Investitures : Hollande cotoierait Philippe Poutou, malgré les gilets jaunes et l’apologie du terrorisme du NPA

La gauche, prête à tous les extrêmes

Mélenchon et Poutou

Le Nouveau Front populaire tend le bâton pour se faire battre. Et pour discréditer le nouveau Front populaire, ministres et dirigeants du camp Macron l’ont belle d’appuyer là où ça fait mal, tant est large et profond l’écart politique entre l’ex-président socialiste et le porte-parole du NPA, révolutionnaire.

Depuis la constitution du nouveau Front populaire pour les élections législatives anticipées, la bande à Macron redouble d’attaques contre cette alliance des partis de gauche qualifié de « baroque », « contre nature », voire « indécente », mais Macron n’investit personne face à Hollande en Corrèze, ce qui contibue au spectacle granguignolesque des opposants à la mascarade à gauche. Et renforce la ligne Ciotti contre la ligne canal historique de LR, laquelle s’accorderait volontiers avec Macron, lequel n’investit pas d’opposant à Hollande, lequel siégerait sans étâts d’âme a l’Assemblée avec Poutou, lequel a dressé des gilets jaunes contre lui à l’Elysée. Le mano en la mano des Républicains se réclamant de leur honneur avec les révolutionnaires Mélenchon et Poutou a de quoi servir les intérêts du RN,

Coalition de la honte par la « gauche morale »

Hollande, une c*uille molle? Mais nuisible.

A deux semaines du scrutin, deux personnalités  cristallisent les critiques, en plus de la figure de Mélenchon, toujours aussi clivante dans le paysage politique. François Hollande d’un côté, alors que l’ancien chef de l’Etat socialiste (2012-2017) s’est imposé comme le candidat du PS en Corrèze à la surprise générale. Et Philippe Poutou de l’autre : l’ancien candidat à l’élection présidentielle et actuel porte-parole NPA (Nouveau Parti anticapitaliste) bénéficie de l’alliance « large » de la gauche totalement radicalisée et brigue la députation dans la 1ère circonscription de l’Aude. Deux profils qui illustrent le grand écart improbable que la gauche haineuse et avide rend possible.

« On n’est jamais déçu par François Hollande  Bruno Le Maire, par exemple, n’a pas mâché ses mots ce dimanche 16 juin dans son commentaire du retour spectaculaire de l’ancien locataire de l’Elysée sur le devant de la scène politique. Selon le ministre de l’Economie et des Finances, voir l’auteur « du choc de compétitivité soutenir un Front populaire qui augmente massivement les impôts, c’est un peu surprenant ».

Voir « quelqu’un qui a engagé une réforme des retraites visant à travailler davantage, soutenir la retraite à 60 ans, c’est aussi totalement surréaliste ».

« Plus grave » encore, pour le locataire de Bercy, l’ancien président de la République « s’acoquine avec un Front populaire dans lequel vous avez un NPA qui a été poursuivi pour apologie du terrorisme » après avoir « conduit la grande marche contre l’antisémitisme, contre l’islam radical » en 2015, au lendemain des attentats de janvier 2015. En résumé, « on n’est jamais déçu par François Hollande », a-t-il grondé dans l’émission Questions politiques de Radio France et Le Monde.

Même tonalité du côté de l’ancienne présidente de l’Assemblée nationale. Si Yaël Braun-Pivet comprend « humainement » la décision du socialiste, elle regrette de le voir s’engager dans une alliance des « plus nauséabondes », notamment avec LFI ou le NPA et des personnalités qui, selon elle, qui profèrent des « propos antisémites. »

Peuvent-ils décemment siéger ensemble ?

Avant eux, c’est Eric Dupond-Moretti qui faisait le même rapprochement entre le social-démocrate et le représentant de la gauche revolutionnaire pour mieux décrire la naissance de la nouvelle union derrière LFI, le PS, le PCF et les écolos.

« C’est pathétique. Moi, j’ai aimé la gauche de gouvernement, Rocard, Mauroy, François Mitterrand à plein d’égards. Quand je vois ce qu’est devenu le Parti socialiste… Je suggère à Monsieur Hollande de prendre Poutou comme suppléant, ça va faire un très bel attelage », a-t-il tonné devant les caméras, samedi, lors d’un déplacement de campagne à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne). N’a-t-il pas pourtant été l’un des plus constants opposants systématiques du RN, rendant possibles les unions contre nature d’aujourdhui?

Pour justifier leur candidature, les deux nouveaux candidats invoquent l’union sacrée pour vaincre l’extrême droite, sortie renforcée des élections européennes. « A circonstances exceptionnelles, décision exceptionnelle », a par exemple balancé François Hollande à Tulle samedi après-midi. Philippe Poutou évoque, lui, « un combat politique contre les idées réactionnaires » dans sa vidéo de déclaration de candidature.

Les électeurs sont-ils assez sidérés pour leur redonner une chance de passer l’été ensemble ? Le programme du Nouveau Front populaire ne vaut que pour les cent premiers jours : après quoi, le chaos ? Le châtelain de Tulle va devoir batailler dans une circonscription qui a élu un candidat Les Républicains en 2022, en Corrèze, laquelle garde en mémoire l’affaire de Tarnac et des sabotages de caténaires. Mais le camp Macron n’a pas trouvé de candidat à lui opposer… Dispersée, la gauche a su recueillir quelque 28 % des suffrages au total aux européennes le 9 juin dernier, derrière le Rassemblement national.

Philippe Poutou sera lui sur un territoire traditionnellement à gauche, saboteuse en 2008 de caténaires de la SNCF dans l’Aude, département qui, depuis, a élu un député du Rassemblement national en 2022.

Le socialiste Hollande valide la provocation de Poutou, candidat où le colonel Beltrame a donné sa vie face à l’antisémitisme

Le culbuto rose n’a pas de colonne vertébrale.

La candidature du chef de file du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), au nom du Nouveau Front populaire, se fait au détriment d’un autre candidat du Parti radical de gauche. Le candidat révolutionnaire, élu à Bordeaux, a été parachuté dans l’Aude pour ces élections législatives. « Une humiliation » pour Aurélien Turchetto du Parti radical de gauche (PRG), qui refuse la candidature de Poutou, « antirépublicain, antiparlementaire », déplore-t-il. « Un homme visé par une enquête pour apologie du terrorisme qui le 7 octobre avait choqué. Le positionner chez nous, à Trèbes, où reposent les victimes du terrorisme du drame de 2018 et le colonel Arnaud Beltrame… »

Pathétique. En quoi le Nouveau Front populaire qui valide l’arrivée du NPA est-il plus respectable et moins inquiétant que le RN ?

François Hollande vu par Philippe Caverivière:

Deux plaques de rue mal orthographiées mais installées à Carcassonne

« Pierre Curry » et Pierre Curie – sans Marie -, c’est pareil ?

Une orthographe qui n’a pas interpellé les décideurs, mais qui a amusé les niais

« Pierre et Marie Curie créent la fameuse sauce qui portera leur nom et les rendra riches et célèbres« , s’amuse notamment une internaute sur Facebook.

Sur ces deux nouveaux panneaux, le nom du physicien français a été écrit comme le mélange d’épices indiennes : le curry. Mais le préfet Christian Pouget (Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, 1981/1985), 60 ans, n’a pas sourcillé.

Une situation qui a fait réagir, notamment sur les réseaux sociaux. « C’est épicé ! Ça pique les yeux ! », s’est amusée une internaute en commentaire. 

Lien Facebook

Deux panneaux "Pierre Curry" ont été installés récemment dans la commune de Carcassonne.
Deux panneaux « Pierre Curry » ont été installés récemment dans la commune de Carcassonne.

Contactée ce samedi 24 février avant 16 heures, le cabinet de la mairie de Carcassonne indiquait « se renseigner ». Vers 16h30 ce même jour, les deux panneaux étaient enlevés par les services techniques de la commune. La mairie indique en fin d’après-midi que ceux-ci doivent être changés « dès lundi »

Curry, avec deux « R »: réjouissons-nous,
on a échappé au pire ?

A noter qu’on distingue de nombreuses et différentes variétés de curry, selon les couleurs : le jaune, le vert, le rouge et le curry noir torréfié. Ce qui n’a pas échappé aux « no border » de l’Aude…

L’universitairee Sandrine Rousseau, une éco-féministe que les copies de ses étudiant(e)s a blasé, n’a pas réagi à l’invisibilisation de Marie Curie…

Des actes antisémites déplorés en France sur fond de conflit israélo-palestinien

Insultes, menaces, tags… et danger d’importation du conflit

«Nous avons vu une dizaine d’actes antisémites, des tags, des menaces téléphoniques, des personnes qui venaient devant des lieux de culte, par exemple», a révélé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

Après les attentats terroristes des islamistes du Hamas contre Israël, plusieurs actes antisémites ont été recensés le week-end dernier sur le territoire national, notamment en Ile-de-France. «Ce qui se passe à l’extérieur du pays a des répercussions dans notre pays», a reconnu ce lundi 9 octobre sur France Bleu Gérald Darmanin. «Il n’y a pas aujourd’hui de menace caractérisée qui toucherait nos compatriotes juifs sur le territoire national», a toutefois estimé le ministre de l’Intérieur. «Nous avons vu ce week-end une dizaine d’actes antisémites, des tags, des menaces téléphoniques, des personnes qui venaient devant des lieux de culte par exemple. A chaque fois, la police était là. Il y a eu beaucoup d’interpellations», a-t-il précisé.

Invectives antisémites

Dans la nuit du dimanche 8 au lundi 9 octobre, quatre individus – dont l’un alcoolisé -, munis d’un drapeau de la Palestine et d’un keffieh palestinien ont été interpellés sur le pont d’Iéna (Paris 7e), à deux pas de l’Assemblée, puis placés en garde à vue, après avoir crié «Vive la Palestine, à mort les juifs, à mort Israël», indique une source policière au Figaro.

Toujours dans la capitale, dimanche 8 octobre en début d’après-midi, un individu a tenu des propos antisémites en passant devant la synagogue «ACIP 16 Saint-Didier», située dans le 16e arrondissement. «Sales juifs, que 150 morts c’est pas beaucoup. Il en aurait fallu plus», a vociféré cet individu, rapporte une source policière. L’homme a été interpellé quelques instants plus tard place du Trocadéro-et-du-11-Novembre, puis placé en garde à vue pour «apologie du terrorisme et insulte à caractère antisémite». Ce même homme aurait également tenu des propos antisémites devant la même synagogue samedi soir.

Presque au même moment, dans le 19e arrondissement, un individu se disant Syrien et parlant anglais s’est présenté devant une école synagogue. Il a pris contact avec les gardiens, car il voulait entrer dans l’établissement. Il a ensuite parlé de «bombes» et a dit à plusieurs reprises «Allah Akbar», avant d’être interpellé par la police.

Contacté, le Parquet de Paris confirme ces six interpellations et indique qu’il «décidera des qualifications à retenir et de l’orientation à apporter en fonction des éléments précis dont il lui sera rendu compte dans chaque affaire particulière».

D’autres affaires hors de Paris

La veille, samedi 7 octobre, un membre de la communauté israélite de Meudon (Hauts-de-Seine) se rendait à la synagogue lorsqu’il a été importuné par quatre individus à bord d’un véhicule. «Ce soir, c’est pas ton soir», lui ont-ils dit d’un ton menaçant, avant de repartir, nous précise une source policière.

Samedi également, vers 21h30, un véhicule a été vu en train de ralentir au moment du passage devant une synagogue à Créteil (Val-de-Marne). À bord, deux individus étaient en train de prendre des photos. Ce même véhicule est repassé devant la synagogue une dizaine de minutes plus tard. Sur place, les recherches de la police sont restées infructueuses.

Un tag antisémite a également été découvert sur le mur extérieur du stade Jean-Claude Mazet à Carcassonne (Aude), dimanche 8 octobre, rapporte l’Indépendant . «Tuer les juifs est un devoir», pouvait-on lire, avant que l’inscription ne soit recouverte par les services municipaux.

En rire, avant d’avoir à en pleurer

Sandrine Rousseau et Marine Tondelier insultées par des viticulteurs restés « construits »

Les insultes aux éco-terroristes reflètent la colère des Français saturés d’écologie radicale, archaïque et rétrograde

Adaptes du coup d’état permanent, ses écolos-intellos sont allées chercher les travailleurs de la terre sur leur lieu de travail, l’Aude, à 1.000 km de Lille et Hénin-Beaumont.

« Va faire la soupe, salope. » L’accueil a été rude et inadmissible, hors contexte. Mais, les deux pestes vertes n’ont eu que ce que ces communicantes ont voulu : un coup médiatique sur le dos d’exploitants agricoles, des hommes et des femmes entiers aux forts tempéraments forgés par les rigueurs de la nature et non par une idéologie. Les deux féministes ne pouvaient attendre moins d’hommes blessés dans leur honneur de pourvoyeurs de notre pain quotidien. La France des campagnes a droit en effet au respect des citadins, des intellos improductifs: venues du nord industriel, que savent-elles, ces dames, du sud agricole ? « La valeur travail, pardon, mais c’est quand même une valeur de droite,” admet Rousseau.

Le raid des deux éco-féministes est une provocation. Arrivées à Fontiers-Cabardès (Aude) pour protester contre un projet de golf et d’hôtel de luxe, ce qui concerne les locaux. Marine Tondelier et Sandrine Rousseau se sont comportées en totalitaires parachutées sur un territoire qui leur est étranger, au mépris du développement économique de la région. La secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts et la députée écologiste de Paris ont été reçues comme des intruses par des viticulteurs, visiblement outragés par leur présence indésirable et leur comportement d’activistes, plutôt que de législateurs, rapporte Midi libre. L’échange tendu a été publié sur les réseaux sociaux, selon la presse peu soucieuse de vérité, mais en fait par les deux militantes elles-mêmes, en flagrant délit de mélange des genres.

Expertes en agit-prop,
les activistes de la NUPES ont fait filmer la scène

Alors qu’elles se rendaient au domaine de Ventaillole de Marie-Claude et Robert Curbières (vignoble bio et… chambres d’hôtes), à Ventenac-Cabardès, pour y animer « un atelier des états généraux de l’écologie« , les deux élues ont été interceptées par les agriculteurs qui leur reprochent de faire de l’« agribashing » (la critique du mode de production agricole conventionnel). Robert Curbières est leader départemental de la Confédération paysanne, membre fondateur de la coordination paysanne européenne, de Via Campesina et d’Attac, laquelle est une organisation altermondialiste, dont sont membres-fondateurs des assocations radicales comme DAL (Droit au logement), AC !, FSU, SNES et SNESup, UNEF, SUD, le Syndicat de la Magistrature, le MRAP, mais aussi le Monde diplomatique, Politis, et Charlie hebdo, et des personnalités comme José Bové, Daniel Mermet, Bernard Langlois, Gisèle Halimi. La panthéonisation de celle-ci est une obsession de ce réseau d’extrême gauche.

Les insultes sexistes, non, mais la guérilla verte, non plus

Leurs tracteurs bloquant l’accès au domaine, un long échange s’est ensuivi, pendant près de quarante minutes. « Va te faire foutre salope. Grosse salope », peut-on notamment entendre au cours de cette confrontation, virile. Après tout, Rousseau n’a-t-elle pas assuré, parodiant Chirac, que rien ne peut l’ébranler dans son programme de clivage de notre société : ça lui touche un ovaire sans bouger l’autre.

« Discuter OK (ce que nous avons fait d’ailleurs). Les insultes, les entraves et les intimidations par contre, non », a déploré Marine Tondelier sur les réseaux sociaux. « Ce qui nous a été reproché ? De faire de l’agribashing. La réalité ? Quand nous avons demandé quand et comment, personne n’a su nous donner d’exemple concret », poursuit-elle. Trop nombreux.

La seule usine au monde capable de « recycler » l’uranium est en Russie

La souveraineté nucléaire de la France est-elle une fanfaronnade?

Le navire russe Mikhail Dudin navigue actuellement sous pavillon de Panama:
il a chargé à Dunkerque,
fin septembre 2022 .

Alors que Macron a démoli notre industrie nucléaire productrice d’électricité, le groupe français Orano a continué à envoyer jusqu’en octobre de l’uranium en Sibérie, où se trouve une installation de conversion. Les livraisons d’armes – à fonds perdus – de Macron à l’Ukraine met en péril l’avenir de la filière du retraitement de nos déchets radioactifs.

N’est-ce donc pas une intox d’affirmer que la France ne dépend pas de la Russie, à la différence d’autres pays d’Europe de l’Est ? Pour faire fonctionner ses 18 centrales restant actives, la France importe l’uranium naturel du Niger, du Kazakhstan, d’Ouzbékistan et d’Australie. Sans déséquilibrer notre balance commerciale…

Cet uranium naturel étranger peut ensuite être converti et enrichi dans les installations d’Orano sur les sites de Malvési (Aude) et du Tricastin (Drôme),, les combustibles étant ensuite fabriqués dans les usines du français Framatome ou de l’américain Westinghouse.

Le parti-pris anti-russe de Macron dans la guerre en Ukraine fragilise la filière nucléaire française.

Aujourd’hui, une seule installation permet de « recycler » l’uranium issu des combustibles utilisés dans les 56 réacteurs du parc mondial: l’usine de Seversk, située dans la région de Tomsk, en Sibérie, qui appartient au groupe russe Rosatom.

Un arrêt définitif du retraitement de l’uranium par Moscou aurait inévitablement des conséquences sur notre filière déjà fragilisée et pourrait conduire, à terme, à une gestion hexagonale de l’uranium issu des combustibles usés, et non comme de la matière pouvant être réutilisée.

Ces deux dernières années, la France a continué à envoyer de l’uranium en Russie : un circuit court entre Niger et Sibérie, via la France. L’ONG anti-nucléaire Greenpeace a documenté au moins cinq livraisons entre janvier 2021 et janvier 2022 : 11 conteneurs chargés dans le port du Havre, le 12 février 2021 (Edouard Philippe, son maire, s’en accommode…), 20 conteneurs chargés à Dunkerque, le 29 octobre 2021, le maire LREM s’en félicite), et 13 conteneurs dans le même port, en novembre 2021… Le 28 septembre 2022, soit sept mois après le déclenchement de l’invasion de l’Ukraine, l’organisation révélait encore la présence du cargo russe Mikhail Dudin dans le port de Dunkerque.

« Les allers-retours ininterrompus de ce cargo entre Saint-Pétersbourg et Dunkerque trahissent à quel point l’industrie nucléaire française est prise au piège de sa dépendance à la Russie, dénonçait alors Pauline Boyer, chargée de campagne transition énergétique et nucléaire pour Greenpeace. La France doit de toute urgence stopper tout commerce d’énergie nucléaire avec la Russie. » Or, le secteur de l’atome ne fait pas l’objet de sanctions européennes.

Contrat soldé avec Rosatom

Le groupe français Orano, propriétaire d’uranium de retraitement (URT) provenant essentiellement de centrales étrangères et engagé par un contrat signé en 2020 avec Rosatom (conception et construction des centrales nucléaires), a confirmé avoir effectué « cinq ou six livraisons » vers la Russie, pour un volume total de 1 150 tonnes. L’entreprise a toutefois révélé au Monde que ce contrat était désormais soldé, un dernier transport d’uranium ayant eu lieu en octobre 2022. Orano affirme par ailleurs ne pas envisager de signer de nouveau contrat avec le géant russe du nucléaire.

La centrale nucléaire de Zaporijjia est la plus puissante d’Europe en 2022. Pour mémoire, elle était exploitée par la Compagnie nationale de production d’énergie nucléaire d’Ukraine Energoatom, dont les 15 réacteurs du type VVER sont de conception… soviétique.

Aude : Covid et risque incendie, prétextes de la préfecture pour interdire raves et teknival en août

Interdiction temporaire des « rassemblements festifs à caractère musical »

Un arrêté daté du lundi 2 août porte interdiction temporaire des « rassemblements festifs à caractère musical » sur tout le territoire audois jusqu’au 31 août car, ces dernières années, la Montagne noire a été le théâtre de plusieurs teufs.

Prisée des fêtards, notamment sur les secteurs des Corbières et de la montagne Noire, l’Aude, département également théâtre des attaques terroristes de Trèbes et Carcassonne (lien PaSiDupes) et aussi d’intimitation au domicile de députée LREM (lien PaSiDupes), fait en ce mois d’août 2021 l’objet d’un arrêté préfectoral signé ce lundi 2 août « portant interdiction temporaire de rassemblements festifs à caractère musical (teknival, rave-party) dans le département », en plus des free parties (illégales), pour la période du 2 au 31 août.
Une décision guidée par plusieurs motifs, alors que l’arrêté précise que, « selon les éléments d’information disponibles et concordants, un rassemblement festif à caractère musical pouvant regrouper plusieurs milliers de participants est susceptible de se dérouler à compter du 2 août dans le département ».

Lors de la fête de la musique de 2020, une « free-party » (sauvage) avait été organisée dans une forêt de la commune de Villeneuve-Minervois. La puissance sonore dégagée avait même réveillé les habitants de Villeneuve, pourtant distants de plus de 3 kilomètres.

Il avait été comptabilisé une centaine de véhicules et près de 300 participants.

Au travers des divers contrôles réalisés, notamment avec l’ONF, 85 infractions furent relevées pour circulation d’un véhicule sur une route de forêt interdite à la circulation (135 euros d’amende), une garde à vue pour conduite malgré suspension judiciaire du permis de conduire, refus d’obtempérer, 10 conduites en ayant fait usage de stupéfiants, détention de stupéfiants en l’espèce (speed, cannabis, résine de cannabis et kétamine), 1 défaut de permis de conduire et 1 défaut de contrôle technique.

En novembre 2015,

Plus de 6.000 « teufeurs » de toute l’Europe s’étaient rassemblés sans autorisation le week-end du 1er novembre.

Un jeune homme de 18 ans originaire de Haute-Garonne était mort des suites d’un malaise cardiaque, jeudi 5 novembre, après avoir participé à cette rave-party à Talairan, dans l’Aude. .

Deux autres personnes étaient également décédées : un homme de 35 ans, sans domicile fixe et originaire du Vaucluse, trouvé mort sur le site, ainsi qu’un Espagnol de 28 ans, décédé sur la route du retour entre Barcelone et Gérone.

Une perspective que veut donc s’éviter la préfecture, précisant, en premier lieu, « qu’aucune déclaration préalable n’a été déposée », avant de rappeler « le risque élevé de feux de forêt et de végétation dans le département » et de souligner « la dégradation de la situation sanitaire dans l’Aude (…) caractérisée par un accroissement rapide des contaminations au variant Delta ».

Ces dernières années, la Montagne noire a été le théâtre de plusieurs teufs.

Considérant enfin que, « dans ces circonstances, ce rassemblement est de nature à provoquer des troubles graves à l’ordre et à la tranquillité publique », la préfecture a donc pris les devants. Avec une interdiction qui, en cas d’infraction, autoriserait notamment la confiscation du matériel saisi.

L’acte héroïque d’un africain récupéré pour la défense des migrants clandestins

Mamoudou Gassama, l’homme qui a escaladé un immeuble pour sauver un enfant, est un Malien sans papier 

Et ça change tout ? 

Le jeune homme de 22 ans qui a sauvé, samedi soir, un enfant de quatre ans suspendu dans le vide au 4e étage d’un immeuble du 18e arrondissement de Paris, se nomme Mamoudou Gassama et vit à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Il est aujourd’hui célébré par le monde politique et les media, mais si l’opinion est admirative, c’est de son acte de bravoure.

Résultat de recherche d'images pour "ian brossat"Or, pour les communicants de la gauche auto-proclamée « humaniste », l’important est de faire d’un cas particulier un phénomène général.  Ainsi, dès ce dimanche 27 mai, le frêle adjoint PCF à la maire PS de Paris, ci-contre, chargé du logement, de l’habitat durable et de l’hébergement d’urgence, Ian Brossat,  retient-il avant tout que le  jeune sauveur est un sans papier et qu’il est originaire du Mali. Tout à coup, le politicien ne craint plus les amalgames… Tous les Maliens clandestins sont des héros…

Résultat de recherche d'images pour « Le jeune homme qui a sauvé un bébé rue Marx-Dormoy en escaladant trois étages est sans papier arrivé du Mali en Septembre. Avis à ceux qui crachent sur les migrants à longueur de journée. Merci Mamoudou Gassama », a tweeté l’adjoint PCF à la maire de Paris, en charge du logement.

Et l’élu populiste d’insister dans un second tweet. « Il m’a expliqué être arrivé du Mali il y a quelques mois en rêvant de construire sa vie ici. Je lui ai répondu que son geste héroïque est un exemple pour tous les citoyens et que la Ville de Paris aura évidemment à cœur de le soutenir dans ses démarches pour s’établir en France ».

Un peu avant, Anne Hidalgo s’était empressée de féliciter le jeune homme.

« Un grand bravo à Mamoudou Gassama pour son acte de bravoure qui a permis de sauver hier soir la vie d’un enfant. J’ai eu plaisir à m’entretenir avec lui aujourd’hui par téléphone, afin de le remercier chaleureusement », a réagi sur Twitter, la maire absente.

Le héros n’a rien demandé pour lui, ni médaille, ni papiers

Félicité par de nombreux media pour son héroïsme, Mamoudou Gassama est désintéressé. Il a raconté à BFMTV avoir « vu beaucoup de monde en train de crier, et des voitures qui klaxonnaient« . « Je suis sorti, j’ai couru pour regarder les solutions pour le sauver. J’ai réussi à attraper le balcon, je suis monté comme ça et Dieu merci, je l’ai sauvé« , a-t-il encore réagi, en toute simplicité.

Les faits se sont déroulés dans le XVIIIe arrondissement vers 20h.

blog -Malien sauve enfant en escaladant facade immeuble Paris18-27mai2018.JPGLa scène, impressionnante, où l’on voit le jeune homme escalader à mains nues et en 30 secondes environ quatre balcons de la façade de l’immeuble jusqu’au 4e étage, pour récupérer l’enfant qui se trouvait suspendu par une main, dans le vide, à l’extérieur du balcon, a été filmée par des passants stupéfaits.

A la suite de ce sauvetage, le père de l’enfant a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte du chef de « soustraction à une obligation parentale« , qui a été confiée à la brigade de protection des mineurs, a-t-on précisé de source judiciaire.

Ian Brossat a-t-il fait de la récupération, avec la même insistance et le même empressement, lorsqu’un autre héros, le colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, a donné sa vie pour sauver celle d’une employée du Super U de Trèbes, prise en otage au cours de l’attaque terroriste islamiste du 23 mars 2018.  L’assassin, qui s’est lui-même revendiqué de Daech, était un terroriste islamiste, Redouane Lakdim, et ce Franco-marocain né au Maroc a semé la terreur aux abords de Carcassonne, Aude, tuant trois personnes.