Malik Bentalha parodie Pascal Praud et CNews

La parodie fait l’unanimité, selon le HuffPost, connu pour son objectivité de gauche

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Ce numéro de téléphone dans la parodie « L’Heure de Trop » par Malik Bentalha fait passer un message

Le journaliste Laurent Delahousse, le bellâtre de France 2, n’inspire pas les humoristes: trop lisse, insignifiant et interchangeable. Et intouchable, au risque d’être banni des cinq chaînes de télévision d’Etat et des cinq radios de service public. Rien que dix canaux dont les représailles peuvent briser une carrière ! Des millions d’internautes qui ont vu le sketch de Malik Bentalha n’ont peut-être pas tous essayé d’appeler ce numéro de téléphone qui apparaît à l’écran, et ils n’ont rien manqué, mais le risque était élevé, sauf si les compteurs ne sont pas fiables ou relevés depuis la machination…

Deux jours après sa mise en ligne, la parodie de Pascal Praud et son émission « L’Heure des Pros » sur CNews, signée par Malik Bentalha, né dans le Gard d’un père algérien et d’une mère marocaine: Malik n’est pas à moitié français, mais aux deux tiers maghrébin. Son sketch continue de faire rire des milliers d’internautes, notamment les amateurs biberonnés au Marrakech du rire. Partagée le jeudi 23 novembre sur Youtube et X (ex-Twitter), la vidéo d’une quinzaine de minutes y atteint respectivement 1,2 et 23 millions de vues.

Sur le plateau de « L’Heure de Trop » sur TNews, c’est un certain Patrick Traud (incarné par un autre tri-national, Matthias Van Khache, acteur français d’origines vietnamienne et cambodgienne) qui reçoit ses invités. Autour de la table, se trouve notamment « l’imam de Nancy » et « double médaillé olympique d’Islam » joué par Malik Bentalha donc, mais aussi un certain Abdelkader Ziani présenté comme un « professeur en sciences islamiques de l’université d’Harvard ».

Un spectacle de Malik Bentalha à venir

Et lorsque vient le moment où il prend la parole, un « synthé » (cette petite légende qui apparaît en bas de l’écran) indique brièvement : Abdelkader Ziani, un arabe (07 56 99 02 13). Le passage est à voir en vidéo ci-dessous, à 2’30 :

Certains petits malins ont testé d’appeler ce numéro de téléphone. Et ils ont bien fait. Le HuffPost (détenu par l’américain BuzzFeed – esclave des annonceurs – et condamné pour plagiat en 2014) s’y est essayé et il se trouve que Malik Bentalha a profité de ce détail pour glisser un message qui vaut le détour : la boîte vocale sur laquelle on tombe annonce, après quelques vannes supplémentaires, que l’humoriste sera bientôt de retour avec un 3e spectacle.

Les réactions de Pascal Praud et Hassen Chalghoumi

Les cibles choisies par le comique ne sont pas anodines. Elles satisfont la gauche islamo-gauchiste et la macronards, mais pas sûr que Pascal Praud ou l’imam de Drancy Hassen Chalghoumi aient eu du temps à perdre en appelant ce numéro.

Sur le réseau social X, l’entourage de Hassen Chalghoumi, imam sous protection policière, assure qu’il aurait fait un commentaire : « Cette parodie m’a fait rire, » tout en regrettant que « certaines réactions montrent que ses auteurs avaient d’autres intentions aussi ».

Interrogé par la presse ce samedi 25 novembre, le journaliste Pascal Praud a, quant à lui, assuré que « le début, avec la chanson de Sardou, ça [l’a] fait marrer ». « Le reste, c’est caricatural mais honnêtement ce n’est pas méchant. Etre parodié, c’est la rançon du succès. On ne caricature pas ce qui n’existe pas », poursuit-il. « Après, comme toujours, je regrette la surinstrumentalisation de ce sketch sur les réseaux sociaux… On me fait passer pour un réac,alors que je suis plutôt anar. »

Certains petits malins ont appelé ce numéro de téléphone et il se trouve que Malik Bentalha a profité de ce détail pour glisser un message promotionnel qui trahit l’intention mercantile du sketch, une accroche : la boîte vocale annonce, après quelques vannes supplémentaires, que l’humoriste sera bientôt de retour avec un 3e spectacle.

Beaucoup de bruit pour pas grand chose, sinon une malveillance du milieu musulman intégriste, ce qui est d’autant plus malaisant que des Palestiniens se sont récemment livrés à des massacres de civils israéliens.

L’individu est-il responsable de ses actes, à 34 ans ? Début octobre 2019, il est condamné à une amende et une interdiction de stade de six mois pour avoir utilisé un fumigène au Parc des Princes.

Chez Benthala, la parodie n’est pas un talent personnel. En 2017, le comique est accusé d’avoir copié des humoristes américains: parler de satire pour du plagiat, est une imposture.

Yann Barthès insulte Ivan Rioufol, avec le soutien de la gauchosphère

« Pascal Praud règle ses comptes avec Quotidien » (TMC/TF1), s’étonne Puremedias (groupe Fimalac, détenu par Marc Ladreit de Lacharrière)

Le monde à l’envers ou une « inversion des valeurs », si ce groupe en avait. Mais le journaliste, Florian Guadalupe, 29 ans, est « fan de football », pour tout dire. Et ancien stagiaire à la rédaction du Clichy Mag (ville PS jusqu’en 2015) et ex-pigiste à Rue89 (groupe L’Obs détenu par le groupe Le Monde).

Webedia et Fimalac sont détenus par Marc Ladreit de Lacharrière, ex-propriétaire du groupe Valmonde (Valeurs actuelles, etc) jusqu’en 1993 quand il le revend à la holding Dassault Communication, de plusieurs salles de théâtre parisiens, dont la salle Pleyel, et aussi de la Revue des deux Mondes – il y embauche l’épouse du premier ministre, Penelope Fillon, en tant que conseillère littéraire – , de la Sofres (1992-1998) ou de l’agence de notation financière internationale, Fitch Ratings (1997-2014), sans sévérité à l’endroit de Sarkozy au temps de la crise économique et financière internationale.

Il est aussi bien à l’origine, en 1993, de la fondation Agir contre l’exclusion avec la socialiste Martine Aubry, fondation qu’il soutient financièrement. Et quand il cède 10% de sa fortune à sa fondation philanthropique, au service de tous ceux « moins chanceux », c’est une somme amassée grâce aux plus-values réalisées par vente et achat d’entreprises et par optimisation fiscale…

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La guerre est relancée. Ce matin, dans « L’heure des pros » sur CNews, Pascal Praud a réglé ses comptes avec « Quotidien », l’émission présentée par Yann Barthès sur TMC. Mardi soir, le talk s’était payé la chaîne d’information du groupe Canal+, en compilant des extraits d’interventions de personnalités du canal 16 autour du match de Coupe du monde entre la France et le Maroc.

Parmi ces séquences, une de Charlotte d’Ornellas, journaliste à « Valeurs actuelles » : « Moi, en l’occurrence, j’étais sur le périphérique au moment de la victoire du Maroc. J’avais vraiment l’impression de vivre à Casablanca« . Ou Ivan Rioufol de dire : « Les drapeaux maghrébins et arabo-musulmans sont restés très visible dans une sorte d’appropriation…« . Ce à quoi Yann Barthès lui a « répondu », de loin : « Ta gueule, on a compris ! ».

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« Ces gens sont aux ordres d’un groupe pour nous attaquer matin, midi et soir »

Le présentateur de « L’heure des pros », Pascal Praud, a dézingué ce matin l’émission « Quotidien ».

« Tous les soirs, l’émission de Yann Barthès pilonne CNews. Ils ont fait des montages. Ils mettent des gens en danger, des gens comme Charlotte d’Ornellas ou Ivan Rioufol. Ils leur font dire parfois ce qu’ils n’ont pas dit. Ce sont des images détournées. Il y a quelque chose qui n’est pas convenable« , a commencé Pascal Praud. Et de viser directement Yann Barthès : « Il s’est permis de dire à l’antenne ‘Ta gueule !’ à Ivan Rioufol« . « Je ne sais pas comment ça se passe à TF1. Je ne sais pas si monsieur Rodolphe Belmer, qui dirige TF1, admet que l’un de ses journalistes dise ‘Ta gueule’. Je ne sais pas si Martin Bouygues, qui est l’actionnaire de référence, admet que CNews soit la cible de ‘Quotidien’« , a poursuivi le présentateur.

Le présentateur vedette de CNews dérange: la chaîne menace sa rivale LCI et tout le groupe TF1 est mobilisé pour harceler la dernière née qui, à elle seule, assure le pluralisme dans l’audiovisuel français. Praud fait la part des responsabilités. « Yann Barthès le seul responsable » ? : « Il est à l’oreillette. Il ne dit jamais rien qui ne soit écrit par quelqu’un d’autre. C’est son producteur, Laurent Bon, qui écrit tout et qui fait tout« . « Derrière ça, il y a aussi une chaîne qui est visée, parce que nous sommes concurrents de LCI. Ces gens sont aux ordres d’un groupe, pour nous attaquer matin, midi et soir. Ce n’est pas convenable« , a dénoncé Pascal Praud. Et d’indiquer : « Ici, nous, nous n’insultons pas, surtout pas le groupe TF1. On ne se permettrait pas de dire ‘Ta gueule’ !« . 

Visionner la séquence de CNews:

Laurent Bon, 54 ans, est le pygmalion de Yann Barthez, , depuis qu’il est passé de Radio France à Canal+ en 2001 en tant que producteur éditorial de + Clair (Daphné Roulier, Canal+), où il rencontre Yann Barthès, dont il devient très proche, au point de mettre lui mettre les mots dans la bouche.

«Les deux hommes sont indissociables. Ils me font penser au couple Arthur-Stéphane Courbit pour les branchés. Ils sont tous deux issus d’un milieu populaire de province », selon Gala.
Leurs parents sont cheminots.

En 2016, Télérama avait aussi évoqué la complicité de Yann Barthès avec son producteur, Laurent Bon, en soulignant la force de leur « couple ».
Sans jamais évoquer l’orientation sexuelle de l’animateur, « Télérama » laissait en effet entendre que l’animateur est embarqué dans une relation amoureuse avec son producteur, Laurent Bon.
En interview cependant, Yann Barthès garde le silence sur sa vie intime.

Les deux potes ont un bébé depuis juillet 2011, la société Bangumi, qui produit Le Petit Journal (jusqu’en 2016), Le SupplémentLe Supplément politique, Stupéfiant ! pour France 2 et Quotidien (depuis 2016) et des documentaires en lien avec la mode, majoritairement diffusés sur Arte.

Comme rédacteur en chef de l’émission On ne peut pas plaire à tout le monde (PAF Productions de Marc-Olivier Fogiel dont il est très proche), L. Bon est condamné à une amende de 2.000 euros pour injure raciste en 2005, ayant participé à la mise à l’antenne d’un SMS factice visant l’humoriste Dieudonné.

Dérèglement climatique: les impostures du GIEC, revélées par CNews

La semaine dernière, Pascal Praud recevait sur CNews un expert incontesté du climat, Christian Gérondeau. A l’issue d’une implacable démonstration, l’invité a prouvé l’inexistence de tout dérèglement climatique – alors que la France est traversée par une vague exceptionnelle de froid en avril – et établi l’existence d’un vaste complot politique contre les scientifiques.

Dérèglement climatique : CNews révèle les impostures du Giec
Montage Télérama
(groupe Le Monde)

« Christian Gérondeau est avec nous, annonce Pascal Praud mercredi dernier. Il est ingénieur, polytechnicien, il travaille sur les questions environnementales depuis plus de dix ans. »  L’heure des pros ne se limite pas à la présidentielle et n’est pas obsédée par la guerre en Ukraine : l’émission-phare de CNews se consacre aussi aux sujets-tabous, comme aux non-dits de la presse concurrente politiquement correcte et des connivences et conflits d’intérêts, donc, cette fois, à des préoccupations environnementales. « Il a publié de nombreux ouvrages très remarqués. » 

« Là, vous publiez Les Douze Mensonges du Giec. » Enfin, la vérité sur le réchauffement climatique ! Ou plutôt, sur son absence. « Tout à l’heure, Laurent Joffrin disait que vous étiez le représentant d’une secte de climato-sceptiques, que ces débats ont été traités il y a vingt ans et qu’il n’y a plus de discussion à avoir sur ces sujets. » Sauf sur CNews, où on se méfie de la bien-pensance décroissantiste du politiquement correct.

CNews

« Y a beaucoup de choses dans votre ouvrage », admire Pascal Praud. Par exemple, parmi « les douze mensonges, la température va s’élever drastiquement. Vous dites que c’est une contre-vérité, vous écrivez : “En 2001, le Giec avait affirmé qu’une hausse de 6 degrés était possible d’ici 2100. La réalité est toute autre, de 1850 à nos jours, l’élévation n’a pas dépassé 1,1 degré soit 0,6 par siècle, c’est-à-dire dix fois moins que les prévisions” ». 

Implacable démonstration : les prévisions du GIEC pour la période 2001-2100 sont fausses pour la période 1850-2020. Comment de pas être convaincu par un tel argument ? « Au cours des quarante dernières années, lit consciencieusement Pascal Praud, les satellites ont relevé une croissance de l’ordre de 0,013 à 0,020 degrés par an, ce qui conduirait tout au plus à une hausse de l’ordre de 0,4 à 0,6 degrés en 2050. » Assez pour provoquer la caricature de la réalité chez les railleurs.

« C’est ce qui est publié dans les rapports du Giec qui nous annoncent qu’on va à la catastrophe, fustige Christian Gérondeau. Ce qui est très intéressant, c’est de remonter un peu dans le temps. » Ah

es variations passées du climat, déjà utilisées comme preuves irréfutables par un brillant scientifique jamais démenti, Claude Allègre. « Vous avez en France quelqu’un de très connu, il s’appelle Jean Jouzel. J’aimerais bien le rencontrer… » Pas sûr que ce soit réciproque, vu comment les écolo-catastrophistes refusent le débat. « Il est au Giec, et c’est un scientifique, précise Pascal Praud. — M. Jouzel est un climatologue et un géologue. Il a étudié les glaces du Groenland. Il a vu qu’il y a dix mille ans, lors de la dernière déglaciation, y a eu des variations de 16 degrés de la température en quelques décennies. » 

Ce pleutre de Jean Jouzel, 75 ans, n’est pas là pour l’admettre. Depuis qu’il soutient les candidats de gauche battus, tel Benoît Hamon, le socialiste dont il a été le conseiller climat en 2016. « Et il nous explique aujourd’hui qu’une variation de un degré en un siècle, c’est une catastrophe ! On se moque de qui ?! » Des ours polaires, à mon avis. « Entre Lille et Marseille, y a cinq degrés de différence. » Et entre le pôle Sud et Kinshasa, y a 70 degrés de différence. C’est bien la preuve que la température a toujours varié d’un point à l’autre du globe. « Le climat a toujours changé. » Bien plus vite qu’à notre époque.

« Les petits changements d’aujourd’hui sont minuscules, observe l’invité, et on veut nous faire croire que c’est une catastrophe mais y aucune base. — Mais alors pourquoi tout le monde dit la même chose ?,  s’étonne Pascal Praud. — C’est un phénomène extraordinaire, répond Christian Gérondeau, 84 ans, on a toujours eu ça dans l’Histoire. Galilée a échappé de peu au bûcher parce que tout le monde était formel, c’est le soleil qui tournait autour de la Terre. Prenez Newton, la loi de la gravitation universelle, il a fallu soixante-quinze ans pour que l’Académie des sciences françaises l’admettent. » Christian Gérondeau, c’est Galilée et Newton réunis.

« Et vous-même, quelle est votre compétence ?, interroge Pascal Praud. Certains disent : Gérondeau, il s’occupe de la circulation automobile [1972-1982], il n’a aucune compétence pour parler de ça. » Au contraire, être un lobbyiste de la bagnole constitue le meilleur gage d’expertise en climatologie. « On a le droit d’avoir plusieurs compétences, assume l’invité. Ma compétence, c’est simplement l’examen des faits. Le Giec nous dit que depuis un siècle et demi la température a monté de 1 degré. Et les mêmes vous disent qu’autrefois ça variait de 16 degrés. » En six mois, entre janvier et juillet. « Mais vous, vous avez une compétence particulière ?, insiste l’animateur. — La compétence du bon sens. Regardez, du temps de Pasteur, les gens compétents, l’Académie des sciences, disaient qu’il y avait la génération spontanée. » Correction : Christian Gérondeau, c’est Galilée, Newton et Pasteur réunis. Décrédibiliser, technique des contestataires à court d’arguments.

En 2020, pour sa compétence, Macron a nommé le zélé délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe, préfet de police des Bouches-du-Rhône.

« La mer va nous envahir, reprend Pascal Praud, c’est une contre-vérité ? — C’est une contre-vérité totale. Dire que le cap Fréhel , l’île de Ré… » Avec ses 70 mètres d’altitude, il est vrai que le cap Fréhel conserve de la marge face à une montée des eaux. Mais peut-être l’infaillible expert l’a-t-il confondu avec le cap Ferret. « Il suffit de lire les rapports du Giec, j’ai vu que la mer montait de 3 millimètres par an. Je me suis dit : y a une faute de frappe. Trois millimètres par an, au bout de dix ans ça fait ça, au bout de quinze ans ça fait ça. » Christian Gérondeau montre un infime écartement entre son pouce et son index. « Et les vagues, elles font dix mètres, et les marées varient de dix mètres. » Voire quatorze dans la baie du Mont-Saint-Michel, dix-sept mètres au Japon lors des marées d’équinoxe. Heureuse coïncidence, aucune mégalopole n’est construite sur l’estran. « Que dit le Giec dans son dernier rapport ? Il dit que la mer peut monter de 15 mètres. Entre 3 millimètres par an et 15 mètres, faites le calcul, il faut cinq mille ans. » Et même si c’est dans cinq mille ans, on ne va pas se formaliser pour une banale vague de quinze mètres. « C’est une série de contre-vérités que chacun peut vérifier. » Il suffit de voir à quelle vitesse augmentent les masses de glace au Groenland et en Antarctique.

Laurent Joffrin, caution « de gauche » Bolloré-compatible, assène, en guise d’argument : « Le Giec, c’est pas des cinglés. Et vous allez m’expliquer que tous ces gens-là sont des menteurs. Qui peut croire à une pareille baliverne ? — C’est pas du tout ce que j’ai dit. Le Giec, c’est 195 pays. Vous pensez que 195 pays du monde ont des experts en climat ?! Je voudrais bien que vous me donniez les experts en climat du Zimbabwé, du Paraguay ou des Îles Maldives. » Ces primitifs ne savent même pas lire un thermomètre.

LE RAPPORT INCOHÉRENT DU GIEC ( lien IREF )

« La méthode est extrêmement vicieuse, déplore Christian Gérondeau. On fait travailler des gens sérieux et, au moment des conclusions, on met le contraire de ce qu’ils ont dit. C’est ça, la méthode ! » Tout s’explique : les rapports du Giec sont le fruit d’un complot politique contre de valeureux scientifiques. « Mais alors pourquoi les auteurs initiaux ne contestent pas ? — Ça, c’est une très bonne question. Pace que ce sont des spécialistes. Et les spécialistes connaissent leur spécialité, ce qu’ils disent est vrai. Mais au moment de la synthèse, ça n’a plus aucun rapport. » Et les spécialistes sont obligés d’approuver sinon ils finissent au goulag, où il pourront découvrir combien le permafrost gagne en profondeur chaque année.

En 2015, Philippe Verdier, ancien « Monsieur Météo » de France 2, a été licencié par France Télévisions pour son livre Climat Investigation (Ring), une enquête dénonçant le grand barnum des conférences sur le climat, les conflits d’intérêts de certains climatologues et comment Laurent Fabius a cherché à instrumentaliser les présentateurs météo pour lancer « sa » COP21.

« Je n’ai aucune compétence en matière de climat, précise l’éditorialiste Dominique Jamet. Cela dit, j’ai peine à croire à ce grand complot, à cette grande conspiration. » Sans doute parce qu’il ne possède pas le « bon sens » de l’invité. « Bien sûr que, tout au long de l’histoire, il y a eu des variations climatiques mais elles n’étaient pas d’origine humaine. — Mais nous n’avons aucune preuve que les variations actuelles soient liés à l’activité humaine. » D’autant que lesdites variations sont infimes. Par exemple, l’infinitésimale montée des océans est certainement dû à l’épaississement des la coquille des bulots.

Pascal Praud conclut : « Ce que vous dites est terrible, c’est à contre-courant. » C’est ce qui rend ce propos intéressant. « C’est quelque chose qui est contredit par la doxa. » Fichue doxa.

Olivier Véran n’est pas le ministre de tous les Français?

Ministre sectaire, il boycotte ‘L’heure des pros’ sur CNews 

Ce mercredi 4 août, l’équipe de “L’heure des pros” parlait d’une éventuelle quatrième vague de Covid-19. Julien Pasquet a alors regretté que que le ministre de la Santé de Macron Véran ait déjà été invité dans l’émission de CNews, mais ait refusé.

Le ministre discrimine les fidèles de CNews

Depuis le 9 juillet dernier et pendant les vacances de l’animateur vedette Pascal Praud, les téléspectateurs retrouvent donc à sa place l’excellent Julien Pasquet, en attendant sa rentrée. Présent à l’antenne de CNews depuis plusieurs années, Julien Pasquet présente habituellement l’émission Soir Info, diffusée du lundi au vendredi, de 22 heures à minuit. Ce mercredi 4 août 2021, Julien Pasquet était donc aux commandes d’un nouveau numéro de L’heure des pros, sur le thème d’une éventuelle quatrième vague de Covid-19.

Julien Pasquet a souligné “un paradoxe” entre l’affirmation de certains scientifiques que les chiffres de la pandémie baissent et le déclenchement du “plan blanc” dans le Sud de la France. De quoi interpeller le présentateur quand, désormais, plus d’un Français sur deux a reçu les deux doses de vaccin. “Les gens vivent avec ce virus depuis plus d’un an et demi, ils sont responsables, ils sont intelligents”, observe Julien Pasquet. Qui donc, mieux que le ministre, pour éclaircir ce mystère?

Une invitation réitérée à plusieurs reprises

Ludovic Toro, médecin et maire UDI de Coubron (Seine Saint-Denis) explique alors qu’il s’agit de “charge virale”. “Pourquoi on crie au loup depuis quinze jours ?”, a demandé Julien Pasquet. Une question à laquelle le médecin répond : “On crie au loup parce qu’on aura une surcharge dans les hôpitaux très rapidement”.

Julien Pasquet marque sa surprise et lance: “Quand vous avez cinq lits à Bastia (Corse), c’est sûr que vous allez avoir une surcharge ! Depuis un an et demi, on aurait peut-être pu rajouter quelques lits !”. Ludovic Toro met alors chacun devant ses responsabilités : “Ne me criez pas dessus, je ne suis pas Olivier Véran”.

Julien Pasquet déplore alors que le ministre de la Santé ait été invité plusieurs fois sur le plateau de L’heure des pros, mais n’ait jamais daigné venir. “J’aimerais bien ! On a essayé plusieurs fois, demandez à Pascal Praud”, a-t-il lâché.

J’ai quelques questions à lui poser”, a répondu Ludovic Toro. Les télespectateurs aussi.

L’heure des pros : traité « d’amateur », un secrétaire d’Etat l’appelle en direct

Pascal Praud lui donne un droit de réponse

Que celui qui connaît Clément Beaune se lève…

Tandis que l’arrivée du variant brésilien en France fait craindre une quatrième vague de Covid-19, et un allongement des mesures restrictives, Pascal Praud a de nouveau accusé l’exécutif d’amateurisme, ce 13 avril. Interpellant en particulier Clément Beaune, secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, l’animateur de « L’heure des pros » s’est demandé pourquoi des vols atterrissent encore en France depuis le Brésil.

Et après avoir pestait : « on est chez les fous dans ce pays », le journaliste a cédé l’antenne en direct au secrétaire d’Etat pour sa défznse.

Il a contacté Pascal Praud par SMS pour ironiser : « Je crois que vous avez eu la gentillesse de parler de moi ce matin« .

Très écouté sur CNewes, le journaliste a apprécié que son interlocuteur ait « de l’esprit et de l’humour ». Et d’ajouter : « C’est toujours agréable. J’aime ça ! J’aime la haute fonction publique lorsqu’elle fait preuve d’humour »… Pascal Praud a alors eu la courtoisie de le contacter par téléphone. Clément Beaune a alors tenté de défendre la position de Macron, expliquant de vive voix pourquoi les frontières avec le Brésil n’étaient pas encore fermées, bien que la dangerosité de ce variant soit connue depuis plusieurs semaines. Peut-on en effet à la fois brandir le nombre de morts de la covid au Brésil pour se flatter de faire moins mal et rester les bras ballants face aux volumes non négligeables de voyageurs circulant librement dans les deux sens ?

Clément Beaune a assuré qu’il est en contact avec ses homologues européens pour mettre en place « une réponse collective » au problème: une responsabilité diluée. Il a jugé : « La suspension des vols est utile si d’autres pays le font. Si vous ne pouvez pas aller de Rio à Paris mais que vous pouvez aller de Rio à Lisbonne, puis de Lisbonne à Paris, ça ne sert à rien ! » Donc, on ne fait rien.

Pour éviter toute méprise, le secrétaire d’Etat a par ailleurs rappelé à Pascal Praud que pour entrer actuellement en France, les passagers doivent toujours pouvoir justifier d’un motif impérieux, ainsi que d’un test PCR négatif. Et de tacler Praud : « on ne peut pas laisser croire qu’aujourd’hui, c’est grand ouvert ! »

Il reste que les autorités ont perdu du temps et que, si les voyageurs sont testés positifs, ils ne sont pas pour autant contraints de s’isoler: aucun contrôle n’est effectué pour que les suspects respectent une quarantaine, fût-ce de dix jours… On comprend qu’ainsi le virus puisse courir.

Martin Blachier accuse Olivier Véran de corruption sur les auto-tests

Un « scandale d’Etat » en marche

Les méthodes très douteuses du ministre de la Santé ont été dénoncées par le professeur Martin Blachier, ce 2 avril 2021, dans « L’heure des pros ». Cet épidémiologiste et médecin de santé publique l’a accusé de bloquer l’utilisation massive d’autotests en France. La vente des auto-tests n’est pas autorisée dans les grandes surfaces, au même titre que les tests de grossesse

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« On va tous devenir neuneu si ça continue« . C’est le constat qu’a fait Pascal Praud, ce 2 avril, dans son émission sur CNews. A propos des dernières annonces gouvernementales dans sa gestion de crise de la Covid-19, le journaliste a joint l’épidémiologiste Martin Blachier par téléphone et ce dernier a fait des révélations fracassantes sur les « petits intérêts économiques personnels » du le ministre de la Santé…

Concernant les auto-tests, qui sont déjà utilisés partout dans le monde (aux Etats-Unis, en Allemagne -en vente dans des magasins comme Lidl ou Aldi-, en Suisse et au Royaume-Uni), sauf chez nous, le docteur a dénoncé le blocage que fait le ministre de la santé, Olivier Véran. Ce dernier avancerait des raisons complètement fausses, en conférence de presse, tandis qu’en coulisses, dans le dos de Macron, il aurait conclu un arrangement avec les laboratoires et les pharmacies, assure Martin Blachier.

Et, à propos de ces dépistages rapides, fiables, pas chers, et réalisables à domicile, le scientifique de garantir que « si ça avait été déployé avant, comme on aurait pu le faire, peut-être qu’on aurait pu éviter ces mesures. Je rappelle qu’elles coûtent 11 milliards à la France. Pour 11 milliards, vous équipez tous les Français d’autotests, pour une certaine période« .

Au lieu de cela, O.Véran veut désormais obliger les Français à se rendre dans les pharmacies pour s’autotester. « Inacceptable » pour Martin Blachier qu’il suspecte d’avoir « demandé aux labos d’investir dans des machines à PCR, et maintenant, il leur doit quelque part de rembourser ces machines« .

Derrière cet accord secret avec les pharmacies et les labos, un « scandale d’état » dénonce finalement Pascal Praud. Et pour cause, Martin Blachier révèle en effet que le membre du gouvernement serait ainsi en train d’accompagner « des gros groupes d’analyses médicales dans leur stratégie d’expansion internationale« . Et ce, à nos dépens (à savoir crise sanitaire qui s’enlise et confinement). « Terrifiant« , a jugé l’animateur de l’émission. Criminel?

Les autotests de dépistage de la Covid-19 seront disponibles à partir du 12 avril prochain dans les pharmacies. Mais le gouvernement n’a pas encore tranché sur son coût, l’encadrement des prix ou encore la prise en charge par l’Assurance Maladie. Chez nos voisins européens, le prix du test ne dépasse pas les 7 €. Chez Lidl, en Allemagne, il est vendu en packs de 5 et n’excède pas les 5 € l’unité. En France, la question n’est pas tranchée mais Philippe Besset, président de la Fédération des pharmaciens, pense qu’il coûtera « moins de 10 € »

Jean-François Delfraissy ou la tentation totalitaire

Delfraissy dézingue « certaines chaînes qui ne font plus de l’information »

Delfraissy vise-t-il BFMTV ?

Pointées du doigt comme modèles de la «  mal-information  », les chaînes d’information en continu concentrent les critiques : information spectacle, remplissage, prééminence du commentaire sur le reportage ou l’analyse de fond… Au fond, pas grand chose à envier aux réseaux sociaux, juste moins policés, mais riches en documents expurgés de l’info officielle qui y puise d’ailleurs ses vidéos les plus politiquement incorrectes et habillées de commentaires respectueux des éléments de langage dictés par l’Elysée. L’information en continu concentre ainsi toutes les dérives déontologiques et apparaît comme le miroir grossissant des travers du système médiatique actuel, déconnecté et soumis au pouvoir, hors sol et aseptisé par les annonceurs, dans les limites qu’ils leur imposent: antiracisme, féminisme, environnementalisme, homophobie ou féminisme.

Thomas Sotto a reçu le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, dans « RTL Soir », le 16 décembre. Egalement président du Comité consultatif national d’éthique depuis 2016. il déclare souhaiter jouer avec la population la carte de la pédagogie, notamment envers les réticents à la vaccination: comprendre intoxiquer « les gens » qui ne comprennent rien.

Or, prônant d’emblée « beaucoup de sérénité et pas d’extrême urgence« , l’homme de Macron, également président du Comité consultatif national d’éthique depuis 2016 – et là, le bât commence à blesser au regard de ce qui suit – dévie de son propos pour discriminer, regrettant que, depuis le début de l’épidémie, certains media aient invité des experts qui n’étaient pas légitimes, à ses yeux, voire « farfelus« .

Sur RTL (groupe M6), il s’en prend à ces chaînes qui font « du buzz » pour « faire du fric »

Et, très offensif et aussi nuancé que le twitto moyen, le « savant » d’annoncer: « j’ai interpellé le CSA, qui a un rôle de régulation, et les deux commissions d’enquête du Sénat et de l’Assemblée nationale. J’en suis à ma vingtième commission d’enquête. Je leur ai dit que je passais beaucoup de temps avec eux. C’est normal, on est en démocratie. Mais qu’on pourrait aussi entendre des patrons de chaînes. Et en particulier ceux qui ne font pas de l’information« , a lâché Jean-François Delfraissy, soulignant que, dans ses propos, il ne vise pas RTL son hôte, et précisant même que c’est pourquoi il l’a choisie pour lancer son attaque.

Le président du Conseil scientifique insiste pour stigmatiser « ces chaînes qui créent du débat« , « pour faire du buzz » et « faire du fric« . « Il y a un moment donné où il faut savoir s’arrêter !

Retour à la censure ? Bonjour l’ORTF ? J’ai interpellé le CSA, en disant : ‘Moi, ça ne me regarde pas’. Mais il y a probablement une façon pour le CSA d’avoir un effet de régulation. Je ne sais pas ce qu’il se passera« , a-t-il ajouté.

« On a le droit de parler et de ne pas être d’accord »

Si CNews n’a pas été visée frontalement, elle a pu se reconnaître, pour avoir déjà été régulièrement égratignée par les médiocres de toutelatele (Jara Editions de Jérome Roulet, qui « aime les vrais passionnés et déteste les vrais blasés », sic, mais qui ne prétend pas à l’objectivité, ni même à la neutralité…) et l’ensemble de la presse people que le buzz et le fric ne motivent évidemment en rien…

Jusqu’en septembre, BFM TV dominait outrageusement les audiences des chaînes d’information: à elle seule, l’antenne du groupe Altice (Patrick Drahi) attirait plus de téléspectateurs que, dans l’ordre, CNews, LCI et France Info réunies. LCI a été désignée « Meilleure chaîne TV », mardi 3 septembre, lors de la cérémonie du Grand prix des Médias 2019, récompensant l’innovation dans les media, aussi bien sur le plan éditorial, que sur le plan numérique, marketing et commercial.

Le dévissage de BFM s’est amorcé en mai. Selon les chiffres de Médiamétrie, la chaîne réalise alors encore 3,4 % de PDA (part d’audience) en avril, puis tombe à 2,9 % en mai. LCI 1,6 % en avril et 1,5 le mois suivant. Tandis que CNews s’est maintenue à 1,4 % ces deux mois-là. En juin, la dégringolade continue. BFM pointe à 2,5 %, CNews passe à 1,5 %, LCI glisse à 1,2 %. L’archaïque France Info reste constante à 0,6 % d’avril à juin. En juillet, BFM remonte à 2,7 %, 0,5 point de mieux qu’au même mois de 2019, CNews et LCI à 1,2 % (c’est-à-dire 0,6 point de mieux en un an pour la chaîne du groupe Canal+). En août, BFM remonte à 2,7 %, CNews s’installe à la deuxième place avec 1,1 %, tandis que LCI reste troisième avec 1 %, devant France Info à 0,6 %. En un an, CNews a donc doublé son audience, une performance qui déclenche les hostilités des chaînes proches du pouvoir. Désormais dirigée par Marc-Olivier Fogiel, BFM TV tente de se renouveler, mais en embauchant le visqueux Bruce Toussaint, le succès n’est pas garanti. Quant à LCI, elle fait appel en fin de journée à David Pujadas qui a des heures de vol et au journaliste, suisse (tout est dit), Darius Rochebin pour concurrencer la seconde émission de Pascal Praud à 20 heures, ainsi qu’à Eric Brunet, débauché de RMC et BFM TV où Laurent Neumann passait son temps à le ridiculiser), chargé de redonner des couleurs à la tranche 10 heures-12 heures.

A CNews, on ne change pas une équipe qui gagne. La matinale de Romain Desarbres reçoit le renfort de Laurence Ferrari pour l’entretien de 8 h 15, Pascal Praud, régulièrement leader des chaînes d’info entre 9 heures et 10 h 30, rempile avec un plateau de chroniqueurs légèrement révisé. Ainsi que de 20 h 10 à 20 h 50, du lundi au jeudi, où ses scores ont plus que doublé en une année. 

Pour la semaine d’installation des nouvelles grilles de programme du 24 au 28 août, BFM TV écrase la concurrence avec sa matinale (6 heures-9 heures), qui a réalisé 18,5 % de part d’audience sur les téléspectateurs de plus de 4 ans. Mais à 20 heures, les places s’inversent, Praud enregistre 217 000 fidèles contre 195 000 pour 120 % news, le nouveau rendez-vous d’Alain Marschall, et seulement 97 000 pour Darius Rochebin sur LCI. Lundi 31 août, la chaîne du groupe Vivendi est même montée à 396 000 entre 19 heures et 20 heures et à 300 000 l’heure suivante. Ce jour-là – qui marque aussi le retour à l’antenne d’Éric Zemmour à 19 heures –, elle signe d’ailleurs une part d’audience record de 1,5 % sur les 4 ans et plus et même de 1,7 % sur les CSP+ (catégories socio-professionnelles les plus favorisées).

CNews a crevé le plafond de verre en octobre 2020. La petite chaîne qui monte réalise alors son record historique. Si la quasi-totalité de ses tranches horaires est en hausse, «Face à l’info», avec l’essayiste Eric Zemmour, a vu son audience exploser: ses démonstrations fulgurantes, claires et documentées remettent les pendules à l’heure en répondant à la demande de rupture avec la pensée unique. En octobre, le programme, diffusé à 19 heures, a rassemblé en moyenne 587 000 téléspectateurs, contre 149 000 un an plus tôt. L’audience de l’émission a triplé. A cette heure, CNews est devenue la première chaîne d’info. Le 28 octobre dernier, juste avant l’intervention de Macron, «Face à l’info» était suivie par 706 000 personnes. Un pic à 964 000 téléspectateurs a même été enregistré ce soir-là.

« L’heure des Pros», présentée par Pascal Praud est également en très forte progression. Le matin, l’émission convainc à présent 347 000 téléspectateurs contre 136 000 il y a un an. Soit une hausse de 155%. Le soir, «L’heure des pros 2» affiche 500 000 téléspectateurs contre 91 000 en octobre 2019, soit une progression de 450%. Des scores qui expliquent les polémiques incessantes provoquées par les organes de presse remis à leur place.

Les querelles artificielles et les tentatives de déstabilisation, dont le boycottage, n’enraillent nullement les bonnes audiences de la chaîne, laquelle attire davantage d’annonceurs. Le mois dernier, la chaîne revendique 152 annonceurs, soit 22 de plus qu’il y a un an.

Pascal Praud a tenu à réagir aux propos de Jean-François Delfraissy.

Alors que la presse unie fait une lecture malveillante de l’article 24 de la loi ‘Sécurité globale’ qui tend à protéger l’identité personnelle des policiers menacés de représailles et que les journalistes manifestent pour la liberté d’expression, la déclarant menacée, ils multiplient les coups bas à l’encontre de CNews. « Ca m’a vraiment choqué. C’est l’atmosphère d’aujourd’hui. Il [Delfraissy] s’en est pris aux médias. Il souhaite un contrôle. C’est ça qui me fait peur (…) Je trouve ça très étonnant. Si tu n’es pas d’accord avec la doxa sanitaire, tu es montré du doigt. Non ! On a le droit de parler et de ne pas être d’accord« , a confié le présentateur dans « L’heure des pros ».

« Ce n’est pas brillant de sa part. Il met le fric. Il entre dans le grand complot de manière à avantager les laboratoires. De sa part, je trouve qu’il ne se grandit pas. Ce qu’il dit là est condamnable. Ce n’est pas bien« , a aussi souligné Jean-Claude Dassier, éditorialiste de CNews.

Macron a déjà dû rappeler sèchement Delfraissy à l’ordre

« Chacun doit rester à sa place. C’est aux dirigeants démocratiquement élus de prendre des décisions » (Macron)

Macron / Delfraissy : mais qui décide ?  Le président de la République a précisé que les scientifiques sont là pour nous éclairer de manière transparente. Le Pr Jean-François Delfraissy, quant à lui, a précisé jeudi soir sur LCI que le Conseil scientifique « n’a aucun rôle dans les décisions ».  Le 11 septembre dernier, Julien Arnaud analyse les rapports entre Macron et Delfraissy dans la Matinale de LCI. Lien LCI

Macron a réagi vivement à la prise du pouvoir – à la faveur du rebond de l’épidémie en France – par le président du Conseil scientifique qui avait mis l’exécutif au défi: « le gouvernement sera obligé de prendre des décisions difficiles ». Par cette petite phrase, l’immunologiste comblé d’honneurs est-il sorti de son rôle de président du conseil scientifique en suggérant de nouvelles restrictions ? Oui, est le message subliminal du chef de l’Etat, à l’occasion d’un déplacement en Corse.

ECOUTER le commentaire de Simon Le Baron (France Inter et donc France info, etc…):

L’île n’attend d’ailleurs pas que Macron se sorte les doigts et, depuis ce samedi, exige de ses visiteurs une attestation de non-positivité à la covid-19…

ECOUTER l’analyse de l’invité de Simon Le Baron, le philosophe Pierre Musso, docteur en sciences politiques: