La peur pousse Macron à accepter le vaccin russe

Macron promet un vaccin à « tous les Français qui le souhaitent« … « d’ici la fin de l’été »

La France de Macron a été arrogante; l’Amérique de Trump, auto-suffisante

Le diable est encore dans les détails. Pour tenir sa promesse, le président compte sur les anti-vaccins et la découverte..  russe. Macron qui comptait sur le ‘Made in France’ et mettait tous ses espoirs dans le même panier, les fleurons tricolores Sanofi et Institut Pasteur, est maintenant de la revue. Et comme on n’apprend pas de son arrogance  il méprisa jusqu’à son propre modèle de « start-up France », Valneva, la biotech française (nouveau BN, biscuit nantais) qui dut se faire financer par Londres pour pouvoir fabriquer son vaccin anti-covid et lui livrer 100 millions de doses en cas de succès de son produit.

Plus les antivaxx seront nombreux, mieux ce sera pour Macron

Plus les antivaxx seront nombreux, mieux ce sera pour Macron

Macron a assuré mardi sur TF1 que « tous les Français adultes qui le souhaitent » se verront proposer un vaccin « d’ici la fin de l’été », soit d’ici au 22 septembre, dans sept bons mois… 

Entre temps auront eu lieu les régionales, en juin 2021, en même temps que les élections départementales : initialement prévu en mars 2021, le scrutin est reporté de plusieurs mois en raison de l’épidémie qui connaît des hauts et des bas, des montagnes russes en fonction des mesures partielles tentées par le locataire de l’Elysée soucieux de la colère populaire montante et inquiet de l’éclatement de LREM.

Il a aussi estimé que, « début mars », auront été vaccinés les 80% des pensionnaires des… Ehpad qui le souhaitent, soit 500 000 personnes, prétendant que la campagne de vaccination lancée il y a cinq semaines « se déroule au rythme qui était prévu ». Elle n’a pourtant toujours pas permis de protéger la totalité de nos anciens, cible prétendument prioritaire.

Ce n’est pas avant la fin février-début mars que quatre sites pharmaceutiques en France vont commencer à produire des vaccins anti-covid étrangers, selon Macron sur TF1, à l’issue d’une réunion avec les grands laboratoires français et européens. 

Il a aussi expliqué que l’Union européenne a sécurisé 2,3 milliards de doses de vaccins pour l’instant, ce qui permet de garantir cette vaccination générale des Français d’ici à la fin de l’été.

Le vaccin d’AstraZeneca ne sera pas proposé aux plus de 65 ans

L’Etat va suivre « évidemment » la recommandation de la Haute autorité de Santé de réserver aux moins de 65 ansMacron a précisé que l’Etat va suivre « évidemment » la recommandation de la Haute autorité de Santé de réserver le vaccin d’AstraZeneca aux moins de 65 ans. Il sera sans doute d’abord utilisé pour les soignants de moins de 60 ans et ensuite « proposé par tranches d’âge », en commençant par les plus âgés, a-t-il ajouté. « Mais on ne le proposera pas aux plus de 65 ans », a-t-il confirmé. 

Le quadra reconnaît que son rythme « peut paraître trop lent » par rapport à d’autres pays « qui avaient fait d’autres paris ou qui sont aussi des pays qui, comme le Royaume-Uni sont des îles », a-t-il argué. « Mais je défends la stratégie que nous avons adoptée avec l’Allemagne, avec l’Union européenne, qui est précisément de vacciner en Europe ». La France a « exactement le même rythme, la même solution que nos voisins allemands et que nos autres voisins européens », a-t-il prétendu, bien qu’il soit de notoriété publique qu’à la date du 14 janvier, selon l’Institut Robert Koch, l’Allemagne avait déjà vacciné plus d’un million de ses ressortissants avec la première dose du vaccin anti-covid-19 contre 307.301 en France.

Spoutnik-V utilisé si les autorités sanitaires le valident

Macron et Le Drian,
contre mauvaise fortune, bon coeur

Quant au vaccin russe Spoutnik-V, dont la revue scientifique américaine The Lancet a confirmé l’efficacité, Macron a expliqué qu’il sera utilisé si les autorités sanitaires le valident. « On a vu aujourd’hui des publications qui semblent indiquer une très forte efficacité du vaccin Spoutnik mais nous ne pouvons pas le distribuer en France tant que le producteur russe n’a pas soumis une demande d’autorisation de mise sur le marché ». « A la minute où il la demandera, les autorités sanitaires européennes et nationales l’examineront, a-t-il promis. « Et, en fonction de ses résultats et des preuves » qu’il est efficace, la France décidera ou non de l’utiliser. « Ce n’est pas une décision politique, c’est une décision scientifique, et heureusement« . 

Covid-19 : Johnson & Johnson va diffuser son vaccin à une dose

Ce vaccin a encore besoin des autorisations de la FDA et de l’AEM en UE

Une dose du vaccin Johnson & Johnson contre le Covid-19 lors d’un un essai clinique à Aurora, au Colorado, le 15 décembre 2020.

Le produit du groupe américain affiche une bonne protection contre les formes sévères et résiste au variant sud-africain, selon des résultats d’essais cliniques qui n’ont pas encore été détaillés ni analysés par des tiers.

Un vaccin à une seule dose, facile à conserver, efficace et sûr, résistant qui plus est aux divers variants : le géant américain Johnson & Johnson (J & J) a annoncé, vendredi 29 janvier, qu’à l’issue des essais de phase 3 conduits par sa division pharmaceutique Janssen, il disposait désormais « d’une solution simple et pratique pour le plus grand nombre, capable d’avoir un impact maximum pour mettre un terme à la pandémie de Covid 19. » Pour l’occasion, le groupe a organisé une conférence de presse téléphonique réunissant, aux côtés de deux de ses cadres, le patron des Instituts nationaux de la santé américains (National Institutes of Health, NIH) Francis Collins, et le conseiller du président des Etats-Unis, Joe Biden, et de son prédécesseur, Donald Trump, Anthony Fauci. Un panel à la mesure de l’enjeu. A la différence de Macron qui n’a pas soutenu le ‘made in France’ de la « start-up France » de Nantes – biotech Valneva – financée par les Britanniques (5,2 M€)…

Dès le départ de la course, Janssen avait emprunté une voie à part. Pas en ce qui concerne la technologie retenue : son vaccin à vecteur viral appartient à la même famille que celui d’AstraZeneca ou que le Spoutnik V russe. Elle consiste à insérer un fragment de l’ARN du SARS-CoV-2 dans un adénovirus (syndromes non respiratoires) inactivé, puis à injecter l’ensemble pour laisser les cellules humaines produire l’antigène qui déclenchera la réponse immunitaire anti-Covid-19. En revanche, là où tous ses concurrents estimaient avoir besoin de deux injections pour assurer une immunité forte et durable, J & J affirme qu’il suffit d’une injection unique.

Pari gagné, pour l’heure. !+Aucune des données de l’essai de phase 3 n’a été pour l’heure publiée dans une revue scientifique. Mais le communiqué de presse et les informations fournies lors de l’échange public par l’aréopage scientifique américain dessinent un tableau assez rassurant. Les chercheurs assurent n’avoir relevé aucun effet indésirable notable. Pas d’allergies graves, pas de réactions imprévues. « Un peu de douleur au point d’injection, un peu de fatigue pour quelques-uns, rien du tout pour la grande majorité », a résumé Mathai Mammen, directeur de la recherche et développement de Janssen.

« Réduire le nombre des cas sévères »

Mais c’est sur le terrain de la protection que J & J était surtout attendu. Avec un résultat global affiché de 66 % d’efficacité, à partir du 28e jour suivant l’injection, le produit se rapproche de la solution à deux doses d’AstraZeneca. Loin, donc, des impressionnants 95 % des deux vaccins à ARN messager de Pfizer et Moderna, mais largement au-dessus des 52 % réclamés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Ses promoteurs veulent surtout retenir deux autres chiffres : le vaccin offre une efficacité de 84 % pour prévenir les formes sévères et même de 100 % pour éviter les hospitalisations et les décès. « Le plus important pour la santé publique, c’est de laisser les gens hors de l’hôpital et de réduire le nombre des cas sévères », a assuré Anthony Fauci, joignant sa voix au chœur des louanges.

Ces résultats soulageront enfin un peu tous ceux qui redoutent l’effet des variants sur les vaccins. Jeudi, Novavax avait constaté que son candidat vaccin était sérieusement émoussé face au mutant sud-africain. Le produit de J & J ne présente pas la même vulnérabilité. Son efficacité globale apparaît moindre en Afrique du Sud (57 %) qu’aux Etats-Unis (72 %). Mais il apporte la même protection contre les formes sévères sur tous les continents, dans toutes les classes d’âge et tous les groupes ethniques, ont précisé les chercheurs.

Fort de ces résultats, le laboratoire devrait déposer la semaine prochaine une demande d’autorisation d’urgence auprès de la Food and Drug Administration. Un dépôt auprès de l’Agence européenne des médicaments est aussi imminent. La firme s’est engagée à fournir 100 millions de doses au gouvernement américain d’ici à juin. L’Europe a de son côté préacheté 200 millions de doses. A l’échelle mondiale, J & J promet 1 milliard de doses en 2021.

Retards de vaccination: 500 millions de doses du vaccin Pfizer refusés par la France en Europe

Macron et Véran auraient voulu favoriser le Français Sanofi, malgré son retard, au risque de vies perdues

Deux media allemands révèlent que Macron aurait temporisé pour favoriser Sanofi dans l’Union européenne : le vaccin de la société française ne sera pas prêt avant fin 2021, si jamais. 

C‘est une information que la presse française a dissimulée. Selon les très sérieux journaux allemands Der Spiegel et Die Zeit, l’Union européenne a reçu une offre de 500 millions (ainsi que 100 millions supplémentaires) de doses du vaccin de la société BioNTech, le partenaire allemand de la firme américaine Pfizer. Mais la France aurait rejeté cette offre, affirment es deux media allemands pour privilégier le « Made in France » attendre que la société française Sanofi ait rattrapé son retard et privilégier le « Made in France ». Or, début décembre, cette dernière a annoncé que son vaccin contre le Covid-19 n’est toujours pas au point et ne le sera certainement pas avant la fin de l’année 2021. 

Selon le Brussel Times, Macron aurait de surcroît argué que le contrat de la nouvelle offre aurait été porté à plus de 800 millions de doses. Or, le vaccin de Pfizer et BioNTech a été évalué à douze euros environ, contre seulement 7,50 € pour celui de SanofiLa vie humaine n’a de prix qu’en France… D’autant que Macron a été testé positif il y a une quinzaine et ne craint probablement plus rien…

“Vaccination obligatoire”, “dérive dictatoriale”, “totalitarisme”

L’opposition demande des éclaircissements, tandis que la majorité fait le dos rond sur le report du projet de loi dédié à… l’urgence sanitaire

Alors, raison financière ou plus douteuse ? Selon der Spiegel, le ministre allemand de la Santé a enjoint ses collègues européens à accepter l’offre notamment pour payer le prix fort et permettre aux pays défavorisés d’avoir accès au vaccin en masse, mais les 27 auraient refusé, tous en choeur.

Le problème est triple pour Sanofi et Macron s’obstine

Le Français continue de miser sur Sanofi: or, d’une part, son vaccin n’est pas au point, puisqu’il est encore en phase 2, sans garantie qu’il atteigne la phase 3, d’autre part, avec le déploiement de celui de Pfizer/BioNTech, le retard pris va être considérable, et enfin, la France et Sanofi se sont grillés auprès des pays les plus pauvres. Les volontaires vont pouvoir être soignés sans délais avec celui que ses voisins européens déploient sans problèmes d’ego national et le laboratoire français trouvera-t-il encore des clients européens dans douze mois?

Amatrice de protocoles et craintive des poursuites judiciaires en cas de malheur, Macron impose une série de garde-fous qui font renoncer les Français à la vaccination dans les conditions qu’il édicte : 6 Français sur 10 n’en veulent plus ! Il va falloir que les pays pauvres écoulent les stocks de vaccin Sanofi… Or, le vaccin chinois ne va pas tarder à arriver sur le marché.

L’Union européenne n’a pas souhaité répondre aux révélations du journal Der Spiegel…, mais, l’essentiel, c’est que – le 21 décembre, date historique – la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé qu’elle autorise la distribution dans l’UE du vaccin anti-covid-19 du duo Pfizer-BioNTech, quelques heures après le feu vert de l’Agence européenne des médicaments (AEM).

Le retard de Sanofi met plusieurs pays européens dans l’embarras

Ils avaient aussi passé commande à… Sanofi

Ils ont dû refuser d’acheter plus de vaccin Pfizer/BioNTech et se trouvent piégés, révèle der Spiegel.

Le ministre allemand de la Santé, Jens Spahn, aurait fait pression pour acheter davantage de doses de vaccin Pfizer/BioNTech, selon der Spiegel, « mais il n’a finalement pas réussi à l’emporter en raison de l’opposition de plusieurs pays membres de l’UE – en partie, apparemment, parce que l’UE n’avait commandé que 300 millions de doses à la société française Sanofi. « C’est pourquoi acheter plus à une entreprise allemande n’était pas dans les cartes », dit un initié familier des négociations. La Commission européenne a nié cette version des événements, affirmant qu’il n’est pas vrai que Paris a pris des mesures massives pour protéger Sanofi. »

Etonnant, selon certains critiques anonymes derrière leurs claviers, de voir Spahn parler « d’entreprise allemande » alors que le vaccin associe le géant américain Pfizer (88.000 personnes dans plus de 150 pays dont la France) à la petite société allemande BioNTech (1.300 personnes) de Mayence. La vérité, c’est que, si l’entreprise américaine est en vedette, c’est que l’Allemande a dû signer un partenariat pour bénéficier de sa puissance commerciale. Il n’en reste pas moins vrai que la mise au point du vaccin est à mettre au crédit de l’Allemand BioNTech, n’en déplaise aux polémistes qui font diversion. Notre « partenaire privilégié » a simplement dû prendre acte de l’inefficience (passagère, mais dommageable° de Sanofi.

Clément Beaune, secrétaire d’État chargé des affaires européennes, a nié que la France ou aucun pays ait demandé de baisser le nombre de doses achetées. Sur France Inter, il déclare: « C’est du grand n’importe quoi. Jamais la France ni aucun pays n’a demandé de baisser le nombre de doses des contrats qu’on aurait signés. C’est faux. Il ne faut pas mentir sur ces choses-là » Certes…

Macron a toutefois jeté le doute sur le seul vaccin disponible

« Il faut être honnête et transparent, on ne sait pas tout sur ce vaccin, » a lâché le Français, interrogé sur le vaccin Pfizer-BioNtech au cours d’un entretien déjà désastreux avec le media en ligne Brut, puisque, pour plaire au jeune public, il reconnaissait que des policiers puissent agir au faciès !

Le vendredi 4 décembre, le président Macron a recommandé d’être « très prudent » à l’encontre du vaccin de Pfizer et BioNTech, affirmant que la stratégie n’est pas à court terme de vacciner à toute force et toute la population.

Deux jours plus tôt, la Grande-Bretagne avait été le premier pays au monde à autoriser l’utilisation de ce vaccin basé sur une technologie innovante, dite à ARN messager, utilisée aussi par le candidat vaccin de Moderna, alors que celui d’AstraZeneca s’appuie sur une technologie classique.

L’Autorité européenne des médicaments (AEM) s’était donnée jusqu’au 29 décembre au plus tard pour livrer son avis sur le vaccin de Pfizer-BioNtech alors que ceux de Moderna et AstraZeneca ne devraient être disponibles que… plus tard: comprendre « sans date » !

Au media en ligne Brut, il déclara: « il y a des vaccins qui arrivent [peut-il dire quand ?], il n’y en a pas qu’un. Là, on a vaccin qui est en train d’arriver, sur l’ARN messager, ce qui est une première mondiale. » C’est donc l’expression d’un rejet à la fois du vaccin de Pfizer/BioNTech d’une part, et de celui de Moderna d’autre part. Macron faisait ainsi le vide pour Sanofi ! Mais, dans le même temps, des Français meurent. Pardon: « perdent la vie » !

« Je ne crois pas à la vaccination obligatoire pour ce vaccin parce que d’abord, il faut être toujours très honnête et très transparent [ça va mieux en le clamant ?], on ne sait pas tout sur ce vaccin comme on ne sait pas tout sur ce virus« , a poursuivi le président de la République. « Le vaccin d’avril ne sera pas celui de janvier. Il y a des vaccins qui vont arriver au printemps-été, qui seront faits avec d’autres techniques. » Il faut pouvoir attendre et il semble, son ministre Véran et lui, faire bien peu cas des personnes à risque : la sélection naturelle ?

La France a choisi de vacciner sa population par étapes: Macron n’a pas choisi : il n’a pas plus de doses vaccinales aujourd’hui que de masques il y a un an… D »abord les personnes âgées en Ehpad à partir de janvier [il a commencé avant la date, « dès la fin décembre », pour apaiser les esprits, et seulement quelques dizaines], puis les personnes fragiles à partir de février et enfin, au printemps, le reste de la population.
« On n’est pas en train de dire aux gens : ‘Vaccinez-vous, vaccinez-vous’, à toute force et toute la population, on a une autre stratégie« , a certifié Macron. Voilà qui est intéressant, mais un peu flou ! Se croit-il à Koh-Lanta ?

« La clé de la stratégie, à partir du moment où on va complètement sortir du confinement [ça s’appelle « déconfinement » ?], ça va être le ‘tester-alerter-protéger(…) et progressivement de vacciner. Une progressivité sans cesse réaffirmée qui a pour effet d’interpeller. D’autant qu’il ajoute que « le vaccin n’est en fait la solution que le jour où vous avez entre 50% et 60% de votre population qui a ce qu’on appelle l’immunité collective« , a-t-il ajouté. Au fait, que reste-t-il de la stratégie de Castex: «tester, alerter, isoler, protéger  » ?

Cette immunité collective se prépare avec le troisième déconfinement: il sera meurtrier, mais c’est le moyen radical et à moindre fait, d’attendre Sanofi. La stratégie de Macron, l’élimination naturelle des individus les moins aptes à la « lutte pour la vie ».

Macron à un an : « Pour l’instant, il n’y a pas de résultats, » souligne Montebourg

Nono a quitté la politique il y a un peu plus d’un an, après la dernière élection présidentielle qui a promu à l’Elysée son successeur à Bercy, mais le revoilà !

blog -Montebourg-Macron-effusions.jpgMais l’ancien ministre de l’Economie garde toutefois un oeil critique braqué sur son ancien domaine d’activitéAlors qu’il s’apprête à lancer une école de hautes études …apicoles, en janvier 2019, il s’est fait inviter sur Europe 1 samedi, à l’occasion de l’inauguration mercredi dernier d’une rue (éphémère) du « Made in France » – thème dont il s’est fait médiatiser – à Paris, il conserve un regard revolver sur la première année du quinquennat d’Emmanuel Macron. « Les résultats ne sont pas là », observe-t-il.

« Il va falloir donner un coup de collier »

blog -Macron accepte une poule au salon-de-l-agriculture-samedi-24-fevrier-a-paris (1).jpg« Pour l’instant, il n’y pas de résultats. La croissance n’est pas au rendez-vous. On a toujours autant de chômage« , souligne Arnaud Montebourg. « L’industrie [Nono était ministre du « redressement productif, » rappelez-vous !] est complètement abandonnée. On a vendu Alstom et d’autres entreprises à des puissances économiques étrangères, moi ça me gêne. [Et le volailler breton Doux a été vendu à un Saoudien] On ne finance pas suffisamment le système productif. Il y a beaucoup de choses à faire qui ne sont pas faites. Il va falloir donner un coup de collier sur le plan économique. »

« es « conséquences perverses » de la suppression de l’ISF.

Résultat de recherche d'images pour "Montebourg Macron"Arnaud Montebourg évoque aussi des « conséquences perverses » après la suppression de l’ISF. « D’abord, c’est un impôt qui ne prélève pas beaucoup d’argent sur les fortunes. Ensuite, on pouvait le conserver tout en le faisant évoluer« , asssure-t-il. Résultat de recherche d'images pour "Montebourg Macron"« Surtout, il y avait un milliard de déductions fiscales qui s’investissaient dans les PME et les TPE parce que les gens voulaient payer moins d’impôts. Ils rendaient service à l’économie, à la société. Là, ça a disparu. C’est ça la conséquence », explique l’ancien ministre de l’Economie, qui conclut, plus globalement : « Je crois qu’il y a beaucoup à dire, en effet. »