Interdiction aux ministres de se rendre à l’ université d’été de La France Insoumise

Atteinte aux libertés de pensée et d’action du gouvernement et mépris de l’adversaire

Renaissance n’autorisera pas ses ministres à se rendre aux universités d’été de La France Insoumise, apprenait-on ce lundi.

Une interdiction édictée par Stéphane Séjourné, 38 ans, le secrétaire général du parti présidentiel soi-même. Selon le compagnon du ministre de l’Education nationale, 34 ans, se rendre aux « Amfis », nom de l’université d’été de LFI, n’est « pas souhaitable » au risque « d’apporter de la crédibilité » à leurs opposants. Ils ont une haute idée de soi…

Coup de sabot de l’âne :  » LFI a remis en cause nos institutions « 

L’entourage du toujours eurodéputé rappelle que LFI « a toujours refusé le débat » et « remis en cause nos institutions », un écho aux mois d’affrontements et d’invectives parlementaires lors du controversé projet de loi sur la réforme des retraites, ainsi qu’aux déclarations de certains élus insoumis – donc anti-républicains – lors des émeutes au prétexte dr la mort de Nahel à Nanterre, qui ne justifiaient pas des incendies d’écoles et de mairies, pas plus que des pillages de magasins.

Cette année, donc, l’événement qui aura lieu du 23 au 29 août à Valence, dans la Drôme, dont le maire, Nicolas Daragon, est membre du parti Les Républicains. Il devra se contenter des cadres LFI et des autres formations politiques qui composent avec elle la Nupes.

L’été dernier, trois ministres s’étaient prêtés à l’exercice : Clément Beaune, Olivia Grégoire et Marlène Schiappa avaient accepté de participer à des débats.

« Tuer » les « voyous » à Mayotte?

Renaissance annonce sa plainte pour diffamation contre des élus NUPES

Salime M’Déré et Macron

« Nous ne laisserons plus rien passer. » Le secrétaire général de Renaissance Stéphane Séjourné a annoncé ce mardi soir qu’il porte plainte contre plusieurs élus de gauche qui ont associé son parti aux propos de Salime Mdéré (DVC) : le premier vice-président du Conseil départemental de Mayotte avait appelé à « tuer » les « voyous », visant les opposants à l’opération Wuambushu contre la délinquance et l’habitat insalubre à Mayotte.

Même si l’élu a rétropédalé mardi en assurant que ses propos « ont dépassé (s)a pensée » et en présentant « bien volontiers » ses excuses – « s’ils ont pu heurter » -, Renaissance a condamné, dans un communiqué, « avec la plus grande fermeté les propos intolérables » de Salime Mdéré.

« Est-ce que les élus LREM vont condamner ces propos insupportables du vice-président LREM du Conseil départemental de Mayotte? », a demandé le coordinateur de LFI Manuel Bompard.

« Un élu LREM de Mayotte et vice-président du département appelle au meurtre, en direct, de jeunes Comoriens lors de l’opération Wuambushu. Honteux. Voilà où conduit la politique de notre gouvernement », a réagi le patron du PCF Fabien Roussel, avant de prendre « acte » du démenti de Renaissance.

Des tweets qui « salissent l’honneur » du parti

« Contrairement à ce que certains media ou personnalités ont pu indiquer, Monsieur Salime Mdéré n’était pas adhérent à La République En Marche, n’est pas adhérent à Renaissance, il n’a jamais obtenu l’investiture de notre parti et n’a d’ailleurs pas accordé son parrainage au Président de la République en 2022″, avait précisé Renaissance.

« Il est d’ailleurs membre depuis 2021 d’un exécutif départemental qui s’oppose fortement à l’action de notre majorité » et « ses propos n’engagent donc en rien notre parti et appellent une condamnation sans ambiguïté de toutes les forces politiques », a ajouté le parti présidentiel.

Alors, ce mardi soir, Stéphane Séjourné a estimé que laisser en ligne les tweets salit « l’honneur et la réputation de notre famille politique ».

C’est pourquoi des plaintes seront déposées contre des élus qu’il qualifie de « petits calomniateurs et leurs infamies« : Eric Piolle (maire EELV de Grenoble), Clémentine Autain (députée LFI), Manuel Bompard (député LFI), Marie-Pierre de la Gontrie (sénatrice PS), Mélanie Vogel (sénatrice écologiste), Éliane Assassi (sénatrice PCF), Guillaume Gontard (sénateur écologiste) et « toutes les personnes qui continueront de propager ces insinuations mensongères ».

A noter qu’à 20h40 ce mardi, le tweet de Manuel Bompard n’apparaissait plus sur le compte du député. De son côté, Mélanie Vogel a rectifié son tweet, tandis qu’Eliane Assassi a reconnu qu’il ne s’agit pas d’un élu Renaissance dans un nouveau tweet, sans supprimer le premier.

« Divers centre » (abrégée en DVC) est une nuance et de facto une étiquette politique créée par Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur français en 2020. Cette nuance est attribuée à toute liste apparentée au centre ou soutenue, mais non officiellement investie, par un parti dit centriste, dont LREM.

Rappel des engagements de Macron, le 28 juin 2018 : Lien Facebook

Qui paie la note du repas auquel Macron convie son camp, à l’Elysée, ce soir?

Le président partisan a déjà bafoué le principe constitutionnel de séparation des pouvoirs

Mercredi 28, Macron réunit …à l’Élysée le futur état-major du parti Renaissance. Elisabeth Borne, Bruno Le Maire ou encore Gérald Darmanin, notamment, ont été conviés. 

Stéphane Séjourné appelé à prendre la tête du nouveau parti

S. Séjourné et son maître

Le chef de file des eurodéputés Renaissance, Stéphane Séjourné, compagnon du ministre Gabriel Attal, sera également présent. Ce proche de Macron est appelé à prendre la tête de ce nouveau parti, qui viendra remplacer La République en marche (LREM). Le ministre des Relations avec le Parlement, Franck Riester, ex-UMP, et le ministre du Travail, Olivier Dussopt, ex-PS, passeront aussi à table. Le premier est président du parti Agir!, l’une des composantes de centre droit de la coalition présidentielle, et le second de Territoires de progrès, qui incarne l’aile gauche.

A ce stade, la question de leur absorption par Renaissance n’est pas encore tranchée…

En juin, Macron avait déjà abusé de sa position dominante. Démontrant qu’il n’est toujours pas le président de tous les Français.

« Dès lors qu’il n’y a pas de majorité alternative, la question de la manière de mener les transformations nécessaires pour le pays est posée. C’est le sens de cette rencontre avec les forces politiques demain. Dialoguer, échanger pour l’intérêt supérieur de la Nation et bâtir des solutions au service des Français », explique l’entourage du chef de l’Etat à franceinfo.

Cette source assure que « garant des institutions, le président de le République est déterminé à agir, dans l’intérêt des Françaises et des Français, en dépositaire du mandat que ces derniers lui ont accordé ».

Récidiviste, tous les 3 mois: 20/06/2022 20:25

En juillet 2018 et en pleine tempête de l’affaire Benalla, Macron n’avait pas encore pris son mauvais pli de grivèlerie institutionnelle actuelle. Il avait alors réuni les députés LREM à la Maison de l’Amérique latine, une excellente table sur le Boulevard Saint-Germain, dans le très chic VIIe arrondissement de Paris, où les élus Marcheurs fêtaient la fin de la session. « Ce qui s’est passé le 1er Mai a été pour moi une trahison », leur lança-t-il d’entrée de jeu, se posant en victime des violences commises par son chargé de mission, un proche intime du couple. Et de lancer, par défi : « Le responsable, vous l’avez devant vous, qu’ils viennent le chercher! » Mais, LREM a-t-il pris en charge les frais ?

Mais, l’Elysée est devenu le lieu de reconstruction de son parti, aux frais de la princesse : il lui manque 45 députés pour continuer à jouir de la majorité docile d’avant 2022:

30/08/2022

‘Renaissance’, variant de LREM, parti présidentiel

Le premier quinquennat Macron était moyen-âgeux, le suivant sera reloud et sinistre

Trois chevaux sur le retour
au bout de leurs vies
célèbrent l’enterrement de Renaissance

A plus d’un mois des législatives, la majorité présidentielle a annoncé ce jeudi la création de la confédération « Ensemble », qui réunira le nouveau parti du président Macron, ‘Renaissance’ (ex-LREM), ‘Horizons’ et le MoDem.

Bonne ambiance…

Les représentants des mouvements politiques de la galaxie macroniste annoncent avoir trouvé un accord d’union d’investiture pour les législatives, sous la forme d’une confédération rassemblant Renaissance (ex-En Marche !), Horizons et le MoDem.

Le parrain a forcé sur la bouteille

Le parti présidentiel La République en marche change en effet de nom et devient « Renaissance », un « parti populaire [sans ancrage ] qui a vocation à être ouvert [racoleur] » pour « toujours faire le choix des Lumières [Renaissance au XVIIIe siècle…] contre l’obscurantisme [la transparence arrive?] », a indiqué jeudi son délégué général Stanislas Guerini, le « grand Nicodème »…

« Nous initions aujourd’hui un mouvement de refondation de La République en marche pour pouvoir continuer à élargir ce mouvement politique qu’a créé le président de la République Emmanuel Macron il y a un peu plus de six ans dans un parti politique qui portera le nom de Renaissance », a expliqué l’ancien patron de LREM lors d’une conférence de presse à Paris.

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Du neuf (et confusant) avec du vieux

Les partis de la majorité lancent leur confédération « Ensemble », tandis que La République en marche devient « Renaissance ». Or, Ensemble !, de son nom complet Ensemble ! existe déjà depuis 2013… C’est d’abord le ‘Mouvement pour une Alternative de Gauche, Ecologiste et Solidaire’, depuis les 23 et 24 novembre lors d’assises nationales à Saint-Denis, par Les Alternatifs, Convergences et Alternative, la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique, la Gauche Anticapitaliste, une large majorité des militants de Gauche Unitaire et des personnalités précédemment non-membres d’une organisation politique. Le coucou Macron a encore pondu dans le nid d’un autre !

Six ans plus tard, Renaissance a été plagié par la liste macronienne aux Européennes 2019. Aux législatives, la majorité se regroupe dans une confédération baptisée … « Ensemble » ! Ce sera désormais le nom de la formation de Macron, « fidèle à la volonté du président de la République », « fidèle à ce que nous faisons sur la scène européenne », selon les termes de S. Guérini.

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Environ 400 candidats pour Renaissance

Mardi déjà, le parti du président – allié au MoDem – avait dévoilé une première liste de candidats investis pour les élections législatives, mais il s’agissait essentiellement de prétendants sur lesquels ne planaient que peu d’incertitudes. Ce jeudi, après la levée de quelques « points de blocage », la liste s’allonge officiellement avec des déçus.

Allié de la majorité présidentielle, Horizons, le parti d’Edouard Philippe, a obtenu 58 candidats pour les législatives et le MoDem de François Bayrou en aura entre 101 et 110. Renaissance devrait pour sa part présenter autour de… 400 candidats.

Jusque-là, le doute se portait surtout sur les représentants d’Horizons, le parti d’Edouard Philippe, l’ancien Premier ministre ayant fait part de son mécontentement face à l’absence de « discussions » multilatérales.

‘Avec vous’, c’est fini. Macron fera sans nous… Ce n’était qu’un slogan…

Les électeurs sauront-ils en votant ‘Ensemble!’ s’ils votent pour la gauche républicaine ou pour la gauche extrême? Devinez à qui profitera la confusion…

LIEN PaSiDupes – Législatives : des « guerres de clans » dans la majorité présidentielle dénoncées par Bayrou

Le groupe LREM perd  une nouvelle députée

Fiona Lazaar rejoint d’ex-Marcheurs dans un nouveau parti de gauche

Saccagé par Macron, le paysage politique se recompose.

Membre de l’aile gauche du groupe LREM, la trentenaire, élue du Val d’Oise, prend ses cliques et ses claques, ralliant «Les nouveaux démocrates», parti fraîchement fondé par d’ex-membres de l’aile gauche de LREM, Aurélien Taché et Emilie Cariou,  des socialistes fourvoyés, mais des sectaires, comme elle: selon certains, des islamo-gauchistes.

Mère de deux enfants et deux beaux-enfants, Fiona Lazaar vit à Argenteuil, socialiste jusqu’en 2014. Sa mère est française et son père marocain.

L’hémorragie continue au sein du groupe LREM à l’Assemblée nationale. Dans un entretien au Parisien mercredi 16 décembre, la députée Fiona Lazaar annonce qu’elle quitte le groupe majoritaire pour rallier «Les nouveaux démocrates», nouveau parti fondé par ses collègues Aurélien Taché et Émilie Cariou, ex-membres de l’aile gauche de LREM. Ce n’est pas moins que le 44e départ de La République en marche (LREM) depuis le début de cette législature.

«Cela fait un moment que je me pose des questions», explique la députée du Val-d’Oise, qui était pressentie pour rejoindre le groupe – finalement très éphémère – «Ecologie, Démocratie, Solidarité» (EDS) au printemps dernier, avant de se raviser. Dans un contexte de «crise sanitaire, sociale et économique comme on n’en a jamais vécu», «les Français ont besoin d’apaisement, de rassemblement, de se retrouver autour d’un projet d’union nationale», estime-t-elle. A l’Assemblée nationale, elle siégera «peut-être parmi les non-inscrits, en tout cas dans un premier temps».

Porte-parole du groupe LREM jusqu’à sa démission de ses fonctions, la parlementaire n’a pas digéré «la séquence sur la loi Sécurité globale», et le psychodrame autour de son article 24 qui vise à encadrer la diffusion d’images de forces de l’ordre en intervention. Selon elle, ce point n’a «pas suffisamment bougé malgré les amendements».

Contre le «tout sécuritaire»

«Il y a un malaise sur le texte mais encore plus sur le discours qui l’a accompagné, particulièrement par le ministre de l’Intérieur», regrette aussi la députée, visant par là Gérald Darmanin. Fiona Lazaar déplore «la gestion des manifestations avec des journalistes mis en garde à vue, qu’on interdit de filmer, les images des migrants délogés, comme je ne l’accepte pas dans une grande démocratie qu’est la France». La démocratie serait donc l’abolition des règles, réglements et des lois de la République !

Hostile à une politique du «tout sécuritaire», la députée estime également que les «lois qui sont votées actuellement» ne sont que «des lois régaliennes et sécuritaires». «Mais quid de la grande loi sur le grand âge et la dépendance qu’on ne voit pas venir? Quid d’un texte sur l’égalité des chances ?», interroge-t-elle. En concluant : «Je veux bien être l’aile gauche du parti, celle qui obtient des résultats, pas la caution».

LREM se déplume: la suppléante de… Castaner quitte le parti

« Attachée aux valeurs de gauche », Emmanuelle Fontaine-Domeizel se redécouvre socialiste


La suppléante de Christophe Castaner à l’Assemblée nationale, Emmanuelle Fontaine-Domeizel, a annoncé jeudi 1er octobre qu’elle quitte le parti du président, La République en marche (LREM). Une députée étoile filante, de juillet 2017, à l’entrée de Christophe Castaner au gouvernement, au 3 août 2020 à minuit, quand il quitta le gouvernement à au changement de gouvernement.

Dans une lettre adressée aux instances du parti, elle déplore tout-à-coup le « rapprochement » de LREM avec la droite: d’aucuns y voit plutôt un phagocytage, puisque Macron a pondu ses oeufs dans le nid UMP, avec la complicité d’Alain Juppé, à commencer par le premier des ministres, Edouard Philippe, avec Le Maire, Darmanin, Blanquer ou Lecornu, ainsi que des socialistes, tels Collomb, Le Drian ou Castaner (secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole gouvernement). Et donc cette suppléante qui sort de son coma politique de trois années.

« Les déclarations de rapprochement à peine voilées entre la République en marche et la droite traditionnelle, voire dure, ont accentué pour moi le flou du mouvement », écrit Emmanuelle Fontaine-Domeizel dans ce courrier, elle qui se dit « attachée aux valeurs de la gauche« .

Infirmière libérale, elle explique également sa prise de distance par le « manque de volonté du gouvernement à surmonter les carences du système de soins« . Elle ajoute ne pas avoir voté la confiance au premier ministre Jean Castex.

Castaner est issu de plusieurs cabinets ministériels 8 de Catherine Trautmann et de Michel Sapin sous le gouvernement Lionel Jospin.

Emmanuelle Fontaine-Domeizel a siégé au Palais Bourbon après la nomination en 2017 de Christophe Castaner au gouvernement, dont il a aussi été ministre de l’Intérieur jusqu’au début de juillet 2020. Ayant récupéré son siège de député des Alpes-de-Haute-Provence, Christophe Castaner a pris la tête du groupe LREM qui part en biberine (comme on dit à Forcalquier) à l’Assemblée le mois dernier. Sa suppléante affirme d’ailleurs avoir attendu pour confirmer son « détachement du mouvement », car « une annonce prématurée aurait inévitablement eu un impact » pour la désignation de Christophe Castaner à la présidence du groupe parlementaire.

Emmanuelle Fontaine-Domeizel continuera « de siéger au sein de la majorité du Conseil départemental (des Alpes-de-Haute-Provence) en tant que divers gauche », au côté des élus socialistes, a-t-elle également indiqué.

Nul ne sait où cette ex-basketteuse de haut niveau va rebondir.