Qui est l’enfarineur de Mélenchon à la « marche des libertés »?

Corbière (LFI) ne crie plus haro sur l’extrême droite.

Le meneur de La France insoumise (LFI) a été enfariné, ce samedi après-midi à Paris, avant que la « Marche des libertés » s’élance depuis la Place Clichy, Paris 18e.

Ce samedi après-midi, peu avant que le cortège de la « Marche des libertés » s’élance de la Place Clichy, à Paris. Mélenchon a été enfariné par un homme, alors même que tous, sauf la majorité présidentielle, évoquent justement le climat de violence imprégnant actuellement la politique avec la volonté de diaboliser le RN. 

L’individu a indiqué avoir 27 ans et être au chômage. Il aurait pu toucher aussi bien Mélenchon que Marine Le Pen, a-t-il affirmé, soulignant en vouloir à la classe politique en général. Comme le gifleur de Macron quelques heures plus tôt, dans la Drôme. Des propos qu’il a ensuite répétés devant plusieurs media.

De gauche et souverainiste

L’homme, qui nous a dit être souverainiste, a assuré à la chaine de télévision RT être « de gauche« . Qualifié de « fasciste » par les personnes autour de lui, il les a à son tour désigné de la sorte car « ils insultent les gens de fascisme », se lançant ensuite dans une diatribe au sujet d’une gauche « récupérée par les minorités ». « Je suis de la gauche authentique », a-t-il conclu. 

L’enfarineur a expliqué avoir été influencé par la personne qui a humilié à la farine, vendredi, François de Rugy alors qu’il était en terrasse dans le centre-ville de Nantes. Il a par ailleurs indiqué « comprendre » le gens de Damien Tarel, auteur de la gifle au président de la République dans la Drôme, tout en soulignant qu’il ne soutient pas ces violences. 

Coquerel a une lecture typique de la propagande léniniste du non-événement:

Macron court un 25m pour aller se faire claquer

L’homme a été contrôlé par la police, a-t-elle précisé. En revanche, il n’a pas été interpellé, puisque l’enfarinage n’est pas un motif d’interpellation ni de garde à vue, a précisé cette même source.

La triade Mélenchon, Hamon, Piolle… appelle à une « marche des libertés »

Les islamo-gauchistes promeuvent une certaine idée totalitaire des libertés

Benoît Hamon le 16 mars 2021 - PHILIPPE DESMAZES / AFP
Benoît Hamon, le 16 mars 2021

Le LFI Jean-Luc Mélenchon, le fondateur de Génération.s Benoît Hamon, un proche de Ali Rabeh, maire de Trappes, et emploi fictif dans l’entreprise de sondages Ipsos, le maire EELV de Grenoble Eric Piolle, khmer Verts de Grenoble, la comédienne Corinne Masiero (caricature de capitaine de gendarmerie): plusieurs figures de la gauche politique radicale, syndicale (?) et culturelle (Maserio !) ont appelé mardi à « une marche des libertés » pour « dire non à l’extrême droite ». L’inverse était tout aussi légitime – pour les libertés contre le totalitarisme, l’écriture inclusive, l’écologie punitive et la bêtise à la télé publique – mais le harcèlement idéologique des masses est une spécialité des gauches.

« Depuis maintenant plusieurs mois, nous constatons toutes et tous que le climat politique et social en France, comme partout en Europe et dans le monde, est de plus en plus imprégné par l’extrême droite et ses idées », écrivent les signataires de cette tribune publiée dans le quotidien libertaire… Libération par l’extrême gauche stalinienne.

« Un cap supplémentaire vient d’être franchi »

« En France, cette offensive raciste a pour corollaire la multiplication des politiques sécuritaires, liberticides et anti-sociales », estiment les révolutionnaires, visant nommément les ministres de l’Intérieur Gérald Darmanin, de l’Enseignement supérieur et de la recherche Frédérique Vidal, de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer et de la Citoyenneté Marlène Schiappa, qui veillent à la défense des citoyens et de leur culture contre les théories qu’ils importent des universités islami-gauchisées américaines, véhiculées par le New York Times.

« Après l’envahissement du Conseil régional d’Occitanie par l’Action Française, le saccage d’une librairie et l’attaque de la marche lesbienne à Lyon par des identitaires, selon eux, les polémiques sur le prétendu islamo-gauchisme et le prétexte de groupes de parole entre personnes discriminées pour attaquer l’UNEF ou s’en prendre à Audrey Pulvar, un cap supplémentaire vient d’être franchi », ajoutent ces partisans-initiateurs du chaos actuel, citant aussi la tribune d’un millier de militaires à Valeurs actuelles, réplique à leurs agressions.

Ils reprennent les hostilités avec cet appel à « une grande manifestation au printemps 2021 – d’ici les élections départementales et regionales – pour dire non à l’extrême droite, à ses idées qui se propagent jusqu’au gouvernement, et défendre nos libertés individuelles et collectives ».

Appel aux syndicats et collectifs: putsch gauchiste dans Libération?

« Nous nous adressons aux associations, syndicats, collectifs, partis qui partagent le fond de cet appel pour qu’ils se réunissent afin d’en construire les conditions« , indiquent les signataires.

Cette tribune, initiée par le député Insoumis Eric Coquerel et le porte-parole de Génération.s Thomas Portes, est signée par la plupart des parlementaires LFI, les députés PCF Elsa Faucillon et Stéphane Peu, la sénatrice EELV Esther Benbassa, la présidente de l’UNEF Mélanie Luce, l’économiste Thomas Piketty, l’acteur Yvan Le Bolloc’h ou encore le coordinateur de la CGT Fonction publique Baptiste Talbot.