Burkini : Rennes, PS, ville qui l’autorise en catimini

Grenoble résiste, mais Rennes a lâché face aux islamistes.

Le dimanche 23 juin 2019, lors de la deuxième action menée à Grenoble (ici, piscine Jean-Bron) par les militantes d’Alliance citoyenne. 

Alors que la ville de Grenoble décide ce lundi de l’autorisation du port du burkini dans les piscines, à Rennes, le maillot intégral est autorisé depuis juin 2018. Les nageurs et les associations citoyennes sont-elles consultés.

Le port du burkini va-t-il être autorisé dans des piscines de la ville de Grenoble ? Le conseil municipal doit se prononcer ce lundi. De quoi ouvrir les yeux sur la pénétration de cet uniforme islamiste, un signe politique séparatiste, donc anti-républicain. En France, une seule ville autorise le port de ce maillot couvrant, en dépit des règles élémentaires d’hygiène et il s’agit de Rennes. Depuis juin 2018, il est autorisé de se baigner en burkini dans les quatre piscines de la ville socialiste de Nathalie Appéré, élue de la coalition PS-EELV-PCF-PRG-UDB (2014-2020)
PS-EELV-G·s-PCF-UDB (bretonne)-MR (radicaux de gauche)-Nouvelle Donne (depuis 2020).

Qu’en pensent une selection d’habitants de la ville bretonne ?

« Ca ne dérange absolument pas de voir des personnes en burkini dans les piscines municipales », confie une femme au micro d’Europe 1, qui ne précise pas si elle a vécu cette expérience. Le communautarisme et la ghettoïsation de lieux publics serait envisageables… A Lille, les rideaux de la piscine devaient être tirés aux heures de pratique genrée par des musulmanes entre elles.

Un autre nageur estime que « chacun fait ce qu’il veut ». « Ca dérange personne. Moi, personnellement, ça ne me choque pas. » En société, chacun ne fait pas ce qu’il veut et doit respecter la sensibilité de chacun. Le burkini est adapté aux piscines privées individuelles.

Pour Léna, l’autorisation du port du burkini est une bonne chose pour les femmes. « Au contraire, il vaut mieux qu’elle vienne à la piscine plutôt que de se priver de piscine. » Sa liberté de femme indépendante, ce serait de porter un maillot une pièce.

La crainte de tensions

Du côté des associations, on se veut plus prudent, redoutant l’émergence de tensions. Le président de l’Association Solidaire Réflexions Actions Citoyennes de Rennes (ASRAC, 2016) : « Ce dont j’ai peur, c’est que les femmes qui portent le burkini et qui voient une arabe en deux-pièces lui disent qu’elle est une moins-que-rien. Il n’est pas dit dans l’islam qu’il faut mettre le burkini. » Il conclut :  » Je pense que ça ne va pas avec la laïcité et que ce n’est pas une bonne idée. « 

Farida porte le voile, elle fait le ramadan, mais… le burkini la gêne. « Moi, je vais tôt à la piscine, pour ne pas croiser trop de monde. L’autorisation du burkini, ça veut dire les seins nus aussi, car il faut tout accepter. Or cela ne correspond pas à ma vision : je ne serais pas à l’aise dans l’eau, entourée de femmes dénudées et d’autres en burkini ».

La polémique sur ce dossier la laisse perplexe : « Se battre pour ça, ça ne m’aurait pas traversé l’esprit. Je suis étonnée par ce débat, qui me fait de la peine : encore une fois, nous sommes montrées du doigt ». Pour autant, elle ne dirait pas non à « des créneaux pour les femmes trop pudiques : après tout on a bien ça parfois dans certains bars, ou dans des salles de gym ! ». Au-delà de son opinion personnelle, Farida regrette « l’appropriation de ce sujet par la sphère politique ».

Un avis partagé par Nadia. Si elle estime que « dans une démocratie, on doit laisser les femmes porter ce qu’elles veulent, burkini, monokini ou bikini », elle fustige un débat « lancé à des fins électoralistes, qui ne rend pas service aux femmes musulmanes ». Car finalement, ajoute-t-elle, « cela concernera combien de femmes musulmanes ? La majorité de celles qui portent le voile ne mettront pas les pieds à la piscine : elles préfèrent les piscines privées, lacs ou mer. Et celles qui ne le portent pas se mettront en maillot. Je pense qu’il y a d’autres sujets plus préoccupants que le burkini dans les piscines de Grenoble »…

Salima, elle, s’avoue « un peu choquée » par l’idée-même d’un burkini, à laquelle elle est clairement opposée. « Ces femmes se disent musulmanes, mais elles font tout pour qu’on les regarde : c’est automatique, un burkini, tout le monde le regarde ! C’est comme la burqa : évidemment que tout le monde te regarde, tu es déguisée ! Moi je vais à la piscine en maillot, je ne veux pas me faire remarquer ». Au delà des volontés personnelles, elle regrette l’impact qu’une autorisation engendrerait : « Certains vont avoir peur d’aller à la piscine, c’est sûr. Cela va pénaliser des gens qui ne se sentiront pas à l’aise, et c’est très dommage. Je ne comprends pas la démarche d’Eric Piolle ».

« On va être jugées »

Les réserves exprimées par Marwa sont d’un autre ordre : « Le burkini ne me dérange pas à la plage. Mais à la piscine, c’est non : du point de vue de l’hygiène, c’est douteux. Ma sœur, qui vit en Algérie, me dit que les femmes ne le portent pas que pour se baigner. Alors oui, je comprends l’aspect personnel, la défense d’une liberté : on a le droit de montrer son corps, ou non. Mais je le refuse à la piscine, et je refuse que l’on veuille imposer une telle chose. Surtout que si cela passe, on va encore être jugées, ce sera source d’encore plus de problèmes. Selon moi, ce n’est pas la bonne solution ».

Une opinion à laquelle Malika, presque septuagénaire, ne peut qu’adhérer. « C’est clair et net : je suis contre » tranche cette musulmane née en France, qui assure « ne pas renier ses racines », mais prône l’intégration et le respect des valeurs de sa terre d’accueil.

« Mes parents sont venus d’Algérie à la fin des années 30. Mon père faisait la prière, mais à la maison : il ne s’affichait pas. On est en France, et on doit respecter la culture française. Le burkini, ce n’est pas les valeurs de la France. En Algérie, je m’en fiche, mais ici, non, ce n’est pas compatible. C’est un repli communautaire. Et puis ça me gênerait : moi je vais à la piscine avec mon maillot échancré. Ces femmes en burkini, que vont-elles penser de moi ? Or je veux être libre et pouvoir faire ce que je veux. Cette dérive m’inquiète : on revient en arrière… »

Le féminisme qui défend le voile n’est plus un féminisme »

Questions à Razika Adnani, islamologue et philosophe.

Quelle avait été votre réaction quand vous avez appris la volonté probable de la Ville de Grenoble d’autoriser le burkini (ce sera débattu le lundi 16 mai, en conseil municipal) ?

« J’ai ressenti le besoin d’apporter certains éclairages sur le sujet, qui, je précise, n’est pas un problème qui concerne uniquement la femme, notamment lorsqu’Éric Piolle présentait le burkini comme un signe religieux, une pratique du culte musulman. Car là, non seulement, il prend position sur une question théologique qui concerne les musulmans, mais aussi en faveur des conservateurs ».

LIEN PaSiDupes sur le burkini, Piolle et les féministes

La question divise déjà le monde musulman…

« La question du voile divise les musulmans depuis le XIXe  siècle entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre. Certains musulmans, parmi eux des religieux, ont souligné que le Coran ne recommandait pas aux femmes de couvrir leur chevelure, la partie principale du voile. Pour moi, cela est suffisant pour affirmer que le voile n’est pas une prescription coranique. Les conservateurs affirment le contraire ».

Le burkini et le voile, ce serait la même chose ?

« Le burkini, c’est la version maillot de bain du voile. Il transmet le même discours, il a le même objectif et le même sens. Il a été créé en 2003 pour des raisons commerciales, ce qui ne fait pas de lui un signe de modernité. Celle-ci n’est pas ce qui est récent ou ce qui est lié à l’époque. Lorsqu’il s’agit du comportement des hommes et des femmes, la modernité est un état d’esprit grâce auquel l’être humain prouve sa maturité. Le discours du voile se trouve à l’opposé de cette maturité, donc de cette modernité. Il déshumanise l’homme, en le réduisant à un corps – ce qui est la plus grande atteinte à sa dignité humaine, dont le respect est un principe de la modernité ».

Certaines femmes musulmanes disent pourtant vouloir porter le voile/le burkini et qu’elles n’ont besoin de personne pour leur émancipation ?

« Le voile/burkini n’est pas une émancipation. Il est une pratique ancestrale dont l’objectif est d’être, pour la femme, le signe de son infériorité, de lui interdire de montrer certaines parties de son corps, ce que l’homme, lui, a le droit de montrer. Il attribue une légitimité à la violence à l’égard des femmes non-voilées.

« Le voile est imposé aux femmes. Aucun être humain n’aime naturellement être dans une situation d’infériorité. Il faut savoir que la morale islamique est fondée sur le principe de l’obéissance et par là même, l’organisation sociale et politique. Les militantes pro-burkini s’activant dans le cadre de la confrérie des Frères musulmans, dont les chefs sont des hommes, répondent aux ordres d’hommes. Derrière toute femme voilée, il y a un homme. Telle est la réalité ».

Des féministes soutiennent pourtant ce mouvement, pourquoi sont-ils et elles perméables à ce discours, selon vous ?

« On ne peut pas avoir une position claire et réelle au sujet du voile en faisant fi de son histoire et de sa culture et c’est ce qu’elles font. Je rappelle que saint Paul disait, dans son épître aux Corinthiens, que la femme doit porter un voile sur la tête comme signe de sa subordination à l’homme. Un féminisme qui défend le voile n’est pas un féminisme ».Soumeya, Anissa et Amel lancent : « Il était temps que les femmes musulmanes se mobilisent face à la montée de l’islamophobie en France ».

Alliance citoyenne : « Pourquoi des gens décideraient-ils à ma place comment je dois me vêtir ? »

Trois jeunes femmes d’Alliance citoyenne reviennent sur leur action pour le port du maillot de bain couvrant dans les piscines grenobloises. Elles l’affirment : « Notre mouvement s’inscrit dans une revendication féministe plus large : laissez les femmes choisir comment s’habiller ! ».

Leur discours est ciselé, net, précis. « Féministe » disent-elles. D’un féminisme intersectionnel qui se redéfinirait à l’aune d’un nouveau siècle, générationnel peut-être, militant sans aucun doute. Anissa, assistante sociale, Amel et Soumeya, étudiantes, ont pour leur part déjà pris une part majeure dans la revendication portée par Alliance citoyenne depuis trois ans.

« Il y a un fantasme orientaliste sur nous, les femmes voilées »

Trois ans « où on nous a longtemps boycottées, où les élus ont longtemps refusé de nous répondre », jusqu’à cet horizon du 16 mai qu’elles guettent avec autant de craintes que d’attente. Leur espoir ? Le maire de Grenoble. « Éric Piolle est sur la même ligne que nous ». Elles lancent « il est un allié », sans mesurer ce que cette affirmation déclenchera comme réactions. « C’est le seul qui a ce courage mais ce n’est pas étonnant qu’il suive cette dynamique. La gauche islamophobe, le PS, le PCF, est minoritaire. Désormais, La France insoumise (Éric Piolle est membre d’EELV, NDLR) est plus sur ces thématiques et elle a récolté 20 à 40 % des voix (selon les villes) à la présidentielle ».

Soumeya, Anissa et Amel ont donc quelques alliés et surtout pas mal d’ennemis, d’opposants, de détracteurs. Pourquoi selon elles ? « On ne sait pas vraiment. Peut-être que l’on ne correspond pas au cliché classique de la femme qui porte le voile, la femme soumise qui ne travaille pas ».

Anissa insiste : « Il y a un fantasme orientaliste sur nous, les femmes voilées. On convient seulement quand il s’agit de faire le ménage dans les entreprises, les petits gâteaux pour l’Aïd, quand on nous dit soumises à nos pères, nos frères ou au quartier ; on ne veut pas que l’on sorte de ces cases. Et on nous présente comme des personnes qu’il faudrait libérer ou sauver, mais on ne demande rien ! ».

Anissa poursuit : « Nous sommes la troisième ou la quatrième génération, nous sommes nées ici, nous n’avons aucun problème avec les lois de la République qui sont les nôtres. On nous a rabâché que la France était un pays de droits et de liberté. Pourquoi entraverait-on la mienne ? Pourquoi des gens décideraient-ils à ma place comment je dois me vêtir ? »

« Imaginez la violence »

Soumeya abonde : « Ce n’est pas une option de retirer le foulard pour aller à la piscine ou pour trouver un travail ». Anissa raconte : « Une fois, je me suis fait dégager d’un lac (pour le port d’un maillot de bain couvrant) alors qu’un chien s’y baignait à loisir. Imaginez la violence ».

Désormais inscrites « à l’agenda politique », elles se félicitent : « C’est une victoire de s’être imposées alors que, pendant la présidentielle, on a parlé de nous sans cesse mais… sans nous ». La « victoire », elles y pensent mais n’y croiront réellement qu’à une condition : « Quand on sera dans l’eau ».La réunion organisée par Émancipation 2022 a attiré près de 150 personnes.

Une pétition pour le retrait de la délibération du 16 mai

Initiée par plusieurs acteurs de la vie locale (Françoise Criqui, Sadok Bouzaïene, Jean Caune, Sylvie Ferry, Henri Touati, etc.), une pétition intitulée “Burkini, hijab : quels combats à Grenoble ?” (sur wixsite.com) demande la suppression de la délibération du 16 mai – qui autorise le port du burkini dans les piscines grenobloises. Au 8 mai, elle a recueilli plus de 1.834 signatures.

Et mercredi dernier, la Salle rouge de Grenoble était pleine, pour la réunion organisée par les initiateurs de cette pétition. Près de 150 personnes – dont de nombreux élus – ont écouté la conférence de Razika Adnani, avant de débattre de ce sujet ô combien délicat.

Parmi les nombreuses interventions, on retiendra celle de Pascal Clouaire, membre de la majorité municipale, qui a clairement annoncé qu’il « se prononcera contre. Cette délibération ne fait pas partie des engagements pour lesquels nous avons été élus, et elle est contraire à mes valeurs de gauche républicaine ». L’élu a surtout estimé que passer ce vote en conseil municipal était « une mauvaise idée : on tombe dans un piège. On divise à l’heure où il faut rassembler ».

Laëtitia Rabih (PS), conseillère municipale à Echirolles, a parlé d’un « combat de civilisation qu’on n’a pas choisi ». Elle s’est interrogée : « A-t-on envie de donner de l’audience aux pratiques rigoristes, quelle que soit la religion ? C‘est ça, la question ».

Quant à Christophe Ferrari, président de la Métropole, il s’est étonné que « la Ville de Grenoble ait voté à l’unanimité un vœu demandant le transfert des équipements aquatiques à la Métro », pour ensuite voter un nouveau règlement de piscine. « Je leur demande d’être cohérents : le conseil municipal ne peut préempter un débat qui, demain, serait potentiellement métropolitain ! »

Un avocat évoque « de possibles recours »

Eric Piolle milite pour
le port du burkini
en piscine, contre le soleiil !

Il est un adversaire assumé de la politique d’Éric Piolle : Thierry Aldeguer, avocat, s’est notamment opposé à la Ville dans les dossiers des Places aux enfants , et de la terrasse du Tonneau de Diogène.

Le burkini le fait réagir : « Ce n’est pas simple, et la jurisprudence (via le Conseil d’État) n’a tranché que dans le cas du burkini sur les plages. Elle dit qu’on ne peut interdire de façon absolue, mais qu’il faut faire attention aux troubles à l’ordre public ».

Il convoque également l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme , « qui évoque la liberté de religion, et dit que tout doit être proportionné et équilibré. On ne peut pas interdire, mais on ne peut pas tout autoriser, sous peine de recours ».

Dans le cas des piscines grenobloises, Me  Aldeguer voit un problème : « C’est un établissement public géré par une commune. Or il existe un principe de neutralité des services publics : en modifiant le règlement pour favoriser une communauté, on méconnaît ce principe de neutralité. On quitte la proportionnalité et la mesure ».

Débat sur TPMP:

Sans oublier les questions de sécurité sanitaire, de salubrité (« Qui va vérifier, qui va contrôler ? »), et évidemment d’éventuels troubles à l’ordre public. « En mélangeant burkini et monokini, on favorise une ambiance délétère. Or le maire doit maintenir l’ordre public »…

Mélenchon dans ses oeuvres:

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Voile islamique dans le sport : la préfecture de Paris interdit une manifestation de «Hijabeuses»

Ces sportives veulent imposer leur particularisme religieux communautariste

Instrumentalisation du sport
et détournement
faussement féministe

Leur communautarisme religieux leur avait valu des interdictions de compétition par plusieurs fédérations sportives françaises, mais des activistes musulmanes ont voulu s’élever contre ces décisions de leurs autorités fédérales qui s’opposent à tout prosélytisme religieux, dans le respect de la législation. Elles avaient prévu de manifester mercredi après-midi devant l’Assemblée nationale pour protester contre un amendement interdisant le port de signes religieux ostensibles dans le sport.

Le défi au Parlement n’aura pas lieu. Ces françaises avaient prévu de provoquer les représentants du peuple républicain en jouant au football devant l’Assemblée nationale La manifestation a été interdite par la préfecture de police de Paris, ce mardi, et les séparatistes devront choisir entre leur voile et le football.

« Il est à craindre que cette manifestation n’attire, outre les personnes qui la soutiennent, des personnes hostiles à la cause défendue et susceptibles d’en découdre avec les premiers », justifie dans un communiqué le préfet, qui « a pris un arrêté d’interdiction de cette manifestation ».

« Les arguments avancés par le préfet sont scandaleux »

Politisation du sport

Dans l’arrêté publié, la préfecture de police évoque également une revendication « qui fait l’objet d’un vif débat et d’un clivage important dans la société entre partisans de l’affirmation d’un islam politique, qui prône le port du voile par les femmes, et partisans des valeurs républicaines d’égalité entre les femmes et les hommes », ainsi que le « contexte électoral actuel », la situation des femmes « dans certains pays musulmans tels que l’Iran ou l’Afghanistan » ou encore le reportage de « Zone interdite » consacré au « danger de l’islam radical ».

« Les arguments avancés par le préfet sont scandaleux et ne reposent sur rien d’autre que des préjugés racistes et une confusion politique délibérément entretenue », a réagi l’association « Les Hijabeuses » dans un communiqué, qui annonce avoir « saisi le tribunal pour contester cette décision arbitraire, injuste et complètement disproportionnée ».

Une première mobilisation devant le Sénat

Les Hijabeuses, ici devant le Sénat, pour protester contre l’activité législative des élus. 

La semaine dernière, le collectif avait manifesté devant le Sénat en jouant au football avant d’être invité à partir par les gendarmes, au moment où les sénateurs débattaient de plusieurs amendements dont celui qui interdit le port du voile lors des compétitions sportives, dans le cadre de la discussion au Parlement de la proposition de loi visant à démocratiser le sport – le texte doit être rediscuté mercredi à l’Assemblée nationale.

Dans la sphère de l’association Alliance citoyenne, membre d’ACORN international et constitue une des principales formes d’importation des méthodes dite de community organizing (syndicats de citoyens) en France, les « Hijabeuses » mènent une campagne pour que toutes les femmes, et en particulier les femmes musulmanes, puissent pratiquer leur sport en compétition et porter le voile. La Fédération française de football interdit toujours le port du voile au sein de ses championnats, alors que la FIFA l’autorise depuis 2014.

L’association ReAct Transnational, qui travaille à l’organisation de syndicats de travailleurs, est devenu un partenaire fort d’ACORN sur l’organisation des syndicats en France.

Cette… association – membre actif de la campagne  Stop Impunité  – « appuie l’organisation des travailleurs.ses [sic] et communautés affectées par des abus à travers le monde, afin de construire un pouvoir social à même de défendre les droits et intérêts du plus grand nombre. ONG (illégitime) basée en France, ReAct Transnational est un réseau de militants et professionnels, organisateurs, « campaigners » [militants], présents sur plusieurs continents. De Douala à Paris, ils.elles [sic] soutiennent les personnes affectées par les abus de multinationales via la construction d’alliances transnationales. » Autre chose ?

La FIFA est une association à but non lucratif, rassemblant 211 fédérations, nationales ou non. La dernière adhésion en date (2016) est celle du Kosovo, où les lieux de culte orthodoxe sont pillés, saccagés par des Albanais, à 80% musulmans. On parle aussi de nettoyage éthnique.

Et qui soutient les footballeuses islamistes ?

Le mal est intérieur :

Cantona, Thuram, ô la surprise: footballeurs bas de plafond,
pour qui interdire le hijab, c’est
interdire de taper dans un ballon!
Touche pas à mon hijab !
(un produit toxique importé)

Les antifa, anti-fascistes fascisés, pro-palestiniens, des islamo-ultra-gauchistes, révolutionnaires.

Le « grand remplacement » est-il un mythe populiste ?

Les «Hijabeuses», sportives militant pour continuer à jouer voilées

Députés et sénateurs ne s’accordent pas pour harmoniser les pratiques en république laïque

Intégration et laïcité défiées par les communautaristes et séparatistes

Le Sénat a adopté un amendement, le 19 janvier 2022, interdisant le port de signes religieux lors de manifestations sportives, le collectif des « Hijabeuses » continue de lutter pour jouer au foot avec le voile. Si elles déplorent « une grande injustice » et surtout des discussions closes avec la FFF, elles espèrent un revirement de situation après avoir saisi le Conseil d’Etat, ou une intervention de la ministre des Sports.

Elles sont plusieurs dizaines en région parisienne, plutôt jeunes, et depuis plusieurs mois ces « Hijabeuses » se dressent contre la Fédération française de football (FFF) qui leur interdit de jouer voilées en compétition [concession annonciatrice d’un renoncement], une interdiction que les sénateurs souhaitent étendre à l’ensemble des fédérations. Quoi qu’en pense la Fédération internationale de football association, puisque la FIFA .

Mars 2014

C’est une question de convictions sur fond de laïcité, une thématique éminemment sensible à moins de trois mois de l’élection présidentielle. Elle s’est d’ailleurs invitée au Sénat il y a plus d’une semaine lors de l’examen de la proposition de loi sur le sport.

Les parlementaires ont en effet adopté le 19 janvier, « contre l’avis du gouvernement », un amendement proposé par le groupe LR interdisant « le port de signes religieux ostensibles » lors « d’événements sportifs et compétitions sportives organisées par les fédérations sportives ». Ce qui laisse aux communes une grande liberté d’appréciation. Lors des discussions sur le projet de loi sur le séparatisme controversé oar la gauche, l’été dernier, les sénateurs avaient déjà tenté une première fois, d’interdire le voile en compétition, mais les députés ont le dernier mot et la macronie est acculturée.

Avec les islamo-gauchistes, « le dialogue s’est fermé »

Détournement des activistes instrumentalisant le football
pour imposer
leur particularisme islamiste

Les parlementaires LR tentent, de combler un « vide juridique » entourant cette question, soukigne le sénateur LR Michel Savin, membre du Conseil national du sport, en pointe dans ce combat, et qui regrette l’inaction et la position floue de la ministre des Sports Roxana Maracineanu qui s’est dite  » inquiète de ces manifestations qui se multiplient, mais qui n’a pas la même réponse ».

Plus d’une semaine après le vote de cet amendement, un collectif crée en mai 2020 pour permettre aux filles voilées d’évoluer en compétition, les « Hijabeuses », a relancé le sujet. Elles se sont incrustées mercredi dans le jardin du Luxembourg, aux abords du Sénat, pour échanger quelques passes avec une banderole « Le football pour toutes », avant d’être invitées à partir par les gendarmes qui ont rendu ce parc public aux promeneurs et aux familles.

Les séparatistes islamistes se sont victimisées. « On ressent tout cela comme une grande injustice. Il y a ce sentiment d’être exclu et c’est quelque chose qu’on ressent profondément », a expliqué Founé Diawara, l’une des membres de ce collectif chapeauté par Alliance Citoyenne, une association qui défend également le combat des femmes souhaitant accéder aux piscines en burkini. Lien PaSiDupes: L’imposture des associations non-sexistes, mais genrées, de lutte contre toutes les discriminations

Si elle reconnaît quelques « points communs » avec ces femmes luttant pour le burkini, Founé Diawara nie tout activisme (la taqîya préconise le mensonge en milieu hostile), et assume « une naïveté » dans ce combat. « Nous, on veut juste jouer au football, jure-t-elle, juste des passionnées de football, le reste nous dépasse un peu », assure la co-présidente des « Hijabeuses », qui prend clairement Macron, Castex et Maracinéanu pour des billes.

Terrafemina *

Pendant plusieurs mois, elles ont mené un dialogue de sourdes avec des représentants de la FFF, avec parfois même des oreilles attentives, « mais à un moment le dialogue s’est fermé », raconte Founé Diawara.

Le Conseil d’Etat est saisi

Leurs conseillers juridiques prêtés par des associations subventionnées leur ont suggéré de passer à l’étape supérieure en saisissant le Conseil d’Etat en novembre 2021, visant l’article 1 du règlement de la FFF qui interdit « tout port de signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale ». L’un de leurs atouts réside notamment dans la position de la FIFA, l’instance mondiale du football, qui autorise, elle, depuis 2014 les joueuses à évoluer en compétition internationale avec leur voile. La FFF a toujours argué dans cette affaire un suivi pur et simple de la loi et du principe de laïcité.

Or, si la loi française impose la neutralité aux salariés et agents travaillant pour des fédérations délégataires d’un service public, c’est en revanche bien plus flou pour ses usagers. Le flou profite aux loups. « Le principe de neutralité porte atteinte à la liberté de culte, un droit fondamental, résume Me Marion Ogier, Paris 7e, qui défend les « Hijabeuses ». Limiter un droit fondamental ne peut se faire que si l’on montre qu’il y a un trouble. » Or, selon elle, « la FFF ne justifie d’aucun trouble », terme vague qui peut pourtant impliquer une agression au sentiment dominant d’appartenance culturelle. Elle considère que le principe de neutralité doit s’appliquer partout. Seul le législateur a le pouvoir de prendre une telle décision. »

Le Conseil d’Etat a récemment rejeté l’action que le collectif avait intentée en référé, mais l’instruction sur le fonds « continue », assure Me Ogier. Et certains s’inquiètent d’une décision du Conseil d’Etat qui pourrait « engendrer la prolifération de clubs communautaires », selon, parmi d’autres, Michel Savin qui avait interpellé la ministre des sports Roxana Maracineanu en décembre lors d’une séance de questions d’actualité.

La ministre, qui lors de l’affaire du hijab de running de Décathlon (groupe Auchan) en 2019, avait semblé assumer une politique d’auberge espagnole en rappelant que son rôle était de « promouvoir le sport pour tous, dans une logique de progrès, d’inclusion, de respect d’autrui et de mixité », bottant lâchement en touche en disant attendre la décision du Conseil d’Etat.

Les politiques et parlementaires actuels font la démonstration que la laïcité n’est pour eux qu’un principe, ni intégré, ni assimilé, que les élus français ne sont pas prêts à défendre.

* Terrafemina appartient au groupe Fimalac détenu par Marc Ladreit de Lacharrière. A noter quea holding Fimalac fait l’acquisition de Sofres en 1992. La société rachète Secodip en 1992, Louis Harris en 1994 et Franck Small & Associates en 1995. En 1997, Sofres devient Taylor Nelson Sofres. Fimalac cède ses parts à Taylor Nelson l’année suivante. Puis, en 2008, Kantar TNS, fondé par Pierre Weill.

L’imposture des associations non-sexistes, mais genrées, de lutte contre toutes les discriminations

Les « dégommeuses » ou le féminisme sexiste et le laïcisme islamique

Spectacle subventionné par la Scène nationale de Valenciennes, ville Mouvement radical, puis Horizons, d’Edouard Philippe, ex-premier ministre de Macron (création entraînant le retour du Parti radical en 2021 et, de facto, l’éclatement du MR).

Auteur Naëm Bestandji, militant féministe et laïc dans le domaine socio-culturel. Article publié le 22 Novembre 2021.

Moins obnubilés par leur foi que par leur libido, les islamistes sont des obsédés sexuels. La régulation de leurs désirs passe par le prisme du patriarcat : les femmes, objets sexuels, sont considérées comme des proies. Elles en sont responsables par nature. Victimes potentielles, coupables certaines, il leur revient de prendre les mesures nécessaires pour se protéger des « prédateurs ». Elles doivent « religieusement » se cacher sous un voile. Ainsi dissimulées de la vue de leurs bourreaux « naturels », elles seraient « protégées ». Ces objets peuvent être regardés par les membres de la proche famille et des mâles sexuellement inactifs (les garçonnets et les impuissants) car, avec eux, l’objet sexuel n’est pas convoité. Voilà pourquoi le voile est porté en permanence, tel un carcan mobile « librement choisi » par nombre de ses adeptes, en dehors du foyer ou chaque fois que l’objet « risque » de croiser un homme étranger.

Le sexisme du voile, porte-étendard politique de l’islamisme

Association sportive, fondée en 2012, censée avoir pour but de faire connaître le foot féminin et lutter contre toutes les discriminations, notamment sexistes (non genrées ?!), homophobes, transphobes, comportant paradoxalement des joueuses voilées, communautaristes et séparatistes

Cette obsession sexuelle est si énorme, et le patriarcat perçu comme meilleur moyen d’organisation sociétale, que les islamistes ont érigé le voile en porte-étendard politique de leur idéologie. La tête des musulmanes sert de support.

Face à la « dépravation des Occidentales » qui osent vivre libres et cheveux au vent, l’enfermement symbolique et concret des musulmanes est brandi comme une identité à défendre et à affirmer. Cela explique pourquoi l’écrasante majorité des offensives politiques islamistes concerne cet accessoire sexiste.

Les femmes, objets sexuels, sont considérées comme des proies. Elles en sont responsables par nature. Victimes potentielles, coupables certaines, il leur revient de prendre les mesures nécessaires pour se protéger des « prédateurs ». Elles doivent se cacher sous un voile. Ainsi dissimulées de la vue de leurs bourreaux « naturels », elles seraient « protégées ».

Si le voile est leur outil matériel, le jeu sémantique des islamistes contribue à leur avancée : le consentement à la servitude patriarcale est présenté comme un « libre choix », le sexisme du voile est arboré comme une forme de féminisme, l’offense à l’islam(isme) (« islamophobie ») est déclarée être une hostilité envers les musulmans, etc. La rhétorique d’inversion et le terrain de la laïcité, plutôt que celui de l’inégalité des sexes, permettent à l’islamisme de trouver des alliés, même parmi les féministes. Depuis plus de trente ans, le cheval de Troie politico-sexiste a montré son efficacité. La jeunesse est une cible privilégiée. Les fillettes et adolescentes comptent parmi leurs priorités. Les islamistes considèrent qu’il faut les voiler « très tôt pour ne pas qu’elles se rebellent plus tard ». Si certains hésitent à sexualiser les fillettes en les voilant, tous s’accordent sur l’obligation de porter le voile (le fameux « libre choix » dans leur langage marketing) dès que les formes féminines apparaissent au début de l’adolescence. Pour cela, ils comptent aussi sur le soutien de leurs partenaires non musulmans pour permettre une meilleure diffusion de leur idéologie au sein de la société. L’écrasante majorité des musulmans vit dans les quartiers populaires. Trouver des alliés à gauche est donc indispensable. Cette étape a été largement dépassée. Les offensives dans le football en sont un bel exemple.

Alliance citoyenne à l’origine des « hijabeuses »

Alliance citoyenne, partenaire de l’islamisme politique, est une des associations les plus sexistes et rétrogrades de France. [Elle mène des interpellations citoyennes contre de supposées injustices sociales et environnementales qui les affectent. L’association a été créée en 2012 à Grenoble, avant d’essaimer à Rennes, PS, puis en Seine-Saint-Denis, PS, et dans l’agglomération lyonnaise, PS puis EELV, et Nantes ou Roubaix [ainsi que l’ANRJ Association Nouveau Regard sur la Jeunesse, liée à La Table du quartier du Pile] PS. Séduite par l’approche sexiste, identitaire et victimaire de l’intégrisme musulman, elle s’est fixée pour mission d’imposer le sexisme du voile dans toutes les strates de la société. La première cible fut les piscines municipales avec les actions burkini. Puis ce fut au tour de quelques salles de sport par des offensives sexistes pro-voile. Depuis près d’un an, le football est aussi particulièrement visé. Les adolescentes sont les cibles, comme l’avaient déjà théorisé les prédicateurs islamistes.

Ainsi a été créé, au sein d’une association non religieuse d’extrême gauche, un groupe de jeunes islamistes en herbe qui, par leurs voiles, s’autodiscriminent et se définissent comme « hijabeuses » avant d’être footballeuses. Toutes imprégnées des discours de leurs « savants » qui leur ont martelé les « bienfaits du [sexisme du] voile », elles ont pour objectif de mettre la pression sur la Fédération Française de Football (FFF), la faire céder pour autoriser le sexisme politico-religieux du voile sur les terrains. Alliance citoyenne sait qu’elle ne réussira pas seule. Elle aussi a besoin d’alliés. Les Frères musulmans, dont l’idéologie est le socle des actions pro-voile d’Alliance citoyenne, comptent parmi leurs partenaires. Mais, infréquentables (le CCIF a par exemple été dissout par le gouvernement), il est nécessaire d’en trouver des moins sulfureux, des partenaires non religieux dont l’objet est la lutte contre les discriminations, angle idéal dans le cadre de la stratégie victimaire de l’islamisme politique. L’association parisienne Les dégommeuses est la partenaire rêvée.

Les « dégommeuses », nouvelles promotrices du sexisme politique « choisi »

Créée en janvier 2012, l’association Les Dégommeuses poursuit deux objectifs principaux [dans le désordre: il faut distinguer l’enseigne de l’arrière boutique, comme c’est le cas des MJC islamisées] : la promotion du foot féminin et la lutte contre le sexisme, les LGBT-phobies et toutes les discriminations.
Les Dégommeuses est une équipe de foot majoritairement composée de lesbiennes et de personnes trans qui a pour objectif de lutter contre les discriminations dans le sport et par le sport.
(site internet lesdegommeuses)

Cette intention est louable et nécessaire. Les discriminations au sein du sport, à l’image de la société, sont effectivement nombreuses. Homophobie, lesbophobie et transphobie sont légion. Le problème est que l’association se reconnaît dans une mouvance féministe intersectionnelle. Ce féminisme à temps partiel et à géométrie variable considère que, à l’intersection des discriminations que peut cumuler et subir un individu (par exemple une femme noire, lesbienne et pauvre), la lutte pour l’égalité des sexes doit céder le passage au respect de l’identité, de la culture et de l’intégrisme musulman (perçu par les intersectionnelles comme étant l’islam tout court).

L’association milite donc pour la différenciation des droits et pour des discriminations « choisies » si elles sont portées par les « concernées ». Le terme « inclusivité » fait naturellement partie du package (comme si toutes les autres formes de luttes contre les discriminations étaient « excluantes ») : les Dégommeuses est une association inclusive et qui promeut la diversité. L’inclusivité en question consiste à « inclure » toutes revendications, même les plus discriminantes, si elles sont portées par des personnes (surtout « non blanches ». L’« inclusivité » a ses limites) qui se déclarent victimes. La lutte n’a donc pas pour objectif l’égalité mais la reconnaissance de tout ce que veut porter un individu et réclamer des privilèges pour obtenir des droits particuliers. L’idée n’est plus de faire société commune par ce qui nous rassemble mais d’appeler à une société fragmentée par la mise en avant des différences. L’affichage identitaire est donc le bienvenu, seulement si cela provient des « victimes éternelles » c’est-à-dire les « non-blancs », les « racisés » pour reprendre leur terme raciste, essentialiste et paternaliste. L’islam(isme) est ainsi racialisé, passant du statut de religion ou d’idéologie politique à celui d’ethnie et rejetant du même coup la liberté de conscience (puisqu’on serait musulman de naissance et biologiquement assigné à le demeurer). Pour pouvoir distinguer visuellement cette supposée ethnie musulmane, les intersectionnelles ont adopté l’approche sexiste et patriarcale des extrémistes musulmans : le corps et la tête des femmes servent de support au porte-étendard identitaire et politique de l’islamisme : le sexisme du voile. Le sexisme et le patriarcat de l’islamisme sont ainsi présentés comme une simple « diversité » défendable au même titre que l’orientation sexuelle ou la couleur de peau.

L’islam(isme) est racialisé, passant du statut de religion ou d’idéologie politique à celui d’ethnie et rejetant du même coup la liberté de conscience.

L’islamisme politique a flairé depuis plusieurs années l’opportunité que le féminisme intersectionnel représente pour l’expansion de son idéologie grâce à son étendard politico-sexiste. Par leur partenariat avec Alliance citoyenne, les « dégommeuses » représentent un énième exemple de cette alliance idéologique contre nature.

Les « dégommeuses » instrumentalisent la laïcité pour promouvoir l’islamisme

En juin 2021, un premier tournoi de football médiatisé fut organisé avec les « hijabeuses ». Il fut notamment soutenu par l’ex footballeuse internationale française et actuelle consultante à Canal+ Jessica Houara-

d’Hommeaux et complaisamment relayé entre autres par Médiapart.

Jessica Houara soutient le sexisme islamiste
Mediapart soutien le sexisme islamiste

En juillet, l’association s’est jointe à l’action d’Alliance citoyenne au siège de la FFF pour faire pression sur la fédération et son président Noël Le Graët. En août, grâce à l’efficace lobbynig d’Alliance citoyenne auprès de la presse, le journal Libération leur dédie un article hagiographique (1). Le 14 novembre, un nouveau match est organisé entre Les « dégommeuses » et les « hijabeuses ». L’idée de ce match symbolique, sans aucune autre importance que celle donnée par les deux associations, est toujours la même : faire plier la FFF. La publication Facebook des dégommeuses révèle toutes les contradictions et la dangerosité pour les femmes de ces revendications. L’association affirme notamment ceci : [LA LAICITE, C’EST NOUS QUI LA DEFENDONS] […] Nous voulons le respect de la laïcité, qui nous permet d’exprimer librement nos croyances et appartenances multiples.
La laïcité, la République, c’est nous : des femmes qui portent le voile, des lesbiennes  et des trans qui luttent ensemble.

Les dégommeuses et les islamistes "hijabeuses"

Avant de prétendre défendre la laïcité et, pire encore, de prétendre l’incarner, il faudrait d’abord en maîtriser le principe. Son socle, son essence, est la liberté de conscience, pas « l’expression des croyances et appartenances multiples ». Cette liberté s’apprend, se forge, par la construction de la citoyenneté dans l’enfance et l’adolescence. L’individu peut ainsi jouir pleinement de sa liberté de conscience une fois adulte et exercer une citoyenneté éclairée. La séparation des Églises et de l’État actée par la loi de 1905 en est la traduction politique et juridique. Cette loi, dès son article 1, affirme que « la République assure la liberté de conscience. »

Cette liberté est absolue, sans limite. Elle incarne l’expression « avoir la possibilité de croire ou de ne pas croire, d’avoir une religion ou pas, d’en changer », etc. C’est pourquoi elle ne peut pas être encadrée. Ce même article 1, juste après, pas avant, affirme que la République « garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public. » La liberté de conscience est la première des libertés. « Exprimer librement nos croyances » n’est donc pas la laïcité au sens strict mais sa conséquence naturelle qui, elle, est limitée par le cadre posé dans la loi (sachant que le libre exercice des cultes n’est pas le synonyme de l’expression libre des croyances, mais c’est un autre débat). Cette limitation est nécessaire, notamment pour garantir la pleine jouissance de la liberté de conscience de chacun. C’est justement l’involontaire démonstration faite par les « dégommeuses ».

Ce match de foot concernait des jeunes filles à peine sortie de l’enfance qui n’ont pas encore atteint l’âge adulte. Elles sont en pleine construction, en plein apprentissage de leur citoyenneté par la formation de leur esprit critique et de leur libre arbitre. Le voile porté sur leur tête pose un couvercle sur cette construction. L’islamisme milite pour une liberté de culte totale et l’affichage (politico) religieux sans limite. Il rejette la liberté de conscience. Le voile est le sceau de ce rejet. Les prédicateurs islamistes, ou l’entourage social qui transmet leurs discours, ont convaincu ces adolescentes (certaines peut-être dès l’enfance) de se cacher sous un voile. Ils ont obtenu leur consentement pour remettre leur esprit critique et leur libre arbitre entre les mains de ces hommes. Diaboliser leur corps, ne plus avoir la possibilité de sentir l’air et le vent caresser leurs cheveux, comme n’importe quelle autre fille et la totalité des garçons de leur âge, sous prétexte qu’une religion l’aurait décidé pour elles sinon elles risqueraient de sexuellement exciter les hommes ici-bas et d’aller brûler en enfer pour l’éternité dans l’au-delà : pour une adolescente, c’est tout sauf la liberté de conscience. Qu’une association qui, en plus prétend défendre la laïcité, banalise et même se bat pour cela, c’est antilaïque par excellence.

Camper sur le terrain de la laïcité pour éviter celui de l’inégalité des sexes

Alors pourquoi avoir choisi le terrain de la laïcité ? Parce que, comme le veut la stratégie de l’islamisme politique à laquelle il semble que cette association adhère, cela permet d’éviter le terrain réellement concerné par le voile, celui où les islamistes n’ont aucune chance : le sexisme et le patriarcat. Il est en effet bien plus facile de défendre une « laïcité inclusive » qu’un « sexisme inclusif ».

Les éléments de langage choisis sont donc les mêmes que ceux des Frères musulmans et de leurs partenaires tels qu’Alliance citoyenne. « Foulard », par exemple, est souvent préféré à « voile » pour atténuer la portée sexiste, patriarcale, identitaire et politique de ce dernier en faisant subtilement référence au foulard traditionnel français. Voile et foulard seraient synonymes alors qu’ils n’ont rien en commun. Cela n’empêche pas les « dégommeuses » de réclamer « la fin de l’interdiction du port du foulard par la FFF ». Voilà une belle façon de banaliser l’outil le plus sexiste, rétrograde et patriarcal de l’Histoire de l’Humanité en le faisant passer pour un simple accessoire vestimentaire anodin. Considérer ces jeunes filles comme des objets de désir au point de les cacher sous un voile pour ne pas exciter ces animaux que seraient les hommes qui les regarderont jouer au foot, n’a rien à voir avec la laïcité. Parce que c’est cela, bien plus que la religion, qui est brandi par les hommes qui prescrivent le port du voile. Il n’y a pas plus sexiste que cet accessoire. Chaque millimètre carré de ce linceul transpire un patriarcat multimillénaire. Le voile a été créé dans l’antiquité au sein d’une société ultra patriarcale, bien avant l’islam, bien avant les trois grandes religions monothéistes, pour distinguer les femmes « pudiques » et respectables des prostituées et des esclaves. Cette fameuse « pudeur » fabriquée, définie et ciselée par des hommes. Cela n’a donc rien à voir avec la religion et tout à voir avec le sexisme voire le racisme : le voile a été créé pour stigmatiser, discriminer et inférioriser une partie de l’Humanité en raison de son sexe. Le défendre au nom du féminisme est bien la contradiction typique et assumée du féminisme intersectionnel.

En racialisant l’islam(isme), le voile devient impossible à retirer

L’autre manière de banaliser le sexisme du voile et de le faire passer pour victime d’une société intolérante est, comme vu plus haut, de le racialiser, de le présenter comme un élément biologique. Pour cela, les « dégommeuses » reprennent l’habituelle comparaison entre un accessoire sexiste et porte-drapeau politique d’une idéologie totalitaire, avec l’orientation sexuelle et la transidentité. Comme l’orientation sexuelle, le voile n’est donc plus un choix (il ne l’a de toute façon jamais été). Il serait physiquement greffé sur le crâne de ses porteuses. Il ferait physiquement partie de leur être.

Là encore, la liberté de conscience, cœur du principe de la laïcité, est éjectée. La racialisation de l’islam(isme) rend caduque la laïcité. On voudrait essentialiser ces musulmanes à leur extrémisme religieux, on ne s’y prendrait pas autrement. Cela explique pourquoi les joueuses défendues sont « hijabeuses » avant d’être footballeuses et pourquoi il leur est psychologiquement impossible de retirer leur voile le temps des quelques minutes d’un match. Selon les islamistes, une mèche de cheveux visible est un risque sexuel trop grand. Le risque d’exciter les hommes et de gagner un ticket pour l’enfer pèse trop lourd face au plaisir futile de jouer au football. Cela porte un nom : l’endoctrinement. Cela n’a donc rien à voir avec la laïcité et tout à voir avec le sexisme le plus rétrograde.

Par leur obsession sexuelle légendaire, les islamistes ont fait du voile leur porte-étendard politique. Et ça fonctionne. Cet énième exemple montre son efficacité. Ainsi, depuis quelques années, les islamistes ont moins besoin d’agir directement puisque leurs partenaires intersectionnelles se chargent de mener, à leur place, des actions pour banaliser ce sexisme qui permet de faire avancer leur idéologie. Cela s’appelle « la da’wa par la visibilité » : « pas besoin de parler, le hijâb le fait pour nous » comme l’affirment avec satisfaction nombre d’islamistes. Peu importe les intentions de celles qui le portent. L’islam n’est qu’un prétexte pour soumettre les femmes à l’apaisement de la libido masculine en les dissimulant sous un suaire.

Nader Abou Anas : le hijâb est prosélyte
Lien video : https://youtu.be/SgyrIHD-7so

Cette racialisation de l’islam(isme) à travers le sexisme du voile rejoint un des principaux arguments de ses prescripteurs : le port du voile n’est pas un choix mais une « obligation religieuse ». Grâce à la rhétorique d’inversion, cette obligation est présentée au grand public comme une forme de « liberté personnelle ». Cela a justement été exprimé par une « hijabeuse », dans un reportage censé promouvoir le « féminisme » de ce sexisme et dénoncer la discrimination que subirait la discrimination sexiste du voile… Ceci pour soutenir le « libre choix » de ce patriarcat sur les terrains de football. Ce reportage a été mis en ligne sur la chaîne YouTube de L’Équipière, le média français qui suit le football féminin du vestiaire au terrain, le jour de l’action dans les locaux de la FFF, le 23 juillet 2021. La « hijabeuse » en question, une adolescente encore peu habituée à respecter les éléments de langage de l’islamisme politique, a déclaré : Lorsque j’ai eu un premier match officiel […] j’ai dû rester sur le banc parce que j’airefusé d’enlever mon voile. […] mon coach ne comprenait pas pourquoi je n’avais PAS LA POSSIBILITÉ de l’enlever.

Une hijabeuse confirme l'absence de "libre choix" pour le port du voile.

Cette rhétorique d’inversion a ses limites. Si les militantes voilées et les féministes intersectionnelles utilisent tous les jours le terme « liberté » (de ne pas en avoir) pour le voilement, elles utilisent à dose homéopathique le terme « égalité ». Pourquoi ? Parce que la liberté peut inclure la soumission, l’égalité la rejette. On peut choisir la servitude, l’égalité y est opposée. On peut brandir le voile comme une liberté de le porter. On ne peut pas l’invoquer comme une forme d’égalité avec les hommes.

Par leur obsession sexuelle légendaire, les islamistes ont fait du voile leur porte-étendard politique.

Leur impossibilité de retirer leur voile provisoirement, quitte à ne pas avoir accès à l’emploi et à certaines activités, est la preuve ultime que leur « libre choix » est l’autre nom de l’endoctrinement. Elles ne peuvent faire autrement qu’être intransigeantes. C’est cela qui doit inquiéter et être interrogé par les « dégommeuses », non un règlement applicable à tous sans distinction.

L’article 1 des statuts de la FFF : cible des fanatiques « syndiquées » et de leurs soutiens

L’article 1 des statuts de la Fédération Française de Football, remis en cause par les militantes, indique que sont interdits, à l’occasion de compétitions ou de manifestations organisées sur le territoire de la Fédération ou en lien avec celles-ci :

– tout discours ou affichage à caractère politique, idéologique, religieux ou syndical,
– tout port de signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale,
– tout acte de prosélytisme ou manœuvre de propagande.

Le voile réussit l’exploit de remplir tous ces critères (les « dégommeuses » en rajoute une couche en affirmant que le foot est un jeu mais il est aussi un mode potentiel d’affirmation politique). Enfin, presque tous les critères. Il y en a un qui semble ne pas le concerner : le signe ou [la] tenue manifestant ostensiblement une appartenance syndicale. Par un mauvais calcul marketing, qui peut sembler efficace à court

terme, Alliance citoyenne va, sans s’en apercevoir, combler ce manque. L’association est allée jusqu’à inventer, tout spécialement pour ses offensives islamistes dans le football, un faux « syndicat des femmes musulmanes » qui, selon les jours, se nomme « syndicat des femmes voilées et libres » ou bien « syndicat des femmes musulmanes voilées et libres ». Un syndicat est une association de personnes destinée à la défense de leurs intérêts professionnels communs [les étudiants y sont assimilés]. Le mot « syndicat », se retrouve, notamment dans le droit de la co-propriété immobilière, en droit bancaire et en droit du travail. Ainsi, au-delà de sa réalité sexiste et patriarcale, le voile n’est plus seulement un signe « religieux ». Il devient un uniforme de travail. Selon Alliance citoyenne, être voilée revêt l’appartenance à une catégorie particulière de la population qui devrait être juridiquement reconnue. Leur lutte ne concerne pas la défense de droits qu’elles ont déjà mais l’obtention de droits particuliers. D’où sa demande de droits civiques spécifiques (« droits civiques des femmes musulmanes ») depuis ses premières actions burqini en 2019.

Ainsi, la légèreté dans sa dénomination variable s’explique par le fait que ce « syndicat » islamiste n’existe officiellement pas. Aucun statut n’a été déposé pour sa création. L’intérêt est toujours de trouver une appellation marketing efficace pour asseoir l’illusion d’une crédibilité. Désirant être reconnues comme des militantes syndicales par la FFF, ces militantes voilées affichent alors leur appartenance sur leur tête, comme si des footballeurs portaient sur leur crâne un grand panneau de la CGT. Une situation inimaginable et interdite par le règlement de la FFF, mais dont Alliance citoyenne réclame un statut dérogatoire pour ses « syndiquées ». Les « hijabeuses » cochent ainsi l’intégralité des cases des interdits de l’article 1 des statuts de la fédération.

Le sexisme du voile montre une nouvelle fois sa dangerosité politique

Le voile est bien le cheval de Troie de l’islamisme. Cet accessoire sexiste est l’outil de destruction massive de l’égalité des sexes et de la laïcité. Les « dégommeuses » et les « hijabeuses » en sont les agents de terrain. Les « dégommeuses » sont sincèrement convaincues qu’elles ne soutiennent pas l’islamisme, malgré les mises en garde et des sources foisonnantes si elles prenaient la peine de s’informer un minimum. Elles sont l’incarnation classique du surnom péjorativement donné à ces individus : « idiots utiles » de l’islamisme. À un tel point qu’elles n’ont pas remarqué que, si ces LGBT intègrent le sexisme islamiste dans leur lutte, l’islamisme politique n’a jamais fait de même en retour. De la petite association « musulmane » locale en passant par feu le CCIF ou le FEMYSO au niveau européen, aucune association issue de l’idéologie des Frères musulmans n’a jamais défendu les droits des LGBT musulmans. Contrairement aux féministes intersectionnelles, les islamistes restent cohérents.

Le voile, accessoire sexiste, est l’outil de destruction massive de l’égalité des sexes et de la laïcité.

L’islamisme politique poursuit sa lente mais efficace progression grâce, dans l’écrasante majorité des cas, à son cheval de Troie qu’est le sexisme du voile. Les « dégommeuses » et Alliance citoyenne le prouvent encore aujourd’hui. Si ces associations préfèrent soutenir des jeunes filles qu’elles confortent dans leur fanatisme, la FFF a l’obligation morale de protéger toutes celles qui ne sont pas voilées, qui refusent d’être renvoyées à leur pseudo « impudeur » définie par des hommes (il faut le rappeler, le voile ne marque pas seulement la « pudeur » de celles qui le portent mais aussi « l’impudeur » de celles qui s’en dispensent). La banalisation du sexisme du voile, par sa présence sur les terrains de football, renforcera encore un peu plus la pression sur les musulmanes qui résistent au voilement de leur être. La FFF doit penser à l’écrasante majorité de ces jeunes filles, plutôt qu’à une poignée de fanatiques qui, malheureusement, ont basculé. Plus largement, la Fédération doit penser à l’image des femmes sur les terrains de football. Les femmes doivent être perçues comme les hommes : des joueuses. Les terrains n’ont pas vocation à propager, par exhibition publicitaire sur leur tête, une idéologie politico-sexiste qui les infériorise. Le règlement doit donc s’appliquer aux deux sexes de la même manière, comme le veut l’esprit de son article 1.

Au nom du principe de laïcité, et surtout, d’abord et avant tout, au nom de la lutte contre les discriminations, notamment sexistes, la FFF doit rester garante du respect de son règlement.

(1) Les Hijabeuses, ces footballeuses qui luttent contre leur mise au banc

Du même auteur, lire aussi son autobiographie.

LIRE aussi: les Hijabeuses, lien PaSiDupes

Bagnolet: implantation d’une association indigéniste

Les habitants s’inquiètent, mais Macron fait du théâtre au Mont Valérien

Des habitants de Bagnolet ont publié une lettre ouverte au maire PS, Tony di Martino (connu pour Alliance citoyenne), dans laquelle ils dénoncent l’octroi de près de 1.000 m2 de locaux à une association indigéniste. « Front de mères » a été créée par Fatima Ouassak (45 ans, née au Maroc, dont le blog est hébergé par Mediapart), qui diffuse des thèses selon lesquelles l’école publique est « islamophobe » et la France « hiérarchisée racialement ».

Alliance citoyenne est une association subventionnée regroupant des citoyens, activistes menant des interpellations parallèles contre des injustices sociales et environnementales importées par l’immigration irrégulière.

Alors qu’elle ne faisait pas partie du projet, Fatima Ouassak serait aujourd’hui aux commandes du lieu, pointent ces habitants.

Que se passe-t-il vraiment à la Maison de l’écologie populaire de Bagnolet ? « L’heure est grave », alerte une lettre ouverte adressée au maire de la commune et signée par plus d’une centaine d’habitants, « citoyennes et citoyens engagés au quotidien pour une société plus juste ». En cause : l’ouverture d’un lieu de 963 m2 géré par le mouvement citoyen Alternatiba et un « syndicat de parents », Front de Mères, coprésidé par la militante indigéniste Fatima Ouassak*. Selon les signataires de cette lettre, la création de ce lieu dans l’ex-Centre social et culturel Guy-Toffoletti, 14 rue de l’Épine à Bagnolet, serait une initiative servant de « coquille pour héberger bien autre chose que la cause qu’elle prétend défendre, poursuivent ces habitants. Derrière la vitrine avenante de la cause écologique […] est installé très officiellement Front de mères, une entité militante politique qui diffuse une idéologie racialiste, indigéniste et par conséquent anti-républicaine. »

De l’entrisme au séparatisme

Pourquoi une telle fronde contre cette association de Bagnolet, dont le député, Alexis Corbière, est LFI ?

La lettre ouverte de ces citoyens engagés pointe le texte fondateur de Front de mères, clairement exclusif, raciste anti-Blanc. « Parents noirs, arabes et musulmans, parents habitant les quartiers populaires, êtes-vous sereins quand vous confiez vos enfants à l’école le matin ? Etes-vous rassurés à l’idée qu’ils y passent l’essentiel de leur vie ? », lance le texte, avant d’évoquer des enfants « traumatisés par des conflits d’autorité », à qui l’école impose de manger de la viande, ou contraints à ne plus « respecter les valeurs que nous essayons de leur transmettre ». A noter que le député de Bagnolet est titulaire d’une licence d’histoire obtenue à l’université Paris-Diderot (ex-Jussieu, rouge) et du certificat d’aptitude au professorat de lycée professionnel (CAPLP) de lettres-histoire en 1994. 

Selon « Front de mères », qui pratique la victimisation, les parents d’élèves seraient « humiliés » par l’école républicaine, assurant que « les enfants apprennent à l’école à avoir honte de leurs mamans ».

Les habitants s’émeuvent à la place de Macron

« A la lecture de ce texte, on est très inquiets, parce que c’est d’abord une attaque en règle de l’école publique. Et puis, s’adresser aux parents de la ville par le biais de leur couleur de peau, de leur religion… Ça met en péril le pacte républicain », fustige l’une des signataires de la tribune, Sarah Guerlais.

Cette mère de famille, habitante de Bagnolet, se dit « révoltée ». « On est des parents d’élèves des écoles de Seine-Saint-Denis, on vit la Seine-Saint-Denis. Ça me révolte car au lieu de nous unir, ce type d’associations contribue à fragiliser davantage la cohésion sur le territoire. »

Fatima Ouassak,
apparemment intégrée…

La cofondatrice de « Front de mères », Fatima Ouassak, qui vient de rejoindre le conseil citoyen du nouvel Observatoire des discriminations – associé au conseil départemental de Seine-Saint-Denis –, est connue pour ses positions extrêmement critiques des institutions de la République.

Cet observatoire a été créé en novembre 2003 et procède à des testings pour réaliser des mesures sur les différentes discriminations à l’embauche en France. Il est dirigé par Jean-François Amadieu, professeur de gestion à la Sorbonne, mais passe pour sociologue, spécialiste des relations sociales au travail.

Cette militante franco-marocaine dépeint la France en pays « islamophobe » et « hiérarchisé racialement », qui produirait, selon elle, une école publique n’ayant pour autre fonction que de préserver le privilège blanc et le système de domination qui oppresse les « Non-Blancs », ainsi qu’elle l’écrit dans un bouquin publié aux Editions de La Découverte,  nées dans le sillage des éditions Maspero, elles-mêmes créées en pleine guerre d’Algérie en soutien aux révolutionnaires du FLN. « Lorsque le système dominant regarde nos enfants, il ne voit pas des enfants, il voit des menaces pour sa survie. […] Il n’est donc pas si grave de les tuer », y estime-t-elle, tout en nuance.

« Dans les faits, c’est Fatima Ouassak qui gère le lieu  »

« Fatima Ouassak vient des « Indigènes de la République« , qu’elle a quittés en 2012. Elle les trouvait trop théoriques et voulait passer à l’action. C’est là qu’elle a commencé à s’intéresser au végétarisme et à l’écologie. Sa stratégie c’est : « On infiltre et on prend le pouvoir«  », analyse pour Marianne un bon connaisseur du dossier, habitant de Bagnolet.

« Le combat de Front de mères n’a rien à voir avec l’écologie, estime Sarah Guerlais. Il accentue les divisions, sépare les gens les uns des autres en renforçant des souffrances préexistantes. » Autant de raisons pour lesquelles les habitants signataires ont décidé de se mobiliser. « Avant, Front de mères n’était qu’une association, comme il en existe d’autres. Mais là, la mairie contribue à leur donner une tribune politique, et un lieu pour se structurer et leur permettre de mener des actions plus importantes. C’est inacceptable. »

« Tout sauf un non-evénement  » anti-républicain ?

Au départ, Front de mères n’était pas associé au projet, la mairie ayant signé une convention pour l’attribution du local avec Alternatiba*, un collectif citoyen écologiste. « Le Front de Mères et Alternatiba se sont finalement rassemblés pour créer « Verdragon, la maison de l’écologie populaire », une façon pour Fatima Ouassak de s’incruster dans le projet, déplore Sarah Guerlais. Dans les faits, c’est elle qui gère le lieu, y organise des rendez-vous et des événements. » Interrogée par Le Parisien, la mairie* évoque un « non-événement » et assure ne traiter qu’avec Alternatiba.

« Qu’une association pareille obtienne près de 1.000 m2 de locaux en défendant les thèses qu’ils défendent, c’est tout sauf un non-événement. On est extrêmement heurtés par l’octroi de ce local et nous attendons une réponse publique », déclare Sarah Guerlais. « La mairie se défausse sur Alternatiba, mais elle ne peut ignorer l’implication de Fatima Ouassak aujourd’hui dans ce projet. Derrière ce local, c’est la mise en oeuvre de la stratégie des indigénistes, racialistes, antirépublicains qui sont en train de prendre la ville », s’inquiète un fin connaisseur de la politique locale à Marianne.

*Sollicités par Marianne, ni Fatima Ouassak, ni Alternatiba, ni la mairie PS n’a accepté de communiquer.

Burkini à Grenoble :Piolle (EELV) se met à dos les féministes

Le maire écologiste séparatiste rouvre le débat

Le maire islamogauchiste de Grenoble, Eric Piolle, n’est pas ambigü sur l’autorisation du burkini dans les piscines municipales grenobloises, mais depuis qu’il est candidat à la primaire EELV, il le devient, provoquant la furie des féministes. Son instabilité politique traduit le malaise de la gauche sur le rapport entre féminisme et islam.

En 2019, des militantes musulmanes de l’association grenobloise Alliance citoyenne avaient mené une action pour le port du burkini dans les bassins

Piscine Jean Bron, en plein cœur de Grenoble: « Monsieur le Maire, laissez-nous choisir notre maillot ». Ces mots, on peut les lire sur des affiches placardées à l’entrée de la piscine municipale éponyme. Traduisez plutôt : « laissez-nous marquer notre différence ». Une manifestation publique du séparatisme politique des islamistes dénonçant les mécréants sans limites et méprisant les Occidentaux dégénérés.

Activisme de l’association islamo-gauchiste
Alliance citoyenne

Œuvres de l’association islamo-gauchiste Alliance citoyenne, qui mene des interpellations citoyennes contre des injustices sociales et environnementales, ces revendications communautaristes fleurissent depuis quelques mois dans la ville du maire écologiste radicale Eric Piolle.

Réélu avec 53% des voix au second tour des municipales en 2020, loin devant son premier rival, l’édile isérois brille pourtant par ses flagorneries à l’égard des minorités, lui qui admet « se déconstruire et se reconstruire » régulièrement.

Origine des frictions sur la ligne entre les féministes et Piolle ? Une lettre envoyée par ce populiste à Jean Castex, le 18 juin, pour le sommer de clarifier sa position sur le burkini, dans le sillage de polémiques des piscines grenobloises : « Quant aux tenues de bain, il s’agit donc de fixer l’ensemble des critères d’interdiction en fonction de leur taille, de leur matière et de la surface de contact avec la peau ou, à défaut, de déterminer les seuils de particules

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Le maillot islamique est instrumentalisé en étendard par les prosélytes islamistes, un refus de s’intégrer.

Le sarouel du séparatiste musulman cache
le nombril et les genoux