Covid: munie d’un faux passe sanitaire, une quinqua meurt à l’hôpital

Un faux certificat de vaccination à 200 euros ne protège pas !

Une femme de 57 ans qui avait acheté un faux certificat de vaccination est décédée de la Covid-19 dans un hôpital francilien, a indiqué vendredi le chef du service de réanimation de l’établissement, appelant les patients non vaccinés à ne pas tromper les médecins.

La patiente, sans antécédents médicaux, avait été admise à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine) munie d’un faux passe sanitaire acheté à un médecin, assurant qu’elle était vaccinée.

Or, si les médecins avaient su que la patiente n’avait pas accepté de se faire vacciner contre la Covid-19, ils auraient pu «précocement lui administrer des anticorps neutralisants, dont on sait qu’ils sont efficaces pour réduire le risque de progression de la maladie». Un faux certificat de vaccination «ne protège pas contre le virus et peut aiguiller faussement le médecin qui vous prend en charge», a-t-il souligné.

C’est le mari de la patiente qui a fini par avouer qu’elle n’était pas vaccinée. Lui-même l’était, mais il avait «eu du mal à convaincre son épouse» de se vacciner, a expliqué le Dr Annane. Ce cas de fausse vaccination ne serait, selon lui, pas isolé: «on a au moins un autre patient sans aucun anticorps, qui a une forme sévère et continue de dire avoir été vacciné». «Il est fondamental d’assumer jusqu’au bout lorsqu’on décide de ne pas se faire vacciner, parce que la connaissance par le médecin de cette information peut parfois changer la façon dont on prend en charge», a-t-il conclu.

Personne n’incrimine encore le médecin vénal…

L’Ordre des médecins qui harcèle le Professeur Didier Raoult va pouvoir se consacrer à son confrère peu scrupuleux qui a rompu son serment d’Hippocrate.

Le médecin corrompu s’est rendu coupable d’homicide involontaire.

Lien PaSiDupes: le mari complice d’Aïcha porte plainte contre le médecin vénal pour 200 euros

FCPE dans la tourmente avec quatre démissions

Les propos de son président Laurent Mucchielli dérangent son conseil scientifique

Une association subventionnée en perte d’influence.

Plusieurs des membres de cette instance locale regrettent l’absence de réaction de la direction de la fédération de parents d’élèves, après les propos controversés du sociologue sur la vaccination contre la Covid-19.

Fédération française dominante de parents d’élèves, elle a pourtant tardé à réagir, après les prises de positions controversées du sociologue ancré à gauche, Laurent Mucchielli, qui se réclame de la pensée du sociologue Pierre Bourdieu, sur les « effets indésirables » des vaccins ? Alors que le CNRS a rappelé à l’ordre son chercheur, fin août, prié comme ses confrères de ne pas s’exprimer sur des sujets « éloignés de [leurs] compétence[s] », la direction de la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves) a, quant à elle, adopté un silence complice, bien que ce spécialiste des questions de la délinquance et de la sécurité dirige son conseil scientifique. Une attitude qui vient d’amener plusieurs membres de cette instance à démissionner.

C’est en juin 2016 que la FCPE s’est dotée d’un conseil scientifique regroupant des enseignants et des chercheurs reconnus, spécialistes de l’éducation. Parmi eux, la sociologue Annabelle Allouch, le psychologue Jean-Yves Rochex, ou encore l’historienne Laurence De Cock. Ce conseil commande et vérifie des notes produites par des chercheurs, dans une démarche de « vulgarisation » des études sur les questions scolaires, à destination des parents d’élèves.

Ce conseil est, de fait, considéré comme une « cellule dormante » par certains de ses membres, qui assurent ne pas avoir assisté à une réunion depuis plus de deux ans. Mais cette instance est toujours officiellement présidée par Laurent Mucchielli.

Des alertes durant l’été

La question de sa présence à la tête du conseil scientifique de la FCPE a émergé le 5 octobre sur Twitter, poussant plusieurs de ses membres à se positionner. Au moins quatre d’entre eux ont fait parvenir leur lettre de démission à la FCPE mercredi 6 octobre à la mi-journée.

« Je ne participais plus depuis deux ans », assure ainsi Laurence De Cock, qui a « entériné une situation de fait en démissionnant ». Elle ajoute avoir précisé, dans son courrier adressé à la présidence de la FCPE et à l’ensemble du conseil scientifique, que les prises de position de Laurent Mucchielli sur le vaccin justifient également cette décision.

Au moins deux des membres démissionnaires avaient pris soin « d’alerter » la FCPE sur les prises de positions de Laurent Mucchielli au cours de l’été, par texto et par e-mail, sans obtenir « beaucoup de réactions ». L’un d’entre eux s’était inquiété des effets « néfastes » des propos de L. Mucchielli qui pourraient, « par ricochet », toucher la FCPE.

L’instance affirme qu’elle s’est entretenue « en visio » avec le sociologue pour lui demander de s’expliquer. « A la suite de cela, nous lui avons réaffirmé que la FCPE ne partageait absolument pas ses positions », assure Carla Dugault, co-présidente de la fédération, qui ajoute que la FCPE n’a « jamais » demandé à Laurent Mucchielli de produire des travaux relatifs à la pandémie de Covid-19, un sujet qui n’est pas dans son champ d’expertise.

Laurent Mucchielli avait pris parti en 2020 en faveur du Pr Raoult

Il avait démonté les mécanismes de la haine passionnelle que Didier Raoult a suscitée dans les élites sanitaires et politiques. 

Les media mainstream ont, tout au long de la pandémie, imposé une normalisation de l’information digne de la Pravda à ses meilleures heures, souligne-t-il. Il faudra un jour revenir sur les raisons structurelles qui poussent la presse subventionnée à se faire, sans recul critique élémentaire et souvent avec haine et mépris pour toute parole divergente, l’écho de l’information officielle. 

“Raoult est détesté par les élites parce qu’il est perçu comme un homme de droite,” analyse Laurent Mucchielli. (lien)

Le président de la FCPE donne sa démission

A la suite de plusieurs désaccords internes, le président le la Fédération des parents d’élèves (FCPE, gauche radicale), de Melle (Génération écologie (GÉ, de Delphine Batho) dans les Deux-Sèvres, LR, après PS, en région Nouvelle-Aquitaine, a démissionné de ses fonctions au cours de l’été. 

A Melle, où Ségolène Royal se fit parachuter pour entrer à l’Assemblée nationale après plusieurs échec (dans le Calvados), deux fédérations de parents d’élèves coexistent, la PEEP et la FCPE, cette dernière milite sur les collèges de Melle et Lezay et sur le lycée Desfontaines. C’est à la FCPE que les choses se sont compliquées, au point que son président, François Pothier, a décidé de jeter l’éponge au cours de l’été, suite à une série de désaccords avec le bureau de l’association qu’il présidait depuis cinq ans. « Je soutiens depuis toujours les valeurs défendues par la FCPE. Je me reconnais encore aujourd’hui dans ces valeurs. »Avant le clash, l’association melloise renforçait le nombre de membres actifs, passé de deux à neuf, dont cinq siègent au conseil départemental parmi les 13 élus. L’étincelle qui a mis le feu aux poudres, c’est l’attitude à adopter, localement, face à l’abandon des chèques-livres par la nouvelle région. « En Limousin, c’était gratuité totale, en Aquitaine, les élèves de seconde recevaient 90 €, en Poitou-Charentes, tous les lycéens recevaient un chèque-livre de 70 €. »

Localement, la FCPE avait opté pour le principe de la bourse aux livres: l’association achetait des livres qu’elle louait aux familles, une solution moins onéreuse pour les familles. La Nouvelle-Aquitaine a changé d’orientation, quand le Limousin conserve la gratuité, mais pour les deux autres anciennes régions, l’aide ne concerne plus que les élèves de seconde. « Il faut savoir que l’achat de livres, c’est un budget de 130 €. » L’association melloise est juridiquement responsable, indépendamment de la fédération départementale. Une responsabilité assumée en premier lieu par son président, une particularité qui a pesé dans le choix du démissionnaire.

«  Ça m’est intolérable  »

« Des décisions ont été prises au niveau départemental, avec lesquelles j’étais d’accord. Passer la location à 35 € pour les familles et doubler la caution à 100 €. J’étais en revanche contre le fait de faire payer les livres perdus au prix du neuf alors qu’il s’agit de livres d’occasion. La décision est en contradiction avec nos statuts et la notion de solidarité. »Pire encore aux yeux de François Pothier, la décision serait rétroactive et concernerait donc les livres de l’année scolaire 2015-2016. « En cas de non-paiement par les familles, les frais dépassant parfois la caution, certains ont parlé de l’envoi d’huissier. Ça m’est intolérable. » Se trouvant en minorité dans l’association melloise, le président a donc décidé de démissionner. « Je suis désolé de ne pouvoir être sur le terrain pour cette rentrée, avec notamment le problème des transports et la réforme du collège. » Par ailleurs, François Pothier est persuadé que la décision de la nouvelle région de supprimer les chèques-livres est discriminante, et donc illégale, à l’égard des élèves de première et de terminale.

Agnès Buzyn a pu se croire omnipotente, suggère Didier Raoult

Le chercheur juge naturelle la convocation de l’ex-ministre déserteur devant la cour spéciale de justice

Le professeur Raoult n’a manifesté aucune surprise
à la convocation d’Agnès Buzyn devant la Cour de justice de la République (CJR).

Il est « facile de croire qu’on est omnipotent, » observe-t-il.

Le professeur Raoult est revenu ce jeudi sur la convocation de l’ancienne ministre de la Santé devant la Cour de justice de la République qui l’a mise en examen. Il a notamment prôné la nécessité de « contre-pouvoirs » au sommet de l’Etat, 

Ce jeudi 9 septembre, le chercheur scientifique était au micro du servile Bruce Toussaint sur la chaîne gouvernementale BFMTV. Ils ont évoqué la convocation de l’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn devant la Cour de justice de la République appelée à investiguer sur sa gestion molle et mensongère de la crise sanitaire. 

Le fondateur et directeur de l’institut hospitalo-universitaire (IHU) en maladies infectieuses de Marseille a avoué ne pas être « choqué » par cette convocation. « Moi, je suis un adepte de Montesquieu. Je crois aux contre-pouvoirs », a indiqué Didier Raoult.

Le professeur estime également qu’il y a « un environnement dans les ministères » où il est « facile de croire qu’on est omnipotent, qu’on a tous les pouvoirs. […] Il y a des courtisans qui vous tiennent la porte ».

Il y a aussi des chapelles scientifiques et des grands prêtres de la Science, officielle et parisienne. Et parmi ces arrogants « sachants », des potentats, dont le couple Yves Lévy-Agnès Buzyn.

« Le principe de la responsabilité est essentiel »

« Le principe de la responsabilité est essentiel », insiste Didier Raoult, mais que, dans l’exercice de la politique, il « faut des contre-pouvoirs » : « Je ne souhaite de malheur à personne (…), mais la responsabilité politique est une vraie responsabilité ». 

Toujours au micro de BFMTV, le professeur Raoult a expliqué qu’il a décidé de quitter dans un an son poste de directeur de l’IHU de Marseille. 

A Marseille, Macron n’a encore ni honte de rien, ni valeurs

Sa « pensée complexe » mélange les genres et les contraires

Défi de McFly et Carlito, « en même temps » qu’ évocation de Samuel Paty: le moulin à paroles de Macron mêle tout et son contraire, sans aucune notion de hiérarchie des valeurs. Ce que ses collaborateurs illettrés appellent sa pensée est un gloubi-boulga de résurgences non-assimilées du café du commerce, un vomi pestilentiel.

Pour la rentrée, Macron n’a rien trouvé de mieux que de mêler, dans la même vidéo, – dernier coup de com’ politique en date – aux délirants youtubeurs McFly et Carlito, une pensée maladroite pour Samuel Paty et une évocation équivoque de Didier Raoult.

Com’ dégenrée:
on a un blond à l’Elysée…

Dans une vidéo postée ce jeudi 2 septembre sur Twitter, le président Macron, enchaîne à trente secondes d’intervalle l’accomplissement d’un défi des youtubeurs (comme Marlène Schiappa) McFly et Carlito et un hommage lunaire à Samuel Paty, professeur d’histoire assassiné par un terroriste islamiste tchétchène, le 16 octobre dernier, pour avoir illustré un cours sur la liberté d’expression de caricatures de Mahomet publiées par Charlie hebdo.

https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?dnt=false&embedId=twitter-widget-0&features=eyJ0ZndfZXhwZXJpbWVudHNfY29va2llX2V4cGlyYXRpb24iOnsiYnVja2V0IjoxMjA5NjAwLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X2hvcml6b25fdHdlZXRfZW1iZWRfOTU1NSI6eyJidWNrZXQiOiJodGUiLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X3NwYWNlX2NhcmQiOnsiYnVja2V0Ijoib2ZmIiwidmVyc2lvbiI6bnVsbH19&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1433346564416851975&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.marianne.net%2Fpolitique%2Fmacron%2Fdefi-de-mcfly-et-carlito-et-hommage-a-samuel-paty-macron-na-honte-de-rien&sessionId=d77dc6709209dcbb4a9d82fae2c2accca7617593&siteScreenName=MarianneleMag&theme=light&widgetsVersion=1890d59c%3A1627936082797&width=550px

Il y a six mois, le chef de l’Etat avait proposé aux compères comiques des réseaux sociaux de composer une chanson rappelant les mesures sanitaires au public. Lesquels avaient demandé à Macron d’afficher une photo d’eux sur sa table de chevet son bureau, à l’occasion « d’une prochaine prise de parole, une interview, potentiellement celle du 14 juillet » si leur vidéo atteignait les 10 millions de vues. Ce défi réussi place la barre assez bas pour être accessible à la réforme de l’assurance chômage, des retraites ou de la sécurisation du pays ouvert à tous les vents de migration par la folle girouette de l’Elysée.

Cette barre dépassée, le président préoccupé de son image auprès des jeunes, s’est donc livré à ce coup de communication politique, en montrant brièvement une photographie du duo à l’image. « Cette rentrée malgré tout, elle se fait avec le virus qui continue de circuler. Alors face au virus qui circule, je vous le rappelle, il y a les gestes barrières, la fameuse chanson de nos amis, McFly et Carlito, et nous devons continuer de faire attention », déclare-t-il face caméra.

« Une pensée toute particulière pour les parents et les collègues de Samuel Paty »

Macron n’a pas un mot
pour la victime égorgée

Après avoir, au passage, recommandé aux élèves en âge de l’être de se faire vacciner et dans ce qui semble appartenir, selon cet esprit tortueux, au même registre, le président en campagne anticipée de la présidentielle d’avril prochain se livre à un indécent pot-pourri, enchaînant alors, tout sourire (effet rosé de Provence) : « Et puis en cette rentrée, j’ai une pensée toute particulière pour les parents et les collègues de Samuel Paty. Personne n’a oublié, je veux ici leur dire, et cela nous rappelle combien le beau métier d’enseigner est au cœur de la nation, de notre pacte, pour nos enfants et pour nous tous. » Etrange hommage récupérateur, prononcé sur un ton badin et qui omet la victime elle-même, tout comme ses élèves. Autant dire que cette esprit de l’escalier (qui fait froidement se percuter tous les oubliés de la journée), tout comme la légèrete de ton du président déconnecté des réalités et des coeurs apparaissent totalement déplacés.

Et, pour finir le job, Macron de conclure : «  Alors merci, et bonne rentrée, bonne rentrée à tous. Il y a parfois un peu d’angoisse le matin de la rentrée scolaire, j’espère que ce soir cette angoisse sera dissipée. Bon courage. »

Expression confuse à propos de Didier Raoult

Au terme d’une visite de l’école Bouge, située dans le XIIIe arrondissement de Marseille, plutôt que le 14e ou 15e, Macron a livré une pensée qui évoque l’auberge espagnole où chacun trouve ce qu’il veut trouver, ce qui l’intéresse, ce qu’il comprend, en fonction de ses goûts, sa culture, ses intérêts…

« Il faut rendre justice à Didier Raoult qui est un grand scientifique », a d’abord indiqué Macron.

Mais il lui a ensuite imputé un rôle dans la faible envie des Marseillais à aller se faire vacciner. « Didier Raoult a parfois une parole médiatique qui a conduit à des réactions et surréactions et qui peut-être a pu créer ces phénomènes ». Jugement foireux ?

« Mais moi je ne rentre pas dans ces débats, il faut qu’on continue à avoir de grands scientifiques, qu’ils participent à la construction de la science », a extrapolé ce fidèle en amitié qui avait tenu à le rencontrer à Marseille, le jeudi 9 avril 2021, pendant trois heures: si ce n’est pas lui, ce sera un autre…, en précisant cependant que « les controverses scientifiques n’ont pas vocation à devenir des controverses médiatiques quand on vit une pandémie en temps réel ».

Que le locataire de l’Elysée vienne à Marseille en professionnel de la politique et manque à ce point de tact et de discernement, c’est ça, l’angoisse pour l’avenir, au-delà de cette ville portuaire, dont le maire Benoît Payan a dit qu’elle accueillerait des demandeurs d’asile afghans. Les milliards de l’impôt seront-ils équitablement répartis entre évacués de Kaboul et quatrième génération de migrants à Marseille?

6e samedi de mobilisation anti-passe sanitaire: ce qu’on en retiendra

Plus de 175.000 défenseurs des libertés ont manifesté en France, dont 14.700 à Paris.

Plus de 200 manifestations
dans toute la France,
ce samedi 21 août,
et une exhortation….

Les manifestants anti-passe sanitaire ont maintenu la pression pendant le week-end des retours de vacances. Ce samedi 21 août, à quelque dix jours de la rentrée, la sixième mobilisation consécutive s’est clairement cristallisée contre la stratégie de Macron. Plus de 200 manifestations ont eu lieu dans toute la France, ce samedi 21 août. Celle de Marseille a tourné en soutien au professeur Raoult, menacé à la tète de l’IHU.

357.100 manifestants « minimum » en France, contre 388.843 manifestants la semaine passée, ont été recensés par le collectif militant Le Nombre Jaune, qui publie un décompte ville par ville.

Selon le ministère de l’Intérieur, 175.503 personnes sont descendues dans la rue partout en France. Vingt personnes ont été interpellées lors de ces rassemblements et un membre des forces de l’ordre a été blessé, ont précisé les services de Gérald Darmanin. 

Tous les délires…

À Toulon, 6.000 personnes ont manifesté contre le pass sanitaire, selon la préfecture du Var, alors qu’ils étaient 800 à Fréjus.

Montpellier, ils étaient 9.500 opposants au passe sanitaire, par 31°, dans la rue, selon la préfecture de l’Hérault.

A Marseille, 4.000 personnes se sont également mobilisées, malgré une température ékevée, et d’ailkeurs seulement 2.500 à Nice et 2.500 à Aix-en-Provence.

A Toulouse, ils étaient 6.000.

Dans la petite ville de Pau (77.000 habitants), administrée par le macronien François Bayrou, MoDem, au moins 2.700 mécontents (selon la police) ont manifesté en matinée, dont une des figures emblématiques du mouvement des Gilets jaunes, Jérôme Rodrigues, qui a publiquement déclaré : « Vaccinez-vous si vous voulez, mais on est contre un passe à l’hôpital ou pour aller faire ses courses, on demande l’abrogation de la loi. »

Le passe sanitaire a été étendu depuis lundi à plus de 120 grands centres commerciaux et magasins de région parisienne et de la moitié sud de la France. Il peut s’agir d’une preuve de vaccination complète, d’un test antigénique de moins de 72 heures ou d’une preuve de maladie dans les six derniers mois.

Des manifestations hostiles à Macron

A Lille, le cortège – de 3.200 personnes, selon la préfecture – avançait derrière la pancarte « Dégageons Macron avec son pass et ses réformes à la con ». Apparaissaient quelques pompiers ainsi que des soignants – soumis à la vaccination obligatoire – telle une femme en blouse blanche, brandissant la pancarte « hier héros, aujourd’hui salauds ? Je vais être virée ! »

A Paris, 14.700 personnes se sont mobilisées en quatre cortèges, selon le ministère de l’Intérieur, rapporte BFMTV. Deux étaient à l’initiative de collectifs de Gilets jaunes et un autre à l’appel de Florian Philippot, chef de file des Patriotes.

Place du Châtelet, quelques centaines de manifestants vêtus de blanc avaient répondu à l’appel de l’ancienne Gilet jaune Sophie Tissier. « Le gouvernement va bientôt pouvoir savoir si on a été faire pipi au cinéma, ou si on a été faire nos courses », a-t-elle lancé, redoutant qu’on aille « vers un contrôle permanent des citoyens ».

« Pas touche à nos enfants »

Les opposants au pass sanitaire sont aussi vent debout contre l’éventuelle extension de la vaccination aux enfants de moins de 12 ans. Cette mesure n’est « pas d’actualité » en France, avait assuré jeudi le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer. Les 12-17 ans peuvent se faire vacciner depuis la mi-juin, et 55 % d’entre eux ont déjà reçu une dose.

« C’est toujours le même profil : [des malades] plus jeunes et non vaccinés »

Vendredi soir, près de 2.100 malades du virus étaient toujours hospitalisés en soins critiques en France, les situations étant très contrastées d’une région à l’autre.

Le CHU de Guadeloupe bat le rappel de tout son personnel et, selon un communiqué du préfet de région, « 60 décès supplémentaires sont à déplorer » depuis lundi, makgré des transferts de patients vers la métropole et l’envoi de 100 tonnes d’oxygène médical et 900 soignants en renforts.

En Polynésie française, les écoles, collèges et lycées vont fermer dès lundi, car « la propagation du virus Delta au sein des établissements scolaires […] nécessite une réaction forte », selon le président de l’archipel Edouard Fritch.

Vendredi, le premier ministre Castex, en déplacement au Centre hospitalier d’Etampes (Essonne), avait souligné qu’aucun des cinq malades admis en réanimation n’était vacciné, y voyant « la preuve par l’exemple ». « C’est toujours le même profil : [des malades] plus jeunes et non vaccinés », avait insisté Jean Castex.

A Paris, Florian Philippot a « dédié » la manifestation à son appel au professeur Didier Raoult – promoteur d’un traitement très controversé des malades du Covid-19 – alors qu’apparaissait le slogan (aussi un hashtag et une pétition) « touche pas à Raoult ». « Ils veulent honteusement l’évincer ! » a-t-il lancé au micro, en allusion aux déclarations du directeur général de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM) qui ne souhaite pas reconduire l’infectiologue de 69 ans à la tête de l’IHU Méditerranée Infection. Une basse vengeance de l’AP-HP de Martin Hirsch a Paris

Monique Bourhis, 75 ans et « pas vaccinée », est venue en train de l’Eure manifester comme « tous les samedis », avec le badge « pas touche à nos enfants » : « Je n’ai pas à montrer un document pour aller au café. Je ne suis pas contre le vaccin, mais j’attends le français. Là on saura ce qu’il y a dedans », dit cette retraitée sensible au discours de Florian Philippot et défiante envers les vaccins à ARN messager, qu’elle assimile à « du poison ». « L’obligation vaccinale serait légitime face à la peste, mais on n’a pas des charrettes de cadavres dans la rue », a dit aussi un cadre de 45 ans, Cédric, venu de Normandie manifester à Paris à l’appel de Florian Philippot.

À Marseille, la foule de plusieurs milliers de manifestants s’est également rendue devant l’IHP (institut hospitalo-universitaire) en maladies infectieuses fondé et dirigé par le professeur Didier Raoult – promoteur du seul traitement existant en l’absence de vaccin et pendant les pénuries cumulées de masques, de produits anesthésiants, de respirateurs et de personnels. Ce traitement des cas de covid était contesté par les « sachants » parisiens qui n’appliquaient pas le protocole du chercheur marseilkaus : à base d’hydroxychloroquine, il devait étre appliqué précocément, mais n’était plus opérant en salle de réa…

Chantant La Marseillaise, hymne national qui hérisse la gauche, ils lui exprimaient leur soutien, après les déclarations du directeur-général de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille qui ne souhaite pas reconduire l’infectiologue de 69 ans à la tête de l’IHU Méditerranée Infection.

Un autre bras armé marseillais du gouvernement a opposé au professeur-chercheur la limite d’âge dans les universités (68 ans) pour lui interdire d’enseigner.

Le mouvement, qui a commencé mi-juillet et rassemble au-delà de la galaxie vaccino-sceptique ou complotiste (variant du populisme), est marqué par une forte décentralisation. Samedi dernier, le ministère de l’Intérieur avait recensé 214.845 manifestants, un chiffre en légère baisse par rapport à la semaine précédente. Le collectif militant Le Nombre Jaune, publiant un décompte ville par ville, avait dénombré 388.843 participants, également en légère baisse par rapport aux 415.000 qu’il avait comptés le samedi précédent. Le pouvoir réactive ainsi sa stratégie du dénigrement et de la stigmatisation qui a alimenté et entretenu le mouvement des Gilets jaunes: Macron compte-il donc hystériser le dévat jusqu’en avril et la présidentielle?

Le Pr. Didier Raoult menacé à la tête de l’IHU de Marseille

Un coup de force politique au prétexte de l’âge

Une purge partisane à Marseille

A 73 ans, Jean-François Delfraissy est président du Conseil scientifique Covid-19, nommé à 71 ans par Olivier Véran. Didier Raoult a eu 69 ans en mars. Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel, et Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, ont 74 ans. Macron a nommé Bruno Lasserre à la présidence du Conseil d’Etat en 2018, à l’âge de 64 ans. A ce jour, l’hypothèse privilégiée dans le dossier de l’âge légal de départ à la retraite serait pourtant un recul de 62 à 64 ans. 

Deux membres fondateurs de l’IHU « ne veulent pas prolonger son mandat » : « éjecté », selon Capital.

« Frappé par la limite d’âge pour être [rester] professeur d’université, le médiatique et controversé microbiologiste marseillais avait pourtant demandé à rester directeur de l’IHU à mi-temps, » indique Le Figaro. Il est pourtant le fondateur de cet IHU.

Didier Raoult rattrapé par la retraite : le 31 août prochain, il aura atteint l’âge de cessation obligatoire d’activité fixé à 68 ans pour les professeurs des universités. L’emblématique professeur, accoutumé des prises de positions politiquement incorrectes dans le concert tohu-bohu des « sachants » officiels durant la crise de Covid-19 – le seul qui proposait un traitement précoce quand aucun protocole n’était disponible, ni produits anesthésiques, ni respirateurs, ni même des masques en nombre suffisant – pourrait donc être chassé de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille qu’il a créé il y a vingt ans et qu’il dirige depuis.  Avec 75 lits, l’IHU ne disposait d’aucune structure de réanimation.  Les instituts hospitalo-universitaires sont une création liée à une recommandation de la commission Marescaux sur l’Avenir des Centres Hospitaliers Universitaires mise en place en 2009 par l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy.

Théoriquement, le maintien de Didier Raoult à la tête de l’IHU, ne répond pas aux mêmes critères d’âge, mais jeudi 18 août au soir, dans les colonnes du Monde, François Crémieux, le nouveau directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM), nommé le 3 juin dernier et âgé de 51 ans, et Eric Berton, le président d’Aix-Marseille Université (AMU), se montrent réticents. Et intéressés.

Eric Berton, le président d'Aix Marseille Université (Crédit AMU/DR).

Eric Berton est président d’Aix-Marseille Université (AMU) depuis le lundi 6 janvier 2020. Docteur en mécanique des fluides, passé par le CRNS (passe sanitaire idéologique), c’est logiquement qu’il accède au poste de doyen de la Faculté des Sciences du. Sport de Marseille… Il est par ailleurs président des deux incubateurs d’entreprises d’AMU : Impulse (depuis 2012) et (depuis 2015) Belle de Mai, du nom du quartier de l’arrondissement, le 3e, le plus multiculturel de Marseille et aussi le plus dangereux. Début août dernier, un individu d’une vingtaine d’années, qui refusait de se faire interpeller par les forces de l’ordre et qui avait blessé un policier, a été neutralisé rue Fortuné-Jourdan (3e), mais n’a pas pu être ranimée par les secours.

François Crémieux nommé directeur général de l'AP-HM

François Crémieux occupait le poste de Directeur Général adjoint de l’AP-HP depuis septembre 2018 et précédemment le poste de directeur des Hôpitaux Universitaires… Paris Nord Val-de-Seine HUPNVS AP-HP (2014-2018). Il a été conseiller auprès de Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé de 2012 à 2014, responsable de la stratégie nationale de santé. De 2010 à 2012, il était directeur du pôle « établissements de santé » de l’Agence Régionale de Santé (ARS) d’Ile de France auprès de Claude Evin. Sa carrière professionnelle a été principalement consacrée au management hospitalier. Or, on sait dans quel état de pénurie les hôpitaux de France ont dû faire face à la pandémie de covid, à mains nues. Ce n’est donc pas pour rien qu’il est membre du Comité Stratégique du fonds d’investissement santé de la Banque Publique d’Investissement – BPI….

Le professeur Didier Raoult à l'Assemblée nationale à Paris, le 24 juin 2020.
Le professeur Didier Raoult à l’Assemblée nationale à Paris, le 24 juin 2020. 

«Il pourrait rester en poste, explique au Monde François Crémieux, mais il n’est pas raisonnable que l’IHU soit dirigé par quelqu’un qui n’est plus ni praticien hospitalier ni universitaire.» Et quelqu’un dont l’expérience acquise au fil des années n’est pas précieuse aux fonctionnaires de la Santé, des coupeurs de têtes qui n’ont plus vu ni un patient, ni un étudiant depuis des lustres, et pas même en ces temps d’errance en infectiologie. Selon le quotidien, François Crémieux et le président d’Aix-Marseille Université (AMU), Eric Berton, proposeront à la fondation qui pilote l’IHU de lancer un appel d’offres pour remplacer Didier Raoult, à chaud et malgré un contexte de pandémie.

Le Pr Raoult a initialement proposé de continuer à travailler deux jours et demi pour l’IHU, selon un cumul emploi retraite. Une proposition qui aurait été déclinée selon Le Monde, qui cite le professeur Jean-Luc Jouve, président de la commission médicale d’établissement (CME), un chirurgien orthopédique et pédiatrique qui est tellement soucieux de ne pas se laisser « piquer » les opérations banales par les cliniques alentour que, chaque samedi, a 60 ans, il tient consultation, seul, dans sa tour de la Timone .

L’IHU doit rentrer dans le rang: ils ne veulent voir qu’une seule tête, celle de Véran

Les deux principaux partenaires de l’IHU souhaiteraient se séparer de Didier Raoult, son directeur-fondateur. Eric Breton, le président d’Aix-Marseille Université souhaite une «transition dans la clarté» et la «continuité». Pour François Crémieux, l’IHU a besoin d’«un chercheur ou une chercheuse, légitime, charismatique et reconnu(e) par ses pairs dans le domaine des maladies infectieuses». créé en 2011 et inauguré en 2018

Ils ont en effet le sentiment d’un « besoin de tourner une page et d’organiser l’avenir de l’IHU pour les vingt ans à venir », alors qu’il n’a pas dix ans d’existence: il a été créé en 2011 et inauguré en 2018. Ils ajoutent : « Nous sommes en pleine pandémie mondiale, et nous avons besoin de cet institut, qui est un formidable outil, et de ses chercheurs. »

Une réquisition à l’instigation de Véran, depuis Paris ?  Les deux hommes de main du coup de force gouvernemental envisageraient en effet de lancer un appel d’offres en septembre au conseil d’administration qui pilote la fondation pour trouver un successeur à l’épidémiologiste. En cause notamment, la mise à la retraite d’office du professeur de renommée internationale. Né en mars, Didier Raoult sera contraint à la pétanque fin août et, malgré, une demande de cumul-emploi faite à l’AP-HM, l’Assistance publique ne prévoit pas de la lui accorder, pas même pour bons et loyaux services. « Il y a largement les équipes nécessaires, à l’IHU, pour que son départ soit comblé », fait savoir le président de la commission médicale d’établissement (CME) après la demande de Didier Raoult de rester en poste deux jours et demi par semaine. Ces équipes sont celles constituées et formées par le chercheur en disgrâce controversée….

Covid-19: le journaliste Patrick Cohen tacle les « savants » et des « confrères »

Le courtisan est bien moins critique de Macron qui pourtant se défausse sur eux

« Ils se sont trompés sur tout » : Didier Raoult et certains médecins ciblés par le journaliste

Sans attendre l’épuisement fu virus, le Robespierre de la presse saute aux conclusions. L’accusateur public dresse une liste noire. « Didier Raoult qui a déclaré que la deuxième vague relève de la science-fiction et qu’il ne croyait pas à la transmission respiratoire du virus. Christian Perronne qui affirme que l’hydroxychloroquine aurait pu éviter la mort de 25.000 Français, ce qui ne peut être contredit du fait du boycottage de son protocole. Laurent Toubiana qui répète que l’épidémie est terminée. Jean-François Toussaint qui prétend jour après jour qu’il n’y a pas (…) de deuxième vague… » 

Patrick Cohen était à son affaire lundi soir dans C à vous. Brutus s’est attaqué à Didier Raoult et à certains médecins (très médiatiques) qui avaient minimisé l’ampleur de la crise sanitaire et de sa deuxième vague. A posteriori, c’est à la portée du premier venu.

Mais Patrick Cohen n’en avait pas fini avec eux : « Ils sont ultra-minoritaires, ils se sont trompés sur tout ou à peu près tout. Ils ont signé fin septembre une tribune qui disait que cette prétendue deuxième vague était une aberration épidémiologique. Ils ont traité tous les autres d’alarmistes ou de Cassandre mais ils sont ultra-présents sur les plateaux. Notamment sur une chaîne info qui se contente au mieux de les renvoyer dos-à-dos avec des praticiens sérieux pour créer des clashs. Au pire, de les laisser raconter n’importe quoi. » Face à Anne-Elisabeth Lemoine, l’ancien matinalier de… France Inter s’est inquiété des effets difficilement mesurables de cette « désinformation continue, de ce travail de sape sur une épidémie où les comportements individuels sont déterminants et où les risques de contamination relèvent de la responsabilité de chacun« .

« On ne s’interdit aucun thème ni aucun intervenant »

Si Patrick Cohen ne cite pas nommément la chaîne d’info visée, il est facile d’y voir une allusion sournoise à CNews qualifiée de « chaîne d’opinion » par son propre patron Serge Nedjar. Un patron qui assume d’ailleurs ce parti-pris qui irrite les gauchistes et journalistes qui se sont épanouis sur France Inter, chaîne qui n’a rien de public, en dépit de son cahier des charges, puisque noyautée par l’extrême gauche, dont le SNJ-CGT: « Notre priorité, ce sont les débats. On ne s’interdit aucun thème ni aucun intervenant sur les sujets qui préoccupent les gens. Notre stratégie est la même depuis quatre ans : l’expertise, le décryptage, l’échange de points de vue. On a une ligne et on n’en sortira pas, » avait-il déclaré au Parisien. Outre les polémiques à répétition orchestrées contre leurs bêtes noires Eric Zemmour ou Pascal Praud, CNews développe son audience à la vitesse grand V, donnant ainsi régulièrement la parole à Didier Raoult pour ne citer que lui. L’inverse ne risque pas d’arriver sur France Inter qui n’a jamais pratiqué le pluralisme. Le socialiste archaïque et bougon Laurent Joffrin et l’avocate d’ultra-gauche Caroline Mécary, l’ex-journaliste de Charlie hebdo Zineb El Rhazoui ou Olivier Dartigolles, ancien porte-parole du PCF sont, ou ont été, des chroniqueurs réguliers de L’Heure des Pros, au même titre que Claire Chartier, frotte-manche macronienne à L’Express. Le professeur marseillais semble en effet avoir son rond de serviette dans l’entretien politique avec Laurence Ferrari (matinale de la chaîne), selon Brutus.

Déjà en mars 2013, Cohen avait déjà suscité une polémique éclate à la suite d’un débat avec Frédéric Taddeï au cours de l’émission C à vous sur… France 5: Cohen reprocha à l’animateur de Ce soir (ou jamais !) de donner la parole à ceux qu’il considère comme des… « cerveaux malades » et Daniel Schneidermann avait jugé sans surprise que : « Se priver d’invités intéressants parce qu’on n’est pas d’accord avec eux est, pour un journaliste payé par le contribuable, une faute professionnelle. Et non seulement c’est indéfendable, mais c’est contre-productif. » Patrick Mandon, commentant la polémique, avance « le second métier de M. Cohen serait plutôt censeur des ondes officielles d’Etat ». L’association de critique des media Acrimed soulignera par la suite les contradictions et la « mauvaise foi » de Patrick Cohen, notamment lorsque celui-ci estimait qu’il ne faut pas priver de parole Eric Zemmour car, selon Patrick Cohen, les téléspectateurs ne sont pas « des imbéciles » et sont « capables de faire la part des choses ». Selon Cohen, les télespectateurs ne se bonifient pas.

Appel de 200 médecins pour que le Conseil de l’ordre laisse Didier Raoult travailler en paix

« Il faut laisser Didier Raoult en paix!», réclament ses confrères, dans une tribune

Près de  200 médecins clament leur soutien au Pr Didier Raoult, visé récemment par une plainte déposée au Conseil départemental de l’Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône.

Alors que la Société de pathologie infectieuse de langue française s’en prend au Pr Didier Raoult avec une plainte déposée dernièrement au Conseil départemental de l’ordre des médecins, le directeur de l’IHU Méditerranée Infection reçoit l’appui de 200 confrères de la région Sud, tous signataires d’une tribune parue ce samedi 12 septembre et intitulée : « Conseil de l’ordre des médecins, il faut laisser Didier Raoult en paix ! ».

Soutiens de poids dans cette tribune, le président de l’Ordre régional des médecins de Paca, le doyen de la faculté de médecine de Marseille, et le président de la Région Sud.

Par cette action, ils entendent bien honorer cet « immense chercheur de dimension mondiale, capable de se montrer direct, clair et rassurant ».

Soulignant le dépistage massif entrepris dès le début de l’épidémie par les équipes du Pr Raoult à l’IHU de Marseille, les signataires expliquent qu’ »à Toulon, à Nice, des protocoles similaires ont été mis en place. De façon générale, le faible taux de mortalité dans notre région trouve aussi son implication dans la réussite de cette stratégie« .

« L’espoir suscité par le Pr Didier Raoult »

Les médecins signataires disent avoir constaté chez leurs patients « l’espoir suscité par le Pr Didier Raoult« . Car le professeur a eu le souci de soigner en urgence plutôt que de débattre et d’imposer des protocoles qui – par leurs contraintes et leurs lourdeurs – mettaient en danger la vie des patients. Et estiment qu’il a « été parfaitement fidèle au serment d’Hippocrate : « Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments (…) Je ferai tout pour soulager les souffrances (…) Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me le demandera (…) J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences ».

« En pleine crise sanitaire, il a appliqué sans réserve notre serment, comme d’ailleurs les principes de la médecine de guerre, celle qui s’applique dans l’urgence vitale de toutes et de tous« , poursuivent les médecins. Avant de préciser :

« Il ne s’agit pas, par ce manifeste, d’affirmer avec certitude que tout ce que dit le professeur Didier Raoult est vrai, et que tout ce que disent ses détracteurs est faux.

Il s’agit d’affirmer, en tant que professionnels de santé de la région Sud, que nous avons pu observer, sur le terrain, les effets bénéfiques de ce qu’il a su mettre en place, avec l’ensemble de ses collègues et collaborateurs ».

« La cible, c’est le coronavirus, pas Didier Raoult ! »

La tribune n’aborde pas directement l’usage de l’hydroxychloroquine en association, l’antipaludéen donné précocement comme traitement aux malades atteints de Covid-19 par les équipes de Didier Raoult. Si des études ne montrent pas l’efficacité de cette molécule sur cette maladie, d’autres confirment au contraire son intérêt contre le coronavirus.

De son administration dans des conditions non indiquées est née une polémique, alimentée par des débats, menaces, plaintes, que les signataires voudraient voir cesser.


La dernière plainte en date est celle qui vise le Pr Raoult devant le Conseil départemental des médecins.

« Alors que la crise sanitaire paraît loin d’être résolue, l’acharnement contre lui prend une dimension que nous n’acceptons plus« , insistent les médecins dans leur tribune.

Ils précisent que « rien ne justifie cette obstination à démolir ce chercheur dont le tort principal est d’être un Marseillais trop souvent en désaccord avec l’opinion dominante à Paris ».

Estimant que « dans la longue crise que nous affrontons ensemble, il n’y a aucune place pour la polémique », les signataires concluent leur tribune ainsi : « La cible, c’est le coronavirus, pas Didier Raoult !« 

Covid-19: la professeur Karine Lacombe testée positive

A-t-elle choisi de s’administrer le cocktail du professeur Raoult?

Karine Lacombe a été testée positive au coronavirus, révèle ce mardi sur RTL la cheffe du service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine à Paris.

Elle a « le nez qui coule » depuis quelques jours, confie la chercheuse parisienne, pourfendeuse des recommandations du professeur Raoult, soupçonnant d’avoir contracté le virus via sa fille, qui a fait sa rentrée des classes mardi 1er septembre comme la plupart des élèves français.

« Entre les mains de mes collègues médecins »

« On était tous inquiets » concernant cette rentrée, affirme cette professeure en médecine, qui met en cause le protocole sanitaire qui, selon elle, devrait être « plus contraint » dans les établissements scolaires. On « essaie de faire le maximum pour trouver un compromis entre de bonnes règles sanitaires et la possibilité pour chacun de vivre le plus normalement possible« , dénonce-t-elle, l’infectiologue critiquant des considérations divergentes et contradictoires.

Interrogée par des internautes narquois curieux de savoir si sa fille et elle vont prendre de l’hydroxychloroquine pour se soigner, Karine Lacombe a contourné le sujet, répondant mardi soir sur Twitter que, si elle tombe « vraiment malade », elle se mettra « entre les mains de ses collègues médecins », « qui (la) traiteront au mieux des connaissances scientifiques actuelles et en fonction de (ses) symptômes« . Sur RTL, elle a en effet précisé ne pas présenter de symptômes.

En août dernier sur BFMTV, Karine Lacombe avait dénoncé la démarche de son confrère Didier Raoult, qui prône l’utilisation de l’hydroxychloroquine – associée à l’azytromicine – en soin précoce contre contre la Covid-19. « Le professeur Raoult est toujours dans l’instantané et dans la déconstruction du raisonnement scientifique », avait-elle estimé.

Accusée d’avoir des « conflits d’intérêt » avec le laboratoire américain Gilead, depuis un entretien du 24 mars où elle critiquait violemment la méthodologie des études de son confrère Didier Raoult sur l’hydroxychloroquine, la spécialiste des traitements contre le VIH et l’hépatite C a exposé, devant les députés de la Commission d’enquête parlementaire sur la gestion de la crise Covid, le jeudi 25 juin, sa conception du conflit d’intérêts en opposition avec le lien d’intérêts. Karine Lacombe, la cheffe du service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine (AP-HP), a rejeté toute accusation de conflits d’intérêts et affirmé qu’aucun traitement n’avait été plus favorisé qu’un autre. 

Après le ministre Olivier Véran ou un ancien directeur général de la santé, le Pr Raoult s’est prêté au jeu des questions-réponses des députés. Mercredi 24 juin pendant son audition, il a mis en cause l’indépendance du Conseil scientifique chargé de conseiller le gouvernement dans la crise de la Covid-19 et a assuré avoir observé une « obsession de vouloir traiter les gens avec le remdesivir », développé par le laboratoire Gilead Sciences et molécule active contre plusieurs virus (d’Ebola, H1N1 ou VIH), ce qui jette sur ce laboratoire un soupçon de résultat de sa stratégie d’« influence ».

Randonnée Ski Découverte de Martigues

Marcher est dans notre Nature

PaSiDupes

Blog satirique et indépendant d'actualité politique française et d'opinion