La France promet 200.000 doses de vaccin anti-covid à l’Iran, via l’Arménie

AstraZeneca, c’est assez bien pour les Arméniens?

La France va apporter son soutien à l’Arménie en lui envoyant dans les prochaines semaines 200.000 doses de vaccin anti-covid-19, a sa demande, a clamé mardi soir l’Elysée à l’issue d’un entretien entre le président le président Macron et le premier ministre arménien Nikol Pachinian.

La présidence française a indiqué que les deux dirigeants se sont aussi entretenus des « tensions croissantes » à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, Macron ayant rappelé « son soutien à l’intégrité territoriale de l’Arménie et la nécessité que des négociations soient relancées pour rétablir la stabilité dans la région ».

Faute de doses, des Iraniens vont se faire vacciner en Arménie

Des iraniens attendent pour se faire vacciner devant une clinique mobile d’Erevan en Arménie, le 7 juillet 2021.
Des iraniens attendent pour se faire vacciner devant une clinique mobile d’Erevan en Arménie,
le 7 juillet 2021. 

Alors que la campagne vaccinale piétine en Iran, de nombreux Iraniens se rendent à Erevan où les doses de vaccins en trop sont offertes gratuitement aux touristes étrangers.

Dans la salle à manger de l’hôtel Congress, à Erevan, en cette fin du mois de juin, un joyeux brouhaha résonne en langue persane parmi les clients prenant le petit déjeuner. Entre les convives, majoritairement iraniens, nul besoin de se connaître pour entamer la conversation. Les liens se tissent rapidement et les conseils s’échangent : comment et où se faire vacciner ? A quels effets secondaires s’attendre après la piqûre ? Quel médicament prendre pour arrêter la fièvre et les frissons ? « Je suis complètement courbaturée. Mais mon mari brûlait de fièvre hier soir. C’est pour ça que je ne me plains pas », s’exclame Mina, une Iranienne aux longs cils artificiels, assise face à son mari, Houman, qui sirote son café.

Promouvoir le tourisme

Alors que la campagne vaccinale en Iran piétine, de nombreux Iraniens se rendent en Arménie voisine, où ils n’ont pas besoin de visa, pour se faire vacciner contre le Covid-19. Dans ce petit pays de trois millions d’habitants, meurtri par une guerre avec l’Azerbaïdjan en 2020, peu de gens sont convaincus de la nécessité de se faire vacciner. Les dirigeants arméniens ont donc décidé, dans le but de promouvoir le tourisme, d’écouler leurs doses de vaccins en trop – l’anglo-suédois AstraZeneca, le chinois Sinovac et le russe Spoutnik V – en ouvrant la vaccination aux voyageurs étrangers.

Mina et Houman ont payé un Arménien pour qu’il les guide dans les démarches. Il est venu les chercher la veille à l’hôtel, avec une dizaine d’autres Iraniens, et a tout arrangé pour qu’ils soient vaccinés avec le vaccin AstraZeneca dans une clinique d’Erevan. « On a payé 50 dollars [42 euros] par personne. C’était plus simple que d’aller faire la queue comme tout le monde », glisse Houman, qui passe le numéro de l’entremetteur arménien à une jeune Iranienne, assise à la table d’à côté.

Un peu plus loin, d’autres Iraniens se donnent rendez-vous une demi-heure plus tard pour aller ensemble au centre-ville où une ambulance, stationnée sur Northern Avenue, sert de centre de vaccination de midi à vingt heures. Un peu après midi, les responsables de l’ambulance ont déjà collecté les passeports de cinquante personnes, toutes iraniennes, les premières arrivées. Assise à une table, une infirmière inscrit les informations de ceux qui reçoivent leur dose sur un certificat, ave⁸c mention de la date et du nom du vaccin. Le passeport de Behnam, un Iranien de 27 ans, trône dans la pile des « chanceux ». Il est arrivé la veille et reste trois jours.

De nombreux pays particulièrement démunis

Alors que de nombreux épidémiologistes pointent la nécessité absolue de vacciner les populations de tous les pays pour pouvoir endiguer la pandémie, en juin 2021, les pays riches ont promis de débloquer 1 milliard de doses, à l’occasion du G7 organisé au Royaume-Uni. l Macron a plaidé comme les autres pour un relèvement des objectifs initialement fixés dans le cadre du mécanisme Covax (dons de doses aux pays démunis), pour atteindre 60% de populations vaccinées à la fin du premier trimestre 2022, contre 20% prévus jusqu’ici. 

Des pays quasiment privés de doses

Alors que de nombreux épidémiologistes pointent la nécessité absolue de vacciner les populations de tous les pays pour pouvoir endiguer la pandémie, les pays riches ont promis de débloquer 1 milliard de doses, à l’occasion du G7 organisé jusqu’à dimanche au Royaume-Uni. Lors d’une conférence de presse organisée jeudi, Emmanuel Macron a plaidé pour un relèvement des objectifs initialement fixés dans le cadre du mécanisme Covax (dons de doses aux pays démunis), pour atteindre 60% de populations vaccinées à la fin du premier trimestre 2022, contre 20% prévus jusqu’ici. 

À l’heure actuelle, alors que Covax accuse d’importants retards de livraison, certains pays destinataires restent littéralement privés de doses. Alors que les États-Unis (305 millions de primo-vaccinés) et l’UE (289 millions) se partagent le haut du tableau, d’autres pays figurent au contraire bons derniers, d’après les statistiques mises à jour par les systèmes de santé. 

En queue de peloton, on trouve ainsi le Burkina Faso, où seules 200 doses ont officiellement été injectées, la Guinée-Bissau (18.700 primo-injections), la République centrafricaine  et le Bénin (26.500), mais aussi l’Arménie (33.500) ou encore la République démocratique du Congo (57.600).

Les pays africains comptent beaucoup sur le vaccin Oxford AstraZeneca, moins cher et plus facile à stocker, pour lutter contre la propagation du coronavirus.

L’Allemagne et la France font partie des pays qui ont suspendu le déploiement du vaccin Oxford – Astra Zeneca par crainte qu’il ne soit lié à la formation de caillots sanguins chez les personnes qui l’ont reçu.

Quelque 24 nations africaines ont reçu environ 14 millions et demi de doses dans le cadre de l’initiative mondiale COVAX et beaucoup ont commencé à vacciner.

L’Afrique du Sud a offert à l’Union africaine le million de doses du vaccin AstraZeneca qu’elle avait commandé auprès du fournisseur indien, afin qu’il soit distribué à d’autres pays susceptibles de l’employer.

L’Inde a fait don du vaccin AstraZeneca au Kenya, à l’Ouganda, au Rwanda, à la République démocratique du Congo (RDC), au Ghana, à la Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Mozambique, à l’eSwatini, au Botswana, à Maurice et aux Seychelles.

La décision de certains pays européens de suspendre le déploiement du vaccin Oxford-AstraZeneca a suscité une certaine inquiétude à l’égard d’un produit dont l’innocuité a été prouvée jusqu’à présent – et risque d’affecter l’adoption du vaccin en Afrique.

Deux millions de doses Pfizer et Moderna, attribuées à l’Ile-de-France, sur le mois de mai

Les élections départementales et régionales de juin font bouger Macron

En mai 2021, l'Ile-de-France recevra deux millions de doses de vaccin anti Covid
En mai 2021, l’Ile-de-France recevra deux millions de doses de vaccin anti Covid 

Le nombre de doses de vaccin Pfizer et Moderna va être multiplié par deux au mois de mai 2021 en Ile-de-France. L’Agence régionale de santé (ARS) devrait donner deux millions de doses qui permettront d’augmenter largement les capacités de vaccination dans la région capitale. Quid de l’après?

Au mois de mai 2021, la vaccination va passer à la vitesse supérieure en Ile-de-France. Notre région va recevoir deux fois plus de doses du vaccin Pfizer et Moderna. Ce sont en tout cas les prévisions de livraison fournies par les laboratoires. 

Deux millions de doses livrées en mai pour l’Ile-de-France

L’Agence régionale de santé doit allouer deux millions de doses à l’Ile-de-France. Cette arrivée massive de vaccin va permettre d’augmenter les capacités de vaccination des 286 centres franciliens. Elle va aussi (bientôt !) permettre l’ouverture de nouveaux vaccinodromes géants. Merci aux communes (qui plombent leurs budgets).

La campagne de vaccination n’a encore permis de réaliser que moins de trois millions d’injections en Ile-de-France. Plus de 68 % des personnes de plus de 75 ans auraient reçu au moins une injection, selon des statistiques floues qui occultent les retards de la campagne vaccinale. 

Une montée en puissance semaine après semaine

La semaine du 3 mai, l’Ile-de-France pourra réaliser 460.000 injections, soit une hausse de près de 28 % par rapport à la semaine précédente, dont environ 300.000 premières injections et 160.000 deuxièmes injections. 

La semaine du 10 mai, cette augmentation se poursuit avec plus de 520.000 injections, dont 350.000 primo-injections et 170.000 deuxièmes injections.  

Les semaines du 17 et du 24 mai, le nombre de doses disponibles se stabilisera autour de 520.000 par semaine dont une très grande majorité de primo-injections. Cela s’explique par le changement de doctrine intervenu le 14 avril, qui repousse la deuxième injection de 28 à 42 jours après la première injection. 

L’augmentation des injections se poursuivra en juin 

Dès la semaine du 31 mai, il y aura une nouvelle hausse de 35 % de la dotation par rapport à la dernière semaine de mai. Près de 700.000 doses de vaccin devraient être disponibles.   

En complément, les médecins, pharmaciens, infirmiers à domicile et les sages-femmes vont continuer à vacciner toutes les personnes de plus de 55 ans avec les vaccins Astrazeneca et Janssen.

La peur d’une affaire de gaspillage de doses de vaccins hante Macron 

Les plus de 55 ans peuvent désormais espérer se faire vacciner à partir de ce lundi 12 avril…

Véran ne communique plus que sur les chiffres de primo-vaccinés : l’obsession du ministre est en effet d’arriver à l’heure du rendez-vous qu’il a fixé de 20 millions de Français vaccinés le 15 mai, puis 30 millions le 15 juin.

L’exécutif doit en effet miser sur l’accélération de la campagne de vaccination pour sortir de l’épidémie de coronavirus. Pour cela, il doit compter sur la livraison effective d’un total de 12 millions de doses de vaccins pour le mois d’avril, pour atteindre 15 millions en mai et 28 en juin.

Après plus de 400.000 injections jeudi, la cadence s’est encore accélérée vendredi avec plus de 500.000 injections, mais au détriment des secondes injections qui sont repoussées de 28 à 42 jours… Sur le modèle britannique qui, avant la France, est passé de 4 à 6 semaines, prenant le risque de favoriser l’émergence de nouveaux variants.

La Direction générale de la Santé recensait samedi 3,7 millions de personnes ayant reçu les deux injections nécessaires, et 10,7 millions une première injection. Faire du chiffre pour rencontrer les promesses de Macron d’immunité collective à l’automne. Le président semble essentiellement préoccupé de ses chances de réélection en 2022.

Véran travaille en parallèle sur les tranches d’âge.

L’objectif est désormais d’ouvrir la vaccination aux moins de 50 ans mi-juin. Et puis, on apprend, dimanche de Veran, qu’elle le sera aux plus de 55 ans dès lundi 12 avril, à l’AstraZeneca (la première des deux doses nécessaires) dont les doses lui restent sur les bras face à la peur de ses effets secondaires, et au Janssen, qui arrivera au compte gouttes et sera injecté en une seule fois, mais qui ne bénéficie pas encore du recul nécessaire pour rassurer sur de potentiels risques. Pour tenir la cadence, il faudra que les vaccins soient livrés comme prévu. 

Le 9 avril 2021, la HAS recommande d’utiliser les vaccins à ARNm actuellement disponibles (Comirnaty, c’est-à-dire Pfizer, ou Covid-19 Vaccine Moderna) pour l’administration, avec leur accord, de la deuxième dose chez les personnes de moins de 55 ans ayant reçu une première dose du vaccin VAXZEVRIA (ex « Covid-19 Vaccine AstraZeneca ») avec un intervalle de 12 semaines entre les doses. Sur-risque associé à ce vaccin de formes exceptionnelles de thromboses (coagulation intravasculaire disséminée et thrombose veineuse cérébrale), notamment avant 55 ans. Pourtant, « en même temps », ce vaccin est recommandé aux personnes âgées de 55 ans et plus afin d’optimiser le rapport bénéfice/risque, qui reste globalement très favorable. De 62 %, l’efficacité clinique s’élèverait soudainement à 82 % si la seconde dose est administrée 12 semaines après la première dose. Comme ils disent, imperturbablement, « on le sait »…

Cette hypothèse tombe à pic et apaise en effet les craintes de Macron d’une affaire de gaspillage de doses du vaccin Oxford-AstraZeneca, même bradées à 2 euros pièce… 

Le vaccin de Moderna serait plus cher sur le marché avec 14,68 euros et même face aux 15, puis 12 euros pour le vaccin Pfizer-BioNTech. Le groupe Johnson & Johnson (Janssen) devrait vendre sa dose unique à prix coûtant, soit 6,93 euros l’une.

Ouvrir l’AstraZeneca aux plus de 55 ans est la réponse de  Magic Macron pour écouler les stocks qui s’accumulent dans les frigos en évitant un scandale sanitaire. Les enseignants deviennent des cibles utiles à Macron hanté par une possible affaire de gaspillages de produit et d’argent.

Pourquoi le vaccin AstraZeneca a-t-il été renommé VAXZEVRIA ? Ce vaccin a provoqué des formes exceptionnelles de thromboses (coagulation intravasculaire disséminée et thrombose veineuse cérébrale), notamment avant 55 ans. Macron est d’accord pour déplacer le risque sur les plus de 55 ans, qui en étaient exclus tant que les frigos ne débordaient pas, faute de volontaires.

Or, les stocks de doses  invendues de vaccins AstraZeneca s’accumulent. Le producteur anglo-suédois a donc endossé la responsabilité d’assumer l’annoncé de retards de livraison pour le mois d’avril dans toute l’Union européenne, tandis que le gouvernement garantit que cela n’impactera pas le calendrier. Un pari soumis à la condition d’un arrivage en temps et en heure des doses de Janssen.

Si on arrivait à écouler ces doses à raison de seulement 250.000 injections par jour, samedi compris, l’objectif des 20 millions de vaccinés au 15 mai serait tenu. Mais les 500.00 injections de vendredi ne sont pas tenables pour l’instant sur la semaine: les vaccinateurs n’arrivent pas encore à garder ce rythme, ni sur la durée, ni sur l’ensemble du territoire: certaines communes ne jouent pas le jeu et éveillent même le soupçon d’une discrimination clientéliste.

Les fins de marché au vaccins, espoir de vaccination, après quatre mois

Au stade Vélodrome de Marseille, aménagé en vaccinodrome, la course au vaccin de fin de journée pour les volontaires frustrés. Pour ne gaspiller aucune dose de vaccin, le surplus de fin de journée est distribué aux personnes non prioritaires qui le souhaitent et, au stade Vélodrome de Marseille, les volontaires se bousculent. Des dizaines de « nécessiteux » non prioritaires attendent chaque soir devant l’entrée du stade Vélodrome à Marseille, espérant se faire vacciner. 

Ils n’ont pas passé 70 ans, n’ont pas de blouse blanche, pas non plus de co-morbidité. « C’est quand même dingue que dans la sixième puissance du monde, il faille quémander une dose ! », fulmine un laissé pour compte des tableaux Excel de l’ARS. Sa voisine opine gravement : « Au pays de Pasteur, en plus ! » 

Priorité à gauche

Des dizaines de personnes non prioritaires attendent chaque soir devant l'entrée du stade Vélodrome à Marseille, espérant se faire vacciner.

A gauche, les personnes « prioritaires », prises en charge sur rendez-vous ; à droite, les adeptes du petit bonheur la chance. Ceux-là auront leur dose, à condition qu’il en reste, quand les prioritaires auront tous été servis. Un flacon Pfizer contient en effet six ou sept doses, non conservables, une fois entamées. pour ne pas gaspiller, autant donner satisfaction aux plus volontaires, du moins ceux qui peuvent se déplacer et attendre, jour après jour, sans garantie.

Hiérarchie sanitaire

Même chez les non prioritaires, il y a des priorités : les plus âgés d’abord, les plus jeunes ensuite. Pour cette très jeune femme avançant avec des béquilles, c’est sans espoir. Pas mieux, en fait, pour cette octogénaire, opérée du coeur, qui attend sa première dose à la maison. Elle est hors catégorie: les services medico-sociaux n’ont pas prévu de vacciner à domicile…

Une centaine de personnes est massée là, piétinant, rageant, oubliant souvent les distances de sécurité. « Parce qu’ici, on craint dégun [personne], se justifie un Marseillais du cru. Sauf le mistral ! »

Pourquoi un tel engouement pour le vaccin, même quand on est non prioritaire ? Pourquoi vouloir devancer l’appel de quelques semaines ou quelques mois ? La réponse fuse : « Parce que c’est la seule façon de se sortir de cette situation ! » Un futur vacciné complète : « Moi je veux revoir du monde, les serrer très fort ! »

L’attente

De la petite mamie portant polaire au jeunot masqué « OM, droit au but », en oassant par le chômeur, on croise de tout. Des hommes et des femmes, des personnes seules ou accompagnées, de tous horizons, de toutes professions. Il est vrai qu’il en faut, du temps. Une demi-heure de prise en charge, et au moins le double à attendre, pour les candidats non prioritaires. Ce n’est qu’à partir de 17 heures qu’ils sauront s’il reste des doses, et si oui, combien.« On est allés prier la Bonne Mère », commente un habitué.

« Rassurez-vous, il en reste ! », lâche en sortant du stade une personne prioritaire, ayant tout juste reçu son injection.

Du monde au balcon

Depuis l’ouverture du vaccinodrome, le 15 mars à Marseille, une semaine avant la décision gouvernementale de déployer un maximum de vaccinodromes en France, le flot de néo-vaccinés est continu, six jours sur sept, huit heures par jour.

510.000 ont été « piqués » dans toute la France, ce vendredi 9 avril 2021: un record, une exception, pour les Unes de la presse et des JT. A Nice, ce même jour, 5.000 personnes ont été vaccinées au même endroit, en une seule journée. Là aussi, un record que les technocrates parisiens n’ont pas envisagé, pas même en rêve.

AstraZeneca, le mal-aimé

Au Vélodrome, pour l’instant, on flirte avec plus de 2.000. Mais la mairie de gauche radicale ne tente même pas de casser la synergie imposée par la population.

Un peu plus tôt dans la journée, la Haute autorité de santé recommandait aux personnes de moins de 55 ans, déjà vaccinées une première fois à l’AstraZeneca, de recevoir un vaccin ARN Messager pour leur seconde injection.

Lassée de faire du sur-place, la jeune fille aux béquilles renonce à sa fin de marché du jour: au bout d’une demi-heure, elle repart pour Montpellier, elle ne voudrait pas se faire piéger par le couvre-feu. Dura lex sed lex.

Vaccin Johnson & Johnson: examen de cas de caillots

Le vaccin de Janssen fait l’objet d’une « surveillance extrêmement rapprochée »

Alors qu’il doit être livré en Europe à partir du 19 avril 2021, l’Agence européenne du médicament (AEM) étudie des cas de thromboses concernant ce vaccin, avant de lancer son utilisation. Pour Jérôme Marty, médecin généraliste, il s’agit simplement d’une procédure classique de pharmaco-vigilance.

« Quand on cherche on trouve », a lancé, vendredi 9 avril sur franceinfo, Jérôme Marty, médecin généraliste et président du Syndicat de l’Union française pour une médecine libre (deuxième force syndicale de médecins derrière la CSMF), alors que l’Agence européenne du médicament examine des cas de caillots sanguins avec le vaccin Janssen, entreprise pharmaceutique belge, filiale de Johnson & Johnson, une entreprise pharmaceutique américaine.

Des alertes rares

Selon Jérôme Marty, menacé de mort par des anti-vaccins, tous les vaccins font l’objet d’une surveillance « extrêmement rapprochée et donc, il est probable que l’on va trouver des effets secondaires, d’autres effets secondaires ou les mêmes, et qu’il y aura des alertes en permanence auxquelles il faudra faire face ». 

Pour autant, ces alertes ne doivent pas nous empêcher d’utiliser les vaccins, estime le médecin : « Ce qu’il faut regarder, c’est à la fois le bénéfice/risque, c’est la fréquence de ces alertes, c’est leur rareté et c’est l’avantage d’un vaccin par rapport à une maladie qui, malheureusement, tue tous les jours. »

Le vaccin Johnson & Johnson doit être livré en Europe à partir du 19 avril 2021. (MICHAEL M. SANTIAGO / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Plus il y a de vaccins, mieux c’est

C’est pourtant une loterie. En ce qui concerne le vaccin AstraZeneca, Jérôme Marty a évoqué la« défiance très importante de la part des patients. A titre d’exemple, moi j’ai vacciné hier et j’ai eu plus de la moitié des patients qui se sont décommandés ». Il tient à rassurer les patients qui ont reçu une première dose d’AstraZeneca avant l’interdiction aux moins de 55 ans. Les vaccins « peuvent être compatibles entre eux, même s’ils n’ont pas le même fonctionnement, entre des vaccins qui sont à ARN messagers et des vaccins qui utilisent d’autres techniques avec de l’ADN modifié. »

D’après Jérôme Marty, la multiplicité des vaccins serait une arme face aux variants  : « Cette pathologie va nous accompagner pendant des mois et probablement des années. Elle est installée maintenant, on voit qu’il y a une pression des variants avec un virus qui mute. Si ce virus n’a pas un potentiel de mutation stoppé dans le temps, s’il mute tout le temps, nous aurons à faire face à des corrections vaccinales en permanence. »

 » Le fait d’avoir un autre vaccin qui arrive d’ici quelques mois permettra de pouvoir continuer à vacciner la population d’année en année. » (Jérôme Marty à franceinfo)

Le médecin estime effectivement « tout à fait probable que nous ayons à faire des rappels chaque année, que nous ayons à reprogrammer les vaccins en fonction des variants, que nous ayons à utiliser d’autres techniques vaccinales. On n’en a malheureusement pas fini. »

En plus des vaccins, Jérôme Marty recommande de tester les eaux usées, d’utiliser les auto-tests, ainsi que de « faire du test salivaire une entreprise répétitive et faire du rétrotracing ». « Cela permet d’aller chercher le virus dès qu’il pointe sa tête, d’aller écraser le virus et d’éviter qu’il y ait contamination de dizaines, voire des centaines de personnes. »

Mort à Nantes d’un étudiant de 24 ans vacciné à l’AstraZeneca

L’ANSM écarte tout lien: occultation?

Une enquête ouverte après la mort à Nantes d'un étudiant de 24 ans vacciné à l'AstraZeneca

Un étudiant de 24 ans a trouvé la mort à son domicile, jeudi 18 mars, dix jours après avoir été vacciné avec une dose de vaccin AstraZeneca. Aucun lien n’est établi, pour l’instant, mais une enquête judiciaire est ouverte.

Originaire de La Turballe, le corps sans vie d’Anthony R. a été découvert par les pompiers dans son logement verrouillé de l’intérieur, rapporte Ouest-France. Le jeune homme, en sixième année de médecine et interne au CHU, avait été vacciné le 8 mars dernier avec le vaccin du laboratoire suédo-britannique. 

Alors que d’autres analyses sont en cours, le premier rapport évoquerait « une hémorragie interne causée par une thrombose« , selon une source proche du dossier à Ouest-France.

« A ce stade, aucun élément ne permet de conclure en faveur du rôle du vaccin, », a indiqué, lundi 22 mars, l’Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM) dans son point de situation sur la surveillance des vaccins. 

« Ce cas de décès fait l’objet d’une investigation clinique approfondie par les Centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV). »

Le Parquet de Nantes a ouvert une enquête judiciaire pour faire toute la lumière sur ce décès.

Anthony « avait 1,7 litre de sang dans le ventre »

L’étudiant en médecine souffrait de maux de ventre et avait prévu de consulter un médecin, a indiqué son frère aîné qu’il a eu au téléphone la veille de son décès. « Il n’en a pas eu le temps », a-t-il déploré auprès du quotidien régional.

Décrit comme « quelqu’un de brillant », Anthony R. « prenait soin de lui »« Il faisait attention à ce qu’il mangeait, il faisait du sport (…) et n’avait aucun antécédent médical, aucune maladie, rien. Il était en parfaite santé. Alors ce vaccin, c’est la seule branche à laquelle on peut se raccrocher pour comprendre ce qui s’est passé. » La famille « se pose des questions autour du vaccin. C’est inévitable. »

« Les médecins nous ont dit qu’Anthony avait 1,7 litre de sang dans le ventre. La seule consolation, c’est qu’il est décédé dans son sommeil. On se raccroche à ça : au moins, il n’a pas souffert », a ajouté le grand frère, interrogé par Presse Océan

Reprise de la vaccination à l’AstraZeneca : la confiance ébranlée ?

La semaine dernière, l’Agence européenne du médicament (EMA/AEM) avait écarté tout lien entre la vaccination par AstraZeneca et « l’ensemble des cas inattendus d’événements thromboemboliques survenus dans plusieurs pays européens. » 

L’AEM avait toutefois annoncé investiguer sur un lien possible avec deux formes très rares de caillots sanguins (coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) et thromboses des sinus veineux cérébraux) associés à un déficit en plaquettes sanguines.

En France, dans son dernier rapport, le 19 mars, l’ANSM recensait treize cas d’événements thromboemboliques (pour plus de 1.041.000 injections du vaccin).

Selon le dernier rapport de l’ANSM, publié vendredi 19 mars, il y a eu en France un total de 4.184 cas d’effets indésirables dus au vaccin AstraZeneca (pour plus de 1.041.000 injections) entre le 6 février et le 11 mars, dont 13 cas d’événements thromboemboliques.

Toutes les personnes étaient en cours de rétablissement. « Au regard des données disponibles, rien ne permet de conclure que ces effets thromboemboliques soient en lien avec le vaccin », affirmait l’autorité médicale.

Covid: Castex a sa dose

Le premier ministre a reçu une première dose du vaccin AstraZeneca

Véran s’est exhibé, Castex s’est dissimulé et Macron s’est caché.
Le quinqua a fait avec son ministre Véran le concours de celui qui a le plus dur
. La performance de Jean Castex n’aura pas le succès de celle de Corinne Masiero, 57 ans, grand prix de la vulgarité en se mettant à oilpé à la cérémonie des césar (en minuscules), mais au moins le premier ministre est-il resté digne. Il a toutefois évoqué le complexe des hommes au test des vestiaires. « On ne va pas faire comme M. Véran », a-t-il plaisanté en remontant la manche de sa chemise a minima pour recevoir l’injection.

Le premier ministre Jean Castex a reçu sa première dose du vaccin AstraZeneca vendredi à l’hôpital Bégin de Saint-Mandé, près de Paris, une injection destinée à redonner au vaccin anglo-suédois sa confiance perdue auprès des Français. Après que Macron a suspendu l’injection du sérum anti-Covid, son fusible a fait don de son corps en jouant le cobaye, avec l’accord de L214, association à but non lucratif de 2008 dédiée à la défense des animaux: des lanceurs d’alerte, enquêteurs masqués et diffuseurs de vidéos « chocs », sur les conditions de vie des animaux dans les élevages, mais aussi durant leurs transport et abattage. Elle avait jusqu’ici fermé les yeux sur la macronie et a donc comblé cette lacune, bien qu’il s’expose, pour une remontée dans les sondages, à une thrombose. Macron ne s’était pas, quant à lui, mis à nu.

« Je n’ai rien senti alors que je suis un peu douillet », a commenté le Premier ministre, 55 ans. « On ne va pas faire comme M. Véran », a-t-il plaisanté en remontant la manche de sa chemise pour recevoir l’injection. LIEN

La Haute autorité de santé (HAS) avait autorisé la reprise « sans délai » de la vaccination avec AstraZeneca

Une opération bien synchronisée: deux heures plus tôt, la HAS avait recommandé de réserver ce vaccin aux personnes de 55 ans et plus. Or, Castex a eu 55 ans en juin dernier. ?

A la suite d’une quinzaine d’autres pays, le précautionneux Macron avait suivi le mouvement en suspendant mardi l’utilisation du vaccin suédo-britannique, après le signalement d’effets secondaires graves tels que des troubles de la coagulation et la formation de caillots. Pour tout dire, des thromboses cérébrales qui ne font pas de quartier.

Mais jeudi, l’Agence européenne des médicaments (AEM) avait jugé « sûr et efficace » l’AstraZeneca dans un avis très attendu, sur fond de pénurie de vaccins en Europe et singulièrement la France qui se situe dans le peloton de queue des pays européens.

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Face à la défiance grandissante de la population, J. Castex avait annoncé dès mardi qu’il se ferait vacciner « très rapidement » si la suspension d’AstraZeneca était levée, qualifiant ce vaccin d' »utile » – et moins cher que le Moderna et surtout le Pfizer – en dépit des inquiétudes sur de possibles chocs cliniques et risques mortels.

« Jusqu’à présent, je m’étais fixé une ligne de conduite, c’est-à-dire me faire vacciner quand mon tour viendrait, pas de passe-droit », avait déclaré le quinqua mardi, soucieux, en même temps, de déclarer qu’il ne présente « pas de comorbidité connue ». 

« Mais je me suis dit effectivement qu’il serait judicieux que je me fasse vacciner très rapidement (…) pour montrer à mes concitoyens que la vaccination, c’est la porte de sortie de cette crise et qu’on peut y aller en toute sécurité« , avait-il poursuivi.

Avec le recul, un doute pèse toutefois encore lourdement sur ce produit mis au point par des Britanniques qui nous envoient maintenant le « variant anglais » et au vu des affirmations et dénégations, ordres et contre-ordres, promesses et renoncements accumulés depuis quatre années.

Effet moutonnier: Macron suspend l’utilisation du vaccin AstraZeneca en France

Jupiter, un suiveur en marche à tâtons

Macron a-t-il cédé à la panique?Au moins douze pays avaient suspendu l’utilisation du vaccin d’AstraZeneca, lundi en fin d’après-midi, interrogé à l’issue du sommet franco-espagnol. Il s’agit principalement de pays européens : le Danemark, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Norvège, l’Islande, la Bulgarie, les Pays-Bas et l’Irlande, et donc la France, outre la Thaïlande et la République démocratique du Congo. Le meneur européen Macron s’est aligné ce lundi 15 mars à Montauban, provisoirement, jusqu’à un avis européen mercredi.

La France suspend l’utilisation du vaccin de la firme britannique AstraZeneca. « L’autorité européenne (EMA) rendra demain un avis sur le recours à ce vaccin. D’ici là, nous avons décidé de suspendre la vaccination avec AstraZeneca en France, en espérant la reprendre rapidement », a-t-il annoncé.

Cette décision intervient quelques heures après que l’Allemagne et l’Italie ou l’Espagne ont elles-mêmes interrompu « à titre préventif » le recours à ce sérum.

Macron, meneur sensible
à toutes les vents contraires

Caillots, hémorragies…

Cas graves de caillots sanguins, hémorragies cutanées, décès de personnes vaccinées avec AstraZeneca dont le dernier en date en Norvège… Des problèmes à répétition ont été déplorés ces dernières semaines après des vaccinations avec le sérum britannique.

Le 29 janvier 2021, l’Agence européenne des médicaments (AEM) avait approuvé l’utilisation de ce troisième vaccin contre la Covid-19, après celui de Pfizer-BoNtech et de Moderna. « L’AEM a recommandé l’octroi d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle pour le vaccin contre le Covid-19 AstraZeneca (…) chez les personnes à partir de 18 ans », a déclaré dans un communiqué le régulateur européen, basé à Amsterdam.

Tout commence en Autriche, où une infirmière de 49 ans meurt à la suite de « graves troubles de la coagulation », quelques jours après avoir été vaccinée. Près d’une semaine plus tard, la Norvège annonce la mort par hémorragie cérébrale d’une soignante de moins de 50 ans qui avait été hospitalisée après avoir reçu une injection du vaccin d’AstraZeneca, sans qu’un lien entre les deux événements puisse être établi à ce stade.

Une douzaine de pays européens suspendent la vaccination AstraZeneca

Le premier décès survenu en Autriche a provoqué une série de réactions : de nombreux pays, comme l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie et le Luxembourg, ont choisi de suspendre l’utilisation de certains lots du vaccin britannique. Plusieurs pays scandinaves – Danemark, Norvège, Islande – ainsi que la Bulgarie sont allés encore plus loin en interrompant totalement l’usage de tous les vaccins AstraZeneca. Ils ont été suivis ce dimanche par les Pays-Bas et ce lundi par l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne. La Thaïlande et la République du Congo ont même reporté leurs campagnes de vaccination.

En France, ce lundi 15 mars, le patron du Service département d’incendie et de Secours des Bouches-du-Rhône a indiqué avoir suspendu la vaccination de ses hommes avec le vaccin AstraZeneca. Le colonel Gregory Allione a affirmé qu’un sapeur-pompier avait présenté des « effets indésirables sérieux ».

Le groupe pharmaceutique anglo-suédois affirme de son côté qu’il n’y a « aucune preuve de risque aggravé » de caillot sanguin entraîné par son vaccin, tandis que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’il n’y a « pas de raison de ne pas utiliser » ce vaccin.

De son côté, l’Agence Européenne des médicaments se veut rassurante : « Les avantages du vaccin AstraZeneca l’emportent toujours sur les risques« .

Covid : vers un « passeport vert » européen avant les vacances d’été

L’UE y travaille, a annoncé dimanche le commissaire au Marché intérieur

Le document indiquera si une personne a été vaccinée, si elle a guéri après avoir été infectée ou si elle a reçu un résultat négatif au test », a indiqué le Français Thierry Breton. « On travaille pour que ce soit fait avant juin », a précisé l’ancien ministre, qui juge « primordial qu’on fasse tout pour préserver la saison touristique ». Avec ce certificat sanitaire, les autorités européennes veulent faciliter les voyages au sein de l’UE.

Les bars de Tel-Aviv s’ouvrent aux détenteurs d’un certificat de vaccination ou de guérison, alors que plus de la moitié des Israéliens ont reçu une première dose.

Depuis dimanche 7 mars, les bars et les restaurants, les hôtels et les halls de mariage, les établissements sportifs et culturels, comme les entreprises, rouvrent. Dernière étape d’une levée graduelle de confinement, chaque activité se voit imposer une jauge limite d’assistance, selon des critères complexes – pour les collèges, ce n’est qu’à temps partiel et pas dans les villes les plus contaminées. Il est doux cependant de parcourir les boulevards de Tel-Aviv et de prétendre comme tout le monde que l’épidémie est derrière nous.

Le projet sera présenté mercredi. Le document « sera soit sous forme électronique, soit papier », pour respecter ceux qui n’ont « pas envie de mettre ça sur leur smartphone, et c’est leur droit ».

Doté d’un code QR, gratuit, il sera dans la langue de chaque pays et traduit en anglais, et il « sera valable dans tous les pays de l’Union européenne », a détaillé Thierry Breton lors du « Grand Rendez-vous » Europe 1-CNews-Les Echos.

Un couple présente ses passeports verts à l'entrée d'un concert à Tel Aviv, le 24 février 2021.

Rassurant sur la vaccination, mais aussi motivant à se faire vacciner

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Le commissaire européen est par ailleurs revenu sur l’annonce la veille par AstraZeneca de nouvelles réductions des livraisons de son vaccin contre la Covid-19 à l’Union européenne, jugeant cette situation « inacceptable, ou en tout cas incompréhensible ». Il a estimé que cet état de fait pouvait traduire « un dysfonctionnement dans la chaîne logistique », refusant néanmoins d’envisager en l’état des conséquences judiciaires.

Et il s’est voulu rassurant sur le programme de vaccination européen : « Ce n’est pas parce qu’on a du retard sur AstraZeneca qu’on sera en retard sur notre programme de vaccination du premier trimestre », a-t-il promis.

27.166 nouveaux cas de covid en 24 h et la hausse des patients en réanimation continue

3.992 patients en réanimation, nombre en hausse sur la veille.

Jeudi 11 mars, lors d’un point hebdomadaire sur la situation sanitaire du pays, le ministre de la Santé Olivier Véran a admis une situation sanitaire dégradée en France, alors que les variants de la Covid-19 progressent, et que certains territoires voient leurs hôpitaux saturés, comme en Ile-de-France. « La situation est tendue et inquiétante », a regretté Véran. « La situation sanitaire s’approche de celle constatée lors du pic de la deuxième vague », a-t-il poursuivi, mentionnant le nombre de patients en réanimation et les évacuations sanitaires. Le cap des 4.000 patients en réanimation a été franchi, une première depuis la fin de l’année 2020.https://flo.uri.sh/visualisation/5166143/embed?auto=1#amp=1

L’absence du premier ministre Jean Castex était l’indication qu’ aucune nouvelle mesure ne seait ni annoncée, ni pressentie, en dépit de la multiplication des signaux d’alerte. Et de fait, Olivier Véran s’est contenté de préparer la voie…

Elément de langage paradoxal: contaminations en baisse

Pour justifier sa hâte à ne rien faire, Véran fait valoir que « l’épidémie reste hétérogène sur tout le territoire ». Le statu quo est maintenu: « Le président de la République a évoqué il y a quelques semaines une approche régionalisée : elle est plus que pertinente », a asséné Olivier Véran, comparant le taux d’incidence des Pyrénées-Atlantiques (44 pour 100.000 habitants) à celui des Alpes-Maritimes (476).

Il aurait été convenable que Véran évoquât le fait que des restrictions ont été mises en place à Dunkerque (Nord) en raison de l’épidémie, aucun confinement n’a encore été décidé pour l’Ile-de-France. Dans les hôpitaux, les soignants ne comprennent pas cette stratégie, car la situation se dégrade très vite. La région capitale est placée sous « très haute surveillance » en raison de la forte propagation du virus. Alors que les voyants sont au rouge, le directeur général de la Santé a exclu mardi 9 mars tout reconfinement à court terme. « Le confinement de l’Ile-de-France n’est pas d’actualité, (…) cette mesure de dernier recours sera proposée au gouvernement et au chef de l’Etat si nous avions l’impression que l’hôpital ne pouvait pas tenir« , a décrété Jérôme Salomon sur RTL.

Le taux d’incidence en Seine-Saint-Denis atteint 433, contre 404 dans le Pas-de-Calais ; or, ce département est soumis au confinement le week-end. « Il n’y avait aucun argument sanitaire, médical ou scientifique pour traiter différemment l’Ile-de-France du Pas-de-Calais« , affirme le professeur Djillali Annane, chef du service de réanimation de l’hôpital Raymond Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine).

Macron craint une chute de l’activité économique francilienne et redoute de perdre son électorat francilien jusqu’ici acquis.

La situation est en fait particulièrement préoccupante dans trois régions : les Hauts-de-France, la région Paca et l’Ile-de-France.

Malgré une situation sanitaire « tendue » (ou « compliquée » !), le ministre Véran n’a annoncé aucune nouvelle restriction. Et pourtant, les services hospitaliers, notamment en Ile-de-France et singulièrement en réanimation, atteignent ou dépassent le niveau de saturation, d’où des déprogrammations d’opérations et des transferts de patients en cours d’organisation – des « dizaines, voire des centaines », annonce Véran – vers la région Aquitaine depuis l’Ile-de-France.

Or, malgré une situation sanitaire tendue, aucune nouvelle restriction n’a été annoncée lors de son point hebdomadaire sur la Covid-19. Mais des « dizaines voire centaines » de patients pourraient pourtant être transférées depuis l’Ile-de-France.

La situation est tendue sans qu’aucune nouvelle restriction ne soit prise. 

Pas de suspension de la vaccination avec AstraZeneca en France. Alors que le Danemark, la Norvège et l’Islande, puis la Thaïlande et la Bulgarie ont décidé de se mettre en pause dans leur campagne de vaccination avec AstraZeneca, le ministre de la Santé a estimé de son côté qu’il n’y a « pas de motif à suspendre la vaccination par AstraZeneca » en France.

Coup de pompe de Jean-Yves Le Drian

Le Drian, contre-exemple gouvernemental du respect des gestes-barrière

A son tour, il s’est déclaré cas contact et placé à l’isolement Le ministre français des Affaires étrangères a annulé ses prochains rendez-vous en présentiel pour les sept jours à venir. Son premier test effectué jeudi soir s’est avéré négatif.

Ille-et-Vilaine. Trois nouveaux centres de vaccination vont ouvrir21h43285 911 vaccinations aujourd’huiEn outre, la direction générale de la Santé a fait état de 285 911 nouvelles injections de vaccin dans les dernières 24 heures, un niveau record depuis le lancement de la campagne de vaccination en France comme l’a souligné le ministre de la Santé Olivier Véran, lors de son point hebdomadaire sur l’épidémie. Au total, 4 544 897 personnes ont reçu une première dose, et 2 164 978 sont vaccinées avec deux doses.21h26Les contaminations en baisse27 166 nouveaux cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés ces dernières 24h, un nombre en diminution alors qu’il avait dépassé les 30 000 mercredi, selon des données publiées jeudi par Santé Publique France.
Le taux de positivité des tests est quant à lui resté stable, à 7,3%.
En revanche, le ministre de la Santé Olivier Véran a précisé lors de son point hebdomadaire sur l’épidémie que le nombre de patients en réanimation avait dépassé la barre des 4 000, une première depuis fin novembre.
Par ailleurs 266 nouveaux décès ont été enregistrés en milieu hospitalier selon Santé Publique France, portant le total depuis le début de l’épidémie à au moins 89 856 morts, dont 64 612 à l’hôpital.
 21h20Des millions de personnes risquent la famine et la mort dans le monde « sans action immédiate », selon l’ONU

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a averti jeudi le Conseil de sécurité qu’à défaut d’une « action immédiate », « des millions de personnes » risquent « la famine et la mort » dans le monde.
« Les chocs climatiques et la pandémie de Covid-19 alimentent » le risque encouru, a-t-il souligné lors d’une réunion du Conseil sur le lien entre la faim et la sécurité, organisée par les Etats-Unis, en précisant que dans une trentaine de pays, « plus de 30 millions de gens sont proches d’être déclarés en situation de famine ».
Le chef de l’ONU a rappelé qu' »à la fin de 2020, plus de 88 millions de personnes souffraient de faim aiguë en raison des conflits et de l’instabilité — une augmentation de 20% en un an ».
« Les projections pour 2021 indiquent une poursuite de cette tendance effrayante », a-t-il mis en garde.20h52Comment les vaccins ont pu être conçus en moins d’un an ? La réponse avec ce chercheur ⤵️https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?creatorScreenName=ouestfrance&dnt=false&embedId=twitter-widget-0&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1370002158897225728&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.ouest-france.fr%2Fsante%2Fvirus%2Fcoronavirus%2Fdirect-covid-19-coronavirus-variants-vaccins-virus-confinement-restrictions-allocution-olivier-veran-7183057&siteScreenName=ouestfrance&theme=light&widgetsVersion=e1ffbdb%3A1614796141937&width=550px20h38

DÉBATTEZ !
https://api.logora.fr/synthese-embed.html?shortname=ouest-france-prod&id=197520h31La circulation du virus se maintient à un niveau élevé dans les Pays de la Loire

L’Agence régionale de santé s’inquiète notamment de la forte accélération des taux d’incidence et de positivité chez les moins de 30 ans.

Covid-19. La circulation du virus se maintient à un niveau élevé dans les Pays de la Loire20h18 20 % de vaccins de plus que prévu en 2021 pour Pfizer

Pfizer et BioNTech vont dépasser de 20 % leur objectif initial de production de leur vaccin contre le Cocivd-19 cette année, avec 2,3 à 2,4 milliards de doses, a annoncé ce jeudi le président-directeur général de Pfizer.

« Nous allons clairement dépasser, cette année, les deux milliards de doses », a déclaré Albert Bourla.

Les deux partenaires prévoient d’atteindre d’ici la fin de l’année une cadence de production de trois milliards de doses en rythme annualisé et devraient être en mesure d’en produire autant l’année prochaine, a-t-il ajouté.

Illustration : Ouest-France20h13VOS QUESTIONS 

Pourquoi les cliniques privées n’ont pas de patients Covid en réanimation alors qu’elles disposent de toutes les infrastructures, au lieu de faire du transport sanitaire.
– Bertrand

Bonsoir Bertrand, merci pour votre question. Les cliniques privées accueillent bien des patients Covid : “on prend entre 20 et 28% des patients aussi bien en réanimation qu’en hospitalisation”, indiquait Lamine Gharbi, le président de Fédération de l’hospitalisation privée (FHP), à nos confrères de France Bleu Hérault, le 1er mars. Nous nous étions justement penchés sur ce sujet ➡️Covid-19. Est-ce que les cliniques privées accueillent elles aussi des malades ?19h56Plus de 27 100 nouveaux cas en  24 h en FranceLa France a enregistré 27 166 cas confirmés de contamination au coronavirus en 24 heures, selon les données officielles publiées ce jeudi, ce qui porte le total à près de 4 millions d’infections depuis le début de l’épidémie dans le pays.

Par ailleurs, 265 décès supplémentaires ont été recensés sur une journée, portant le bilan à 89 830 morts.

La France compte 3 992 patients en réanimation, un nombre en hausse de 74 par rapport à la veille.19h50Forte protection après une seule dose de vaccin chez les personnes ayant déjà eu le CovidUne personne guérie du Covid-19 et recevant ensuite une première dose du vaccin de Pfizer ou de Moderna est autant, voire mieux protégée que quelqu’un qui n’a jamais attrapé la maladie mais a reçu les deux doses de vaccin, selon une étude.

Publiée dans la revue New England Journal of Medicine, cette analyse porte sur des échantillons sanguins de 110 personnes, dont 67 n’avaient pas déjà été infectées par le virus et 43 l’avaient été.

Les résultats ont montré qu’après la première dose, les participants ayant déjà eu le Covid-19 « ont rapidement développé des titres (terme médical signifiant concentration ou niveau) d’anticorps uniformes et élevés dans les jours suivant » l’injection.

Illustration : Ouest-France19h46Où en sont les traitements à l’étude contre le Covid- 19 ? La réponse ici ⤵️

Covid-19 : quelles sont les pistes les plus sérieuses en matière de thérapies ? – Edition du soir19h41Le bilan au Royaume-Uni dépasse les 125 000 morts

Le nombre de décès causés par le coronavirus au Royaume-Uni a franchi ce jeudi le seuil des 125 000 morts, soit le bilan le plus lourd en Europe, selon les données fournies par le gouvernement.

Le Royaume-Uni a signalé 181 décès supplémentaires, portant le total à 125 168 morts depuis le début de l’épidémie.

Les autorités britanniques ont également enregistré 6 753 nouvelles contaminations au cours des dernières 24 heures.

Le nombre de décès, de cas et d’hospitalisations a rapidement diminué au cours des dernières semaines après une explosion des infections au début de l’année, accélérée par un nouveau variant du virus plus contagieux.19h23Dans les écoles bretonnes, le début des tests salivairesAvec cette campagne de dépistage, le gouvernement espère casser les chaînes de transmission du coronavirus en milieu scolaire ⤵️

Covid-19. Dans les écoles bretonnes, le début des tests salivaires19h10DÉBATTEZ !https://api.logora.fr/synthese-embed.html?shortname=ouest-france-prod&id=182619h06Jean-Yves Le Drian, cas contact, se place à l’isolementLe ministre français des Affaires étrangères va se placer à l’isolement après avoir été en contact avec une personne de sa famille contaminée par le Covid-19, a déclaré ce jeudi un responsable du Quai d’Orsay.
Agé de 73 ans, Jean-Yves Le Drian va subi un premier test de dépistage ce jeudi soir puis un second mercredi prochain, une semaine après son contact avec la personne contaminée.

Illustration : AFP19h00Des dizaines voire des centaines de transferts sanitaires préparés depuis l’Ile-de-FranceOlivier Véran a annoncé ce jeudi que plusieurs dizaines voire centaines de patients Covid d’Ile-de-France pourraient être transférés vers d’autres régions dès la fin de cette semaine. Dans cette région comme en Provence-Alpes-Côte-d’Azur ou en Hauts-de-France, la situation est jugée « particulièrement » préoccupante.

Covid-19. Des dizaines voire des centaines de transferts sanitaires préparés depuis l’Ile-de-France18h52L’évolution du nombre de patients en réanimation, depuis le début de la pandémie :https://flo.uri.sh/visualisation/5125723/embed?auto=1

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A Flourish chart18h47Une étude établit un lien entre présence de pollens et diffusion du coronavirusDes scientifiques ont établi une corrélation entre l’augmentation du nombre de pollens dans l’air et le nombre de cas de Covid-19. Gare cependant au raccourci : cela ne signifie pas que les grains de pollens diffusent le virus. Explications ⤵️

Covid-19. Une étude établit un lien entre présence de pollens et diffusion du coronavirus18h44VOS QUESTIONSJ’ai posé une question hier ou puis je voir la réponse
– ElodieBonjour Elodie, merci pour votre message. Comme pour Gabriel, nous y avons répondu dans notre direct d’hier.18h40« Il n’y a pas lieu de suspendre la vaccination par AstraZeneca », annonce Olivier Véran

Lors de sa conférence de presse de ce jeudi, Olivier Véran a estimé que la France pouvait continuer de vacciner avec le sérum AstraZeneca à cause de potentiels risques de caillots sanguins. Plusieurs pays ont suspendu ce vaccin ce jeudi alors que l’UE s’est voulue rassurante.

Covid-19. « Il n’y a pas lieu de suspendre la vaccination par AstraZeneca », annonce Olivier Véran18h35La séance des questions/réponses est terminée.18h35Sur les « vaccinodromes » : avec la hausse des livraison de vaccin, « pourquoi pas avoir des centres encore plus gros dans les grandes agglomérations, avec 15 ou 20 lignes de vaccination », lance Véran.

Covid-19 : Castex angoisse les Français

« On a un mois, un mois et demi, deux mois très sensibles, » a-t-il lâché

Vendredi 29 janvier, devant des journalistes étrangers invités au palais présidentiel, Macron a exprimé ses doutes sur un des principaux vaccins contre la Covid-19, celui d’AstraZeneca, codéveloppé par la prestigieuse université d’Oxford. “Aujourd’hui, on pense que le vaccin est quasi inefficace pour les plus de 65 ans”, avait-il déclaré, avant même l’avis de l’Agence européenne du médicament. 

Mettant en accusation les variants de la Covid-19, « on a un mois, un mois et demi, deux mois très sensibles », a prévenu Jean Castex, samedi 6 mars Jean Castex, lors d’une visite d’exploitation agricole à Saint-Eloi, dans la Creuse. Or, « ce variant [lequel entre tous?] risque de nous reconduire, je n’en sais rien, peut-être à reconfiner », a-t-il lancé, tout en s’avouant dans le brouillard.

Castex fait simplement écho à son maître:

Le premier ministre assure que le gouvernement va donc « mettre le paquet sur la vaccination » mais, après deux mois de lenteurs assez uniques en Europe et dans le monde occidental, il est permis d’avoir un doute…

Or, il y a un problème en France avec AstraZeneca. Seules 25% des doses livrées par le laboratoire britannique ont été utilisées dans l’Hexagone à la date du dimanche 28 février contre 82% des vaccins Pfizer/Biontech disponibles et injectés. 

Véran l’avoue : « 400.000 doses du vaccin AstraZeneca pour vacciner les soignants n’ont pas trouvé preneurs suffisamment vite »

« Donc il faut mettre le paquet sur la vaccination » en mars et avril, a-t-il ajouté, en catastrophe

Alors que les plus de 75 ans qui sont pourtant déclarés « prioritaires » ne parviennent pas à se faire vacciner, que les moins de 75 ans avec une ou plusieurs co-morbidités vivent également des semaines difficiles et que seulement 30% des soignants ont accepté de se faire vacciner bien qu’ils puissent être des porteurs dangereux pour leurs patients, Macron déclare « dur d’avoir 20 ans en 2020″…

La priorité est-elle d’assurer la santé publique dont il est censé être garant ou d’éviter un nouveau scandale sanitaire ? Macron a en effet des quantités de vaccin AstraZeneca refusé sur les bras et fait monter la pression pour écouler ses stocks. Seulement 24% des vaccins AstraZeneca disponibles ont été injectés… Le gouvernement veut donc accélérer les vaccinations des populations compatibles (ou capables de résister au produit anglo-suédois ?), en inoculant – de toute urgence, dès ce week-end – des centaines de milliers de doses du vaccin AstraZeneca restées dans les placards. Mais les « prioritaires », du fait de leur âge ou de leurs co-morbidités, restent toujours exclus de l’opération !

Macron a trouvé une solution équitable et respectueuse à son problème de gaspillage: le président vertueux a appelé les pays riches à consacrer 4 à 5% de leurs stocks de vaccins aux pays les plus pauvres, notamment à l’Afrique.

D’ailleurs, le 25 février, changement de musique:

Le vaccin AstraZeneca autorisé pour les aux plus de 65 ans, annonce Olivier Véran, qui repasse une couche d’intimidation en confirmant encore 4 à 6 semaines de restrictions…

Le Pas-de-Calais ne peut plus reculer

En juin 2020, AstraZeneca avait confirmé un investissement de 230 millions de dollars (207 millions d’euros) dans son usine de… Dunkerque, sur cinq ans, pour la création d’une chaîne de montage autonome notamment, mais aussi pour la modernisation des équipements et des infrastructures existantes, et la création de 100 emplois. L’usine pharmaceutique de Dunkerque s’engageait alors à continuer son développement dans les années à venir, participant au maintien d’un bassin d’emploi dans le département du Nord, « trans-frontalier » du Pas-de-Calais: les deux ports sont distants de 44 kms, soit une demi-heure par la route.

Le 5 mars, le secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes au gouvernement Castex, Clément Beaune, est envoyé au front pour dire que, tout compte fait (des stocks?), le vaccin britannique est idéal: AstraZeneca, c’est environ 1.000 salariés en France (environ 400 à Dunkerque).

Et la presse aux ordres engage aussitôt une opération de pilonnage de l’opinion:

Dans le Pas-de-Calais, où un confinement le week-end est entré en vigueur ce samedi, de nouveaux centres de vaccination ont d’ailleurs ouvert ce week-end, avec 7.000 doses du vaccin Pfizer et 3.500 doses de celui d’AstraZeneca à administrer

Une opération de « vaccination de masse » est également lancée ce week-end à Paris et en Île-de-France, avec une centaine de centres de vaccination ouverts samedi et dimanche dans la région, pour écouler « une allocation exceptionnelle de 51.000 doses de vaccins Pfizer », soit la totalité des doses injectées dans toute la France certains jours, a annoncé l’Agence régionale de santé Île-de-France. Quatre hôpitaux militaires ouvrent aussi des centres de vaccination ce week-end, à Metz, Toulon, Saint-Mandé (Val-de-Marne) et Villenave-d’Ornon (Gironde). Mais ni la deuxième, ni la troisième ville de France…

Concernant la réouverture des restaurants, à un horizon encore indéterminé, il faut qu' »on soit prêt le jour où on peut appuyer sur le bouton« , a souligné le chef du gouvernement. A cet égard, « on ne pourra pas débrancher tout de suite le dispositif » d’aides, a indiqué Jean Castex, qui prévoit aussi des « actions symboliques » pour soutenir le secteur, comme la mise en valeur de la gastronomie au deuxième semestre 2021. « Il faut que l’accompagnement de l’Etat soit à la hauteur de cette saignée que vous avez subie », a insisté le premier ministre à propos du secteur « le plus lourdement et le plus longuement impacté par la crise ».

Interpellé par ailleurs par le président de la communauté d’agglomération de Guéret, Eric Correia, sur la situation des intermittents du spectacle, Jean Castex a invité « à aller se promener en Allemagne, en Italie voir combien ils sont indemnisés ».

Covid-19 : le « passeport vaccinal », sujet d’une consultation en ligne

Méthode voyante de rétropédalage macronien

Une infirmière administrant une dose de vaccin contre le Covid-19, à l'hôpital de Dunkerque (Nord), le 17 février 2021. (DENIS CHARLET / AFP)
Olivier Véran a reçu la première dose de vaccin AstraZeneca,
ce lundi 15 à Melun.
(Qu’a-t-il à cacher d’un coin de chemise sur son pectoral gauche:
« à Macron, pour la vie « ?)

La consultation en ligne proposée par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) est ouverte jusqu’au 7 mars.

« Que pensez-vous du passeport vaccinal ? » C’est la question posée sur le site participez.lecese.fr.  Le Conseil économique, social et environnemental a lancé, mercredi 17 février, cette opération médiatique qui à l’apparence d’une consultation sur la stratégie vaccinale contre la Covid-19, mais qui est en fait l’aménagement d’une voie de sortie de l’impasse dans laquelle Macron a engagé son gouvernement, alors que Castex est sorti des radars depuis bientôt une semaine. Dévale-t-il les pistes de neige vierge ou chasse-t-il l’ours des Pyrénées? Certains le disent confiné, mais rien ne filtre.

En réponse à cette contrainte envisagée d’un laissez-passer – inégalitaire, parce que discriminant – « pour accéder aux lieux aujourd’hui fermés (restaurants, cinémas, stades, musées) », cinq choix sont proposés, allant de « très défavorable » à « très favorable ». 

Cette consultation fait suite à un premier questionnaire clos lundi et dont les premiers résultats font ressortir que « les effets secondaires sont le principal sujet d’inquiétude », a indiqué Stéphanie Goujon, rapporteure de la commission « vaccination » du Cese, lors d’une conférence de presse.

Des travaux alimentés par le « collectif citoyen »

L’instance a déjà transmis deux recommandations au gouvernement, selon sa présidente Marie-Andrée Blanc. La première conseillait dès fin janvier de créer une « plateforme téléphonique d’accueil » et un « site internet unique » pour informer la population sur la campagne vaccinale. La seconde, adoptée la semaine dernière, suggère à l’exécutif de « solliciter les licences de fabrication des vaccins » déjà autorisés et « d’envisager le recours à l’octroi de licences d’office », a-t-elle précisé.

A l’heure où de nombreux laboratoires dans le monde se mobilisent pour la recherche d’un traitement contre la covid-19 et où les essais cliniques se multiplient, il est naturel de s’interroger sur les mécanismes légaux qui pourraient faciliter une exploitation quantitativement et qualitativement suffisante, et financièrement acceptable, des droits de brevet qui s’avéreront utiles pour enrayer l’épidémie et en prévenir une nouvelle.

Dans une étude publiée en 2019, l’OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle)  recensait 156 pays ou territoires reconnaissant l’exception relative aux licences obligatoires qui permet l’utilisation d’un brevet sans autorisation du titulaire. D’autres débats sont prévus jeudi sur « l’accessibilité aux vaccins, les lieux de vaccination, la logistique, la communication, la médecine de ville et les territoires », en vue de la présentation d’un rapport d’étape le 23 février.

Ces études du droit seront « alimentées par le collectif citoyen » installé mi-janvier, et dont les 35 membres se retrouveront pour une nouvelle session à partir de jeudi. Rien ne garantit toutefois leur mise en œuvre concrète. « Recommandation ne veut pas dire décision, le pouvoir politique garde toute sa liberté », a prévenu Alain Fischer, président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale.

Moselle: pendant que les variants explosent, Véran fait des promesses de tests et de vaccins

Les vaccins existants apparaissent pourtant inadaptés au variant sud-africain du coronavirus

Olivier Véran lors de sa visite en Moselle, vendredi.
Olivier Véran lors de sa visite en Moselle, vendredi

Tandis que les hôpitaux de Brest et Morlaix suspendent la vaccination AstraZeneca (Oxford) des soignants à la suite de nombreux effets secondaires (des syndromes de type grippal: maux de tête et fortes fièvres à 40° et plus, qui ont obligé 20 à 25 % des personnels vaccinés à se mettre en arrêt maladie), Olivier Véran, le ministre de la Santé, arrive en Moselle pour de nouvelles promesses qu’il n’est pas sûr de tenir dans une situation sanitaire plus grave qu’ailleurs. Ainsi promet-il des vaccins qui n’arrivent pas: de nombreux centres de vaccination sont bloqués sans espoir d’injection, pour les « prioritaires » de plus de 75 ans, avant 28 jours…

Le premier test positif au variant sud-africain du coronavirus a été détecté le mardi 9 février sur un jeune homme de 28 ans vivant à Juan-les-Pins, Alpes-Maritimes, confirme ce mardi l’Agence régionale de Santé. Ce jeune homme a passé quelques jours en vacances avec ses proches, dont l’un a ensuite été testé positif au variant. A son tour, le Juanais a été testé, puis le criblage a confirmé qu’il était positif au variant sud-africain. D’autres suspicions de variants sud-africains et brésiliens sont en cours de vérifications dans les Alpes-Maritimes, indique l’ARS, mais, en Moselle, Véran se refuse à parler de « cluster » foyer de contamination.

Selon les nouvelles consignes données par la DGS, tout test antigénique positif ou PCR doit désormais donner lieu à un deuxième test « réalisée dans un délai de 36 heures maximum » afin de déterminer qu’il s’agit d’une contamination par le variant britannique, sud-africain ou brésilien. Par ailleurs, l’isolement des personnes contaminées par le variant sud-africain ou brésilien va passer à 10 jours, contre 7 habituellement, et un test PCR négatif sera nécessaire pour en sortir. Enfin, une classe entière pourra être fermée si un enfant, ou même un membre de sa famille, est contaminé par le variant sud-africain ou brésilien. Ce message de la DGS intervient alors qu’une étude publiée dimanche 7 février sur l’efficacité du vaccin AstraZeneca-Oxford contre le variant sud-africain a soulevé beaucoup d’inquiétude. Les autorités sanitaires craignent la diffusion dans le pays des deux variants (brésilien et sud-africain) « qui présentent un risque d’échappement immunitaire et vaccinal » même si leur « circulation est aujourd’hui minoritaire ».

Vendredi 12 à Metz, Olivier Véran n’a pourtant pas hésité à encore annoncer un renforcement de la politique de tests et de vaccination en Moselle, département qui connaît actuellement une incidence du coronavirus plus élevée que sur d’autres régions du territoire, notamment avec une progression du variant sud-africain. « Tout cas positif de coronavirus sera désormais considéré dans ce département comme suspect de variant jusqu’à preuve du contraire, c’est-à-dire qu’il bénéficiera d’un contact tracing immédiat, d’une mise à l’abri accompagnée immédiate, d’un isolement porté à dix jours contre sept », a déclaré Olivier Véran qui court loin derrière le virus, sans parvenir à le dépasser, si ce n’est par des annonces et de la désinformation.

Le premier variant identifié, britannique (suspecté de représenter 15% du total des cas positifs il y a encore une semaine, est probablement « responsable de 20% à 25% des infections » aujourd’hui) , renforcerait la contagiosité du virus, tandis que les variants sud-africain et brésilien pourraient mettre à mal l’immunité développée par les personnes ayant déjà contracté la maladie et celle développée par les vaccins. En Moselle, où ont été identifiés plus de 300 cas de mutations de variants sud-africain et brésilien « ces quatre derniers jours » (200 cas supplémentaires identifiés pendant la période précédente d’observation) , Véran a donc alerté jeudi soir sur la « situation inquiétante » dans ce département de l’Est de la France, où il s’est rendu vendredi. « Il nous faut être prêts à agir évidemment, si la situation devait le nécessiter, afin de protéger la population dans un territoire qui a déjà payé un lourd tribut à la pandémie, a-t-il dit, pour ne rien dire. Nous espérons gagner assez de temps pour éviter un confinement. » Selon lui, agir, c’est donc confiner. Les autres départements français sont relativement moins touchés par ces deux variants, avec entre zéro et « près de 40 cas » (en Dordogne), et une proportion « de l’ordre de 4% à 5% » de l’ensemble des cas positifs à l’échelle du pays. 

Un test PCR sera réalisé avant la levée de l’isolement pour les cas positifs et un test PCR sera effectué dès le premier jour sur tous les cas contacts éventuels, a-t-il ajouté à l’issue d’une réunion avec des élus mosellans. « La Moselle bénéficiera pour cela de l’aide de l’équipe du ministère et des autres » agences régionales de santé (ARS), a simplement rappelé le ministre, alors que les premières analyses sur les cas positifs « tendent à prouver l’hypothèse qu’il s’agit bien de variants d’origine sud-africaine ». L’estimation actuelle porte sur plus de 100 cas par jour en Moselle, a précisé Olivier Véran, qui s’est également rendu à l’ARS à Metz.

Les élus locaux en ont besoin de plus

En Moselle, « 75 % des personnes âgées » en Ehpad ont déjà reçu à ce jour au moins une dose de vaccin, a assuré le ministre.

De plus, « à la demande des élus locaux », Véran veut encore « renforcer » la politique de vaccination dans le département. « 2.000 doses de vaccin Moderna pourront [encore un futur indéterminé dont la proximité reste floue] être mises à la disposition de la population, notamment les personnes âgées de 75 ans et plus dans les tout prochains jours » [encore un futur indéterminé dont la proximité reste floue]. On ignore aussi si cette annonce inclut ou non une autre, celle de l’« augmentation du nombre de doses de vaccins Pfizer dès la semaine prochaine ». Lundi ou dimanche prochain n’est pas la même chose pour quiconque se sait vulnérable.

Pour les autres mesures réclamées par les élus, il faudra attendre la suite des concertations, a prévenu Olivier Véran.

« Plusieurs propositions ont été faites », sans consensus, comme un confinement local sans délai ou une fermeture anticipée des écoles, a-t-il rapporté. Le maire LR de Metz François Grosdidier, qui plaide pour « un confinement de courte durée » et « la fermeture des écoles », s’est dit déçu de l’absence de décision immédiate : « Il y a une véritable explosion (d’incidence) chez les jeunes de 10 à 20 ans. J’espère effectivement qu’ils décideront d’avancer (la fermeture des écoles) d’une semaine. On aurait aimé avoir cette décision maintenant pour se préparer ».

Le maire (LR) de Metz François Grosdidier s’est lui prononcé en faveur d’un reconfinement local. « Si ça se confirme avec ces centaines de cas et en plus avec ces variants africains, brésiliens sur lesquels le vaccin est manifestement inopérant, oui il faut prendre ces mesures », a-t-il insisté. 

Selon le président (LR) de la région Grand-Est Jean Rottner, « la Moselle a déjà beaucoup souffert il y a un an. Prenons les bonnes décisions ! », a-t-il écrit sur Twitter. « Faut-il anticiper les congés ? Faut-il confiner le weekend ? », demande-t-il. 

Selon le professeur Benoit Gallix, directeur de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Strasbourg et coordinateur scientifique de la plateforme régionale de suivi de l’évolution de l’épidémie « Predict’Est », la trajectoire en Moselle est « différente » du reste du Grand-Est « depuis quinze jours », avec une « atteinte plus forte » des jeunes. « Chez les 10-19 ans notamment, on est beaucoup plus élevé que la moyenne, avec une incidence hebdomadaire » de 368, « alors que l’incidence moyenne (toutes tranches d’âge du département), c’est 290 », a-t-il indiqué. « Nous n’avons pas à ce stade d’explication de la diffusion de ces variants » dans le département, « où l’incidence est plus élevée que la moyenne », a souligné Olivier Véran.

La peur pousse Macron à accepter le vaccin russe

Macron promet un vaccin à « tous les Français qui le souhaitent« … « d’ici la fin de l’été »

La France de Macron a été arrogante; l’Amérique de Trump, auto-suffisante

Le diable est encore dans les détails. Pour tenir sa promesse, le président compte sur les anti-vaccins et la découverte..  russe. Macron qui comptait sur le ‘Made in France’ et mettait tous ses espoirs dans le même panier, les fleurons tricolores Sanofi et Institut Pasteur, est maintenant de la revue. Et comme on n’apprend pas de son arrogance  il méprisa jusqu’à son propre modèle de « start-up France », Valneva, la biotech française (nouveau BN, biscuit nantais) qui dut se faire financer par Londres pour pouvoir fabriquer son vaccin anti-covid et lui livrer 100 millions de doses en cas de succès de son produit.

Plus les antivaxx seront nombreux, mieux ce sera pour Macron

Plus les antivaxx seront nombreux, mieux ce sera pour Macron

Macron a assuré mardi sur TF1 que « tous les Français adultes qui le souhaitent » se verront proposer un vaccin « d’ici la fin de l’été », soit d’ici au 22 septembre, dans sept bons mois… 

Entre temps auront eu lieu les régionales, en juin 2021, en même temps que les élections départementales : initialement prévu en mars 2021, le scrutin est reporté de plusieurs mois en raison de l’épidémie qui connaît des hauts et des bas, des montagnes russes en fonction des mesures partielles tentées par le locataire de l’Elysée soucieux de la colère populaire montante et inquiet de l’éclatement de LREM.

Il a aussi estimé que, « début mars », auront été vaccinés les 80% des pensionnaires des… Ehpad qui le souhaitent, soit 500 000 personnes, prétendant que la campagne de vaccination lancée il y a cinq semaines « se déroule au rythme qui était prévu ». Elle n’a pourtant toujours pas permis de protéger la totalité de nos anciens, cible prétendument prioritaire.

Ce n’est pas avant la fin février-début mars que quatre sites pharmaceutiques en France vont commencer à produire des vaccins anti-covid étrangers, selon Macron sur TF1, à l’issue d’une réunion avec les grands laboratoires français et européens. 

Il a aussi expliqué que l’Union européenne a sécurisé 2,3 milliards de doses de vaccins pour l’instant, ce qui permet de garantir cette vaccination générale des Français d’ici à la fin de l’été.

Le vaccin d’AstraZeneca ne sera pas proposé aux plus de 65 ans

L’Etat va suivre « évidemment » la recommandation de la Haute autorité de Santé de réserver aux moins de 65 ansMacron a précisé que l’Etat va suivre « évidemment » la recommandation de la Haute autorité de Santé de réserver le vaccin d’AstraZeneca aux moins de 65 ans. Il sera sans doute d’abord utilisé pour les soignants de moins de 60 ans et ensuite « proposé par tranches d’âge », en commençant par les plus âgés, a-t-il ajouté. « Mais on ne le proposera pas aux plus de 65 ans », a-t-il confirmé. 

Le quadra reconnaît que son rythme « peut paraître trop lent » par rapport à d’autres pays « qui avaient fait d’autres paris ou qui sont aussi des pays qui, comme le Royaume-Uni sont des îles », a-t-il argué. « Mais je défends la stratégie que nous avons adoptée avec l’Allemagne, avec l’Union européenne, qui est précisément de vacciner en Europe ». La France a « exactement le même rythme, la même solution que nos voisins allemands et que nos autres voisins européens », a-t-il prétendu, bien qu’il soit de notoriété publique qu’à la date du 14 janvier, selon l’Institut Robert Koch, l’Allemagne avait déjà vacciné plus d’un million de ses ressortissants avec la première dose du vaccin anti-covid-19 contre 307.301 en France.

Spoutnik-V utilisé si les autorités sanitaires le valident

Macron et Le Drian,
contre mauvaise fortune, bon coeur

Quant au vaccin russe Spoutnik-V, dont la revue scientifique américaine The Lancet a confirmé l’efficacité, Macron a expliqué qu’il sera utilisé si les autorités sanitaires le valident. « On a vu aujourd’hui des publications qui semblent indiquer une très forte efficacité du vaccin Spoutnik mais nous ne pouvons pas le distribuer en France tant que le producteur russe n’a pas soumis une demande d’autorisation de mise sur le marché ». « A la minute où il la demandera, les autorités sanitaires européennes et nationales l’examineront, a-t-il promis. « Et, en fonction de ses résultats et des preuves » qu’il est efficace, la France décidera ou non de l’utiliser. « Ce n’est pas une décision politique, c’est une décision scientifique, et heureusement« . 

Deux laboratoires étrangers « intéressés par les capacités de Sanofi »

Mais le Français ne se résoud pas à la sous-traitance

Selon Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie, deux laboratoires "ont manifesté un intérêt pour les capacités" de production de Sanofi.

Deux laboratoires ont manifesté un intérêt pour avoir accès aux capacités de Sanofi. Pour l’un, son vaccin a été mis sur le marché, l’autre est en devenir.

De quels laboratoires Sanofi va-t-il devenir le sous-taitant dans la production de vaccins contre la Covid-19? Lors d’un entretien au Parisien ce lundi, Agnès Pannier-Runacher confirme que « deux [laboratoires, ndlr] ont manifesté un intérêt pour les capacités » de production de Sanofi.

L’exécutif n’en est plus à craindre un « déclassement de la France »

Sans dire leurs noms, la ministre déléguée à l’Industrie a donné un indice. Il y aurait un vaccin « qui a été mis sur le marché » et pour l’autre il « est en devenir ».

Le vaccin de l’américano-belge Janssen, dont on peut espérer une mise sur le marché au mois de mars ou avril, pourrait être l’une des pistes. La semaine dernière, la ministre déléguée chargée de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher avait déjà évoqué deux vaccins: celui de Pfizer et celui de l’américano-belge Janssen, dont les premiers retours s’avèrent très encourageants et dont on peut espérer une mise sur le marché au mois de mars ou avril.

Une « baisse de rendement »

AstraZeneca, qui doit obtenir une approbation fin janvier pour son vaccin, a également annoncé une « baisse de rendement » sur un site de fabrication. Le laboratoire a déjà prévenu l’Union européenne qu’il compte réduire ses livraisons de 60% au premier trimestre, à 31 millions de doses. La Commission européenne avait réservé jusqu’à 400 millions de doses de ce vaccin.

Sur CNEWS et aux Echos, le président du Conseil européen, Charles Michel, a réclamé dimanche que les entreprises pharmaceutiques fassent preuve de « transparence » sur les raisons des retards de livraison des vaccins contre le Covid annoncés par AstraZeneca et Pfizer.

En Italie, l’annonce de ces retards ne passe pas. Les services du Premier ministre ont activé le conseil juridique de l’Etat pour étudier les modalités d’une plainte éventuelle.

Aux Pays-Bas, deuxième nuit d’émeutes après l’imposition d’un couvre-feu pour lutter contre la pandémie

Après Pfizer, AstraZeneca va réduire de 60% ses livraisons à l’UE

Comment l’UE va-t-elle gérer la pénurie et Macron, tenir ses engagements?

Le vaccin AstraZeneca est désormais prêt à être administré.

L’information est révélée par le journal allemand Bild et confirmée par le laboratoire anglo-suédois.

L’Union européenne subit de nouveaux retards de livraisons des vaccins anti-covid. L’information  lui tombe par le biais de la presse: AstraZeneca a déclaré vendredi que ses premières livraisons de vaccins dans l’Union européenne seraient inférieures aux volumes convenus avec Bruxelles.

Officiellement, « les volumes initiaux seront inférieurs à ceux qui étaient prévus en raison d’une baisse des rendements sur un site de production au sein de notre chaîne d’approvisionnement en Europe« , a expliqué un porte-parole du laboratoire anglo-suédois dans une déclaration écrite à l’agence de presse Reuters, confirmant une information diffusée par le journal allemand Bild.

« Nous fournirons des dizaines de millions de doses à l’Union européenne en février et mars car nous continuons à augmenter les volumes de production », a-t-il ajouté. Il n’a pas fourni d’autres précisions.

Plus tard, un haut responsable anonymé de l’UE indique à l’agence de presse britannique Reuters que le laboratoire britannique devra réduire ses livraisons d’environ 60% au 1er trimestre et qu‘il n’est pas en mesure de préciser ses objectifs de livraison pour le deuxième trimestre.

L’Agence européenne des médicaments (EMA) doit se prononcer vendredi prochain sur une autorisation, ou non, du vaccin AstraZeneca.

Rappelons que la multinationale Pfizer a également annoncé des retards de livraison, le laboratoire américain explique qu’il s’agit de modifier son processus de fabrication dans son usine de Puurs en Belgique pour se mettre en capacité de monter en charge. Et elle assure encore qu’au bout du compte les doses promises au 1er trimestre seront livrées comme prévu.

Reste que cette annonce a de quoi irriter et certains pays de l’Union européenne envisagent des actions en justice. Ce qui ne règke pas le problème actuel.

Véran, Castex et Macron sont en weekend.