En cas de victoire du RN aux législatives, le festival d’Avignon deviendrait « un festival de résistance », menace son directeur

Son directeur Tiago Rodrigues appelle à faire barrage au parti majoritaire

Cour d’honneur du Palais des Papes à Avignon,
lieu de création du Festival d’Avignon en 1947

La chienlit des minorités d’extrême gauche s’oppose à l’expression libre de la volonté du peuple, tout en se revendiquant démocrates exemplaires. La déclaration de son directeur Tiago Rodrigues, vendredi 28 juin sur franceinfo, à la veille de l’ouverture de la 78e édition dans la ville vauclusienne, aurait dû lui valoir sa démission, comme promesse d’insurrection anti-républicaine. Mais la ville n’est-elle pas aussi terre d’accueil du candidat de l’ultra-gauche aux législatives 2024, Raphaël Arnault, trois fois fiché S,  mais investi par le Nouveau Front populaire ?

« Faire barrage à l’extrême droite qui mettrait en péril la liberté artistique »

Un flagrant-délit d’inversion des valeurs : un a priori suffit à prononcer un anathème et un déclenchement d’hostilités. « L’actuelle direction du festival d’Avignon n’acceptera jamais de collaborer avec un gouvernement et un ministère de la Culture contrôlé par le RN et l’extrême droite », assure Tiago Rodrigues, qui incite au vote « pour faire barrage à l’extrême droite, qui mettrait en péril la liberté artistique, la liberté d’expression, qui est le drapeau du festival d’Avignon depuis près de 80 ans »« Il n’y a que le Rassemblement national et l’extrême droite qui croient que la culture et les arts servent à faire de la propagande, et doivent être contrôlés et censurés », a-t-il poursuivi.

« Dans le cas où le ministère de la Culture tombe dans les mains du RN, ce sera de la résistance », a-t-il répété, citant « des partenaires publics comme la ville d’Avignon, la région Sud, le département du Vaucluse ou l’agglomération du grand Avignon, qui sauront être solidaires avec l’idée d’un festival (…) qui sera automatiquement un festival de résistance qui ne collabore pas ».

Les spectateurs potentiels peuvent aussi boycotter ce festival

Directeur du festival d’Avignon nommé en 2021 pour quatre années renouvelables, Tiago Rodrigues, 47 ans, est devenu le premier artiste étranger à prendre la tête de la manifestation. Ses parents, portugais comme lui né à Lisbonne, sont des intellectuels de la révolution des Œillets.

Py et Rodrigues

Il succédait à Olivier Py que Libération caillassa « après huit années de mandature Py qui firent l’effet d’un long robinet d’eau tiède ». Le quotidien libertaire salua son arrivée comme « un vent de panache et de renouveau » et estima même qu’« il était grand temps de rebalancer du kérosène après une grosse période d’aseptisation »…

C’est la ministre de la Culture de Macron, Roselyne Bachelot, qui a annoncé sa nomination. Et a favorisé le chaos.

#MeToo à l’hôpital : Roselyne Bachelot balance Patrick Pelloux

A-t-il été « exfiltré » sur accusation de harcèlement ?

« Alors, les poulettes, ça piaille pas beaucoup dans ce poulailler ! » C’est ce genre de commentaire égrillard qui avait poussé, en 2008, les soignantes de l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, à se plaindre de Patrick Pelloux auprès de leur direction. Depuis, l’urgentiste a même été accusé d’« être un prédateur sexuel » par l’infectiologue Karine Lacombe. Inquiéte en 2008, la ministre de la Santé de l’époque, Roselyne Bachelot, avait dû l’« exfiltrer » des urgences, relate-t-elle ce vendredi 12 avril, dans les colonnes de Paris Match.

Vexé comme un pou de ne pas avoir obtenu la direction du service des Urgences de l’hôpital Saint-Antoine, Patrick Pelloux serait devenu insupportable, selon le récit de la ministre d’alors. La directrice de l’hôpital Saint-Antoine avait même peur qu’il se « suicide », se souvient Roselyne Bachelot.

« Les infirmières et les aides-soignantes se plaignent de lui, elles indiquent ne plus vouloir continuer à travailler avec lui », décrit aujourd’hui Roselyne Bachelot, qui explique avoir par conséquent décidé de transférer Patrick Pelloux, qui a ensuite travaillé à l’hôpital Necker. Un choix pris en concertation avec son ministère et « Pierre Carli, patron du Samu de Paris », précise-t-elle.

Des révélations qui interviennent alors que le président de l’Association des médecins urgentistes de France se trouve actuellement dans la tourmente, mise face à une série de témoignages sur son comportement et plus généralement sur le sexisme à l’hôpital.

« Les violences sexuelles sont coutumières à l’hôpital »

A ce propos, Roselyne Bachelot assure en revanche qu’« aucune agression sexuelle (…), qui aurait conduit à lancer un article 40 » ne lui a été rapportée lorsqu’elle était ministre. Avant d’ajouter : « Les violences sexuelles sont coutumières à l’hôpital et, bien souvent, le harcèlement moral conduit au harcèlement sexuel. »

Le comportement de Patrick Pelloux n’est en l’occurrence pas un secret dans huttcçþþrd3hfhle milieu. Parce que syndicaliste d’extrême gauche et médiatisé, tout lui était permis. Il a travaillé pour Charlie Hebdo (décembre2004-septembre 2015). Une autre ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a également témoigné sur le sujet jeudi auprès de Paris Match : « On m’a appris que Pelloux était loin d’avoir eu un comportement exemplaire avec la gent féminine, c’est pourquoi il en a été exfiltré de Saint-Antoine. »

Toujours dans Paris Match, Patrick Pelloux avait réagi à ces accusations, réfutant toute agression, mais reconnaissant toutefois un comportement « grivois ». « Ce que nous disions et ce que nous faisions est infaisable aujourd’hui, c’est sûr. Mais on rigolait bien », a-t-il dit, avant de préciser qu’il va être « obligé de coller un procès » à Karine Lacombe. Qu’il mette ou non cette menace à exécution, Patrick Pelloux est en tout cas au cœur de ce qui s’apparente à un #MeToo de l’hôpital, à savoir une vaste libération de la parole des femmes sur les violences sexuelles et sexistes subies en milieu hospitalier. Et ça commence dans les propos et l’humour.

Voyage à Tahiti : Hidalgo blanchie par la Commission de déontologie de… la Ville de Paris

Le beau-père de sa fille était aussi du voyage d’inspection, apprend-on

Hidalgo a reçu une délégation de la Polynésie française en sa mairie, le 8 juillet 2023.
On croit reconnaître sa fille à droite, Elsa Jantet-Hidalgo, en rouge,
en visite à Paris
à bon compte ?
Orthographe dans son jus

Le voyage de la maire Hidalgo, en grand équipage, n’a pas contrevenu aux règles, assure la Commission de déontologie de la Ville de Paris nommée par Anne Hidalgo, alors que la polémique enfle sur son séjour de trois semaines en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie – avec son équipe de cinq collaborateurs et son actuel mari, Jean-Marc Germain. Dans un avis, libre et indépendant, rendu dans la soirée du jeudi 9 novembre, la Commission blanchit les grands voyageurs producteurs de CO2. Ses accompagnateurs ont-ils rendu un rapport d’activité complémentaire de la visite de Tony Estanguet, deux mois plus tôt? Fait-il apparaître des manques dans celui du président du comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024, et de ses

Le festival de l’orthographe continue dans le service public

Alors que la polémique enfle sur le séjour en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française d’Anne Hidalgo et de son équipe, la Commission de déontologie de la Ville de Paris estime dans un avis, rendu dans la soirée du jeudi 9 novembre, que le voyage de l’édile n’a pas contrevenu aux règles.

La visite privée d’Anne Hidalgo aux antipodes ne pose aucun problème aux yeux de la Commission de déontologie de la Ville de Paris (CDVP). Saisie par l’élue, elle lui a remis son avis dans la soirée du jeudi 9 novembre. En cause, la visite privée effectuée par Anne Hidalgo à l’occasion de son déplacement en Polynésie française du 16 octobre au 5 novembre et en Nouvelle-Calédonie, huit jours de plus. En compagnie de son mari Jean-Marc Germain, l’élue s’est rendue auprès de sa fille – dont on dit qu’elle est en froid avec sa mère – et de son gendre, récemment muté sur une île située à 45 minutes de Papeete, comme l’a révélé Le Parisien. Une visite privée qui a fait scandale dans les rangs de l’opposition et de certains media. Rien à signaler pourtant du point de vue de la CDVP, l’édile ayant pris en charge ses frais l’aller/retour vers l’île du sud, puis son vol pour Paris, assure-t-elle, sans qu’on sache si elle a régularisé sa situation sous la contrainte, quand sa mauvaise manière a été rendue publique.

Adoption du code de déontologie : une première en France

Anne Hidalgo a fait de la déontologie et de la transparence de la vie publique un acte fort de sa première année de mandature. Le Conseil de Paris a adopté, en octobre dernier, un code déontologique qui se fonde sur cinq valeurs essentielles : l’intérêt public, la probité, l’impartialité, l’indépendance et l’exemplarité.

Paris est la première collectivité de France à avoir adopté un tel code. Une démarche volontariste, saluée par la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP), qui s’était même dite à l’automne « favorable à ce que la pratique de tels codes se développe dans l’ensemble des collectivités publiques ». Même si il doit être malmené : il est fait pour être contourné réglementairement ?

La composition de cette respectable commission de déontologie est la suivante :

Pour veiller à l’application de ce code, Anne Hidalgo a souhaité mettre en place une commission de déontologie, composée de personnalités à l’indépendance et aux parcours indiscutables : un professeur des Universités, trois membres des juridictions administrative, judiciaire et financière, et un membre de la société civile compétent en matière de déontologie.

Anne Hidalgo a nommé officiellement les membres de la commission de déontologie qui veillera, en toute indépendance, à l’application du code de déontologie du Conseil de Paris. Elle étudiera notamment leurs déclarations d’intérêt et de patrimoine.

  • Yves Charpenel, 72 ans, premier avocat général près la Cour de Cassation, qui exercera la présidence de la commission (également auteur spécialisé : Rapport mondial sur l’exploitation sexuelle: la prostitution au coeur du crime organisé) ;
  • Jean-Pierre Bayle, 76 ans, ex-sénateur socialiste, président de chambre à la Cour des Comptes ;
  • Suzanne Von Coester, directrice des affaires juridiques de l’AP-HP, maître des requêtes au Conseil d’Etat ;
  • Pascal Beauvais, professeur à l’Université de Paris Ouest Nanterre, agrégé de droit privé et sciences criminelles et directeur de l’Institut d’études judiciaires de la Sorbonne (foyer du wokisme) et membre du Conseil national des Universités ;
  • Roselyne Bachelot, 76 ans, ancienne ministre et membre de la Commission sur la rénovation et la déontologie de la vie publique présidée par Lionel Jospin.

Voilà qui va réconcilier les Parisiens avec la magistrature… A nouveau, on note de surcroît l’implication d’une comique et chroniqueuse de presse, mais aussi du Conseil d’Etat !

« Tout semble converger vers un voyage alibi », dénonçait David Alphand, élu municipal d’opposition (LR)

Cet élu municipal d’opposition (LR) était déjà fort remonté en attendant, sans illusions, l’avis de la commission de déontologie de la Ville pour savoir si des poursuites pénales pour détournement de fonds publics pourraient être lancées.

Le fait qu’Anne Hidalgo n’a pas visité le site de surf à Teahupo’o, prétextant un report à cause de tensions sociales, connues de longue date, est aussi un des points qui interroge sur la légitimité d’un tel déplacement, qui a coûté presque 60.000 euros à la Ville, et interpelle sur l’objectivité et la complaisance de la Commission.

« La question centrale est celle d’un potentiel détournement de fonds publics pour ce voyage en Polynésie, de savoir si madame Hidalgo a été en dehors des clous, gronde David Alphand, vice-président délégué du groupe d’opposition Changer Paris et conseiller LR du 16e arrondissement. « On va de révélation en révélation. Tous les soirs, comme dans Les 1.001 et nuits, il y a une nouvelle petite histoire. On attend d’avoir épuisé le stock pour agir en conséquence ».

Loin d’éteindre l’incendie provoqué par le déplacement en Nouvelle-Calédonie et à Tahiti d’une délégation de six personnes, dont Anne Hidalgo et ses deux adjoints aux Sports et aux Outre-mer, Pierre Rabadan et Jacques Martial, le communiqué de la Ville sorti hier soir semble même avoir soufflé sur des cendres toujours brûlantes. Que faisait Jean-Marc Germain là-bas ? Il est chargé de mission à… l’Insee ! Bercy lui a-t-il accordé un ordre de mission ?

« Il n’y a pas de problèmes particuliers, souffle Pierre Rabadan, agacé par la publicité faite à ce voyage dans le Pacifique sud, et interrogé ce mardi par 20 Minutes. Il existe beaucoup de déplacements de ce type qu’on ne nous demande pas de justifier. Mais à chaque fois que c’est le cas, nous les justifions. Ici, c’est juste une manipulation politique. Certains s’en font l’écho pour créer la polémique. Mais c’est la société actuelle, on part de pas grand-chose, où tout a été fait dans les règles, et on en fait une polémique ». Pourtant, certains points font débat, notamment sa visite, finalement reportée et annulée, sur le site de Teahupo’o où se dérouleront les épreuves de surf lors des JO-2024. Pris la main dans le pot de crème solaire, veut-il dire que « beaucoup de déplacements de ce type » mériteraient une justification et feraient polémique ?

Manque de transparence : quand c’est flou, il y a un loup ?

Si dans le communiqué publié hier soir, la mairie de Paris détaille longuement le contenu des journées sur place, et donne des précisions sur le coût total du voyage, se pose toujours la question de la transparence : pourquoi Anne Hidalgo n’avait-elle pas avisé officiellement les Parisiens, en amont, sur un tel voyage, ni posté un seul tweet durant les six jours en Nouvelle-Calédonie et à Tahiti, elle qui use régulièrement de ce réseau social pour sa communication ?

« Le communiqué fait les fonds de tiroir et essaie de replâtrer ce qui peut être replâtré concernant le storytelling de son déplacement. Mais en réalité, il ne répond pas du tout aux questions de fond : la principale est de savoir s’il y a eu détournement des moyens et de l’argent de la ville de Paris », souligne David Alphand, conseiller municipal de l’opposition, en rappelant qu’il n’y a « aucune transparence sur l’agenda de la maire de Paris ».

L’Andalouse recherche les pays chauds… Anne Hidalgo, accompagnée de ses deux adjoints, et de trois collaborateurs (mais pas que ! ) aurait travaillé selon le communiqué publié lundi, sur trois dossiers : « la Nuit blanche, manifestation culturelle qui sera placée en 2024 « sous le symbole des Outre-mer » ; « l’urgence climatique », Anne Hidalgo « ayant proposé aux maires de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie de se joindre à la délégation de l’Association internationale des Maires Francophones (AIMF), qu’elle conduira en tant que présidente lors de la COP28 à Dubaï » (du 30 novembre 2023 au 12 décembre 2023) ; et les Jeux olympiques, dont l’épreuve de surf doit se tenir sur le site de Teahupo’o à Tahiti ». La mairie de Paris ne l’aura pas vue beaucoup en novembre…

Mission visite du site de surf dans le lagon de Teahupo’o, non effectuée

lLagon de Teahupo’o

Nouveau hic sur ce dernier point : Anne Hidalgo n’a finalement pas visité le site de surf. La raison ? Un report de dernière minute du 21 au 22 octobre de ce déplacement, pour cause de fronde sociale forte sur le site, d’après Pierre Rabadan. A Tahiti, la colère gronde depuis plusieurs semaines à propos de la construction d’une tour en aluminium de 14 mètres de haut dans le lagon de Teahupo’o. Elle doit accueillir juges et media lors des épreuves de surf en juillet 2024 mais menace selon les citoyens – écologistes ou non – mobilisés depuis début octobre, la faune et la flore locales, notamment les coraux.

Or, le 22 octobre, Anne Hidalgo devait prendre un avion pour rejoindre sa fille sur une île de Tahiti, et commencer ses vacances privées. Vendredi, la mairie de Paris a assuré au Parisien, que, sur la visite du 22 octobre, il avait été décidé « d’un commun accord avec les autorités locales pour ne pas raviver les tensions », que la maire de Paris ne s’y rendrait pas, et qu’elle serait représentée par son adjoint aux Sports, Pierre Rabadan. L’opposition municipale ne manque pas de souligner la sottise de cet acte manqué.

« Au moment où elle arrive quasiment devant la plage, elle rebrousse chemin car ça ne l’intéresse plus. La défense des coraux n’est même pas un argument pour elle car le dimanche elle a autre chose à faire », s’indigne l’élu LR, « sachant que des vérifications avaient déjà été menées sur ce site il y a deux mois avec la visite de Tony Estanguet, du Cojop et de la ministre des Sports sur place ». « Tout semble converger vers un voyage alibi », ajoute-t-il. Bientôt, tous les acteurs politiques seront passés jeter un coup d’oeil, conscience écologiste oblige ?

Un bilan carbone et comptable affligeant

Pour se dédouaner, la maire de Paris a pourtant annoncé dans son communiqué de lundi qu’elle a saisi la commission de déontologie. « Nous avons donné des explications très transparentes et claires. Il n’y a pas vocation à faire plus que ça. Que des partis politiques le manipulent c’est une chose, mais que les médias continuent là-dessus, ça n’a pas de sens », du point de vue – pas très extérieur – Pierre Rabadan. Et pourtant, l’opposition ne comprend pas « pourquoi l’avis du déontologue ne figurait pas avec le communiqué d’hier, si madame Hidalgo l’a saisi quand elle préparait son voyage il y a plusieurs semaines »…

De même, elle souligne, par la voix de David Alphand, « que la solution la plus sobre au niveau bilan carbone, c’est la visioconférence ! Avoir des échanges avec les autorités municipales et le président de Polynésie peut parfaitement se faire par visio ». Puisqu’elle n’a donc même pas visité le site des épreuves de surf, l’argument est implacable…

« En matière de comptabilité publique, rien ne justifie qu’elle ne prenne à sa charge que le montant du billet retour. Pour nous, c’est un aveu de culpabilité », conclut l’élu LR du 16e arrondissement, pas près de lâcher sur un collier de fleurs à presque 60.000 euros. Voilà qui nous promet une chaude ambiance au prochain conseil de Paris, la semaine prochaine. Mais il est vrai que l’amère Hidalgo est en fin de règne : ambiance décadente « fin de siècle ».

Philippe Caverivière a mis à jour ses connaissances:

L’annonce de la réécriture des œuvres d’Agatha Christie, inquiète Roselyne Bachelot

« On ne pourra plus jouer Molière dans 10 ans »

Lors d’un débat sur la réécriture d’œuvres littéraires comme celles d’Agatha Christie, Roselyne Bachelot a estimé qu’il y a un risque de ne plus pouvoir jouer, par exemple, les pièces de Molière dans un avenir proche.

La reine du crime Agatha Christie va être réécrite. C’est ce qu’a annoncé l’éditeur français de la Britannique, les éditions du Masque, s’alignant sur les éditions anglo-saxonnes, ce lundi. Ces derniers temps, la réécriture d’œuvres littéraires, comme cela avait déjà été le cas de celles de Roald Dahl ou de Ian Fleming, provoque des débats enflammés. Et ceux-ci font partie d’un plus vaste sujet : faut-il revisiter les objets culturels, voire l’Histoire, à la lueur de nos consciences d’aujourd’hui ? D’un côté, des progressistes estiment qu’il est normal de dénoncer les discriminations contre les minorités et de lutter contre celles-ci, peu importe quand elles ont eu lieu, les autres, qui accusent les premiers de « wokisme » et dénoncent des excès dans ce mouvement. C’est sur le plateau d’On refait le monde notamment, l’émission d’actualité et de débat présentée par Eric Brunet sur RTL, que ces questions étaient évoquées ce 18 avril au soir.

« Il y a des choses beaucoup plus violentes »

Après avoir discuté fraude sociale, l’équipe du jour s’est concentrée sur l’annonce selon laquelle les passages potentiellement offensants des livres d’Agatha Christie, dans Mort sur le Nil notamment, allaient être réécrits et épurés de réflexions écrites sur le physique ou l’origine de certains personnages. Alors que le titre de l’une de ses œuvres les plus fameuses, originellement appelée Les dix petits nègres en français, a été changé en Ils étaient dix en 2020, la question était de savoir si c’était une bonne idée. Pour débattre, Roselyne Bachelot, connue pour sa verve, était présente en studio. Alors qu’Eric Brunet donnait l’exemple d’un petit garçon noir qui tomberait, dans une bibliothèque, sur un livre s’intitulant Les dix petits nègres, c’est une objection à laquelle n’a pas souscrit l’ancienne ministre de la Culture : « On est là, les parents, pour expliquer. Il y a des choses beaucoup plus violentes et qui me feraient beaucoup plus peur, dans les jeux vidéo, pour mes enfants », a-t-elle affirmé avant de donner son éclairage sur ce à quoi pourraient mener ce genre d’actions.

« Je crains qu’il n’ait raison… »

« Je discutais avec un sociétaire de la Comédie française qui me dit ‘moi je crains que dans dix ans on ne puisse plus jouer Molière’, » explique la ministre qui cite alors un passage des Femmes savantes, pièce du dramaturge datant de 1672 :  » ‘Il n’est pas bien utile et pour tant de causes qu’une femme étudie et sache tant de choses…’ Enfin, c’est incroyable la tirade de Chrysale sur les femmes. Tout dans Molière est comme ça. J’ai revu Le bourgeois gentilhomme. La moquerie sur les Turcs est absolument incroyable. Le bourgeois gentilhomme est d’un racisme incroyable. Et quand ce sociétaire de La Comédie française dit ‘on ne pourra plus jouer Molière dans 10 ans’, je crains qu’il n’ait raison », a conclu Roselyne Bachelot.

Violences conjugales : les députés rejettent l’inéligibilité automatique

Un camouflet pour Aurore Bergé, porteuse du texte et cheffe du parti présidentiel

Toutes les femmes sont-elles « lachrymales » ?

L’Assemblée nationale a rejeté, mardi 7 mars, une proposition de loi Renaissance qui visait à sanctionner d’une peine d’inéligibilité davantage d’auteurs de violences, notamment conjugales ou intrafamiliales, après l’affaire Adrien Quatennens. Les députés ont repoussé le texte porté par la patronne du groupe majoritaire, Aurore Bergé, par 140 voix contre 113, et 14 abstentions. La séance a été particulièrement chahutée, après deux bras d’honneur adressés par le ministre Eric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, s’il vous plaît, au patron du groupe LR Olivier Marleix, dès qu’il eut le dos tourné, à sa descente de la tribune de l’Assemblée.

La proposition de loi, qui n’était pas rétroactive, « répond à des attentes fortes de nos concitoyens », assure Aurore Bergé qui avait reçu le soutien d’Eric Dupond-Moretti. La plupart des oppositions se sont prononcées contre, de même que le MoDem et Horizons, pourtant alliés de Renaissance, en regrettant une « loi de circonstance » ou une « dictature de l’émotion ». Les députés LR, qui avaient initialement annoncé qu’ils ne s’opposeraient pas au texte, ont voté contre.

Pleurs de Simone Veil, en novembre 1974 à l’Assemblée nationale, suite au vote de la légalisation de l’avortement

Le président de la commission des Lois, Sacha Houlié (Renaissance), a dénoncé des « petites combines » et considéré que « l’Assemblée s’est protégée elle-même ».

Accusée d’« instrumentalisation », Aurore Bergé avait assuré en séance être « sincère ». « Je sais de quoi je parle quand je parle des violences conjugales », avait-elle assuré. Lien PaSiDupes

Les députés LFI, Mathilde Panot et Danièle Obono, singulièrement, en l’absence des hommes (Bompard, Coquerel, Corbière, Bernalicis, Lachaud ou Ruffin) qui avaient probablement piscine, se sont dressées sur leurs ergots, estimant que la proposition de loi était une séquelle malveillante de l’affaire Quatennens et donc une récupération du dossier.

Christine Boutin, alors députée apparentée UDF, fond en larmes, le 2 décembre dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale à Paris, après un vif incident de séance qui l’a opposée au premier ministre socialiste Lionel Jospin, lors du combat en faveur des couples homosexuels
Pleurs de Roselyne Bachelot,
en 1998, à l’issue d’un discours à l’Assemblée Nationale
en faveur du PACS

131 parlementaires appellent Macron à sauver les petites églises rurales

Lettre ouverte au Président de la République sans conviction: comment pourrait-il sauver l’ « âme de la France» ?

Le maire de Gesté (Maine-et-Loire) démolit sans permis (2013)
l’église Saint-Pierre-aux-Liens

Un rapport sur l’état du patrimoine religieux en France, dressé par le sénateur des Hauts-de-France Pierre Ouzoulias (PCF) et la sénatrice de l’Ardèche Anne Ventalon (LR), a été publié mercredi 6 juillet 2022. Dressant un tableau particulièrement sombre de la situation, il avance qu’entre 2.500 et 5.000 églises seraient menacées de disparition d’ici à 2030 si aucun plan de sauvegarde n’est lancé. Une espèce en voie d’extinction qui laisse EELV de marbre.

L’état catastrophique des églises rurales en France interpelle 131 parlementaires – de droite et du centre – qui alertent dans une tribune publiée dans le JDD de ce dimanche 19 février, le chef de l’Etat et ses ministres de la Culture. Mais qui sont-ils ? Françoise Nyssen (plus ou moins sectaire, notamment anthroposophique, selon Mélenchon), Franck Riester (homosexuel LGBTiste favorable à la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe et à la procréation médicalement assistée, PMA) qui applaudit à l’engouement croissant pour les Journées européennes du patrimoine mais néglige le patrimoine français, Roselyne Bachelot (« C’est l’âme de la France que d’autoriser le blasphème, » à propos de l’assassinat de Samuel Paty et des caricatures de Charlie hebdo, « un journal laïc, qui proclame son athéisme, et il en a le droit. Il se moque de toutes les religions sans exception ») et Rima Abdul Malak (née à Beyrouth au Liban, Française à l’âge de dix ans).

Riester aura été le ministre de la Culture qui a prononcé la peine disciplinaire d’exclusion de Stéphane Blet de l’ordre des Arts et des Lettres (fait chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres en juilletlui faisant payer le prix de son insoumission: ancien maître franc-maçon ayant dénoncé l’imposture de cette société secrète, auteur de Kontre Kulture, soutien des Gilets jaunes, du gouvernement turc et du peuple palestinien, Stéphane Blet est donc jugé indigne de la France macronienne par le ministère de la Culture. Rappelons que l’artiste est également menacé de mort par la LDJ (Ligue de défense juive) et judiciairement harcelé par la LICRA, Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme, cette association internationale subventionnée par…l’Etat français (à hauteur d’environ 500 000 euros par an) !

« Nos petites églises s’effondrent sous nos yeux »

L’église Saint-Genès de Châteaumeillant, dans le Cher. 

«A chaque fois qu’une église s’efface, c’est un fragment d’âme de la France qui s’évanouit.» Dans une lettre ouverte au président de la République, publiée ce dimanche 19 février dans le JDD , 131 parlementaires de droite et du centre appellent à la sauvegarde des églises rurales en France. «Tandis que notre époque est lancée dans une course éperdue contre le temps, nos églises continuent imperturbablement de scander la réalité des heures.»

«Nos églises ont un passé mais nous voulons aussi qu’elles aient un avenir, somment le groupe de parlementaires, réunis à l’initiative d’Henri Leroy, Valérie Boyer, Édouard Courtial, Émilie Bonnivard et Philippe Gosselin (tous LR). Cet avenir est menacé par les bulldozers, mais aussi faute de moyens, dans un silence assourdissant.»

Entre 2500 et 5000 églises en ruines d’ici 2030

Selon la mission d’information du Sénat sur l’état du patrimoine religieux en France, d’ici 2030, entre 2500 et 5000 églises devraient disparaître. Mais aussi, ajoutent les parlementaires, chaque jour deux édifices cultuels sont vandalisés.

Un crucifix retourné et planté dans le sol à côté d’une tombe, au cimetière de Tracy-sur-Mer, en Normandie, le 18 février 2015.

Le débat a ressurgi à l’occasion du discours d’Elisabeth Borne, qui présentait lundi 30 janvier 2023 son plan de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations, à l’Institut du monde arabe. En omettant néanmoins de mentionner les actes antichrétiens.

Pour les signataires de la tribune, ces édifices «constituent la mémoire du village, le souvenir de la guerre et des manifestations heureuses». Ils lancent donc un appel à Macron pour aider les communes, propriétaires de 90% des églises. Ces dernières «sont asphyxiées, étouffées par la prolifération des normes et des dépenses obligatoires».

 » Un peuple qui oublie son passé n’a pas d’avenir  » (Churchill)

Construite en 1875 pour la congrégation des Servantes de Saint-Sacrement à Angers, la chapelle a été transformée en boîte de nuit. 

La scandaleuse reconversion de nos églises en boîte de nuit, salle de sport, magasin de lingerie… Non seulement elles ne coûtent plus, mais elles rapportent aux marchands du temple

La Chapelle, bar branché à Angers
La Chapelle, discothèque à Angers, dont le maire est Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires de France

Pourtant, ces églises «symbolisent un îlot de beauté, une bouffée d’oxygène, rare, si rare à notre époque où dominent le bloc et le béton». Les parlementaires concluent «en un mot» : «l’église rurale est l’écrin de nos plus précieux héritages. […].

France TV Slash: sa propagande dénoncée par un collectif

Le collectif citoyen #PasAvecMaRedevance lance une pétition pour dénoncer sa propagande

La nouvelle chaîne de télévision – entièrement numérique – fait partie du groupe France Télévisions depuis novembre 2018 et, à ce titre, bénéficie de la redevance audiovisuelle. 

Or, consacrée aux jeunes adultes, France.tv Slash est la première chaîne du service public à être entièrement disponible sur les plateformes YouTube (Google), Instagram (Facebook) et Snapchat, ainsi que sur la plateforme et l’application France.tv.

La nouvelle chaîne s’adresse à un public entre le lycée et la vie active et traite de thématiques comme la sexualité, les discriminations, le corps, l’identité, l’engagement, la consommation et la vie connectée par le biais d’histoires de vie et de témoignages.

#PasAvecMaRedevance lance une pétition contre la plateforme dédiée aux jeunes. Le collectif a relevé plusieurs centaines de manquements à ses missions de service public.

#PasAvecMaRedevance. C’est avec un hashtag, symbole des luttes contemporaines, qu’un collectif citoyen part en croisade contre France TV Slash. Arthur Monnet, porte-voix de cette mobilisation revendiquée apolitique, reproche à la chaîne numérique plusieurs centaines de manquements à sa mission de service public depuis sa création, en février 2018. Plus précisément, ce sont les publications de la chaîne sur Instagram, réseau social prisé de son jeune public, que le collectif met en cause. Il y a un an et demi, c’est « un peu par hasard » qu’Arthur Monnet tombe sur une de ces publications.

Il s’agissait d’un épisode de DataGueule, une émission très populaire chez les jeunes qui décrypte des sujets d’actualité de manière plutôt ludique en s’appuyant notamment sur les data. « Cet épisode traitait de la surpopulation en moquant totalement le sujet et réduisant au racisme quiconque s’interrogeait sur cette question sérieuse », se souvient-il. Interloqué, Arthur Monnet s’intéresse à d’autres publications de la plateforme. « J’ai alors découvert que la publication sur laquelle j’étais tombé n’était que la partie émergée de l’iceberg. Il ne s’agissait pas d’un cas exceptionnel, mais d’une ligne éditoriale militante, partiale, qui manquait à nombre de ses missions de service public. »

Militantisme politique et publicité clandestine

Arthur Monnet s’appuie alors sur de solides bases de droit pour confirmer ses intuitions. Il épluche minutieusement les 3 000 publications de France TV Slash sur Instagram. Puis il confronte celles qu’il soupçonne aux chartes qui déterminent les missions de France Télévisions. Selon lui, le résultat est accablant. « Environ 500 posts, soit 1 sur 6, posaient problème. » Le collectif en a retenu 100, pour « rester digeste », qui accompagneront la pétition et seront rendus publics. Pour un quart de ces cas, c’est le non-respect de la « stricte neutralité politique » exigée par la charte éthique de France Télévisions qui est pointé du doigt. Pour d’autres, il s’agit d’une violation de « l’expression des différents points de vue » pour les « questions prêtant à controverse » assurée par le cahier des charges des services publics ou encore du manque de vigilance pour « éviter toute publicité clandestine dans les contenus diffusés »… Tandis que certains griefs relèvent d’un militantisme délibéré, d’autres trahissent une négligence dans le traitement des sujets d’actualité.

A plusieurs reprises revient, par exemple, le traitement de l’affaire Adama Traoré. Une publication est pointée du doigt par le collectif pour n’avoir comme seule source qu’un membre du comité Vérité pour Adama, tandis qu’un autre fait la promotion de photographies dont la vente bénéficie au même comité. Le collectif rappelle que le CSA a déjà condamné France Télévisions, en 2018, pour « défaut de mesure dans l’évocation d’une procédure judiciaire criminelle en cours », pour une autre affaire judiciaire. Un cas viole même, toujours selon le collectif, la loi de 1905 et la garantie du « libre exercice des cultes ». Il s’agit d’un épisode du programme Clit Revolution dans lequel des militantes vont perturber une célébration religieuse au Japon.

Joint par téléphone, Antonio Grigolini, directeur de France TV Slash, relativise les accusations du collectif. Il évoque « des erreurs ou des maladresses » commises en raison du grand nombre de publications, et « des codes des plateformes parfois expéditifs » que la chaîne suit. Il dit vouloir veiller à « rectifier le cas échéant » lesdites fautes. Il souhaite également mettre en avant les « dizaines de milliers de remerciements et de témoignages » qui, selon lui, « prouvent l’utilité et la pertinence » des contenus proposés.

« Redonner sa mission au service public »

Cette impartialité et cette neutralité politique, Arthur Monnet l’estime d’autant plus importante en raison de la cible de France TV Slash. « Une partie du public est composée d’adolescents, qui n’ont pas encore l’esprit critique pour questionner des contenus militants », alerte-t-il. Il décrit un service public « pris en otage par certaines personnes, par certaines idéologies », et « dans le déni ». Un discours qui rappelle parfois celui tenu par certains candidats à l’élection présidentielle, notamment Marine Le Pen qui souhaite privatiser l’audiovisuel public, imitée par Éric Zemmour.

Pour éviter toute récupération politique, Arthur Monnet affirme croire en l’importance d’un service public audiovisuel, et à sa « mission particulière face aux autres médias ». « Notre volonté, c’est de redonner sa mission au service public. Nous voulons une refondation profonde et urgente de la ligne éditoriale de France TV Slash. » Il met tout de même en garde : « Si les opinions de millions de Français continuent d’être méprisées, il ne faudra pas s’étonner que des tendances politiques décident de supprimer la redevance. »

France Inter (Radios France) vante cette chaîne du service public que les parents de nos grands ados (ou attardés) ne soupçonnent pas: les cibles visées sont jugées peu évoluées…

France 4 diffuse certains programmes de France.tv Slash, la nuit.

Le ministre Franck Riester est positif à la Covid-19 pour la deuxième fois

Riester démontre que la vaccination assure une meilleure protection qu’une contamination naturelle…

Ministre plus connu pour sa récidive à la covid que pour ses deux postes gouvernementaux

Le virus semble affectionner particulièrement le ministre délégué chargé du Commerce extérieur de Macron. Mercredi 21, il a publié un message sur les réseaux sociaux pour révéler qu’« à la suite d’une fièvre », il a subi un test de dépistage de la Covid-19 qui s’est révélé une nouvelle fois positif.

Il a précisé qu’il se place à l’isolement. « Je m’isole dès ce soir, et assure mes missions à distance », a-t-il écrit.

Riester et le virus, c’est une longue histoire

La sanction du virus est plus sévère que la sanction populaire.

« Soyez prudents, vaccinez-vous et protégez vos proches en respectant consignes sanitaires et gestes barrières », a ajouté Riester, avouant implicitement qu’il a été irresponsable par deux fois….

Franck Riester avait déjà été contaminé par le coronavirus en mars 2020, au début de la crise sanitaire en France. Il était à l’époque placé au ministère de la Culture.

Le président Macron et son épouse, ainsi que le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire, Roselyne Bachelot, ministre de la …Culture et Elisabeth Borne, ministre du Travail, avaient aussi contracté la Covid-19 l’an dernier.

Le premier ministre Jean Castex a ensuite été testé positif le mois dernier et s’était lui aussi placé en isolement, pour une période de dix jours.

Cette semaine, avant Riester, c’est Agnès Pannier-Runacher qui s’est déclarée atteinte. Lien PaSiDupes

Le journal Libération va-t-il porter contre Riester les mêmes accusations que celles visant Nicolas Dupont-Aignan ? Lien PaSiDupes

Grand Prix de l’humour politique 2021: Marlène Schiappa

Humour involontaire

After’ de Conseil des ministres, pour certaines et certains

Pour la dix-neuvième année, le jury du Prix « Press Club, Humour et Politique » créé par Jean Miot, s’est réuni sous la présidence de Olivier de LAGARDE, président du Press Club. Ce prix récompense l’auteur de la phrase la plus hilarante de l’année, qu’il s’agisse indistinctement d’humour volontaire ou involontaire.

Pour la première sélection du Prix 2021 (d’autres sélections auront lieu en juin, septembre et novembre), le jury a retenu les meilleurs « petites phrases » et tweets :

Roselyne BACHELOT, ministre de la Culture, a reçu le Prix Marcel Duchamp, auteur de l’urinoir en porcelaine renversé pour homme! En réaction au mécontentement suscité par une mission sur la politique de l’art lyrique en France elle s’est lâchée: « Comme disait mon grand-père, mieux vaut avoir des gens dans sa tente et qui pissent dehors, que l’inverse » Le Monde 11/2/21

Jean CASTEX, premier ministre, a reçu le Prix des Internautes, pour s’être agacé de voir son gouvernement se diviser autour d’une controverse alimentaire visant la mairie écologiste de Lyon en disant: « Moins nous alimentons les polémiques autoportées mieux nous nous portons ». Le Figaro 22/02/2021

Pierre CHARON, Sénateur LR à propos de l’élection présidentielle de 2022 : « Je crois que la droite à un candidat naturel qui n’est pas candidat » Marianne 24/02/21

Christian ESTROSI, Maire de Nice, président de la Métropole Nice Côte d’Azur : « Naturellement on peut toujours dire que le confinement arrive trop tard mais cela sera encore plus tard dans 15 jours ». BFM TV 23/03/21

François HOLLANDE, à propos des relations entre Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy : « C’est sans doute plus facile de consulter son lointain prédécesseur que son ancien employeur » Twitch – Interview de Samuel Etienne 06/03/21

Marlène SCHIAPPA, ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté, a prononcé une phrase qui a laissé stupéfait au micro de Radio J lorsqu’elle défendait son projet de loi visant à lutter contre la polygamie, dans le cadre de la défense de son projet de loi visant à lutter contre la polygamie et qui a provoqué une série d’interrogations embarrassées dans son cercle rapproché: « On ne va pas s’interdire les plans à trois ». Radio J 15/12/20

Le jury 2021 est composé de : Carine BECARD (France Inter), Brigitte BOUCHER (LCP-AN), Isabelle BOURDET (Press Club), Nicolas CHARBONNEAU (Le Parisien Week-end), Hubert COUDURIER (Le Télégramme), Michaël DARMON (Europe 1), Pierre DOUGLAS, Florence DUPRAT (BSmart), Laurent GERRA, Christine KELLY (CNews), Olivier de LAGARDE (France Info, président du Press Club et du jury), Gérard LECLERC (CNews), Patrice ROMEDENNE (France TV), Christophe SCHMIDT (AFP).

Au final, 16 « petites phrases » pouvaient prétendre au titre.

Schiappa et la duègne n’ont
pas de souci
avec le polyamour

Marlène Schiappa a atteape la queue du Mickey succedant à Edouard Philippe. La ministre aurait pu aussi lui succéder à Matignon… Suite aux mots de la libertaire: « on ne va pas s’interdire les plans à trois », François Bayrou aurait tourné de l’oeil: après tout, il est Haut Commissaire au plan, à ce qu’on dit, depuis plus d’un an (septembre 2020). Quel est son bilan? Mais, outre Schiappa et lui, qui est le troisième?

Oh, la gourmande !

MACRON s’est fait également épingler, méritant le Prix Sigmund Freud qui lui a été remis pour sa réponse à une agricultrice lors de sa visite d’une foire en Provence : « La réforme des retraites, on fera cela quand on tombera les masques ». Personne n’a rien compris, sinon que la réforme attendra, en dépit de son engagement..

Parallèlement, le Prix de la révélation de l’année a été attribué à Sandrine ROUSSEAU, candidate à la primaire écologiste, pour la phrase « Je vis avec un homme déconstruit et je suis super heureuse ». La seule pensée insondable qui aurait mérité le Grand prix de l’humour, fût-il navrant.

Alors que l’affaire Denis Baupin (EELV) s’apprête à être médiatisée par l’enquête de Mediapart et France Inter, elle tient au courant son époux du moment. « J’ai divorcé trois semaines avant la publication de l’article. J’ai dit à celui qui allait devenir mon ex-mari l’affaire Baupin va sortir’, il m’a répondu ‘C’est en partie à cause de lui qu’on est là« , a-t-elle confié pendant le procès en février 2019. De cette période, elle a retenu une leçon, elle entend bien ne plus parler de sa vie privée.

Ses mots seront à nouveau analysés par la Toile en septembre dernier lorsqu’elle affirme face à Yannick Jadot sur LCI, être fière de « vivre avec un homme déconstruit« . « Et j’en suis très heureuse », fait-elle savoir. S. Rousseau s’exprime à nouveau sur son compagnon et notamment cette déconstruction sur Twitter. « La déconstruction est une démarche personnelle, ça demande du temps, des lectures, et une volonté aussi de déconstruire les a priori que nous pouvons chacun·e avoir« , a-t-elle indiqué. Bilan, un divorce…

Par ailleurs, le Prix du Jury est attribué au candidat souverainiste à la présidentielle, Nicolas DUPONT-AIGNAN, pour sa déclaration : « Je suis fort chez les gens qui sont à la limite du vote ».

Le Prix du Jeu de « Miot » et le Prix Spécial du Jury ont été attribués à Jean-Pierre RAFFARIN, ancien premier ministre macronisé. « Quand la droite se durcit, elle se rétrécit », avait-il dit. On tient le 3e homme? Tiens-le bien, Marlène…

Covid-19: outre Macron et Castex, sept membres du gouvernement ont déjà été contaminés

Qui sont les morts connus de la covid-19 ?

Jean Castex et Bruno Le Maire font partie des sept membres du gouvernement en exercice à avoir pris la Covid-19 à la légère.

Le Premier ministre a été testé positif à la Covid-19 lundi soir après avoir ressenti de « légers » symptômes. Avant lui, six autres membres du gouvernement actuel avaient contracté la maladie.

Roselyne Bachelot et Elisabeth Borne avaient dû être hospitalisées.

Alors que la cinquième vague continue de se répandre dans l’Hexagone, a lui-même contracté le Covid-19. Il a été testé positif lundi soir. « A l’exception de légers symptômes, je me porte bien et continue d’assurer mes fonctions à l’isolement », a assuré ce mardi ce vacciné à l’Astra-Zeneca. Le chef du gouvernement a été contaminé par sa fille de 11 ans, inéligible à la vaccination. Il restera dix jour à l’isolement et son agenda a été aménagé en conséquence.

Dix ministres cas contact

Plusieurs membres du gouvernement ayant côtoyé Jean Castex ces derniers jours ont été placés à l’isolement. Ils ont été testés négatifs ce mardi. Le Premier ministre était par ailleurs en déplacement à Bruxelles lundi dans le cadre d’un sommet franco-belge. Son homologue Alexander De Croo et quatre des ses ministres se sont également isolés.

Franck Riester, premier contaminé

Le Premier ministre est le septième membre de ce gouvernement à être touché par la maladie. Franck Riester est le premier à l’avoir contracté. C’était en mars 2020, peu avant le début du premier confinement. L’actuel ministre chargé du Commerce extérieur officiait alors encore Rue de Valois, au ministère de la Culture. Il affirme avoir mis un mois et demi à se remettre entièrement de la maladie.

A la fin de ce même mois de mars 2020, c’est Emmanuelle Wargon, alors secrétaire d’État auprès du ministère de la Transition écologique, qui était contaminée. L’actuelle ministre du Logement n’a toutefois souffert que de symptômes bénins. Contrairement à Bruno Le Maire, tombé malade quelques mois plus tard, en septembre 2020.

Le ministre de l’Économie et des Finances a d’abord été asymptomatique quelques jours avant de subir les effets du virus. «Ç’a été violent, déclarait-il sur France inter après avoir guéri. Une fois qu’on y est passé, on voit les choses différemment.»

Bachelot et Borne brièvement hospitalisées

C’est ensuite en mars 2021 que l’épidémie reprend au sein du gouvernement. Entre temps, Macron a d’ailleurs lui-même été touché par la Covid-19, en décembre, à quelques jours des fêtes de fin d’année: étrangement sans hospitalisation. Elisabeth Borne, puis Roselyne Bachelot ont toutes deux été hospitalisées suite à leurs négligences. « [Le virus] a touché mes poumons, j’avais une gêne respiratoire et à un moment donné, je n’arrivais plus à m’alimenter ou à boire », a expliqué la ministre du Travail au micro d’Europe 1.

La ministre de la Culture révélait, quant à elle, dans un entretien à Sud Ouest en août qu’elle garde des séquelles de la maladie, même cinq mois plus tard.

Le dernier membre du gouvernement en date à avoir été prise en défaut par la maladie était Bérangère Abba. La secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité a contracté le virus en mai dernier. «Une simple perte de goût et d’odorat m’a amenée à faire un test Covid, malheureusement positif», annonçait-elle alors sur Twitter.

Les autres personnalités frappées par le virus

D’autres figures politiques ont également contracté le Covid-19. L’ancien Premier ministre Edouard Philippe est ainsi tombé malade en février dernier: il a démissionné le 3 juillet suivant. Le chef de la majorité à l’Assemblée nationale, Christophe Castaner, a été contaminé en octobre 2020. Jordan Bardella, Anne Hidalgo, Christian Estrosi ou Christian Jacob ont également été atteint de la maladie et en sont désormais guéris.

La Covid-19 a emporté d’autres personnalités politiques : l’ancien ministre et secrétaire général de l’UMP Patrick Devedjan décède dans la nuit du 28 au 29 mars 2020. Un mois plus tard, le 10 avril la militante communiste et épouse de Georges Marchais Liliane Marchais s’éteignait à son tour. Puis, le 28 mai, le député de Paris Claude Goasguen décède en cours de mandat. Enfin, l’ancien président de la République Valéry Giscard d’Estaing succombe de la Covid-19, le 2 décembre.

« Macron, j’aimerais bien lui péter la gueule ! », déclare l’acteur Pio Marmaï au festival de Cannes 2021

Ambiance subversive du monde de la culture pour qui les salles sont ré-ouvertes dans la pandémie.

L’individu est au centre, avec un bonnet… noir !

Il fallait sauver Pio Marmaï et ses semblables du marasme !… Ceux qui croyaient qu’il fallait être intelligent pour jouer la comédie sont déçus. Mais cette pensée violente et grossière est dans la ligne de la baffe à Macron à Tain-l’Hermitage.

Durant la conférence de presse de « La Fracture », le film de Catherine Corsini où il incarne un Gilet jaune, Pio Marmaï a expliqué partager « comme tout le monde », le fantasme de son personnage d’entrer à l’Elysée pour « péter la gueule » à Macron. « Des propos qui ont déclenché une vive polémique, » selon la presse. Les insultes et les menaces physiques n’indignent plus, pascmême à l’adresse du chef de l’Etat. C’est dire à quel niveau, proche du degré zéro de la citoyenneté, le président Macron a abaissé la fonction.

« Est-ce la première polémique du 74e Festival de Cannes ? », interroge finement la presse, dans son rôle de transmission d’une consigne élyséenne de banalisation de la haine politique et de la vulgarité du monde de la « culture ».

Sur les réseaux sociaux, depuis quelques heures, les internautes se jettent, babines baveuses, sur la séquence de la conférence de presse du film La Fracture, au cours de laquelle le comédien Pio Marmaï , qui partage l’affiche avec Marina Foïs, Valéria Bruni Tedeschi, s’est fait porte-parole de la profession, si subventionnée soit-elle. En l’occurrence,

Gouvernement

CHAZ Productions (UniFrance, association sous le contrôle des pouvoirs publics et notamment du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC).), l’Institut français (établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) français, opérateur du ministère chargé des Affaires étrangères et du ministère chargé de la Culture de Roselyne Bachelot, pour l’action culturelle extérieure de la France), Procirep (société des producteurs de cinéma), Titrafilm et… Kering (famille François Pinault, détentrice de Yves Saint-Laurent ou Le Point).

« Alors en l’occurrence moi Macron j’aimerais bien aller chez lui en passant par les chiottes et par les tuyaux et lui péter la gueule, ça évidemment un peu comme tout le monde, dans l’absolu« , lance le primate.

Des propos qui ont rapidement fait réagir anonymes et personnalités politiques. « L’appel à la violence n’a sa place nulle part, et votre statut ‘d’artiste’ ne le rend ni plus intelligent ni plus acceptable. C’est même l’inverse : vous remportez la palme du propos le plus vulgaire« , a ainsi tweeté Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur au moment des manifestations des Gilets jaunes et ex-élu battu en PACA.

« Certains devraient essayer la crise dans un autre pays juste histoire d’avoir un point de comparaison« , a estimé pour sa part la députée LREM des Bouches-du-Rhône, en PACA) Anne-Laurence Petel, en service commander avec les mêmes documents.

Dans La Fracture de Catherine Corsini, dont le film est produit par sa compagne Elizabeth Perez et en lice pour la Palme d’or, l’acteur incarne un routier grièvement blessé lors d’une manifestation interdite et d’une charge de CRS sur des Gilets jaunes. Un homme ordinaire – et au bout du rouleau – qui lors de son séjour aux urgences, discute de ses opinions politiques avec la dessinatrice bobo interprétée par Valeria Bruni Tedeschi. 

Lors d’une scène tragicomique, il lui explique que les Gilets jaunes auraient dû passer par les égouts pour aller crier leur colère à Macron – réfugié dans le bunker du palais présidentiel – plutôt que d’essayer d’accéder aux portes de l’Elysée. C’est à cette séquence que l’acteur a fait référence, ce samedi.

« Quand on pousse les gens à un endroit de fragilité et de violence pareille, c’est sûr qu’il y a une maladresse qui peut surgir. Un moment un peu de dureté, de révolte dure. C’est ça que j’ai essayé de raconter« , s’est justifié l’acteur de l’un des six films français en compétition et qui a reçu un accueil chaleureux, comme de bien entendu, des festivaliers, marqués à gauche. Il aurait pu aussi se mettre nu, comme une autre dérangée, Corinne Masiero, ci-dessus, aux César.

Concert test d’Indochine : l’AP-HP ne constate aucun sur-risque de contamination au Covid

L’AP-HP se donne raison

Le concert test du groupe Indochine a eu lieu le 29 mai dernier.

Organisé avec l’AP-HP pour le versant sanitaire, et initié par la ministre de la… Culture, le concert d’Indochine était une expérience pour mettre à l’épreuve ce type d’événements et le protocole sanitaire associé, mais son aspect mascarade est maintenant confirmé par des résultats conformes à l’attente du gouvernement. Pour en organiser de plus larges, des concerts-tests avaient été annoncés par Roselyne Bachelot en février dernier, et programmés pour le printemps/été 2021. Parmi eux, était prévu un concert à Paris, à l’AccorHotels Arena, avec un public de 5.000 personnes, debout dans la fosse. Ce concert avait eu lieu le weekend du samedi 29 mai.

L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a dévoilé, moins de 10 jours plus tard, jeudi 8 juillet, les résultats de l’expérience menée lors du concert d’Indochine de mai dernier. Les conclusions de l’étude assurent qu’il n’y aurait pas eu d’augmentation des contaminations au coronavirus liée à ce concert test. 

Le concert test du 29 mai à Paris, qui s’est tenu devant une foule masquée, a démontré « l’absence de sur-risque d’infection » anà la Covid-19, a révélé jeudi l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). C’est une bonne nouvelle pour le secteur des musiques actuelles en vue d’une reprise pérenne des concerts debout à la rentrée, même en cas de permanence de l’épidémie.

Un expérimentation sur deux groupes de personnes

Comme espéré, l’étude a « montré un taux d’infection similaire chez des personnes participant à un concert comparé à des personnes ne participant pas ». La présence « à un concert n’a pas été associée à un sur-risque de transmission du (Covid-19) lors d’un concert en configuration debout sans distanciation physique chez des personnes masquées avec un test antigénique négatif dans une salle fermée », certifie l’AP-HP, à la satisfaction du pouvoir et du secteur.

L’expérimentation reposait sur deux populations observées, après tirage au sort des volontaires. Un groupe de 3.917 personnes a assisté au concert d’Indochine à Bercy (Accor Arena). Et 1.947 personnes sont restées chez elles, pour analyser en miroir la circulation de Covid-19. Toutes avaient été testées trois jours avant, le jour J (résultats a posteriori dans ce cas précis) et sept jours après. Tout volontaire présentant des signes de Covid-19 lors du test 72h avant était exclu.

Le taux d’incidence correspond à celui d’Île-de-France au moment du concert

« Le nombre de participants ayant une PCR salivaire positive sept jours après l’évènement était de 8 parmi les 3.917 participants dans le groupe expérimental comparé à 3 parmi les 1.947 participants du groupe contrôle », détaille l’AP-HP, en charge du volet scientifique, tandis que le Prodiss (Syndicat national du spectacle musical et de variété) supervisait la partie concert.

Le taux d’incidence « observé dans les deux groupes (0,20% et 0,15%, respectivement) correspond au taux d’incidence en Ile-de-France estimé dans les deux semaines précédant l’événement, c’est-à-dire entre 150 et 200 cas pour 100.000 habitants. Il est actuellement de 25/100.000 (données Santé PubliqueFrance) », souligne l’AP-HP.

Covid-19: feu vert aux concerts tests de Paris et Montpellier

Marseille n’a présenté ni projet recevable, ni cobayes

Outre le concert-test de Paris, le gouvernement a autorisé le projet de Montpellier, dans un club rock, mais celui envisagé à Marseille a capoté, a indiqué ce mercredi 12 mai la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot.

Paris, Montpellier, Marseille… Début mai, trois projets de concert tests avaient obtenu l’ensemble des avis scientifiques et attendaient l’autorisation gouvernementale. « La décision a été prise cette semaine par le gouvernement en faveur de Paris et Montpellier », a tranché Roselyne Bachelot, en audition devant la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat.

« Sous réserve que les concerts-tests aient lieu avant le 9 juin. A.près ça ne va pas nous aider à affiner les protocoles pour les festivals debout », a-t-elle ajouté.

Le projet marseillais retoqué

« Le projet de Marseille est également intéressant sur le plan scientifique mais n’a pas été retenu en raison de risques liés aux protocoles sanitaires proposés », a encore raconté Roselyne Bachelot.

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) pilotait le projet du concert-test à Marseille, en assis. Sa particularité était d’être sans test Covid à l’entrée, pour mesurer les risques de contagion au coronavirus.

« Ce concert-test, avec un protocole sans test PCR en amont, avait justement l’ambition de partir de la vie réelle », a observé l’adjoint communiste à la Culture de la ville de Marseille, Jean-Marc Coppola.

Les partenaires dont les hôpitaux marseillais (AP-HM), l’Université Aix-Marseille, les marins-pompiers, les acteurs culturels envisagent maintenant « de faire évoluer le projet ainsi que son calendrier afin de ne pas perdre le fruit de tout le travail engagé » depuis six mois, écrivent-ils dans une déclaration.

Indochine à Bercy, un concert dans un club à Montpellier

Nicola Sirkis, le leader d’Indochine.
Nicola Sirkis, le leader d’Indochine.

Le concert-test parisien aura lui lieu à Bercy le 29 mai avec le groupe Indochine, et une population étudiée de 5.000 spectateurs, debout avec masque, et 2.500 restés à domicile. Il y aura notamment des tests à partir de 72 heures avant l’évènement (test négatif exigé), le jour même et sept jours après.

Cette expérimentation est menée par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) pour le volet scientifique et le Prodiss (Syndicat du spectacle musical et de variété) pour la partie concert.Vaccination, beau temps… Pour vous, est-il temps de laisser tomber le masque ?

A Montpellier, c’est un club de rock, le Secret Place, qui travaille avec le CHU de Montpellier pour deux concerts-tests avec un cadre plus modeste : « A priori les 5 et 6 juin », avec « 215 personnes » plus « un groupe témoin restant à domicile », un « test salivaire négatif, debout avec masque, gel, et bar extérieur seulement », selon France 3 Occitanie.

« Vive la fesse libre », libertaires durs

Face à la fesse molle de Corinne Masiero, les intermittents nantais mettent la barre haut pour les ménagères de plus de 50 ans

Un cluster, preuve par neuf, que
la règle des six n’est pas respectée

L’exhibitionnisme des intermittents, c’est du spectacle subventionné. Tandis qu’Audrey Pulvar, écologiste racisée, appelle à imposer le silence aux Blancs de France, quatre acteurs de la « culture » ont cédé la parole à leurs fesses en se dévêtant à Nantes jeudi 18 mars pour soutenir la comédienne Corinne Masiero, comédienne déjantée qui, dans une série, Capitaine Marleau, sur France 3 (promue sur France 2), caricature les officiers de gendarmerie (ci-dessous): la solidarité de la chienlit fait la Une, à moins que ce soit la promotion par Télérama d’un épisode de plus du feuilleton du voyeurisme à la télévision.

Un happening une manifestation publique, fort peu culturelle, qui ne justifie aucunement les crédits déversés sur le spectacle (aides financières ou régime spécial de retraite) et qui ne suscite aucune compassion, ni pour le milieu, ni pour sa marge. Ce sketch de la militante Insoumise ne permet nullement de sensibiliser à une angoisse du monde culturel, sauf à penser que le spectacle contemporain est tombé dans le ruisseau – la faute aux gauchistes libertaire – avec cet étalage de chair triste, même égayée de graffiti colorés: l’activiste LFI met en scène la mise à mort du spectacle vivant. Au mieux, elle racole les pervers séniles de Mai 68, les pédophiles et les incestueux : sous le pavé, l’ordure. Que cautionne le CSA ! A-t-elle signé pour le cinéma de minuit sur le service public?

Pulvar et Bachelot

Le curseur de la vulgarité a ripé, repoussant les limites de « l’acceptable » dans la société actuelle. Roselyne Bachelot, la ministre de la Culture, en a le souffle coupé, nous dit-on, et nécessite une ventilation respiratoire.

Pulvar en bleu de chauffe sur BFM

Qui veut la peau de Roger l’intermittent ?​, interrogea l’interprète de la série télévisée Capitaine Marleau, un vendredi soir à la cérémonie des Césars, en enlevant le haut ensanglanté et aussi le bas épilé, sans préméditation, sur la scène de l’Olympia, pour dénoncer la fermeture des lieux culturels et la précarité de ses collègues intermittents. Une initiative qui justifie l’un et l’autre ! L’horreur plein cadre sur l’écran familial à une heure de grande écoute n’a ni détourné les prépubères boutonneux de leurs jeux vidéos en France, ni attiré les ados grunge sur le replay. Seuls les plus mentalement équilibrés ont réagi, comme les plus politisés, tels ceux de Nantes, ville aux mains des Zadistes de Notre-Dame-des-Landes. Des représentants du collectif Culture en lutte​, qui occupe le théâtre Graslin depuis dix jours maintenant, se sont distingués.

Juin 2014: pour Aurelie Filippetti en visite au Familistère de Guise (Aisne)

Jeudi 18 mars, se prenant pour des créatifs, deux hommes et deux femmes se sont mis à nu, eux aussi, sur la place Graslin en soutien de leur camarade comédienneen 2015, Sébastien Thiery, comédien, auteur, s’était mis à nu à la Cérémonie des Molières, pour faire passer un message des intermittents à la ministre de la Culture, Fleur Pellerin. A l’époque, cette exposition avait été jugée affligeante. Mais, pour attirer l’attention, le procédé ne frappe plus les esprits et les pratiquants attirent sur eux l’opprobre. Telle Corinne Masiero qui n’a pas l’avantage de la surprise, ni l’excuse de la drôlerie. Une femme nue, ça aurait pu passer pour du courage, à une époque où il faut assumer, notamment son âge, 57 ans. Mais les seins et les fesses qui tombent, ce n’est pas l’idée qu’on se fait du beau et surtout, ce déballage n’est pas du tout en situation. Le foin qui dépasse de la charrette, c’était style film en noir et blanc, une notion devenue inflammable. La contestation par exposition du poil pubien, c’est même exactement ce que la femme noire refuse à ses cheveux: elle les lisse ! Marlène Schiappa aussi d’ailleurs, dans un esprit de solidarité féminin(ist)e, tout est possible, sans qu’on aperçoive d’ailleurs le début du commencement d’un effet. La covid, ça n’arrange pas.

« Vive la fesse libre »

La fesse libre, c’est non genré, c’est LGBT+, mais ça ne peut en aucun cas être cisgenre : le mâle blanc n’a que le droit de se taire, affirme la démocrate Audrey Pulvar. Un petit mieux par rapport à sa semblable Alice Coffin qui veut l’extinction de l’espèce masculine.

Une réponse aussi au député Les Républicains Julien Aubert, 42 ans, qui a adressé le 16 mars avec dix autres signataires, une lettre au Procureur de la République pour demander que l’exhibition sexuelle de Corinne Masiero soit punie comme un délit (passible d’un an de prison et 15.000 € d’amende). Si le Parquet devait se bouger le c*l en portant l’affaire Corinne Masiero devant la justice, « nous, occupantes et occupants de l’opéra Graslin, nous ne manquerons pas d’intensifier notre soutien à son encontre . Vive la fesse libre, » ont conclu les Nantais. LIEN

Avis contrastés

Un intermittent se met à nu pour Fleur Pellerin aux Molière, en avril 2015:
sept ans plus tard, Masiero aux César, has been ?

A ce jour, le post ci-dessus a été partagé 1.750 fois sur la page Facebook de Culture en lutte Nantes. Il a en outre été commenté quelque 200 fois… Avant que tous les liens soient brisés ! Les ‘bots’ avaient pourtant balancé des commentaires en nombre suspect pour compenser le déferlement de commentaires désapprobateurs. Ceux comme Annie, par exemple, qui applaudissent et remercient : Merci à Corinne Masiero pour son courage et son audace. Non vous n êtes ni laide ni vulgaire. Vous êtes magnifique !, Régine; Une honte que certains aient porté plainte contre Mme Masiero ! Quelle France de m… ou Philippe : Bravo à eux et bonzaï, ça fait du bien d’avoir des poils à gratter dans notre période aseptisée​. Un poil forcés ces avis laudateurs ?

Femen dénudées au sein du Musée d’Orsay,
est-ce pour autant de l’art?

Voici ceux, comme celui d’Alexis, qui trouvent l’initiative choquante, ridicule et inutile : Si seulement se mettre nu pouvait régler les problèmes dans ce monde on serait tous à poil, malheureusement ! « On ne sait plus si c’est de l’art ou du cochonCela changera quoi ? A part servir le ridicule, beaucoup sont en souffrance dans leurs métiers mais cette solution visuelle restera lettre morte, commente un autre internaute. Fab répond : On peut trouver cela choquant, en même temps se sont des corps humains nus, sans violence, et ils ont eu du courage de le faire​. Le nu n’est pas violent, ce qui reste à démontrer en l’espèce, de la part d’une extrémiste de gauche. Serait-il aussi artistique, si le droite n’avait comme eux aucun filtre ?

‘Stras à nu’, ça passe: la cause défendue est noble (cancer du testicule), mais Masiero, ça bugue: elle n’est pas bienveillante

Ce vendredi, les intermittents de Nantes en lutte ont mené une nouvelle action en occupant cette fois la Direction régionale de pôle emploi, pour demander la prolongation de leurs droits jusqu’en août 2022.

La police évacue le Grand-Théâtre de Bordeaux sur ordre de la mairie EELV

La chienlit « autonome » se déploie partout en France

Les occupants se revendiquent émeutiers

La mairie de Bordeaux a commencé à évacuer le Grand-Théâtre occupé depuis le 15 mars, d’abord par les acteurs du spectacle, puis par d’autres émeutiers. Pierre Hurmic, le maire écologiste, estime que les conditions de sécurité ne sont pas garanties.

Mercredi 24 mars, la mairie de Bordeaux a mis en place un dispositif d’évacuation du Grand-Théâtre de la ville, après dix jours d’occupation, la police municipale autorisant seulement les mouvements de sortie du bâtiment.

Les « activités artistiques et la sécurité des lieux n’étaient plus garanties à ce jour », a expliqué le maire écologiste Pierre Hurmic, intimant l’ordre aux occupants de « quitter le Grand-Théâtre sans délai ».

Le Grand-Théâtre de Bordeaux, monument de la fin du XVIIIe, au coeur de la capitale girondine, avait été occupé le 15 mars par des intermittents du spectacle, qualifiés de monde de la culture, avec le soutien de… la CGT.

De nouveaux activistes « autonomes » étaient venus en renfort le 18 et les revendications s’étaient radicalisées, plus proches de la « convergence des luttes » et de la lutte contre la précarité, amenant les précédents occupants à quitter les lieux.

Une demande d’expulsion déposée par la présidence du théâtre

Le Grand-Théâtre de Bordeaux occupé (15 mars 2021) (PHILIPPE LOPEZ / AFP)
Le Grand-Théâtre de Bordeaux occupé par la chienlit assistée
à compter du 15 mars 2021 

« Force est de constater aujourd’hui que cette occupation ne s’inscrit plus dans la revendication nationale des acteurs culturels et que les occupants ne sont pas en mesure de garantir les conditions sanitaires et de sécurité initiales qui avaient été convenues avec la direction de l’Opéra », explique la mairie dans un communiqué, estimant que « les jauges et les gestes barrières ne sont pas respectés ».

« De plus, les occupants ne contrôlant pas les entrées et les sorties, la circulation dans les lieux n’est absolument plus maîtrisée », ajoute la mairie.

Une demande d’expulsion a par ailleurs été déposée par la présidence du Grand-Théatre, dédié à l’art lyrique et à la danse, auprès du tribunal administratif.

Mercredi matin, plusieurs agents de police municipale étaient postés devant les portes vitrées du Grand-Théâtre. « Personne ne rentre et ceux qui veulent sortir, sortent », mais toute sortie est « définitive » a expliqué un agent, assurant que « les choses se déroulent dans le calme ».

Un mouvement commencé le 4 mars à l’Odéon

« Cette évacuation, c’est l’exemple même de la division des luttes », déplorait un étudiant de 22 ans, sous couvert d’anonymat. « Notre lutte est devenue criminelle », dénonçait un autre étudiant de 21 ans.

Un mouvement d’occupation des salles de spectacles pour réclamer la réouverture des lieux de culture a débuté le 4 mars par le théâtre de l’Odéon- Théâtre de l’Europe, un théâtre public à Paris VIe, et s’est depuis répandu dans plusieurs dizaines de salles.

Son directeur actuel est Stéphane Braunschweig, 56 ans, ancien directeur du Théâtre national de Strasbourg et de l’école supérieure du TNS (2000-2008)

La ministre de la Culture Roselyne Bachelot, vivement critiquée par les manifestants, avait jugé la semaine dernière « inutile » et « dangereuse » l’occupation des théâtres.

Islamo-gauchisme : Frédérique Vidal explique pourquoi elle assume

La ministre de l’Enseignement supérieur réaffirme que « nous avons besoin » d’une enquête du CNRS sur « l’islamo-gauchisme » à l’université

Frédérique Vidal reste ferme sur ses positions. « Nous avons besoin d’un état des lieux sur ce qui se fait en recherche en France sur ces sujets », a maintenu la ministre dans un entretien au JDD, assurant vouloir une enquête « au sens sociologique du terme ».

Après avoir contraint les islamo-gauchistes à sortir du bois, elle souhaite « qu’on relève le débat » : depuis qu’elle a demandé au CNRS une enquête sur « l’islamo-gauchisme » à l’université, les soutiens universitaires des séparatistes islamistes confirment un à un leur positionnement.

Une tribune pour demander sa démission

600 universitaires – parmi lesquels l’économiste Thomas Piketty et la sociologue Dominique Méda – ont réclamé sa tête samedi, dans une tribune publiée par le journal… Le Monde, lequel commente l’initiative gouvernementale en ces termes : « Si le propos manque de cohérence, ­l’intention est dévastatrice  » .

« L’attaque ne se limite d’ailleurs pas à disqualifier, ­puisqu’elle fait planer la menace d’une ­répression intellectuelle. Comme dans la Hongrie d’Orban, le Brésil de Bolsonaro ou la Pologne de Duda [on aurait pu citer la « révolution culturelle chinoise » (1966-1976) et celle, en Iran, de l’ayatollah Khomeini, choisi par Time Magazine comme homme de l’année 1979], les études postcoloniales et décoloniales, les travaux portant sur les discriminations raciales, les études de genre et l’intersectionnalité sont ­précisément ciblés, » déplore le collectif des signataires.

Le 21 mars 1980, l’ayatollah Khomeyni avait déclaré : « Il faut briser les idoles intellectuelles qui viennent d’ailleurs. Quand un pays veut envahir un autre pays, il commence par la culture. […] L’université islamique signifie qu’elle doit être indépendante, dissociée de l’Ouest et de l’Est. Il nous faut une nation, une université et une culture indépendantes. Nous n’avons pas peur d’une invasion militaire ni d’un blocus économique, mais nous redoutons la dépendance culturelle » Les démocrates redoutent l’islamisation de l’Université que ses gardiens livrent à toutes les tendances extérieures: après le marxisme et le maoïsme, l’islamisme (sans compter les idéologies importées, tels l’homophilie et le féminisme).

Persuadés d’appartenir à un monde parallèle au-dessus des lois de la République, point commun avec les séparatistes islamistes, ils accusent leur ministre de tutelle de « chasse aux sorcières ».

Le mardi 16 février, à ­l’Assemblée ­nationale, la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, ­Frédérique Vidal, confirmait ce qu’elle avait annoncé deux jours plus tôt sur la chaîne CNews : le ­lancement d’une « enquête » sur l’« islamo-gauchisme » et le postcolonialisme à l’université, enquête qu’elle ­déclarait vouloir confier au CNRS à travers l’alliance Athéna, créée en 2010, dans le cadre de la stratégie nationale de recherche et d’innovation (S.N.R.I.) à l’initiative de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse, dont les sciences humaines et sociales constituaient l’un de axes prioritaires. Les raisons invoquées : protéger « des » universitaires se disant « empêchés par d’autres de mener leurs ­recherches », séparer « ce qui relève de la recherche académique de ce qui relève du militantisme et de l’opinion », ainsi que… « l’apparition au Capitole d’un drapeau confédéré », référence à l’intrusion de partisans du président Trump convaincus d’avoir été spoliés de leur vote par le Parti Démocrate.

Balayant l’accusation outrancière par les ayatollahs de la pensée unique de mise en place d’une « police de la pensée », Frédérique Vidal y voit un « procès d’intention », expliquant au contraire vouloir « déconstruire l’idée qu’il y aurait une pensée unique sur certains sujets et (…) protéger le pluralisme des idées à l’université ».

« Je suis universitaire. J’ai toujours défendu la liberté académique et les chercheurs », a-t-elle fait valoir. « Si les universitaires qui ne me connaissent pas ont pu se sentir froissés, ce n’était pas mon intention. Chacun doit pouvoir s’exprimer, c’est aussi dans le désaccord qu’on avance », a taclé la ministre.

Ce sujet n’est pas « la priorité » du gouvernement

« Les libertés académiques, la liberté de la recherche doivent être défendues à tout prix. Ce que je souhaite, c’est savoir si ces libertés ne sont pas entravées dans le travail des chercheurs et des enseignants-chercheurs », indique la ministre, tandis que les maîtres de l’Université y trouvent matière à stimulation de leur pensée sclérosée.

Sorbonne : des réunions « féministes » interdites aux hommes

« Ce sujet suscite beaucoup de réactions, mais ce n’est pas notre priorité aujourd’hui, » considère toutefois Frédérique Vidal, alors qu’un professeur (Samuel Paty) s’est pourtant fait égorger pour avoir voulu ouvrir ses collégiens au débat et les former aux libertés de penser et d’expression, alors qu’en octobre 2019, la conférence sur la GPA d’une philosophe (Sylviane Agacinski) a été annulée, suite aux pressions de diverses associations LGBT, par l’université de Bordeaux-Montaigne, alors qu’un ancien président de la République (François Hollande) a été empêché de tenir une conférence (une chercheuse de l’université de Lille a été placée en garde à vue), qu’en septembre 2020, à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, un mail de l’UNEF (aux mains du monde pseudo-inclusif du gauchisme culturel féministe) relayant le communiqué de rentrée du Comité féministe de Paris 1 (CFP1) interdit les réunions organisées les 25 et 26 septembre prochains sont interdites aux hommes « cis-genre », ou qu’à l’université Paris 8 (Saint-Denis) s’est tenue, durant plusieurs jours, une série de réunions « Paroles non-blanches » (rencontres organisées par un « Groupe de réflexion non-mixité racisée », autour des questions de race, travail et mobilisation) interdites aux personnes blanches de peau. On peut remonter à février 2015, quand à Paris 13, Jean-Loup Salzmann, le président de l’université, a suspendu un enseignant vacataire pour refus de faire cours devant une étudiante voilée. Septembre 2015, à l’IUT de Sceaux, une professeure a refusé de faire cours devant des jeunes filles voilées de première année de Gestion des Entreprises et Administrations (GEA): les militantes ont dû rentrer à la maison.

Les islamo-gauchistes ont encore une belle marge de dérive: en juin 2020 à l’UCLA, université de Californie, un professeur (Gordon Klein, professeur de comptabilité) a été suspendu pour avoir refusé de surnoter ses étudiants noirs: il avait reçu un e-mail signé d’un « groupe d’étudiants » qui lui demandaient de favoriser les étudiants noirs, d’adapter les notes à ces étudiants Black Lives Matter. « Que dois-je faire pour les étudiants métis? Etre à moitié clément? », ironisa le professeur. Et de conclure en citant Martin Luther King, qui demandait justement qu’on ne jugeât pas les gens selon leur couleur de peau. Une pétition a récolté 20.000 signatures et le président de l’UCLA n’a pas résisté à l’onde de choc provoquée par la mort de George Floyd: il a fini par suspendre le professeur jusqu’au 25 juin, le temps de statuer définitivement sur son sort.

Dancing in Jaffa [Import]
Octobre 2014, 70 à 80 militants pro-palestiniens perturbent la projection du film, qui avait pour invité le consul d’Israël, dans le cadre du Festival du cinéma israélien de Carpentras: une vingtaine a réussi à s’introduire dans la salle pour protester

En avril 2015, déjà à l’Université de Paris 8 Saint-Denis, un doctorant parvenu à la fin d’un travail de thèse déclaré digne d’être soutenu par les deux pré-rapporteurs de son jury, s’est vu brutalement refuser la soutenance de son travail de recherche intitulé « Hollywood : le prêtre et le nabab. Les relations de la religion avec le cinéma américain de 1934 aux années 2000 », et ce quelques jours seulement avant la date prévue, par la direction de l’Ecole doctorale 31 de l’Université de Paris 8. Motifs de ce refus, essentiellement l’emploi d’expressions jugées inappropriées en 2015 (tel « nègre », sur un sujet s’ouvrant sur les années 30), et susceptibles de jeter l’émoi dans certains cercles. Décision prise pour éviter des incidents sur un campus très orienté: le doctorant n’a donc pas pu aborder la question des Juifs et des Arabes dans le cinéma américain. 

« La priorité, c’est la situation des étudiants et la pandémie » ou les revendications sociales (le 13 mois), mais les sujets de genre, de race ou de décolonialisme ont pris le pas sur les actions sociales, car la priorité est de substituer à la lutte des classes à bout de souffle .

Etrangement, malgré ce petit aperçu des actes d’intolérance et autres entraves avérées et connues au pluralisme, la chaîne publique France Info peut traiter le sujet pourtant sans citer aucun tweet, ni trouver un seul professeur, chercheur ou intellectuel qui approuve la décision de la ministre de tutelle de mettre son nez dans l’Université… Puisque la pensée, pas plus que l’expression, n’est libre en France, qui – du CSA (désincarné par Roch-Olivier Maistre, une potiche) ou de la ministre de la Culture (et de la Communication) va-t-il diligenter une enquête sur le contenu idéologique des media assistés par le contribuable, et singulièrement les chaînes de service public ?

Le « lissage gate », la post-pub de la ministre Marlène Schiappa

Drôle de « citoyenne » que cette ministre en exercice qui vante les mérites d’un salon de coiffure !

Personne pour verser la rançon ?

Les mouvements anti-racistes racialisés ont contraint L’Oréal à supprimer le mot « blanchissant » de ses produits

Sous la pression des décolonialistes, « le groupe L’Oréal a décidé de retirer les mots blanc/blanchissant (white/whitening), clair (fair/fairness, light/lightening) de tous ses produits destinés à uniformiser la peau », indique fin juin dernier le géant français des cosmétiques dans un communiqué publié en anglais, sans plus de détails, notamment sur un retrait immédiat ou non des rayons. Cette décision vient après celle de la filiale indienne d’Unilever, qui a choisi de rebaptiser sa crème éclaircissante pour la peau commercialisée sous le nom de « Fair & Lovely ». En 2017, déjà, des élèves de Science Po engagés contre la dictature du cheveu lisse à l’européenne. Ainsi le « mouvement nappy » fait-il pression sur la femme noire pour qu’elle cesse de vouloir ressembler à la femme européenne et « recouvrent leur liberté » en boycottant les produits défrisants… Pareillement, dans le même esprit étroit qui ne permet pas davantage que l’oeil frise, plusieurs groupes américains ont annoncé leur intention de modifier leur identité visuelle, tels que Mars, qui dit réfléchir à faire évoluer son célèbre Oncle Ben’s, tout sympathique qu’il puisse être: il faudrait donc lui préférer Mlle Traoré ou Houria Bouteldja à sa table. Interdiction absolue de signaler un cheveu dans la soupe chez Sibeth Ndiaye.

Ce dimanche 3 janvier, en fin de soirée, une vidéo apparemment issue du compte Instagram de Marlène Schiappa – supprimée depuis – met en scène une femme lascive de dos, montrant sa chevelure lissée: du « marketing conversationnel ». Un « faux post », soutient l’entourage de la ministre déléguée… mais qui semble pourtant terriblement vrai. Même principe pour les sottises lâchées par nos footballeurs, voire la sex-tape d’un hommes politique en pleine campagne LREM pour la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, un intime de Macron s’adonnant, Benjamin, au plaisir solitaire ! Tous décérébrés.

On savait Schiappa excessive (hystérique selon certains), mais on ne la connaissait pas vénale.

Rappelez-vous quand des Gilets jaunes étaient passés dans sa rue et avait fait du tapage devant sa maison en région et « en marge » d’une manifestation, elle en avait fait toute une affaire. Pour la polémique capillaire qui gonfle, elle aurait pu confesser son côté midinette et ne peut s’en prendre qu’à elle-même, mais elle a choisi de nier sa face frivole et futile.

Ce dimanche 3 janvier, en fin de soirée, sur son compte Instagram personnel certifié, Marlène Schiappa, la ministre déléguée à la Citoyenneté, a publié une vidéo vantant les mérites d’un salon de coiffure. On y voit une femme lui ressemblant, de dos, secouant au ralenti sa longue chevelure lissée. En légende, deux coiffeurs sont remerciés pour « ce lissage qui répare les cheveux et va donc permettre de gagner de précieuses minutes avant chaque matinale« .

Bien qu’elle nie tout rapport avec cette video, la séquence a été supprimée de son compte officiel de ministre déléguée. Débranchée de ses conseillères en communication, l’ex-blogueuse retourne à ses habitudes d’influenceuse mais ce sont ses photos de ministre qui font le tour des réseaux sociaux malgré les démentis de son entourage.

Ce « faux post » plus vrai que nature pose quelques questions de déontologie républicaine

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Si Macron veut à toute fin la recaser, ce sera chez L’Oréal, comme le point de chute d’Agnès Buzyn à l’OMS à Genève… Parmi de nombreux internautes, des journalistes de BFMTV ont notamment affirmé avoir vu le post lorsqu’il était encore en ligne. Aujourd’hui, difficile pour qui n’était pas abonné à son compte Instagram de vérifier. Quelques instants après la suppression de la publication présumée, le compte de Marlène Schiappa est passé en mode « privé ». Autrement dit, bien que les anciennes publications de l’ex-blogueuse restent visibles pour sa plateforme, les nouveaux venus doivent désormais obtenir une autorisation – attribuée par la personne gérant le compte en question – pour pouvoir accéder au contenu posté par la ministre déléguée. Mais le couple Schiappa n’est pas non plus le couple Valbuena et Marlène n’était pas destinatrice des sex-tapes de Benjamin: « en même temps », les fans n’avaient aucune raison d’être déçus… Contacté dans la soirée de dimanche par un journaliste de LObs, dont les petites annonces coquines ont fait la fortune du fabricant de Sanibroyeurs, son entourage assure que cette publication est un « faux post » et explique ce passage en privé par du « harcèlement subi depuis quelques heures (…) sur la base d’une fake news« .

Sachant que les réseaux sociaux ont des modérateurs, l’amatrice de lissage brésilien a bénéficié d’une bienveillance qui lui revient en facial. Une concurrence déloyale pour L’Oréal…

Politics is business ?

Ces robots n’arrêtent pas la diffusion de la vidéo sur les réseaux sociaux.

Les internautes s’amusent désormais à analyser la séquence. Comme l’a par exemple remarqué Valério Motta, ancien directeur de la communication du PS, ancien conseiller communication au ministère des Droits des femmes de 2014 à 2016, le sapin de Noël figurant sur la vidéo ressemble étrangement à celui auprès duquel Marlène Schiappa s’est prise en photo quelques jours plus tôt, comme le montrent des clichés postés sur Facebook le 24 décembre. Sur Instagram, Marlène Schiappa est bien abonnée à ANS Brasil, le salon de coiffure mentionné dans la publication. Dernier élément troublant : dans sa légende, la ministre déléguée, remercie une certaine « Soraya de C8lachaine« , qui semble être Soraya Meziane, coiffeuse de l’émission de C8 TPMP. Laquelle est aussi abonnée au salon de coiffure en question. Dans la foulée, le compte Twitter de l’émission a d’ailleurs annoncé dans la journée que le coiffeur de la ministre sera ce soir « en exclusivité » sur le plateau de TPMP.

Contacté par Marianne AnS Brasil reconnaît pouvoir avoir Marlène Schiappa pour cliente, mais assure immédiatement qu’aucun partenariat rémunéré n’a été passé avec la ministre. « Nous ignorions qu’elle allait faire ce post, nous explique-t-on au bout du fil. Nous pensons juste qu’elle a dû être contente de ce soin. » Ce lundi, dans un communiqué de son avocate publié à la mi-journée, la ministre « dément tout recours à un placement de produit ou post sponsorisé sur Instagram« . « Toute affirmation contraire relèverait de la diffamation« , poursuit Me Julia Minkowski. « Nous serons contraintes de poursuivre toute personne qui participerait à ces allégations diffamatoires, de même qu’aux tentatives de piratages et aux propos malveillants répétés sur les réseaux sociaux constituant un cyber-harcèlement ». Ici, il n’est plus question d’une fausse publication.

L’entourage de la ministre, que nous avons joint ce lundi dans l’après-midi, campe pourtant toujours sur ses positions de la veille. « Nous maintenons formellement le démenti au sujet de la vidéo« , nous assure-t-on, avant de demander si possible « d’éviter de relayer ce genre de choses qui vaut (à Marlène Schiappa) des dizaines d’insultes sur la base d’une rumeur« . Alors, vrai ou faux post ?

Placement de produit et déontologie

Marlène Schappa fait des « ménages » sur Instagram:
et demain, que va nous vendre Darmanin ?

En dépit des démentis de l’entourage embarrassé de la ministre déléguée et de son avocate, la vidéo s’est propagée comme un feu de brousse, bien sûr, à travers les réseaux sociaux, entraînant des dizaines de réactions indignées. Car si la ministre déléguée à la Citoyenneté fait la pub promotion de son salon de coiffure préféré sur son compte Instagram, même gratuitement – ce qui reste à démontrer – pose question: on peut même dire « problème ». S’assure-t-elle une coloration gratuite en retour à la prochaine visite ?

L’association anti-corruption Anticor hésite curieusement à se manifester

Si Macron reste insensible au lissage brésilien…

Anticor va-t-elle se faire tirer par les cheveux pour porter plainte ? « Sur le principe, rien n’interdit dans la loi à un ministre de dire ce qu’il pense, même d’un salon de coiffure, explique à Marianne Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille et spécialiste de la Constitution (rien de constitutionnel en tout cas). Bien qu’elles ne soient pas contraignantes, il existe toutefois des règles en matière de déontologie. »

…il faut revenir aux fondamentaux,
période Ile Saint-Martin

Ce spécialiste de la Constitution suggère-t-il que la ministre a donc profité de sa situation dominante? Il évoque la circulaire du 24 mai 2017 publiée dans le Journal officiel sous le précédent Premier ministre, Edouard Philippe. Celle-ci, « relative à une méthode de travail gouvernemental exemplaire, collégiale et efficace », rappelle que « l’exemplarité est le fondement de la confiance accordée par les citoyens au Gouvernement ». « En même temps », on ne peut exiger d’un membre du gouvernement qu’il soit exemplaire s’il a décidé d’être borderline !

En août 2008, Roselyne Bachelot, l »actuelle ministre de la Culture s’était exhibée en Crocs roses au Conseil des ministres et n’a pas été poursuivie. Ces chaussures issues du pétrole étaient même appropriées: d’une part, les écologistes n’avaient pas encore instauré leur dictature et les champignons d’une bonne grosse mycose sont toujours nettement moins dangereux que la covid ! « Si l’Etat doit être ferme et fort, ses serviteurs doivent être sobres et dignes ; il en va naturellement ainsi pour les membres du Gouvernement », peut-on y lire. Faites ce que je dis, pas ce que je fais.

Véran « dévoile » l’achat de 50 congélos !

Oui, mais 50 « super-congélateurs » pour conserver le vaccin américain Pfizer

Entrée dans la course mondiale au congélateur ultra-basse température, le chef de guerre Macron devra éviter de se faire subtiliser ses commandes par la concurrence : début avril, des masques commandés par la France avaient été rachetés par des Américains « sur le tarmac » d’un aéroport chinois. Le président de la région Sud, Renaud Muselier, avait révélé cette pratique, à l’antenne de la chaîne de télévision Russia Today. Lors d’une réunion entre les présidents de régions, l’un d’entre eux « nous a expliqué que sa commande de masques lui avait été piquée sur l’aéroport même, par les Américains, qui ont payé trois fois le prix, en liquide. Mais je ne vous donnerai ni le nom de la région ni le nombre de masques commandés », a expliqué Renaud Muselier. « Les Américains sortent le cash et payent trois ou quatre fois [plus cher] les commandes que nous avons faites », déplora le président de la région Grand Est, Jean Rottner.

Le ministre de la Santé vient d’annoncer que la France a lancé le chantier de la vaccination avec, notamment sur le plan logistique, l’achat de moyens de stockage du candidat vaccin Pfizer-BioNtech qui doit être maintenu à -80°C.

Alors que le candidat vaccin de Pfizer et BioNtech semble montrer des signaux encourageants d’efficacité, la France se prépare en cas de validation du vaccin par l’Agence européenne du médicament, a assuré le ministre de la Santé: de même que Macron se retranche derrière les experts qu’il a nommé au « Comité scientifique », de même Véran ouvre le parapluie européen.

Lors du point presse sur le confinement, ce jeudi 12 novembre, il a « dévoilé » (!) l’achat de matériel indispensable à son stockage.

« Nous nous préparons pour débuter le plus tôt possible une campagne vaccinale en remplissant deux conditions: que le vaccin soit efficace et soit sûr, » assure Olivier Véran. « Quand je vous dis que nous nous préparons, c’est par exemple s’agissant du vaccin commercialisé par Pfizer et BioNtech -une start-up européenne. Il nécessite d’être conservé à -80 C°; ça ne court pas les rues, nous avons déjà acheté 50 super-congélateurs qui permettent de stocker des produits de santé qui sont reliés à des alarmes, qui seront entreposés dans des endroits sécurisés à partir desquels des équipes pourront se déployer (!) pour ensuite alimenter tous ceux qui seront amenés à être vaccinés, c’est un chantier monumental, le chantier de la vaccination. »

Interrogé sur le retard des laboratoires français en comparaison des étrangers comme l’américain Pfizer ou l’anglo-suédois AstraZaneca, le ministre de la Santé a affirmé que peu lui importait la nationalité du vaccin. Le filou fait un amalgame à la limite du mensonge, avançant que le vaccin qui suscite tant d’espoir est européen, mais Pfizer est américain et son associé Biontech est allemand. Une appropriation européenne douteuse, puisque le vaccin allemand BNT2b2 (l’un des premiers en essais cliniques de phase III en Chine et aux Etats-Unis), est mis en place en partenariat avec  Pfizer et non pas avec l’Institut Pasteur.

Il n’y pas de primauté nationale sur le développement d’un vaccin, assène Olivier Véran. Ce serait une excellent nouvelle si un vaccin était disponible. Concernant le vaccin de Pfizer, attention ce n’est pas terminé. Il n’y a que 94 patients du côté de la population non vaccinée qui a eu le Covid, c’est statistiquement déjà parlant, mais nous n’avons pas encore eu l’accès à toutes les données scientifiques. » Embarrassant, si le vaccin est européen.

En France, l’Institut Pasteur travaille sur un vaccin et a conclu un accord avec le groupe pharmaceutique américain Merck mais son vaccin ne devrait pas être prêt avant un an.

Sanofi de son côté travaille sur deux vaccins différents. Le premier, similaire à celui de Pfizer (à partir d’ARN messager), le second qui recourt à des technologies de vaccin utilisées pour celui contre la grippe. Ce dernier devrait entrer en phase III en décembre pour des résultats attendus début 2021.

Pourvu que les super-congélateurs de Véran soient nécessaires à la conservation des vaccins rivaux de celui Pfizer… Sinon, nous aurons un scandale renvoyant à celui des 50 millions de doses de vaccins perdues par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, lors de la grippe H1N1 de l’hiver 2009-2010, soit un montant total de 712 millions d’euros. L’actuelle ministre de la Culture s’était alors félicitée que son annulation de commande avait permis à l’Etat d’économiser quelque 350 millions d’euros.

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