Entrisme islamiste validé par Attal qui porte plainte contre l’élève voilée du lycée Ravel

La ministre Belloubet reste comme une souche

Le Figaro évoque un « incident lié au voile », sans préciser « islamique« . Quand la presse ne nomme pas les faits, elle occulte la réalité : joue-t-elle son rôle informatif. Sinon, doit-elle fermer boutique ? En tout état de cause, les abonnés peuvent résilier leur contrat.

Le premier ministre, Gabriel Attal, a qualifié cet « incident » (sic) d’«inacceptable» et d’«inadmissible», mais Le Figaro n’est pas sur la même ligne.

L’Etat va porter plainte pour «dénonciation calomnieuse» contre l’élève de BTS du lycée Maurice-Ravel à Paris qui a accusé son proviseur de l’avoir violentée lors d’un incident lié au voile qu’elle portait, a annoncé le premier ministre Gabriel Attal, mercredi 27.

« Les Français sont très attachés à la laïcité, sans cesse mise à l’épreuve», a-t-il déploré, évoquant une «forme d’entrisme islamiste qui se manifeste dans nos établissements scolaires».

La plainte déposée par l’élève du lycée Maurice-Ravel avait été classée sans suite, a indiqué mercredi le Parquet de Paris. La plainte déposée pour violences n’ayant pas entraîné d’incapacité de travail a été classée pour «infraction insuffisamment caractérisée», avait précisé le Parquet, Les magistrats du Parquet – les procureurs – ont pour fonction de requérir l’application de la loi de la République.

Parallèlement, une enquête a été ouverte pour cyberharcèlement à la suite de menaces de mort sur internet visant le proviseur en lien avec cette « altercation« , écrit Le Figaro, un élément de langage également dicté par l’AFP.

Le rejet de la loi républicaine caractérise l’islam politique

Les femmes voilées refusant d’obtempérer manifestent leur refus des lois de la République. Un proviseur est officier d’état civil et donc représentant de l’Etat. Le proviseur avait «rappelé (le 28 février) à trois élèves leur obligation de retirer leur voile» islamique dans l’enceinte de l’établissement afin de respecter la loi y interdisant les signes religieux ostentatoires, avait indiqué le Parquet lors de l’annonce de l’ouverture de l’enquête début mars. «L’une d’elles, majeure et scolarisée en BTS», avait «ignoré le proviseur, ce qui a provoqué une altercation», avait-il ajouté. Terme impropre, puisque le tribunal ne valide pas l’accysation de violence portée par l’élève voilée.

La politique est-elle admissible en milieu scolaire ? Appliquer des directives religieuses, c’est entrer en conflit avec l’Etat laïc et lui opposer la charia, c’est exprimer un séparatisme politique.

« Le port du voile est une pratique très répandue de la charia. Liée à la culture méditerranéenne ancestrale, elle constitue une discordance avec notre époque et avec ses valeurs fondamentales que sont l’égalité et la liberté. Le voile discrimine la femme, car il n’est imposé qu’à elle, et déshumanise l’homme en le présentant comme un être soumis au diktat de ses instincts primaires.

L’entrisme islamiste progresse. Reste en effet que la plupart des élèves qui retirent leur voile à l’entrée d’un établissement scolaire gardent leur abaya dans ces lieux publics.

Or, le Conseil d’Etat a validé son interdiction, jugeant que le port de l’abaya « s’inscrit dans une logique d’affirmation religieuse », bien que cette sur-robe, qui n’est pas une obligation religieuse, est un signe politique de refus des lois de la République. L’abaya était dans la ligne de mire du gouvernement français au nom de la laïcité, mais Macron y a-t-il mis un coup d’arrêt ? Le port de ce vêtement long distinctif d’une religion est interdit dans les établissements depuis la rentrée scolaire 2023-2024. Macron a encore cédé du terrain à l’islam sur son territoire. L’Ukraine a-t-elle donc de quoi se réjouir du soutien de ce Macron-là?

PETA veut interdire les animaux en bois des manèges

Au nom du bien-être animal…

Faut-il sauver les chevaux de bois ou les écologistes ?

Les forains s’inquiètent des répercussions d’une campagne de PETA visant à interdire les animaux en bois sur les manèges, comme les psy s’inquiètent de la santé mentale des terroristes.

“J’ai cru que c’était une blague. Mais où vont-ils s’arrêter?” La campagne de l’organisation PETA visant à faire interdire l’usage de chevaux en bois dans les carrousels ne passe pas auprès des forains. L’organisation américaine a envoyé un courrier à Aaron Landrum, président et PDG de Chance Rides, le plus grand fabricant de manèges du pays, pour lui demander de mettre fin à la production et à la vente de carrousels sur le thème des animaux.

« Je n’ai jamais vu un enfant, en descendant du cheval, grimper sur son chien« , raillent les forains. Peut-être les enfants les plus déluré(e)s se frottent-elles / ils ? Même pas ! Et sans le consentement des équidés de bois dont on fait les flûtes ? #MeToo, sors de ces êtres sensibles…

Déjà que les enfants ne tirent plus la queue du mickey, mais organisent des tournantes à l’adolescence, que vont-ils inventer pour que jeunesse se passe et respecte tous les genres animaux (et le bois des chevaux) ?

C’est quoi la suite, interdire la pêche aux canards? Et la fin des sex-toys ?

Le Sénat réussira-t-il à barrer la progression de l’écriture inclusive ?

La Chambre haute attire une fois encore le respect sur elle

Alors que Macron inaugure ce lundi 30 octobre, affaiblissant l’Académie française dans sa prérogative de défense de la langue française, le Sénat s’attaque à l’une des inepties dont le mouvement woke veut nous accabler. En cause, l’examen d’une proposition portée par la droite, visant à « protéger la langue française des dérives de l’écriture dite inclusive » qui exclut les plus faibles en matière d’apprentissage de la langue. Un texte catalogué « rétrograde » par la gauche qui se veut « progressiste », mais surtout déconstructiviste dans les faits. Les sénateurs vigilants ciblent l’usage imposé de l’écriture inclusive et tentent de éradiquer des documents administratifs des mairies, des maisons des jeunes, des associations et autres syndicats d’extrême gauche.

Alignement hasardeux des planètes déboussolées, Macron fait précisément son Giscard d’Estaing en annonçant l’inscription de l’IVG (loi Veil du 17 janvier 1975) dans la constitution et s’apprête à inaugurer dans la journée la Cité internationale de la langue française dans le château de François 1er – restauré par Macron 1er – de Villers-Cotterêts (lien PaSiDupes).

Une convergence involontaire, qui valide si besoin les travaux du Sénat, lesquels promettent un débat animé dans l’hémicycle à partir de 21 h 30 entre les Anciens et les Modernes.

Le texte de la sénatrice Les Républicains Pascale Gruny, ex-suppléante de Xavier Bertrand à l’Assemblée nationale, prévoit en effet de bannir l’écriture inclusive « dans tous les cas où le législateur [et éventuellement le pouvoir réglementaire] exige un document en français ».

Un large panel est visé : les modes d’emploi, les contrats de travail, les règlements intérieurs d’entreprises, mais aussi les actes juridiques, qui seraient alors considérés comme irrecevables ou nuls si la mesure venait à être appliquée.

Les sénateurs demandent l’interdiction des mots grammaticaux constituant des néologismes tels que « iel », une contraction de « il » et « elle », ou « celleux », contraction de « celles » et « ceux ».

La proposition de loi prévoit aussi d’inscrire l’interdiction de l’écriture inclusive dans le Code de l’éducation, alors que son utilisation est déjà proscrite à l’école par une circulaire de l’ancien ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer en 2021, après Edouard Philippe, en novembre 2017, au sujet des textes officiels.

« Une pratique contraire à l’inclusion »

« C’est une pratique qui est justement contraire à l’inclusion », plaide le rapporteur (rattaché LR) Cédric Vial. « Les plus impactés par son utilisation sont en effet les personnes en situation de handicap et d’illettrisme, ou atteintes de dyslexie. C’est une contrainte supplémentaire. Pour inclure, il faut au contraire simplifier la langue », estime-t-il.

Adopté et même renforcé en commission mercredi, le texte suscite l’indignation d’une partie de la gauche, les féministes et autres adeptes du chaos. « C’est un texte inconstitutionnel, rétrograde et réactionnaire, qui s’inscrit dans un courant conservateur de longue date de lutte contre la visibilisation des femmes », s’offusque le sénateur socialiste représentant les Français établis hors de France,  Yan Chantrel, établi au Canada.

La « double flexion » préférée au point médian

Qualifiée de « péril mortel » par l’Académie française, outil de lutte contre les inégalités femmes-hommes pour ses défenseurs, l’écriture « dite inclusive » désigne selon l’autrice du texte « les pratiques rédactionnelles et typographiques visant à introduire des mots grammaticaux constituant des néologismes ou à substituer à l’emploi du masculin, lorsqu’il est utilisé dans un sens générique, une graphie faisant ressortir l’existence d’une forme féminine ».

Toute l’interprétation réside dans ce qu’englobe cette notion de « masculin générique ». Pour le rapporteur, il n’y a par exemple « pas de problème » avec l’utilisation de la « double flexion », qui vise à décliner le pendant féminin d’un mot, comme « les sénateurs et les sénatrices » au lieu de « les sénateurs ». Le fameux point médian, comme dans « sénateur.rice.s », lui, est clairement visé.

La proposition de loi a de bonnes chances d’aboutir à une adoption, compte tenu de la prédominance de la droite et du centre à la Chambre haute, ce qui serait une première au Parlement. Mais rien n’assure qu’elle sera reprise ensuite par l’Assemblée : une proposition similaire du Rassemblement national a en effet été retirée en cours d’examen en octobre alors qu’elle se dirigeait vers un rejet.

L’interdiction de l’écriture inclusive existe actuellement dans une circulaire de 2017, prise par l’ex-premier ministre Edouard Philippe. Celle-ci « invitait » les ministres, « en particulier pour les textes destinés à être publiés au Journal officiel de la République française, à ne pas faire usage de l’écriture dite inclusive ».

Plusieurs parlementaires ont déjà fait des propositions en ce sens, notamment au sein de la majorité. Le député François Jolivet (Horizons, ex-LREM) avait ainsi déposé en 2021 une proposition de loi interdisant l’usage de l’écriture inclusive aux personnes en charge d’une mission de service public, jamais inscrite à l’ordre du jour.

Mais Macron a indiqué la voie à ses moutons. Il a estimé à Villers-Côtterets ce lundi qu’« on n’a pas besoin d’ajouter des points au milieu des mots pour rendre la langue française lisible ». Ses députés bêlants joindront-ils donc finalement leur vote à celui de leurs collègues de droite ?

Restera à éliminer l’accentuation des lettres capitales.

Nos présidents de la République menacent-ils l’intégrité de la langue anglaise? Voyez :

Lien TikTok pour le gloubi-boulga du prétentieux

@quotidienofficiel

Si quelqu’un a compris ce qu’a dit Emmanuel Macron, en anglais, lors de son conférence de presse au G20, qu’il nous fasse signe 🤐 #g20 #tiktokinternational #tiktokfrance #quotidien #macron #emmanuelmacron #tiktoknews

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Abaya : l’actrice Adèle Exarchopoulos dénonce « l’islamophobie » de son interdiction et « l’hypocrisie française » !

Actrice, donc compétente sur tous les sujets ?

L’actrice partisane et Mamadou, son compagnon malien

Invitée de la rentrée de « Clique », émission de Canal+, l’actrice française Adèle Exarchopoulos s’est dite « fatiguée » par les récentes décisions du gouvernement interdisant le port de l’abaya à l’école, un lieu qu’elle a fréquenté un minimum puisqu’elle ne peut se flatter d’aucun diplôme. On notera qu’elle n’incrimine pas la presse qui pourtant couvre le sujet à longueur de journées, mais dont elle ménage la critique cinématographique…

Sujet brûlant de cette rentrée 2023 après une vingtaine d’années de dénis des tentatives islamistes répétées de déstabilisation de notre société judéo-chrétienne, la gauche crée avec l’abaya en France un débat clivant, comme elle sait le faire sur toutes les questions actuelles suscitées par la troisiêne génération de migrants et les nouveaux clandestins. Interrogé, ce lundi 4 septembre par Hugo Décrypte, sur son interdiction en milieu scolaire, le président de la République, lui, a défendu l’annonce récente de Gabriel Attal. « De la maternelle jusqu’au baccalauréat, l’école est laïque et il n’y a pas de place pour le signe religieux« , a-t-il tenu à préciser. 

« C’est un choix qui convie quelque chose, qui dit ‘moi je suis différent et je viens à l’école comme ça' », a poursuivi le chef de l’Etat, par ailleurs complètement favorable à une expérimentation d’une tenue uniforme à l’école,   

Macron souhaite mettre le focus sur « la laïcité et un peu l’idée qu’on se fait de la décence » et ainsi éviter toute tenue qui « exclut ou sépare »

Certains artistes savent mieux

De son côté, l’actrice césarisée Adèle Exarchopoulos, elle, considère que l’abaya est « un non-sujet complètement hypocrite ». Son avis la regarde, mais la presse est-elle bien avisée de lui prêter un intérèt qu’elle n’accorde pas aux travailleurs anonymes. « C’est l’hypocrisie française et profondément islamophobe. Ça en devient presque risible tellement c’est choquant », a-t-elle insisté sur le plateau de Clique, face à Mouloud Achour, un franco-marocain., qui ne lui oppose pas que le Conseil français du culte musulman (CFCM) a déclaré en février dernier dans un communiqué: « nous sommes dans le droit de nous interroger sur l’autorité qui, dans notre République laïque, a décrété que l’abaya est un signe religieux musulman », a déclaré le CFCM. « Pour nous, ce vêtement n’en est pas un. » Si c’est un vêtement communautaire importé des pays du Golfe où les femmes ne le portent plus, de quelle islamophobie l’actrice parle-t-elle ?

L’actruce s’est dite « fatiguée » par les récentes annonces du gouvernement. « Surtout, ce que je trouve triste, c’est que ça divise les gens. Ça fait en sorte que toute une génération va se construire dans le rejet et l’absurdité. C’est pour nous abrutir et nous diviser plutôt que de se pencher sur des sujets profonds et humains ! » 

Elle a un fils avec le rappeur malien Doums, de son vrai nom Mamadou Coulibaly.

Les comédiens commencent à nous fatiguer sérieusement. Pour des raisons personnelles, cette actrice est déconnectée de son public:

 » Il faut interdire le port de l’abaya dans les écoles » (imame Kahima Bahloul)

C’est la marque de « l’arrivée de l’islam politique, » prévient-elle

Kahina Bahloul, chercheuse en études islamiques françaises et fondatrice du groupe «Parle-moi d’islam»

Islamologue franco-algérienne de 44 ans et soufie, elle est la première femme à se déclarer imame en France. Née en Algérie d’un père algérien kabyle peu attaché à la normativité religieuse et d’une mère française athée, sa grand-mère maternelle était juive polonaise et son grand-père maternel catholique français. Elle est la cofondatrice du projet d’association cultuelle « La Mosquée Fatima », qui promeut un islam libéral.

La première imame française a ouvert une mosquée libérale malgré l’opposition des conservateurs. Dans un ouvrage, elle retrace sa vie et présente sa vision d’un islam des Lumières.

En octobre 2020, peu après l’assassinat de Samuel Paty par un islamiste d’origine tchétchène, Kahina Bahloul a reçu un appel téléphonique de Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la mosquée de Paris. Son interlocuteur l’invitait à venir se recueillir avec lui sur le lieu même du drame, devant le collège où enseignait le professeur d’histoire-géographie. Un geste qui l’a profondément émue. «Chems-Eddine Hafiz est un homme tolérant, très ouvert. C’est une voix de l’islam libéral, de celles que les fondamentalistes tentent d’étouffer», confie-t-elle.

L’abaya n’est pas une robe comme les autres

C’est l’une des priorités du gouvernement et du ministère de l’Éducation nationale : “faire bloc” sur la laïcité à l’école. Gabriel Attal a présenté hier ses priorités lors de sa première conférence de presse. Sur le thème de la laïcité, l’actuel ministre avait déjà annoncé l’interdiction de l’abaya ce dimanche dans le 20H de TF1. « L’abaya n’a pas sa place dans nos écoles » selon le ministre qui a promis de former « aux enjeux de laïcité 300.000 personnels par an jusqu’en 2025 » et l’ensemble des 14.000 personnels de direction « avant la fin de l’année« .

Selon une note des services de l’Etat, les atteintes à la laïcité ont augmenté de 120 % entre l’année scolaire 2021/2022 et 2022/2023. Le port de signes et tenues (il représente la majorité des atteintes) a augmenté de plus de 150 % tout au long de la dernière année scolaire. Les atteintes à la laïcité à l’école sont en constante augmentation depuis l’assassinat de Samuel Paty en octobre 2020.

Depuis l’annonce de l’interdiction de l’abaya dans les écoles, les réactions fusent du côté de la classe politique. A gauche, la députée EELV Sandrine Rousseau a tweeté sur X : “L’année dernière, c’était l’interdiction du crop top qui était annoncée le 12 septembre 2022. Cette année, c’est l’abaya. Le contrôle social sur le corps des femmes et des jeunes filles, toujours”. Mélenchon a lui tweeté “Tristesse de voir la rentrée scolaire politiquement polarisée par une nouvelle absurde guerre de religion entièrement artificielle à propos d’un habit féminin. A quand la paix civile et la vraie laïcité qui unit au lieu d’exaspérer ?”.

A l’inverse, du côté de la droite, cette décision a été applaudie. Pour le patron des Républicains, Eric Ciotti, “c’est une décision opportune, attendue”. “Je salue la décision du ministre de l’Education nationale qui nous donne raison”.

L’une des principales interrogations du personnel de l’Education nationale est de distinguer l’abaya comme étant un vêtement religieux ou un vêtement traditionnel communautaire.

Pour le Conseil français du culte musulman, l’abaya n’a rien de religieux :Si vous allez dans certains magasins, vous trouvez des abayas. C’est une robe longue et ample à la fois. Ça n’a rien à voir” avec la religion, “c’est une forme de mode” importée des pays du Golfe. Alors pourquoi dénoncer de l’islamophobie à propos d’un article de mode? C’est néanmoins un vêtement communautaire et une marque du séparatisme prôné par l’islam politique.

Kahina Bahloul est à l’origine de la mosquée Fatima, à Paris, dans laquelle les femmes sont libres de porter ou non le voile. Elle reviendra sur l’interdiction de porter l’abaya à l’école annoncée par Gabriel Attal et sur le principe de la laïcité. 

Consommation de CBD : jusqu’à 2 ans de prison pour les conducteurs testés

Sans peine planché, combien, à la discrétion du juge ?

En vente libre,
mais usage encadré

Même si la vente de cannabidiol, plus connue sous le nom de CBD, est légale en France à condition que les produits utilisés contiennent moins de 0,3 % de THC, une substance de la classe des stupéfiants, il est interdit de conduire après en avoir consommé.

Insomnies, stress, anxiété, douleurs chroniques…. Selon un sondage (IFOP/Zeweed février 2022) relayé par le Syndicat professionnel du chanvre, 26 % des Français déclarent qu’ils ont déjà essayé au moins une fois le Cannabidiol, communément appelé le CBD, pour ses vertus anti-anxiolytiques et anesthésiantes.

En accès libre sous une de ses formes (huile, fleurs, tisane ou cosmétiques), la consommation CBD est autorisée mais uniquement si son taux en THC (Tétrahydrocannabinol), substance du cannabis qui possède des effets psychotropes, est inférieur à 0,3 %.

Cependant, même en ne dépassant pas cette limite, la justice estime qu’il est interdit de prendre le volant après avoir consommé du CBD.

Conduire ou prendre du CBD, il faut choisir !

Après avoir été condamné à deux mois de prison avec sursis, 6 mois de suspension du permis de conduire et 50 euros d’amende pour conduite d’un véhicule en ayant fait usage de produits stupéfiants et pour un excès de vitesse, M. J a fait appel de ce jugement.

Pour sa défense, le conducteur soutenait qu’il avait consommé du CBD dans une teneur en THC inférieure à la limite autorisée, soit 0,20 % au moment des faits. Estimant que conformément aux dispositions de l’article L. 235-2 du code la route, l’usage de stupéfiants (THC) ne peut être établi qu’au moyen d’analyses sanguine ou salivaire et que, dans cette affaire, aucune investigation n’avait été menée pour vérifier ce point, la Cour d’appel a relaxé l’automobiliste sous anesthésiant.

Saisie à son tour du dossier, via un pourvoi formé par le procureur général, la Cour de cassation ne s’est pas rangée à l’avis des juges du fond.

Des traces de THC suffisent pour être condamné

Pour la Cour de cassation, le motif de conduite après usage de stupéfiants, prévue à l’article L 235-1 du code de la route, est constitué s’il est établi que le prévenu a conduit un véhicule après avoir fait usage d’une substance classée comme stupéfiant, peu important la dose absorbée ».

En pratique, contrairement à la consommation d’alcool au volant, le Code de la route ne distingue aucun taux en matière de conduite après usage de stupéfiants et ne fait pas la différence entre les substances.

Dès lors que, suite à un contrôle routier, des traces de stupéfiants (THC) après la prise de CBD sont relevées dans la salive du conducteur, l’intéressé peut être condamné à une peine de 2 ans de prison, une amende de 4 500 euros au maximum et un retrait de six points sur son permis de conduire.

Favorable au retrait du permis de conduire en cas de conduite sous l’emprise de stupéfiants?

Action française: l’interdiction par Darmanin de son colloque est suspendue

500 manifestants défilent à Paris à l’appel de l’Action française

La tentative de diabolisation
par Darmanin n’a pas fonctionné

Environ 500 personnes ont défilé dimanche à Paris à l’appel du mouvement royaliste l’Action française pour rendre hommage à Jeanne d’Arc, au lendemain de la levée de l’interdiction de la manifestation par le Tribunal administratif.

Après avoir suspendu l’interdiction d’un colloque de l’Action française samedi, le tribunal administratif de Paris a également suspendu celle d’une manifestation organisée par le mouvement. Les militants royalistes ont donc recouvré la liberté de défiler ce dimanche de la place de l’Opéra jusqu’à la statue de Jeanne d’Arc, place des Pyramides.

Une « seconde victoire pour l’Action française« , a réagi le mouvement sur Twitter. Les militants de l’organisation royaliste ont finalement pu se réunir ce dimanche matin sur la place de l’Opéra, pour rendre hommage à Jeanne d’Arc. Seulement quelque 500 personnes avaient suscité des velléités de repression chez Darmanin, soucieux de donner des gages de gauchisme. Mais le juge administratif a estimé que leurs rassemblements pacifiques des années passées font tomber le soupçon de menace sur l’ordre républicain. Ils ont ensuite défilé jusqu’à la statue de Jeanne d’Arc sur la place des Pyramides, pour y déposer des gerbes de fleurs.

Samedi soir, le tribunal administratif de Paris a suspendu l’interdiction de cette manifestation de l’organisation prononcée par la préfecture de police, après une instruction du ministère de l’Intérieur Gérald Darmanin visant plusieurs manifestations d’extrême-droite.

Le tribunal indique notamment que le rassemblement royaliste « ne constitue pas une incitation à provoquer des troubles à l’ordre public, même en tenant compte du contexte de tensions sociales actuelles« , en soulignant que la manifestation est « organisée depuis plusieurs décennies« . « L’arrêté attaqué porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester« , conclut le tribunal.

L’Action française a également pu tenir un colloque samedi après-midi dans le 12e arrondissement. L’événement avait aussi été initialement interdit par le préfet de police de Paris Laurent Nuñez, mais le tribunal administratif a finalement suspendu le dispositif quelques heures avant le rassemblement. Environ 350 personnes, dont quelques individus masqués et habillés en noir, ont assisté au colloque, intitulé « La France en danger », sous haute surveillance policière.

Le recours du groupuscule « Les nationalistes » rejeté par la justice

La justice a en revanche rejeté le recours d’un autre groupuscule d’extrême-droite, « Les nationalistes » d’Yvan Benedetti, qui voulait également manifester ce dimanche. Le tribunal administratif a jugé « comme suffisamment établie l’existence d’un risque de propos ou de gestes incitant à toute forme de haine notamment raciale« , en estimant que, de ce fait, l’interdiction de la manifestation « constitue, en l’espèce, la seule mesure de nature à préserver l’ordre public« . 

Laurent Nuñez s’est « félicité » de cette décision. « Ce jugement ouvre la voie à de futures interdictions d’événements ou manifestations qui seraient organisés par des groupuscules d’ultradroite du seul fait des propos régulièrement tenus par ceux-ci« , a-t-il affirmé.

Vendredi, ce préfet de police avait publié plusieurs arrêtés vendredi, interdisant cinq rassemblements d’extrême-droite prévus ce week-end à Paris. Ces décisions faisaient suite à la polémique liée à l’autorisation de la manifestation annuelle du « Comité du 9-Mai » qui a rassemblé samedi dernier à Paris des centaines de militants d’extrême-droite, souvent masqués et affichant des symboles nationalistes. Ils défilaient pour commémorer le 29e anniversaire de la mort en 1994 d’un militant d’extrême-droite, Sébastien Deyzieu, militant de l’Œuvre française, au cours d’une course-poursuite.

Comme l’Action française, Les Nationalistes avait saisi la justice administrative d’un référé-liberté, une procédure d’urgence lorsque le requérant estime faire face à « atteinte grave et manifestement illégale » à une liberté fondamentale de la part d’un service de l’Etat. Dans ses arrêtés pris vendredi, Laurent Nuñez faisait notamment valoir un « contexte particulièrement tendu » et le « risque de troubles à l’ordre public« , avec de possibles violences de la « mouvance antifasciste » qui pourrait « tenter de s’en prendre physiquement » aux militants d’extrême-droite.

L’Action française a défilé sans violence, ni casse

En dépit de Darmanin déjugé par le Tribunal administratif, le défilé a pu avoir lieu dimanche à Paris à l’appel du mouvement royaliste l’Action française pour rendre hommage à Jeanne d’Arc.

Placés derrière une large banderole « Cortège traditionnel de Jeanne d’Arc », une grande majorité d’hommes, de tous âges, pour certains coiffés de bérets, d’autres portant un brassard bleu-blanc-rouge, ont descendu l’avenue de l’Opéra avant de rejoindre en quarante minutes la statue équestre de Jeanne d’Arc, place des Pyramides dans le 1er arrondissement parisien.

Certains, visiblement nostalgiques d’une époque qu’ils n’ont pas connue, ont repris des slogans comme « Action ? Française! Vive le roi » ou « Jeanne d’Arc à Paris, à bas la République ».

Des gerbes de fleurs ont été déposées au pied de la statue en bronze doré, avant différentes prises de parole. « A nouveau comme au temps de Jeanne, la France est en danger », a lancé Henri Bec, président du mouvement Restauration nationale. Peu avant midi, la manifestation s’est dispersée.

« On a défendu le droit de manifester en s’appuyant sur le droit français et la jurisprudence », a souligné Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française. « Il n’y a jamais eu d’incident. Ce n’est pas une manifestation revendicative, on rend honneur à Jeanne d’Arc. L’extrême gauche dit qu’on est une menace à l’ordre public, nous n’avons jamais rien cassé. On est un parti qui défend l’ordre », a-t-il fait valoir. Ce défilé avait été précédé par une cérémonie officielle d’hommage au pied de la statue de Jeanne d’Arc.

Le Havre: le juge prive le préfet de drones du 1er-Mai

Le principe de précaution préfectorale jugé disproportionné dans la durée et dans l’espace

Le juge administratif coupe
les ailes du préfet

C’est désormais l’anticipation plutôt que son défaut qui est condamnée… Le juge a estimé que l’arrêté pris par le préfet excède dans le temps et dans l’espace la nécessité d’assurer la sécurité de la manifestation.

Le président du tribunal administratif de Rouen, venu de Nantes, où il était référent Médiation au tribunal administratif, Jérôme Berthet-Fouqué, suspend partiellement l’arrêté préfectoral qui autorisait l’utilisation de drones pour surveiller la manifestation du 1er mai au Havre, ville d’Edouard Philippe (Horizons) et de culture politique communiste (1965 à 1995), surnommée « Stalingrad-sur-Mer », a-t-on appris dimanche 30 avril via l’ordonnance du tribunal administratif de Rouen, ville PS depuis 2008. Les drones pourront seulement survoler le cortège de 9 heures à 14 heures, et non pas de 9 heures à 18 heures, comme le souhaitait la préfecture. Concernant la zone survolée, le tribunal valide le survol d’une zone plus restreinte que celle de la préfecture. 

Dans son ordonnance, le tribunal estime que l’arrêté du préfet excéderait dans le temps et dans l’espace la nécessité d’assurer la sécurité de la manifestation. A noter que, d’après le compte Twitter de la police nationale de Seine-Maritime, la manifestation doit débuter à… 10 heures depuis la Maison des syndicats au Havre.

Deux drones seront « déployés« 

Dans un communiqué partagé dimanche soir, la préfecture de Seine-Maritime prend acte de la décision de justice et précise que « deux drones » seront déployés au Havre dans le périmètre défini par la justice, « pour assurer la sécurité des manifestations du 1er-Mai ».

L’utilisation de ces drones ne fait pas l’unanimité, en plus de ce référé-liberté, au moins trois autres ont été déposés. Un premier a été rejeté par le tribunal administratif de Lyon (EELV) qui n’a pas reconnu le caractère urgent du recours. Un deuxième sera examiné lundi à 8 heures à Bordeaux (EELV) et un troisième lundi à 9 heures à Paris (PS). Trois aglomérations aux mains de la NUPES.

Une campagne d’affichage anti-vaccination interdite par arrêté prefectoral

Qui finance cette campagne antivax à Toulouse ?

Depuis le début de l’été, en juillet, le long du très fréquenté boulevard de l’Embouchure, dans le quartier des Minimes, la ville de Toulouse (Haute-Garonne) fait l’objet d’une intense campagne de publicité antivaccin, au nez et à la barbe des pouvoirs publics. La mairie, dirigée par Jean-Luc Moudenc, un macronard, a indiqué à France Bleu en avoir recensé au moins neuf panneaux alertant sur de supposés dangers de la vaccination contre la Covid-19. Le Conseil national de l’Ordre des médecins indique de son côté avoir alerté la préfecture.

Dans le quartier des Trois Cocus à Toulouse, l’un de ces panneaux publicitaires était visible depuis quelques jours.

« Vaccins anti-Covid. 1 accident cardiovasculaire pour 100 injections. La santé de nos enfants vaut plus que des vaccins expérimentaux », est-il proclamé à la vue de tous.

Le premier panneau est apparu en juillet, le long du très fréquenté boulevard de l’Embouchure, dans le quartier des Minimes. Au pied de l’affiche blanche et bleu clair, on repère les logos de deux organisations, l’autoproclamé « Conseil scientifique indépendant » ainsi que « Réinfo Covid ».

Derrière ces « deux » groupuscules se cachent des personnalités controversées comme Louis Fouché, un médecin anesthésiste-réanimateur en poste à l’hôpital de la Conception de Marseille, devenu farouche opposant à la vaccination contre la Covid-19, ou le sociologue Laurent Mucchielli, qui fait aussi partie du conseil scientifique indépendant du collectif …Réinfocovid remarqué pour ses prises de position complotistes, vaccinosceptiques et ses fausses informations, et qui avait été rappelé à l’ordre par le CNRS.

L’organisme de recherche avait fustigé « les prises de position publiques de certains scientifiques, souvent plus soucieux d’une éphémère gloire médiatique que de vérité scientifique, sur des sujets éloignés de leurs champs de compétences professionnelles ».

La mairie dans l’incapacité d’agir

Quelques semaines après cette campagne d’affichage anti-vaccination à Toulouse, la préfecture de la Haute-Garonne a pris un arrêté, ce samedi, pour l’interdire, a-t-elle indiqué par communiqué.

« L’arrêté interdit cette campagne et impose à l’annonceur, à l’association ‘Réinfocovid’, et à l’affichiste, la société ‘Luchetta peinture et sérigraphie’, installée à Pompey, commune DVD en Meurthe-et-Moselle (54), de procéder au retrait de ces affiches dans le délai de 72 heures à compter de la notification de l’arrêté qui a été effectuée ce jour », poursuit le préfet.

Cette interdiction intervient après un signalement au procureur du tribunal judiciaire de Toulouse concernant cette campagne comportant « de fausses informations sur la vaccination contre la Covid-19 ».

Au moins neuf panneaux publicitaires

Dans la communauté médicale locale, ces panneaux irritent. D’abord, car leur message serait factuellement faux. Ils évoquent un effet secondaire grave pour 100 injections d’un vaccin contre la Covid-19. Or, selon les chiffres de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), 147.960.500 injections de vaccins anti-Covid avaient été réalisées au 21 juillet 2022 en France. Sur toutes ces injections, 175.474 cas déclarés d’effets indésirables ont été observés, dont 76% étaient non graves, mais 24% graves, soit deux sur dix. Des données bien inférieures aux chiffres avancés par la campagne toulousaine, d’autant que « cas déclaré ne signifie pas que l’effet est imputable au vaccin ». 24% négligeables ?…

Le foie gras banni des réceptions officielles dans des mairies écologistes

Après Strasbourg, Villeurbanne et Grenoble, Lyon nous gave à son tour

Assez de ces décisions d’interdiction prises au nom du « bien-être animal » et rétrogradant l’aspiration des humains au bien-être, qu’ils soient chasseurs ou gastronomes: les épicuriens, espèce en voie de disparition. Le foie gras disparaît des tables de quatre hôtels de ville.

Le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, s’est aligné,  annonçant, lundi 6 décembre, l’interdiction de servir du foie gras lors « des événements officiels, buffet et réception », révèle Lyon Capitale.

Interrogée sur ses motivations par nos confrères, la mairie de Lyon juge que le foie gras est le produit d’un élevage « allant intégralement à l’encontre du bien-être animal ». La ville aimerait voir cette décision adopter dans des restaurants lyonnais afin de « limiter au maximum le service du foie gras, voire l’arrêter ».

La métropole du Rhône rejoint ainsi les dispositions prises par les mairies écologistes de Grenoble, la semaine dernière, et de Strasbourg, qui avait interdit le foie gras lors des réceptions officielles en juillet 2020. Le maire socialiste de Villeurbanne, capitale de la culture 2022, a également banni ce met contesté en juin dernier.

« C’est un produit issu des pires pratiques possibles. Ce n’est pas une tradition française, mais plutôt une honte française de continuer la production de foie gras », justifiait auprès de France 3 Sandra Krief, conseillère municipale de Grenoble, déléguée à la condition animale. Dans la ville d’Isère, le foie gras a aussi été retiré des menus des cantines scolaires. Pas d’éducation du goût aux saveurs traditionnelles en « république démocratique écologiste » de France….

Pratique cruelle

La consommation de foie gras plébiscitée par les Français est régulièrement dénoncée par des associations dédiées à la défense des animaux, comme celles qui se consacrent aux étrangers en situation irrégulière, mais abandonnent les SDF à leur sort. Ainsi Peta France ou L214 considèrent-elle le gavage des canards comme une pratique cruelle. Nos ancêtres sont-ils d’affreux « mâles blancs hétérosexuels » doublés de tortionnaires ?

L’association Peta espère désormais porter la cause animale à Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Marseille, Montpellier et Nantes, des villes déclinistes, pour que leurs maires « agi(ssent) pour que le foie gras ne soit plus jamais au menu lors d’événements municipaux ».

Le totalitarisme écologiste convertira-t-il les maires du Périgord ? En 2007, les trois premières régions productrices de foie gras en part de marché menacées par les Verts dans leur patrimoine culturel et gastronomique sont : Aquitaine : 9 000 tonnes, Midi-Pyrénées : 3 840 tonnes, Pays-de-la-Loire : 3 500 tonnes, suivies, dans une moindre mesure, par la région Poitou-Charentes, qui fut présidée par Segolène Royal, une écologiste, et la Bretagne (4 %). Par département, la production française se répartit comme suit : Landes : (24 %), Pyrénées-Atlantiques : (15 %), Vendée : (13 %), Gers : (11 %), Dordogne, Lot-et-Garonne, Deux-Sèvres, Hautes-Pyrénées, Lot, Loire-Atlantique.

Mais ces décisions ne sont pas au goût de tous. La filière craint l’impact de ces choix politiques sur les chiffres d’affaires des exploitations. Un producteur du Rhône, interrogé par France 3, confie que 30 à 40% de ses recettes sont réalisées pendant les fêtes. Il réfute toute forme de souffrance animale. « Il faut savoir que la suralimentation des canards est quelque chose de naturel en lien avec la migration » explique Olivier Artigue à nos confrères. « Avant de partir, les oiseaux mangent plus pour répondre à leurs besoins au cours du voyage. Physiologiquement, le canard fonctionne de la même façon, nous n’avons rien dénaturé » ajoute-t-il.

Un mets datant de l’Egypte ancienne

Le foie gras est un mets de fête populaire dans la cuisine française. Si la technique de gavage date du XXVe siècle av. J.-C., quand les Egyptiens de l’Antiquité ont commencé à gaver les oiseaux pour les engraisser, la consommation de foie gras proprement dit a été signalée pour la première fois dans la Rome atique. Aujourd’hui, la France est de loin le plus grand pays producteur et consommateur de foie gras, suivie par le reste de l’Europe, les Etats-Unis et la Chine.

Dans le monde, la production de foie gras est interdite dans plusieurs pays, dont le Danemark, le Royaume-Uni ou l’Australie. Les villes de New York (parti Démocrate) et Saō Paulo (au temps du maire Parti de la social-démocratie brésilienne) ont également décidé d’interdire totalement la commercialisation de ce mets. En France, les écologistes flagellants proposent des recettes végétaliennes, telles le « Tofoie Gras », à base de tofu. Joyeuses fêtes, amis puritains verts !

A Bordeaux, le maire écologiste a les foies: le « foie blanc » Pierre Hurmic n’a pas le courage de provoquer les producteurs de foie gras de la région… Elu des Vosges, il aurait un « arbre mort » dressé à Noël devant sa mairie…

Aude : Covid et risque incendie, prétextes de la préfecture pour interdire raves et teknival en août

Interdiction temporaire des « rassemblements festifs à caractère musical »

Un arrêté daté du lundi 2 août porte interdiction temporaire des « rassemblements festifs à caractère musical » sur tout le territoire audois jusqu’au 31 août car, ces dernières années, la Montagne noire a été le théâtre de plusieurs teufs.

Prisée des fêtards, notamment sur les secteurs des Corbières et de la montagne Noire, l’Aude, département également théâtre des attaques terroristes de Trèbes et Carcassonne (lien PaSiDupes) et aussi d’intimitation au domicile de députée LREM (lien PaSiDupes), fait en ce mois d’août 2021 l’objet d’un arrêté préfectoral signé ce lundi 2 août « portant interdiction temporaire de rassemblements festifs à caractère musical (teknival, rave-party) dans le département », en plus des free parties (illégales), pour la période du 2 au 31 août.
Une décision guidée par plusieurs motifs, alors que l’arrêté précise que, « selon les éléments d’information disponibles et concordants, un rassemblement festif à caractère musical pouvant regrouper plusieurs milliers de participants est susceptible de se dérouler à compter du 2 août dans le département ».

Lors de la fête de la musique de 2020, une « free-party » (sauvage) avait été organisée dans une forêt de la commune de Villeneuve-Minervois. La puissance sonore dégagée avait même réveillé les habitants de Villeneuve, pourtant distants de plus de 3 kilomètres.

Il avait été comptabilisé une centaine de véhicules et près de 300 participants.

Au travers des divers contrôles réalisés, notamment avec l’ONF, 85 infractions furent relevées pour circulation d’un véhicule sur une route de forêt interdite à la circulation (135 euros d’amende), une garde à vue pour conduite malgré suspension judiciaire du permis de conduire, refus d’obtempérer, 10 conduites en ayant fait usage de stupéfiants, détention de stupéfiants en l’espèce (speed, cannabis, résine de cannabis et kétamine), 1 défaut de permis de conduire et 1 défaut de contrôle technique.

En novembre 2015,

Plus de 6.000 « teufeurs » de toute l’Europe s’étaient rassemblés sans autorisation le week-end du 1er novembre.

Un jeune homme de 18 ans originaire de Haute-Garonne était mort des suites d’un malaise cardiaque, jeudi 5 novembre, après avoir participé à cette rave-party à Talairan, dans l’Aude. .

Deux autres personnes étaient également décédées : un homme de 35 ans, sans domicile fixe et originaire du Vaucluse, trouvé mort sur le site, ainsi qu’un Espagnol de 28 ans, décédé sur la route du retour entre Barcelone et Gérone.

Une perspective que veut donc s’éviter la préfecture, précisant, en premier lieu, « qu’aucune déclaration préalable n’a été déposée », avant de rappeler « le risque élevé de feux de forêt et de végétation dans le département » et de souligner « la dégradation de la situation sanitaire dans l’Aude (…) caractérisée par un accroissement rapide des contaminations au variant Delta ».

Ces dernières années, la Montagne noire a été le théâtre de plusieurs teufs.

Considérant enfin que, « dans ces circonstances, ce rassemblement est de nature à provoquer des troubles graves à l’ordre et à la tranquillité publique », la préfecture a donc pris les devants. Avec une interdiction qui, en cas d’infraction, autoriserait notamment la confiscation du matériel saisi.

Cher – Une free party empêchée: c’est donc possible!

La gendarmerie confisque pour 20.000 € de matériels de sonorisation

Un événement musical non autorisé qui devait avoir lieu entre Bourges et Sancerre a pu être empêché par les gendarmes du Cher dans la nuit de vendredi 23 au samedi 24 juillet. L’opération a mobilisé une soixantaine de gendarmes déployés à travers le département. Du matériel audio a été saisi.

Les gendarmes du Cher ont empêché la tenue d’une soirée musicale libertaire non autorisée entre Bourges et Sancerre dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24 juillet. « Un nombre conséquent de militaires » a été déployé à travers tout le département et du matériel de sonorisation a été saisi.

L’événement, organisé par le biais des réseaux sociaux, aurait pu attirer de nombreux fêtards venus des quatre coins de la région, voire de la France. Près de cinquante voitures et une quinzaine de fourgons s’étaient déjà rendus sur le site malgré un arrêté préfectoral interdisant ce genre de provocation anarchiste, a détaillé le quotidien local.

60 gendarmes, en une vingtaine de patrouilles

Plus de 60 gendarmes répartis en une vingtaine de patrouilles de 3 ont effectué un « contrôle de zone » vendredi en fin d’après-midi jusqu’au lendemain matin. « L’ensemble des groupements départementaux de gendarmerie se sont appuyés mutuellement », a précisé la gendarmerie.

Au cours des opérations, 20.000 € de matériels de sonorisation ont été saisis,

L’écriture inclusive est proscrite à Toulouse mais, à Paris, le gouvernement reste inactif

Le clivage s’accentue entre municipalités

Le vœu sur l’écriture inclusive a été voté à l’unanimité. Une première.

Un vœu contre l’écriture inclusive a été voté à l’unanimité par le conseil municipal de Toulouse.

Ce vote proscrit l’utilisation du point médian dans les documents officiels du Capitole, mais a décidé de créer un groupe de travail pour se donner « des outils qui permettent de cesser d’exclure les femmes de la langue « .

Le groupe d’opposition municipale à la mairie de Toulouse est, pour une fois, satisfait. Archipel Citoyen peut en effet se féliciter d’avoir été entendu dans le débat sur l’adoption de l’écriture inclusive dans les documents officiels, par la majorité de Jean-Luc Moudenc: sur sa proposition, le maire centriste a décidé de mener une réflexion sur le sujet pour se donner « des outils et permettre de cesser d’exclure les femmes de la langue ». Ce vœu a même été voté à l’unanimité. Une première dans la mandature ! Un revers pour la gauche radicale.

Il s’agit donc de trouver les moyens de satisfaire les femmes qui se sentent exclues et de ne pas se limiter aux procédés déjà utilisés, lourds d’emploi et ridicules dans le principe comme l’écriture épicène qui consiste, par exemple, à parler d’équipe enseignante plutôt que d’enseignants (au détriment des hommes!), voire le « doublet » qui reprend systématiquement termes féminins et masculins (Françaises, Français, illustratrices et illustrateurs) ou encore l’accord des noms de métier et de fonctions au genre de la personne concernée et enfin l’accord de proximité accordant le participe passé avec le genre le plus proche (les traducteurs et les traductrices sont compétentes, ce qui n’accorde plus la prééminence aux femmes, comme au gouvernement: « secrétaire d’état à l’égalité des femmes et des hommes »).

Seule certitude, le conseil municipal a proscrit définitivement le fameux point médian, notamment dans la communication des élu.e.s !

Ce procédé a été testé, mais le Capitole a finalement considéré qu’il « est à même de complexifier la lecture [mais aussi l’apprentissage scolaire] par les personnes dyslexiques [exclusivement des femmes], les personnes porteuses [exclusif des hommes] de certains handicaps ou encore les écoliers [et écolières] français [et françaises] ». De nombreux Toulousains « ayant par ailleurs exprimé leur désaccord profond ».

L’idée est désormais de privilégier à terme « une écriture qui soit inclusive pour toutes et tous », en premier lieu pour les 52 % de Toulousaines, dans les textes de l’administration municipale, mais également dans toutes les communications professionnelles des agents de la collectivité. « C’est une excellente nouvelle pour Toulouse, considère Archipel Citoyen. Nous nous réjouissons de ce dialogue qui a pu aboutir de façon constructive, et surtout de cette avancée pour la représentativité de toutes les femmes dans la langue ». Maintenant au travail !

Suit qui peut… La Covid est transgenre: il faut dire LE (méchant) Covid, comme les noms d’ouragan: depuis 1950, l’OMM n’utilisait que des prénoms féminins pour baptiser les ouragans. Depuis 1979, sont alternés noms féminins et masculins, dans l’ordre alphabétique (comme pour Harvey, Irma, Jose et Katia cette année, par exemple). Les victimes s’en trouvent-elles mieux? Et, par ailleurs, les mamans peuvent continuer à brandir la menace: « Tu vas voir, je vais le dire à ton père ! »

Encore une rave-party illégale: Macron ne maîtrise plus la situation

Plusieurs centaines de fêtards défient le virus et Macron dans la Creuse

Un arrêté préfectoral interdisait cette fête sauvage samedi, du fait du risque de création d’un foyer de contamination au coronavirus. La recrudescence de covid-19 n’a pas empêché plusieurs centaines de teufeurs de s’agglutiner et Macron a laissé faire.

Un double défi. A Feniers, commune où la rivière Creuse, affluent de la Vienne, prend sa source en région Nouvelle Aquitaine, la préfecture a compté entre 400 et 500 festivaliers en fin de journée, pour la plupart arrivés sur un terrain militaire. La fête sauvage remplaçait celle, traditionnelle, avec Championnat National de Lancer de Passoires.

Redoutant une affluence massive, avec la venue de 2.000 fêtards jusqu’à lundi, Dans la matinée, la préfecture avait pourtant pris deux arrêtés, dans la matinée, pour interdire ce week-end, au vu du «contexte sanitaire actuel», les «rassemblements festifs à caractère musical».

200 gendarmes, appuyés par un hélicoptère, ont été envoyés en catastrophe pour sécuriser le rassemblement interdit dans un rayon de 10 km autour du site et empêcher l’arrivée d’autres fêtards et de camions transportant du matériel de sonorisation.

«Il n’y aura pas d’évacuation, mais les forces de l’ordre font de la dissuasion», raconte Albert Holl, directeur de cabinet de la préfecture de la Creuse. «Les gendarmes procèdent à des verbalisations et des interpellations pour que cette manifestation illégale s’arrête le plus rapidement possible», précise-t-il. «Nous sommes en période épidémique et il y a un risque de progression du virus. Il y a risque de former un cluster [foyer de contamination] et il faut l’empêcher».

Selon la préfecture, la Croix-Rouge et les sapeurs pompiers sont sur place pour «encourager les festivaliers à respecter les gestes barrières et la distanciation». 

Plusieurs préfectures ont pris cet été des arrêtés pour empêcher les rave-party et autres fêtes sauvages en plein air en raison de la crise sanitaire : la tenue d’un éventuel teknival géant – à partir de samedi et jusqu’à mardi ou mercredi, selon les arrêtés  – a provoqué des interdictions par sept préfectures du Centre (Cher, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret) et de Nouvelle Aquitaibe (Vienne), en raison du coronavirus. En 2017 en Indre-et-Loire, un teknival s’était soldé par 6 décès, sur la commune de Pernay, a rappelé la préfète Corinne Orzechowski.

Dans les Cévennes, dix mille fêtards se sont installés illégalement dans le Parc national des Cévennes, alors que les rassemblements étaient limités à 5.000 ‘ravers’, sur la commune d’Hures-la-Parade. Les éleveurs locaux, déjà éprouvés par la sécheresse, ne décolèrent pas: ils s’insurgent contre le ravage des sols, ainsi que la saleté laissée par les jeunes, et par l’obligation d’évacuer des brebis en catastrophe pour céder la place à des fêtards.

Covid-19: rave-parties interdites par les préfets du Maine-et-Loire et du Loiret pour le week-end du 15 août

Auront-ils lieu ?

Teknival de Blain, novembre 2018

En Lozère, le week-end dernier, en pleine épidémie, une rave party géante avait rassemblé plus de 100.000 teufeurs dans le parc naturel des Cévennes. La préfète avait craint d’intervenir avant le troisième jour, quand ne stationnaient plus que 500 individus, provoquant l’indignation de la population et la colère des exploitants agricoles.

Pour éviter la tenue d’une possible rave party ce week-end, la préfecture du Maine-et-Loire a interdit vendredi tout rassemblement musical dans le département entre le 14 et le 17 août, ainsi que la circulation des poids lourds pouvant transporter du matériel sonore.

Empêcher « un rassemblement festif à caractère musical »

Selon la préfecture du Maine-et-Loire, il s’agit d’empêcher « un rassemblement festif à caractère musical et pouvant regrouper plusieurs milliers de participants », susceptible d’être organisé pendant le week-end, mais pour lequel aucune déclaration préalable n’a été déposée. Face aux risques de trouble à l’ordre public et aux risques sanitaires liés à l’épidémie de Covid-19, tout rassemblement de type teknival ou rave party est interdit sur l’ensemble du département entre le 14 et le 17 août, prévient un premier arrêté.

Un second arrêté interdit pendant le même temps la circulation des poids lourds de plus de 3,5 tonnes transportant du matériel musical, notamment sound system, amplificateurs, sonorisation.