Le parti-pris féministe d’Elisabeth Moreno met l’exécutif en difficulté: Macron envoie Schiappa en support de la présomption d’innocence de Nicolas Hulot

Une ministre de l’Egalité entre les femmes et les hommes peut-elle être sous influence des femmes ?

Lynchage

Ministre déléguée auprès du premier ministre, Moreno s’est disqualifiée en prenant le parti d’accusatrices sous influence d’activistes issues notamment du Mouvement français pour le planning familial, du portion du Parti socialiste, d’EELV, du Front de gauche (dont LFI, donc) et de l’UNEF, noyautée par des et des associations, telle Reporterre ou « OseZ le féminisme » (injonction), laquelle, fondée par Caroline de Haas et dont les cinq porte-parole (juin 2020) sont des femmes (Alyssa Ahrabare, Fabienne El-Khoury, Widad Hamri, Daniela Levy, Ursula Le Menn). Un seul homme élu à son Conseil d’Administration avant ke 6 juin 2021, Loup Belliard, auteur d’un mémoire (Département Lettres et arts du spectacle de l’Université de… Grenoble) sur deux étudiants anarchistes dans ‘Les Misérables’ de Victor Hugo, Enjolras et Grantaire, lequel est amoureux du premier. Une association également dénoncée pour “wokisme”, “totalitarisme” et “tyrannie”.

Dans l’affaire Mila, les silences embarrassés de ces féministes, face aux accusations de lenteurs à prendre la défense de l’adolescente victime de cyberharcèlement, ont amené l’association censée être en lutte pour les droits des femmes à répondre que le débat a été instrumentalisé par les milieux réactionnaires. Pourtant, l’adolescente de 16 ans, agressée au lycée en raison de son apparence ou de son homosexualité affichée, avait refusé les avances d’un internaute musulman devenu insultant à son égard. Elle avait alors critiqué l’islam sans retenue sur Instagram, en conséquence de quoi elle est depuis insultée et menacée de viol « au nom d’Allah » et de mort par plusieurs autres internautes lesbophobes qui l’accusent de racisme (islamophobie?). Le procès de treize agresseurs de Mila Orriols, s’est achevé le 7 juillet avec des peines de prison avec sursis, un non-lieu et une relaxe. En revanche, Osez le féminisme fait campagne contre Nicolas Hulot, « homme blanc hétérosexuel » accusé de harcèlement sexuel et viol par plus de cinq femmes, dont une petite-fille de Mitterrand, photographe à Sipa Press ou Maureen Dor née en Belgique le 17 novembre 1970 et qui raconte avoir été agressée sexuellement par Nicolas Hulot, dans un hôtel de Bruxelles, en 1989. Thèse féministe: le monde de la télévision est pervers, car certaines étaient même mineures, telle Sylvia.

Des poursuites pour pédophilie se profilent-elles ? Sylvia raconte en effet avoir été agressée sexuellement en 1989, alors qu’elle avait 16 ans. Elle avait été invitée à assister à l’émission Ushuaia, particulièrement populaire à l’époque. A l’issue de l’enregistrement, Nicolas Hulot se propose de la ramener à une station de métro, avant de la conduire finalement dans un parking. « Et là, il sort son sexe […], il a pris ma main, il m’a demandé si je l’avais déjà fait avec des garçons », raconte-t-elle à Envoyé Spécial. « Il me force à lui faire une fellation que je ne fais pas réellement parce que je crois que je suis tétanisée ». Elle ne portera pas plainte : « En Russie ? A Moscou ? Contre un ami du président Jacques Chirac ? Non, ça ne m’est pas venu à l’idée. » C’est un autre aspect de la thèse des féministes qui accusent les hommes de pouvoir.

Nouvian

Parmi les accusatrices majeures, la militante écologiste Claire Nouvian, féministe tristement célèbre pour son hystérie (ci-dessus). Elle raconte en l’occurrence que l’accusé a tenté de l’embrasser, après une réunion de travail, et avoir été mise en garde par l’entourage proche de Nicolas Hulot, tenté de l’embrasser après une réunion de travail, et avoir été mise en garde par l’entourage proche de Nicolas Hulotavec des consignes : Évite les situations où tu es seule avec lui , ferme ta cabine le soir. Elle commente : « Il y a un problème là, quand même! ». Autre thèse féministe: tous les hommes sont des prédateurs.

L’ancien ministre dEtat de Macron a dénoncé des affirmations « mensongères ».

Sandrine Rousseau prend en charge le retour,
au nom de l’égalité
homme déconstruit-femme libérée

Les propos tenus par l’ex-ministre à la Transition écologique sur le plateau de BFMTV ont vivement choqué, du fait d’une certaine suffisance dans la forme et aussi qu’ils ont anticipé la publication du magazine « Envoyé spécial », une stratégie pourtant partagée par France Télévisions. France 2 n’avait pas hésité en effet à matraquer l’opinion avec la promotion de son documentaire, pendant plusieurs jours, pour à la fois assurer le buzz et donner l’avantage aux plaignantes, sans que la gauche y voie un procédé déloyal.

Parce que ni les victimes auto-proclamées, ni le coupable présumé ne pouvaient produire de preuves dans ce domaine de l’intime, la partie qui réussirait à s’attirer la sympathie, même sans preuve, aurait gagné la campagne politico-mediatique. France 2 offrit au public des visages et des propos de femmes de trente ans plus âgées qu’au moment des faits allégués, mais présentés selon un canvas reprenant méthodiquement chacun des griefs sexistes classiques contre les hommes, évoquant donc la construction d’une plaidoirie à charge sur chacun de leurs thèmes féministes femme après femme, chacune dans un registre particilier. Des accusations de viol et d’agressions sexuelles que l’ancien ministre de la Transition écologique de Macron a dénoncées, sur le plateau de BFMTV.

Au cours de l’entretien, interrogé sur les faits par le sournois journaliste Bruce Toussaint, Nicolas Hulot a tenté de manier l’ironie, laquelle a été aussitôt traduite en suffisance: « Je sais que j’ai un physique très ingrat et que seule la contrainte me permet de vivre des histoires d’amour, » a-t-il déclaré avec amertume. Par ailleurs une confusion entre sexe et amour qui n’interpelle pas la ministre.

Le parti-pris d’une ministre plonge l’exécutif dans l’embarras

Elisabeth Moreno lors d'une conférence de presse à Paris en novembre 2020 - Jacques WITT © 2019 AFP
Le respect de la présomption d’innocence
s’impose à toutes et tous,
Mme Moreno !

La séquence a vivement fait réagir et beaucoup ont pointé l’ironie déplacée de l’écologiste accusé de crimes. C’est notamment le cas d’Elisabeth Moreno, ci-dessus, la ministre déléguée auprès du premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, qui a réagi sur Twitter. « Ironiser sur un tel sujet ? Sérieusement? Ces propos sont intolérables », a-t-elle écrit.

Chez une ministre, ce qui est « intolérable », c’est de déclarer l’un coupable et les autres victimes, à la suite d’un tribunal médiatique, sur les réseaux sociaux ou dans la presse, tout en affirmant soutenir la libération de la parole, des femmes, ici.

Et, dans un esprit fort peu égalitaire, la ministre Moreno encourage les femmes à la lutte des sexes:

Le malaise dans lequel la secrétaire d’Etat plonge les membres de l’exécutif s’explique par le fait que Hulot est l’un des leurs !

« Ce n’est pas à lui de pleurer, » commente une charognarde

Ce samedi 20 novembre, la ministre a de surcroît accusé l’essayiste Zemmour d’insulter une grande partie des Français et de ne “pas être sain pour la démocratie”.

Marlène Schiappa rattrapée par son soutien affiché à Hulot en 2018.

https://twitter.com/e_hibon/status/1464864042565177349?t=Pl2W8zz88y5skBgQd8d9PQ&s=19

Le reportage d' »Envoyé spécial », diffusé jeudi 25 novembre, est revenu sur le soutien de Marlène Schiappa à l’ancien ministre en 2018. Selon France 2, l’Élysée aurait demandé à Marlène Schiappa de « s’engager davantage », en soutien à son collègue de l’époque. Une mise en scène est même imaginée pour les voir apparaître ensemble à l’Assemblée nationale. Lors de cet entretien, on voit également Marlène Schiappa préparer son intervention dans une tribune de soutien qui sera publiée dans le Journal du Dimanche et dans laquelle elle affirmait alors que les accusateurs de Nicolas Hulot « [bafouent] la parole des femmes. »

La secrétaire d’Etat avait réagi dès mercredi 24 novembre, sur BFMTV. Se disant « interpellée » par ces accusations, elle avait alors adressé « une pensée » à toutes les femmes ayant été victimes de viol, d’agression sexuelle ou de harcèlement sexuel et indiqué n’avoir pas d’autres éléments sur ces affaires que ceux rapportés par la presse.

Au lendemain de la diffusion du reportage, la secrétaire d’État a également réagi et s’est expliquée sur le plateau de RMC Story : « La situation d’aujourd’hui est différente de la situation de 2018. […] En 2018, on avait une femme qui disait ‘je ne veux pas qu’on donne mon nom, je ne veux pas qu’on parle de la plainte que j’ai déposée’. Et on avait, un procureur qui disait, dans des éléments de justice officiels, ‘les faits ne sont pas établis, rien ne permet de les établir’. […] Et aujourd’hui, nous avons plusieurs témoignages. […] J’ai vu des extraits, et les extraits qu’on voit sont vraiment terrifiants. Plusieurs témoignages de femmes qui parlent de ce qu’elles disent avoir vécues. Maintenant, mon souhait, c’est que la justice puisse se saisir de cela, ouvrir une enquête. Ce n’est pas à chacun d’entre nous d’ouvrir une instruction. »

https://twitter.com/AgagBoudjahlat/status/1464534363606077443?t=lJ5ALz8OSBgULBMgUL9CDw&s=19

Plusieurs personnalités publiques ont également dénoncé la prise de parole de l’ex-animateur télé, et notamment une prétendue violence vis-à-vis des « victimes« , dont on ne rappelle pas suffisamment qu’elles ne sont pas des victimes, sinon présumées, aussi longtemps que des preuves ne viennent pas corroborer les accusations portées. « Entendre, à chaque fois qu’un homme est mis en cause, des paroles de ce type, qui disent que c’est lui la victime, est quelque chose d’extrêmement dur« , a pourtant assuré Sandra Regol, secrétaire national adjointe d’Europe Ecologie-Les Verts, une proche de Sandrine Rousseau et autre accusatrice sans foi ni loi menant le procès maccarthyiste contre les hommes.

https://twitter.com/e_hibon/status/1464864042565177349?t=Pl2W8zz88y5skBgQd8d9PQ&s=19

Sandrine Rousseau, activiste lesbienne, mène la danse du scalp

Autre figure écologiste, Sandrine Rousseau, s’est vantée d’avoir fait « partie de celles qui ont à chaque fois alerté sur le danger de travailler avec Nicolas Hulot compte tenu de son comportement avec les femmes ». Sans apporter de preuves, la battue – disqualifiée – de la primaire écologiste affiche l’a priori fondant sa position sexiste rance, aux relents nauséabonds de lynchage politique d’un serviteur de Macron, auquel Yannick Jadot, candidat EELV s’oppose, comme elle, à l’élection présidentielle d’avril prochain.

Les féministes font tomber les têtes sans preuves, ni procès, ni jugement.

« Ce n’est pas à lui de pleurer, de parler comme il l’a fait d »horreur’, de ‘cauchemar’. Nous accompagnons des victimes de viol au quotidien, je peux vous dire que le cauchemar est de leur côté », a ajouté de son côté Anne-Cécile Mailfert, appelant l’ex-ministre à « un peu de décence ».

https://twitter.com/e_hibon/status/1464932003019726856?t=4aaJioGLMzHs398aoDybAQ&s=19