Deux associations pro-palestiniennes suspendues, mais sauvées par le Conseil d’Etat

Le gouvernement le⁷s compte-t-il au nombre de ses réalisations?

Le 9 mars dernier, le gouvernement a prononcé les dissolutions de l’association ‘Comité Action Palestine’ et du groupement de fait ‘Collectif Palestine Vaincra’. Saisi en urgence, le juge des référés du Conseil d’Etat suspend ces deux dissolutions : ni l’instruction, ni l’audience n’ont permis d’établir que les prises de position de ces associations, bien que tranchées, voire virulentes, constituaient un appel à la discrimination, à la haine ou à la violence ou des agissements en vue de provoquer des actes de terrorisme, assène-t-il. Les deux associations ont demandé au juge des référés du Conseil d’État de suspendre en urgence ces dissolutions. Nul ne sait sur quoi se fondent les magistrats administratifs pour contredire l’exécutif et donner satisfaction aux terroristes palestiniens.

« La dissolution du collectif ‘Palestine Vaincra’, et du ‘Comité Action Palestine’, » avait été ordonnée « à la demande du président de la République« , Emmanuel Macron, par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, avait-on appris fin février sur Twitter.

Le ministère de l’Intérieur avait motivé la demande du chef de l’Etat en dénonçant l« appel à la haine, à la discrimination, à la violence » et de « provocation à des actes terroristes » de ces deux associations.

Selon l’Intérieur, ce groupe ‘Collectif Palestine Vaincra’, basée à Toulouse, « sous couvert de défense de la cause palestinienne« , « cultive le sentiment d’oppression des peuples musulmans (…) dans l’objectif de diffuser l’idée d’une islamophobie à l’échelle internationale. »  

Le ministère lui reproche également ses appels « à la discrimination et à la haine envers Israël et les Israéliens », notamment à travers des campagnes de boycottage.

Parmi les dernières actions du collectif, une campagne « #Palestine2022 » qui vise à « dénoncer la collaboration des gouvernements français avec l’apartheid israélien » et à « inviter le sujet de la cause palestinienne dans les débats de l’élection présidentielle« , peut-on lire sur le site internet de la plus haute juridiction administrative.  

Vendredi 29 avril, le Conseil d’Etat a suspendu l’exécution des décrets de dissolution du « Comité Action Palestine » et du « Collectif Palestine Vaincra » publiés en mars. Selon Mediapart, à eux deux, ils seraient pas plus de cinquante…

Le « Collectif Palestine Vaincra », accusé par le ministère d’appel à la haine, à la discrimination et à la violence », « sous couvert de défendre la cause palestinienne », « cultive le sentiment d’oppression des peuples musulmans (…) dans l’objectif de diffuser l’idée d’une islamophobie à l’échelle internationale. »  Le Collectif est membre de l’organisation of the Samidoun Network in France

Le Comité Action Palestine, basé à Bordeaux, se voit reprocher de « relayer les communiqués » et de « rendre compte de l’activité d’organisations terroristes palestiniennes, notamment le Hamas, le Mouvement du Jihad islamique en Palestine et le Hezbollah ».  Il affirme « dans sa charte son soutien à toutes les organisations en lutte contre Israël, y compris quand elles font usage de la violence ou de méthodes terroristes », pointe le ministère.  Le « Comité Action Palestine » se présente comme une association œuvrant « pour la réalisation des droits nationaux du peuple palestinien », notamment « le droit au retour des réfugiés, c’est-à-dire la libération de la terre arabe de Palestine ». Ce comité dit également dénoncer « le sionisme en tant que mouvement colonialiste et raciste« .

Tom Martin, 35 ans
(Collectif Palestine Vaincra)

Le 24 février dernier, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin annonçait sur Twitter : « A la demande du président de la République,je vais demander la dissolution du ‘Collectif Palestine Vaincra », et du « Comité Action Palestine », pour appel à la haine, à la violence et à la discrimination et provocation à des actes terroristes. » La procédure de dissolution avait été lancée quelques jours plus tard, selon le ministère. La décision avait alors été dénoncée « fermement » par le « Collectif Palestine Vaincra », considérée comme « une attaque contre le mouvement de solidarité avec la Palestine, » avait déclaré son porte-parole Tom Martin. L’organisation anti-raciste racisée se définit comme « anti-raciste et anti-colonialiste ».

A Toulouse, plus de 250 personnes se rassemblent contre la dissolution du Collectif Palestine Vaincra

A Toulouse,x250 personnes se rassemblent contre la dissolution du Collectif Palestine Vaincra

Jeudi 21 avril à la sortie du métro Jean Jaurès à Toulouse, plus de 250 personnes se sont rassemblées à l’appel du Comité contre la dissolution du Collectif Palestine Vaincra afin de dénoncer la récente interdiction par le gouvernement français de cette organisation pro-palestinienne. Regroupant plus de trente organisations toulousaines, celui-ci organise du 15 au 25 avril 2022 une semaine de mobilisation à la veille de l’audience du recours au Conseil d’Etat qui devait a eu lieu le 26 avril prochain.

Scandant de nombreux slogans de soutien au peuple palestinien et contre la répression, les personnes solidaires se sont réunies en brandissant des banderoles et pancartes soulignant la nécessaire riposte unitaire contre l’offensive sécuritaire. De multiples organisations étaient représentées parmi lesquelles le Syndicat des Avocats de France – SAFMouvement de la PaixCGTUnion des Étudiants de ToulouseRévolution PermanenteNPAPOIPOIDAFA TolosaCollectif populaire contre l’extrême droiteComité Vérité et Justice 31CNTUCLSud/SolidairesPlanning FamilialSecours Rouge ToulouseBDS ToulouseBRICCDK, etc.

Avocate du collectif et membre du SAF, Maître Brandely est intervenue en affirmant : « Depuis plus de 6 mois, les dissolutions s’enchaînent. Nous avions manifesté il y a quelques mois contre la loi séparatisme et nous avions raison de le faire. Cette loi a ouvert un boulevard au gouvernement pour faire taire toutes les voix dissidentes, pour dissoudre les associations. […] Ce n’est pas au ministre de l’Intérieur de faire une chasse aux associations et d’ériger des délits d’opinion. »

D’autres organisations sont intervenues pour réaffirmer leur solidarité avec l’organisation pro-palestinienne récemment dissoute. À cette occasion, une représentante du Mouvement de la Paix 31 a souligné le long travail commun entre les deux structures et que jamais ils n’auraient travaillé avec une organisation antisémite et que ces attaques étaient infondées. De son côté, une représentante de Sud Éducation 31/65 a rappelé l’engagement de son organisation au côté du collectif et a souligné que la politique liberticide et autoritaire concerne tout le monde, au regard des menaces de dissolution contre Sud Éducation 93. Des militants de Révolution Permanente et du NPA ont par ailleurs souligné que la politique criminelle israélienne continue contre le peuple palestinien, d’Al Aqsa à Gaza, et qu’il fallait plus que jamais affirmer notre soutien au peuple palestinien, notamment en combattant la criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine.

Une atteinte grave à la « liberté d’expression »

S’agissant du « Comité Action Palestine », la mesure de dissolution « porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’association et à la liberté d’expression », écrit dans sa décision le Conseil d’Etat, saisi en référé par l’association. Celle-ci s’était notamment vu reprocher par les autorités de « relayer les communiqués » et de « rendre compte de l’activité d’ organisations terroristes palestiniennes, notamment le Hamas, le Mouvement du Jihad islamique en Palestine et le Hezbollah ».

« Les prises de positions énoncées par les publications de l’association (…) ne peuvent (…) être regardées – pourquoi ? – comme provoquant à la discrimination, à la haine ou à la violence envers un groupe de personnes », selon la plus haute juridiction administrative. Elles ne peuvent pas non plus être « qualifiées d’agissements en vue de provoquer des actes de terrorisme », à ce stade de l’instruction, selon les magistrats. « Il s’agit d’une victoire précieuse pour l’Etat de droit, qui sanctionne l’instrumentalisation politique du conflit israélo-palestinien du ministère de l’Intérieur », a réagi Me Vincent Brengarth, l’avocat du « Comité Action Palestine ».

L’ « Etat » devra verser 3.000 euros à chacune des deux associations

Nouveau Parti Anticapitaliste (révolutionnaire trotskiste)

Concernant le « Collectif Palestine Vaincra », le ministère de l’Intérieur l’accusait de « cultiver le sentiment d’oppression des ‘peuples musulmans’ (…) dans l’objectif de diffuser l’idée d’une islamophobie à l’échelle internationale », « sous couvert de défendre la cause palestinienne ». Le ministère lui reprochait également d’appeler « à la discrimination et à la haine envers Israël et les Israéliens », notamment à travers des campagnes de boycott. L’appel au boycottage « traduit l’expression d’une opinion contestataire et ne saurait par lui-même (..) être regardé comme une provocation ou une contribution à la discrimination, à la haine ou à la violence envers un groupe de personne », jugent du Conseil d’Etat.

« C’est une première victoire (…) en attendant le jugement du recours en annulation » s’est réjoui sur son site le « Collectif Palestine Vaincra ». « Cette décision est un véritable camouflet contre le pouvoir et bat en brèche la propagande de l’extrême droite sioniste et ses amalgames entre antisionisme et antisémitisme », ajoute-t-il. 

Les contribuables, via l’Etat, devront verser 3.000 euros à chacune des deux associations. Le ministre Darmanin n’est pas sanctionné pour sa légèreté. Sollicité, le ministère de l’Intérieur n’a pas souhaiter faire de commentaires.

De 2000 à 2005, les membres de l’UJFP sont passés de 25 à environ 350.

Drapeau palestinien

L’UJFP, Union juive française pour la paix, est une organisation juive laïque, universaliste et antisioniste. Dans les manifestations pro-palestiniennes, un nouveau public a fait son apparition, même si l’extrême gauche – représentée par des organisations aussi diverses que la CGT, le Front de gauche (coalition de partis politiques mise en place par le Parti communiste français, le Parti de gauche et la Gauche unitaire), ATTAC, la fédération anarchiste, etc. – forme encore la partie la plus imposante des cortèges. Le changement le plus visible est l’arrivée en nombre de « jeunes d’origine maghrébine ». Ceux-ci défilent parfois avec des drapeaux de pays du Maghreb, ce qui peut susciter l’agacement des militants pro-palestiniens de longue date. Les signes de religiosité sont aussi de plus en plus visibles dans les défilés. Dans les manifestations les plus importantes, il n’est plus exceptionnel d’assister à des prières de rue, ce qui est d’ailleurs susceptible de créer des tensions avec les militants laïcs. Un autre facteur de tension est la présence de plus en plus marquée de symboles et slogans radicaux. Dans les manifestations qui ont eu lieu au moment de la guerre de 2008-2009 ou après l’arraisonnement sanglant de la « flottille pour la paix » en 2010 – dans laquelle l’organisme humanitaire turc de tendance islamiste IHH a joué un rôle clé – dans des dizaines de pancartes associant étoile de David et croix gammée étaient visibles. Certains arboraient aussi le slogan « sionisme = nazisme ». Les dirigeants des associations pro-israéliennes ne manquent pas d’utiliser les slogans de ce type pour démontrer que l’« antisionisme radical » est une forme d’antisémitisme. Ils cherchent ainsi à établir un lien entre le militantisme pro-palestinien et la hausse spectaculaire des actes antisémites observée sur le territoire français depuis le début de la deuxième Intifada. Ce lien n’est pourtant pas évident : les personnes arrêtées en France pour avoir dégradé des synagogues ou agressé des juifs n’étaient généralement pas membres d’associations pro-palestiniennes. Mais l’ultra-gauche, à l’instar des antifa (anti-fascistes fascisés), est pro-palestinienne.

Lille: un millier de révolutionnaires perturbe un meeting de Zemmour

L’extrême gauche anti-démocratique entrave l’exercice de la liberté d’expression

Quelque 1.100 activistes, selon la préfecture, ont protesté samedi après-midi à Lille contre la tenue en ville d’un meeting d’Eric Zemmour , une manifestation émaillée de tensions avec les forces de l’ordre qui ont dû procéder à trois interpellations. La tension est montée dès le départ du cortège, à plusieurs centaines de mètres du lieu du meeting, réunissant militants « antifas », syndicalistes et étudiants, soit quelque 200 antifascistes fascisés de l' »ultra-gauche », selon une source policière.

Gaz lacrymogènes

Anti-fascistes fascisés

Les forces de l’ordre ont très vite procédé à des tirs sporadiques de gaz lacrymogènes, notamment pour disperser un groupe d’une vingtaine de manifestants tous vêtus de noir tentant d’empêcher l’extraction par des policiers de l’un d’entre eux. La police est aussi intervenue pour saisir la banderole de tête, proclamant « Faire Bloc les mettra à genoux », après un début de caillassage des rangs des gendarmes mobiles, a indiqué une source policière ajoutant que trois interpellations ont été effectuées.

L’ultra-gauche anti-Zemmour amalgame flics et fachos…

Des militants CGT (communistes) ou CNT (confédération syndicale révolutionnaire et anarcho-syndicaliste, ont pris la tête du cortège à tour de rôle avec, au départ, quelques dizaines de manifestants vêtus de noir (Black bloc ?) et visiblement résolus à en découdre. 

Sous les slogans « Tout le monde déteste Eric Zemmour » et « Mort aux flics et aux fachos », les manifestants ont ensuite fait usage de tirs de mortier, dont certains visant les rangs de la police. Egalement visés par des tirs de pommes de terre, les policiers ont mené plusieurs charges éclair assorties de tirs de gaz lacrymogène pour faire reculer les activistes.

Un premier rassemblement cautionné par Martine Aubry

La manifestation s’est ensuite dispersée dans le calme à l’issue d’un cortège de plus de trois heures, dans le centre-ville, à bonne distance du lieu du meeting. « Zemmour, nos parents ont connu ces idées, et ça continue, les gens sont sourds ou aveugles je ne comprends pas », s’indignait dans la foule Christian, 68 ans, retraité. « Zemmour a été condamné pour propos racistes et misogynes. Il ne devrait pas pouvoir se présenter. Il discrimine une bonne partie de la population, comment il pourrait nous représenter ? », s’agaçait pour sa part Salomé, 18 ans, étudiante en art.

Un premier rassemblement avait réuni 500 personnes dans la matinée, en présence de la maire PS, Martine Aubry, soutien d’Anne Hidalgo, pour dire avec véhemence « Non au racisme, non à l’extrême-droite » à l’appel de SOS-Racisme, présidé par Dominique Sopo.

Sopo qui n’a pas condamné l’humoriste Yassine Belattar pour sa métaphore animalière visant un cadre du RN, né en Egypte, Jean Messiha, traité de chameau, a initié une plainte en justice contre Roseline Dagnas, ancienne élue municipale Les Républicains de la ville de Saint-Martin-Le-Beau, pour injures raciales publiques. Le tribunal correctionnel de Paris la condamna à 800 euros d’amende pour photo-montage de 2015 établissant un parallèle sur Facebook entre l’ancienne garde des Sceaux, Christiane Taubira, et un singe. SOS Racisme pointe du doigt les tendances racistes contraires à l’idéal de respect de l’individu et à l’impératif du vivre ensemble, mais seulement au faciès.

Arrestation du président du Conseil National de Transition (CNT) à Paris.

Eric Fiorile, une prise sans gloire, ni commune mesure avec l’islamo-gauchisme

Eric-Régis Fiorile, un exilé qui ne demandait pas le droit d’asile à la France: le président du Conseil National de Transition, en exil en Espagne depuis de nombreuses années, aurait été arrêté à Paris, alors qu’il enregistrait son émission live diffusée les lundi, mardi et vendredi à 20h30 d’après le site. Un de ses proches confie : « Il faisait une visite en vue de l’événement en préparation pour le 18 décembre (lien video), dont Eric Fiorile avait parlé dans un récente vidéo ». Figure de la «complosphère» et habitué des appels à prendre le pouvoir, Fiorile a donc été interpellé par la DGSI, mercredi 18 décembre, dans le cadre d’une autre enquête, sur le groupuscule «les Barjols».

En 2015, il avait réuni quelque 300 personnes devant l’Assemblée nationale pour tenter de prendre le pouvoir «conjointement avec toutes les forces armées françaises». L’action n’avait abouti à rien, mais l’appel à manifester avait à l’époque été relayé par de nombreux sites de la fachosphère comme Egalité & Réconciliation de l’antisémite Alain Soral.

C’est quoi le Conseil National de Transition de France ?

Sans rapport avec la Confédération nationale du travail (CNT), confédération syndicale française de type syndicaliste révolutionnaire et anarcho-syndicaliste, ce CNTF est un collectif créé en 2014 qui s’était fait connaître en juillet 2015 sous le nom de « mouvement du 14 juillet« , appelant à renverser le pouvoir de manière pacifique pour la fête nationale, une initiative qui n’avait rassemblé que 300 sympathisants à Paris d’après le NouvelObs. Ce mouvement, comme son initiateur, estiment que les gouvernements actuels n’ont pas de légitimité.  Ordre était donné de prendre l’Assemblée nationale.

Eric Fiorile estimait être le seul dépositaire du pouvoir légitime en France, ce qui n’a pas empêché son interpellation. Leader de l’autoproclamé «Conseil national de transition de France (CNTF)», il a été interpellé sur des soupçons de «projet d’action violente», alors qu’il appelait, ce vendredi, à «converger vers Paris» pour renverser les institutions. Selon BFM TV, qui a révélé l’information, ce n’est pas pour ce motif qu’il a été appréhendé, mais dans le cadre de l’enquête sur le groupuscule d’extrême droite «les Barjols», dont des membres sont soupçonnés d’avoir fomenté un projet d’assassinat de Macron. Son arrestation a néanmoins été accélérée par l’approche de cette date du 18 décembre. Il a été placé en garde à vue.

« Le Conseil National de Transition de France est depuis l’origine composé de citoyens ordinaires, dont des juristes internationaux expérimentés, ayant conscience de l’urgence à agir », comme on peut le lire sur son site. Pour Eric Fiorile, son leader, il est le seul pouvoir légitime en France. 

De démocratie à démosophie

Eric Fiorile prône le remplacement de la démocratie par la démosophie. Il est d’ailleurs l’auteur de l’ouvrage du même nom, un néologisme composé de “Demos” (peuple) et “Sophia” (sagesse). Ce néologisme a été enregistré pour la première fois en 1990 par Eric Fiorile, auteur de l’ouvrage du même nom (non publié), enregistré auprès de l’Institut de la Propriété Intellectuelle à Paris. En 2004, il réécrit cet ouvrage et le publie en 2010, réactualisé avec l’aide de nombreux libres penseurs de toute la planète, en plusieurs langues (“Demosophy” en anglais, “Demosophía” en espagnol, “Demosofia” en italien).

D’après l’Express, le CNT utilise un vocabulaire et des thématiques complotistes

Dans sa dernière vidéo postée le 29 juin, Eric-Régis Fiorile commence ainsi par une citation contestée attribuée à Bill Gates : « Si l’on se débrouille bien avec les vaccins, on pourra diminuer la population de 10 à 15 % »Un article de vérification du Monde considère au final que « ce n’est pas la population que Bill Gates espère réduire de 10 à 15 %, mais son accroissement ». 

Son successeur Christian Maillaud

Plus connu sous le prénom de « Stan », Ch. Maillaud devrait reprendre la tête des opérations, après avoir eu une peine de prison réduite et assortie de sursis en juillet 2020. Son charisme et son engagement contre la pédo-criminalité lui ont valu le soutien de nombreux citoyens.

L’ancien gendarme de 52 ans, avait été condamné par le tribunal correctionnel de Saintes à quatre ans de prison ferme, assortis d’une interdiction de séjour de cinq ans dans le département de Charente-Maritime, pour « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime« . Il était accusé d’avoir préparé un projet de kidnapping de trois enfants à Montendre en 2012. Ce projet avait été fomenté à la demande de la mère des enfants qui accusait leur père de pédophilie, une allégation qui s’est révélée sans aucun fondement et depuis la mère des enfants a été reconnue comme sujette à des troubles psychiatriques. Révoqué de la gendarmerie pour troubles psychiatriques soudains, à 52 ans, il avait été maintenu en détention. Christian Maillaud, qui a été gendarme de 1986 à 1992 en Rhône-Alpes et Guyane, avait été qualifié de « gourou charismatique » au premier procès. « C’est quelqu’un qui a un ascendant, qui veut ses adeptes, il pratique la manipulation mentale« , avait estimé le procureur Mathieu Auriol.    
Déjà condamné en 2009 pour avoir soustrait un enfant qui se disait en danger, Christian Maillaud avait pris la tête d’un petit groupe de militants dédiés au sauvetage d’enfants menacés de pédophilie.

Et maintenant, « Les Barjols », c’est quoi ?

Ce groupe identitaire qui rassemblerait près de 2.400 membres sur Facebook a été créé par Denis Collinet. Quant à Jean-Pierre B., un des membres de l’ultradroite mis en examen en 2015 dans l’enquête sur les projets d’attaques contre Hollande, qui gérait la page du groupe en Isère, il aurait quitté la formation il y a cinq ans.

C’est un groupe privé comme il en existe des dizaines sur Facebook. Intitulé « Les Barjols », il a été créé en avril 2017, au moment de la présidentielle, et réunit près de 2400 membres à ce jour. « Ici, l’action est la solution », peut-on lire comme devise, alors que le groupe doit son nom aux légionnaires envoyés au Mali. Sur le réseau social, il se décline aussi sur une page locale pour l’Isère, Les Barjols 38, désormais fermée et administrée par Jean-Pierre B., 62 ans, l’un des quatre membres de l’ultradroite mis en examen samedi dans l’enquête sur le projet d’attaque contre Emmanuel Macron.

Placés en garde à vue mardi, les quatre sympathisants de l’ultradroite (un terme qui désigne pour les autorités l’extrême droite violente et non institutionnelle), âgés de 22 à 62 ans, sont soupçonnés d' »association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Ils étaient parmi les six personnes ciblées mardi par un coup de filet antiterroriste de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Lors de l’opération, les enquêteurs ont mis la main sur des armes à feu. Deux des suspects ont vu leur garde à vue levée jeudi et vendredi. Tous sont décrits comme des « sympathisants de l’ultradroite », « à tendance survivaliste », et suivis par les services de renseignement, selon une source proche du dossier.about:blankabout:blank

« On n’est pas des terroristes »

Le groupe et sa page principale sur Facebook ont eux été créés par Denis Collinet. Un groupe « patriotique » qui dénonce pêle-mêle « les directives européennes », « l’immigration massive » et « la montée de l’islam », selon ce dernier. Ancien « militant » du Rassemblement national (ex-FN), il parle de Jean-Pierre B. comme d’un « ami » et dit avoir « témoigné » auprès de la police pour réfuter le caractère « violent » du groupe et son appartenance à l’ultradroite.

« On n’est pas des terroristes. Nous sommes un groupe surtout apolitique de personnes, la plupart d’un certain âge qui ont vécu la vie. C’est sûr qu’il y a de la haine, mais pas au point de passer à la violence », assure-t-il.

Jean-Pierre B., son ancien bras droit, aurait quitté le groupe il y a trois mois. Les deux hommes avaient fréquenté un temps un autre groupe, les FFU forces françaises unifiées, fermé il y a un an. « Il sait bien qu’il est impossible d’approcher Macron », ajoute-t-il, évoquant le déplacement en Moselle, au même moment que le chef de l’Etat, qui lui a valu d’être finalement interpellé. « Je suis pratiquement sûr qu’il est tombé dans un piège pour détruire le mouvement des patriotes », affirme-t-il.

« Les grévistes à la SNCF sont-ils payés à l’heure ? »

Vrai ou faux ? 

blog -argent noir des syndicats-coverCertains ont pu entendre un syndicaliste de la SNCF déclarer que les grévistes sont payés 7 euros de l’heure C’était dans l’émission ‘Bourdin Direct’, sur RMC-BFMTV, lors du passage du secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, le 5 avril

VOIR et ENTENDRE le passage évoqué (à 19’41 »), dans la vidéo : lien

En fait, tous les grévistes de la SNCF ne sont pas « payés ».

Résultat de recherche d'images pour "caisse nationale d'action syndicale"Seuls les adhérents CFDT cheminots sont « indemnisés par une caisse de grève propre à la Confédération, dénommée caisse nationale d’action syndicale (CNAS). Cette caisse, créée en 1974, atteint aujourd’hui 125 millions d’euros.

Au micro, Laurent Berger explique ainsi son mécanisme : « Une partie de la cotisation mensuelle [des adhérents] va alimenter cette caisse, pour que au minimum tous nos adhérents soient couverts pour dix jours de grève« .
Et Bourdin de préciser: « ils touchent 7,30 euros de l’heure… ». Berger: « Oui. Ce n’est évidemment pas au niveau de leur salaire, mais c’est pour compenser leur action. [Et] je suis très fier que le système interne de solidarité au sein de la CFDT fonctionne. C’est une politique d’action syndicale. Ça permet de compenser les jours de grève, mais aussi de mener des actions en direction des travailleurs pour ouvrir dans tel ou tel lieu des permanences, ou [mener] toute autre action de proximité« .

En 2017, 685 adhérents de la CFDT ont ainsi été indemnisés, pour un montant total de 130.218 euros.

Force ouvrière possède également un fonds confédéral pour indemniser ses adhérents en grève, tandis que le syndicat révolutionnaire et anarcho-syndicaliste, la CNT privilégie des caisses locales.

Et la CGT ou Solidaires (Sud-rail) ?

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