Hérault : la CGT coupe le courant dans le collège visité par Macron

La CGT revendique deux coupures de courant à l’aéroport de Montpellier et dans un collège : propriétaire de l’outil de travail ?

Attendu dans l’Hérault dans la journée pour parler éducation, le chef de l’Etat a dû faire face à des opposants à la réforme des retraites, ce jeudi 20 avril, comme lors de son déplacement en Alsace.

Au mépris des sensibilités heurtées par sa gouvernance hautaine et brutale contestée partout dans le pays, Macron s’obstine, malgré des émeutes, à aller au contact des Français alimentant la contestation qu’il a provoquée avec la promulgation, immédiate et de nuit, de sa réforme des retraites. Sauf que désormais ces déplacements se font dans un contexte difficile avec des rassemblements systématiques d’opposants. 

Un déplacement lourdement encadré, mais encore perturbé

Le déplacement du président dans l’Hérault, ce jeudi 20 avril, a créé des tensions entre manifestants et force de l’ordre avant l’arrivée du président dans un collège à Ganges. Des manifestants ont notamment tenté de forcer un barrage de police et des gaz lacrymogènes ont été utilisés.

Le courant électrique aurait été coupé à l’aéroport avant l’arrivée du jet présidentiel, indique Midi Libre.

Les casseroles « interdites » 

La préfecture de l’Hérault a pris un arrêté prefectoral pour instaurer un périmètre de protection dans la commune de Ganges, de mercredi soir 20 heures à jeudi 18 heures, mais publié en dernière minute au matin, pour maintenir aussi longtemps que possible le secret de la visite de Macron.

Or, l’arrêté ne manque pas de sel. La préfecture a également interdit « l’usage de dispositifs sonores portatifs ou émanant de véhicules non dûment autorisés ».

Les sacs des manifestants sont vérifiés par les forces de l’ordre, selon la vidéo publiée par le journaliste Paul Larrouturou, présent sur place.

L’arrêté en question prohibe « tous objets susceptibles de constituer une arme au sens de l’article 132-75 du code pénal ou pouvant servir de projectile présentant un danger pour la sécurité des personnes et des biens », ainsi que « l’usage de dispositifs sonores portatifs ou émanant de véhicules non dûment autorisés ». Sur place, plusieurs manifestants n’ont pas pu accéder au périmètre, munis de leurs casseroles. Lien PaSiDupes

C’est ce qu’affirme la branche montpelliéraine du syndicat enseignant SNES-FSU. « Casseroles, vuvuzelas et plots en plastique interdits ! », s’indigne sur Twitter le syndicat. Des images filmées par LCI montrent par ailleurs la fouille minutieuse faite par les forces de l’ordre, et un dialogue de sourds entre manifestants et gendarmes au sujet des fameuses casseroles.

Dans son arrêté, la préfecture cite l’article 132-75 du code pénal qui définit notamment les armes par destination mais ne détaille pas la notion vague et nouvelle de « dispositifs sonores portatifs » permettant aux gendarmes de filtrer les manifestants qui voudraient intégrer le périmètre désigné équipés de leurs casseroles.

Une instruction gouvernementale ? « Pas de consigne nationale », assure au HuffPost le ministère de l’Intérieur. Sans surprise, ce zèle préfectoral a immédiatement fait bondir les oppositions.

Un arrêté illégal ?

« France. 2023. Le gouvernement prend des arrêtés anti-casseroles. 100 jours pour apaiser avait dit Macron », a réagi sur Twitter Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe écologie Les Verts. Même réaction de la part de son prédécesseur à la tête des Verts, le député écologiste Julien Bayou.

« 600 CRS pour confisquer les casseroles ne sont pas de nature à arrêter le peuple des Cévennes quand il s’insurge », a renchéri sur Twitter la députée LFI Aurélie Trouvé, quand sa collègue de Seine-Saint-Denis Nadège Abomangoli a dénoncé des « arrêtés bidon » sur le même réseau social.

Comme le montrent les images du comité d’accueil réservé au chef de l’Etat, cet arrêté n’a toutefois pas permis de bannir complètement les casseroles de la commune héraultaise, ni autres objets sonores du périmètre tracé par les autorités.

Professeur de droit public à l’université Université Grenoble Alpes, Serge Slama, connu pour son militantisme en faveur du droit des étrangers ou dans le cadre de l’opposition à l’état d’urgence s’est insurgé contre cette disposition. « Cet arrêté préfectoral – signé qui plus est par un ancien professeur de droit public – est totalement illégal. Un périmètre de protection de l’article L226-1 CSI n’a que pour seule fonction que de prévenir le risque terroriste et non protéger le président des hués de ses citoyens », a-t-il dénoncé sur Twitter.

Coupure de courant dans le collège

Le courant a été coupé dans le collège Louise-Michel visité par Macron ce jeudi 20 avril, a révélé Serge Ragazzacci, le secrétaire de la CGT de l’Hérault. « C’est un homme qui marche seul, maintenant il marche dans le noir, » a commenté le syndicaliste d’extrême gauche.

Fort de centaines de policiers et gendarmes arrivés sur place, le matamore de l’Elysée a assuré qu’il « continuera à être sur le terrain » malgré la « colère » qui s’exprime. En même temps, il affirme « entendre » le mécontentement des Français, bien que contenus à plusieurs centaines de mètres de lui. « Il faut entendre la colère, je ne suis pas sourd à celle-ci« , a déclaré le visiteur en Alsace. « Cette colère s’exprime, je ne m’attendais pas à autre chose, mais elle ne m’empêchera pas de continuer à me déplacer », a-t-il ajouté.

Le chef de l’Etat « se fera huer et siffler à chaque fois jusqu’à ce qu’il comprenne qu’on ne peut pas avoir raison seul face à tout un peuple », a prédit Eric Coquerel, député La France Insoumise (LFI).

La CGT s’est-elle mise hors la loi ?

Employés d’entreprises publiques, soumis à une mission d’intérêt général, les agents d’EDF et de ses filiales (RTE, Enedis, etc.) ne peuvent pas faire n’importe quoi pour exprimer leur colère. Leur droit de grève est limité. Occuper les locaux d’une agence ou manifester dans la rue, c’est d’accord ; baisser la production d’une centrale nucléaire, aussi, si cet acte ne met pas en péril le réseau ; mais couper le courant, c’est non, sauf évidemment dans le cadre du service, par exemple pour entretenir une partie du réseau. « L’outil de production est l’outil de travail principal. Dès qu’il y a infraction, Enedis dépose une plainte. C’est un peu comme si un gréviste de la SNCF cassait le pare-brise d’un TGV », dit-on chez Enedis.

Les agents fautifs encourent des sanctions disciplinaires d’une « extrême gravité », prévient-on chez RTE. Ils sont aussi sous la menace de poursuites pénales. A chaque acte de malveillance constaté, RTE et Enedis portent plainte pour les infractions d’intrusion dans les ouvrages électriques et de manœuvres non autorisées sur le réseau électrique (prévues et réprimées à l’article R. 323-37 du Code de l’énergie). D’autres qualifications pénales pourraient être retenues, telles que la violation de domicile et la mise en danger de la vie d’autrui. « La qualification juridique des infractions relèvera du procureur de la République », dit-on chez RTE. Mais les sanctions dépendent de la justice et alors là, les activistes cégétistes est sereine ! Prêts à reproduire leurs « actes de malveillance » de 2019 pendant les rencontres de Top 14 de rugby Agen-Toulouse et Castres-Lyon, quand quelque 130.000 de leurs concitoyens avaient été privés d’électricité .

L’itinérance de Macron, vue par Philippe Caverivière:

La tenue d’une députée LFI stupéfie maître Jakubowicz

Le président d’honneur de la Licra est-il un « boomer blanc » hétérosexuel, « mysogyne » et « sexiste » ?

Un tweet d’Alain Jakubowicz, président d’honneur de la Licra, attire l’attention sur ce que fut la bienséance et le bon goût, avant que les députés s’en prennent à la cravate des hommes et à la veste sur les bras nus des femmes. D’abandon en abandon, les députés ont exposé l’Assemblée nationale au négligé, voire à la vulgarité, en se prononçant le mercredi 9 novembre 2022 pour l’obligation du port de la veste dans l’hémicycle pour les femmes et les hommes et la cravate simplement  » recommandée « , selon des sources parlementaires, après un débat sur les tenues vestimentaires entre LR et LFI.

Le format que WP (Google) a tenté d’imposer à ce blog

« Est prohibé le port du short et du bermuda », qui était déjà de facto interdits par la demande d’une « tenue de ville ».

Aucune différence avec Rihanna
Une idée pour la concubine de Mélenchon ou les députées LFI
R. Keke ou N. Abomangoli 

La provocation est venue des braillards de l’extrême gauche. La NUPES a déguisé en Coluche l’une de ses poissonnières (que les Marseillaises du Vieux-Port m’excusent: elles ont quant à elles de l’esprit). L’apparition au micro de l’hémicycle a indigné l’avocat. Mais aussi, à l’inverse, de nombreux élus de la gauche, experte de l’inversion des valeurs: ce qu’elle veut faire passer pour du progressisme. La fashion week 2023 l’a sans doute inspirée. On revient donc de loin: c’eût pu être la cérémonie des Cesar, mais tout peut arriver…

Corinne Masiero (Cesar 2021):
elle est des leurs…

Ce lundi, la LICRA a dessoudé son ancien président.

Alain Jakubowicz

Alain Jakubowicz est sous le feu des critiques de nombreux élus de gauche depuis la publication ce dimanche d’un tweet parfaitement fondé sur une photo accablante. Il a osé, dénoncer le comportement des députés insoumis, en l’occurence, la tenue inappropriée de l’une des leurs, Ersilia (« Dieu est ma lumière », en italien) Soudais, élue LFI de Seine-et-Marne et …professeure certifiée de français en collège.

« Tenue d’hiver d’une députée. On redoute l’été… », écrit Alain Jakubowicz, accompagnant son tweet d’une photo en pied de la députée lors l’une de ses prises de parole à l’Assemblée nationale. Et, à 34 ans, la prof vient en baskets au boulot: une ado demeurée ?

« Pauvre boomer misogyne »

« Supprimez », exhorte la députée écologiste Sandrine Rousseau (EELV). « Pauvre boomer misogyne. Vous faites pitié », abonde sa collègue insoumise, Aurélie Trouvé, militante altermondialiste qui n’a aucune expérience de la société civile. Car, pour ces féministes à la masse, le mépris de l’Autre est à sens unique.

« Tout n’est pas permis cher Monsieur. Vous êtes président d’honneur d’une association qui entend lutter contre les discriminations et vous en pratiquez vous-même. Retirez [un ordre] immédiatement [sic] ce tweet, présentez vos excuses à ma camarade« , écrit également Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, une révolutionnaire qui tient prête la charrette .

Rafle du Vél’d’Hiv, juillet 1942

Jean-Luc Mélenchon, ancien candidat à l’élection présidentielle, a également réagi. « Les attaques sexistes contre la tenue de la députée Ersilia Soudais sont une honte. Elles mériteraient la mise en retrait de celui qui les tient au nom d’une association respectée », écrit le révolutionnaire trotskiste, rebaptisé insoumis, donc anti-républicain.

La Licra ne couvre pas Jakubowicz

La Licra a officiellement réagi ce lundi soir, sous la pression de centaines d’internautes engagés et de nombreux élus de la NUPES mobilisés.

« Mise au point: la Licra lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations. Elle condamne catégoriquement les attaques misogynes et sexistes qui attentent à la dignité de la personne humaine autant qu’elles disqualifient leurs auteurs et avilissent la parole publique », écrit sur son compte Twitter l’organisation elle-même marquée à l’extrême gauche.

De son côté, Alain Jakubowicz a répondu publiquement à Jean-Luc Mélenchon et « conteste fermement le caractère sexiste de son propos.

« Quant à la honte et la nécessaire mise en retrait, prenez garde, vous pourriez donner des idées », écrit ce lundi soir le président d’honneur de la Licra.

L’enseignante est une provocatrice professionnelle

Ersilia Soudais est  « vice-présidente du groupe d’études sur l’antisémitisme à l’Assemblée ». Ce qui signifie qu’elle est pro-palestinienne,  antisioniste et donc antisémite, comme les zntifas sont des fascistes. Elle est d’ailleurs notamment accusée « d’importer le conflit israélo-palestinien au cœur des institutions françaises ». Et de l’école ?

Capture d’écran d’un tweet de la Licra répondant à
la députée française NUPES Ersilia Soudais, le 18 février 2023.

Ce week-end, le comportement de la députée française NUPES Ersilia Soudais a été à l’origine de nombreux messages sur Twitter. Ceux-ci répondait à l’un de ses tweets, posté vendredi.

Dans celui-ci, qui se terminait par un « #FreePalestine », la députée de Seine-et-Marne liait « lutte contre l’antisémitisme et solidarité envers le peuple palestinien ».

L’UEJF et la Licra parmi d’autres lui ont répondu durant le week-end.

La parlementaire a ainsi notamment été accusée « d’importer le conflit israélo-palestinien au cœur des institutions françaises ».

BDS, pour « Boycott Désinvestissement Sanctions », société civile palestinienne
fondée en 2005 et active en France depuis 2009. Dans le cadre d’une campagne,
une cinquantaine d’associations françaises appelle les consommatrices à boycotter
les produits israéliens, c’est-à-dire à ne plus en acheter dans les magasins. 
Or, la Cour de cassation interdit l’appel au boycottage d’un produit en raison de
la nationalité de son producteur

Ersilia Soudais avait déjà fait parler d’elle plus tôt la semaine dernière,

Ce week-end, un ancien tweet de la députée a aussi été exhumé, dans lequel, rendant hommage au cinéaste antisémite Jean-Luc Godard, elle dénonçait une prétendue « Shoah pour la Palestine ».

Ersilia Soudais avait déjà fait parler d’elle plus tôt, la semaine précédente

La NUPES, son groupe parlementaire, l’a désignée vice-présidente du groupe d’études sur l’antisémitisme à l’Assemblée.

Alors que ses intentions, le but et le rôle de sa mission dans le groupe d’études sur l’antisémitisme restent flous, elle avait alors déjà été interpellée par de nombreux internautes en raison de son engagement anti-Israël.

En décembre dernier, présente à l’aéroport de Roissy pour accueillir le terroriste franco-palestinien Salah Hamouri, expulsé d’Israël, elle avait provoqué une polémique en qualifiant son expulsion de « déportation orchestrée par Israël ». On imagine avec peine quel genre de cours, neutre et objectif, elle dispense donc à ses élèves.

Ce sinistre choix de mots – qui laisse fortement à désirer, aussi bien que son accoutrement au Palais Bourbon – avait provoqué l’indignation d’internautes et l’indifférence des antisémites.

Ersilia Soudais ne s’était jusqu’à l’année dernière encore jamais faite vraiment remarquer par une prise de parole ou de position polémique sur la question Israël/Palestine, contrairement à certains de ses collègues de LFI, dont Jean-Luc Mélenchon (lequel a accusé le CRIF – « véhément » et « sectaire » – d’une « attitude insupportable » en « accrochant la pancarte d’’antisémite’ à ceux qui ne sont pas d’accord avec lui » , Mathilde Panot ou encore le militant Taha Bouhafs (depuis écarté du parti et du monde politique après des accusations de violences sexuelles, mais toujours proches de responsables de gauche), parmi d’autres.

Elle semble depuis particulièrement obsédée par le sujet. Récemment, elle a aussi vivement condamné l’organisation d’un voyage de députés français du groupe Renaissance de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale en Israël.

Elle s’est aussi montrée proche du mouvement de boycott anti-Israël, considéré comme antisémite selon la définition de l’antisémitisme de l’IHRA.

Lundi dernier, la députée a posté un message en mémoire d’Ilan Halimi.

Maitre Francis Szpiner, avocat de la famille d’Ilan Halimi, s’est scandalisé de cette prise de parole.

Ce week-end, un ancien tweet de la députée a aussi été exhumé, dans lequel, rendant hommage au cinéaste antisémite Jean-Luc Godard, elle dénonçait une prétendue « Shoah pour la Palestine ».

Il faut avoir vu cette députée à l’Assemblée, en pleine prise de parole sous les caméras, dans une tenue vestimentaire qui distrait l’auditoire et les téléspectateurs du fond. 

Personne n’a retenu l’objet de sa prise de parole, pas plus que ses élèves ne doivent profiter des cours, tous occupés à la filmer dans sa prestation, une exhibition déplacée.

Vêtue d’un combishort blanc hyper moulant et d’un collant noir, la députée est décrite par Alain Jacubowicz : « Tenue d’hiver d’une députée. On redoute l’été… » Rien de vulgaire, ni de sexiste: juste une observation ironique où perce l’indignation.

Mais les faiseurs d’embrouilles l’interprètent et la détournent:

« Supprime ! » Telle est l’injonction de la députée EELV Sandrine Rousseau.

Garrido, boudinée dans sa tenue ou court vêtue

Même tonalité du côté des autres Insoumis. 

« Supprimez votre tweet. S’en prendre à une femme politique sur la base de sa tenue est une discrimination des plus classiques. Celle provoquée par le machisme. Ne le voyez-vous pas ? », a écrit Raquel Garrido (ci-contre).

Réponse de l’avocat :

« 1- Pour le méfait je plaide coupable

2- Le respect ça se mérite

3- S’agissant des leçons de maintien : Joker

4- Si la misogynie se mesure à l’aune de la tenue de cette députée dans l’hémicycle, je crains que vous ayez beaucoup de monde à pardonner et pas que des hommes … »

Législatives : l’infirmière sera suppléante de Mathilde Panot (LFI)

Les doigts d’honneur
aux policiers de la République,
c’est bonus !

Mathilde Panot et sa suppléante Farida Chikh sont officiellement candidates dans le Val-de-Marne. L’infirmière avait été condamnée à une amende avec sursis pour « outrage » et « violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique n’ayant pas entraîné d’incapacité temporaire de travail (ITT) », après avoir jeté des projectiles sur des policiers lors d’une manifestation de soignants en juin 2020. Les doigts d’honneur, c’est gratuit: pour le plaisir?

Une provocation qui n’a pas manqué d’indigner au-delà de la sphère policière. Cette suppléante n’est autre en effet que l’infirmière dont l’arrestation musclée lors d’une manifestation des soignants avait fait polémique en 2020.

« Candidature déposée avec ma suppléante Farida Chikh en préfecture du Val-de-Marne. » La député et présidente du groupe La France Insoumise (LFI) à l’Assemblée, Mathilde Panot, a officiellement déposé sa candidature pour les élections législatives dans le Val-de-Marne. Elle s’affiche notamment sur les réseaux sociaux avec sa suppléante : Farida Chikh, originaire d’Algérie. Une infirmière dont l’arrestation lors d’une manifestation avait fait polémique en 2020.

Farida Chikh, une soignante condamnée à une amende avec sursis pour avoir notamment adressé des doigts d’honneur à des policiers lors d’une manifestation, sera suppléante à Ivry-sur-Seine. Elle est aux côtés de Mathilde Panot, la présidente du groupe insoumis à l’Assemblée nationale.

C’est donc officiel, la suppléante de Mathilde Panot n’est autre que l’infirmière algéro-française dont le comportement avait entraîné l’arrestation musclée faisant grand bruit lors de la grande manifestation parisienne des soignants le 16 juin 2020. En fureur, Farida Chikh s’était faite interpeller sans ménagement sur l’esplanade des Invalides à Paris: il avait fallu que plusieurs policiers la maintiennent au sol pendant plusieurs minutes.

Le dimanche 13 février 2022, Jean-Luc Mélenchon, candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle avait pris la parole après plusieurs acteurs de luttes sociales, démocratiques et écologiques : Geneviève Legay, militante pour les droits de l’homme victime de violences policières ; Farida Chikh, infirmière "elle aussi victime de violences policières" ; Didier Maïsto, ancien patron de Sud Radio, engagé pour la démocratie ; Alma Dufour, militante écologiste condamnée pour avoir décroché un portrait de Macron ; Lazare Razkallah, syndicaliste CGT des TUI, Bérenger Cernon, cheminot engagé pour le transport public et syndicaliste CGT ; Valérie Labatut, engagée au côté d’Anthony Smith pour une vraie inspection du travail ; Claire Lejeune, militante pour les droits écologiques et sociaux ; Aurélie Trouvé, ex-porte-parole d’Attac et présidente du Parlement de l’Union populaire.

Jets de projectiles et doigts d’honneur

Puis d’autres vidéos avaient donné une autre version des heurts. Notamment une caméra de BFMTV qui filmait la manifestation avait saisi des images de l’infirmière jetant à plusieurs reprises des projectiles en direction des forces de l’ordre. Elle leur faisait aussi des doigts d’honneur.

Passé de la CFDT à la CFE-CGC, le syndicat indépendant des commissaires de police avait par la suite diffusé les images avec ces commentaires : « La gentille infirmière, qui avait besoin de sa ventoline, et qui est présentée comme une victime de la police, elle jetait des projectiles juste avant son interpellation« .

Avec le soutien de la sphère islamo-gauchiste, Farida Chikh a porté plainte contre les forces de l’ordre. Elle avait été condamnée à une peine d’amende de 1.000 euros, avec sursis.

   

Martin Planques
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Les commentaires (17)

P-J Il y a 3 heures

C’est très bien! Ce seront d’excellentes représentantes des petites gens tellement méprisées en macronie.RÉPONDRESIGNALER UN ABUS

6hif Il y a 3 heures

C’est fou le nombre de gens qui ont des difficultés respiratoires qui participent à des manifestations !!RÉPONDRESIGNALER UN ABUS

dadouronron Il y a 4 heures

cette infirmière n’a -t-elle pas été condamnée pour son acte d&lictueux????? Mais bon si on va chercher les futurs &élus, dans les prétoires de la justice, nous allons rigoler
RÉPONDRESIGNALER UN ABUS

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Puis d’autres vidéos avaient donné une autre version des évènements. Notamment une caméra de BFMTV qui filmait la manifestation avait saisi des images de l’infirmière jetant à plusieurs reprises des projectiles en direction des forces de l’ordre. Elle leur faisait aussi des doigts d’honneur.

Le syndicat indépendant des commissaires de police avait par la suite diffusé les images avec ces commentaires : « La gentille infirmière, qui avait besoin de sa ventoline, et qui est présentée comme une victime de la police, elle jetait des projectiles juste avant son interpellation ».

Farida Chikh, qui a porté plainte contre les forces de l’ordre, avait été interpellée pour outrage, rébellion et violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique. Elle avait été condamnée à une peine d’amende de 1 000 euros avec sursis.

   

Présidentielle: meeting Mélenchon à… la Défense

Les « antifas fascisés » laisseront l’islamo-gauchiste s’exprimer

Mélenchon est pour le travail dominical. L’anticapitaliste sera dans le quartier des affaires, à la Défense. Il mobilise ses militants ce dimanche pour tenter de « faire l’union par la base » qui la réclame et que ses acteurs à gauche lui refusent. 48% des personnes interrogées par l’IFOP désirent une candidature unique de la gauche. Elle serait mieux incarnée par Mélenchon (43%), devant Yannick Jadot (40%) et Anne Hidalgo (38%). Plus d’un quart des personnes interrogées (26%) juge que Macron incarne bien la gauche.

Le candidat de la France insoumise, LFI, qui avait atteint près de 20% des voix à la présidentielle de 2017, échouant aux portes du deuxième tour, a l’espoir de l’atteindre en 2022, en partant de 10 % dans les sondages, contre 8% à Yannick Jadot (EELV), 5% pour Anne Hidalgo (PS) et 2% pour Fabien Roussel (PCF).

Le chef des Insoumis et candidat LFI à la présidentielle de 2022 Jean-Luc Mélenchon en meeting à Aubin, dans l'Aveyron, le 16 mai 2021 - Lionel BONAVENTURE © 2019 AFP
Le chef des Insoumis et candidat LFI à la présidentielle de 2022 Jean-Luc Mélenchon en meeting

« La situation est volatile et le pays se cherche. La division de l’extrême droite abaisse le seuil d’entrée au second tour. C’est un trou de souris, mais on a une chance d’y être », a-t-il expliqué samedi au Parisien. « Tout dépend des quartiers populaires, s’ils vont voter« .

Aujourd’hui crédité entre 7,5 et 10% des intentions de vote dans les sondages, le patron de LFI devance légèrement le candidat écologiste Yannick Jadot et la socialiste Anne Hidalgo.

« Parlement de l’Union Populaire »

« Puisqu’on ne peut pas faire l’union au sommet avec un programme commun, faisons-la par la base avec un programme commun », suggère Jean-Luc Mélenchon.

Son meeting est ainsi l’occasion d’installer le « parlement de l’Union Populaire », un organe de « conseil stratégique et programmatique » pour la campagne réunissant 200 personnes, dont une moitié n’est pas membre de LFI, mais issue du monde syndical, associatif, culturel sous contrôle.

« C’est le point de départ d’une nouvelle grande force populaire en France », affirme le candidat d’extrême gauche, dans sa troisième tentative. En 2012, malgré l’union des gauches (Parti de Gauche), il obtient 21,46 % des votes exprimées au premier tour, et en 2017, 19,58 %, dans la désunion.

Ce « parlement », présidé par l’ex-porte-parole d’Attac Aurélie Trouvé, compte par exemple Sylvie Glissant, l’épouse du poète Edouard Glissant, chantre de la « créolisation » chère au candidat LFI, l’écrivaine Annie Ernaux, Xavier Mathieu, l’ex-délégué syndical de la CGT de l’usine Continental AG de Clairoix, ainsi que quelques politiques, comme Thomas Portes, ex-porte-parole de Sandrine Rousseau lors de la primaire des Verts.

« Humanisme radical »

En campagne depuis déjà plus d’un an, Jean-Luc Mélenchon n’a pas choisi la date de son meeting au hasard. « Au lendemain de la désignation du candidat LR« , Valérie Pécresse, il fallait « montrer qu’il n’y a pas que la droite qui prépare l’élection présidentielle », a expliqué Manuel Bompard, son directeur de campagne. En plus de l’historien indépendant Eric Zemmour, entre 13 et 18% des intentions de vote, avec un meeting le même jour, à Villepinte en Seine-Saint-Denis, « ça renforce notre position: on est là, il n’y a pas que Zemmour, et il n’y a pas que la droite« , résume Manuel Bompard.

Avec près de 3.000 places, pas question pour Jean-Luc Mélenchon de rivaliser numériquement avec les 15.000 participants annoncés au meeting de Villepinte pour une salle d’une capacité de 19.000.

« Il ne nous impressionne pas du tout. Nous connaissons notre force. Nous, notre grand rendez-vous, ce sera la grande marche du 20 mars à Paris« , annonce Jean-Luc Mélenchon, préciser la salle: les antifas fascisés ne risquent pourtant pas de venir hurler et saccager…

Mais, fait valoir le candidat de la dernière chance, « ce dimanche, deux visions du monde seront face-à-face: l’une d’un ethnicisme assez étroit, celui de Zemmour, et la mienne, celle d’un humanisme radical ». Choc des mots ! L’être et le néant…

Dynamique montante

Celui qui a déjà vendu près de 30.000 exemplaires de son programme l’Avenir en Commun – sans les communnistes, ni les socialistes – avec 690 propositions sexy dont une partie reprises de son programme perdant de 2017, l’affirme: « Maintenant c’est l’heure du peuple ».

« Un meeting, c’est toujours une démonstration de force », et ça contribue à une dynamique de campagne », fantasme Manuel Bompard, qui a le sentiment d’ « un frémissement d’intérêt » des électeurs et d’ « une pente ascendante ».

Il y a cinq ans, Jean-Luc Mélenchon était « à peu près au même niveau qu’actuellement », avec les voix des communistes, qui étaient alors alliés, se souvient le député LFI Eric Coquerel. Petit rappel: le PS et le PCF totalisent actuellement 6%.

« Après, il y eu un trou d’air du fait de la candidature de Hamon, et après il y a eu une remontée. Là, comme je ne vois pas de trou d’air pour l’instant, on peut dire qu’on est sur une dynamique qui ne peut être que montante », raconte-t-il.

Mais pour le directeur général de l’institut de sondage Ifop Frédéric Dabi, « la présidentielle, ce n’est pas seulement une série de mesures, une offre programmatique, c’est une incarnation. Et l’incarnation de Mélenchon est très abîmée. Il inquiète beaucoup ». Comme ses proches, Eric Coquerel, Alexis Corbière, François Ruffin, Clémentine Autain, Mathilde Panot et Danièle Obono, etc…

Et, selon un sondage Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et « Le Parisien-Aujourd’hui en France », 64% des sympathisants de gauche ne croient pas à l’union de la gauche.

Aurélie Trouvé (ATTAC) n’a pas connu les régimes soviétique ou khmer rouge

« J’ai l’impression de voir mon pays glisser vers un régime illibéral »

People take part in a demonstration against the Global Security Law in Paris, France, on December 12, 2020. (Photo by Jerome Gilles/NurPhoto)
Cambodge « démocratique »: avril 1975

Pour info, « garde-à-vue » ne veut pas dire « incarcération »… Porte-parole d’Attac, Aurélie Trouvé dénonce les nombreux placements en garde à vue, samedi 12 décembre, à l’issue de la manifestation violente avec des activistes d’extrême gauche contre la loi « sécurité globale ».

« Décrocheurs de portraits de Macron »

« Angoisser des heures durant dans une cellule sans savoir pourquoi, sans savoir combien de temps. Passer la nuit seul(e), dans le froid, dans le bruit permanent, sans pouvoir manger à sa faim, sans pouvoir aller aux toilettes quand on le souhaite… Cette expérience, je l’ai vécue en mars dernier : lors d’une journée de mobilisation pour le climat [aux abords de l’Elysée], j’avais tenu un portrait d’Emmanuel Macron à l’envers, pour signifier son inaction environnementale. [les douze « décrocheurs de portraits de Macron«  – 3 activistes ANV-COP21, Priscillia Ludosky (Gilet Jaune), trois des initiateurs de la tribune des 1.000 scientifiques appelant à la désobéissance civile, le porte-parole du Collectif Or de Question, le porte-parole du collectif algérien contre les gaz de schiste, ainsi que la porte-parole d’Attac et le président des Amis de la Terre (Khaled Gaiji) – ont été libéré en moins de 24 heures, en mars 2020, deux jours avant les municipales: en somme, non pas ds militants de base, mais tous des agitateurs politiques]

Cette expérience de la garde à vue, c’est ce que vivent, à l’heure où j’écris, les personnes interpellées samedi à Paris, au cours d’une manifestation qui partait de la place du Châtelet à 14 h 30 et avait été autorisée par la préfecture. Les charges policières se sont multipliées et au total, plusieurs dizaines de personnes ont été arrêtées, alors que le défilé se déroulait sans violence jusque-là.

Parmi elles, il y a Mélanie, « gilet jaune » déjà frappée violemment [pléonasme, comme « islamiste radical »] par un policier dans la nuque il y a un an. Il y a des journalistes. Il y a des jeunes de seize ans : deux lycéens de Montreuil sont sortis dans l’après-midi, mais d’autres y sont encore. Il y a un professeur des écoles de 60 ans… Il y a des sans-papiers [illégaux], des militants associatifs et syndicaux chevronnés. Il y a Loïc, militant d’Attac, encore en garde à vue ce dimanche et qui se voit reprocher un soit disant [soi-disant, en français, même pour une ingénieur.e du GREF, docteur en sciences économiques, et maître de conférences à AgroParisTech: à croire que diplômes et postes sont distribués au faciès vert]… « refus d’obtempérer » ! [une manie islamo-gauchiste?]

Le régime génocidaire du Kampuchéa « démocratique », a fait près de deux millions de morts entre 1975 et 1979 

Venues défendre les libertés publiques , les voici privées de liberté dans la foulée. Pour s’attaquer au droit même de manifester [dans les limites du respect de la personne du Président et, mieux, de la fonction constitutionnelle, en bonne démocratie], voici la nouvelle stratégie déployée par les forces de l’ordre : charger de façon brutale la manifestation déclarée pour la fragmenter [et si on parlait des causes ?]. Gazer sans distinction, comme le 5 décembre dans de nombreuses villes. Et souvent frapper, à coups de matraques, tirer, au risque de mutiler. Puis arrêter, de façon arbitraire et pour des motifs fallacieux et faire subir à ces dizaines de personnes une garde à vue. Enfin, instiguer [c’est nouveau] la peur [rassurons-nous en pensant que l’immense majorité des maîtres de conférences connaissent le mot « distiller »], pour chacun, de venir manifester. Comme cela doit arranger le pouvoir que tant d’entre nous n’osent plus venir manifester [est-ce pas plutôt le ras-le-bol des ayatollahs de l’environnementalisme et le rejet de l’écologie punitive ? Sans compter la condamnation des pollueurs de la langue française au carbone de l’inculture ?].

« Décrocheurs de portraits de Macron »: Aurélie Trouvé, entre femmes, à l’extrême gauche

Cette atteinte au droit de manifester pourrait être mise sur le dos uniquement du préfet de police de Paris, Didier Lallement, reconnu [par la gauche islamo-gauchiste, anti-flic, anti-raciste racialisée, sexiste (Alice Coffin enverrait bien tous les hommes au goulag…] pour ses méthodes particulièrement répressives [« Douch », ancien tortionnaire khmer rouge est-il un enfant de choeur comparé au préfet ?]. Mais le gouvernement choisit de le laisser en place [il faudra être représentatif de la population pour accéder au pouvoir et l’envoyer croupir dans une « unité militaire d’aide à la production (Unidades Militares de Ayuda a la Producción, abrégé en UMAP), un de ces camps de travail mis en place par le gouvernement cubain de Fidel Castro dans les années 1960)]. Et ces violences policières ont eu lieu dans bien d’autres villes.

Ce gouvernement mène une offensive autoritaire et liberticide d’ampleur, avec les projets de lois sur la « sécurité globale » et celle dite « séparatisme » ou encore une série de décrets décidés la semaine dernière, assène Aurélie Trouvé. Il fait le choix d’une surenchère sécuritaire avec le Rassemblement national [assertion primaire manichéenne de totalitaire]. Pour poursuivre des politiques injustes, de moins en moins légitimes [quelle est la légitimité électorale de cette universitaire illettrée ?) , de plus en plus rejetées [sur quelle base, cette allégation ?], il s’impose par la répression, par la peur, espérant faire taire les voix qui s’opposent à lui.

Les camps de rééducation par le travail géré par le Goulag ont sévi en URSS des années 20 aux années 60.
Au total, 28 millions de réfractaires y ont été envoyés ou exterminés.

J’ai l’impression [courage idéologique flageolant], comme tant d’autres [besoin de validation !], de voir mon pays glisser, lentement mais sûrement, vers un régime illibéral, vers un Etat de police, jouant le jeu de la division [l’illibéralisme est une notion popularisée par Viktor Orbán, premier ministre hongroisJ. J’espère me tromper. J’espère surtout que nous serons suffisamment nombreux à nous y opposer [grave problème de représentativité des altermondialistes d’Attac…].

Une seule chose me rassure : les mobilisations pour les libertés publiques, initiées [à Attac, les décisions tombent d’en haut et les (rares) militants de la base doivent suivre…] il y a quelques semaines [Marche des libertés contre les lois liberticides du 28 novembre] dans plus de 150 villes, rassemblent des centaines de milliers de personnes [133.000 manifestants, selon le ministère de l’intérieur, source Le Monde, et 46 000 personnes à Paris] et s’ancrent dans la durée. Elles réunissent une grande diversité sociale, de multiples organisations de journalistes [libres et indépendants ?], de réalisateurs, de magistrats [apolitiques] et avocats, de gilets jaunes, de précaires, des syndicats et associations de défense des droits humains, des collectifs de sans papiers [migrants clandestins], de quartiers populaires [vivier de la subversion et de l’islamisme]… Un arc de forces inédit [anti-républicain subversif].

1945, « Camp russe de Creysse « :
un îlot de baraquements rattaché à la Poudrerie de Bergerac (Périgord) est réquisitionné pour recevoir
des Soviétiques libérés de camps de travail 

Hier, une ligne a été franchie. Je veux croire que l’indignation suscitée renforcera ce mouvement pluriel [défaut de confiance] et que le gouvernement n’arrivera pas à le faire taire [victimisation a priori]. Je pense enfin aux personnes encore en garde à vue à l’heure où j’écris et à celles qui, sorties, sont peut-être soulagées comme je l’ai été il y a quelques mois. Non pas découragées mais en colère et déterminées.« 

Un twitto (Jean888) a posté le 16 décembre 2020 à 08h33Il est question d ouvrir un crowdfunding pour permettre à Aurélie Trouvé de faire un voyage d études dans un certain nombre de pays afin de lui permettre de comprendre le sens du mot « illibérale ».

TRIBUNE. « J’ai l’impression de voir mon pays glisser vers un régime illibéral »j2l15a posté le 14 décembre 2020 à 19h41La définition de l’ illibéralisme c’est une situation démocratique où, néanmoins, l’indépendance de la justice est malmenée, et les citoyens ne bénéficient pas d’un traitement égalitaire face à la loi, ni de protections suffisantes face à l’État ou à des acteurs privés. Oui Macron l ‘actuel Pdt de la RTp est arrivé au pouvoir sans parti.. Et aprés?