Les couacs de la cérémonie d’inscription de l’IVG dans la constitution

Le candidat “disruptif” poursuit son travail présidentiel de sape

Macron fait appel à une chanteuse rebelle pour interpréter La Marseillaise: Catherine Ringer ne manque pas de détourner l’hymne national…

Catherine Ringer se dégage des tentatives de palpations de Macron

Une attitude machiste inappropriée en contexte féministe:

Macron se veut banquier subversif…

Dernier exemple en date, le choix de la farouche Catherine Ringer pour une Marseillaise atypique qui ferait parler de lui. Il faut savoir que la Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël (PACBI) a fait pression sur cette juive pour qu’elle annule son concert de l’apartheid du 19 décembre 2019 au Barby Club à Tel Aviv.

Pendant les massacres israéliens de 2014 à Gaza, qui ont tué plus de 2.200 Palestiniens, dont plus de 500 enfants, Barby a fait des t-shirts et les a distribués gratuitement aux forces armées israéliennes en uniforme avec le logo du club et le slogan « Allez vous faire foutre, nous sommes d’Israël ».

Catherine Ringer commente la scène de harcèlement :

Le Niger suspend France 24 et RFI, chaînes d’information française

Les deux media dénoncent une censure militaire

Revers pour la francophonie. Les nouvelles autorités militaires qui ont pris le contrôle du Niger ont décidé de couper les signaux de France 24 et RFI (Radio France internationale) dans tout le pays. La voix de la France est inaudible depuis jeudi après-midi.

La France n’a pas tardé à réagir, condamnant « très fermement » cette suspension, qui intervient après un coup d’Etat ayant renversé le président élu Mohamed Bazoum.

« Au Niger, les mesures prises contre la presse s’inscrivent dans un contexte de répression autoritaire conduite par les auteurs de la tentative du coup d’Etat », dénonce le ministère français des Affaires étrangères, dans un langage peu diplomatique.

« Après avoir pris en otage le président élu de la République du Niger, ils se livrent à une campagne d’arrestations arbitraires contre les représentants démocratiques », affirme encore le Quai d’Orsay dans ce communiqué, ajoutant : « La France condamne ces violations graves des libertés fondamentales. »

« Une décision prise hors de tout cadre conventionnel et légal »

Le groupe France Médias Monde a dénoncé jeudi dans un communiqué l’interruption de RFI et France 24, « une décision prise hors de tout cadre conventionnel et légal » une semaine après le coup d’Etat.

Dans un discours télévisé mercredi soir, le général Abdourahamane Tiani, qui a pris le pouvoir à Niamey à la tête de militaires putschistes, a affirmé qu’il n’y a pas eu d’arrestations à la suite du putsch et que le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) s’est « abstenu de toute action répressive ».

En 2022, « 1,9 million d’auditeurs (18 % de la population) écoutaient la radio chaque semaine dans le pays », diffusée sur sept relais FM, tandis qu’un quart de la population nigérienne suivaient les programmes de France 24, a détaillé France Médias Monde.

La décision des autorités « prive un peu plus encore dans la région les citoyens de leur accès à une information libre, indépendante et vérifiée », regrette le groupe public, qui a déjà « subi la censure au Mali et au Burkina Faso ces derniers mois », sans jamais remettre en cause la pseudo objectivité de ses contenus dont en France on sait ce qu’il faut en penser.

RFI et France 24 restent accessibles en réception satellitaire directe, sur Internet, et les programmes de RFI en français, haoussa et fulfulde continuent d’être diffusés en ondes courtes.

Depuis le putsch du 26 juillet qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum, séquestré depuis huit jours, les relations avec Paris se sont dégradées. Des incidents dimanche lors d’une manifestation devant l’ambassade de France ont entraîné l’évacuation de plus de 500 Français. « La France réaffirme son engagement constant et déterminé en faveur de la liberté de la presse, de la liberté d’expression et de la protection des journalistes […] », a ajouté le ministère français des Affaires étrangères dans son communiqué.

Comportement inqualifiable de Macron au Burkina Faso

Référendum en Nouvelle-Calédonie: pour ou contre l’indépendance de l’archipel français

La France joue son avenir dans l’espace stratégique indopacifique

Les Calédoniens sont appelés aux urnes dimanche 12 novembre pour se prononcer pour ou contre l’indépendance de l’archipel français. Un vote auquel les indépendantistes ont appelé à ne pas participer.

C’est un troisième et dernier référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, dans un contexte tendu. 185.004 électeurs (sur 270.000 habitants) devront dire oui ou non à l’indépendance de cette collectivité d’Outre-Mer à 16.000 kilomètres de la France.   

L’inde observe et s’infiltre

Les indépendantistes appellent leurs partisans à boycotter le scrutin, en invoquant la crise sanitaire et le temps du deuil nécessaire pour les morts de la Covid-19. En revanche, les « loyalistes », ceux qui veulent que le Caillou reste français, veulent tourner la page des accords de Matignon, puis de Nouméa, signés après des années d’affrontements violents entre les deux camps. Sur le terrain, ce sont surtout les opposants à l’indépendance qui se font entendre. Ils essaient de convaincre les électeurs d’aller voter et oscillent entre démobilisation et désillusion.

Philippe Gomès, président de Calédonie Ensemble fait la coutume : il offre un présent symbolique en signe de respect au chef de tribu qui l’accueille. (SANDRINE ETOA-ANDEGUE / RADIO FRANCE)
Philippe Gomès, président de Calédonie Ensemble fait la coutume

Philippe Gomès, président de Calédonie Ensemble, un parti non-indépendantiste, se sent chez lui à la tribu de Ouatom. La tribu kanak est rattachée à La Foa, commune rurale que le député UDI a dirigée pendant 18 ans. Comme le veut la tradition, il fait la coutume: il offre un présent symbolique en signe de respect au chef de tribu qui l’accueille. Ici, un morceau de tissu.

« La participation va être en chute libre »

Philippe Gomès, président de Calédonie Ensemble, un parti non-indépendantiste. (SANDRINE ETOA-ANDEGUE / RADIO FRANCE)
Philippe Gomès, président de Calédonie Ensemble

Dans la maison traditionnelle bordée de fleurs tropicales, une vingtaine de personnes est venue écouter Philippe Gomès. La jauge maximale autorisée est de 30 personnes à cause des restrictions sanitaires. Sur le terrain, la démobilisation est réelle. « Tout le monde considère que le référendum est gagné d’avance puisque les indépendantistes n’y participent pas », juge Philippe Gomès. 

« La pesanteur culturelle dans les milieux kanak va conduire un certain nombre de Calédoniens d’origine kanak qui votent pour le non à ne pas aller dans les bureaux de vote pour ne pas se faire identifier parce que jusqu’à maintenant, ils n’ont jamais dit qu’ils voteraient pour le non. Il n’y a pas d’anonymat du vote. C’est un enjeu majeur. La participation va être en chute libre, ça c’est sûr », assure-t-il. 

« Moi, en tous cas, j’irai voter »

Iliana, éleveuse Calédonienne de 18 ans. (SANDRINE ETOA-ANDEGUE / RADIO FRANCE)
Iliana, éleveuse Calédonienne de 18 ans. 

Cet appel à la non-participation des indépendantistes, Iliana ne le comprend et ne l’accepte pas. Crâne rasé sur les côtés et bottines montantes, cette éleveuse de 18 ans compte voter pour la première fois. « Je me dis que c’est une personne qui veut faire le commandant, alors que tout le monde a le droit de faire ce qu’il veut. Moi, en tous cas, j’irai voter. Je ne suis pas décidée encore, mais pour l’instant, je suis pour le non à l’indépendance », explique-t-elle. « En tant que jeune, je me pose des questions : comment je vais faire pour travailler ? Pour les formations aussi… Je voudrais avoir plus de diplômes, mais je me dis que si la France est encore là, ça pourrait être une grande chance de pouvoir aller étudier ailleurs. »

En retrait, Louis, âgé d’une cinquantaine d’années, explique d’abord être venu par curiosité. Il a choisi, il votera oui à l’indépendance. « Il y a moyen de faire sans la France, » estime-t-il. Mais, au fur et à mesure de la conversation, le discours du père de famille évolue. « Les indépendantistes, en 30 ans, ils ne me m’ont pas encore dit quel docteur kanak va venir nous soigner, quel ingénieur va nous faire un pont si un pont casse », nuance Louis.

La Chine ambitionne de pénétrer la zone d’influence de l’Australie

Il finit par lâcher: »Je vais voter non », dimanche. « C’est difficile pour moi, il y a eu trop de morts chez nous, Mélanésiens, pour la lutte comme ça. Je ne peux pas trahir mon peuple. Pour bien faire, je pense que je vais m’abstenir. » Pourtant, dit-il, le droit de vote, « c’est sacré« : les kanaks n’ont obtenu qu’en 1957 le droit de pouvoir participer au suffrage universel.

La France se refuse à toute ingérence. Les défenseurs des intérêts stratégiques de la France et les adversaires de Macron dénoncent son indifférence.

Lancement du logo « Fabriqué en France  » pour les consommateurs

La relocalisation pour faire face à la crise et regagner notre indépendance

Le logo «Fabriqué en France», soutenu par le gouvernement
Le logo «Fabriqué en France»,

Le logo, téléchargeable sur le site de France Industrie. Il est disponible pour tout artisan, industriel, commerçant, ou site d’e-commerce qui le souhaite.

Tricolore, il ressemble à un bonnet phrygien stylisé: un nouveau logo «Fabriqué en France» a été lancé jeudi pour mettre en valeur auprès des consommateurs les produits nés sur le territoire national, de la boîte de raviolis au meuble de séjour.

Lancée avant la période des achats de fin d’année, pendant le salon du «Made in France» MIF Expo qui a ouvert ses portes jeudi à Paris, cette nouvelle identité visuelle «a vocation à rassembler dans la durée un maximum de produits français», a indiqué son auteur, l’association France Industrie qui rassemble 28 branches industrielles et représente toute l’industrie auprès des pouvoirs publics.

Le logo a été dévoilé jeudi par Philippe Moreau, président de l’ameublement français, et patron du fabricant de meubles Temaome, et Alexandre Saubot, président de France Industrie, lors de l’inauguration du salon par la ministre de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher.

«Nous soutenons cette initiative qui se fait à la veille du Black Friday, c’est intéressant car c’est aussi un appel à se poser la question de notre consommation, et à la veille de la semaine de l’Industrie qui va célébrer aussi bien les sous-traitants de l’aéronautique que les producteurs, pour les consommateurs finaux que nous sommes», a déclaré la ministre.

«Partie significative» de la fabrication en France

Une usine Labonal, fabriquant «made in France» de chaussettes, en janvier 2019.
Une usine Labonal, fabriquant «made in France» de chaussettes « fabriqué en France »
en janvier 2019. 

Le logo est téléchargeable et en libre accès sur le site de France Industrie pour tout artisan, industriel, commerçant, ou site d’e-commerce qui souhaite l’utiliser, «à condition que les produits respectent le code douanier de l’Union européenne», a précisé France Industrie.

Selon le code douanier et la direction générale des entreprises (DGE), la mention «Fabriqué en France» ne signifie pas nécessairement que 100% des étapes de fabrication d’un produit ont été réalisées en France, mais qu’a minima, une «partie significative» l’a été, et notamment qu’il y a subi «une dernière transformation substantielle».

Il peut donc être composé de matières premières importées, à condition que le consommateur ne soit pas induit en erreur. Bercy rappelle par ailleurs qu’il existe plusieurs labels – avec cahier des charges – garantissant l’origine française de certains produits.

En matière agroalimentaire, les indications géographiques comme les AOP ou IGP protègent des territoires et/ou des savoir-faire locaux. Dans le textile, le label France Terre Textile garantit qu’au minimum «75% des étapes de fabrication ont été effectuées en France». Enfin le label «Origine France garantie», décerné à 2.000 gammes de produits issus de quelque 600 entreprises, certifie que «50% au moins du prix de revient unitaire du produit est acquis en France».