électeurs de droite veulent-ils voter pour des candidates, en bonnes places sur la liste LR, comme Anne Sander ou Nathalie Collin, qui se sont affichées avec des organisations islamistes, ou pour Nadine Morano, qui est favorable à la GPA ? S’ils refusent tout cela, s’ils en ont assez des reniements et des compromissions, alors je leur propose de choisir des élus qui ne les trahiront pas, en votant pour la liste Reconquête que je conduis.

Des rumeurs disent que vous pourriez quitter Reconquête après les élections. Où continuerez-vous le combat politique ?

J’ai rejoint Eric Zemmour et Reconquête pour bâtir la force de droite qui fait tant défaut aujourd’hui dans notre pays. Je n’ai pas changé d’objectif. Je veux offrir une alternative aux électeurs qui ne veulent plus des trahisons de LR mais ne se retrouvent pas dans le programme du RN, en particulier sur les questions économiques (nous refusons l’assistanat, dénonçons l’enfer fiscal et défendons le sérieux budgétaire), et souhaitent une réponse forte sur la menace civilisationnelle. Voter pour notre liste, renforcer Reconquête, c’est voter pour un parti qui préfère les alliances avec la droite à la soumission à la gauche, c’est non seulement utile sur le plan européen – nous allons jouer un rôle central à Bruxelles avec nos 17 alliés du groupe des Conservateurs – et indispensable dans la politique française. Donner des élus à Reconquête sera bien plus utile qu’un 35e député européen RN. Voter pour notre liste le 9 juin, c’est faire un vote d’avenir pour la France.

Marion Maréchal poursuivie par six associations pour injure transphobe

Les néo-féministes acceptent qu’un homme reçoive le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes

Karla Sofía Gascón,
née Carlos Gascón,
il y a 52 ans

Six associations de défense des droits des LGBT+ ont annoncé à la presse qu’elles ont déposé plainte contre Marion Maréchal, tête de liste aux européennes pour Reconquête!, ce lundi 27 mai, pour « injure transphobe », suite au partage de son opinion sur l’actrice transgenre primée à Cannes, Karla Sofía Gascón.

Cette actrice espagnole a reçu, avec les Américaines Selena Gomez et Zoe Saldana, ainsi que la Mexicaine Adriana Paz, un prix d’interprétation féminine commun samedi au 77e Festival de Cannes pour le film « Emilia Perez » du réalisateur français Jacques Audiard, ancien collaborateur sur Le Locataire de Roman Polanski et sur Judith Therpauve de Patrice Chéreau, deux réalisateurs qui ont un rapport particulier au sexe.

La comédienne a changé de sexe à l’âge de 46 ans.

En réaction, Marion Maréchal a écrit dimanche matin sur le réseau social X : « C’est donc un homme qui reçoit à Cannes le prix d’interprétation… féminine. Le progrès pour la gauche, c’est l’effacement des femmes et des mères« .

Sa déclaration « nie l’existence même des personnes transgenres, » estime le groupe de pression

Dans un communiqué commun, les associations Mousse, Stop Homophobie, Adheos (qui a fait des difficultés à la journaliste Mona Iraqi, pour un documentaire au Caire sur un hammam suspecté de prostitution masculine) qui ont déjà porté plainte contre Eric Zemmour pour « diffamation publique homophobe », Familles LGBT, Quazar (Angers) et Fédération LBGTI+ (Athéos en est membre) ont annoncé leur dépôt de plainte lundi à Paris pour « injure à raison de l’identité de genre ».

Marion Maréchal se voit refuser son droit à revendiquer une identité de genre claire. D’après l’avocat des associations, Me Etienne Deshoulières, qui pratique l’association d’idées pour tenter de donner consistence à sa plainte, « les propos de Marion Maréchal nient l’existence même des personnes transgenres, ainsi que les violences et les discriminations dont ces personnes sont victimes au quotidien ». L’avocat n’a pas peur de charger la barque.

Karla Sofía Gascón, 52 ans, joue le rôle-titre, un baron de la drogue mexicain impitoyable, qui décide de faire sa transition et devenir femme. C’est la première femme trans à avoir ce prix à Cannes, un festival qui fait du prosélytisme sur tous les sujets délicats, accréditant l’idée que la minorité trans serait opprimée par la société, comme le travailleur par le patron ou le clandestin par le contributeur à l’AME, aide médicale de l’Etat (dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’un accès gratuit aux soins). Karla Sofía Gascón a dédié son prix à « toutes les personnes trans qui souffrent ».

Les associations soulignent qu' »en France, les personnes transgenres ont déjà été, pour 85% d’entre elles, victimes de discriminations, de propos haineux ou de violences physiques ou verbales ».

En 2023, 2.870 crimes ou délits (agressions, menaces, harcèlement…) contre les lesbiennes, gay, bi et trans ont été recensés, un bond de 19% par rapport à 2022, année déjà marquée par une hausse de 13%, selon une étude du service statistique du ministère de l’Intérieur publiée mi-mai.

Mise au point

Sondages européennes 2024 : la liste Renew de Macron poursuit sa descente aux enfers à un mois du scrutin

Macron mobilise ses ministres sans faire bouger les lignes

Plus il parle,
plus Hayer recule

Dans un mois, la campagne pour les élections européennes sera terminée et les électeurs auront voté. A exactement quatre semaines de la date butoir, les principales têtes de liste sont entrées dans le vif de sujet, après un débat réunissant (pour la première fois) l’ensemble des sept principaux candidats organisé le 2 mai, un déploiement de ministres sur le terrain et une série de petites déclarations du président à l’occasion de la moindre prise de parole.

A ce stade, le tableau des rapports de force confirme plusieurs tendances.

La première : le décrochage continu de la tête de liste du camp présidentiel Valérie Hayer. Si les soutiens de la présidente du groupe Renew au Parlement européen jurent que rien n’est joué pour la liste du président et que la bataille électorale n’a pas encore commencé, force est de constater que la liste ne cesse de se faire rattraper par son poursuivant, le candidat PS-Place Publique Raphaël Glucksmann, sans qu’on sache par quel miracle. V. Hayer n’a pas fait une bonne opération avec le débat en face à face avec Jordan Bardella (RN) et le PS veut croire en un croisement des courbes.

Si près de trois points séparent Valérie Hayer de Raphaël Glucksmann, et que l’outil utilisé n’est en rien prédictif mais permet de tracer des tendances, les trajectoires de chacun montrent qu’il pourrait s’agir du véritable match de cette élection européenne, sur fond de possible retour à gauche d’une part de l’électorat social démocrate un temps séduit par Macron, mais échaudé par les coups de barres à droite successifs du président obsédé par le succès des options de la droite nationale qui lui infligent le désaveu de ses choix fédéralistes qui font monter  et s’échapper le RN.

D’autant que les grands sujets européens mobilisés par le camp présidentiel sont également porteurs pour le fondateur de Place-Publique, également très identifié sur ces enjeux.

Très loin devant, à 31,1 %, Jordan Bardella apparaît par ailleurs hors de portée de la candidate macronienne. Et il paraîtrait hasardeux de miser sur le débat entre le président du RN et Gabriel Attal (annoncé pour le 23 mai) pour rattraper un retard de quinze points en un mois.

Rima Hassan crée un effet de curiosité pour LFI

Autre enseignement de cette enquête à un mois du vote, une inquiétude suscitée par le sursaut de la liste anti-républicaine imputé à l’intérêt que porte la presse à Rima Hassan. Depuis la fin du mois d’avril, Manon Aubry est effacée par la Palestinienne qui grappille quelques points. Pourtant reléguée par l’omniprésence de Mélenchon et de la candidate Rima Hassan, la tête de liste LFI semble bénéficier de la stratégie de l’appareil insoumis, qui focalise l’attention médiatique sur fond de mobilisation en faveur de Gaza et auprès des mobilisations pro-palestiniennes d’une minorité d’étudiants gavée de slogans et biberonnée à l’antisémitisme. Dans le dernier « rolling » Ifop par exemple (pris en compte dans l’enquête), Manon Aubry ferait un bond de 8 % chez les 18-24 ans, lesquels sont peu enclins à défendre la démocratie.

En fait, avec 7,4 % d’intentions de vote au total, la liste menée par Manon Aubry continue d’osciller entre 6 et 8 %, sans parvenir à passer à la tranche supérieure.

Les Ecologistes non plus n’en sont pas au point de regarder en haut. La tête de liste Marie Toussaint, sectaire et agressive, reste engluée sous la barre des 7 %, voyant la barre du seuil d’éligibilité (fixé à 5 %) se rapprocher dangereusement. A un mois du vote, Marie Toussaint affiche 6,8 %.

A droite, qu’elle soit républicaine ou nationale,  le match entre le candidat LR François-Xavier Bellamy et Marion Maréchal (dernière du classement) tourne pour le moment à la faveur de l’eurodéputé sortant qui est apparu moins lisse et plus pugnace que son portrait dans la presse paresseuse : lien PaSiDupes. Malgré un rapprochement des courbes fin janvier, l’eurodéputé LR continue de tenir à distance sa poursuivante Reconquête ! : 7,1 % d’intentions de vote pour le premier et 6,3 % pour la seconde.

Ce qui, à cet endroit du classement, a son importance, puisque les deux camps (qui se disputent un électorat conservateur) se battent non loin de la ligne de flottaison des 5 %, seuil nécessaire pour obtenir des élus au Parlement européen. Une lutte dans un mouchoir de poche, rendue d’autant plus périlleuse que les deux formations jouent leur survie le 9 juin prochain. De quoi promettre un dernier mois particulièrement stressant dans les deux camps.

A noter que le Parti communiste en sera pour ses frais : il stagne en queue de peloton à 3%…

Sondages européennes 2024 : Glucksmann et Maréchal surcotés à deux mois du scrutin ?

La gauche sondagière refait le coup de la promotion des rossignols

Où sont donc passés Bellamy et Hayer? La quatrième vague d’intentions de vote pour les élections européennes réalisée par la société YouGov marque une évolution derrière Bardella caracolant seul en tête.

Le sondeur des media de centre gauche ne montre pas un changement du rapport de force pour le RN, mais ça bouge derrière. Avec 29 % des intentions de vote, la liste Bardella est nettement au-dessus du score de 2019 (23,3 %) qui plaçait le RN en tête à l’époque ; surtout, elle devance aussi nettement la liste de la majorité présidentielle conduite par Valérie Hayer. Avec 19 %, l’eurodéputée macroniste sortante reste sous le score de Nathalie Loiseau il y a cinq ans (22,4 %). Et si l’écart se resserre un peu avec Jordan Bardella, c’est parce que ce dernier perdrait plus (-4) qu’elle (-1) par rapport à l’étude YouGov de mars 2024.

Le sondeur surveille en revanche deux listes  comme l’huile sur le feu: Reconquête avec Marion Maréchal et Les Républicains avec François-Xavier Bellamy qui pourraient repousser Glucksmann au quatrième rang. Fait inédit, la première profite d’un gain de quatre points, atteignant 9 % et passant ainsi devant son rival, même s’il gagne un point à 7 %, l’ancien professeur de philosophie reste en deçà de son score (déjà historiquement bas) de 2019 (8,5 %). Bellamy pâtit d’un manque persistant de notoriété :49% des électeurs de droite ne  connaissent pas cet eurodéputé sortant ou n’ont pas d’avis sur lui, selon l’institut Cluster 17.

Le sondeur YouGouv vote Glucksmann

La dynamique positive serait plus à gauche… Comme le mois passé, Raphaël Glucksmann gagne deux points. Avec 12 % d’intentions de vote, YouGouv crédite le candidat PS-Place Publique d’un score inespéré, presque deux fois supérieur à celui de 2019 (6,2 %). La tête de liste socialiste sort en effet du Top 10 de popularité, selon l’institut de sondages Cluster 17. Son score serait pourtant deux fois supérieur aux autres listes de gauche , selon YouGouv: Marie Toussaint et les écologistes sont à 6 %, tandis que Manon Aubry, tête de liste de la France insoumise, est à 5%. Un score tout juste suffisant pour obtenir des élus au Parlement européen. Quant à la liste Léon Deffontaines du PCF, YouGouv ne la calcule que pour la forme…

Aucune des autres listes testées, pas même celle du Parti communiste autour de Léon Deffontaines ne dépasse la barre des 3 %, qui permet un remboursement des frais de campagne.

L’enquête a été réalisée sur 1.028 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus inscrites sur les listes électorales. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire YouGov France, du 3 au 9 avril.

Affiche des JO de Paris : le chef de la diplomatie italienne s’indigne de la suppression de la croix du dôme des Invalides

La France fait honte à notre voisin

Le gouvernement italien participe à la polémique sur l’affiche officielle des Jeux olympiques de Paris. Devant les eurodéputés du Parti populaire européen (PPE), Antonio Tajani, le vice-président du conseil italien a évoqué la suppression de la croix séculaire du dôme des Invalides dans la représentation picturale du dessinateur Ugo Gattoni. Et il n’a pas hésité à tancer le modèle de la laïcité « à la française », qu’il a qualifié de « stupidité », rapporte Le Figaro.

« Ce n’est pas une bonne idée d’effacer notre histoire et notre identité », a-t-il lancé lors du Congrès du PPE, à Bucarest. Cette figure de la droite italienne est le prédécesseur d’Ursula von der Leyen à la tête du Parlement européen, entre 2019 et 2022. Membre du parti Forza Italia, il assume un positionnement conservateur, matérialisé par l’évocation des fondements démocrates-chrétiens de la formation fondée par Silvio Berlusconi. « J’espère qu’ils vont changer les choses en France », a-t-il martelé.

Un choix militant que le code des JO ne justifie pas

Depuis plusieurs jours, l’affiche officielle des JO fait en effet l’objet d’une controverse autour du parti pris du dessinateur. Le drapeau tricolore ne figure pas en tant que tel sur le dessin, ni la croix des Invalides. Interrogé par BFMTV, Ugo Gattoni a expliqué sa démarche en invoquant une …liberté artistique, s’écartant d’une représentation « conforme » des « objets et des bâtiments ». Une revisitation exigeant un oeil de lynx du spectateur, mais aussi une perspicacité au-dessus de la moyenne : il faut ainsi être LGBTQI++ pour identifier la tour Eiffel érigée en rose ou reconnaître la marina marseillaise aux confins du Champs de Mars. Une libre expression soutenue par l’organisation des Jeux olympiques, qui a évoqué « un exercice libre pour chaque Comité d’organisation » inscrit dans le code olympique. Faux!

Sérieusement, le chef de la diplomatie italienne n’est pas isolé : les mots de Roger Karoutchi ont retenu l’attention

La croix historique remplacée par une flèche

Malgré la validité du processus, seule la gauche et l’extrême gauche n’ont pas trouvé, exceptionnellement, un motif d’insurrection contre cette œuvre « wokiste ». 

Lien PaSiDupes

Le président du parti Les Républicains, Eric Ciotti, a jugé le dessin « scandaleux ».

Sur le réseau social X, la tête de liste LR aux élections européennes, François-Xavier Bellamy, a affirmé que ce choix traduit une volonté « d’annuler l’histoire » de la France.

Un jugement partagé par Marion Maréchal, la tête de liste Reconquête pour le scrutin européen.

La lecture que fait Philippe Caverivière de l’affiche ?

Des écologistes de ‘Dernière Rénovation’ interrompent un entretien de Marion Maréchal sur BFMTV

Les staliniens sont-ils ces démocrates se jugeant dignes de donner des leçons à la droite nationale…

Le Monde a-t-il mentionné cette action anti-démocratique ?

BFMTV n’a pas filtré les militants de Dernière Rénovation. Y a-t-il un objectif dans cette négligence calculée en points d’audience? Faire le buzz, alors que la chaîne macronarde perd du terrain sur CNews et LCI et qu’elle a appelé Laurent Ruquier pour faire du journal de 20h00 un divertissement?

Deux intrus se sont glissés ce dimanche dans le public de « BFM Politique » et ont pu perturber à deux reprises l’entretien avec Marion Maréchal, la vice-présidente exécutive de Reconquête, parti d’Eric Zemmour, avec Benjamin Duhamel.

L’émission BFM Politique, diffusée ce dimanche à la mi-journée, a été perturbée à deux reprises par ces intrus, provoquant l’évacuation du plateau.

BFMTV a annoncé son intention de porter plainte contre cette intrusion, revendiquée dans un communiqué par le collectif  Dernière Rénovation. Les militants écologistes ont été interpellés, puis conduits au commissariat du XVe arrondissement, a indiqué une source policière.

L’entretien avec Marion Maréchal a été perturbé une première fois au tout début de l’émission. A l’écran, on voit un homme vêtu d’un t-shirt blanc qui vient s’installer à côté de Mme Maréchal, alors qu’elle répond à une question. Son visage n’est pas montré à l’antenne… 

Émission BFMPol interrompue en direct pendant que @MarionMarechal est l’invitée…. L’individu s’est présenté comme un militant écologiste pic.twitter.com/l527blt171— Olivier Beaumont (@olivierbeaumont) October 22, 2023

« J’ai décidé d’interrompre le cours normal des choses parce que c’est notre dernière chance. Notre gouvernement défonce notre démocratie, menace mon futur et prend en otage celui de mes proches. Je ne me laisserai pas faire sans résister ! On veut 12 milliards d’euros pour la rénovation thermique des bâtiments ! », a déclaré Simon sur le plateau de BFM Politique, selon ce communiqué.

« Certains individus dans le public avaient fait le choix d’interrompre cette émission », a déploré, après cette pause forcée, le présentateur Benjamin Duhamel. L’émission a ensuite repris sans public.

Sur X (anciennement Twitter), le collectif Dernière Rénovation a bel et bien revendiqué l’action de perturbation de l’émission dominicale de BFMTV. On peut voir sur le tweet une photo du militant arborant un tee-shirt « We have 521 days left », en français « Il nous reste 521 jours ».

Rebelote quelques minutes plus tard, de nouveau, un autre militant perturbe l’entretien. On ne voit alors qu’une ombre furtive se déplaçant rapidement en arrière-plan. On peut l’entendre crier : « Nous sommes les citoyens, nous avons le pouvoir… » La publicité a de nouveau été lancée.

A l’issue de ce nouvel incident, BFMTV a décidé en réaction de vider le plateau de son public.

« Veuillez nous excuser pour cette coupure indépendante de notre volonté, certains individus dans le public avaient fait le choix d’être ici pour interrompre cette émission. Il n’y a donc plus de public sur ce plateau », a déclaré laconiquement Benjamin Duhamel.

Le concept de désobéissance civile incarné par Dernière Rénovation donne un éclairage cru sur l’idéologie de la résistance pacifique.

7.000 clandestins à la fois à Lampedusa: opération concertée de déstabilisation ? 

Le soutien de l’UE à l’Italie est-il à la hauteur de la provocation?

Ne nous faisons pas d’illusions sur l’amour pour la France

«C’est l’apocalypse» : entre mardi et mercredi, 6.000 migrants en 48 heures ont débarqué sur l’île italienne de Lampedusa, 10.000 en une seule semaine. Une opération d’envergure, malveillante, de quelque point de vue qu’on se place, puisque ce surnombre est préjudiciable aux arrivants comme aux accueillants.

Si l’île italienne voit regulièrement débarquer des bateaux de fortune, jamais autant d’embarcations n’étaient arrivées en même temps. L’état d’urgence a été déclaré sur place, où le maire de l’île et les habitants se sentent abandonnés de l’Union européenne et, par ricochet, du gouvernement de Giorgia Meloni, laissée seule.

La situation est intenable aux portes de l’Europe et bientôt à celles de la France, à Menton et à travers la vallée de la Roya. L’île de Lampedusa fait face à une vague migratoire sans précédent : avec plus de 6.000 migrants arrivés en deux jours, c’est autant que le nombre d’habitants de cette île italienne au sud de la Sicile.

Etat d’urgence

Mauvais goût et
bon sens populaires

Jamais l’île de Lampedusa n’avait connu une situation aussi chaotique en si peu de temps. Des dizaines d’embarcations parties de Tunisie et de Libye sont arrivées quasiment en même temps sur les plages italiennes et non pas au Maroc qui a besoin de bras depuis le tremblement de terre : plus de 5.000 personnes ont débarqué mardi, 1.000 autres mercredi. Le centre d’accueil est débordé, tout comme le sont les forces de l’ordre. « C’est l’apocalypse », voilà comment le prêtre de l’île résume la situation.

Macron rappelle l’UE à son « devoir de solidarité européenne »

Face au déferlement de plus de 7.000 sans papiers cette semaine sur l’île italienne, Gérald Darmanin a convoqué une réunion d’urgence Place Beauvau, ce vendredi, après que Macron a annoncé qu’un travail était en cours entre les deux gouvernements et que « des décisions seront prises ». La situation sur l’île italienne montre que « les approches strictement nationalistes [« nationales » suffisait.. ] ont leurs limites », a-t-il estimé, lors d’un déplacement dans le département de Côte d’Or. Le chef de l’Etat ne veut pas « laisser seule l’Italie avec ce qu’elle vit aujourd’hui ».

Le « point de situation » de Darmanin doit réunir les services concernés de la police, de la gendarmerie, de l’immigration et des renseignements intérieurs, ainsi que les préfets des Bouches-du-Rhône, des Hautes-Alpes et des Alpes-Maritimes, ces deux derniers départements étant frontaliers de l’Italie. Le ministre de l’Intérieur doit également « échanger » dans la journée « avec ses homologues allemand et italien », a-t-on souligné vendredi Place Beauvau, où une nouvelle réunion aura lieu samedi matin sur le sujet.

Darmanin n’a pas indiqué, à ce stade, si la France envisage de s’aligner sur la décision de l’Allemagne, qui a annoncé mercredi qu’elle suspend l’accueil volontaire de demandeurs d’asile en provenance d’Italie, prévu par les accords européens, en raison d’une « forte pression migratoire » et du refus de Rome d’appliquer ces mêmes accords.

Lors d’un déplacement à Menton (Alpes-Maritimes) mardi, Gérald Darmanin avait annoncé des renforts dans la lutte contre l’immigration irrégulière à la frontière italienne, où la France constate « une augmentation de 100 % des flux », avait-il dit.

Le RN appellent Macron à ne pas accueillir « un seul migrant »

Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a demandé vendredi à Emmanuel Macron de prendre l’engagement de ne pas accueillir « un seul migrant » en provenance de l’île de Lampedusa. « Emmanuel Macron doit prendre solennellement cet engagement : la France n’accueillera pas un seul migrant issu de l’opération concertée de Lampedusa », a déclaré la tête de liste du parti d’extrême droite pour les élections européennes de juin 2024 sur X (anciennement Twitter). « Pour lui qui a dit vouloir “réduire significativement” l’immigration, c’est le moment de vérité. Fermeté ou impuissance ? »

Présente à Lampedusa, la tête de liste de Reconquête ! Marion Maréchal a expliqué de son côté, vendredi sur BFMTV, qu’elle veut « apporter un soutien au peuple italien [et] au gouvernement italien qui est abandonné par l’Union européenne, abandonné aussi par la France, et qui se retrouve seul à gérer cette situation alors même que les frontières italiennes ne sont pas seulement les frontières de l’Italie, elles sont les frontières de l’Europe entière ».

Chez Les Républicains (LR), l’eurodéputé François-Xavier Bellamy a également critiqué, sur BFMTV, une politique européenne « en faillite sur la question migratoire, parce que le droit européen a pendant longtemps désarmé nos Etats dans leur capacité, leur volonté de maîtriser leurs frontières ».

La NUPES est-elle à la manoeuvre ?

Des milliers de sans papiers ont été conduits sur l’île de Lampedusa, proche de la Tunisie. Faut-il les renvoyer vers leur port d’origine ? a demandé finement Jean-Jacques Bourdin (Sud Radio) à Sacha Houlié, député écologiste du Val-d’Oise, après avoir été PS (jusqu’en 2017), LREM (2017-2020), LND (2020-2022)
EELV (depuis 2022), en six ans… Pas bien stable ! « Surtout pas ! » estime Aurélien Taché. Pour lui, « il faut avoir le courage de mettre en place une vraie politique européenne« . « L’action européenne et de Madame von der Leyen depuis quelques mois sur la question migratoire s’est résumée à donner de l’argent à un dictateur en Tunisie pour gérer le problème à notre place. Il a été envoyé des milliers de personnes dans le Sahara » polémique le député. « Ça n’a servi à rien, les bateaux sont là ! Cet accord a été négocié par Madame Méloni et les ultranationalistes, ça ne marche pas, » bave le sectaire.

« Ce qui marche [cet expert en géographie ou en sociologie de l’accueil des réfugiés [en provenance de Côte d’Ivoire et de Guinée, ce ne sont pas des réfugiés politiques, cette semaine, ce sont des demandeurs d’asile économique] a même des exemples], c’est de créer des centres européens d’accueil des réfugiés et les répartir en Europe » affirme Aurélien Taché. Il acte l’échec des acteurs privés (bénévoles individuels, associations, mais aussi entreprises) et publics (collectivités territoriales, élus) contribuent, sur le terrain, à pallier les carences ou impuissances des Etats-membres et de l’Union européenne. Ce visionnaire méconnu propose néanmoins que « la France dise, nous on est prêts à prendre un centre européen d’accueil à Marseille par exemple. Parce qu’il n’y a pas de raison que ce soit que l’Italie ou la Grèce qui le fasse« . Et parce que Marseille n’en a pas déjà assez avec ses quartiers Nord…

« Il faut être un peu courageux, insiste ce politicien qui vient tout juste de signer une tribune de la NUPES publiée sur les sites de Libération et de Franceinfo qui exige « des mesures urgentes, humanistes et concrètes pour la régularisation des travailleurs sans papiers ». « Donnons l’exemple, remettons une vraie politique européenne en place. Ce centre européen à Marseille, c’est pas pour que tout le monde vienne en France. C’est pour que les gens soient répartis dans les différents pays« . Et y en aura-t-il assez pour tout le monde ? Il faut être confiant, selon Houlié: on en dénombre déjà quelque 11.000, rien que cette semaine.

Eric Zemmour rallié par deux figures du RN en 24 heures

Le 20/01/2022 à 16:09

La candidate du RN à la présidentielle Marine Le Pen le 9 janvier 2022 à Cerbère, dans les Pyrénées-Orientales

Le ralliement de deux soutiens de Marine Le Pen à l’essayiste ces dernières heures surprennent sur les bancs du Rassemblement national, qui minimise ces défections à moins de trois mois du premier tour.

Jérôme Rivière, le chef des députés européens du Rassemblement national et Damien Rieu, le cofondateur de Génération identitaire et colllaborateur parlementaire, ont tous deux rejoint Eric Zemmour à quelques heures d’écart. Dans l’état-major, on distingue les cas des deux hommes, au profil très différent, tout en relativisant leur impact.

Jérôme Rivière, qui est le premier cadre du parti à rejoindre la campagne du candidat Reconquête, a connu un parcours relativement tortueux. Après avoir commencé sa carrière aux côtés d’Alain Madelin, il devient député en 2002 sous les couleurs de l’UMP, avant de rejoindre Philippe de Villiers en 2007, puis le FN en 2015.

« Zéro impact politique », selon Marine Le Pen

Depuis 2019 et son élection au Parlement européen, il était devenu le patron des eurodéputés RN. Son ralliement au candidat de Reconquête! arrive quelques mois après que ce dernier lui a proposé, sans succès, d’être son directeur de campagne.

Dans l’entourage de Marine Le Pen, on minimise ce départ en l’expliquant par un jeu de chaises musicales. Le parti envisageait de donner la chefferie de la délégation RN au Parlement européen à mi-mandat à Hélène Laporte, une autre députée européenne du groupe. C’est d’ailleurs chose faite depuis le départ de Jérôme Rivière.

« Il n’a prévenu personne, pas même ses amis au sein du mouvement. Chacun peut faire ses choix mais ce que je n’aime pas du tout, c’est la duplicité des comportements. Il avait nourri une aigreur incontestable parce qu’il espérait des postes au sein du Rassemblement national que je considérais qu’il ne pouvait obtenir. Il y aura zéro impact politique », a assuré de son côté Marine Le Pen au micro de BFMTV.

« Ce sont les vicissitudes d’une campagne. Il n’y a pas vraiment de sujet », juge également Philippe Ballard, le directeur de la communication du parti, auprès de BFMTV.com.

« La technique du salami »

Le son de cloche est un peu différent au sujet de Damien Rieu. Le trentenaire a rejoint les rangs du Front national de la jeunesse dès son adolescence. Ce proche de Marion Maréchal a été le collaborateur de Gilbert Collard puis du député européen, Philippe Olivier, l’un des plus proches conseillers de Marine Le Pen.

Très bon connaisseur des réseaux sociaux, Damien Rieu s’est fait remarquer pour avoir mené des actions très médiatisées avec son mouvement non violent Génération identitaire – depuis dissous, à la différence des groupes antifa à l’extrême gauche violente – comme l’occupation d’un Quick hallal à Villeurbane ou du chantier d’une mosquée à Poitiers, rappelant les actions radicales et pourtant médiatisées de « démontages » de restaurants McDonald’s ou d’arrachages de champs de riz OGM par l’altermondialiste José Bové, membre de la Confédération paysanne et de Via Campesina.

« J’ai une vieille expérience des campagnes présidentielles. Que des gens se sentent plus proches d’un candidat plutôt que d’un autre, ce n’est pas critiquable (…) Mais, en politique aussi, on peut agir avec droiture. La technique du salami consistant chaque jour à annoncer un ralliement, je la connais par coeur », a minimisé Marine Le Pen au micro de BFMTV, après l’annonce de ce ralliement ce jeudi.

Le député Sébastien Chenu, porte-parole de la campagne, parle, lui, d’une « clarification idéologique ». Comprendre: alors que la candidate tente de se crédibiliser sur le terrain social et économique, le départ d’un profil focalisé sur l’islam serait un soulagement.

Le départ d’un excellent communicant

« C’est un jeune homme brillant, avec un très bon sens de la communication, des images, qui a beaucoup conseillé Marine Le Pen sur son usage des réseaux sociaux. On n’a pas quinze profils de ce type chez nous… C’est un peu emmerdant », lâche l’un de ses proches.

En interne, on s’interroge également sur l’agenda choisi par Damien Rieu et Jérôme Rivière, alors que Marine Le Pen, un temps derrière Eric Zemmour dans les études d’opinion, le devance aujourd’hui clairement. Dans le dernier sondage Elabe pour BFMTV et L’Express, elle se situe à 17% des intentions de vote contre 13% pour son rival.

« Quand on regarde les chiffres, on voit bien que la dynamique est de notre côté. La seule capable de faire l’union, c’est notre candidate », assure d’ailleurs Philippe Ballard.

« On espère qu’on ne s’ouvre pas une mauvaise séquence avec des ralliements à la chaîne. Parce que même si Zemmour est derrière nous, ça donne quand même un drôle de sentiment à notre électorat », reconnaît cependant un parlementaire RN.

Jérôme Rivière a, lui, promis dans les colonnes du Parisien que d’autres élus vont suivre son exemple dans « les semaines à venir ».

Une journaliste, frappée par des fascistes antifa à coups de casque, à Marseille

Violence politique sur femme active: ça en touche une à Alice Coffin sans faire bouger l’autre

Femme photoreporter

A deux, des individus en noir – décrits par le directeur du medium comme des «antifas» – ont agressé une personne au genre non-déterminé, selon l’idéologie woke. Pas de tabou en revanche pour indiquer que la femme (oops) caméraman (comment doit-on dire, sous la dictature anti-binaire? Au secours, le Robert ?) travaille pour la chaîne Youtube Livre Noir: c’est son seul défaut, mais il suffit pour se faire tabasser, un vendredi à Marseille. Et ce n’est pas une pulsion, ni un doigt d’honneur, mais simplement la justice politique de rue en action, telle que l’ultra gauche conçoit la démocratie populaire, modèle 1793. Celle que décrit Zemmour pour la combattre.

Méthodes musclées d’islamo-gauchistes dans le silence complice de la presse institutionnelle sectaire

BFM préfère ne plus envoyer ses photoreporters sur le terrain, laissant la place à la chienlit anarcho- révolutionnaire. Les faits de violences physiques et de censure politique se seraient déroulés en pleine enquête sur le déplacement d’Eric Zemmour à Marseille. Selon Erik Tegner, de Livre Noir, la journaliste aurait reçu «des coups de casque» par une première personne, avant d’être forcée par une autre «à supprimer ses rushs (les images filmées, ndlr)».

Notre caméraman de Livre Noir @MaudPK s’est fait violemment agresser [pléonasme] aujourd’hui à #Marseille par un antifas, qui lui a asséné des coups de casque, avant qu’un autre l’oblige à supprimer ses rushs (encore!). Il est vraiment temps que la peur change de camp.

— Erik Tegnér (@tegnererik) November 26, 2021

La victime présumée, Maud Koffler, a publié elle aussi un message sur les réseaux sociaux, affirmant que «les antifas détestent la liberté. Leur seul but est de mettre leurs adversaires hors d’état de nuire. Pour cela, ils sont prêts à tout. Jusqu’à vous frapper à coups de casque devant vos confrères».

Les antifas détestent la liberté. Leur seul but est de mettre leurs adversaires hors d’état de nuire. Pour cela, ils sont prêts à tout. Jusqu’à vous frapper à coups de casque devant vos confrères. Ce qu’ils ignorent, c’est que dans cette bataille, nous serons toujours vainqueurs. https://t.co/H4XAwIDGJU

— Maud Koffler (@MaudPK) November 26, 2021

De quoi faire réagir l’eurodéputé du Rassemblement national, Gilbert Collard, qui a visé directement le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, estimant que s’il «continue à se taire, c’est qu’il profite des antifas. Dissolution ou démission», a-t-il estimé.

Un journaliste de Livre Noir agressé par un antifa à Marseille : « qui ne dit mot consent », si #Darmanin continue à se taire, c’est qu’il profite des #antifas ! Dissolution ou démission !

Src : @tegnererik pic.twitter.com/oYJJOxn2Au

— Gilbert Collard (@GilbertCollard) November 27, 2021

Quant à la douce écologiste féministe Alice Coffin, elle légitime les violences faites aux femmes, si elles sont idéologiques ! Il ne semble pas que cette journaliste ait été envoyée un peu se former en Afghanistan.

L’ayatollah écologiste Coffin est cofondatrice de la Conférence européenne lesbienne et membre de … l’Association des journalistes LGBT (AJL). La sororité s’arrête où commence le sectarisme…  Cerise sur le gâteau, « iel » a enseigné le journalisme à l’Institut catholique de Paris. Pour le Dieu des catholiques aussi , il est devenu un peu dur d’être aimé par des « c*ns« …

Erik Tegnér

Slate vient d’accuser Livre noir de « faire reluire l’extrême droite ». Livre noir, nouveau medium lancé en février dernier et aussitôt diabolisé parce que de droite suscite sur YouTube un engouement que peuvent lui envier les haineux de Slate. Tout ce qui est à droite de ce magazine en ligne créé à l’imitation de sa version originale américaine est nécessairement à l’extrême. Car, en six mois, Livre noir a obtenu plus de 80.000 abonnés et totalise 2.600.000 vues. Outre ceux de ténors de la droite, on y trouve le témoignage de la députée LREM Aurore Bergé, celui du journaliste de Libération Jean Quatremer ou du politologue Thomas Guénolé (ancien cadre de La France Insoumise et ex-conseiller d’Arnaud Montebourg). Il n’en fallait pas tant pour faire persifler les progressistes de Slate  : “Autant dire peau de chagrin si on compare (…) aux vidéos les plus regardées de la chaîne avec, dans l’ordre, Éric Zemmour (700.000 vues), Marion Maréchal (200.000), Charlotte d’Ornellas (140.000) et Florian Philippot (120.000). Ce qui dessine un contour assez précis des attentes du public de Livre Noir”… Et de l’électorat.

Eric Zemmour, déclaration officielle de candidature

Les entretiens sont des formats longs et Livre Noir en met en ligne un nouveau chaque dimanche à 18h, ainsi qu’un autre avec un expert chaque mercredi soir. Pour le moment, le tournage se fait dans une chambre de 12m2 dans le 15e arrondissement avec un rideau noir pour seul décor, un fauteuil rouge confortable et trois caméras. « Son objectif : apporter un regard différent sur les grands thèmes de société contemporains en rupture avec la culture du zapping occupationnel, de la censure et du résiduel » poursuit la présentation. Or, on qualifie communément de « livre noir » un ouvrage à portée politique qui dévoile des mensonges en se basant sur des documents inédits et des témoignages. Livre noir entendrait-il occuper le fameux créneau de la “réinformation” ? Notons aussi qu’en 1998 Eric Zemmour avait lui-même publié chez Grasset Le Livre noir de la droite. Coïncidence ? Quant à Erik Tegnér, son cofondateur, il est passé par l’école de Marion Maréchal. Pour ce qui est de Livre noir, il ressemble beaucoup à la chaîne Thinkerview. François de Voyer confirme d’ailleurs s’être inspiré de ce modèle, même s’il reconnaît, lui, offrir une atmosphère plus détendue et confortable à ses invités. Voyez la photo jointe de Erik Tegnér et demandez-vous si elle n’évoque pas le cadre et l’atmosphère de la déclaration officielle de candidature d’Eric Zemmour à la présidentielle.

La chaîne Livre Noir s’est déjà retrouvée au cœur la cible des islamo-gauchistes il y a peu, puisque deux membres de son équipe accusent l’humoriste Yassine Belattar de séquestration et de menaces dans le théâtre où il se produisait, le 19 novembre. Des faits que ce dernier dément, en indiquant que les deux jeunes hommes avaient filmé des images «illégalement». Une plainte aurait été déposée.

Entre Sandrine Rousseau et Alice Coffin, le candidat Yannick Jadot est dans de sales mains. A l’Elysée, ce candidat EELV n’en mènerait pas large; Et nous, donc ! Hidalgo à Matignon, Rousseau à l’Intérieur et Coffin aux Armées ?

Un proche conseiller de Macron a rencontré secrètement Marion Maréchal

Cet homme de confiance était missionné “pour la sonder” avant la présidentielle

Il est « conseiller mémoire » de l’Elysée et a invité à déjeuner la nièce de Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, laquelle est arrivée seconde au premier tour de deux élections présidentielles. On est en droit de s’interroger sur le lien entre la fonction officielle de l’individu et sa mission auprès de la famille Le Pen.

Certes, cet ex-journaliste qui passait pour illettré à l’éphémère site LePost, puis i-télé (finalement recueilli par L’Obs), où le niveau n’était guère relevé et où ses articles étaient parmi les plus mal tournés, dans un français approximatif que la longueur des phrases supportait mal, mais surtout insidieux, malveillants et de parti-pris: on peut donc envisager qu’il ait pu avoir une soudaine prise de conscience et vouloir s’inscrire à l’ISSEP-Lyon le 14 octobre dernier dans la plus stricte confidentialité. L’Institut des sciences sociales, économiques et politiques (ISSEP) est une école privée d’enseignement supérieur du management type école de commerce, des sciences politiques et de la culture générale et, qui sait, d’orthographe.

Pour ceux qui ne l’ont pas reconnu, Macron appela ce socialiste sectaire à son côté, ex-conseiller politique d’Arnaud Montebourg, comme porte-parole de la présidence de la République française entre le 1er septembre 2017 et septembre 2018, soit une année, marquée par une intervention cinglante, s’exprimant tel Fouquier-Tinville, accusateur public du Tribunal révolutionnaire, énonçant les sanctions tardives qui fondaient enfin sur Alexandre Benalla:

Son passage à l’Elysée eut pour effet la suppression du poste…

« Marianne » avait critiqué cette nomination, estimant que « l’éditorialiste Bruno Roger-Petit récolte les dividendes de ses billets très favorables à Emmanuel Macron », regrettant « un grand brouillage politico-médiatique ». Les mois précédents, la Société de journalistes (SDJ) s’était déjà inquiétée de l’importance de ses éditoriaux favorables à Emmanuel Macron dans le magazine Challenges (entre janvier et mars 2017, on comptait 19 de ses articles comme pro-Macron ou hostiles à ses adversaires). Pour Le Figaro Magazine, « depuis quelques mois, son ardeur à soutenir Emmanuel Macron n’a pas pu être prise en défaut. Sa nomination en tant que porte-parole de l’Elysée apparaît davantage comme l’officialisation d’un rôle officieux que comme une réelle surprise ». A cette occasion, Le Canard enchaîné rappelle les saillies du journaliste contre ses confrères trop proches des politiques : il avait par exemple déclaré au micro de Jean-Marc Morandini que « le problème, c’est qu’il y a toujours des journalistes politiques qui ont une vocation rentrée de conseiller du prince ». Peu avant que le tourne à l’avantage de Macron, ce journaliste écrivit aussi: « Macron est de ces nénuphars politiques qui émergent de temps à autre, portés par l’air du temps et les médias en mal de nouveaux personnages de roman, mais qui faute de racines, finissent par périr d’eux-mêmes ». Dans les pages de l’Humanité, Alain Rémond évoqua des mots un peu dures prononcés par ce journaliste, juste après la démission de Macron du gouvernement, et avant la pirouette du zélé nouveau converti.

Si vous ne donnez pas votre cou à la guillotine, ce proche sanguinaire de Macron est nommé Bruno Roger-Petit. Ancien collaborateur de France Télévisions âgé de 58 ans, avait commencé en 1998 par animer tout naturellement l’émission Langue de p… sur la radio BFM.

Bruno Roger-Petit a suscité de nombreuses critiques pour des séries de chroniques interprétées comme un acharnement, à l’exemple de Frédéric Taddeï qui, en 2014, se plaint des agressions de Roger-Petit, qu’il décrit comme un détracteur régulier : « Chaque semaine, il m’accuse d’un nouveau crime. Ces derniers mois, il me reprochait de vouloir assassiner la social-démocratie en invitant des libéraux. Cette fois, c’est d’inviter Nabe. » Aujourd’hui, au restaurant Le Dôme à Montparnasse, il déjeune avec la petite-fille de Jean-Marie Le Pen.

Lors de l’affaire Cahuzac, Bruno Roger-Petit attaque le site Mediapart et défend avec véhémence le ministre socialiste du Budget d’alors, et encore dans les premiers temps suivant sa démission. Les aveux et condamnations de Jérôme Cahuzac donneront tort au perspicace futur conseiller de Macron.

Julien Salingue, docteur en science politique, co-animateur d’Acrimed, dénonce en 2014 chez Bruno Roger-Petit de « petites manipulations » et « un journalisme pamphlétaire, certes, mais mensonger ». Au porte-parolat de l’Elysée, il ne pouvait faire que des merveilles…

Le journal Le Monde révèle le déjeuner secret

Le conseiller « Mémoire » de Macron, a organisé une rencontre avec la nièce de Marine Le Pen, Marion Maréchal. La rencontre a eu lieu le 14 octobre dernier à Paris. Depuis, rien n’avait filtré de cette entrevue cachée. Interrogée cependant aujourd’hui par le journal, l’ancienne députée du Vaucluse n’a nullement nié la rencontre : « Bruno Roger-Petit est passé par un ami pour me proposer de me rencontrer. J’ai accepté : je ne refuse jamais de discuter par principe », avance-t-elle, surtout que j’étais assez curieuse de connaître celui qui s’amusait à me traiter de nazie toutes les deux semaines quand j’étais députée », ajoute Marion Maréchal. 

Comment un président peut-il souffrir un tel personnage dans les couloirs de l’Elysée ?

Bruno Roger-Petit a indiqué qu’il voulait savoir « à titre personnel [vieille ganache, mais trop balourd] ce qu’elle avait à dire », et si elle était « en résonnance avec l’état de l’opinion ». Visiblement, selon le conseiller de Macron, ce n’était a priori pas le cas puisque, ô surprise, il a constaté un « désaccord », comparant l’entrevue à ce qu’avait fait Xavier Bertrand avec Eric Zemmour. 

Le troupeau bêlant LREM s’agite dans la bergerie

Un tel rendez-vous, même s’il s’en défend, pourrait être une stratégie politique de Macron en vue de 2022 pour tâter le terrain à droite, connaissant la popularité de la nièce de Marine Le Pen dont elle s’est éloignée. Car si elle s’est refusée à une candidature à la prochaine présidentielle, elle pourrait bénéficier d’un fort soutien: d’où l’intérêt de tenter son instrumentalisation. Une stratégie aussi qui permet, selon Le Monde, à Bruno Roger-Petit de montrer au président l’importance de « trianguler », à savoir chercher dans toutes les sphères politiques les propositions les plus intéressantes et influentes. 

Dans tous les cas, certaines personnalités politiques se sont indignées, à l’image d’Emmanuel Grégoire, l’adjoint PS à la maire Hidalgo, à Paris, qui s’est fendu d’un tweet insultant, comparant Marion Maréchal à Maurras et Pétain qui « n’étaient pas dispo »selon lui.

Le député LREM Hugues Renson, s’est à son tour offusqué d’un tel déjeuner, puisque, selon lui, « on ne discute pas avec l’extrême droite, on ne transige pas, mais on la combat ».

De son côté, l’ancien ministre socialiste de la Culture, Aurélie Filippetti, a parlé d’un « prétendu ‘nouveau monde’ » qui était en train de « basculer vers du très très rance »