La grève, réponse  des syndicats de Radio France à la suspension de Guillaume Meurice

Dimanche, c’est jour de fête …

Dans leur préavis de grève, les syndicats demandent à la direction du groupe public « la fin de la répression de l’insolence et de l’humour » et « la réaffirmation sans limites de la liberté d’expression » sur ses antennes.

Les syndicats de Radio France (CFDT, CGT, Force Ouvrière, SNJ, Sud et Unsa) ont appelé à faire grève dimanche 12 mai pour protester contre « la répression de l’insolence et de l’humour » après la suspension de Guillaume Meurice, ainsi que contre « des menaces » qui pèsent sur certaines émissions de France Inter.

Six syndicats (CGT, CFDT, FO, SNJ, SUD, Unsa) ont déposé lundi 6 mai au soir un préavis de grève pour dimanche. C’est le jour où est diffusée l’émission hebdomadaire de Charline Vanhoenacker, à laquelle participe d’ordinaire Guillaume Meurice.

L’humoriste en a été suspendu le 2 mai dans l’attente d’une éventuelle sanction pouvant aller jusqu’au licenciement, quatre jours après avoir réitéré ses propos antisémites tenus à la fin d’octobre 2023 sur Benyamin Nétanyahou tenus à la fin d’octobre. Il avait comparé le premier ministre israélien à une « sorte de nazi mais sans prépuce », ce qui lui avait valu des accusations d’antisémitisme et une plainte déposée par l’Organisation juive européenne, pour provocation à la violence et à la haine antisémites et injure publique à caractère antisémite, récemment …classée sans suite.

Interrogée à l’Assemblée sur le cas de Guillaume Meurice, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a fait valoir que « le sujet de l’humour dans les media est à évoquer avec mesure mais sans aucune caricature. »

La ministre a aussi jugé que « Radio France ne pouvait pas ne pas réagir ». « En octobre 2023, l’Arcom [le régulateur de l’audiovisuel] avait mis en garde de manière très argumentée (…) France Inter suite à la chronique de Guillaume Meurice », a rappelé Mme Dati.

« Malgré cela (…), Guillaume Meurice a refait sa chronique à l’identique », une provocation qui exposait Radio France « à une sanction de l’Arcom », a-t-elle poursuivi. Même si Radio France n’avait donc « pas d’autre choix » que de convoquer l’humoriste, a estimé la ministre, cette affaire « peut interroger sur la liberté d’expression », a-t-elle toutefois mis en garde.

« Répression de l’insolence »

Plus largement, dans leur préavis de grève, les syndicats demandent à la direction du groupe public « la fin de la répression de l’insolence et de l’humour » et « la réaffirmation sans limites de la liberté d’expression » sur ses antennes. Plus largement, les syndicats s’inquiètent des « menaces » qui pèsent, selon eux, « sur des émissions populaires et singulières », en particulier sur France Inter.

Le 3 mai, dans la foulée de l’affaire Meurice, les sociétés des journalistes (SDJ) et des producteurs (SDPI) de France Inter avaient dénoncé « un virage éditorial » de la première radio de France. Elles assuraient notamment avoir appris le remplacement prochain de l’émission sur l’environnement « La Terre au carré ».

Les syndicats accusent la direction de Radio France de mener « une politique de casse sociale sur les antennes », alors qu’un « projet de réforme de l’audiovisuel public va être discuté prochainement à l’Assemblée nationale ».

La mise en place d’une gouvernance unique pour l’audiovisuel public, dont France Télévisions et Radio France, projet de la ministre de la Culture, Rachida Dati, sera examinée les 23 et 24 mai dans l’Hémicycle.

Les syndicats fustigent enfin « une campagne de dénigrement et de calomnies orchestrée par des partis politiques, organisations ou personnalités franchement hostiles au service public de la radio ». Ce dernier est fréquemment accusé par des personnalités de droite de pencher nettement à gauche.

Affaire Guillaume Meurice: un droit à l’antisémitisme des syndicalistes de Sud

La liberté d’expression n’est pas un casse-tête pour l’Arcom, soumise à l’extrême gauche révolutionnaire

L’antisémitisme est un sujet de « blagues« , selon l’AFP
et le groupe Les Echos-Le Parisien de Bernard Arnault, qui avait expliqué dès 2017 combien le programme de Macron lui paraissait « éminemment souhaitable »

Pourquoi Guillaume Meurice est-il toujours à Radio France? La direction des chaînes de service public avait peu d’options de sanctions, l’humoriste bénéficiant du statut de …«salarié protégé».

«Si j’attaquais mon employeur, je ne suis pas sûr que l’on me laisserait à l’antenne», confie un salarié d’un groupe audiovisuel privé. «Dans n’importe quelle entreprise, cette situation serait intenable», souligne un autre. Depuis la diffusion de son sketch, le 29 octobre dernier, qualifiant le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, de «Nazi sans prépuce», Radio France a reçu des centaines de messages d’indignation en provenance des auditeurs pourtant blasés par les attaques tous azimuths de France inter, chaîne militant à l’extrême gauche, par le biais notamment de chroniqueurs classés humoristes et protégés par ce viatique sacré de la liberté d’expression en démocratie.

France inter, victime consentante de l’« humour vache » de ses humoristes et protectrice de son agresseur tout azimuth

Sibyle Veil, la présidente de la Maison de la Radio, a tenté de raisonner son protégé pour qu’il reconnaisse une erreur d’appréciation, compte tenu du contexte de tensions extrêmes sur toutes les questions ayant trait au conflit entre Israël et le Hamas. Hors tensions extrêmes, l’erreur, si ce n’était que çà, était en soi suffisamment répréhensible, avec ou sans prépuce, en tant qu’accusation de nazisme, la Shoah étant un génocide historique de Juifs par les Nazis. Guillaume Meurice ayant refusé, il a écopé d’un simple… avertissement qu’il a même décidé de contester en justice. La pédégère de Radio France est l’épouse de Sébastien Veil, petit-fils de Simone Veil, laquelle fut déportée à Auschwitz à l’âge de 16 ans, durant la Shoah, où  son père, son frère et sa mère furent exterminés. 

L’Arcom saisie pour des propos de Guillaume Meurice et Caroline Fourest

Le régulateur de l’audiovisuel va instruire deux dossiers concernant deux séquences impliquant l’humoriste sur France Inter d’une part, l’essayiste sur BFMTV d’autre part. Ils sont accusés respectivement d’antisémitisme et de relativisme dans la mort d’enfants palestiniens.

En cause, une « sortie » de Guillaume Meurice, selon Telerama, groupe Le Monde, à propos du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu : suggérant une idée de « déguisement pour faire peur » à l’occasion d’Halloween, l’humoriste a évoqué un « déguisement Netanyahu »« une sorte de nazi mais sans prépuce ». S’en est suivie une simple « polémique » pzrmi d’autre, toujours selon le groupe du milliardaire Xavier Niel, gendre de Bernard Arnault, sur les réseaux sociaux. « Prépuce ou pas : Moi je serais plutôt en faveur de circoncire le temps d’antenne de Guillaume Meurice. (Et le mandat de Netanyahou aussi, mais c’est une autre histoire) », a notamment déploré sur X la rabbin et écrivaine Delphine Horvilleur.

« Je trouve invraisemblable que trois semaines après le plus grand massacre de juifs depuis la Seconde guerre mondiale, dans une radio publique, on en vienne à comparer un juif à un nazi » a abondé sur BFMTV le président des éclaireuses et éclaireurs israélites de France, Jérémie Haddad, fustigeant également les « réactions du plateau (de France inter) qui rit à gorge déployée ».

Adèle Van Reeth, la directrice de France Inter, a répondu aux auditeurs de la station dans un texte publié sur le site de la médiatrice : « Vous avez été très nombreux à réagir aux propos de Guillaume Meurice. […] Je rejoins le malaise [sic] que vous avez été nombreux à exprimer. […] Pour beaucoup, une limite a été franchie : non pas celle du droit, qu’il reste à établir, mais celle du respect et de la dignité. Si je suis garante de la liberté d’expression sur France Inter, je le suis aussi des propos qui s’y tiennent. C’est ce que j’ai rappelé aujourd’hui à Guillaume Meurice. » L’une et l’autre sont toujours à leur poste…

Meurice devrait s’exprimer à l’antenne ce dimanche sur son sketch accusant Benyamin Netanyahou de …nazisme.

Candidat aux élections des représentants du personnel, Guillaume Meurice est devenu intouchable

La direction de France Inter ne peut rien contre un syndicaliste de SUD, branche « armée » du NPA, Nouveau Parti anticapitaliste, révolutionnaire trotskiste.

En se présentant aux élections professionnelles des représentants du personnel, « l’humoriste » Guillaume Meurice est devenu quasiment intouchable par la direction de France Inter. Mais est-elle motivée ? Une enquête du Figaro est consacrée à cette affaire qui au-delà de la radio publique, secoue l’opinion. Signe de la tension qui entoure ses propos, dans le contexte très sensible des massacres initiés par les terroristes islamistes du Hamas en Israël, cette émission, « Le grand dimanche soir », présentée par Charline Vanhoenacker, aura exceptionnellement lieu sans public, de 18h à 20h.

Une décision prise « pour la sécurité des équipes », selon le groupe public de Radio France, à cause de menaces de mort reçues par Guillaume Meurice. Point de départ de l’affaire: une « blague » qu’il a faite lors du précédent numéro, le 29 octobre.

En évoquant des idées de « déguisement pour faire peur » à Halloween, le blagueur a imaginé un « déguisement Netanyahu », « une sorte de nazi mais sans prépuce », selon le trotskiste et sous les éclats de rires de ses camarades, sélectionnés par Charline Vanhoenacker, louve belge introduite dans le noeud de vipères par l’agressive Pascale Clark, cooptée par Daniel Schneidermann (en avril 2023, pour sa couleur de peau, il compare Christine Kelly à Pépita, « hôtesse » dans le jeu Pyramide sur France 2), qui a aussi infiltré Mehdi Meklat, un blogueur du Bondy Blog connu pour des tweets racistes, antisémites, homophobes et misogynes, faisant l’apologie d’Hitler et de Ben Laden, menaçant de mort Marine Le Pen ou les journalistes de Charlie Hebdo… Cette dernière séquence de Meurice a suscité de nombreuses réactions indignées d’auditeurs, qui y ont vu une dimension antisémite, et des saisines de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel. Elle a également valu au « petit taquin » de 42 ans un « avertissement » de la direction de Radio France lundi, qu’il entend contester en justice.

Mais Le Figaro rappelle ce qui s’est vraiment passé : 

« Si la question de son licenciement s’est bien posée, la direction de Radio France n’a pas vraiment eu le choix, en définitive. Selon nos informations, Guillaume Meurice bénéficie depuis quelques mois du statut de « salarié protégé« Il s’était présenté sur la liste SUD aux dernières élections professionnelles des représentants du personnel. Il est donc intouchable pour le moment. En plus de la liberté d’expression, droit de dire n’importe quoi, de blesser et donc d’inciter à la haine antisémite.

Dans l’arsenal des pénalités possibles, seul l’avertissement permettait d’agir vite. Mais il n’est pas de nature à interdire d’antenne un salarié. L’ensemble des autres sanctions prévues dans le règlement doit passer par un avis conforme de l’Inspection du travail et une consultation des élus du personnel. Autant dire que Meurice peut dormir l’âme en paix…

S’engager dans cette voie aurait pris des semaines, voire des mois, avec un résultat incertain. Contactée, la direction de Radio France s’est refusée à tout commentaire. » Sans blague ? Elle n’abuse pas de sa liberté d’expression…

Antisémitisme systémique de Mélenchon visant le judaïsme à travers Zemmour

L’islamo-gauchiste consent seulement à dire qu’il s’est mal exprimé

Mélenchon a accusé Zemmour d’antisémitisme. Invité de la matinale de BFMTV, ce jeudi, le patron de La France Insoumise (LFI) répondait à la dernière question de Bruce Toussaint, celle qui, dans ce genre d’échange, vise à pousser l’invité à la faute et à faire le buzz. Participant à la sur-représentation médiatique de l’essayiste, tout en la déplorant par ailleurs, le journaliste schizophrène l’interrogea alors sur Eric Zemmour. « Est-il antisémite ? », lança-t-il au candidat d’extrême gauche à la présidentielle 2022. Malveillant, le journaliste relançait Mélenchon sur la polémique consécutive à ses propos sur l’antisémitisme supposé d’Eric Zemmour. C’est alors que le pro-palestinien révéla le fond de sa pensée.

Réponse « systémique » de Jean-Luc Mélenchon : « Monsieur Zemmour ne doit pas être antisémite parce qu’il reproduit (…) beaucoup de traditions liées au judaïsme. » Et, même si celui qu’on dit maîtriser la langue française, atténue son propos en disant « enfin, je ne sais pas [s’il est antisémite] », c’est pour accuser à nouveau, en changeant de registre, si sensible soit-il encore: « il est raciste en tout cas, puisqu’il a été condamné pour ça », assène-t-il.

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Son accusation diffamatoire provoque un grand nombre de réactions.

Parmi elles, celle du président du site révolutionnaire trotskiste Mediapart, ke vicieux Edwy Plenel, sur Twitter. « Non @JLMelenchon, le racisme, le négationnisme, le sexisme et le pétainisme, cette haine de l’autre que profère Zemmour de façon obsessionnelle, ne sont en aucune façon des traditions juives. Le laisser entendre est une faute politique et morale. » Le fauteur de troubles trotskiste prend l’un pour taper sur l’autre, déjugeant l’ancien trotskiste de la Ligue communiste (fusion de la Jeunesse communiste révolutionnaire et du Parti communiste internationaliste, chers à Alain Krivine, Daniel Bensaïd et Hebri Weber), puis UNEF (aujourd’hui féministe et decoloniale). 

L’ancien ministre de l’Intérieur et actuel patron des députés LREM Christophe Castaner va même plus loin en accusant Jean-Luc Mélenchon d’ « antisémitisme ».

Mélenchon nie son antisémitisme: et son antisionisme aussi?

Bruce Toussaint

Je suis même prêt à admettre que je me suis mal exprimé.” Mais, alors, que voulait dire Jean-Luc Mélenchon? Le chef de file de la France insoumise à la prochaine élection présidentielle est pointé du doigt ce vendredi 29 octobre pour avoir faut des positions politiques prêtées à Eric Zemmour un antisémisme systémique en mettant en cause les “traditions” liées au judaïsme.

Invité de BFMTV, jeudi 28 octobre, le député invisible des Bouches-du-Rhône, crédité de 7% dans les intentions de vote, malgré déjà deux essais infructueux, était questionné sur la déclaration fratricide du rabbin Haïm Korsia, suggérant que l’essayiste serait antisémite.

“Il se trompe”, a ainsi répondu Mélenchon, après avoir qualifié le religieux de “rabbin-politicien” et avant de développer: “qu’un juif soit antisémite est une nouvelle. J’ai essayé sur le moment, ça m’a fait sourire parce que j’aime bien ce type de paradoxe, je me suis dit, ‘mais comment c’est possible un truc pareil.’ (…) il me semble qu’il se trompe. Monsieur Zemmour ne doit pas être antisémite parce qu’il reproduit beaucoup de scénarios culturels ‘on ne change rien à la tradition, on ne bouge pas, la créolisation mon dieu quelle horreur’, tout ça, ce sont des traditions qui sont beaucoup liées au judaïsme.

Sexisme et humour outrageant de Charline Vanhoenacker, journaliste subventionnée par le contribuable sur le service public de France Inter, lors d’un appel à taguer les affiches d’Eric Zemmour et à le grimer en Hitler.
A gauche, seul un « black face »
serait-il indigne?

Et d’ajouter, avec des regrets dans la voix: « Ça a ses mérites, ça lui a permis de survivre dans l’histoire.” De tels propos le lient ckairement aux affiches affublant le journaliste de moustaches, puis appelant à l’assassinat de Zemmour.

Que nous réserve la troisième vague d’affichage des compagnons de route de LFI ?

Et finalement d’ajouter: “donc, moi je ne crois pas qu’il soit antisémite. Enfin, je ne sais pas, ce n’est pas véritablement mon problème. Il est raciste, ça, c’est sûr puisqu’il a été condamné pour ça.” Lien PaSiDupes

Fautes politique et morale?

L’outrage antisémite trouve un large écho également sur les réseaux sociaux. Après les réactions aggravantes du patron de Mediapart Edwy Plenel, lequel accable Zemmour en le dissociant des autres Français de religion juive et le cynisme de Mélenchon qui ne retire nulkement son soupçon d’antisémitisme et y ajoute le chiffon rouge du racisme, plusieurs responsables politiques se sont emparés de la séquence.

“Le pire du pire vient d’être dit”, pour l’eurodéputé d’extrême droite Gilbert Collard, quand, Christophe Castaner, estime, de son côté, que le révolutionnaire Insoumis “a franchi les dernières limites” avec des “propos aux références les plus abjectes.” “Rien, jamais, ne justifie de sombrer dans l’antisémitisme”, écrit encore le chef de file des marcheurs à l’Assemblée nationale dans un tweet.

“La nausée”, ajoute sa collègue Aurore Bergé, toujours sur les réseaux sociaux, “combattre un adversaire de la République en usant des pires clichés antisémites.”

Mélenchon est un récidiviste épargné par les tribunaux.

Ses semblables le victimisent. “Encore et encore. À chaque occasion l’accusation d’antisémitisme revient comme un refrain contre moi par les mêmes haineux”, écrit-il, de lui-même, sur sa page Facebook, ce vendredi, ajoutant: “Naguère Libération montra comment l’accusation avait été lancée et alimentée par l’extrême droite avec l’appui du ‘printemps républicain’. Mais ça recommence. Sans fondement, sans argument, à tous propos et surtout hors de propos.”

En 2019, par exemple, l’agresseur insoumis avait dejà poussé des cris de vierge effarouchée sur son blog, lors de la défaite historique du travailliste Jeremy Corbyn aux élections britanniques. Il s’en était alors pris aux “oukases arrogants des communautaristes du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France)”. De quoi déclencher, déjà, les premières réactions indignées d’une partie de la classe politique.

Ce vendredi, Mélenchon ne reconnaît qu’une simple maladresse. Bon prince, il dit être “prêt à admettre” qu’il s’est “mal exprimé”. “J’ai donné prise à des interprétations [victimisation] qui sont au contraire de ce que je pense”, assure-t-il, pitoyablement, avant d’ajouter sa cobtre-offensive: “L’un après l’autre TOUS les porte-paroles de notre mouvance politique dans le monde en ont été accusés chacun à leur tour dans un même but de flétrissement personnel.” Généralisation, amalgame et complotisme…

Ce matin, France info offrait son antenne à la présidente du groupe LFI à l’Assemblée. Sur Twitter, c’est sa garde rapprochée avait déjà organisé la réplique. Rares sont les dirigeants insoumis à ne pas avoir investi Twitter, réseau social par ailkeurs décrié par LFI, discours, meeting ou débat politique à l’appui. “Jean-Luc Mélenchon a toujours fermement combattu l’antisémitisme”, assène la présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot, en toute mauvaise fou, quand, le numéro 2 du mouvement, Adrien Quatennens, multiplie les tweets ou retweets sur le sujet.

Le flamboyant député n’hésite pas à évoquer cyniquemment la présence ambigüe de plusieurs personnalités de la France insoumise qui se sont blanchis à la marche blanche en hommage à Mireille Knoll en mars 2018, ou les attaques récurrentes déjà subies par son candidat et ses troupes. Une mobilisation qui fait du hashtag “mélenchonbasching” l’un des plus utilisés, et donc l’un des thèmes les plus discutés

Les sondages montrent que ces simagrées ne trompent plus personne.

« A gauche toute, » enquête dénonçant un service « public » audiovisuel soviétique en France

Ce service public reçoit 650 millions de l’Etat – budget toutes les radios privées – pour entretenir la mainmise idéologique des gauches.

Avis de décès du pluralisme dans le service public. Une propagande insidieuse se déverse, au fil des programmes de France Inter, Info, Culture et des émissions politiques de France Télévisions, France 2 et France 5 sur les électeurs français. Aux frais du contribuable.

Le 8 octobre, la Pologne vient de défier l’Union européenne et le sommet Afrique-France s’ouvre, mais le journal de France Inter aussi, et sur une information «édifiante» et «exclusive»: une agence d’intérim sur deux accepterait les demandes des entrepreneurs du BTP de leur fournir de la main-d’œuvre «de type européen». Le testing «inédit» réalisé par SOS-Racisme – via seulement 69 appels téléphoniques – est présenté sans contradicteur, ni mise en perspective. La journée commence bien, entre soi. La radio dite publique impose le point de vue de ses syndicats et de ses idéologues formés en universités et écoles de journalisme noyautées par la gauche qui se reproduit par cooptation: un grand remplacement sur les espaces de liberté démocratique. Au nom de la démocratie: Cuba est une république parlementaire, à parti unique, communiste, et la Corée du Nord, une république populaire démocratique…

Vient ensuite le catéchisme de Thomas Legrand sur la lutte contre le dérèglement climatique, domaine dans lequel France Inter rivalise parfois d’intransigeance avec Greta Thunberg. Le chroniqueur politique dresse la liste des 11 arguments «qui fleurent bon ce poison de la pensée» qu’est, selon lui, «le bon sens»: «Ils ont tous un petit morceau de pertinence», mais viseraient surtout à «nous autoconvaincre que ce serait mieux de ne rien faire».

Pour connaître les 11 arguments, il faut attendre l’enquête disponible demain samedi.

Audiovisuel public: quand France 5 traite du “cas” Zemmour

Pour la première fois présent au second tour dans un sondage, l’essayiste, qui n’est pourtant toujours pas candidat à l’élection présidentielle, fut traitée de « cas » sur le plateau de l’émission «C politique» où Karim Rissouli a six heures d’antenne hebdomadaires sur la 5 (tous les dimanches soir à 18h35, et «C ce soir», du lundi au jeudi, à 22 h 30). Qui dit mieux? Zemmour?

Avec «C politique», Karim Rissouli est devenu en quelques mois la figure emblématique de France 5. Promu par France 2, le journaliste est encensé par Le Monde, qui a salué son «parti pris du dialogue et de la nuance, à l’heure du culte du clash et des petites phrases». Ses partis-pris idéologiques n’ont pas trouvé preneur pendant près d’un an après avoir quitté le groupe Canal+ quand Vincent Bolloré (Vivendi) a sauvé la chaîne du naufrage, à la fin de saison 2014-2015.

Et, depuis, clairement islamo-gauchistes,
de surcroît

Ce dimanche 10 octobre, le «cas» Zemmour est traité sur le plateau de «C politique», sous un angle lié à l’actualité de la semaine: pour la première fois, le non-candidat a été donné au second tour face à Macron dans un sondage Harris Interactive publié par Challenges (groupe Perdriel et groupe… LVMH). «Le sondage de trop?» interroge Karim Rissouli, journaliste sectaire. La direction est indiquée. Yaël Goosz, chef du service politique soumis aux syndicats radicaux de France Inter, s’indigne: solidaires, au détriment du droit à l’information des Français, les quatre chaînes d’information en continu ont peu commenté cette atteinte au pluralisme !

Zemmour sur France 5 : le CSA a reçu plus de 700 plaintes

En septembre dernier, Eric Zemmour était l’invité d’Anne-Sophie Lapix dans « C à vous » sur France 5 pour répondre à des questions sur son nouvel ouvrage, un recueil de ses chroniques à la radio, dont le titre n’est pas cité par une certaine presse. En plus d’avoir découvert en direct que des passages avaient été coupés par l’éditeur, il a tenu des propos très controversés sur l’islam et les musulmans. Depuis, le CSA a indiqué avoir reçu plus de 700 plaintes de téléspectateurs choqués et devra donc se pencher sur la question. Soit l’écrivain, soit la chaîne pourraient être sanctionnés. Besoin d’une boule de cristal?

Et quand Zemmour découvre en direct que des passages de son livre ont été censurés

Eric Zemmour était l’invité d’Anne-Sophie Lapix dans « C à vous » sur France 5 pour parler de son nouvel ouvrage, un recueil de ses chroniques à la radio, Un quinquennat pour rien, ci-dessus.

Or, les plus controversées, celles sur Molenbeek et sur Mgr Barbarin notamment, ne figuraient pas dans le livre, coupées par… l’éditeur Albin Michel. 

En septemvre 2016, les chroniqueurs Pierre Lescure et Patrick Cohen lui ont demandé pourquoi une de ses fameuses interventions sur RTL ne figurait pas dans ce recueil censé pourtant rassembler l’intégralité de ses chroniques radio.

L’équipe de « C à vous » a en effet cherché en vain dans le livre d’Eric Zemmour la retentissante chronique dans laquelle l’essayiste suggérait « ironiquement », quatre jours après les attentats parisiens de novembre 2015, que « la France devrait bombarder Molenbeek« , cette commune de Bruxelles d’où étaient originaires certains membres du commando du 13 novembre. Stupéfait, Eric Zemmour a alors contesté vigoureusement toute disparition: « Je vous assure qu’elle y est. J’ai tout relu. Toutes les chroniques sont là. ‘Bombarder Molenbeek’ évidemment qu’elle y est, voyons! » a-t-il assuré.

Mais après avoir parcouru, en long et en large et pendant de longues minutes, un exemplaire de son livre, Eric Zemmour a finalement admis qu’il n’avait pas trouvé dans son livre cette chronique dont il se dit pourtant très fier et que les chroniqueurs avaient recherchée avec gourmandise. La tromperie d’Albin Michel était repérée « Bah, je vous remercie. On va le rajouter, » a d’abord réagi l’auteur, décidément pas au bout de ses surprises.

Une autre chronique radio consacrée à la défense du cardinal Barbarin, après la révélation d’actes pédophiles présumés par un prêtre de son diocèse de Lyon, mais pourtant antérieurs à son arrivée, a été probablement censurée, elle aussi, par son éditeur, selon les constatations de France 5. »C’est incroyable! » a conclu Eric Zemmour, sincèrement sidéré.

Depuis, Zemmour a créé sa propre maison d’édition, Rubempré.

« Sandrine Rousseau est une Greta Thunberg ménopausée… hallucinés… illuminée »

Caricature par une bonne camarade écoféministe ou par Charlie hebdo ?

Le portrait indigne la gauche, de Alice Coffin et Julien Bayou à Manon Aubry, en passant par Marlène Schiappa, ex-socialiste.

Le descriptif est satirique, comme Charlie hebdo ne les aime pas et comme s’en offusquent les féministes, par sexisme.

Le descriptif est satirique, comme Charlie hebdo les déteste et comme s’en offusquent les féministes, par sexisme. L’artiste est donc un « mâle blanc », de ceux qu’Alice Coffin veut exterminer, et un opposant à Macron, du genre que Schiappa honnit. Il cristalise ainsi la haine de toutes les gauches, mais aussi parce qu’il est chroniqueur à CNews: il coche toutes les cases rouges. La vignette eût-elle été proposée par Charline Vanhoenacker sur France Inter que ces gauches-là seraient tombées en extase. Mais ces sectaires y voient du sexisme comme

« Elle a des yeux comme des chouettes, » a également observé Guillaume Bigot sur Cnews. 

Le politologue Guillaume Bigot a provoqué la colère des gauchistes, ce dimanche 26 septembre, parce qu’ils sont accrocs à Cnews par masochisme politique, alors que, pour illustrer la radicalisation de la campagne de présidentielle, il dressait le portrait de Sandrine Rousseau, finaliste battue à la primaire écologiste par Yannick Jadot, plus grand mou que « mâle blanc ».

Ancienne secrétaire générale-adjointe du parti Europe Ecologie Les Verts (EELV), candidate à la primaire écologiste pour la prochaine élection présidentielle, Sandrine Rousseau a tenu des propos qui, à maintes reprises, ont jeté un doute fort sur son équilibre mental. Elle est féministe, lesbienne (« Notre système, dit-elle, est fondé sur un triptyque : nous prenons, nous utilisons et nous jetons. Le corps des femmes, le corps des plus précaires, le corps des racisés. » ), décoloniale, intersectionnelle et décroissante («Il faut augmenter le prix de l’essence de 6 à 10 centimes par année de mandat»), ce qui est déjà pas mal pour 1m50. Elle développe sur un ton agressif les thèses « woke » importéées d’outre-Atlantique, thèses qui voudraient faire place nette ici-bas, en éradiquant les restes de notre civilisation chrétienne (« Il faut s’émanciper des religions parce qu’elles sont toutes patriarcales »), blanche et machiste (« Je préfère les femmes qui jettent des sorts plutôt que les hommes qui construisent des centrales nucléaires. »), comme la police serait raciste par essence. 

Intervenant sur la stratégie de la candidate des verts et de son positionnement « radical » sur l’écologie, l’éditorialiste juge le programme de Sandrine Rousseau de « folie verte ». “Si vous l’écoutez, on a l’impression d’une illuminée. C’est la folie verte. C’est une sorte de Greta Thunberg ménopausée”, a-t-il analysé.

Bien que freiné par le présentateur, il poursuit estimant que la candidate « surjoue » sa radicalité. “Elle force le trait. Elle augmente le son. Quand je dis Greta Thunberg, on voit bien, elle a des yeux comme des chouettes (sic) et elle débite des trucs ultra-violents en regardant face caméra. C’est un peu ce que fait madame Rousseau. Elle n’a pas le même âge, c’est ce que je voulais dire”.

Sexisme et indignation de la classe politique

Ses propos, immédiatement relayés sur les réseaux sociaux, ont provoqué un véritable tollé. D’abord dans le camp de la candidate où Alice Coffin, élue EELV de Paris, s’est indignée : “Les insultes sexistes c’est chaque jour, chaque heure pendant cette campagne. Comment encore penser que la présidentielle offre un réel terrain démocratique pour les femmes ? ».

Julien Bayou, secrétaire national du parti, appelle quant à lui à saisir le CSA sur Twitter. « Cnews et Europe 1 ne peuvent laisser un « éditorialiste » se vautrer dans le sexisme à l’égard de Sandrine Rousseau et la moquerie à l’égard de l’autisme de Greta Thunberg. » a-t-il partagé.

D’autres politiciens ont apporté leur soutien à la candidate, c’est le cas de l’eurodéputée insoumise Manon Aubry  qui a dénoncé le “sexisme puant” du chroniqueur. 

Marlène Schiappa a de son côté taxé « l’outrance misogyne » du chroniqueur. “J’aimerais débattre des désaccords de fond que nous avons avec Sandrine Rousseau mais l’outrance misogyne des commentateurs me pousse à la défendre. Ce ‘politologue’ m’a qualifiée en juin d’experte en ‘concours de t-shirts mouillés’ sans que ça n’émeuve personne”, a ajouté la ministre déléguée à la Citoyenneté.

 

Guillaume Bigot a justifié ses propos un peu plus tard sur son compte Twitter estimant qu’ils n’engageaient, ni la chaîne de la TNT, ni Europe 1. « Je ne savais pas que la ménopause était une insulte. Je ne savais pas non plus que pour une candidate EELV, être comparée à Greta Thunberg pouvait être infamant. » s’est-il justifié.

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Sur un plateau de France Télévisions, Christine Angot et Yann Moix avaient déjà exprimé leur indignation, indépendamment du cas Denis Baupin (EELV), accusé de de harcèlement et d’agressions sexuelles. Il porta plainte contre ses accusatrices pour dénonciation calomnieuse, ainsi que contre EELV pour diffamation. Sa femme Emmanuelle Cosse et Dominique Voynet témoignèrent en sa faveur, alors que Cécile Duflot témoigna d’une agression qu’elle aurait subie en 2008. Denis Baupin fut condamné le 19 avril 2019 à verser des dommages et intérêts.