Refus d’obtempérer: sursis pour le jeune chauffard qui avait traîné un motard sur 10 m

La procureure réclamait deux ans de prison…

Ce chauffard de 23 ans – sous bracelet électronique depuis un jugement dans une affaire de go-fast – est poursuivi pour avoir renversé un policier dans un refus d’obtempérer, le 15 novembre dernier à La Celle-Saint-Cloud (Yvelines). A quelques mètres de lui, le fonctionnaire de police suit les débats, la jambe gauche dans une attelle, deux béquilles posées sur une chaise. Son collègue, en tenue, est présent à l’audience, mais n’a pas été blessé.

L’affaire intervient dans un contexte national tendu : la presse la contextualise, mentionnant Nahel mort à Nanterre en juin dernier pour avoir refusé d’obtempérer à un contrôle policier pour lequel le fonctionnaire de police a été détenu quatre mois pour satisfaire les quartiers, en attendant son jugement.

Ce vendredi soir, le juge rappelle les faits. Ce mercredi, ce « jeune employé de supermarché » prend sa voiture pour « rendre visite à sa mère« , à Magny-les-Hameaux: un bon petit de 23 ans sans permis qui a tenté de prendre la fuite. En chemin, il est contrôlé par les policiers, pour un motif non mentionné. Le contrôle se termine mal. « A un moment, il y a eu une incompréhension avec le policier. J’ai lâché la pédale de frein et sous l’effet de la panique, la voiture est partie », dit le prévenu. La voiture a paniqué…

L’un des deux fonctionnaires est traîné sur une dizaine de mètres. Son collègue tire dans les pneus pour stopper la Clio folle. « De le voir attaché au véhicule et traîné, c’était insoutenable », confie ce jeune agent à l’origine des coups de feu.

Le fuyard plaide un « emballement » de Clio

La presse s’étonne des questions des magistrats sur le modèle de voiture, la nature du frein à main… mais comprend finalement : les débats portent sur l’intentionnalité de la fuite. Le fuyard plaide un « emballement de la voiture » à la suite d’une mauvaise manœuvre. Ce n’est pas qu’une discussion technique : dans de nombreuses affaires de refus d’obtempérer, cette stratégie de défense est souvent adoptée.

Mais pour qu’il y ait mauvaise manœuvre, il faut que le moteur soit resté allumé durant toute la durée du contrôle. « Vous n’avez pas arrêté le véhicule, demande le président. Pendant tout le contrôle, vous gardez le pied sur le frein ? », demande le président. « Oui », répond-il faiblement.En l’entendant, les policiers secouent la tête, dépités, puis sourient devant les explications du prévenu qui se perd en propos confus.

Frédéric Landon, l’ancien bâtonnier de Versailles, une pointure du barreau, défend l’accusé bénévolement, pour la pub. Il rappelle qu’une vidéo des faits existe « mais elle n’a pas été exploitée par les enquêteurs ». L’avocat dénonce aussi le « populisme » autour des affaires de ce type. Son client – un jeune condamné pour trafic de drogue – s’en sort avec huit mois de prison avec sursis. La procureure réclamait deux ans de prison.

Mort de Nahel : le policier auteur du tir mortel remis en liberté

La peur des émeutes passée, les magistrats ménagent encore les quartiers

Mort de Nahel : le policier auteur du tir mortel remis en liberté

L’égalité des citoyens face à la justice est mise à mal : un policier est moins bien traite qu’un délinquant, mineur ou non. Mercredi 15, après quatre mois, la justice a remis en liberté, le policier auteur du tir mortel pour le conducteur, mineur et sans permis, Nahel, à Nanterre en juin lors d’un refus d’obtempérer à un contrôle routier. Son décès avait déclenché une vague d’émeutes à travers la France et relancé le débat autour des « violences » policières.

Le fonctionnaire de police qui a reçu une arme pour ne pas s’en servir, reste soumis à un contrôle judiciaire , a indiqué le Parquet de Nanterre. Son avocat avait déposé une nouvelle demande de remise en liberté jeudi dernier, a précisé le ministère public. 

Les juges d’instruction « ont décidé d’y faire droit, estimant que les critères légaux de la détention provisoire du policier incarcéré depuis le 29 juin 2023 n’étaient plus remplis à ce stade de l’instruction », a avoué le Parquet. 

Interdiction de « détenir une arme »

Florian M., 38 ans, mis en examen pour meurtre, avait été interrogé jeudi par les juges d’instruction.

Placé sous contrôle judiciaire, il doit « verser un cautionnement » et a interdiction d’entrer en contact avec les témoins et les parties civiles, « de paraître à Nanterre » et de « détenir une arme », a détaillé cette même source, traitant le fonctionnaire de police assermenté comme un citoyen de base, bien que détenteur de la force publique.

Le motard de la police avait fait une première demande de remise en liberté le 6 juillet, rejetée par la chambre de l’instruction, et avait appel de cette décision. La Cour d’appel de Versailles avait confirmé le 10 août son maintien en détention provisoire.

Lors d’une deuxième demande, son maintien en détention avait de nouveau été confirmé par la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Versailles, le 26 octobre.

Le syndicat de policiers Unité SGP Police s’est dit « soulagé » de cette remise en liberté. Dans un communiqué, il soulige qu’il a « confiance dans le travail des enquêteurs ».

« Unité SGP Police a toujours été à ses côtés et a œuvré pour qu’il puisse bénéficier de la protection fonctionnelle », ajoute le communiqué.

Vague de colère 

Les images du motard tirant involontairement sur le délinquant dans sa tentative de fuite en force, au volant d’une puissante Mercédès, largement diffusées sur les réseaux sociaux, avaient soulevé une vague de colère et de violences qui a embrasé pendant plusieurs nuits consécutives de nombreuses villes de région parisienne et dans le reste du pays, les plus graves et injustifiées depuis 2005.

Elles avaient été marquées par des scènes de pillages de magasins de luxe, des tirs de mortiers d’artifice sur des commissariats, bibliothèques et écoles ainsi que des incendies de voitures et de bâtiments publier.

Un autre policier, de la Brigade anti-criminalité (BAC) de Marseille, avait été placé en détention provisoire le 21 juillet pour avoir blessé grièvement au crâne Hedi, 22 ans, en marge des émeutes, provoquant la protestation de membres des forces de l’ordre à travers la France.

Le policier marseillais avait été libéré le 1er  septembre et placé sous contrôle judiciaire.

La Rochelle : un anonyme mord un policier et l’ampute au pouce

Un « cycliste interpellé, » selon 20 Minutes; un « déséquilibré, » selon Me Parastatis

Un cycliste a été arrêté par une équipe de CRS à vélo, logiquement, parce qu’il roulait avec des écouteurs sur les oreilles, ce dimanche en milieu d’après-midi. La tension est aussitôt montée lorsque les forces de l’ordre lui ont signifié qu’il allait être verbalisé pour mise en danger des autres comme de lui-même. Devant son refus violent d’obtempérer, il a fallu le ceinturer. 

Un fonctionnaire de la Brigade anti-criminalité (BAC) a eu la première phalange d’un pouce arrachée, lors d’une intervention à proximité du pont du Gabut à La Rochelle, comme en attestent une vidéo et les photos postées sur les réseaux sociaux.

Le policier intervenait en renfort de collègues CRS à vélo quand le cycliste se rebiffa et le mordit, lui mutilant le pouce. Son agresseur a été placé en garde à vue. Rien ne filtre pourtant de son identité, ce qui fait naître le soupçon d’une origine qui ignore les lois de la République.

La gauche anti-flic, sa presse, ses associations et ses avocats répandent la révolte au quotidien

Le sauvage a fini par être maîtrisé et menotté avec difficulté, après avoir projeté un autre policier au sol. « Nous sommes indignés face à cette violence, on attend que la justice fasse son travail. Nous sommes confrontés de plus en plus à des violences gratuites, tant physiques que psychologiques », a réagi Btissem Bahaj, secrétaire départementale du syndicat Unité SGP Police, qui se déclare très attentif à la suite de cette procédure judiciaire. L’expérience montre en effet qu’à vouloir acheter la paix sociale, via la justice, le pouvoir multiplie et aggrave les cas d’insoumission violente à la loi.

Le policier mutilé a subi une opération chirurgicale ce lundi après-midi. Quant au cycliste insoumis, il a été placé en garde à vue. Il doit être présenté ce mardi au Parquet de La Rochelle. Le mis en cause est toujours entendu ce lundi 14 août. Il pourrait être poursuivi pour outrage, rébellion et violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique.

Le cycliste qui serait un utilisateur de trottinette, selon certaines sources, est-il, comme suggéré, un sportif de base ou un rebelle sous OQTF dissimulé, mais glorifié ? La presse, qui prétend vouloir notre intérêt, faillit-elle de nouveau à informer le public ?

Marseille: les policiers « à l’arrêt » pour protester contre le placement en détention de l’un des leurs

Inédit depuis longtemps: des policiers expriment leur révolte par des arrêts maladie et un service minimum

Des policiers venus soutenir leurs collègues devant le palais de justice de Marseille, jeudi 20 juillet.
Des policiers en civil
venus soutenir leurs collègues devant le palais de justice de Marseille, jeudi 20 juillet.

Le fonctionnaire d’une brigade anticriminalité est mis en cause dans le tabassage d’un manifestant violent de 21 ans au cours  des émeutes urbaines, entre le 1er et le 2 juillet.

« Code 562 » : l’expression désigne le service minimum, dans le jargon policier. Il consiste à répondre exclusivement aux appels d’urgence reçus par le 17, le numéro de police secours. Depuis le placement en détention provisoire d’un de leurs collègues d’une brigade anticriminalité (BAC) de Marseille, jeudi 20 juillet, les policiers marseillais qui n’ont pas déposé d’arrêt-maladie pour protester contre cette « injustice » font désormais valoir ce droit de retrait qui ne dit pas son nom, dans une profession où tout mouvement de grève est interdit. Plus de patrouilles ni d’autres missions quotidiennes, pas d’audition de victimes d’infractions, de suspects ou de témoins.

Au sommet de la hiérarchie, on s’inquiète de voir « la boutique à l’arrêt ». Et ce d’autant que le mouvement de protestation risque bien de s’étendre à d’autres régions, puisque des appels au débrayage se multiplient à travers le pays sur les réseaux sociaux, devenus baromètres des états d’âme policiers. Le directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, doit se rendre à Marseille samedi pour rencontrer les policiers de la BAC en colère.

Avec trois autres de ses collègues affectés aux BAC du sud et du centre de la ville, tous remis en liberté mais placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer, le fonctionnaire accusé par l’émeutier a été mis en examen pour « violences en réunion par personne dépositaire de l’autorité publique avec usage ou menace d’une arme ». Les faits se sont déroulés dans la nuit du 1er au 2 juillet, alors que des affrontements entre émeutiers et forces de l’ordre ponctuaient les pillages dans le centre-ville, quelques jours après la mort de l’automobiliste Nahel Merzouk, 17 ans, sans permis, interpellé pour conduite dangereuse au volant dune puissante Mercedes, et mort, trois jours plus tôt, suite à un tir accidentel dans sa fuite à Nanterre.

Le juge d’instruction, puis le juge des libertés et de la détention de Marseille, à l’origine du troisième coup de chaud dans la police en neuf mois

La Cimade suspecte les audiences du JLD de Marseille. Des bénévoles de La Cimade assistent aux audiences du Juge des Libertés et de la Détention (JLD). Cette présence tierce crée une atmosphère délétère : ces associatifs veillent à ce que la JLD, Mme Gaëlle Paris-Muller (2022), ne commette pas d’« atteintes à la dignité et aux droits des personnes »… Après plusieurs années d’observation, ces bénévoles dénoncent une justice à deux vitesses et appellaient en février dernier à la fermeture de centres de détention administrative.

En octobre dernier, alors que la réforme de la police judiciaire provoquait la révolte et des policiers et des magistrats, la police judiciaire de Marseille avait déjà été eu un accès de colère, suite au limogeage du patron de la PJ de la ville. Plus récemment encore, dans un communiqué martial, Alliance et l’UNSA Police – à la tête d’une alliance de treize organisations aux dernières élections professionnelles – avaient lancé un appel à renforcer les sanctions pour mettre « hors d’état de nuire » les « hordes sauvages ». Un texte menaçant, pour obtenir plus de moyens répressifs et pousser encore un peu plus l’offensive promise par le gouvernement.

Divulgation par Oise Hebdo de l’identité et de la commune de résidence du policier Florian M.

Oise Hehdo déballe tout du policier, mais ne révèle rien de ses « sources de gauche »

Qui a informé les sources de gauche de Oise Hebdo?

Présentation à charge et
il ne manque pas la photo:
la Rédaction assume !

Le policier qui a tué Nahel à Nanterre s’appelle Florian Menesplier et vit à Bornel dans l’Oise

Florian Menesplier vit à Bornel. L’ancien militaire a été motard dans des unités de police controversées comme la BRAV-M ou encore la CSI-93.

Après la mort de Nahel tué par la police [et non un policier: l’institution ?] à Nanterre, on en sait davantage sur le policier qui serait à l’origine de ce tir mortel. Ce policier s’appelerait Florian Menesplier et vivrait à Bornel, dans l’Oise. Ce sont plusieurs médias d’extrême gauche qui ont révélé l’information.

Une enfance passée en Gironde

Le policier qui a ouvert le feu sur Nahel, ce mineur de 17 ans qui a refusé d’obtempérer lors d’un contrôle routier, s’appelle Florian Menesplier. Il vit dans la commune de Bornel, au Sud de Beauvais. Cet homme est âgé de 38 ans. Florian Menesplier est un ancien militaire. Il est originaire du Sud-Ouest de la France et passé la plus grande partie de sa scolarité à Saint-Denis-de-Pile, à Libourne et à Bordeaux en Gironde.

Militaire, il a servi en Afghanistan

Il a notamment servi au sein du 35ème régiment d’infanterie basé à Belfort, comme on peut le lire sur le site Copains d’avant. Le média allemand Frankfurter Allgemeine rapporte que le jeune homme a servi en Afghanistan.

Au moment de la crise des gilets jaunes, il était gardien de la paix. Et le 5 mai 2021, le préfet de police de Paris de l’époque (Didier Lallement) lui décerne une distinction. Le jeune gardien de la paix se voit alors remettre la médaille de bronze «pour actes de courage et de dévouement». Il était alors affecté à la Direction de l’ordre public et de la circulation.

Il était passé par la BRAV-M et la CSI-93, deux unités au centre de l’actualité

Marié et père d’un enfant, Florian Menesplier travaillait depuis le mois de septembre comme brigadier dans les Hauts-de-Seine, rapporte le média 20 Minutes. Il était affecté à la compagnie territoriale de circulation et de sécurité routière des Hauts-de-Seine. Mais avant de rejoindre ce poste, le policier est passé par les unités de la préfecture de police de Paris dont les modes d’intervention ont fait débat. C’est ce que révèle le journal Libération, qui indique qu’il a aussi fait un passage par la Brav-M (brigade de répression des actions violentes motorisée ou encore par la CSI-93 (Compagnie de sécurisation et d’intervention) toujours comme motard.

La BRAV-M avait été créée en 2019 pour faire face au mouvement des Gilets jaunes. Ses membres ont pour missions de disperser les regroupements, selon un emploi de la force gradué et proportionné, et procéder à un maximum d’interpellations. Leurs interventions ont été régulièrement critiquées pour leur violence.

Quant à la CSI-93, elle aussi est régulièrement montrée du doigt pour ses méthodes. Depuis 2017, elle aurait fait l’objet de 17 enquêtes, rapporte le média StreetPress.


Florian Menesplier, maintenu en détention

Ce jeudi 6 juillet, la Chambre de l’instruction de Versailles a confirmé le maintien en détention de Florian Menesplier, le policier soupçonné d’être l’auteur du tir mortel contre Nahel à Nanterre, ce jeune de 17 ans qui avait refusé d’obtempérer, avant d’être abattu [dans un délit de fuite].

La Chambre de l’instruction a donc suivi les réquisitions du parquet général en confirmant l’ordonnance du Juge des libertés et de la détention de Nanterre qui avait ordonné le placement du policier en détention provisoire. Florian Menesplier avait fait appel de cette décision mais n’a donc pas eu gain de cause.

Selon les informations du Parisien, le policier a assisté à l’audience par visioconférence.

Florian Menesplier est présumé innocent.

Darmanin saisit la justice contre Oise Hebdo.

L’hebdomadaire Oise Hebdo, diffusé à Creil, a publié sur son site internet, jeudi 29 juin, un portrait du policier en révélant son identité et sa commune de résidence, près de Beauvais.

Gérald Darmanin a annoncé jeudi 6 juillet qu’il saisit la justice contre le journal « Oise Hebdo » pour avoir publié l’identité du policier qui a tiré accidentellement sur Nahel Marzouk, automobiliste sans permis de 17 ans, à Nanterre (Hauts-de-Seine) lors d’un délit de fuite.

La publication « Oise Hebdo publie des informations personnelles mettant en danger la vie de la famille du policier en détention », a tweeté le ministre de l’Intérieur. Une faute professionnelle.

« Malgré nos demandes de retrait de ce contenu irresponsable, celle-ci persiste. Je saisis le procureur de la République », a ajouté le ministre.

Le syndicat Unité SGP Police FO a « saisi et obtenu du ministre (de l’Intérieur) des poursuites contre cette honteuse révélation » d’Oise Hebdo, a-t-il annoncé, « permettant d’identifier le domicile (du policier et de sa famille) alors qu’ils sont menacés de mort ». Cette indiscrétion criminelle justifie la mise en sécurité du policier, via son placement en détention provisoire.

Le journal se défend

« Je m’étonne de la décision du ministre d’agir immédiatement contre Oise Hebdo, alors que l’information circule sur internet depuis six jours », a réagi jeudi soir le directeur du journal, Vincent Gérard. Il souligne avoir donné « juste le nom d’une ville de 5.000 habitants » alors que l’adresse précise du policier, comme son nom, sont accessibles sur internet.

Qui d’autre que Oise Hebdo a diffusé ces informations ? Libération ? Non.

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Un ancien cuisinier du président Hollande a été placé en garde à vue

Comme Benalla, il a usurpé la fonction de policier

Indispensable en plein Paris
et sans obligation
du code de la route,
avec la protection de la police

Cinq ans après l’affaire Alexandre Benalla, du nom de ce « chargé de mission » du président Macron, accusé d’avoir usurpé la fonction de policier, c’est un autre employé de la présidence qui fait l’actualité. Dans les colonnes du journal Le Parisien de ce jeudi 23 février 2023, on apprend qu’un cuisinier de 50 ans qui a travaillé à l’Elysée pendant 15 ans, a été interpellé et placé en garde à vue. Il détenait en effet un brassard de police qu’il utilisait pour se garer à sa guise dans Paris.

Un ancien chef cuisinier à l’Elysée

Son arrestation a eu lieu le 21 février dernier, autour de 19h, rue Tronchet, dans le VIIIe arrondissement de la capitale, où sa Suzuki Jimny se trouvait le long du trottoir avec les warnings allumés. Un brassard orange siglé police était exposé sur le pare-soleil. Une rapide vérification de la plaque d’immatriculation révéla que le véhicule n’appartient pas au ministère de l’Intérieur. 

Aux policiers qui ont contrôlé son véhicule garé en infraction, il a prétendu qu’il était l’actuel cuisinier privé du président de la République. En effet, chef de cuisine privée pour le président de la République depuis 1999 et jusqu’à 2014, il a bien servi trois présidents de la République (Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande, si on vérifie les dates de leurs mandats).

En vérité, aujourd’hui, celui qui dit travailler « entre quinze et dix-huit heures par jour », est désormais à son propre compte, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris.

Où a-t-il obtenu ce brassard de police ?

En garde à vue, l’homme a finalement avoué qu’il a obtenu ce brassard de policier auprès d’un ami policier à la retraite.

Nos confrères citent : « Nous nous sommes rencontrés lors de mes quinze ans de service à l’Elysée et il m’a donné cet objet pour éviter d’avoir des amendes car les places sont de plus en plus difficiles à trouver à Paris ». Il a également expliqué que ce mardi, il avait longtemps cherché une place dans le quartier avant d’utiliser cette méthode illégale.

Et de faire savoir aux policiers : « J’ai des douleurs aux genoux et je ne trouvais pas de place à proximité. J’ai mis ce brassard de police sur le pare-soleil pour éviter de prendre une contravention. Mais c’est la première fois ». Le Parquet doit encore se prononcer sur la suite à donner à cette histoire.

Bernard Vaussion (d) et son successeur Guillaume Gomez.

Le nom de ce chef n’est pas divulgué : est-ce une personnalité jouissant d’un privilège d’élu, de comédien, de journaliste ou de proche du sommet de l’Etat ? En toute équité républicaine et démocratique.

Un policier porte plainte contre Castaner pour discrimination

Le ministre avait soupçonné l’officier de radicalisation

Hervé C. avait été suspendu de ses fonctions à la Préfecture de police de Paris quelques jours après que Mickaël Harpon, un informaticien converti à l’islam, avait tué quatre de ses collègues.

Ce capitaine de police, un temps suspendu pour des soupçons de radicalisation juste après la tuerie à l’intérieur de la Préfecture de police de Paris, en 2019, a déposé plainte pour « discrimination » auprès de la Cour de justice de la République (CJR) contre le ministre de l’Intérieur de l’époque, Christophe Castaner, selon ses avocats.

Selon la plainte, révélée par Libération lundi 22 novembre, Hervé C. a déposé plainte le 17 novembre pour « discrimination en raison de l’appartenance à une religion déterminée » (religion non précisée: tabou !) et « harcèlement moral » auprès de la commission des requêtes de la CJR, seule juridiction habilitée à poursuivre et juger les membres du gouvernement pour les crimes et délits commis « dans l’exercice de leurs fonctions ».

Il conteste sa suspension suivie de sa mutation dans un autre service qui serait moins sensible, selon lui non fondées.

« Aucun prosélytisme »

Christophe Castaner, devant la préfecture de police. Selon le ministre de l’Intérieur, le tueur «n’avait jamais présenté de difficultés comportementales».

Agé de 41 ans, policier depuis 2004 et converti à l’islam, Hervé C. (?) travaillait depuis juin 2019 au Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions terroristes (Fijait) à la police judiciaire de Paris. Des collègues l’ont « dénoncé » à sa hiérarchie comme potentiellement radicalisé les 6 et 7 octobre 2019, soit quelques jours après que Mickaël Harpon, un informaticien de la Préfecture de police de Paris converti à l’islam, a tué quatre de ses collègues.

Hervé C., défendu par maîtres Hélène Jouny, avocate chez Arié Alimi Avocats, et Anass Khafif, a été suspendu par le ministère de l’Intérieur, le 28 octobre 2019, puis réintégré le 28 février 2020, mais muté comme chef de groupe fraude fiscale et TVA.

Dans un mémoire adressé en juin 2021 au tribunal administratif, qui doit se prononcer sur le vœu du capitaine de réintégrer le Fijait (Fichier des auteurs d’infractions terroristes), le ministère de l’Intérieur évoquait « une pratique religieuse radicale, incompatible avec la vie de l’unité et au-delà même avec les exigences de laïcité de ses missions républicaines et de service public ».

Or, souligne Hervé C., dans un rapport rendu le 8 juin 2020 dans le cadre d’une enquête administrative, la police des polices, l’IGPN, conclut qu’il n’avait « mis en lumière aucun manquement » ni « aucun prosélytisme », que les « ressentis et inquiétudes » des agents ne paraissaient pas liés « à des éléments factuels et concrets », et que sa suspension « n’était adossée à aucun fait ni comportement contemporain ».

Selon lui, l’arrêté ministériel de suspension du capitaine est donc « discriminatoire en raison de l’appartenance religieuse ».

Et sa mutation a traduit « le refus du ministre de l’Intérieur de laisser une personne de confession musulmane en charge du fichier Fijait », alors qu’il ne présentait « aucun signe de radicalisation » et avait reçu des « notations excellentes ».

Le tueur, Mickaël Harpon, était-il, quant à lui, radicalisé?

Hervé C. a par ailleurs déposé plainte contre X à la fin d’octobre auprès du Parquet de Paris pour « discrimination ».

Cannes: policier agressé à l’arme blanche

Le suspect était porteur d’un passeport algérien

Lundi 8 novembre à Cannes, un policier a été blessé à l’arme blanche par un individu ayant également tenté de s’en prendre à un collègue. Le ministre de l’Intérieur fait savoir que le suspect a depuis été « neutralisé ». Circulez, il n’y a plus rien à voir.

Un policier du commissariat de Cannes (Alpes-Maritimes) a été victime ce lundi matin d’une agression à l’arme blanche dont l’auteur a été « neutralisé » par ses collègues, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

Un policier du commissariat de #Cannes a été blessé à l’arme blanche. L’agresseur a été neutralisé par ses collègues. Je me rends sur place immédiatement ce matin et j’apporte tout mon soutien à la police nationale et à la ville de Cannes.— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) November 8, 2021

Pas de blessure 

« Victime d’un coup de couteau, le policier n’a heureusement pas été blessé physiquement, grâce à son gilet pare-balles », a précisé le ministre sur son compte Twitter, en ajoutant qu’il se rend immédiatement sur les lieux…

Victime d’un coup de couteau, le policier n’a heureusement pas été blessé physiquement, grâce à son gilet pare-balles. https://t.co/uGqdnSiX0L— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) November 8, 2021

Le maire de Cannes, David Lisnard, a dit de son côté que l’agression s’était déroulée à proximité du commissariat central de Cannes.

Qui est le suspect ?

D’après le quotidien Nice-Matin, qui cite des sources policières, l’agression a eu lieu vers 06 h 30 (05h30 GMT) et le suspect est hospitalisé en urgence absolue.

Le Figaro précise quant à lui que l’assaillant, Lakhdar B. – dissimulation d’identité – est un Algérien né en 1984 qui a un titre de séjour italien, tandis que BFMTV souligne qu’il serait inconnu des services de police et de justice.

BFMTV précise qu’il a porté un coup de couteau au policier au volant, en tenant des propos au nom du Prophète

SNCF. Policier en civil roué de coups par des Blacks anti-flics

Un « mâle blanc » victime d’Africains, de Macron, de Schiappa et du décolonialisme

L’agression au faciès s’est déroulée en fin de soirée sur la ligne H du Transilien reliant Paris à Persan-Beaumont (PCF jusqu’en 1995). Quatre « personnes » ont roué de coups un policier qu’ils avaient reconnu.

Quatre personnes voyous ont roué de coups un policier, hors service et en civil, qui rentrait en train dans le Val-d’Oise et qu’ils avaient reconnu, mardi sour, ont indiqué ce mercredi des sources policières.

Fonctionnaire à la brigade des réseaux franciliens (BRF), l’homme de 26 ans venait de quitter son service à la gare du Nord à Paris et regagnait en civil son domicile par les transports en commun.

Il était porteur de son arme de service, mais n’a pas tenté de s’en servir. Démonstration de sang-froid ou de la pression médiatique paralysant les réflexes les plus naturellement humains d’auto-défense.

Les anti-flics ont pris la fuite

Dans le train, un groupe de quatre racistes l’a reconnu, l’a pris à partie et l’a insulté en faisant référence à sa profession. Ils l’ont roué de coups et ont essayé de prendre ses affaires le détrousser

Phénomène révélateur de la sensibilisation du public à la violence systémique de la diversité, des voyageurs se sont interposés pour protéger le fonctionnaire de police et les quatre agresseurs ont pris la fuite à l’arrêt suivant.

Les barbares ont visé la tête. Macron a justifié la haine décoloniale et la violence primitive, laquelle n’honore ni la religion impérialiste dominante, ni le fauteur de troubles-président. Il a en effet admis des violences dans l’exer ice du maintien de l’ordre républicain : « Cela vient après beaucoup de déni », a dénoncé Macron et la victime leur doit notamment une fracture du nez et des hématomes au visage. Le policier a déposé plainte au commissariat d’Ermont pour violences volontaires aggravées. Pour obtenir un rappel à la loi…

« La préfecture de police adresse son soutien au policier de la DSPAP (Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne) agressé et blessé par plusieurs individus alors qu’il rejoignait son domicile hier (mardi) soir, » a tweeté la préfecture de police de Paris.

L’enquête a été confiée à la sûreté départementale du Val-d’Oise, selon une source policière.