On poignarde un policier en France: moeurs nouvelles…

Un policier en civil grièvement blessé à l’arme blanche

Un policier de 29 ans a été agressé à l’arme blanche – ce qui s’appelle « poignarder » – dimanche au centre commercial Italie Deux, dans le 13e arrondissement. Son pronostic vital n’est désormais plus engagé. Un agresseur « présumé » a été interpellé dans la soirée: parce que présumé!

Ce jeune policier a été grièvement blessé à l’arme blanche, en public et ce dimanche 28 novembre vers 18h40.

Autre détail signifiant: le policier et sa compagne étaient enlacés et s’embrassaient, ce qui – en plus de l’usage du couteau – oriente l’enquête sur un agresseur d’une origine que la loi interdit de préciser, au risque d’être poursuivi pour islamophobie.

Décrits dans le signalement comme «des individus de type africain», quatre jeunes frustrés ou fondamentalistes proches des Frères musulmans ou du salafisme –  les ont importunés par des réflexions désobligeantes, disant notamment qu’ils « en voulaient aussi ». Pas de quoi indigner ‘Osez le féminisme’ ni de provoquer l’hystérie des Alice Coffin et Claire Nouvian…

Le policier, qui était en train de mettre sa compagne à l’écart, a ensuite été bousculé par l’un des pauvres types. Une explication s’en est suivie sur un parvis au 2e étage du centre commercial, au cours de laquelle le policier a reçu deux coups de couteau à l’abdomen. Pas de policiers à l’horizon, ils sont devant leurs écrans d’ordinateurs et, en tout état de cause, c’est dimanche et le dimanche tout est permis aux voyous!

Le port d’arme se répand sans entraves, mais non sans dégâts

La victime, évacuée en urgence absolue

Ce Monsieur tout-le-monde – désigné par Libération au couteau des égorgeurs – n’avait d’autre tort que d’être un « mâle blanc hétérosexuel« . Il a été transporté à l’hôpital Henri Mondor de Créteil (Val-de-Marne) en urgence absolue. Une source policière a indiqué dans la soirée que son pronostic vital n’était plus engagé, après l’avoir un temps été. Mais rien ne dit qu’outre le traumatisme psychologique, il n’est pas encore assuré de se tirer sans séquelles physiques de cet action raciste anti-blanc et potentiellement christianophobe.

Un agresseur présumé, identifié via la vidéosurveillance, a été interpellé dimanche à 20h25 dans le 13e arrondissement de Paris, socialiste depuis 20 ans. Placé en garde à vue, il a reconnu sa « participation » à l’agression.

«Une enquête a été ouverte et tous les moyens sont mis pour retrouver les auteurs de cet acte insupportable», a promis le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur Twitter.

«Le préfet de Police apporte son entier soutien au policier de la DSPAP [direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne] hors service grièvement blessé par arme blanche à Paris 13e suite à un différend. Les auteurs de cette agression sont activement recherchés», a de son côté tweeté la préfecture de police de Paris.

L’auteur de l’homicide est un mineur de 16 ans, connu des services de police.

Voyez la présentation tendancieuse de L’Alsace: « Selon une source policière, le fonctionnaire de la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), hors service et accompagné de sa compagne, a « eu un différend avec plusieurs individus » dimanche à l’intérieur du centre commercial Italie Deux, dans le XIIIe arrondissement de la capitale. En somme, le policier serait à l’origine du différend… Il est présenté comme l’acteur principal: serait-il le provocateur ?

« Au cours de la rixe qui a suivi, en fin d’après-midi, un homme – appellation mal-appropriée: un lâche en bande – a blessé – est-il excessif de préciser « grièvement » ? – le policier – non identifiable en tant que tel: il était en congé – avec « une arme blanche« , a indiqué la même source, sans pouvoir préciser si le fonctionnaire avait été reconnu par son agresseur ». Sauf que le motif anti-flic n’est pas aussi évident que pour L’Alsace, puisque la victime n’était pas en uniforme. A-t-elle fait état de sa qualité de fonctionnaire de police? Il aurait sorti son arme, mais dans quelle phase de l’attaque?

« Les auteurs sont activement recherchés », a précisé la préfecture de police de Paris !

Macron avait évoqué l’existence du « privilège blanc »: une incitation à des représailles ?

Dans un entretien fleuve accordé à « L’Express » depuis son lieu d’isolement pour cause de Covid, à La Lanterne (château de Versailles) et publié le 22 décembre 2020, le chef de l’Etat a estimé qu’il existe un « privilège blanc« . A une journaliste, Macron rétorque par une question simple : « Vous pensez qu’être un homme blanc de moins de 50 ans est un privilège ? » « C’est un fait », répond simplement Macron, validant l’existence de cette notion initialement utilisée par les sciences sociales aux… Etats-Unis.

Pour lui, le constat est catégorique : « Dans notre société [originellement blanche], être un homme blanc crée des conditions objectives plus faciles pour accéder à la fonction qui est la mienne, pour avoir un logement, pour trouver un emploi, qu’être un homme asiatique, noir ou maghrébin, ou une femme asiatique, noire ou maghrébine », énumère-t-il. Après des violences systémiques dans la police chargée du maintien de l’ordre, un « privilège systémique blanc » ! C’est dur d’être gouverné par des c*ns !

Le « mâle blanc hétérosexuel » a-t-il encore droit de cité en France?

Un homme blanc fait une mine surprise à la caméra.

Le débat public tend à qualifier l’homme blanc hétérosexuel moyen de privilégié, mais est-ce bien le cas?

Le Canadien Louis-Jean Cormier a transmis des excuses « d’homme blanc hétérosexuel » sur les réseaux sociaux, après avoir laissé entendre dans un entretien que la parité hommes-femmes (ou inversement !) pourrait entraver le talent. Jasmin Roy, comédien et militant LGBT, et Henri Pardo, réalisateur et producteur, donnent au micro de Catherine Perrin leur vision des pressions dont l’homme moyen fait l’objet à l’heure où l’équité et la diversité sont exigées. Lien audio

Marseille: interpellé, mais « arraché » à la police par sa bande

Provocation et honte au président showman

Des policiers ont été agressés par un groupe de délinquants au cours d’une interpellation lors d’une opération antidrogue à Frais-Vallon, une zone de non-droit dans les quartiers Nord de Marseille 13e.

Mais un groupe d’individus a libéré par la force le dealer interpellé, lundi, dans une cité du 13e arrondissement. L’ « arrachage » de l’individu des mains de la police a eu lieu par la force sur intervention de plusieurs personnes venues prendre à partie les forces de l’ordre, confirme la préfecture de police.

Dans la cité Frais-Vallon, dans les quartiers du nord de la ville, des policiers venaient de procéder à une interpellation lorsqu’ils ont été « agressés » par un groupe d’individus, a expliqué la préfecture de police. L’interpellé, menotté dans le dos, en a profité pour s’enfuir, selon La Provence, qui a révélé l’information. 

Toujours de source policière, un fonctionnaire de police a été blessé à la tête par un coup de bâton et, dans la bastonnade, un autre, à la main. Des policiers de la division nord arrivés ensuite en renfort ont interpellé deux agresseurs malgré des jets de projectiles. Des CRS ont également été dépêchés sur place pour sécuriser les lieux.

Affront à Macron sur les lieux mêmes de son passage

La réplique aux trois jours de visite de Macron dans son opération « Marseille en Grand », à l’appel du maire socialiste Benoît Payan, désemparé, n’a pas pris une semaine. Le président de la République s’était en effet rendu au commissariat de la division nord, dans le 15e arrondissement, pour évoquer les difficultés de la lutte contre les violences liées au trafic de drogue. 200 policiers initialement attendus d’ici fin 2023 arriveront dès 2022 à Marseille et s’ajouteront aux 100 déjà arrivés en 2021.

Un comble pour Macron en campagne des présidentielles. Il était en déplacement médiatisé le jeudi matin de la semaine précédente à Marseille dans l’école Bouge du 13e arrondissement. Le président était venu avec un plan annoncé d’un milliard d’euros pour les écoles. Les parents d’élèves des quartiers attendaient des actes, mais ils ont été le fait des maîtres des lieux.

Emmanuel Macron a passé un long moment dans une classe de CM2

Macron avait fait son show à deux pas de là. Pour son deuxième jour à Marseille, le président de la République était à l’école Bouge dans les quartiers nord (13e). Échanges avec les élèves, les enseignants, le personnel de l’école. L’école Bouge fait partie de celles qui effectuent leur dernière rentrée avant destruction. 

Paysagistes et nettoyeurs diligentés ont précédé bain de foule, photos et bavardage de Macron avec des élèves choisis. Arrivé vers 10h du matin, Macron a été accueilli par quelques huées de militants anti-vaccin. Le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a aussi provoqué les critiques pour ses propos controversés sur les familles qui achètent des écrans plats avec l’argent de l’allocation de rentrée scolaire (ARS).

LIEN PaSiDupes: Macron dans le déni de l’ »ensauvagement » et dans la colère permanente

Nouvelle policière victime de… « déséquilibrés » devant l’Elysée

Une policière en faction face à l’Elysée renversée dans la nuit

blog -plan Paris-palais Elysee-lieu agression policiere-14-15jan2015Quatre « jeunes » automobilistes fauchent une fonctionnaire de police: parce qu’ils roulaient en sens interdit ?
Des témoins visuels à proximité de l’Elysée rapportent qu’une femme policier a été renversée vers minuit par une voiture qui a délibérément foncé sur elle.

Ce qui est qualifié d’ « accident », bien que… délibéré, s’est produit dans une rue longeant le palais de l’Elysée. Peu alcoolisés, quatre jeunes dans une voiture « auraient renversé » une policière en faction face à l’entrée principale du palais présidentiel, à l’angle de la rue du Faubourg Saint-Honoré et de la rue de Duras. L’usage du conditionnel par la presse est effarant: la fonctionnaire de police, âgée de 37 ans, était seule dans cette rue à sens unique de 10 mètres de large et les « chauffards » n’avaient-ils d’autre choix qu’une tentative d’assassinat ?

Deux jeunes hommes de 19 ans originaires de… l’Essonne ont été interpellés par des motards rue d’Anjou et placés en garde à vue. Bien qu’interpellés, ces jeunes-là ne semblent pas avoir d’identité connue… Les deux autres passagers sont recherchés. Comme Hayat Boumeddiene, la compagne du djihadiste de France, Amedy Coulibaly, le tueur antisémite de quatre clients du magasin casher de la porte de Vincennes. On aurait pourtant retrouvé la trace de la jeune femme en Syrie.

Pas de lien direct avec les attentats, assure-t-on dès à présent

« Le conducteur l’a regardée dans les yeux, c’est ce qui nous permet d’affirmer qu’il a fait ce geste délibérément », a expliqué sur France Info Stéphanie Weber-Boyer du syndicat Police Alliance. « Le climat actuel fait que peut-être ces jeunes se sont montés la tête. On ne peut pas dire si c’est en relation avec ce qui s’est passé la semaine dernière« .

Sans attendre les résultats de l’enquête, une source floutée, mais toutefois « proche de l’enquête » (sic) assure qu’ « il s’agit d’un simple accident de la route« .Le jeune conducteur de 19 ans aurait paniqué après avoir emprunté la rue de l’Elysée à contre-sens. A l’évidence et malgré la psychose dans laquelle la France est plongée depuis la vague de massacres provoquée par les dessinateurs de Charlie hebdo et 17 morts, les jeunes hommes ne s’attendaient pas à trouver des forces de police aux abords du palais présidentiel…
blog -plan Paris-rue de Duras vers rue d Artois La voiture aurait été abandonnée dès la rue Montalivet, selon certaines sources, mais rue d’Artois, selon d’autres (usage du conditionnel, bien que la , une Clio noire, voiture ait été retrouvée et identifiée). François Hollande s’est rendu sur place – le conditionnel a disparu – pendant la nuit. Pourtant, l’agression a été perpétrée avant minuit et le président est rentré sur le coup de deux heures du matin: à quelle fin se serait-il rendu sur place – si c’est le cas – deux heures plus tard, alors qu’il réside en face ? La voiture avait été abandonnée rue d’Anjou et il faut espérer que la victime rescapée avait été conduite à l’hôpital…

Pour le moment aucun lien direct n’est établi avec les attentats de Paris, insiste-t-on, car « le conducteur n’avait pas d’alcool dans le sang – ce qui est bien évidemment une preuve – et encore moins le profil d’un jeune radicalisé », a assuré – sans le début de l’ombre d’une preuve – « une source » dont on ne sait si elle est policière, judiciaire ou inventée. Les guillemets de la presse laissent d’ailleurs rêveur !

Blessée au poignet, aux genoux et au dos, la rescapée  de Charlie hebdo  a été transférée à l’hôpital.