Près de 6 Français sur 10 estiment que Marine Le Pen est sincère dans sa lutte contre l’antisémitisme

81% des Français se disent inquiets de l’augmentation du nombre d’actes antisémites en France

57 % des Français jugent que Marine Le Pen est sincère dans sa lutte contre l’antisémitisme, selon un sondage réalisé par l’entreprise Elabe pour BFMTV, mercredi 15 novembre.

Plus de 105.000 personnes ont marché contre l’antisémitisme à Paris, dimanche 12 novembre. Macron ne s’est pas joint aux marcheurs et s’est coupé de presque six Français sur dix pensant que la cause pouvait se suffire d’une première ministre ou se flattant qu’on ait pensé qu’l faudrait pas moins d’une trentaine de ministres comme Jean-Noël Barrot ou Chrysoula Zacharopoulou, pour compenser son absence.

 Le 28 novembre 1941, le Grand Mufti de Jérusalem,
Hajj Amin al-Husseini,
nationaliste arabe et fameux chef religieux musulman, est allé serrer la main d’Hitler à Berlin

Parmi ces participants se trouvait le Rassemblement national, dont la présence a suscité de vives réactions. Les Staliniens chavistes de La France insoumise ont notamment refusé de se mobiliser à cette occasion, jugeant que « lutter contre l’antisémitisme et contre toutes les formes de racisme est impraticable aux côtés d’un parti qui trouve ses origines dans l’histoire de la collaboration avec le nazisme ».

Staline et von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères nazi se serrant la main après la signature du pacte germano soviétique au Kremlin,
le 23 août 1939.

Pour autant, un sondage réalisé par l' »institut » Elabe pour BFMTV, mercredi 15 novembre, rapporte que 57 % des Français jugent que Marine Le Pen est sincère dans sa lutte contre l’antisémitisme.  19 % d’entre eux la jugent même très sincère. Ainsi, 60 % des personnes interrogées affirment que Marine Le Pen et le Rassemblement national ont leur place dans cette marche contre l’antisémitisme. 59 % des sondés considèrent également que le RN est « un parti comme les autres ».

50 % des sondés jugent ambiguë la position des révolutionnaires LFI contre l’antisémitisme

En revanche, 46 % jugent que Macron aurait dû, au contraire, faire acte de présence, toujours selon le sondage réalisé par l’institut Elabe. 53 % des Français estiment en revanche que Macron a eu raison de ne pas participer à cette marche contre l’antisémitisme.

Ils sont en revanche 70 % à penser que Mélenchon et ses adhérents d’extrême gauche pro-palestinienne ont eu tort de ne pas se joindre au cortège.

De plus, une personne interrogée sur deux juge que la position de l’ancien leader insoumis contre l’antisémitisme est ambiguë. Mais, pour autant, malgré la médiatisation et l’engouement qu’a provoqué ce rassemblement, 85 % des Français estiment que ce mouvement correspond à un moment éphémère qui ne va pas renforcer durablement l’unité nationale.

81% des Français inquiets de l’augmentation du nombre d’actes antisémites

La France est confrontée depuis plus d’un mois à une augmentation des actes antisémites. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a indiqué ce mercredi sur Europe 1 que « 1.518 actes ou propos antisémites qui vont directement vers les Français de confession juive » ont été recensés en France depuis les atrocités des terroristes islamistes du Hamas en Israël, le 7 octobre dernier.

Selon notre sondage « L’Opinion en direct », 81% des Français se disent inquiets de l’augmentation du nombre d’actes antisémites en France (31% très inquiets et 50% plutôt inquiets).

Borne attaque LFI et le RN indistinctement

Elle étiquette le RN « héritier de Pétain » et LFI, collabo des pétainistes

Elisabeth Borne renvoie dos à dos le RN et LFI, comme si le premier en était resté au FN, comme elle, que le second était un parti de gouvernement et que l’un et l’autre étaient pareillement violents, insultants et toxiques pour le vivre-ensemble. Elle amalgame en prétendant toutefois qu’elle ne met « pas de signe égal » entre le RN et LFI. Car elle est dans la nuance ! Elle assure cependant que si l’idéologie de l’extrême droite est « fondamentalement dangereuse », seul le « comportement » de LFI le serait, en dépit de sa nostalgie de 1793, de son essentialisation de la violence de l’ordre républicain et de son anti-parlementarisme à l’Asselblée. Si LFI fait  » le jeu de l’extrême droite », plutôt que celui des forces révolutionnaires, le parti du trotskiste Mélenchon est-il suspect de pétainisme ? L’un et l’autre brouillent les représentations manichéennes, le premier en se notabilisant et le second en se diabolisant par des actions subversives. Subversives en en effet sont les théories féministes, LGBTQI+, wokistes et anti-capitalistes.

La binaire Elisabeth Borne s’est livrée à une caricature, dimanche, réduisant le Rassemblement national (RN), à un « héritier de Pétain » dont elle redoute la victoire « possible » en 2027, tout en accusant Jean-Luc Mélenchon et La France Insoumise de faire « le jeu de l’extrême droite » dont elle dénonce pourtant le processus de normalisation et de concourir à la montée de la violence.

« Je ne crois pas du tout à la normalisation du Rassemblement national. Je pense qu’il ne faut pas banaliser ses idées, ses idées sont toujours les mêmes. Alors maintenant, le Rassemblement national y met les formes, mais je continue à penser que c’est une idéologie dangereuse », s’est entêtée la première ministre dans un entretien à Radio J diffusé dimanche. La Quatriême internationale au service de Pétain, il fallait oser. Borne l’a fait. L’idéologie lui touche un ovaire sans bouger l’autre.

Le RN, héritier de Pétain ? « Oui, également, héritier de Pétain, absolument », a maintenu la première ministre.

Qu’en est-il de Marine Le Pen ? « Je n’ai jamais entendu Marine Le Pen dénoncer ce qu’ont pu être les positions historiques de son parti et je pense qu’un changement de nom ne change pas les idées, les racines », a argué la première ministre au sujet du changement de nom du parti en 2018, de FN à RN.

« Je crains que tout soit possible »

Interrogée sur la possibilité d’une victoire de la fille de Jean-Marie Le Pen à la présidentielle de 2027, la cheffe du gouvernement a répondu: « Je crains que tout soit possible. (…) A force de banalisation, c’est une réelle menace ». Comment faut-il donc lui expliquer que les menaces du mouvement des Gilets jaunes, puis de la gauche extrême contre la réforme Macron des retraites ne sont pas venues des « pétainistes »…

Elle a évoqué ses souvenirs du 21 avril 2002, jour de la qualification de Jean-Marie Le Pen (17,78%) au second tour de la présidentielle et de l’élimination du socialiste Lionel Jospin (16,18%), dont elle était alors la conseillère technique chargée des transports à Matignon. Les candidatures de Chevènement et de Bayrou lui ont coûté respectivement 5,3% et 6,8 % pour déborder Chirac au premier tour.

Elisabeth Borne a également raconté qu’il existe « une proximité évidente » entre le RN et Vladimir Poutine. « Si (Mme Le Pen) veut réécrire l’histoire, on n’est pas obligé de tomber dans ce panneau. Cette proximité existe et ne s’efface pas », a-t-elle assené. L’ancienne présidente du RN s’est esclaffée cette semaine démontant tout « tropisme russe » devant une commission d’enquête parlementaire. Après tout, le 23 août 1939, le Pacte germano-soviétique, traité officiel de non-agression entre l’Allemagne nazie et l’Union soviétique, est un accord diplomatique signé à Moscou par les ministres des Affaires étrangères allemand, von Ribbentrop, et soviétique, Molotov, en présence de …Staline.

Comme on lui demandait si les soutiens de Poutine en France était à l’extrême droite ou à l’extrême gauche, au RN ou à La France insoumise, la première ministre a notamment répondu: « il y a effectivement des voix minoritaires aux deux extrêmes, qui sont très ambiguës, qui sans doute n’osent pas afficher publiquement leurs positions mais qui ne prennent pas non plus la condamnation qu’on peut attendre face à une agression de la Russie sur l’Ukraine ».

La « part de responsabilité » de Mélenchon

Elisabeth Borne ne met cependant « pas de signe égal » entre le RN et LFI, alors que le camp présidentiel redoute l’un et l’autre. « Je dis que le plus dangereux, que l’idéologie qui est fondamentalement dangereuse, c’est celle de l’extrême droite. Mais je vois que le comportement de LFI qui veut finalement déstabiliser notre pays, qui s’en prend à nos institutions, fait aussi le jeu de l’extrême droite ». Elle tourne en boucle…

S’il y a « beaucoup de facteurs qui expliquent la montée de la violence » dans la société française – et elle exclut la macronie, son arrogance, son refus du débat, son autoritarusme – il lui en coûte de quitter les vieilles antiennes du passé pour citer les déboires que lui impose actuellement et concrètement « Jean-Luc Mélenchon [qui] a sa part de responsabilité, quand on (le) voit hurler devant des policiers ‘la République c’est moi’, quand on l’entend effectivement vouloir casser, abattre la ‘mauvaise République‘, tenir des propos outranciers en permanence », a jugé Mme Borne, pour qui les députés LFI « ne jouent pas le jeu du débat démocratique à l’Assemblée nationale ». Au final, Borne utilise les peurs qu’inspire Mélenchon, ancien ministre de …Jospin pour impliquer le RN.

Au cours de cet entretien, évitant le flou de sa vie sentimentale et du sujet de son homosexualité supposée, la première ministre a en revanche évoqué une niyvelke fois son père, rescapé de la Shoah.

« Je dois tout à la République et à mon pays. C’est pour moi une promesse d’émancipation, la République. J’ai été orpheline à 11 ans, j’étais pupille de la Nation. Ensuite j’ai intégré l’Ecole Polytechnique où j’ai pu poursuivre les études parce que j’étais aussi rémunérée. Et ensuite j’ai commencé mon emploi au sein de l’Etat », a-t-elle répété, sans rien préciser. Oui, elle tourne en boucle. Encore moins de cent jours comme ça : une quarantaine…

Rafle du Vél’ d’Hiv’: tweet offensant de Mathilde Panot

Une odieuse assimilation par l’extrême gauche islamo-gauchiste

Antisémitisme de l’anti-sioniste Mathilde Panot,
islamo-gauchiste agressive

Macron « rend honneur à Pétain et 89 députés RN », a estimé la présidente débridée du groupe LFI à l’Assemblée nationale.

Ce dimanche 17 juillet marquera le 80e anniversaire de la rafle du Vél’ d’Hiv’, ce vélodrome parisien dans lequel 8000 juifs furent enfermés avant d’être envoyés en camp de concentration durant la Seconde Guerre mondiale.

L’occasion pour la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale. Mathilde Panot, de commettre, ce samedi 16 juillet, un tweet qui a choqué de nombreux élus ou ex-élus du parti présidentiel, dont plusieurs ministres.

“Il y a 80 ans, les collaborationnistes du régime de Vichy ont organisé la rafle du Vél’ d’Hiv’. Ne pas oublier ces crimes, aujourd’hui plus que jamais, avec un président de la République qui rend honneur à Pétain et 89 députés RN!”, a écrit l’élue, ignorante du Pacte germano-soviétique, traité de non-agression entre l’Allemagne nazie et l’Union soviétique, un accord diplomatique signé le 23 août 1939 à Moscou, par les ministres des Affaires étrangères de Hitler, Joachim von Ribbentrop, et soviétique, Viatcheslav Molotov, en présence de Joseph Staline

Staline et le ministre d’Hitler se serrant la main après la signature du pacte au Kremlin de Moscou

Ces mots ont aussitôt indigné des membres du gouvernement, tel le ministre des Transports Clément Beaune, d’ascendance juive comme Gabriel Attal, qui demande à l’antisioniste pro-palestinienne de ”[retirer] ce message et [présenter ses] excuses à la France, vite”.

Totalitaire

“Aucune limite dans l’indécence”, a quant à lui réagi le ministre du Travail Olivier Dussopt, tandis que pour la ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Isabelle Rome, c’est “la nausée”.

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Gérard Darmon dans La Face Katché : « Il y a des antisémites en France, mais la France n’est pas un pays profondément antisémite« 

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Pour mémoire, Panot est une admiratrice de Jéremy Corbyn, antisémite britannique que le parti travailliste a chassé.

Zemmour : Fabien Roussel va déposer une résolution contre la candidature de l’essayiste

Le candidat PCF, nostalgique de Staline et de ses pogromes ?

Pacte germano-soviétique de non-agression entre l’Allemagne nazie et l’Union soviétique,
signé le 23 août 1939 à Moscou par Staline et Ribbentrop,
ministre des Affaires étrangères (1938-1945) sous le Troisième Reich.

Le candidat PCF à la présidentielle, Fabien Roussel a annoncé qu’il va s’opposer à la candidature d’Eric Zemmour, via une résolution déposée à l’Assemblée nationale, « pour qu’enfin dans notre République un responsable politique ne puisse pas se présenter à une élection quand il a été condamné ». Menace d’une justice politique?

Une légende urbaine communiste veut que, de 1941 à 1945, 1,5 million de Juifs aient été assassinés en URSS par… les nazis. Un Livre noir, rassemblant des témoignages – spontanés et authentiques – de ces atrocités, est d’abord soutenu par Staline: le bourreau soviétique accusa ainsi les nazis de ses propres massacres.

Pogrome stalinien à Kaunas, Lithuanie, dans lequel des milliers de Juifs ont été tués, fin juin 1941

Interrogé sur les violences lors d’une manifestation de l’extrême gauche révolutionnaire contre la venue à Nantes du conférencier Eric Zemmour qui remet en question la pensée unique. Ré-écrivant l’actualité, comme son parti falsifie l’Histoire, lors du Grand rendez-vous sur Europe 1/Les Echos/CNews, Fabien Roussel a condamné les violences que ses camarades anti-démocrates ont déclenchées. LIEN PaSiDupes

Alors qu’avec 17-18%, l’essayiste s’opposerait à Macron, au détriment de Marine Le Pen, selon un sondage Harris Interactive pour « Challenges », publié mercredi 27 octobre 2021, le censeur rouge (2%) estime que la candidature de Zemmour doit être remise en cause. « Je suis pour le débat démocratique [sic], mais je dis aussi que le racisme et l’antisémitisme ne sont pas des opinions, mais des délits », a-t-il asséné. Pour lui, Eric Zemmour prône des propos, des idées racistes et antisémites. Régime spécial que Roussel n’applique pas à Mélenchon. LIEN PaSiDupes:

Une résolution déposée le 2 décembre

Fabien Roussel Europe 1
Fabien Roussel (PCF),2% dans les sondages

De quoi pousser Fabien Roussel à engager des moyens juridiques contre Éric Zemmour. « Il existe dans la loi un arsenal qui permet aux juges de rendre inéligible un responsable politique » pour des propos discriminatoires a-t-il rappelé. Le candidat à la présidentielle prévoit donc de déposer le 2 décembre « à l’Assemblée nationale une résolution pour inviter le gouvernement à envoyer une instruction aux magistrats pour mettre en œuvre cette disposition ». Et d’insister : « Pour qu’enfin dans notre République un responsable politique ne puisse pas se présenter à une élection quand il a été condamné » pour racisme et antisémitisme.

Une décision qui tombe sous le sens pour le secrétaire national du Parti communiste français. « Aujourd’hui, on rend inéligible des candidats parce qu’ils ont fait de la corruption, du blanchissement d’argent, de l’évasion fiscale, et c’est normal. » Selon lui, pour avoir un « débat républicain serein », il est logique que « ceux qui ont été condamnés pour des faits graves de racisme et d’antisémitisme » ne puissent être éligibles de la même manière pendant un temps. « Zemmour divise les Français en fonction de leur couleur. Moi, je souhaite être le président de la République qui va les rassembler et les unir », a-t-il soutenu.

La gauche islamogauchiste accuse la gauche républicaine d’être « plutôt Hitler que Blum »

Les islamogauchistes sont-ils plutôt Blum que Allah?

Suite à la fusion des listes EELV, PS et LFI aux élections régionales en Ile-de-France, Manuel Valls et Jean-Paul Huchon refusent de soutenir une alliance avec la France insoumise. Céline Pina défend cette gauche républicaine face aux accusations de trahison.

Ex-socialiste et proche de Véran, comme de Michel Onfray, Céline Pina est essayiste et fondatrice de Viv(r)e la République co-fondé avec Fatiha Boudjahlat qui dénonce des « accommodements » politique et judiciaire avec les sphères religieuses communautaristes et séparatistes. Elle a récemment publié Ces biens essentiels (Bouquins, 2021).


« Comme j’aurais voté Valérie Pécresse si j’avais été électrice d’Île-de-France, je me serais sans doute fait insulter sur les réseaux et sur les chaînes info, comme Manuel Valls et Jean-Paul Huchon. Ils ont pourtant fait acte de courage et d’honnêteté. Mais ce qui est ici intéressant, c’est la violence du rappel à l’ordre qu’ils subissent. Elle montre la vraie nature de cette gauche qui ne se bat que pour ses postes et privilèges.

Depuis quelques jours, en effet, fleurissent sur Facebook et Twitter les rappels à l’ordre des dirigeants et militants de la France insoumise, Europe Ecologie Les Verts, du Parti socialiste, à l’égard [à l’encontre] des personnes et des mouvements de gauche qui dénoncent l’alliance de ces partis comme les noces de l’opportunisme, de la trahison et de l’avidité.

Nombre d’électeurs ou d’élus de gauche refusent cette conjuration des hypocrites qui n’est que la énième trahison politique du peuple au profit des intérêts personnels des candidats. Du coup, Manuel Valls, Laurent Bouvet, Amine El Khatmi, moi, mais aussi des organisations comme Viv(r)e la République, Reseau 1905 ou le Printemps républicain [à ne pas confondre avec le Printemps marseillais de la paire Michèle Rubirola , EEKV, leurre de Benoît Payan, PS] se voient interpellés notamment par les militants LFI, les accusant d’être «plutôt Hitler que Blum». Ce qu’ils présentent comme le signe avéré d’un basculement à l’extrême droite.

Cela dit tout de la vacuité de cette gauche qui n’est attachée qu’à ses postes et privilèges et trahit tout ce qu’elle représentait. » (Céline Pina)

Pour ces commissaires politiques prompts à la déshumanisation de ceux qui les contrarient, refuser de voter pour des gens qui politiquement sont les alliés des islamistes et des authentiques racistes que sont les racialistes, c’est être d’extrême-droite. Ce qui équivaut à rejeter 70 % des Français à l’extrême droite.

La phrase «plutôt Hitler que Blum», écrite par Emmanuel Mounier dans la revue Esprit en octobre 1938 et reprise par le Parti communiste français en 40 [en dépit du Pacte germano-soviétique de 1939 entre Ribbentrop et Staline], qui estimait que les socialistes étaient des traîtres et était allié avec Hitler. Ce slogan était la position des gauchistes de l’époque.

Ceux-ci se sont toujours trompés et ils oublient aujourd’hui que leurs liens avec les Frères musulmans font d’eux les vrais héritiers de l’alliance avec le nazisme. La précision et l’histoire peuvent être cruelles. On comprend leur goût du mensonge et du révisionnisme.

Mais surtout cela dit tout de la vacuité de cette gauche qui n’est attachée qu’à ses postes et privilèges et trahit tout ce qu’elle représentait. Elle ne défend plus l’égalité entre êtres humains: en défendant le voile, elle accepte que l’égalité des femmes soit remise en cause et que leur impureté soit posée comme un fait ; en acceptant que l’exclusion au nom de la race (interdiction des blancs dans certains espaces, haine raciale, droits différents selon la couleur de peau), elle promeut des sociétés de ségrégation et cultive la haine raciale et communautaire.

« Parlons aussi de la belle unité LFI/EELV/PS/LREM qui les a tous vus porter le même amendement pour autoriser le burkini et permettre aux femmes en hijab d’accompagner les sorties scolaires. » (Céline Pina)

“L’intérêt de l’islamo-gauchisme est de détruire la nation », met en garde Michel Onfray

Le philosophe dénonce un manque de « volonté politique » dans la lutte contre la radicalisation islamiste et le terrorisme.

Le philosophe Michel Onfray était mardi l'invité de la matinale d'Europe 1.

Le philosophe Michel Onfray fustige également l’influence, selon lui, de « l’islamo-gauchisme » qui cherche à détruire « tout ce qui constitue la France ».

« Du combat engagé contre le terrorisme islamiste, nous ne céderons rien », a assuré Macron sur Twitter à la suite de l’assassinat vendredi d’une fonctionnaire de police à Rambouillet, égorgée dans un commissariat par un fanatique islamiste armé d’un couteau. Mais pour le philosophe Michel Onfray, les déclarations d’intention du chef de l’Etat sont rarement suivies d’effets. « C’est le retour du blabla« , a-t-il déploré ce mardi 27 avril, dans la matinale d’Europe 1 animée par Sonia Mabrouk, estimant qu‘en matière de terrorisme « la parole présidentielle est totalement dévaluée ».

« On ne leur demande pas de parler, on leur demande d’agir »

« C’est-à-dire qu’à chaque fois que quelque-chose a lieu sur le principe du terrorisme, c’est : ‘ça ne passera pas’, ‘on sera extrêmement sévère’, ‘on va retrouver les coupables’, etc. », raille Michel Onfray. « La parole des gens qui sont au pouvoir est totalement dévaluée. On ne leur demande pas de parler, on leur demande d’agir », martèle-t-il.

La radicalisation de l’assaillant, un clandestin tunisien de 36 ans, « paraît peu contestable », selon des déclarations dimanche du procureur national antiterroriste Jean-François Ricard, qui a également évoqué « certains troubles de personnalité« .

« L’intérêt de l’islamo-gauchisme est de détruire la nation »

Pour envisager une riposte judiciaire ou sécuritaire à l’islamisme et au terrorisme, il faudrait d’abord « une volonté politique », laquelle est étouffée par « l’islamo-gauchisme ».

L’islamo-gauchisme n’est pas un concept

Une référence historique revient régulièrement et elle n’est pas issue d’une université américaine : un article rédigé en 1994 par Chris Harman, leader du Socialist Workers Party (SWP), le parti trotskiste britannique, intitulé «Le Prophète et le prolétariat» (en français icien anglais ici). Cette longue réflexion sur la nature de l’islamisme et l’état des luttes sociales de l’époque conclut que la gauche a commis deux erreurs : la première est d’avoir considéré les islamistes comme «fascistes», la seconde de les avoir imaginés «progressistes». Il suggérait par conséquent que la gauche s’adressât aux convaincus de l’islamisme pour les ramener dans son giron: c’était un appel à s’allier aux islamistes.

Quand, le 2 avril 2016 dans le Monde,, Elisabeth Badinter utilisa l’expression pour la condamner («Etre traité d’islamophobe est un opprobre, une arme que les islamo-gauchistes ont offerte aux extrémistes.»), Libération en fit aussitôt un « concept ». Une expression médiatique stigmatisante à valeur polémique de la famille des «insultes policées et intellectuelles». L’islamo-gauchisme fut paradoxalement réduit au niveau du concept, mais en même temps en procès juste contre l’islamophobie de la droite extrême.. Le patron du site révolutionnaire trotskiste Mediapart se mobilisa et asséna que c’est « une expression valise qui sert simplement à refuser le débat et à stigmatiser». 

L’alerte est sonnée en 2003, à l’occasion du Forum social européen de Saint-Denis. Des centaines d’ONG, des dizaines de milliers de militants sont réunis lors de ce grand rassemblement altermondialiste. La présence du sulfureux théologien musulman Tariq Ramadan, invité à débattre avec José Bové, de la Confédération paysanne, et Daniel Bensaïd, de la Ligue communiste révolutionnaire intrigue et inquiète. L’année suivante, le Nouvel observateur et Charlie Hebdo se lancent dans la bataille à l’occasion d’un nouveau forum organisé à Londres. Dans le premier, Claude Askolovitch signe un article titré «Les gauchistes d’Allah», tandis que dans le second, c’est Fiammetta Venner qui se demande ironiquement si «un autre djihad est possible». Sans parler expressément d’islamo-gauchisme, tous deux dénoncent des rapprochements entre altermondialistes et «islamistes». L’utilisation du mot explose, à l’occasion cette fois d’un débat lié à la spécificité française qui fait de la France un Etat laïc : les défenseurs de la loi interdisant les signes religieux ostensibles à l’école, le voile islamique revendiqué par des mères pour accompagner des sorties scolaires d’enfants de toutes confessions (votée en 2004), utilisent alors le « concept » (!) pour désigner les militants de la gauche extrême, mais pas que. Il faut déjà y associer les «idiots utiles» de l’islamisme, les «gauchistes en mal de combat tiers-mondiste» et les partis marxistes en recherche d’un électorat.

Dès avant 2017 et durant l’entre-deux tours de la primaire de gauche, le camp de Valls fustigea Benoît Hamon (Generation.s), reprochant au « candidat des frères musulmans » une certaine complaisance « avec l’islamo-gauchisme », un terme de plus en plus utilisé dans le débat public.

« Benoît Hamon est en résonance avec une frange ‘islamo-gauchiste’ et fait un appel du pied électoral. » La petite phrase est signée Malek Boutih, député de l’Essonne et un des principaux lieutenants de Manuel Valls, dans le journal 20 minutes, mardi 24 janvier. L’ancien président de SOS Racisme amenait ainsi le débat sur le terrain de la défense intransigeante de la laïcité contre le communautarisme. Boutih dénonça en Hamon le « candidat des Indigènes de la République. » 

« Le premier à avoir utilisé ce terme serait le philosophe, politologue et historien Pierre-André Taguieff en 2002 dans son essai ‘La nouvelle judéophobie’. Il s’agissait d’exprimer la connivence entre une certaine extrême gauche et l’antisionisme, continue Christian Delporte. Puis, il a été repris par Pascal Bruckner, dans son livre ‘La tyrannie de la pénitence ‘. Ce fut ensuite au tour de Caroline Fourest, Alain Finkielkraut…Caroline Fourest consacre un livre à la «tentation obscurantiste» «Une partie de la gauche semble avoir perdu tous ses repères. Celle que l’on surnomme « islamo-gauchiste » alors qu’il vaudrait peut-être mieux parler de gauche obscurantiste, pro-islamiste..» Peu à peu, c’est devenu un terme flou et stigmatisant. » En fait, une mise au jour dérangeante, quel que soit l’angle.

De plus en plus nombreux, les agresseurs de la République se sont démasqués : José Bové, Alain Gresh (du Monde diplomatique), Annick Coupé (de l’union syndicale Solidaires), Michel Tubiana (de la Ligue des droits de l’homme), hier ; la conseillère régionale Clémentine Autain, Edwy Plenel ou des journalistes de Libé, aujourd’hui. Clémentine Autain assume : «Je ne comprends pas exactement ce que veut dire le mot, mais si ça désigne l’intersectionnalité des luttes, alors oui, c’est ça qui me préoccupe. Je suis de gauche, et je me bats contre le rejet des musulmans en France.» «Désormais ce mot ne désigne plus des personnes minoritaires – la laïcité inclusive a gagné des sympathisants – mais des institutions, comme l’Observatoire de la laïcité et son président, Jean-Louis Bianco», note Sylvie Tissot.

Pourtant, en 2011, des experts éclairés s’arc-boutent toujours dans le déni. Dans les Intellectuels faussaires (Ed. Jean-Claude Gawsewitch, 2011), le géopolitologue à oeillères Pascal Boniface critique férocement ces «concepts aussi creux intellectuellement que clinquants dans la formulation». Et de s’enfoncer dans l’erreur:  ‘l’originalité du concept pourrait plaider en sa faveur, mais c’est en réalité un non-sens, comme l’étaient par le passé les expressions « hitléro-trotskistes » ou « judéo-bolcheviques ». Staline n’a pas non plus exterminé de Juifs et il n’a pas signé avec Hitler le Pacte germano-soviétique, officiellement traité de non-agression entre l’Allemagne nazie et l’Union soviétique, un accord diplomatique signé le 23 août 1939 à Moscou… Elles aussi se voulaient disqualifiantes. Elles aussi ne reposaient que sur des fantasmes.» En 2020, France Culture titre: « ‘Islamo-gauchisme », histoire d’une notion« …

Shlomo Sand, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Tel-Aviv, estima alors sur France 24 que « cela rappelle étrangement le terme ‘judéo-bolchévique’ en vogue dans les années 1930 en France, » pour railler le parallèle.

« Oui, l’islamo-gauchisme est une réalité à l’université, » a confirmé Jean Szlamowicz, à la suite des propos polémiques de la ministre Frédérique Vidal.. Co-fondateur de l’Observatoire du décolonialisme, le linguiste Jean Szlamowicz a dénoncé des réactions « corporatistes » à la suite des propos polémiques de la ministre Frédérique Vidal.

« L’islamo-gauchisme » est « un fait social indubitable », a reconnu Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education, après les déclarations de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Frédérique Vidal, qui avait demandé au CNRS une enquête sur l’impact de l’« islamo-gauchisme » à l’université. « Ça se voit dans les déclarations de certains politiques », a-t-il jugé. « Quand vous avez Jean-Luc Mélenchon qui participe à une manifestation du CCIF [Collectif contre l’islamophobie en France], où il y avait des islamistes radicaux, monsieur Mélenchon tombe dans l’islamo-gauchisme sans aucun doute », a-t-il ajouté. Mais, pour le ministre, ce terme peut tout à fait prendre une autre forme.

Jean-Michel Blanquer avait déjà dénoncé « les ravages » de « l’islamo-gauchisme », sur Europe 1, le 22 octobre dernier. « Il fait des ravages à l’université, il fait des ravages quand l’UNEF [Union nationale des étudiants de France] cède à ce type de chose, il fait des ravages quand, dans les rangs de La France insoumise, vous avez des gens qui sont de ce courant-là et s’affichent comme tels », avait-il alors déclaré, avant de conclure : « Ces gens-là favorisent une idéologie qui, ensuite, de loin en loin, mène au pire. »

« Je pense qu’il y a un intérêt pour l’islamo-gauchisme qui est de détruire la nation, de détruire la souveraineté nationale, de détruire la France, l’histoire de France, tout ce qui constitue la France », prévient à son tour Michel Onfray, alors que le CNRS balaye le terme d’“islamogauchisme” qui, selon lui, ne serait “pas une réalité scientifique”… Alors, une réalité de la subversion?