Covid-19: vers une prolongation de l’état d’urgence sanitaire, dès juillet ?

Le passe sanitaire est-il de retour ?

L’état d’urgence est un régime d’exception déclaré « en cas de péril imminent résultant d’atteintes graves à l’ordre public » ou « d’événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique ». Il permet aux autorités administratives (ministre de l’Intérieur, préfet) de prendre des mesures restreignant les libertés comme l’interdiction de la circulation ou la remise des armes à feu de certaines catégories. Pendant les événements d’Algérie, l’état d’urgence a été appliqué trois fois, puis il a été appliqué trois fois en outre-mer durant les années 1980, puis en 2005, en raison d’émeutes dans les banlieues, et enfin entre le 14 novembre 2015 et le 1er novembre 2017 en raison de faits d’attentats. Ainsi, en 2017, la loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme introduisit dans le droit commun les assignations à résidence administratives, les perquisitions, après avis du juge des libertés et de la détention, ainsi que les contrôles aux frontières, jusqu’au 31 décembre 2020; ces mesures pouvant être prises exclusivement en prévention du terrorisme mais hors période d’état d’urgence

Quant à l’état d’urgence sanitaire, c’est un régime juridique créé dans le droit français en 2020 et qui donne, lorsqu’il est déclaré, des pouvoirs exceptionnels au gouvernement, comme la possibilité d’interdire des déplacements et des réunions, d’ordonner la fermeture provisoire et réglementer l’ouverture d’établissements recevant du public.

Or, déclaré par décret en conseil des ministres « en cas de catastrophe sanitaire mettant en péril, par sa nature et sa gravité, la santé de la population », l’état d’urgence sanitaire et les mesures exceptionnelles afférentes, comme le passe sanitaire, arrive à échéance le 31 juillet 2022, après deux mises en oeuvre. Le gouvernement devait donc présenter mercredi dernier, en Conseil des ministres, le texte permettant de prolonger cette échéance, avait annoncé la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire, le 8 juin. A noter : il ‘ inclut pas cette fois le passe sanitaire.

«On ne va pas présenter un texte qui va prolonger l’ensemble des dispositifs de crise existants. On n’est pas sur le pass vaccinal, l’état d’urgence, etc. Ce qui nous importe est de nous assurer qu’on est en mesure d’intervenir si nécessaire, avec la mise en place de mesures de freinage si la situation était amenée à évoluer, voire à dégénérer post-31 juillet», déclara-t-elle.

La défaite d’Ensemble ! (LREM, transformé en ‘Renaissance’, MoDem, Agir, Territoires de Progrès, En commun, Parti radical, Horizons) a mis le chaos dans le paysage politique déjà passablement bouleversé par Macron et le Conseil des ministres du 22 juin a été repoussé, au moins jusqu’à jeudi 30 juin. Il est en effet à Bruxelles les 23 et 24 juin, en Allemagne dimanche 26 et lundi 27 pour le sommet du G7, puis enfin à Madrid le 28 pour débattre de l’avenir de l’Otan, lors d’un sommet prévu du mardi 29 au mercredi 30 juin. Le présomptueux Macron a en effet accepté de prendre la présidence tournante du Conseil de l’UE à compter du 1ᵉʳ janvier 2022 et pour six mois: malgré deux scrutins, l’un présidentiel et l’autre législatif, il a refusé de s’en décharger. Aujourd’hui il est absent de France pour huit jours, en pleine turbulences gouvernementales et baisse préoccupante du pouvoir d’achat des Français. Le Conseil de l’UE réunit les 27 États membres, amende et approuve chaque projet législatif, la plupart du temps en codécision avec le Parlement européen.

Atlantico publié le projet de loi qui devait être présenté et qui comporte trois articles. Le premier repousse jusqu’au 31 mars 2023 le droit de collecte de données individuelles pour faciliter le suivi de l’épidémie. Le deuxième limiterait la possibilité d’un passe sanitaire uniquement aux entrées et sorties du territoire national. Le troisième article prévoit la création d’un énième conseil scientifique, en l’espèce, un comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires auprès du ministre de la Santé. «Le projet de loi sanitaire ne prévoit pas la prolongation du pass sanitaire», écrit le sénateur PS Bernard Jomier sur Twitter.

Ce texte devient plus urgent dans le contexte de nette reprise épidémique actuellement observée en France en raison de l’expansion des sous-variants BA.4 et BA.5 d’Omicron sur le territoire. Le nombre de cas a plus que doublé dans le courant du mois de juin pour dépasser le seuil des 50 000 cas par jour, mettait en garde jeudi, Santé publique France qui recensait près de 80.000 cas quotidiens, un chiffre en hausse de 50% par rapport à la semaine d’avant, qui porte la moyenne à 58.000 contaminations par jour. Le nombre de personnes hospitalisées est reparti à la hausse (14 500), le nombre quotidien d’admissions en soins critiques aussi (62, soit +9,7 % en une semaine), alors que le système hospitalier est au bord de la rupture, que la ministre de transition Brigitte Bourguignon, éliminée à la législative, devrait être prochainement exfiltrée du gouvernement et que Macron parade ici et là plutôt que de se consacrer aux Français dont il se dit pourtant le « protecteur ».

Même « ludique« , les candidats au bac n’en auraient rien à battre

Bien que la situation sanitaire doive se dégrader gravement dans l’été et que la population aspire à plus de sécurité et moins de contraintes, le gouvernement veut s’éviter un débat houleux sur le passe sanitaire dans la nouvelle Assemblée nationale où il ne dispose plus de la majorité absolue. Des questions sur sa gestion de la crise sanitaire, étonnamment absentes des campagnes présidentielles et législatives, devraient tout de même agiter l’hémicycle.

Reste une interrogation : les partis arriveront-ils à dégager des compromis et à légiférer dans l’intérêt des Français ou se déchireront-ils ? Quid par exemple d’un « grand » (évidemment !) plan d’amélioration de la qualité de l’air intérieur pour lutter contre la transmission de la Covid par aérosol, avec d’éventuels effets à retardement après deux moins de latence du pouvoir? Bien qu’on en parle avec insistance de purificateurs d’air depuis mars, les premiers éléments de réponse sont attendus lors de la présentation du texte définitif au Conseil des ministres et lors des débats à l’Assemblée nationale.

Quand Macron sera disponible pour les Français…

Coronavirus : Olivier Véran annonce l’ouverture de la quatrième dose aux plus de 60 ans

Le cabinet de conseil McKinsey qu’emploie Olivier Véran a donné le feu vert

Ecran de fumée dressé entre le cabinet McKinsey et le gouvernement, à la demande du président Macron, le 11 mars 2020, le Conseil scientifique Covid-19 a-t-il été consulté, puisqu’il a été institué « pour éclairer la décision publique dans la gestion de la situation sanitaire liée au coronavirus »? Présidée par Jean-François Delfraissy, cette  organisation consultative « indépendante » est doublé d’un second conseil de 12 membres, le Comité analyse, recherche et expertise, dont certains figurent dans les deux 2016 à 2017…

A ces deux comités Théodule s’ajoute la Haute Autorité de santé (HAS), une « autorité publique indépendante (API) – dont le président du collège de sept est « pressenti » par le président de la République (et ce fut le Pr Agnès Buzyn, membre et présidente du collège de 2016-2017) et future ministre – « à caractère scientifique», dont on ne sait si elle a produit un avis ou si le cabinet McKinsey a été facturé.

La quatrième dose du vaccin va être proposée aux personnes âgées de plus de 60 ans, à plus de 6 mois de leur première dose de rappel

Olivier Véran, le 3 mars 2022.

C’est une annonce du porte-parole du cabinet McKinsey, le ministre Véran des Solidarités et de la Santé au micro de RTL, jeudi 7 avril, suite au feu vert du cabinet de conseil McKinsey qu’emploie Olivier Véran.

Elle sera possible mais pas obligatoire. Ce premier rappel de vaccin anti-covid s’adresse à « ceux qui le souhaitent », a-t-il précisé.

« On sait [ ! ] qu’une 2e vaccination de rappel réduit de 80% le risque d’hospitalisation, de réanimation, et de décès » quand on a 60 ans et plus, a affirmé le ministre de la Santé.

Olivier Véran l’assure : « Nous avons largement les stocks » (à écouler ?) pour vacciner tous ceux qui sont concernés par cet élargissement de la 2e dose de rappel. Selon les analystes de McKinsey, « pour le moment, ça concerne 500.000 Français« , qui sont dans la tranche d’âge et dont la dernière injection remonte à plus de 6 mois, précise le ministre. Au total, cette 4e dose pourra concerner 18 millions de Français. Ils épuiseront les stocks avant péremption des doses inemployées et scandale financier pour commandes en excès et refus de partager avec l’Afrique…

« On le propose et ça répond à une demande de certains concitoyens qui, bien qu’ils n’aient pas 80 ans, se disent : ‘le virus circule beaucoup en ce moment, je serais plus rassuré si je pouvais avoir un rappel' », selon le ministre, diffuseur de l’argumentaire du cabinet McKinsey.

Le vaccin est « un peu un médicament »: avoue le Pr Delfraissy

Un président de Conseil scientifique ne devrait pas dire ça !

« Un vaccin-médicament », a-t-on pu entendre dans la bouche de Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, lors d’un entretien sur France Info ce mardi 25 janvier. Un glissement sémantique qui n’est pas passé inaperçu.

Un aveu difficile : « C’est incompatible.  Je ne devrais pas dire ça et pourtant, c’est la réalité »

Les vaccinations se succèdent à un . La journaliste pointe du doigt les non-dits des autorités scientifiques, sans trop cacher son agacement : « Vous nous dites que dès le début, on voyait chez les animaux que la durée de vie du vaccin était très limitée. On en est à trois doses, bientôt quatre. Comment voulez-vous convaincre avec ça ? » Voilà une question dont le président du Conseil scientifique peine à se dépétrer.

Il tente tout de même sa chance : « Vous avez bien compris que ce vaccin est très particulier  », a commencé le médecin avant de lâcher le mot qui mettra les réseaux sociaux en effervescence : « Ce vaccin est très particulier, c’est un peu une forme de vaccin-médicament, puisqu’en fait, il protège contre les formes sévères et les formes graves, et ça n’a pas été assez dit ».

Plutôt que de réagir sur le sujet des formes graves, qui ne font tout de même pas partie des tabous, comme le laisse entendre J-F. Delfraissy, le journaliste de France Info s’est arrêté sur le terme de « vaccin-médicament », coupant le médecin dans son développement : « Ça non plus, ça n’a pas été dit. Ça, vous l’entendez dans la rue : ce n’est plus un vaccin, c’est un médicament », lui fait-il remarquer avant de lui demander : « Dans votre bouche, c’est nouveau ? »

Visiblement conscient de jeter un pavé dans la mare, le président du Conseil scientifique a assumé : «  C’est incompatible. Je ne devrais pas dire ça et pourtant, c’est la réalité », a-t-il simplement admis, laissant pantois les journalistes diffuseurs d’éléments de langage.

Les réactions pleuvent sur les réseaux

« Cette réponse du président du conseil scientifique est hallucinante, car un médicament est fait pour soigner des gens malades », a martelé le sénateur et radiologue Alain Houpert sur Twitter.

Il tente tout de même sa chance : « Vous avez bien compris que ce vaccin est très particulier  », a commencé le médecin avant de lâcher le mot qui mettra les réseaux sociaux en ébullition : « Ce vaccin est très particulier, c’est un peu une forme de vaccin-médicament, puisqu’en fait, il protège contre les formes sévères et les formes graves, et ça n’a pas été assez dit ».

Plutôt que de réagir sur le sujet des formes graves, qui ne font tout de même pas partie des tabous, comme le laisse entendre J.-F. Delfraissy, le journaliste de France Info s’est arrêté sur le terme de « vaccin-médicament », coupant le médecin dans son développement : « Ça non plus, ça n’a pas été dit. Ça, vous l’entendez dans la rue : ce n’est plus un vaccin, c’est un médicament », lui fait-il remarquer avant de lui demander : « Dans votre bouche, c’est nouveau ? »

Quant à lui, Alexis Poulin, éditorialiste chez RT France, ironise quant à un nouveau nom qu’il faudrait attribuer au « passe vaccinal » suite à cette déclaration.

De son côté, l’essayiste Idriss Aberkane a mis en exergue les évolutions du discours sur le vaccin au fil de l’année 2021.

Quoi qu’il en soit, tout en apportant son lot de contradictions, cette déclaration remet en perspective la stratégie du « tout vaccin ». Si les grands défenseurs des traitements précoces y trouveront peut-être leur compte, le malade, lui, ne sait plus sur quel pied danser. Tout cela n’est pas sans rappeler la célèbre citation, attribuée à Albert Camus : « Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde. »

Jean-François Delfraissy a d’abord insisté sur le fait que le vaccin avait «une action formidable pour lutter contre les formes sévères», mais «une action limitée dans le temps et limitée sur la transmission», avant de déclarer : «Vous avez bien compris que ce vaccin est très particulier. Il est comme les autres vaccins par certains côtés, c’est un vaccin. Mais c’est une forme, un peu, de vaccin médicament, puisque en fait il protège contre les formes sévères et contre les formes graves. Et ça, je pense qu’on ne l’a pas suffisamment dit.» Avant de confesser : «Normalement, je ne devrais pas dire ça. Mais c’est la réalité. Il est très particulier.»

Un nouveau variant d’Omicron ? Que nous réserve la souche « BA.2 » ?

Ce variant pourrait-il provoquer une 6e vague?

Un nouveau variant d'Omicron circule au Danemark.
La souche « BA.2 » est au Danemark

Les autorités sanitaires ont fait circuler l’idée, il y a quelques jours, que la France serait en train de surmonter le pic épidémique de la 5e vague de Covid-19. Or, la communauté scientifique observe maintenant un rebond des contaminations, sur le court terme. Le professeur Antoine Flahault, épidémiologiste, évoque la thèse d’un nouveau variant qui aurait relancé la circulation du virus dans le pays. 

« On a des raisons d’être optimiste », a ainsi positivé Gabriel Attal ce mardi 18 janvier dans la matinale de CNews. Sur le front de la Covid-19, le porte-parole du gouvernement justifia son optimisme par la lente décrue qui était observée dans les services de réanimation du pays et par le constat qui avait été dressé la veille par le professeur Arnaud Fontanet, épidémiologiste de l’Institut Pasteur et membre du Conseil scientifique (qui ne parle pas français): « le pic épidémiologique » est en train d’être passé en France », tournure anglo-saxonne infiltrant la langue française, pour dire que la France est en train de dépasser le pic épidémiologique.

Sur France Inter, ce lundi 17 janvier, celui qui est également membre du Conseil scientifique a affirmé avoir « le sentiment » [affirmer est péremptoire, mais avoir un sentiment suggère une incertitude] que « le pic [de contaminations] est en train de passer devant nos yeux ». Constat d’observateur aux bras ballants…

Selon les chiffres officiels, la France amorce ainsi la descente après avoir essuyé deux pénibles mois de hausses des contaminations particulièrement importantes, sous les poussées répétées des variants Delta et Omicron et du laxisme de la stratégie gouvernementale pendant la trêve des confuseurs.

Ce variant Omicron, plus contagieux, a considérablement accéléré la circulation du virus sur le territoire national, propulsant les contaminations à la Covid-19, enregistrées par les autorités sanitaires, à des niveaux encore jamais atteints depuis le début de la pandémie l’épidémie, puisque le Royaume-Uni, le Portugal ou l’Espagne font mieux que le surdoué de l’Elysée.

Pour la première fois depuis des semaines, la moyenne des nouvelles contaminations enregistrées chaque jour est en baisse entre samedi et dimanche (des jours de référence qui correspondent au weekend et à des suspensions de décomptes : le lundi cumule les chiffres du week-end !) sur la semaine qui vient de s’écouler, le pays a comptabilisé en moyenne 294.452 nouveaux cas de Covid-19 chaque jour. « On est juste en train de passer le pic », ponctue le professeur Arnaud Fontanet.

Pourtant, voici les chiffres officiels au 19 janvier 2021:

La France a évité « le scénario du pire« , se félicitent le Conseil scientifique et le pouvoir, en choeur

La situation épidémiologique en France aurait ainsi pu être « beaucoup plus dégradée s’il n’y avait pas eu, début janvier, un effort collectif qui a permis une réduction du nombre de contacts« .

Par ailleurs, si ce pic a été atteint, c’est que le variant Omicron a contaminé tant de personnes en France qu’il en arrive à une « saturation des contaminations » sur le territoire national. Mais le pouvoir n’évoque pourtant pas une « immunité collective »…

« Si le pic arrive, c’est plus parce que l’épidémie manque de carburant, avec une saturation des contaminations dans les réseaux de contacts dans la population, plus que par un quelconque effet des mesures de contrôles », balance Mircea Sofonea, épidémiologiste à l’université de Montpellier, dans les colonnes du Figaro

Et maintenant ?

En matière de contaminations, le professeur Arnaud Fontanet s’appuie sur les chiffres communiqués par le Royaume-Uni. La France essuie une à deux semaines de retard sur son voisin d’Outre-Manche. « C’est un pic de courte durée : durant le mois de février, le nombre d’infections va décroître très fortement, explique le membre du Conseil scientifique. Au mois de mars, on sera à des niveaux très bas. » 

Concernant les hospitalisations, la situation est différente mais est résolument optimiste. Dans les services de réanimation du pays, le nombre d’admissions en soins intensifs a déjà commencé à diminuer depuis plusieurs jours comme La Dépêche du Midi vous le montre dans le graphique dessous. 

La France compte pour l’heure un peu plus de 3.850 patients en soins intensifs à cause de la Covid-19, et enregistre en moyenne 345 nouvelles admissions en réanimations chaque jour.

Ces indicateurs ont tendance à diminuer depuis le 12 janvier. En effet, le variant Omicron, plus contagieux, mais qui provoque moins de formes graves du virus, devient de plus en plus majoritaire en France. C’est en revanche sur le front des hospitalisations plus « classiques » que cette nouvelle souche frappe le plus fort. Celles-ci peinent à diminuer, signe selon les épidémiologistes qu’il ne faut pas abandonner les gestes barrières.

La souche BA.2 remet-elle en question le bel optimisme politique du pouvoir ?

La souche a été repérée à travers divers endroits de la planète, et notamment au Danemark, où elle est vite devenue majoritaire.

Quelques signaux positifs, des taux d’incidence en baisse en Ile-de-France, ont donné l’illusion d’une décrue prochaine. Mais la cinquième vague Covid-19 est encore loin d’être terminée. Quelque 436.167 nouvelles contaminations recensées en 24 heures sur le territoire, mercredi, après un record à plus de 460.000 cas la veille. Une question se pose : Omicron, très largement majoritaire (à plus de 95%), est-il seul responsable de ce (nouveau) rebond dans la cinquième vague ?

Une souche, BA.2, très proche d’Omicron (BA.1), se diffuse un peu partout dans le monde et en premier lieu en Europe. Elle domine même au Danemark, un pays très actif sur le séquençage, à la différence de la France, et sujet à une très forte vague de contaminations.

La souche BA.2 a également été repérée au Royaume-Uni, en Suède, ainsi que dans une quarantaine d’autres pays, selon la plateforme Outbreak, à partir de la base de données de référence Gisaid. Dont la France. 

Covid-19 : le Conseil scientifique recommande des restrictions pour le Nouvel An

Le « sachants » préconisent des limitations d’activités collectives ou des couvre-feux

Le dégagisme n’est plus
ce qu’il était

Le Conseil scientifique a appelé le gouvernement à instaurer des « restrictions significatives » face au risque de transmission de l’épidémie de covid-19 à l’occasion du réveillon du Nouvel An, dans un avis publié samedi.

Noël devrait confirmer la propagation du variant Omicron et son pic au Nouvel An, alerte le Conseil scientifique, qui appelle le gouvernement à limiter strictement les rassemblements face à la recrudescence de cas de Covid-19, à l’image de Paris qui annule son emblématique feu d’artifice sur les Champs-Elysées.

« Une déclinaison territoriale » n’est pas exclue, précise-t-il. 

Dans un avis publié samedi 18 décembre, le Conseil estime que « des mesures de restriction significatives doivent pouvoir être prises par les autorités à l’occasion du réveillon (y compris, le cas échéant, sous la forme de limitation d’activités collectives ou de couvre-feux), avec la possibilité d’une déclinaison territoriale ».

La soirée du 31 décembre, où traditionnellement les fêtards sont plus exubérants, inquiète l’instance chargée de donner des recommandations à l’exécutif au regard des connaissances actualisées de l’épidémie.

« Nos concitoyens auront à cœur de passer cette fête de Noël 2021 en nombre plus limité, de se faire tester avant, de s’assurer que les plus anciens ont bien reçu leur dose de rappel », estime le Conseil scientifique.

En revanche, « pour les festivités du Nouvel An, le Conseil scientifique alerte sur un comportement des citoyens qui pourrait être différent avec une activité festive plus ou moins contrôlée ». L’instance « souhaiterait une démarche pour éviter qu’à l’occasion du Jour de l’an, se constitue une série de mini-clusters à Omicron, qui pourraient diffuser rapidement dans les jours qui suivent sur l’ensemble du pays, compte tenu des mouvements de populations à cette période ».

Le premier ministre enfermiste, Jean Castex, avait déjà été alarmiste en recommandant vendredi aux mairies de renoncer aux concerts et feux d’artifice de la Saint-Sylvestre. Il annonçait que la consommation d’alcool sur la voie publique serait interdite dans toute la France ce soir-là, dès 16h00.

Samedi matin, la mairie de Paris a annulé le feu d’artifice et des concerts prévus sur l’avenue des Champs-Elysées le soir de la Saint-Sylvestre. Avec le même succès que face aux supporteurs nationalistes algériens qui ont fêté la réussite de leur équipe de foot sur les Champs-Elysées de leurs colonisateurs ?…

« Un risque énorme »

Les contaminations au virus sont nettement reparties à la hausse en France depuis mi-novembre, pour dépasser le seuil de 50.000 nouveaux cas par jour. Plus de 100.000 cas, le jour de Noël.

Le variant Delta y reste très largement dominant. Or, l’exemple d’autres pays européens, Royaume-Uni en tête, montre que le variant Omicron, beaucoup plus contagieux, peut très rapidement aggraver une situation déjà difficile.

« Si c’est 10 % des cas de variant Omicron aujourd’hui dans notre pays, ça veut dire que la semaine prochaine c’est 25 ou 30 %, et ça veut dire que dans quinze jours, il est majoritaire », a prévenu samedi le ministre de la Santé, Olivier Véran, un autre enfermiste, sur France Inter.

À Noël, « on ne met pas de jauge parce que les gens ont très bien compris. La jauge, c’est : tout le monde vacciné à table. (…) Avoir conscience que si vous avez une grand-mère qui n’est pas vaccinée, à table, et que vous êtes vingt, vous prenez un risque, je le dis, un risque énorme », a estimé le ministre. Il a toutefois précisé que les autotests ne seraient pas rendus gratuits comme beaucoup s’y attendaient.

Mais le 31 décembre, a décrit Olivier Véran, « ce sont des moments de très fort brassage de populations qui ne se connaissent pas ».

« Ne pas multiplier les lieux de sorties »

Le Conseil scientifique exhorte donc, pour ce Nouvel An, à la « responsabilité individuelle » des Français.

Cela implique de « limiter la taille des événements festifs« , de « se faire tester largement le 31 décembre », de « ne pas multiplier les différents lieux de sorties pour une même personne qui, si elle est infectée, serait à l’origine de plusieurs clusters » et « d’éviter de voir des personnes âgées de plus de 65 ans durant la première semaine de janvier » si on a croisé beaucoup de monde au réveillon.

Un projet de loi est prévu début janvier pour transformer le passe sanitaire en passe vaccinal, ce qui limitera l’accès aux lieux culturels ou aux restaurants aux personnes entièrement vaccinées.

La troisième dose de vaccin sera par ailleurs rendue obligatoire pour les soignants et les pompiers à partir de fin janvier, a indiqué Olivier Véran. Et la vaccination pour les 5-11 ans pourra commencer à partir de mercredi « si tout va bien », une fois les derniers avis scientifiques donnés, a-t-il encore dit.

Marine Le Pen, du Rassemblement national, a déploré que le gouvernement aille « toujours dans le sens d’un plus grand enfermement des Français ». L’autre candidat à la droite de la droite à la présidentielle, Eric Zemmour, a dénoncé « le durcissement » du passe, alors que « les Français sont déjà largement vaccinés ».

Des écoles primaires vont devoir expérimenter un nouveau protocole sanitaire

Les écoliers d’ « une dizaine de départements » serviront de cobayes

L’idée est de tester toute la classe où un cas positif serait détecté et de ne renvoyer chez eux que les enfants contaminés, explique Jean-Michel Blanquer.

Le ministre de l’Education nationale a fait cette annonce mardi 28 septembre, sans pouvoir préciser quand cette expérimentation d’un nouveau protocole sanitaire sera possible, ni à quels départements elle s’appliquera: « probablement dès le début de la semaine prochaine ».

Ce protocole « consiste à chaque fois qu’il y a un cas positif à tester toute la classe et à ne renvoyer à la maison que ceux qui sont positifs ». En cas de refus d’un parent d’élève de faire dépister son enfant, « l’élève sera considéré comme positif » et confié à sa famille.

Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer sur france info mardi 28 septembre 2021. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer

Cette expérimentation aura lieu « dans des départements variés pour pouvoir comparer », précise indique le ministre. « La semaine prochaine, certains départements seront sans masque, donc ce sera aussi intéressant de pouvoir comparer d’un département à l’autre l’effet de ce type d’expérimentation ». 

« On est sur une courbe baissière » des cas de Covid-19, observe par ailleurs le ministre de l’Education. « On est descendu en-dessous des 2.000 classes fermées », confirme le ministre qui assure que le gouvernement reste « prudent et surtout très attentif ».

Blanquer a encore changé d’avis

Blanquer avait commencé par se distinguer du Conseil scientifique, considérant que le dépistage massif et systématique dans les écoles, recommandé par les « savants », peut s’avérer « anxiogène et compliqué » pour les élèves.

L’avis du Conseil scientifique rendu le 13 septembre dernier avait été clair : le dépistage de la Covid doit être systématiquement réalisé chaque semaine à l’école primaire et conduire à l’isolement des cas positifs dans les collèges et les lycées : « Au primaire, ce dépistage devrait être systématique et hebdomadaire. Seuls les enfants détectés positifs seraient alors renvoyés chez eux », déclarait ainsi le Conseil dans un avis n’ayant pas été rendu public.

Ce dépistage ne sera ni systématique, ni hebdomadaire.

Faisant l’économie de tests massifs fréquents, Macron attend que le virus soit introduit. Seuls les cas positifs avérés (porteurs et contaminants) seront déclencheurs. « Dans les collèges et lycées, l’avis recommande de dépister, dès le lendemain de l’apparition d’un cas avéré, tous les élèves d’un même niveau (et pas seulement les élèves d’une même classe, compte tenu du large brassage des adolescents entre eux). Mais, ensuite, il suffirait de n’isoler que les élèves positifs » détaillait-il.

Baisse de la garde gouvernementale

Depuis la rentrée, le protocole sanitaire appliqué à l’école prévoyait la fermeture des classes en primaire en cas de cas positif de Covid parmi les élèves, tandis qu’au collège et au lycée, les cas contacts non-vaccinés doivent s’isoler durant une semaine (quarantaine de sept jours).

Mais qu’en était-il du dépistage massif et systématique préconisé par le Conseil scientifique ?

D’après Blanquer, ce dernier « n’a pas que des avantages » et peut s’avérer « anxiogène et compliqué », tandis que d’autres y voient une banalisation salutaire.

« Je prête évidemment une attention importante à l’avis du Conseil scientifique et notamment à la politique de dépistage qui est préconisée. Et en effet, les tests ont été un grand pilier de notre stratégie l’an dernier pour maintenir les écoles ouvertes. La stratégie consistant à tester de manière extrêmement répétée, extrêmement massive, les enfants n’a pas que des avantages. Par exemple, la Société française de pédiatrie alerte sur le fait qu’il peut y avoir à la fois quelque chose d’anxiogène et de compliqué à faire cela de manière répétée, » avait déclaré le ministre de l’Education, lors d’une audition, par la commission des Affaires culturelles et de l’Education, de l’Assemblée nationale sur la rentrée scolaire. 

Un geste réflexe n’est ni anxiogène, ni traumatisant. Il participe d’une politique d’hygiène générale bienfaisante en période de gastro ou de grippe.

Passe sanitaire: extension de l’obligation à 1,8 million de salariés, lundi 30

Le Pr. Delfraissy n’a pas été entendu: un Conseil scientifique bidon ? Lien PaSiDupes

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CeNo pasarán‘ de Macron est en fait un symbole libertaire de résistance !

De nombreux secteurs d’activité sont concernés par cette obligation, dans le secteur public comme dans le secteur privé, avec des sanctions prévues pour les contrevenants ou fraudeurs.

Il faut montrer patte blanche, même pour aller travailler au contact du public. La contrainte s’applique désormais à 1,8 millions de salariés dans de nombreux secteurs. A partir du lundi 30 août, tous les salariés, bénévoles, prestataires, intérimaires, sous-traitants qui travaillent dans les établissements où le passe sanitaire est déjà demandé aux usagers y sont désormais soumis. Quelques exceptions sont à noter. Or, cette obligation continue à susciter l’opposition d’une portion de la population.

Un homme montre un pass sanitaire devant la gare de Rennes, le 21 juillet 2021. (EMILE KEMMEL / MAXPPP)

Culture, loisirs, sports, bars, restaurants, transports… La liste des lieux concernés

La liste des lieux de travail concernés, relativement longue, est consultable sur le site Service-Public. Il s’agit des lieux où le passe sanitaire a déjà été rendu obligatoire pour le public dès le 21 juillet ou à partir du 9 août.

Sont ainsi concernés les salles d’auditions, de conférences, de projection, de réunions, mais aussi les salles de concert et de spectacle, les cinémas, les musées et les salles d’exposition temporaire. La mesure ne se limite pas aux lieux fermés: elle s’étend aussi aux professionnels travaillant dans les festivals, événements sportifs et dans tous les établissements sportifs, qu’ils soient clos ou en plein air (terrains de sport, stades, piscines…). Les lieux d’enseignement artistique sont également concernés, sauf pour les pratiquants professionnels et les personnes qui suivent des formations professionnalisantes. Les conservatoires ne sont concernés que s’ils accueillent des spectateurs.

La liste fixée par les autorités mentionne également les salles de jeux, escape-games, casinos, les parcs zoologiques, les parcs d’attractions et les cirques, ainsi que les fêtes foraines comptant plus de 30 stands ou attractions. L’obligation de présenter un passe sanitaire incombera également aux professionnels travaillant dans les foires et les salons, sous chapiteaux, tentes et structures. Le personnel des bibliothèques n’échappe pas à la règle (hors établissement universitaire et spécialisé comme la Bibliothèque nationale de France ou la Bibliothèque publique d’information). La règle vaut aussi pour tout événement culturel, sportif, ludique ou festif organisé dans l’espace public ou dans un lieu ouvert au public susceptible de donner lieu à un contrôle de l’accès des personnes.

Cette preuve de vaccination complète doit aussi être présenté par toute personne travaillant dans des lieux de convivialité, tels que les discothèques, clubs et bars dansants, bars, cafés et restaurants. Les personnes travaillant sur un navire ou un bateau de croisière, avec restauration ou hébergement, sont également concernées.

Enfin, les transports publics interrégionaux sont également visés à quelques exceptions près. Sont ainsi concernés les vols intérieurs, les trajets en TGV, Intercités et trains de nuit tout comme ceux dans les cars interrégionaux. Les TER ne sont pas concernés, même lorsqu’ils passent d’une région à une autre, a assuré le ministère des Transports au journal La Voix du Nord. Cette mesure pourrait causer quelques rares suppressions de train « au dernier moment, » a menacé Didier Mathis, secrétaire général de l’UNSA (deuxième syndicat à la SNCF), même si 70% des cheminots seraient déjà vaccinés, d’après ses estimations.

Quelques exceptions

Même si vous travaillez dans l’un des lieux concernés par cette obligation, il se peut que vous ne soyez pas obligé de fournir un passe sanitaire pour travailler. En effet, la mesure ne s’applique pas aux personnes travaillant dans des espaces non accessibles au public, comme des bureaux, ou en dehors des horaires d’ouverture au public. 

De même, les personnes effectuant des livraisons ou des interventions d’urgence, comme des travaux pour réparer des accidents ou dommages survenus au matériel, installations ou bâtiments par exemple, sont exemptées. Cela vaut aussi pour les professionnels qui interviennent pour organiser des mesures de sauvetage.

Autres exceptions, concernant étrangement l’alimentaire collectif : les cantines, restaurants d’entreprise, les ventes à emporter, les relais routiers, les petits-déjeuners à l’hôtel et la restauration non commerciale, notamment la distribution gratuite de repas.

Enfin, les salariés âgés de moins de 18 ans échapperont à cette obligation jusqu’au 30 septembre, rappelle le site Service-Public.

Des sanctions prévues

Dans les entreprises concernées, l’incapacité à présenter son passe sanitaire donnera lieu à des sanctions graduées. L’employeur est d’abord tenu de suspendre son employé le jour même, sans rémunération pour les salariés en CDD comme pour les CDI. Pour éviter toute perte sèche, l’employé fautif peut tout de même prendre des congés, si son employeur est d’accord.

La loi et le décret relatifs à la gestion de la crise sanitaire promulgués début août précisent que si la situation irrégulière dure plus de trois jours travaillés, l’employeur doit convoquer le professionnel à un entretien pour régulariser sa situation. L’employé peut alors se voir proposer deux options : être transféré temporairement sur un autre poste sans contact avec le public, si un tel poste existe, ou se voir proposer une bascule de son poste en télétravail.

S’il refuse, la suspension sans rémunération continue jusqu’à ce qu’il produise les justificatifs requis. Contrairement à ce qui était initialement prévu, un employeur ne pourra pas licencier son employé faute de passe sanitaire réglementaire. 

Le site Service-Public précise que tous les salariés peuvent bénéficier d’une autorisation d’absence pour se faire vacciner contre la Covid-19.

L’utilisation frauduleuse d’un passe sanitaire reste punie d’une amende allant de 135 euros, à 3.750 euros au bout de trois récidives en un mois, accompagnés d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à six mois dans ce dernier cas. Mieux vaut braquer une banque…

Le gouvernement promet « une semaine de souplesse »

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a assuré ce dimanche sur le plateau du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI qu’une « semaine de souplesse et de pédagogie » sera consentie. Mieux, « on a donné un mois supplémentaire » pour l’application de cette mesure, a-t-il aussi annoncé. une prime aux rebelles.

Depuis le vote de la loi sur l’extension du passe sanitaire fin juillet, les inquiétudes grandissent chez les chefs d’entreprise, qui vont devoir contrôler leurs équipes. « Les employeurs ne sont pas faits pour jouer la police, ni avec les clients, ni avec les salariés », déplore François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). La solidarité sanitaire passe après les affaires?

Cette situation d’exception, si inconfortable soit-elle, devrait néanmoins prendre fin le 15 novembre, date fixée par la loi, à moins d’une prolongation jugée justifiée par l’évolution de la crise sanitaire.

Actualité de l’état d’urgence sanitaire.

L’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national a été déclaré par décret à compter du 17 octobre 2020 à 0 heure. La loi du 14 novembre 2020 a prolongé, une première fois, l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 16 février 2021.

La loi du 15 février 2021 prolonge l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 1er juin 2021.

La loi du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire organise la sortie de l’état d’urgence sanitaire.

Un régime transitoire est mis en place du 2 juin au 30 septembre 2021. Durant cette période, seule la Guyane est concernée par une prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusque fin septembre 2021.

Instauré pour deux mois par la loi du 23 mars 2020, l’état d’urgence sanitaire avait été prolongé jusqu’au 10 juillet inclus. La loi du 9 juillet 2020 organisant la sortie de l’état d’urgence sanitaire avait mis en place un régime transitoire à partir du 11 juillet autorisant le gouvernement à prendre des mesures exceptionnelles jusqu’au 31 octobre 2020 pour faire face à l’épidémie de Covid-19.

Covid-19: cet article déstabilise les « savants » arrogants

Covid-19 (diagnostic, traitements, vaccin): panorama d’une escroquerie

Publié le 22/08/2021 à 11:20 – Mise à jour le 01/09/2021 à 18:02

TRIBUNE – Mars 2020. COVID-19. « Pandémie » Premier confinement. Perte presque sans précédent des libertés annonçant la ruine de la France, tant spirituelle, que matérielle et économique.

Nous avons depuis, subi en continu le lavage de cerveau distillé par les médias propagandistes « mainstream », financés par les milliardaires asservis au pouvoir, imposant une propagande inique, lavant le cerveau des Français, au gré d’une désinformation permanente, non sans rappeler le conditionnement d’Alex à la fin du film « Orange mécanique » de Stanley Kubrik, ou décrit dans « le Meilleur des Mondes » d’Aldous Huxley. Ô sombre et clairvoyante prémonition !

FranceSoir a su, durant cette période, assurer la contradiction. Que l’on soit d’accord ou pas avec les thèses développées dans ce journal n’est pas un sujet ; le débat doit avoir lieu, et la pensée différente, fût-elle minoritaire et/ou critiquable doit pouvoir s’exprimer, pour faire aider à la compréhension ou se faire réfuter s’il y a lieu. Dans le cas contraire, nous serions dans une société totalitaire où convergerait une unique doxa propagée par le gouvernementla presse (aux mains de ces derniers), et certaines institutions (Ordre des médecins, ARS par exemple).

Malheureusement, sont devenus habituels la censure dans les réseaux sociaux (page Facebook du professeur Christian Perronne), le mensonge (direct ou par omission) dans les médias « mainstream », le sarcasme, et parfois l’insulte chez nombre de médecins, véritables « les khmers blancs » militants. Allez voir les insultes proférées par le très jeune Dr Nathan Peiffer-Smadja qui a su très tôt élaborer un singulier réseau relationnel ; les écrits parfois borderline du Dr Jérôme Marty : l’accès à son compte Twitter est désormais subordonné à un avertissement pour « contenus sensibles ».

Nous remercions du fond du coeur les courageux résistants à l’oppression : l’IHU de Marseille, FranceSoir, éternel défenseur de la France, les associations (Bon SensReinfo Covid…), le Conseil scientifique indépendant, et de nombreuses personnalités : Didier Raoult, Christian Perronne, Philippe Parola, Eric Chabrière, Alexandra Henrion-Caude, Louis Fouché, le sénateur Alain Houpert et bien d’autres.

FranceSoir a donc analysé dans le moindre détail tous les aspects de cette pandémie. Inversement, voici venue l’heure d’effectuer une synthèse simple afin de comprendre tous ces événements à l’échelle du macrocosme : du début de l’épidémie, jusqu’au vaccin et au passe sanitaire, en passant par les traitements ; le rôle des différents acteurs, citoyens, médecins et institutions.

Un nouveau virus.

Ce virus est t-il naturel (hypothèse de l’origine de la contamination par le pangolin), ou artificiel (singulière présence d’un laboratoire étudiant les coronavirus à Wuhan ; particularités du virus, avec un site de clivage de la furine brevetée au sein de la protéine spike) ; en ce cas, la diffusion aurait t-elle été accidentelle ou intentionnelle ? Nul ne peut actuellement apporter de réponse à cette question.

Traitements : un sabordage organisé

Rapidement, le professeur Raoult a été porteur d’espoir en proposant un traitement curatif associant hydroxychloroquine et azithromycine. Des études chinoises préliminaires ont montré une efficacité de l’hydroxychloroquine ; une première étude de l’IHU de Marseille a ensuite confirmé ces résultats, montrant une diminution du portage viral sous traitement, puis une diminution de mortalité sur plusieurs milliers de patients et en EHPAD. Ces études observationnelles ont été conspuées (car non randomisées), le professeur Raoult insulté et ravalé au rang de charlatan, par des médecins « twitter » et « plateaux TV » se réclamant d’une mouvance sectaire et dogmatique dénommée « No Fake Med », véritables terroristes intellectuels. Ces derniers souhaitaient tirer au sort les malades afin de les séparer en deux groupes, ceux bénéficiant du traitement, et ceux recevant un placebo, procédure éthiquement insoutenable.

Traitements : des études frauduleuses

Enumérons simplement les principaux scandales des études concluant en l’inefficacité du traitement du professeur Raoult :

– des traitements administrés trop tardivement, en phase inflammatoire chez des patients hospitalisés, alors qu’il est évident que l’hydroxychloroquine et l’azithromycine doivent être administrées le plus précocement possible, pendant que le virus se multiplie (phase virale). Lisez cet article paru dans Archives of Microbiology and Immunology répondant à l’étude Discovery : https://www.fortunejournals.com/articles/in-reply-to-the-discovery-trial-report-evaluating-the-potential-benefit-of-hydroxychloroquine.pdf

– l’association hydroxychloroquine et azithromycine n’a pas été, le plus souvent, évaluée (les études ne s’intéressant qu’à l’hydroxychloroquine en monothérapie), alors que l’azithromycine possède un effet anti-viral bien connu des infectiologues.

– des erreurs statistiques, par exemple dans la méta-analyse de Fiolet et al ; voir sur le site pubpeer et certaines lettres à l’éditeur https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7592021/pdf/main.pdf . La méta-analyse a été revisitée et les conclusions sont diamétralement opposées : https://www.fortunejournals.com/articles/revisiting-a-metaanalysis-shows-that-hydroxychloroquine-with-azithromycin-may-be-efficient-in-covid19-patients.pdf

– les fraudes de la méta-analyse de Fiolet et al : nous noterons que les auteurs de cette méta-analyse ont présenté un comportement singulier : le Dr Nathan Peiffer-Smadja a été rajouté sur la version finale alors qu’il n’était pas sur le pré-print ! À l’évidence, il y a de plus, une forte suspicion de fraude à PROSPERO https://www.crd.york.ac.uk/prospero/ PROSPERO est un organisme inscrivant les méta-analyses avant que le travail soit effectué, afin d’éviter certains biais.
 

Voici une explication de @joex92_ sur Twitter : 
PROSPERO est une base de données permettant l’enregistrement PROSPECTIF des protocoles de méta-analyses. Il est crucial de décrire le protocole d’une étude en amont, avant l’extraction des données, pour éviter les biais. Les auteurs de l’étude #CMIGate ont enregistré leur étude sur PROSPERO le 9 Juin en affirmant qu’ils n’ont pas commencé l’extraction des données ni l’analyse des biais. Or, que trouve-t-on sur la chaîne YouTube du premier auteur le 31 Mai 2020 ? https://www.youtube.com/watch?v=lo_Bq7iiK10

On voit clairement que l’extraction des études éligibles était déjà entamée. De même, on constate que l’analyse des biais avait déjà bien débuté en mai contrairement à ce qui est annoncé le 11 Juin à PROSPERO. Et on a déjà une première version de la méta-analyse (incluant le #lancetgate).

L’analyse des données était déjà poussée, 10 jours avant l’enregistrement sur PROSPERO, incluant des analyses de sensibilité. PROSPERO a été contacté en décembre concernant ce mensonge, ils ont tardé à donner leur réponse, pendant quelques heures ils ont même retiré l’enregistrement mensonger, mais ce changement fut de courte durée. À la surprise générale, ils ont finalement décidé de garder l’enregistrement des auteurs, en leur laissant l’option de le modifier dans les prochains jours.

Autre chose improbable : les auteurs auraient eu le temps, d’après les données qu’ils ont enregistrées, de commencer l’extraction des données, de faire toutes les analyses puis de soumettre et publier le preprint entre le 11 Juin et le 19 Juin.

L’auteur principal, Thibault Fiolet, reconnaît lui-même son incompétence !

– une étude frauduleuse, et maintenant rétractée, parue dans le Lancet (Lancet Gate https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7255293/ ), ayant pour conséquence l’arrêt des différentes études dans le monde sur l’hydroxychloroquine ! Cette étude a consisté en une agrégation de fausses data par la société Surgisphère, chapeautée par une ancienne actrice de charme, Ariane Anderson !

– des allégations mensongères et farfelues concernant une toxicité cardiaque de l’hydroxychloroquine ! Une première depuis des décennies, ce médicament ayant été prescrit à des milliards de personnes de part le monde sans que cette toxicité n’ait été évoquée ! De nombreuses études attestent du contraire ; tout est expliqué dans la méta-analyse revisitée : https://www.francesoir.fr/archive-scientifique-libre-de-francesoir/covid-19-une-meta-analyse-revisitee

– des études administrant hydroxychloroquine en surdosage toxique, comme l’étude RECOVERY par exemple !

https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMc2035374?url_ver=Z39.88-2003&rfr_id=ori:rid:crossref.org&rfr_dat=cr_pub%20%200pubmed Le surdosage en hydroxychloroquine pourrait provoquer une atteinte pulmonaire ressemblant à celle du COVID. https://www.fortunejournals.com/articles/shunt-due-to-hydroxychloroquine-sublethal-dosage-resulted-in-excess-transfer-to-mechanical-ventilation-and-death-in-hospitalized-p.pdf

– L’ivermectine a subi le même sort. De nombreuses études ont démontré son efficacité pourvu que ce traitement soit donné précocement. De plus, l’ivermectine n’a que très peu d’effets indésirables et aucune interaction médicamenteuse. Il n’y avait donc aucun risque à le prescrire à grande échelle en préventif et en curatif.

Tout ceci a eu pour conséquences une absence de soins, des patients renvoyés chez eux, attendant l’insuffisance respiratoire que beaucoup ne ressentaient pas en raison de la fameuse « hypoxie heureuse ». Que de drames et de décès évitables si l’on avait écouté les professeurs Raoult et Perronne…

Le vaccin : l’échec

Le concept de vaccin n’est pas une mauvaise chose, bien au contraire. Prévenir une maladie est ce que l’on peut faire de mieux en médecine. Cependant, lors de cette crise du COVID, on a eu l’impression que le seul but était de vacciner, presque « vacciner pour vacciner », le vaccin devenant une fin et non plus un moyen, et ce, au détriment de la réflexion sur les traitements. Or, soigner est le fondement de la médecine.

Il est possible que le vaccin apporte des bénéfices à certaines populations en terme de réduction des formes graves et des décès du COVID. Cependant, son efficacité paraît moindre que celle annoncée, plutôt autour de 50 % que 95 %. De plus, le vaccin n’empêche pas la contagion. Preuve en est qu’une personne vaccinée doit encore porter son masque et suivre les recommandations de « distanciation sociale ».

Par ailleurs, les effets indésirables graves liés au vaccin sont extrêmement mal évalués, et paraissent beaucoup plus fréquents que prévu à la lecture des registres de pharmacovigilance. Bien entendu, les Khmers blancs « anti Fake Med » auront vite fait d’éluder cette question, niant l’imputabilité de ces événements graves au vaccin, et refusant tout doute constructif (étrange attitude pour la secte des « zététiciens » amoureux du doute, prouvant au contraire une préférence inconsciente pour la pensée dogmatique). Qu’en pense Monsieur Thomas Durand alias « Acermendax », ou « la Tronche en biais » ?

Il est évident que le vaccin favorise l’apparition de variants par pression sélective. La protéine spike, cible du vaccin. Le vaccin actuel a en effet été développé pour générer des anticorps contre la seule protéine spike ; il suffit donc de quelques mutations (peu nombreuses) pour que le vaccin protège moins, voire plus du tout. A contrario, un vaccin utilisant le virus entier, inactivé, génère des anticorps contre d’autres régions antigéniques de l’enveloppe virale, diminuant la probabilité d’apparition de mutants. Tout est expliqué dans cet article scientifique paru dans « Archives of Microbiology and Immunology ».

Le plus grave pourrait être l’effet « ADE » pour antibody-dependent enhancement, ou maladie exacerbée par des anticorps dits « facilitants » et non plus « neutralisants ». Il suffit qu’un variant particulier apparaisse (exemple, le variant delta) pour non seulement annuler l’effet vaccinal mais potentiellement induire plus de décès qu’en l’absence de vaccination. En médecine vétérinaire, ce type de vaccin est contre-indiqué chez les animaux malades, car pouvant exacerber la maladie. Ces questions essentielles ne sont jamais évoquées par le commando de médecins qui a pris le pouvoir en France, car nous assistons bel et bien au diktat d’une très petite section de la population sur l’ensemble de la population.

Comprenez le cercle vicieux : maladie et décès, non traités, poussant à une vaccination de masse, sélectionnant les variants, pouvant induire effets indésirables graves et un phénomène « ADE » aggravant la maladie ; avec pour conséquences une course encore plus folle à la vaccination (troisième dose, nouveaux vaccins etc). Il s’agit du processus psychologique d’engagement, sans possibilité de remise en question, avec rationalisme morbide.

L’odieux Passe sanitaire crée désormais une nouvelle forme d’apartheid en obligeant la population au vaccin et à ses risques, sans consentement éclairé, alors même que le vaccin est dans une période d’évaluation bâtarde mêlant phase trois et pharmacovigilance. Que ceux qui critiquent le professeur Raoult et ses études, enlèvent d’abord la poutre qui obscurcit leur vision !

Mais vous l’avez compris, Bill Gates l’a dit !

« People act like they have a choice.You don’t have a choice. Normalcy only returns when we’ve largely vaccinated the entire global population.« 
 

Les acteurs

Les acteurs s’organisent autour d’une idéologie, la doxa. Pour résumer 1) aucun traitement n’est efficace, ce en dépit de toutes les études prouvant le contraire (hydroxychloroquine, azithromycine, ivermectine, vitamine D, zinc…). Ne faut t-il pas une certaine dose d’idiotie pour aller militer contre la supplémentation en vitamine D et en zinc, sachant que la majeure partie de la population est carencée et qu’une telle supplémentation est sans risque ? 2) le vaccin est la seule solution 3) seules les études randomisées en double aveugle ont de la valeur 4) les médecins pensant différemment sont des charlatans ou des « désinformateurs criminels » émanant d’un hypothétique « groupe CIA » comme le vocifère le Dr Damien Barraud sur son odieux compte Twitter, entre deux messages insultants.

Nous sommes bel et bien en face d’une structure globale rappelant le gouvernement de Vichy. Nous n’irons pas jusqu’à effectuer un véritable parallèle, les horreurs de cette époque n’ayant rien à voir avec les événements actuels. Cependant, l’esprit, les principes restent similaires, comme nous allons le voir :

Une nomenklatura distillant le dogme, la doxa : le gouvernement et son conseil scientifique pétri de conflits d’intérêt, que l’on peut qualifier de totalitaire car concentrant les pouvoirs : exécutif, et législatif avec une assemblée à la botte de la république en marche, validant les propositions de loi moyennant une parodie de débat démocratique.

L’Ordre des médecins, aux ordres du gouvernement, véritable police de la pensée, pourchassant les médecins « déviants », et les traduisant en chambre disciplinaire au prétexte du non respect du code de déontologie (article 39 – charlatanisme : toute proposition de traitement allant à rebours de la doxa étant considéré comme tel). Le décret du 22 décembre 2020 modifie le code de déontologie des médecins et vient encore plus limiter leur liberté d’expression concernant des actions d’information du public à caractère scientifique. 

* La milice. Des pseudo-citoyens et médecins délateurs au comportement totalitaire, gardiens de la doxa, de la pensée unique : dénonçant en adressant leurs réponses Twitter à l’Ordre quand ils sont en désaccord avec le discours d’un médecin favorable à Didier Raoult ou Christian Perronne ; harcelant les professeurs Raoult et Chabrière, qui représentent pourtant l’excellence de la recherche française en biochimie. Qui sont-ils ? Assurément des seconds couteaux frustrés, éjectés de la recherche, n’ayant jamais vu un malade, reconvertis en professeurs de mathématiques (Sonic_urticant, le gilet jaune Alexander Samuel), un « juriste » passant sa journée à porter son agressivité sur Twitter, et jouant à l’expert (Xavier Hugonet), un médecin peut-être atteint du syndrome de Gilles de la Tourette car distillant l’insulte presque à chaque message (Dr Damien Barraud), un vendeur de téléphones (Patrick Detlefsen) etc. Asymétrie en l’excellence des professeurs de l’IHU, et d’une médiocrité atteint du syndrome de Dunning-Kruger.
 

Quelques petits exemples (SonicLeaks) des activités compulsives emplies de haine, des menaces (à l’égard du sénateur Alain Houpert qui a d’ailleurs porté plainte) et du harcèlement organisé confinant au délire de Sonic_urticant en particulier à l’égard du professeur Eric Chabrière, avec incitation à le dénoncer auprès de différentes tutelles. Nous avons tous les documents, issus d’une infiltration du réseau se réclamant des « No Fake Med ». Las ! Et Eric Chabrière de répondre d’une manière humoristique un peu potache et de se faire ensuite insulter en retour, menacer et traiter de criminel

Harcèlement organisé contre le Pr Chabrière

Dossier de tweets reçus avec commentaires joints (ci-dessous)

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Le Docteur Hervé Maisonneuve, qui se veut « gardien de l’intégrité scientifique », et qui ne se prive pas de propos outrageants envers les professeurs Perronne et Raoult sur Twitter (est-il de mèche avec Sonic ? cf. les leaks ci-dessous) a porté plainte contre les professeur Parola et Brouqui pour charlatanisme. Cette plainte n’a pas abouti et ces derniers portent plainte en retour pour dénonciation calomnieuse.

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Pourtant, ce journal vient d’être référencé Medline.

Tout ce beau monde se connaît … et œuvre de concert …

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Sonic leaks
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* Des influenceurs également gardiens du dogme. Le professeur Karine Lacombe, le docteur Nathan Peiffer-Smadja. Ces derniers se gardent bien de mentionner leurs liens et conflits d’intérêt. Des pseudo-pourfendeurs de fake news, propageant pourtant des contre-vérités. Par exemple, le Dr Nathan Peiffer-Smadja a fait la promotion du dangereux et inefficace Remdesivir. Ci-dessous, vous lirez les explications de VirusWar :https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?creatorScreenName=france_soir&dnt=false&embedId=twitter-widget-0&features=eyJ0ZndfZXhwZXJpbWVudHNfY29va2llX2V4cGlyYXRpb24iOnsiYnVja2V0IjoxMjA5NjAwLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X2hvcml6b25fdHdlZXRfZW1iZWRfOTU1NSI6eyJidWNrZXQiOiJodGUiLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X3NwYWNlX2NhcmQiOnsiYnVja2V0Ijoib2ZmIiwidmVyc2lvbiI6bnVsbH19&frame=false&hideCard=false&hideThread=false&id=1361418049509728256&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.francesoir.fr%2Fopinions-tribunes%2Fcovid-19-diagnostic-traitements-vaccin-panorama-dune-escroquerie&sessionId=5c2ea5cb2c2d7e1137c4fa4d6274020c5edf48db&theme=light&widgetsVersion=1890d59c%3A1627936082797&width=550px

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Son thread fait croire que le HCSP a recommandé le mars 2020 des thérapies cliniques alors que ce n’est pas sa mission qui est de conseiller Véran pas les soignants. L’avis disait à Véran de prendre arrêté pour usage compassionnel #remdesivir, ce qu’il n’a pas fait

Les dispositions pénales me semblant applicables sont les suivantes. À noter qu’à aucun moment, il n’a rappelé les risques rénaux et hépatiques du #remdesivir qui étaient mentionnés dans l’avis du HCS

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Et qui est derrière toute cette escroquerie ? Certainement pas (pour faire allusion à une polémique récente), la communauté juive, porteuse d’une des plus belles spiritualités et injustement attaquée. Qui ? Ceux à qui profite le crime. L’industrie pharmaceutique, les médecins corrompus, les politiques à l’idéologie européiste et mondialiste qui ont, après avoir pendant des décennies lentement sabordé notre pays en détruisant méthodiquement ses valeurs ancestrales (patriotisme, sécurité, éducation, culture, famille traditionnelle, morale universelle chrétienne sécularisée), ont, par haute trahison, achevé la ruine de la France.

Puisse-t-elle un jour se relever.

« Un peuple n’a qu’un ennemi dangereux, c’est son gouvernement »

« Tous les arts ont produit des merveilles : l’art de gouverner n’a produit que des monstres.”

« Les révolutions sont moins un accident des armes qu’un accident des lois »

 Louis Antoine de Saint-Just

Un procès devra se tenir. La Veuve s’impatiente.

Tout a été dit.

(Ndlr : la covid a comme conséquence de laisser veuves des milliers de femmes dans le monde. https://news.un.org/fr/story/2020/06/1071572 et pour certains l’attente est longue https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/mort-du-docteur-loupiac-v…) précision amenée le 22 août 2021.

Mise à jour le 1er septembre
L’éditorial suite aux réactions à cette tribune : « Veuve » et effets secondaires imaginaires : corrélation n’est pas causalité

 

Auteur(s): Le médecin résistant, pour FranceSoir

Pourquoi Jean-François Delfraissy a-t-il disparu des radars?

Quel rôle Macron a-t-il joué ?

Nicolas Beytout note ce mardi la disparition médiatique de Jean-François Delfraissy. Selon lui, Macron n’y serait pas étranger.

Il a été un pilier de toutes les émissions télé et de tous les entretiens en radio mais, depuis quelques semaines, plus rien : Jean-François Delfraissy a disparu.

Le Président du Conseil scientifique ne parle plus. Sa dernière intervention publique remonte au 24 mars, au Sénat. Une audition publique à laquelle il ne pouvait pas se soustraire. Mais pour le reste, rien.

Et pour quelle raison ? Est-ce que ce silence lui a été imposé ?

L’hypothèse mérite d’être formulée. Et c’est vrai que pour comprendre ce changement total d’attitude, il faut aller chercher du côté de sa relation avec Emmanuel Macron. Longtemps, elle a été forte, et longtemps le chef de l’Etat s’est plu à mettre en avant la parole de Jean-François Delfraissy. Il y a un an, celui-ci avait plaidé, avec le Conseil scientifique et la plupart des médecins, pour quelque chose de terrible à assumer politiquement : l’enfermement de tout un pays. A l’évidence, la parole médicale a servi de caution, d’argument-choc pour passer cette première étape. C’est ensuite que la relation s’est dégradée.

Le Conseil scientifique a continué à être très pro-confinement.

Et pas le Président. Déjà, le premier déconfinement est mal passé. À l’automne, le deuxième confinement plus light a provoqué pas mal de remous au sein même du Conseil scientifique. Et tout bascule le 29 Janvier dernier, lorsqu’Emmanuel Macron décide de passer outre tous les avis sanitaires et refuse le troisième confinement. La politique reprend au médical son pouvoir de décider et fait savoir que ce ne sont pas les médecins qui gouvernent. Clairement, à ce moment-là, Jean-François Delfraissy est désavoué. Ni une, ni deux, il ferme ses canaux de communication.

Y compris avec le Président de la République ?

L’Élysée affirme que non. Mais c’est sûr que donner des avis à quelqu’un dont l’entourage vante l’immense connaissance épidémiologique et qui préfère se forger un point de vue par lui-même plutôt que de suivre vos recommandations, ça peut vite devenir lassant. Résultat, le médiatique Professeur Delfraissy a disparu. Et quand le Conseil scientifique qu’il préside est obligé d’émettre un avis, par exemple sur l’organisation (ou pas) en juin prochain des élections régionales, il répond : « c’est une décision qui revient au politique, ne vous abritez pas derrière nous ».

En fait, il a botté en touche.

Oui, ce qui devrait au moins poser la question de son utilité à l’avenir. Pour le reste, cette affaire est une formidable illustration du mode de décision d’Emmanuel Macron. Il veut voir tout, il absorbe tout, et une fois informé, tranche seul, le plus souvent en fonction de son instinct, en cherchant une troisième voie. Ça lui a souvent servi, mais l’histoire du quinquennat montre peut aussi réserver quelques mauvaises surprises. 

Par Nicolas Beytout

Vers un 3e confinement, dès la mi-janvier?

Macron saura-t-il freiner avant de percuter le mur: les prochains jours seront décisifs

Ce président n’anticipe rien et ne prend de mesure qu’une fois dans le rouge. Entre les contaminations dues aux fêtes de fin d’année et l’arrivée en France du variant britannique très contagieux, l’épidémie de Covid-19 risque de flamber dans les jours à venir, faute de mesures fermes et visionnaires. Or, Jupiter n’est pas dans le secret des dieux et la Science ne l’éclaire pas: trop de conseils, de comités, de sociétés savantes et de collectifs tuent la prise de décision.

Il va se trouver toutes les excuses: il n’assume en effet aucune de ses décisions, toutes inspirées par des courtisans attentifs à ses inclinations du moment et la France suit ainsi les méandres de ses doutes et incertitudes, de ses hésitations et errements, jusqu’à l’impasse. L’Elysée fait relayer les faits qui militent en faveur d’un troisième confinement: les contaminations en hausse et le variant britannique plus transmissible. La vague de l’épidémie ne put qu’enfler et, pourtant, Macron se donne encore une semaine, au risque qu’elle fracasse la population avant qu’il n’ait cessé de jouer au chef de guerre pour enfin assumer l’incarner.

Pour éviter toute tergiversation politicienne et toute perte de contrôle, de nombreux spécialistes ont lancé à Macron un signal d’alarme. L’alerte sur la nécessité d’un nouveau confinement strict vient des médecins et des membres de l’association PandémIA qui publient ce lundi 11 janvier, une tribune dans le Le Monde. Ils défendent la décision inévitable et urgente du reconfinement, même s’il est de plus en plus mal vécu par la population: «  le confinement strict et précoce est la meilleure arme contre la propagation virale.« 

Des chiffres inquiétants, mais des considérations extra-sanitaires

Les chiffres des contaminations inquiètent les autorités et leurs variations sont scrutées heure par heure, notamment à cause du nouveau variant britannique détecté en France, le facteur déclencheur qui pourrait se révéler salutaire face à la criminelle indécision de l’Elysée.

Déjà la semaine dernière, certains, comme le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, ou encore le généticien et président de la Ligue contre le cancer, Axel Kahn, n’excluaient pas la possibilité d’un reconfinement dès la mi-janvier si la situation ne s’améliorait pas. Or, les indicateurs ne sont pas positifs mais, fidèle à sa politique des petits pas, l’exécutif a avancé le couvre-feu de 20h à 18h d’abord, le 2 janvier, dans quinze départements de l’Est de la France, puis huit nouveaux ce dimanche 10 janvier (Bas-Rhin et Bouches-du-Rhône, de manière anticipée, en plus du Haut-Rhin, de Allier, du Vaucluse, du Cher, de la Côte d’Or (où le taux d’incidence sur sept jours est de 218,4 pour 100.000 habitants) et des Alpes-de-Haute-Provence, avant deux autres qui le seront à compter de mardi).  Le préfet des Bouches-du-Rhône a confirmé cette mesure accélérée de couvre-feu avancé après la découverte d’un cluster d’une grosse vingtaine de cas positifs dont certains issus de la variante britannique du virus.

Arnaud Fontanet, épidémiologiste à l’Institut Pasteur et membre du Conseil scientifique avait même déclaré au journal Le Monde : « Nous sommes engagés dans une véritable course contre la montre. » Avant de demander grâce au virus : « Il faut espérer qu’il y aura une inertie dans le démarrage de la diffusion de ce clone en France. Mais on n’aura pas les trois mois que l’Angleterre a eus : il faudra aller plus vite.« 

« Situation épidémiologique d’une extrême instabilité »

La France est un pays sanitairement précaire. Un autre épidémiologiste, Antoine Flahault, a précisé au journal Le Parisien que cette « semaine s’annonce décisive, au sens où la France est dans une situation épidémiologique d’une extrême instabilité et pourrait basculer dans une croissance exponentielle« . Pour l’épidémiologiste, cette croissance « signifierait à nouveau une perte de contrôle sur l’épidémie qui nécessiterait à assez court terme la mise en œuvre de nouvelles mesures fermes de confinement pour éviter un engorgement massif des hôpitaux. »

«S’il y a des décisions à prendre, c’est maintenant»

« Cette semaine, on va vraiment entrer dans le dur. L’actualité va plus porter sur le sujet épidémiologique que vaccinal. On le voit bien avec le nombre de contaminations qui augmente, plus de 20.000 par jour depuis la fin de semaine dernière », avoue-t-on au ministère de la Santé, à la place du ministre Véran qui ne s’affiche que lors des annonces positives, en ajoutant que « s’il y a des décisions importantes à prendre, ça va être maintenant ». Très probablement à l’occasion d’une nouvelle conférence de presse de Jean Castex, jeudi 14 janvier. Durcissement du couvre-feu, fermetures supplémentaires de commerces, aménagements dans les écoles, nouveau confinement ? La fin du pointillisme qui a prévalu jusqu’ici, les effets de chaque restriction étant annulés par une autorisation.

Très agacé ces derniers jours par la « stratégie » irresponsable de la progressivité sur l’administration des vaccins, « denrée » encore rare, − « Il y a eu un manque de clarté dans l’explication », a raconté Olivier Véran lors d’un faux aveu de faute (une petite en cache une plus grave), dimanche sur Europe 1 −, Macron va prendre les commandes en ce début de semaine, après douze mois, une année pleine de tergiversations ! Un conseil de guerre une « réunion vaccin » est d’ailleurs prévue ce lundi 11 janvier, en fin d’après-midi, avec les principaux ministres concernés, mais aussi Jérôme Salomon, le directeur général de la Santé et Monsieur Croque-mort du prime-time télévisuel, et le professeur Alain Fischer, le Monsieur Vaccin l’homme invisible du gouvernement. Le matin, c’est Jean Castex qui sera pour sa part à la peine, à l’occasion d’une réunion à Matignon avec les chefs de groupes de l’Assemblée nationale et du Sénat dans le cadre du  » comité de liaison parlementaire ». Puis, un Conseil de défense sanitaire devrait avoir lieu en milieu de semaine, probablement mercredi.

Un nouvel avis du conseil scientifique

Dans les prochains jours, un nouvel avis très attendu du conseil scientifique sur la stratégie à tenir dans les trois prochains mois sera aussi rendu public. Il abordera la question de la situation épidémique après les fêtes, les mesures à prendre, mais aussi le variant anglais. Cette nouvelle souche plus contagieuse, qui a obligé l’Angleterre à se barricader, a déjà été identifiée à Marseille chez un noyau d’au moins huit personnes d’une même famille « élargie », selon les mots du préfet des Bouches-du-Rhône. Un nouveau cas a été repéré dans les Hautes-Alpes.

« Il y a certainement beaucoup plus de cas. Un millier, voire plusieurs milliers, en France à l’heure actuelle », réagit l’épidémiologiste Pascal Crépey, précisant que l’étude du Centre national de référence des virus respiratoires de Lyon, attendue en début de semaine, permettra d’estimer le nombre de cas suspects sur notre territoire.

«Il n’y a pas d’urgence à reconfiner»

Comme, pour l’instant, l’Hexagone n’est pas encore été très touché, d’après l’expert, il faut donc accélérer la campagne vaccinale et passer rapidement de 30.000 injections par jour à 100.000 ou 200.000. « Nous devons en profiter le plus possible pour atténuer l’impact de ce variant », poursuit Pascal Crépey. Et si l’arrivée de 50.000 doses du vaccin Moderna, ce 11 janvier, est une bonne nouvelle, « elle ne correspond qu’à une journée d’injections, ce qui ne sera pas déterminant ».

Ce dernier insiste sur l’importance dans ce cas précis « de la mise en œuvre de nouvelles mesures fermes de confinement pour éviter un engorgement massif des hôpitaux.« 

« Pas de reconfinement prévu à ce stade »

Ce lundi 11 janvier sur Europe 1, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement a assuré au micro de Sonia Mabrouk qu’il « n’y a pas de re-confinement prévu à ce stade ».

Après une rentrée marquée par un dramatique raté dans le lancement de la campagne vaccinale, le gouvernement va-t-il rectifier le tir au moment où le pays risque de subir une nouvelle flambée épidémique? Les prochains jours seront en tout cas décisifs à plus d’un titre, d’abord, parce que les chiffres consolidés des contaminations pendant les fêtes de Noël et du Jour de l’An vont enfin arriver sur le bureau du ministre de la Santé Olivier Véran, et ensuite, parce que le cluster de Marseille (issu d’une femme originaire d’Angleterre arrivée le 31 décembre – sur les 45 cas contact de ce patient zéro, 23 ont été testés positifs – ), après ceux de Chantepie, près de Rennes, et de Bagneux (après la contamination d’une animatrice scolaire de cette commune des Hauts-de-Seine où tous les tests réalisés par l’ARS et la ville samedi dernier et mardi prochain seront analysés avec le réactif Thermo Fisher), après la contamination d’une animatrice scolaire au variant anglais et de inspirent les plus vives inquiétudes.

Vaccination de masse à petits pas: une possible « affaire d’Etat, »pointée par Axel Kahn, après Philippe Juvin

« Une très importante erreur stratégique, » estime le généticien

Axel Kahn déplore la prétendue « stratégie », par trop prudente de Macron, sur la vaccination contre le coronavirus, notamment en matière de communication. « Elle n’est pas adaptée à une situation qui est très périlleuse« , alerte le médecin et président de la Ligue nationale contre le cancer.

La campagne de vaccination a débuté très lentement en France, notamment comparée à nos voisins européens. L’écart se creuse entre la France et ses voisins et Macron est en train de créer un immense cluster français en Europe.

En France, la campagne de vaccination contre la Covid-19 a commencé dimanche 27 décembre, comme la plupart des pays européens, à un jour près. Mais le démarrage est bien plus lent, selon la stratégie de la montée en puissance assumée par Macron. Le 30 décembre, seulement 138 personnes avaient reçu une injection, sur un total de 66,7 millions d’habitants. Un retard que revendique Olivier Véran, le ministère de la Santé. « On n’est pas parti pour un 100 mètres mais pour un marathon« , explique-t-il. Et de mettre en cause les Français, sans se remettre en cause: « Face à un très fort scepticisme dans la population française, nous avons fait le choix de prendre le temps nécessaire pour installer cette vaccination« . Comment les pays voisins s’y sont-ils pris pour être prêts en temps et heure ?

« Nous avons fait le choix [l’important est de faire le bon choix !] de nous reposer [sic !] sur les médecins, de faire le vaccin dans les Ehpad. Nous recueillons le consentement des patients auparavant. [ce protocole lourd dissuade jusqu’aux volontaires]. Cet écart dans le démarrage avec l’Allemagne est assumé [phrase creuse traduisant l’obsession des technocrates craintifs pour leur personne de la judiciarisation actuelle, mais sacrifiant l’intérêt général]. Ce qui compte, c’est que fin janvier nous aurons rattrapé ce décalage [affirmation abusive, promesse qui conduit au tribunal] », s’est aventuré le ministre de la Santé, Olivier Véran. Le généticien Axel Kahn, pointe en revanche une « très importante erreur stratégique » de l’exécutif.

Face à l’échec de l’exécutif à créer la confiance de la population, le gouvernement a choisi la prudence, alors même que la circulation du coronavirus a tendance à s’étendre, de plateau en plateau, à un niveau élevé en France, et cela même avant le réveillon du Nouvel An qui s’annonce meurtrier.

Alerte lancée par le Pr Philippe Juvin:

Le Conseil scientifique alerte sur le risque d’une « reprise incontrôlée » de l’épidémie après les fêtes. Il s’agit là, pour le généticien Axel Kahn, invité d’Europe 1 mercredi matin, d’une « très importante erreur stratégique de communication » de la part de l’exécutif.

Si le généticien rappelle qu’il y a en France entre 30 et 35% de « vaccino-sceptiques » pour lesquels « on ne pourra rien », Axel Kahn appelle à cibler les « personnes terriblement hésitantes ». « Et pour ces personnes, il faut certainement leur apporter la vérité et la transparence, mais également de l’enthousiasme, que diable ! », s’emporte Axel Kahn. « Ça n’est pas en avançant à tout petit pas qu’on arrivera à les convaincre, au contraire. On va les convaincre qu’en effet, si on va si lentement, c’est qu’on n’est pas sûr de soi et qu’il y a un danger. »

« C’est normal de demander le consentement. Mais il ne faut pas exagérer ! »

« Parfois, quand j’entends la communication sur tous les dangers possibles du vaccin, les précautions, le fait qu’on peut déclarer des d’effets indésirables, le fait qu’on est prêt à arrêter la vaccination, les 100 personnes qui ont été vaccinées alors qu’il y a déjà plus de 5 millions de personnes vaccinées dans le monde… Je ne comprends pas« , se désole encore le président de la Ligue nationale contre le cancer. « Alors même que moi-même, je suis décidé à me faire vacciner le plus tôt possible, je me prends à douter. Honnêtement, ce n’est pas possible ! »

Pour appuyer son propos, Axel Kahn pointe la politique de consentement du patient vacciné, bien plus longue en France qu’ailleurs. « Il est normal de demander le consentement. C’est vraiment profondément ma culture et le consentement est au centre de ma réflexion. Mais il ne faut pas exagérer ! », dénonce une nouvelle fois le généticien. « Pour obtenir le consentement, on peut le faire avec la clarté, avec ce sens de l’enthousiasme que j’évoquais. Ou alors avec une procédure d’une lourdeur administrative qui finit par être dissuasive. Je suis atterré qu’avec cette procédure de consentement, sur 200 personnes dans un Ehpad, 70 personnes simplement aient consenti. Il faut savoir raison garder », conclut le médecin. 

Quel est le bilan de la campagne de dépistage « massif » de Covid-19 ?

La mobilisation générale de dépistage a-t-elle eu lieu?

Laurent Wauquiez assure que "du Sancy au sommet des Combrailles, aucun Puydômois ne sera à plus de 20 minutes d'un centre de dépistage".
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a tenu à mobiliser les élus locaux, des bénévoles ainsi que le personnel médical pour cette campagne de dépistage

Les villes choisies de Nantes et Clermont-Ferrand ont-elles répondu à la sollicitation de Macron ?

Les chiffres de participation volontaire de la population restent confidentiels… La répétition de Nantes et Clermont ne semble pas devoir avoir de suites. A la mi-décembre, élus locaux, médecins, infirmières, kinés, dentistes, Croix-Rouge et même sapeurs-pompiers, tous étaient mobilisés pour cette campagne de dépistage de la Covid-19 en avant-première, un mercredi, dans le Puy-de-Dôme et dans toute la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le président Les Républicains de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a joué le jeu, pour huit jours. Des élus locaux aux sapeurs-pompiers en passant bien entendu par l’ensemble du personnel médical, tous sont mobilisés

120 sites de dépistage temporaires ont été installés dans tout le département, « de la place de Jaude au village de Mazoires » indique Laurent Wauquiez. Ils venaient s’ajouter aux 80 centres permanents déjà en activité. 33 communes rurales ont été desservies par 6 bus itinérants, capables de se transformer sur place en centres de dépistage.

Maire de Nébouzat, Alain Mercier recevra ainsi la visite d’un de ces bus samedi prochain, il s’en réjouit : « C’est bien que la région n’oublie pas les petites communes rurales comme nous, qui ont parfois des difficultés d’accès aux soins ou aux services de santé.« 

Le personnel médical sur le pont

Laurent Wauquiez promet ainsi que « dans toute la région, aucun habitant ne sera à plus de 20 minutes d’un centre de dépistage« . Pour assurer un tel maillage de centres de dépistage, 700 personnels médicaux ont été mobilisés dont 250 infirmièresune « cinquantaine » de médecins -en activité ou à la retraite-, des pharmaciens et même des kinés spécialement formés pour l’occasion.

Tout comme les dentistes et les sages-femmes, les kinés sont depuis un arrêté en date du 3 décembre autorisés à mener des tests au Covid-19. « Environ 250 » kinés ont ainsi été formés pour l’occasion dans la région depuis deux semaines, dont 36 dans le Puy-de-Dôme, selon la présidente de l’ordre des masseurs kinésithérapeutes du département Marie-Claire Meunier Gendre Ruel. Laurent Wauquiez assura que « du Sancy au sommet des Combrailles, aucun Puydômois ne serait à plus de 20 minutes d’un centre de dépistage ». 

Sous pression déjà à cause de la second vague de Covid-19, le personnel médical était donc à nouveau sollicité et Laurent Wauquiez se dit « admiratif » de son « engagement » : « Cela force l’admiration, il y a des infirmières qui chamboulent leur planning pour se rendre disponibles, des pharmaciens qui s’organisent, des médecins à la retraite qui se portent volontaires … tout le monde se mobilise.« 

300 euros pour chaque soignant qui participe

Une somme de 300 euros sera versée à chaque personnel soignant participant à la campagne, « pour leur dire merci«  explique le président la région. Ce sera 150 euros chacun pour la « centaine d’étudiants » participant aussi à cet effort de dépistage. Pour épauler le personnel médical, les sapeurs-pompiers et la protection civile seront aussi mis à contribution dans les centre de dépistage.

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Avec cette campagne de dépistage massive avant Noël, Laurent Wauquiez espérait pouvoir éviter un regain de contaminations pendant les fêtes. Il défendait l’utilité de se faire tester avant les fêtes, ce que le ministre de la Santé Oliver Véran ne conseillait pas, et expliquait qu’il ne restait plus qu’une inconnue, savoir « si les gens seraient au rendez-vous ou non, mais en tout cas, nous sommes prêts« , racontait-il. Quinze jours plus tard, l’information ne sort pas

Nantes a-t-elle fait mieux ?

La campagne de dépistage a été prolongée, faute de réactivité de la population, ainsi à Châteaubriant, en Loire Atlantique (région Pays de Loire), apprenait-on le 3 décembre. Lien Facebook

Un centre Covid-19 a ouvert à la halle de Béré, à Châteaubriant, le 21 octobre. Cette campagne de dépistage qui devait s’achever le 30 novembre a été relancée en décembre… Le public était incité à prendre rendez-vous au préalable.

Initiée par plusieurs acteurs dont la Ville de Châteaubriant, la campagne de dépistage Covid-19, qui se déroule depuis le 21 octobre à la halle de Béré, a été prolongée au-delà du 30 novembre.

Ce centre de dépistage, grand public et gratuit, avait accueilli moins de 4.000 personnes en six semaines. Il permettait à tout un chacun (symptomatique, asymptomatique, cas contact) de faire un test RT-PCR Covid. A noter que depuis le 23 novembre, afin d’écourter les délais d’attente, vous êtiez invités à prendre rendez-vous avant d’aller sur place.

Dans un avis rendu le 17 novembre, le Conseil scientifique écarta l’idée du dépistage massif a Dijon, Le Havre et Charleville-Mézière, officiellement en raison de la « logistique opérationnelle très complexe qu’elle nécessite et les incertitudes sur son efficacité » !

Là encore, le ministre Olivier Veran s’abstient de tirer les leçons de cette expérience double, pas mieux pour l’une que pour l’autre. Que dissimule donc ce silence ?

Jean-François Delfraissy ou la tentation totalitaire

Delfraissy dézingue « certaines chaînes qui ne font plus de l’information »

Delfraissy vise-t-il BFMTV ?

Pointées du doigt comme modèles de la «  mal-information  », les chaînes d’information en continu concentrent les critiques : information spectacle, remplissage, prééminence du commentaire sur le reportage ou l’analyse de fond… Au fond, pas grand chose à envier aux réseaux sociaux, juste moins policés, mais riches en documents expurgés de l’info officielle qui y puise d’ailleurs ses vidéos les plus politiquement incorrectes et habillées de commentaires respectueux des éléments de langage dictés par l’Elysée. L’information en continu concentre ainsi toutes les dérives déontologiques et apparaît comme le miroir grossissant des travers du système médiatique actuel, déconnecté et soumis au pouvoir, hors sol et aseptisé par les annonceurs, dans les limites qu’ils leur imposent: antiracisme, féminisme, environnementalisme, homophobie ou féminisme.

Thomas Sotto a reçu le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, dans « RTL Soir », le 16 décembre. Egalement président du Comité consultatif national d’éthique depuis 2016. il déclare souhaiter jouer avec la population la carte de la pédagogie, notamment envers les réticents à la vaccination: comprendre intoxiquer « les gens » qui ne comprennent rien.

Or, prônant d’emblée « beaucoup de sérénité et pas d’extrême urgence« , l’homme de Macron, également président du Comité consultatif national d’éthique depuis 2016 – et là, le bât commence à blesser au regard de ce qui suit – dévie de son propos pour discriminer, regrettant que, depuis le début de l’épidémie, certains media aient invité des experts qui n’étaient pas légitimes, à ses yeux, voire « farfelus« .

Sur RTL (groupe M6), il s’en prend à ces chaînes qui font « du buzz » pour « faire du fric »

Et, très offensif et aussi nuancé que le twitto moyen, le « savant » d’annoncer: « j’ai interpellé le CSA, qui a un rôle de régulation, et les deux commissions d’enquête du Sénat et de l’Assemblée nationale. J’en suis à ma vingtième commission d’enquête. Je leur ai dit que je passais beaucoup de temps avec eux. C’est normal, on est en démocratie. Mais qu’on pourrait aussi entendre des patrons de chaînes. Et en particulier ceux qui ne font pas de l’information« , a lâché Jean-François Delfraissy, soulignant que, dans ses propos, il ne vise pas RTL son hôte, et précisant même que c’est pourquoi il l’a choisie pour lancer son attaque.

Le président du Conseil scientifique insiste pour stigmatiser « ces chaînes qui créent du débat« , « pour faire du buzz » et « faire du fric« . « Il y a un moment donné où il faut savoir s’arrêter !

Retour à la censure ? Bonjour l’ORTF ? J’ai interpellé le CSA, en disant : ‘Moi, ça ne me regarde pas’. Mais il y a probablement une façon pour le CSA d’avoir un effet de régulation. Je ne sais pas ce qu’il se passera« , a-t-il ajouté.

« On a le droit de parler et de ne pas être d’accord »

Si CNews n’a pas été visée frontalement, elle a pu se reconnaître, pour avoir déjà été régulièrement égratignée par les médiocres de toutelatele (Jara Editions de Jérome Roulet, qui « aime les vrais passionnés et déteste les vrais blasés », sic, mais qui ne prétend pas à l’objectivité, ni même à la neutralité…) et l’ensemble de la presse people que le buzz et le fric ne motivent évidemment en rien…

Jusqu’en septembre, BFM TV dominait outrageusement les audiences des chaînes d’information: à elle seule, l’antenne du groupe Altice (Patrick Drahi) attirait plus de téléspectateurs que, dans l’ordre, CNews, LCI et France Info réunies. LCI a été désignée « Meilleure chaîne TV », mardi 3 septembre, lors de la cérémonie du Grand prix des Médias 2019, récompensant l’innovation dans les media, aussi bien sur le plan éditorial, que sur le plan numérique, marketing et commercial.

Le dévissage de BFM s’est amorcé en mai. Selon les chiffres de Médiamétrie, la chaîne réalise alors encore 3,4 % de PDA (part d’audience) en avril, puis tombe à 2,9 % en mai. LCI 1,6 % en avril et 1,5 le mois suivant. Tandis que CNews s’est maintenue à 1,4 % ces deux mois-là. En juin, la dégringolade continue. BFM pointe à 2,5 %, CNews passe à 1,5 %, LCI glisse à 1,2 %. L’archaïque France Info reste constante à 0,6 % d’avril à juin. En juillet, BFM remonte à 2,7 %, 0,5 point de mieux qu’au même mois de 2019, CNews et LCI à 1,2 % (c’est-à-dire 0,6 point de mieux en un an pour la chaîne du groupe Canal+). En août, BFM remonte à 2,7 %, CNews s’installe à la deuxième place avec 1,1 %, tandis que LCI reste troisième avec 1 %, devant France Info à 0,6 %. En un an, CNews a donc doublé son audience, une performance qui déclenche les hostilités des chaînes proches du pouvoir. Désormais dirigée par Marc-Olivier Fogiel, BFM TV tente de se renouveler, mais en embauchant le visqueux Bruce Toussaint, le succès n’est pas garanti. Quant à LCI, elle fait appel en fin de journée à David Pujadas qui a des heures de vol et au journaliste, suisse (tout est dit), Darius Rochebin pour concurrencer la seconde émission de Pascal Praud à 20 heures, ainsi qu’à Eric Brunet, débauché de RMC et BFM TV où Laurent Neumann passait son temps à le ridiculiser), chargé de redonner des couleurs à la tranche 10 heures-12 heures.

A CNews, on ne change pas une équipe qui gagne. La matinale de Romain Desarbres reçoit le renfort de Laurence Ferrari pour l’entretien de 8 h 15, Pascal Praud, régulièrement leader des chaînes d’info entre 9 heures et 10 h 30, rempile avec un plateau de chroniqueurs légèrement révisé. Ainsi que de 20 h 10 à 20 h 50, du lundi au jeudi, où ses scores ont plus que doublé en une année. 

Pour la semaine d’installation des nouvelles grilles de programme du 24 au 28 août, BFM TV écrase la concurrence avec sa matinale (6 heures-9 heures), qui a réalisé 18,5 % de part d’audience sur les téléspectateurs de plus de 4 ans. Mais à 20 heures, les places s’inversent, Praud enregistre 217 000 fidèles contre 195 000 pour 120 % news, le nouveau rendez-vous d’Alain Marschall, et seulement 97 000 pour Darius Rochebin sur LCI. Lundi 31 août, la chaîne du groupe Vivendi est même montée à 396 000 entre 19 heures et 20 heures et à 300 000 l’heure suivante. Ce jour-là – qui marque aussi le retour à l’antenne d’Éric Zemmour à 19 heures –, elle signe d’ailleurs une part d’audience record de 1,5 % sur les 4 ans et plus et même de 1,7 % sur les CSP+ (catégories socio-professionnelles les plus favorisées).

CNews a crevé le plafond de verre en octobre 2020. La petite chaîne qui monte réalise alors son record historique. Si la quasi-totalité de ses tranches horaires est en hausse, «Face à l’info», avec l’essayiste Eric Zemmour, a vu son audience exploser: ses démonstrations fulgurantes, claires et documentées remettent les pendules à l’heure en répondant à la demande de rupture avec la pensée unique. En octobre, le programme, diffusé à 19 heures, a rassemblé en moyenne 587 000 téléspectateurs, contre 149 000 un an plus tôt. L’audience de l’émission a triplé. A cette heure, CNews est devenue la première chaîne d’info. Le 28 octobre dernier, juste avant l’intervention de Macron, «Face à l’info» était suivie par 706 000 personnes. Un pic à 964 000 téléspectateurs a même été enregistré ce soir-là.

« L’heure des Pros», présentée par Pascal Praud est également en très forte progression. Le matin, l’émission convainc à présent 347 000 téléspectateurs contre 136 000 il y a un an. Soit une hausse de 155%. Le soir, «L’heure des pros 2» affiche 500 000 téléspectateurs contre 91 000 en octobre 2019, soit une progression de 450%. Des scores qui expliquent les polémiques incessantes provoquées par les organes de presse remis à leur place.

Les querelles artificielles et les tentatives de déstabilisation, dont le boycottage, n’enraillent nullement les bonnes audiences de la chaîne, laquelle attire davantage d’annonceurs. Le mois dernier, la chaîne revendique 152 annonceurs, soit 22 de plus qu’il y a un an.

Pascal Praud a tenu à réagir aux propos de Jean-François Delfraissy.

Alors que la presse unie fait une lecture malveillante de l’article 24 de la loi ‘Sécurité globale’ qui tend à protéger l’identité personnelle des policiers menacés de représailles et que les journalistes manifestent pour la liberté d’expression, la déclarant menacée, ils multiplient les coups bas à l’encontre de CNews. « Ca m’a vraiment choqué. C’est l’atmosphère d’aujourd’hui. Il [Delfraissy] s’en est pris aux médias. Il souhaite un contrôle. C’est ça qui me fait peur (…) Je trouve ça très étonnant. Si tu n’es pas d’accord avec la doxa sanitaire, tu es montré du doigt. Non ! On a le droit de parler et de ne pas être d’accord« , a confié le présentateur dans « L’heure des pros ».

« Ce n’est pas brillant de sa part. Il met le fric. Il entre dans le grand complot de manière à avantager les laboratoires. De sa part, je trouve qu’il ne se grandit pas. Ce qu’il dit là est condamnable. Ce n’est pas bien« , a aussi souligné Jean-Claude Dassier, éditorialiste de CNews.

Macron a déjà dû rappeler sèchement Delfraissy à l’ordre

« Chacun doit rester à sa place. C’est aux dirigeants démocratiquement élus de prendre des décisions » (Macron)

Macron / Delfraissy : mais qui décide ?  Le président de la République a précisé que les scientifiques sont là pour nous éclairer de manière transparente. Le Pr Jean-François Delfraissy, quant à lui, a précisé jeudi soir sur LCI que le Conseil scientifique « n’a aucun rôle dans les décisions ».  Le 11 septembre dernier, Julien Arnaud analyse les rapports entre Macron et Delfraissy dans la Matinale de LCI. Lien LCI

Macron a réagi vivement à la prise du pouvoir – à la faveur du rebond de l’épidémie en France – par le président du Conseil scientifique qui avait mis l’exécutif au défi: « le gouvernement sera obligé de prendre des décisions difficiles ». Par cette petite phrase, l’immunologiste comblé d’honneurs est-il sorti de son rôle de président du conseil scientifique en suggérant de nouvelles restrictions ? Oui, est le message subliminal du chef de l’Etat, à l’occasion d’un déplacement en Corse.

ECOUTER le commentaire de Simon Le Baron (France Inter et donc France info, etc…):

L’île n’attend d’ailleurs pas que Macron se sorte les doigts et, depuis ce samedi, exige de ses visiteurs une attestation de non-positivité à la covid-19…

ECOUTER l’analyse de l’invité de Simon Le Baron, le philosophe Pierre Musso, docteur en sciences politiques:

Les lieux à risque de contamination, selon l’Institut Pasteur

La fréquentation des restaurants et les repas en général augmentent le risque de contamination, plus que les transports publics

Les transports en commun et les commerces comportent moins de facteurs de risques, assurent les premières conclusions de l’étude de l’Institut Pasteur, baptisée ComCor, une coïncidence heureuse en termes d’économie.

L’étude rendue publique jeudi 17 décembre, et sur laquelle s’appuie le gouvernement pour justifier les fermetures des restaurants et des bars, était très attendue, mais chacun l’espérait plus convaincante. Aller dans les restaurants ou les bars augmente le risque d’attraper le Covid-19 et, pour le prouver, l’étude amalgame les repas en général qui joueraient un rôle central dans les contaminations, selon cette merveilleuse étude. Problème: les restaurants sont tenus fermés et depuis le deuxième confinement.

« Les commerces qui ont été définis au printemps comme non-essentiels, notamment les bars et restaurants seront fermés », a indiqué le chef de l’Etat.

Les bars et restaurant vont devoir, comme lors du premier confinement, refermer leurs rideaux. Lors de son allocution, Emmanuel Macron a annoncé mercredi que « les bars et les restaurants seront fermés » en France pour lutter contre la propagation du Covid-19, pendant la durée de ce nouveau confinement.

« Les commerces qui ont été définis au printemps comme non-essentiels, notamment les bars et restaurants seront fermés« , a indiqué le chef de l’Etat qui, en deuxième vague, poursuit par ailleurs les dîners élyséens à douze… 

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs de ComCor se sont fiés aux déclarations des interrogés, 3.400 volontaires infectés par le Covid-19 et 1.700 autres qui n’ont pas été contaminés. Longtemos réclamé, l1’objectif déclaré est de définir des facteurs de risques (profession, mode de déplacement, endroits visités…) en comparant infectés et non-infectés. C’est ainsi qu’ils ont déterminé que la fréquentation des restaurants, bars ou salles de sport est associée à une augmentation du risque, contrairement aux transports en commun ou aux commerces (alimentaire, habillement…). Vraisemblable ?

« Etre prudent » dans l’interprétation des résultats

« On voit (?) dans cette étude une augmentation du risque associée à la fréquentation des bars et restaurants », bien que fermés, explique son auteur principal, Arnaud Fontanet, épidémiologiste à l’Institut Pasteur et membre du conseil scientifique, qui guide le gouvernement qui l’a constitué à sa guise.

Mais « il faut être prudent » – crédule – dans l’interprétation de ces résultats « sur un sujet éminemment sensible », insiste-t-il.

L’étude a été menée en octobre et novembre, pendant le couvre-feu puis le confinement, quand les établissements étaient partiellement, voire complètement fermés. Il est donc difficile de savoir « quelle est la part réelle des restaurants et des bars dans la transmission » du virus, puisque cette période ne correspondait pas à leur fonctionnement normal.

Selon l’étude, le risque augmente même davantage pendant le confinement que pendant le couvre-feu, ce qui semble paradoxal, puisque les établissements étaient alors censés être totalement fermés. « Cela laisse entendre qu’il y a eu des bars et restaurants ouverts de façon clandestine pendant le confinement » et que les personnes qui s’y sont rendues, même moins nombreuses, « s’y sont beaucoup exposées », avance le Pr Fontanet. Dans l’esprit de la déclaration de Richard Ferrand qui condamne l’irresponsabilité des cas positifs, le 29 octobre, sur France Inter :

Savoureuse accusation, sachant que Macron est de ces contaminés « irresponsables » depuis ce 17 décembre: retour à l’envoyeur.

« Faisceau d’arguments »

Ces dernières semaines, les restaurateurs ont protesté contre les fermetures, en estimant qu’elles n’étaient pas justifiées scientifiquement. Des accusations rejetées par le premier ministre, Jean Castex : « On dispose d’études internationales »a-t-il dit mardi sur Europe 1, en assurant que pour le côté français, l’étude ComCor allait « confirmer » que la fermeture des restaurants et des bars es « nécessaire ».

Deux études américaines évoquaient récemment le rôle des restaurants dans les contaminations. L’une a été publiée en septembre par les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) d’Atlanta, aux Etats-Unis, l’autre en novembre dans la revue médicale Nature. « Il y a un faisceau d’arguments », dit le Pr Fontanet, en dupliquant ces deux travaux, sa propre étude ainsi que « de nombreuses [!] descriptions de transmission dans des restaurants » à travers le monde. « L’ensemble montre que c’est un lieu à risques. En revanche, l’ampleur du risque doit être réévaluée dans des conditions d’ouverture beaucoup plus classiques » que celles de son étude, juge-t-il, dans un commentaire plus subjectif que scientifique.

Le cercle familial déclaré à haut risque !

En plus de ce volet sur les facteurs de risques, l’étude ComCor comprend une autre partie, sur les circonstances de contamination. Elle porte sur 25 600 personnes infectées tirées des fichiers de l’Assurance-maladie (CNAM), interrogées par questionnaire. Elle montre que « les repas jouent un rôle central dans ces contaminations, que ce soit en milieu familial, amical ou à moindre degré professionnel », puisqu’on y est proche les uns des autres, et sans masque.

Toute activité conjugale doit-elle être suspendue ? « Les réunions privées – familles, amis – constituent la principale source d’infection », assène le Pr Fontanet. « Si les gens organisent des dîners amicaux chez eux plutôt qu’aller au restaurant, ça ne change rien. » 44% des personnes infectées savaient comment elles l’avaient été. En outre, un très grand nombre (97 %) s’est isolé, mais souvent trop tard, par exemple en attendant d’être testé.

Là encore, il faut toutefois prendre en compte le fait que la période particulière de l’étude ComCor ne permet pas de tirer de conclusion définitive. Elle sera poursuivie ces prochains mois pour affiner les premiers résultats et en savoir plus sur la transmission du virus dans d’autres endroits, comme les lieux de culture« Ce n’est pas un outil de censure pour dire “Attention, c’est chez vous que ça se passe”, mais au contraire un outil qui accompagnera les réouvertures pour voir si on détecte un sur-risque », conclut le Pr Fontanet.

« Auto-confinement » : l’absence des élèves sera tolérée avant les vacances de Noël

« Auto-confinez-vous! », recommendation de l’exécutif, « en même temps » qu’il déconfine

L’auto-isolement pour maso

Dans un nouvel avis publié lundi 14 décembre, le conseil scientifique a suggéré, pour encourager les familles à s’auto-confiner, à ne pas relever les absences à l’école jeudi 17 et vendredi 18 décembre. Une tolérance qui sera appliquée par l’Education nationale.

« Laisser une tolérance aux familles qui le peuvent et qui le souhaitent d’élargir de 2 jours la période des vacances scolaires ». Dans une nouvelle note publiée ce lundi, le conseil scientifique a suggéré de ne pas sanctionner les absences scolaires les 17 et 18 décembre des élèves dont les familles souhaiterait effectuer un « auto-confinement » avant les fêtes de fin d’année. 

Cette « tolérance » sera appliquée jeudi et vendredi pour les absences des élèves qui s’auto-confinent avant les fêtes, suivant l’avis du conseil scientifique, a précisé le cabinet du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer. Une note en ce sens sera adressée ce mardi aux recteurs. Les parents devront toutefois prévenir les établissements scolaires.

« A chaque fois que cela est possible, surtout si on doit recevoir à Noël des personnes vulnérables, le Conseil scientifique […] a dit [] si vous pouvez ne pas emmener vos enfants à l’école jeudi et vendredi […] vous le faites », a déclaré le Premier ministre sur Europe 1, en recommandant à nouveau de s’autoconfiner une semaine avant les fêtes.

Par ce biais, les enfants pourraient bénéficier d’une période d’isolement d’une semaine avant de rejoindre le reste de leur famille. Avec cette solution, les membres du Conseil scientifique espèrent limiter au maximum la « diffusion virale dans la semaine qui précède les repas de réveillon ».

Parallèlement, le conseil scientifique estime nécessaire le renforcement des mesures barrières « à l’école et dans les lycées la semaine du 14 décembre« . Il conseille par exemple d' »éviter les rassemblements liés aux fêtes de fin d’année dans les écoles« .

Un « auto-isolement » avant de voir les « anciens »

Plus largement, l’instance de conseil du gouvernement préconise une vigilance accrue en cette période festive afin d’éviter une nouvelle flambée épidémique. Les Français sont ainsi appelés à « limiter au maximum les réunions familiales et amicales ». De même, les scientifiques suggèrent aux familles de procéder à un « auto-isolement » avant la rencontre avec leurs « anciens » lors des fêtes. 

Pour rappel, les restrictions sanitaires sont allégées en France à partir du 15 décembre. Le confinement national laisse ainsi sa place à un couvre-feu nocturne. Sauf motifs impérieux, tous les déplacements entre 20h et 6h sont ainsi interdits sur le territoire métropolitain. Une nouvelle attestation dérogatoire de déplacement a été mise en ligne sur le site du ministère de l’Intérieur. 

Une trentaine de médecins et chercheurs appellent à « dissoudre » le Conseil scientifique

L’urgentiste Patrick Pelloux et ses camarades dénoncent la politique « anxiogène » du Conseil scientifique à la solde de Macron

35 chercheurs, universitaires et médecins, ainsi que le très politique urgentiste Patrick Pelloux, appellent à la suppression du Conseil scientifique, chargé d’éclairer le Gouvernement dans la lutte contre le Covid-19. Ils critiquent la communication sur la crise du Covid, qu’ils jugent trop anxiogène. 

Dans une tribune publiée par Le Parisien, 35 chercheurs, universitaires et médecins, critiquent la politique et la communication du Gouvernement. Elles relèvent, selon eux, davantage d’un affichage d’une « posture protectrice » que d’une stratégie sanitaire précise. 

« Nous, scientifiques et universitaires de toutes disciplines, et professionnels de santé, exerçant notre libre arbitre et notre liberté d’expression, disons que nous ne voulons plus être gouvernés par et dans la peur. La société française est actuellement en tension, beaucoup de citoyens s’affolent ou au contraire se moquent des consignes, et nombre de décideurs paniquent. Il est urgent de changer de cap », écrivent les scientifiques. 

« Nous ne sommes pas en guerre mais confrontés à une épidémie qui a causé 30 décès le 9 septembre, contre 1438 le 14 avril. La situation n’est donc plus du tout la même qu’il y a 5 mois. (…) C’est pourquoi nous appelons les autorités politiques et sanitaires françaises à cesser d’insuffler la peur à travers une communication anxiogène qui exagère systématiquement les dangers sans en expliquer les causes et les mécanismes. Il ne faut pas confondre la responsabilisation éclairée avec la culpabilisation moralisatrice, ni l’éducation citoyenne avec l’infantilisation« , ajoutent-ils jugeant irresponsable de « laisser planer la menace » d’un reconfinement. 

« Nous appelons également le Gouvernement à ne pas instrumentaliser la science. La science a pour condition sine qua non la transparence, le pluralisme, le débat contradictoire, la connaissance précise des données et l’absence de conflits d’intérêts. Le Conseil scientifique du Covid-19 ne respectant pas l’ensemble de ces critères, il devrait être refondé ou supprimé », tranchent les auteurs de la tribune, qui rappellent « que les premiers à soigner les malades sont les médecins généralistes ».  

« Les écarter de la lutte contre le Covid, en ne leur fournissant ni tests ni masques et en suspendant leur liberté de prescrire les médicaments autorisés de leur choix a constitué une erreur qui ne doit pas se reproduire », estiment-ils.  

Sur France Info, ce vendredi matin, le médecin urgentiste Patrick Pelloux a également appelé à « dissoudre » le Conseil scientifique, l’accusant de brouiller « la communication du ministère de la Santé. Ils ne servent plus à grand-chose, ils parasitent l’information ».  

Les premiers signataires
Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’Université de Paris ; Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS ; Bernard Bégaud, professeur de pharmacologie à l’Université de Bordeaux ; Gilles Bœuf, professeur de biologie à Paris-Sorbonne Université ; Pierre-Henri Gouyon, professeur de biologie au Muséum national d’histoire naturelle ; Jean Roudier, professeur de rhumatologie à l’Université d’Aix-Marseille ; Louis Fouché, médecin, anesthésiste-réanimateur à l’Hôpital de la Conception ; Olivier de Soyres, médecin, réanimateur à la clinique des Cèdres ; Christophe Lançon, professeur de psychiatrie à l’Université d’Aix-Marseille ; Laurent Toubiana, épidémiologiste à l’Inserm ; Mylène Weill, biologiste, directrice de recherche au CNRS ; Anne Atlan, généticienne des populations et sociologue, directrice de recherche au CNRS ; Bernard Swynghedauw, biologiste, directeur de recherche émérite à l’Inserm ; Marc-André Selosse, professeur de microbiologie au Muséum national d’histoire naturelle ; Jean-Louis Thillier, médecin, immunopathologiste ; Jean-François Lesgards, biochimiste, chercheur au CNRS ; Alexandra Menant, biologiste, chercheuse au CNRS ; André Comte-Sponville, philosophe ; François Gastaud, chirurgien orthopédiste à Strasbourg ; Éric Desmons, professeur de droit public à l’Université Sorbonne Paris Nord ; Dominique Andolfatto, professeur de science politique à l’Université de Bourgogne Franche-Comté ; Charalambos Apostolidis, professeur de droit public à l’Université de Bourgogne-Franche-Comté ; Nicolas Sembel, professeur de sociologie à l’Université d’Aix-Marseille ; Dominique Crozat, professeur de géographie à l’Université de Montpellier ; Marnix Dressen-Vagne, professeur de sociologie à l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines ; Thomas Hippler, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Caen-Normandie ; Nicolas Leblond, maître de conférences en droit à l’Université Polytechnique Hauts-de-France ; Dominique Labbé, politiste, enseignant émérite à l’Université de Grenoble-Alpes ; Arnaud Rey, chercheur en psychologie au CNRS ; Mathias Delori, politiste, chercheur au CNRS ; Jacques Tassin, écologue, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) ; Sylvie Gourlet-Fleury, écologue, chercheuse au Cirad ; Emmanuelle Sultan, docteur en océanographie physique, ingénieure de recherche au Muséum national d’histoire naturelle ; Christophe Leroy, biologiste, docteur en biologie moléculaire et cellulaire ; Bernard Dugué, docteur en pharmacologie, docteur en philosophie.

On cherche en vain les noms de Karine Lacombe ou de Mathias Wargon !…

Coronavirus : Renaud Muselier « très surpris que le président du conseil scientifique parle à tort et à travers »

Choisi par Olivier Véran pour avaliser la politique de Macron, le professeur Jean-François Delfraissy est le fusible du pouvoir

Renaud Muselier, sur franceinfo jeudi 26 septembre.
Renaud Muselier, sur franceinfo jeudi 26 septembre.

Mais qu’est-il allé faire dans cette galère, le professeur ? Le président du Conseil scientifique a évoqué l’accélération de cas de coronavirus dans le sud de la France et prôné une stratégie de « tester-tracer-isoler ». « C’est à Marseille qu’on teste le plus », s’indigne le président Les Républicains de la région Sud, face à cet acharnement du pouvoir contre la région du Pr Didier Raoult.

Lui-même médecin diplômé en médecine du sport, le président de la Région Sud s’est déclaré « très surpris » que « le président du Conseil scientifique parle à tort et à travers ». Au cours d’une conférence de presse en ligne? Jean-François Delfraissy a en effet déclaré mercredi que le gouvernement va « devoir prendre des décisions difficiles » dans les prochains jours en raison de l’accélération de cas de coronavirus, notamment dans le sud de la France. « La démarche du président du Conseil scientifique est incroyable », a dénoncé Bruno Muselier,  jeudi 10 septembre sur franceinfo. C’est en effet depuis Macron que le conseil d’un président s’exprime publiquement en lieu et place du pouvoir.

« Je suis très surpris que le président du Conseil scientifique parle à tort et à travers, réagit Renaud Muselier. Il devrait se souvenir du nombre de sottises qu’il a pu raconter dans la première vague, pour protéger l’exécutif. Il ne fallait pas se masquer, il ne fallait pas se tester. Il fallait s’isoler. Il fallait se soigner à l’aspirine en attendant que ça aille mal et en attendant le Sam, » a rappelé Renaud Muselier.

Jean-François Delfraissy a pointé la région PACA qui pourrait « se trouver en situation difficile dans l’offre de soins en termes de lits de réanimation dans les semaines qui viennent ». Il faut, selon lui, être très actif sur la stratégie de « tester-tracer-isoler ».

Bruno Muselier regrette que le président du Conseil scientifique vienne « sur que nous appliquons déjà et que nous avons appliqué dans la première période de tester, testé en masse, de soigner et de tracer le test ». Selon lui, le test en masse existe de façon très importante à Marseille: « A l’IHU, c’est 800 personnes qui peuvent être testées tous les jours. Nous avons une nouvelle machine qui permet d’avoir les résultats en 20 minutes. On est les premiers en France et c’est à Marseille qu’on teste le plus« , a-t-il précisé.

Macron n’a pas apprécié que Jean Castex se laisse précéder par le Pr Delfraissy dans l’annonce des mesures sanitaires, raconte maintenant l’Elysée.

Le Conseil de défense qu’il avait réuni devait donner de la solennité aux décisions prises. On se marre depuis qu’on sait de quoi a accouché le Conseil… Macron en veut actuellement au monde entier, Trump, Poutine, Erdogan et on en passe, ainsi qu’aux journalistes, singulièrement Georges Malbrunot, et donc à ses ministres aussi, comme à son habitude. Il pique des crises à tout propos: lui seul est à la hauteur ! Ainsi n’a-t-il encore pas digéré l’incapacité de son premier ministre à mettre fin à la dispute des ministres de l’Intérieur, G. Darmanin, et de la Justice, Eric Dupond-Moretti, qui divergent gravement sur les politiques à suivre, notamment face à l’ « ensauvagement » de la société, réalité ou « sentiment d’insécurité ». A l’occasion du séminaire gouvernemental, le président de la République a donc rappelé à l’ordre tous ses ministres. Mamie Brigitte ne parvient pas à faire comprendre au petit qu’à chaque fois qu’il accable ainsi ses collaborateurs, c’est un aveu d’incompétence à son poste.

Covid-19 : «les chiffres sont inquiétants», la France peut «basculer», alerte Delfraissy

Les uns veulent rassurer; le président du Conseil scientifique, non.

Les chiffres du Covid-19 sont «inquiétants» et la France peut «basculer» dans une situation comme celle qui sévit en Catalogne, même si «aucun indicateur n’est vraiment au rouge», a nuancé mardi 21 juillet le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, faisant le point de l’épidémie en France. Faut-il s’inquiéter ou faut-il relativiser? Delfraissy ne semble pas au clair, mais en toute hypothèse, aura raison…

Jean-François Delfraissy s’est inquiété d’«une série de clusters particulièrement importants» dans «des zones très peu touchées en particulier dans l’Ouest». «On est sur une ligne de crête un peu instable. Les chiffres ne sont pas bons, ils sont inquiétants», a-t-il répété plusieurs fois, sur RMC-BFMTV.

«Aucun indicateur totalement au rouge»

«Aucun des indicateurs n’est totalement au rouge. On voit très bien comment la France peut rester sur cette ligne de crête avec difficulté pour les semaines qui viennent, en étant très armée, en utilisant les tests, en entourant les clusters de façon très massive, ou au contraire basculer dans quelque chose qui ressemblerait plus à l’Espagne, à la Catalogne», a déclaré le président du Conseil scientifique. Alors pourquoi s’alarmer?

Le décret sur le port du masque obligatoire dans les lieux clos «était indispensable», a-t-il estimé. «Il est frappant de voir que les Français ont perdu les grandes notions de distanciation, de grande précaution», a-t-il souligné, tout en admettant que ce relâchement peut se comprendre. Ce savant est Normand ?

«Super-contaminateurs»

Jean-François Delfraissy a averti en particulier du danger que présentent les «comportements un peu spéciaux» de «super-contaminateurs»: le danger est maximum «si on associe une personne qui a un comportement de super-contaminateur, plus un lieu fermé, plus un rassemblement». «C’est nous qui possédons notre avenir» en cette période d’été, «qui serons capables d’avoir une épidémie un peu gérée avec un virus qui continue de circuler et trop de clusters», a-t-il averti. En n’imposant pas le port du masque le 11 mai «on avait fait appel à la responsabilité citoyenne», a-t-il justifié.

Le professeur Delfraissy – une bonne âme – s’est inquiété pour «les populations les plus précaires, les personnes qui peuvent tomber dans la précarité. «Le 93 est plus touché que d’autres départements, les Français d’origine étrangère ont un taux de mortalité plus important». Ces populations «sont fragilisées» [ou inconsciente ou fanatiques, protégées par Allah], «si on laisse redémarrer une infection du Covid plus importante dans ces populations, ce sera pour l’ensemble de la population», a-t-il averti.

Jean-François Delfraissy a indiqué que les autorités sanitaires travaillaient à «simplifier l’accès aux tests» pour «les rendre plus faciles et totalement gratuits». La gratuité des masques et des tests est «une discussion qui sera mise sur la table dans les jours qui viennent», a-t-il assuré.