La ministre Belloubet reste comme une souche
Le Figaro évoque un « incident lié au voile », sans préciser « islamique« . Quand la presse ne nomme pas les faits, elle occulte la réalité : joue-t-elle son rôle informatif. Sinon, doit-elle fermer boutique ? En tout état de cause, les abonnés peuvent résilier leur contrat.
Le premier ministre, Gabriel Attal, a qualifié cet « incident » (sic) d’«inacceptable» et d’«inadmissible», mais Le Figaro n’est pas sur la même ligne.
L’Etat va porter plainte pour «dénonciation calomnieuse» contre l’élève de BTS du lycée Maurice-Ravel à Paris qui a accusé son proviseur de l’avoir violentée lors d’un incident lié au voile qu’elle portait, a annoncé le premier ministre Gabriel Attal, mercredi 27.
« Les Français sont très attachés à la laïcité, sans cesse mise à l’épreuve», a-t-il déploré, évoquant une «forme d’entrisme islamiste qui se manifeste dans nos établissements scolaires».
La plainte déposée par l’élève du lycée Maurice-Ravel avait été classée sans suite, a indiqué mercredi le Parquet de Paris. La plainte déposée pour violences n’ayant pas entraîné d’incapacité de travail a été classée pour «infraction insuffisamment caractérisée», avait précisé le Parquet, Les magistrats du Parquet – les procureurs – ont pour fonction de requérir l’application de la loi de la République.
Parallèlement, une enquête a été ouverte pour cyberharcèlement à la suite de menaces de mort sur internet visant le proviseur en lien avec cette « altercation« , écrit Le Figaro, un élément de langage également dicté par l’AFP.
Le rejet de la loi républicaine caractérise l’islam politique
Les femmes voilées refusant d’obtempérer manifestent leur refus des lois de la République. Un proviseur est officier d’état civil et donc représentant de l’Etat. Le proviseur avait «rappelé (le 28 février) à trois élèves leur obligation de retirer leur voile» islamique dans l’enceinte de l’établissement afin de respecter la loi y interdisant les signes religieux ostentatoires, avait indiqué le Parquet lors de l’annonce de l’ouverture de l’enquête début mars. «L’une d’elles, majeure et scolarisée en BTS», avait «ignoré le proviseur, ce qui a provoqué une altercation», avait-il ajouté. Terme impropre, puisque le tribunal ne valide pas l’accysation de violence portée par l’élève voilée.
La politique est-elle admissible en milieu scolaire ? Appliquer des directives religieuses, c’est entrer en conflit avec l’Etat laïc et lui opposer la charia, c’est exprimer un séparatisme politique.
« Le port du voile est une pratique très répandue de la charia. Liée à la culture méditerranéenne ancestrale, elle constitue une discordance avec notre époque et avec ses valeurs fondamentales que sont l’égalité et la liberté. Le voile discrimine la femme, car il n’est imposé qu’à elle, et déshumanise l’homme en le présentant comme un être soumis au diktat de ses instincts primaires.
L’entrisme islamiste progresse. Reste en effet que la plupart des élèves qui retirent leur voile à l’entrée d’un établissement scolaire gardent leur abaya dans ces lieux publics.
Or, le Conseil d’Etat a validé son interdiction, jugeant que le port de l’abaya « s’inscrit dans une logique d’affirmation religieuse », bien que cette sur-robe, qui n’est pas une obligation religieuse, est un signe politique de refus des lois de la République. L’abaya était dans la ligne de mire du gouvernement français au nom de la laïcité, mais Macron y a-t-il mis un coup d’arrêt ? Le port de ce vêtement long distinctif d’une religion est interdit dans les établissements depuis la rentrée scolaire 2023-2024. Macron a encore cédé du terrain à l’islam sur son territoire. L’Ukraine a-t-elle donc de quoi se réjouir du soutien de ce Macron-là?