Reprise de la covid-19 en France

Les contaminations s’accélèrent

« C’est reparti […] depuis 15 jours », a commenté le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. Jeudi, 38.464 cas ont été signalés, contre moins de 34 000 une semaine plus tôt.

Les contaminations à la Covid-19 ont donc accéléré ces derniers jours en France après une reprise entamée début septembre, mais avec des conséquences encore incertaines à l’hôpital, ont détaillé les autorités sanitaires. « La circulation du Sars-CoV-2 s’est accélérée sur l’ensemble du territoire métropolitain avec des indicateurs virologiques en forte progression », a résumé Santé publique France dans un point publié jeudi soir sur la période du 12 au 18 septembre.

« Après, quelle est l’ampleur ? Est-ce que c’est une vague à proprement parler, quelle sera l’ampleur ? Il faut attendre un peu », a commenté vendredi le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, pour ne rien dire.

Accélérer la vaccination

Après avoir connu plusieurs vagues depuis le début d’année, l’épidémie de Covid-19 était tombée à un niveau particulièrement bas fin août, mais les contaminations ont rebondi ces dernières semaines, dans un contexte notamment marqué par le retour de vacances estivales et de reprise scolaire.

A ce titre, le taux d’incidence – le nombre de cas rapporté à une population donnée – a particulièrement progressé chez les 10-19 ans. En une semaine, il a plus que doublé.

Les conséquences à l’hôpital, relativement limitées lors de la précédente vague en début d’été, sont encore difficiles à évaluer : « une hausse des nouvelles admissions […] était observée dans certaines régions, alors qu’une stabilisation était constatée au niveau national », résume Santé publique France, agence placée sous la tutelle du ministère chargé de la Santé, dont le président du conseil d’administration, Marie-Caroline Bonnet-Galzy, 64 ans, est nommé par décret du président de la République

L’agence met l’accent sur la nécessité d’accélérer la vaccination, en particulier la deuxième dose de rappel – parfois dite « quatrième dose » – chez les plus fragiles, telles les personnes âgées. 

La Haute Autorité de Santé (HAS) vient d’approuver trois vaccins adaptés au variant Omicron pour une nouvelle campagne de vaccination de rappel prévue cet automne et couplée à celle contre la grippe. Elle recommande « indifféremment l’un des trois vaccins bivalents » : deux ont été élaborés par Pfizer/BioNTech, et le troisième par Moderna, tous à ARN messager. Ils ont tous les trois été validés récemment par l’Agence européenne du médicament (AEM). Elle prévient toutefois qu’ il vaut mieux ne pas les attendre et se faire vacciner avec les vaccins à disposition si on est à risque et pas à jour. La campagne de rappel vaccinal contre la Covid-19, couplée à celle de vaccination contre la grippe, démarrera le 18 octobre 2022.

Covid-19 : Novavax (Nuvaxovid), cinquième vaccin autorisé

Ce vaccin, à «protéine recombinante», utilise une technologie déjà éprouvée.

Faut-il toujours attendre un vaccin de Sanofi-Pasteur ?

Le vaccin Novavax a été validé ce lundi par l’Agence européenne du médicament (EMA, en anglais, bien que le français soit langue officielle et malgré le Brexit), et plus précisément son Comité des médicaments à usage humain, à l’issue d’une phase d’examen par l’EMA, commencée le 17 novembre, après le dépôt d’une demande d’autorisation conditionnelle de mise sur le marché soumise par la société pharmaceutique américaine, selon le calendrier accéléré qui s’applique aux vaccins anti-Covid. La Commission européenne, puis la Haute autorité de santé en France, se sont donc également prononcés avant que les vaccinations au Novavax ne puissent démarrer.

Il utilise une technologie plus classique que celles employées pour les vaccins déjà autorisés, ce qui, selon la firme américaine, pourrait réduire le scepticisme parmi les non-vaccinés. Alors que les produits à ARN messager – ceux de Pfizer-BioNTech et de Moderna – suscitent toujours la défiance parmi les non-vaccinés, du fait de la relative nouveauté de cette technologie, les experts sanitaires espèrent que les indécis se trouveront davantage rassurés par celui de Novavax. Baptisé Nuvaxovid en Europe et Covovax dans les pays du Sud, ce vaccin repose en effet sur un procédé plus classique que ceux employés pour les vaccins largement utilisés dans les pays occidentaux.

A l’issue d’une réunion extraordinaire ce lundi matin, le régulateur européen a annoncé qu’il autorise le vaccin anti-Covid du laboratoire Novavax dans l’Union européenne. C’est donc le cinquième vaccin approuvé qui pourra être utilisé dans les pays de l’Union chez les plus de 18 ans. 

Avant même l’accord de l’Agence européenne des médicaments, AEM, la Commission européenne avait déjà conclu un contrat avec Novavax pour l’achat anticipé de 200 millions de doses de son vaccin s’il était approuvé.

Mort à Nantes d’un étudiant de 24 ans vacciné à l’AstraZeneca

L’ANSM écarte tout lien: occultation?

Une enquête ouverte après la mort à Nantes d'un étudiant de 24 ans vacciné à l'AstraZeneca

Un étudiant de 24 ans a trouvé la mort à son domicile, jeudi 18 mars, dix jours après avoir été vacciné avec une dose de vaccin AstraZeneca. Aucun lien n’est établi, pour l’instant, mais une enquête judiciaire est ouverte.

Originaire de La Turballe, le corps sans vie d’Anthony R. a été découvert par les pompiers dans son logement verrouillé de l’intérieur, rapporte Ouest-France. Le jeune homme, en sixième année de médecine et interne au CHU, avait été vacciné le 8 mars dernier avec le vaccin du laboratoire suédo-britannique. 

Alors que d’autres analyses sont en cours, le premier rapport évoquerait « une hémorragie interne causée par une thrombose« , selon une source proche du dossier à Ouest-France.

« A ce stade, aucun élément ne permet de conclure en faveur du rôle du vaccin, », a indiqué, lundi 22 mars, l’Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM) dans son point de situation sur la surveillance des vaccins. 

« Ce cas de décès fait l’objet d’une investigation clinique approfondie par les Centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV). »

Le Parquet de Nantes a ouvert une enquête judiciaire pour faire toute la lumière sur ce décès.

Anthony « avait 1,7 litre de sang dans le ventre »

L’étudiant en médecine souffrait de maux de ventre et avait prévu de consulter un médecin, a indiqué son frère aîné qu’il a eu au téléphone la veille de son décès. « Il n’en a pas eu le temps », a-t-il déploré auprès du quotidien régional.

Décrit comme « quelqu’un de brillant », Anthony R. « prenait soin de lui »« Il faisait attention à ce qu’il mangeait, il faisait du sport (…) et n’avait aucun antécédent médical, aucune maladie, rien. Il était en parfaite santé. Alors ce vaccin, c’est la seule branche à laquelle on peut se raccrocher pour comprendre ce qui s’est passé. » La famille « se pose des questions autour du vaccin. C’est inévitable. »

« Les médecins nous ont dit qu’Anthony avait 1,7 litre de sang dans le ventre. La seule consolation, c’est qu’il est décédé dans son sommeil. On se raccroche à ça : au moins, il n’a pas souffert », a ajouté le grand frère, interrogé par Presse Océan

Reprise de la vaccination à l’AstraZeneca : la confiance ébranlée ?

La semaine dernière, l’Agence européenne du médicament (EMA/AEM) avait écarté tout lien entre la vaccination par AstraZeneca et « l’ensemble des cas inattendus d’événements thromboemboliques survenus dans plusieurs pays européens. » 

L’AEM avait toutefois annoncé investiguer sur un lien possible avec deux formes très rares de caillots sanguins (coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) et thromboses des sinus veineux cérébraux) associés à un déficit en plaquettes sanguines.

En France, dans son dernier rapport, le 19 mars, l’ANSM recensait treize cas d’événements thromboemboliques (pour plus de 1.041.000 injections du vaccin).

Selon le dernier rapport de l’ANSM, publié vendredi 19 mars, il y a eu en France un total de 4.184 cas d’effets indésirables dus au vaccin AstraZeneca (pour plus de 1.041.000 injections) entre le 6 février et le 11 mars, dont 13 cas d’événements thromboemboliques.

Toutes les personnes étaient en cours de rétablissement. « Au regard des données disponibles, rien ne permet de conclure que ces effets thromboemboliques soient en lien avec le vaccin », affirmait l’autorité médicale.

Covid: Castex a sa dose

Le premier ministre a reçu une première dose du vaccin AstraZeneca

Véran s’est exhibé, Castex s’est dissimulé et Macron s’est caché.
Le quinqua a fait avec son ministre Véran le concours de celui qui a le plus dur
. La performance de Jean Castex n’aura pas le succès de celle de Corinne Masiero, 57 ans, grand prix de la vulgarité en se mettant à oilpé à la cérémonie des césar (en minuscules), mais au moins le premier ministre est-il resté digne. Il a toutefois évoqué le complexe des hommes au test des vestiaires. « On ne va pas faire comme M. Véran », a-t-il plaisanté en remontant la manche de sa chemise a minima pour recevoir l’injection.

Le premier ministre Jean Castex a reçu sa première dose du vaccin AstraZeneca vendredi à l’hôpital Bégin de Saint-Mandé, près de Paris, une injection destinée à redonner au vaccin anglo-suédois sa confiance perdue auprès des Français. Après que Macron a suspendu l’injection du sérum anti-Covid, son fusible a fait don de son corps en jouant le cobaye, avec l’accord de L214, association à but non lucratif de 2008 dédiée à la défense des animaux: des lanceurs d’alerte, enquêteurs masqués et diffuseurs de vidéos « chocs », sur les conditions de vie des animaux dans les élevages, mais aussi durant leurs transport et abattage. Elle avait jusqu’ici fermé les yeux sur la macronie et a donc comblé cette lacune, bien qu’il s’expose, pour une remontée dans les sondages, à une thrombose. Macron ne s’était pas, quant à lui, mis à nu.

« Je n’ai rien senti alors que je suis un peu douillet », a commenté le Premier ministre, 55 ans. « On ne va pas faire comme M. Véran », a-t-il plaisanté en remontant la manche de sa chemise pour recevoir l’injection. LIEN

La Haute autorité de santé (HAS) avait autorisé la reprise « sans délai » de la vaccination avec AstraZeneca

Une opération bien synchronisée: deux heures plus tôt, la HAS avait recommandé de réserver ce vaccin aux personnes de 55 ans et plus. Or, Castex a eu 55 ans en juin dernier. ?

A la suite d’une quinzaine d’autres pays, le précautionneux Macron avait suivi le mouvement en suspendant mardi l’utilisation du vaccin suédo-britannique, après le signalement d’effets secondaires graves tels que des troubles de la coagulation et la formation de caillots. Pour tout dire, des thromboses cérébrales qui ne font pas de quartier.

Mais jeudi, l’Agence européenne des médicaments (AEM) avait jugé « sûr et efficace » l’AstraZeneca dans un avis très attendu, sur fond de pénurie de vaccins en Europe et singulièrement la France qui se situe dans le peloton de queue des pays européens.

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Face à la défiance grandissante de la population, J. Castex avait annoncé dès mardi qu’il se ferait vacciner « très rapidement » si la suspension d’AstraZeneca était levée, qualifiant ce vaccin d' »utile » – et moins cher que le Moderna et surtout le Pfizer – en dépit des inquiétudes sur de possibles chocs cliniques et risques mortels.

« Jusqu’à présent, je m’étais fixé une ligne de conduite, c’est-à-dire me faire vacciner quand mon tour viendrait, pas de passe-droit », avait déclaré le quinqua mardi, soucieux, en même temps, de déclarer qu’il ne présente « pas de comorbidité connue ». 

« Mais je me suis dit effectivement qu’il serait judicieux que je me fasse vacciner très rapidement (…) pour montrer à mes concitoyens que la vaccination, c’est la porte de sortie de cette crise et qu’on peut y aller en toute sécurité« , avait-il poursuivi.

Avec le recul, un doute pèse toutefois encore lourdement sur ce produit mis au point par des Britanniques qui nous envoient maintenant le « variant anglais » et au vu des affirmations et dénégations, ordres et contre-ordres, promesses et renoncements accumulés depuis quatre années.

Effet moutonnier: Macron suspend l’utilisation du vaccin AstraZeneca en France

Jupiter, un suiveur en marche à tâtons

Macron a-t-il cédé à la panique?Au moins douze pays avaient suspendu l’utilisation du vaccin d’AstraZeneca, lundi en fin d’après-midi, interrogé à l’issue du sommet franco-espagnol. Il s’agit principalement de pays européens : le Danemark, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Norvège, l’Islande, la Bulgarie, les Pays-Bas et l’Irlande, et donc la France, outre la Thaïlande et la République démocratique du Congo. Le meneur européen Macron s’est aligné ce lundi 15 mars à Montauban, provisoirement, jusqu’à un avis européen mercredi.

La France suspend l’utilisation du vaccin de la firme britannique AstraZeneca. « L’autorité européenne (EMA) rendra demain un avis sur le recours à ce vaccin. D’ici là, nous avons décidé de suspendre la vaccination avec AstraZeneca en France, en espérant la reprendre rapidement », a-t-il annoncé.

Cette décision intervient quelques heures après que l’Allemagne et l’Italie ou l’Espagne ont elles-mêmes interrompu « à titre préventif » le recours à ce sérum.

Macron, meneur sensible
à toutes les vents contraires

Caillots, hémorragies…

Cas graves de caillots sanguins, hémorragies cutanées, décès de personnes vaccinées avec AstraZeneca dont le dernier en date en Norvège… Des problèmes à répétition ont été déplorés ces dernières semaines après des vaccinations avec le sérum britannique.

Le 29 janvier 2021, l’Agence européenne des médicaments (AEM) avait approuvé l’utilisation de ce troisième vaccin contre la Covid-19, après celui de Pfizer-BoNtech et de Moderna. « L’AEM a recommandé l’octroi d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle pour le vaccin contre le Covid-19 AstraZeneca (…) chez les personnes à partir de 18 ans », a déclaré dans un communiqué le régulateur européen, basé à Amsterdam.

Tout commence en Autriche, où une infirmière de 49 ans meurt à la suite de « graves troubles de la coagulation », quelques jours après avoir été vaccinée. Près d’une semaine plus tard, la Norvège annonce la mort par hémorragie cérébrale d’une soignante de moins de 50 ans qui avait été hospitalisée après avoir reçu une injection du vaccin d’AstraZeneca, sans qu’un lien entre les deux événements puisse être établi à ce stade.

Une douzaine de pays européens suspendent la vaccination AstraZeneca

Le premier décès survenu en Autriche a provoqué une série de réactions : de nombreux pays, comme l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie et le Luxembourg, ont choisi de suspendre l’utilisation de certains lots du vaccin britannique. Plusieurs pays scandinaves – Danemark, Norvège, Islande – ainsi que la Bulgarie sont allés encore plus loin en interrompant totalement l’usage de tous les vaccins AstraZeneca. Ils ont été suivis ce dimanche par les Pays-Bas et ce lundi par l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne. La Thaïlande et la République du Congo ont même reporté leurs campagnes de vaccination.

En France, ce lundi 15 mars, le patron du Service département d’incendie et de Secours des Bouches-du-Rhône a indiqué avoir suspendu la vaccination de ses hommes avec le vaccin AstraZeneca. Le colonel Gregory Allione a affirmé qu’un sapeur-pompier avait présenté des « effets indésirables sérieux ».

Le groupe pharmaceutique anglo-suédois affirme de son côté qu’il n’y a « aucune preuve de risque aggravé » de caillot sanguin entraîné par son vaccin, tandis que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’il n’y a « pas de raison de ne pas utiliser » ce vaccin.

De son côté, l’Agence Européenne des médicaments se veut rassurante : « Les avantages du vaccin AstraZeneca l’emportent toujours sur les risques« .

Covid-19 : Johnson & Johnson va diffuser son vaccin à une dose

Ce vaccin a encore besoin des autorisations de la FDA et de l’AEM en UE

Une dose du vaccin Johnson & Johnson contre le Covid-19 lors d’un un essai clinique à Aurora, au Colorado, le 15 décembre 2020.

Le produit du groupe américain affiche une bonne protection contre les formes sévères et résiste au variant sud-africain, selon des résultats d’essais cliniques qui n’ont pas encore été détaillés ni analysés par des tiers.

Un vaccin à une seule dose, facile à conserver, efficace et sûr, résistant qui plus est aux divers variants : le géant américain Johnson & Johnson (J & J) a annoncé, vendredi 29 janvier, qu’à l’issue des essais de phase 3 conduits par sa division pharmaceutique Janssen, il disposait désormais « d’une solution simple et pratique pour le plus grand nombre, capable d’avoir un impact maximum pour mettre un terme à la pandémie de Covid 19. » Pour l’occasion, le groupe a organisé une conférence de presse téléphonique réunissant, aux côtés de deux de ses cadres, le patron des Instituts nationaux de la santé américains (National Institutes of Health, NIH) Francis Collins, et le conseiller du président des Etats-Unis, Joe Biden, et de son prédécesseur, Donald Trump, Anthony Fauci. Un panel à la mesure de l’enjeu. A la différence de Macron qui n’a pas soutenu le ‘made in France’ de la « start-up France » de Nantes – biotech Valneva – financée par les Britanniques (5,2 M€)…

Dès le départ de la course, Janssen avait emprunté une voie à part. Pas en ce qui concerne la technologie retenue : son vaccin à vecteur viral appartient à la même famille que celui d’AstraZeneca ou que le Spoutnik V russe. Elle consiste à insérer un fragment de l’ARN du SARS-CoV-2 dans un adénovirus (syndromes non respiratoires) inactivé, puis à injecter l’ensemble pour laisser les cellules humaines produire l’antigène qui déclenchera la réponse immunitaire anti-Covid-19. En revanche, là où tous ses concurrents estimaient avoir besoin de deux injections pour assurer une immunité forte et durable, J & J affirme qu’il suffit d’une injection unique.

Pari gagné, pour l’heure. !+Aucune des données de l’essai de phase 3 n’a été pour l’heure publiée dans une revue scientifique. Mais le communiqué de presse et les informations fournies lors de l’échange public par l’aréopage scientifique américain dessinent un tableau assez rassurant. Les chercheurs assurent n’avoir relevé aucun effet indésirable notable. Pas d’allergies graves, pas de réactions imprévues. « Un peu de douleur au point d’injection, un peu de fatigue pour quelques-uns, rien du tout pour la grande majorité », a résumé Mathai Mammen, directeur de la recherche et développement de Janssen.

« Réduire le nombre des cas sévères »

Mais c’est sur le terrain de la protection que J & J était surtout attendu. Avec un résultat global affiché de 66 % d’efficacité, à partir du 28e jour suivant l’injection, le produit se rapproche de la solution à deux doses d’AstraZeneca. Loin, donc, des impressionnants 95 % des deux vaccins à ARN messager de Pfizer et Moderna, mais largement au-dessus des 52 % réclamés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Ses promoteurs veulent surtout retenir deux autres chiffres : le vaccin offre une efficacité de 84 % pour prévenir les formes sévères et même de 100 % pour éviter les hospitalisations et les décès. « Le plus important pour la santé publique, c’est de laisser les gens hors de l’hôpital et de réduire le nombre des cas sévères », a assuré Anthony Fauci, joignant sa voix au chœur des louanges.

Ces résultats soulageront enfin un peu tous ceux qui redoutent l’effet des variants sur les vaccins. Jeudi, Novavax avait constaté que son candidat vaccin était sérieusement émoussé face au mutant sud-africain. Le produit de J & J ne présente pas la même vulnérabilité. Son efficacité globale apparaît moindre en Afrique du Sud (57 %) qu’aux Etats-Unis (72 %). Mais il apporte la même protection contre les formes sévères sur tous les continents, dans toutes les classes d’âge et tous les groupes ethniques, ont précisé les chercheurs.

Fort de ces résultats, le laboratoire devrait déposer la semaine prochaine une demande d’autorisation d’urgence auprès de la Food and Drug Administration. Un dépôt auprès de l’Agence européenne des médicaments est aussi imminent. La firme s’est engagée à fournir 100 millions de doses au gouvernement américain d’ici à juin. L’Europe a de son côté préacheté 200 millions de doses. A l’échelle mondiale, J & J promet 1 milliard de doses en 2021.

Retards de vaccination: 500 millions de doses du vaccin Pfizer refusés par la France en Europe

Macron et Véran auraient voulu favoriser le Français Sanofi, malgré son retard, au risque de vies perdues

Deux media allemands révèlent que Macron aurait temporisé pour favoriser Sanofi dans l’Union européenne : le vaccin de la société française ne sera pas prêt avant fin 2021, si jamais. 

C‘est une information que la presse française a dissimulée. Selon les très sérieux journaux allemands Der Spiegel et Die Zeit, l’Union européenne a reçu une offre de 500 millions (ainsi que 100 millions supplémentaires) de doses du vaccin de la société BioNTech, le partenaire allemand de la firme américaine Pfizer. Mais la France aurait rejeté cette offre, affirment es deux media allemands pour privilégier le « Made in France » attendre que la société française Sanofi ait rattrapé son retard et privilégier le « Made in France ». Or, début décembre, cette dernière a annoncé que son vaccin contre le Covid-19 n’est toujours pas au point et ne le sera certainement pas avant la fin de l’année 2021. 

Selon le Brussel Times, Macron aurait de surcroît argué que le contrat de la nouvelle offre aurait été porté à plus de 800 millions de doses. Or, le vaccin de Pfizer et BioNTech a été évalué à douze euros environ, contre seulement 7,50 € pour celui de SanofiLa vie humaine n’a de prix qu’en France… D’autant que Macron a été testé positif il y a une quinzaine et ne craint probablement plus rien…

“Vaccination obligatoire”, “dérive dictatoriale”, “totalitarisme”

L’opposition demande des éclaircissements, tandis que la majorité fait le dos rond sur le report du projet de loi dédié à… l’urgence sanitaire

Alors, raison financière ou plus douteuse ? Selon der Spiegel, le ministre allemand de la Santé a enjoint ses collègues européens à accepter l’offre notamment pour payer le prix fort et permettre aux pays défavorisés d’avoir accès au vaccin en masse, mais les 27 auraient refusé, tous en choeur.

Le problème est triple pour Sanofi et Macron s’obstine

Le Français continue de miser sur Sanofi: or, d’une part, son vaccin n’est pas au point, puisqu’il est encore en phase 2, sans garantie qu’il atteigne la phase 3, d’autre part, avec le déploiement de celui de Pfizer/BioNTech, le retard pris va être considérable, et enfin, la France et Sanofi se sont grillés auprès des pays les plus pauvres. Les volontaires vont pouvoir être soignés sans délais avec celui que ses voisins européens déploient sans problèmes d’ego national et le laboratoire français trouvera-t-il encore des clients européens dans douze mois?

Amatrice de protocoles et craintive des poursuites judiciaires en cas de malheur, Macron impose une série de garde-fous qui font renoncer les Français à la vaccination dans les conditions qu’il édicte : 6 Français sur 10 n’en veulent plus ! Il va falloir que les pays pauvres écoulent les stocks de vaccin Sanofi… Or, le vaccin chinois ne va pas tarder à arriver sur le marché.

L’Union européenne n’a pas souhaité répondre aux révélations du journal Der Spiegel…, mais, l’essentiel, c’est que – le 21 décembre, date historique – la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé qu’elle autorise la distribution dans l’UE du vaccin anti-covid-19 du duo Pfizer-BioNTech, quelques heures après le feu vert de l’Agence européenne des médicaments (AEM).

Le retard de Sanofi met plusieurs pays européens dans l’embarras

Ils avaient aussi passé commande à… Sanofi

Ils ont dû refuser d’acheter plus de vaccin Pfizer/BioNTech et se trouvent piégés, révèle der Spiegel.

Le ministre allemand de la Santé, Jens Spahn, aurait fait pression pour acheter davantage de doses de vaccin Pfizer/BioNTech, selon der Spiegel, « mais il n’a finalement pas réussi à l’emporter en raison de l’opposition de plusieurs pays membres de l’UE – en partie, apparemment, parce que l’UE n’avait commandé que 300 millions de doses à la société française Sanofi. « C’est pourquoi acheter plus à une entreprise allemande n’était pas dans les cartes », dit un initié familier des négociations. La Commission européenne a nié cette version des événements, affirmant qu’il n’est pas vrai que Paris a pris des mesures massives pour protéger Sanofi. »

Etonnant, selon certains critiques anonymes derrière leurs claviers, de voir Spahn parler « d’entreprise allemande » alors que le vaccin associe le géant américain Pfizer (88.000 personnes dans plus de 150 pays dont la France) à la petite société allemande BioNTech (1.300 personnes) de Mayence. La vérité, c’est que, si l’entreprise américaine est en vedette, c’est que l’Allemande a dû signer un partenariat pour bénéficier de sa puissance commerciale. Il n’en reste pas moins vrai que la mise au point du vaccin est à mettre au crédit de l’Allemand BioNTech, n’en déplaise aux polémistes qui font diversion. Notre « partenaire privilégié » a simplement dû prendre acte de l’inefficience (passagère, mais dommageable° de Sanofi.

Clément Beaune, secrétaire d’État chargé des affaires européennes, a nié que la France ou aucun pays ait demandé de baisser le nombre de doses achetées. Sur France Inter, il déclare: « C’est du grand n’importe quoi. Jamais la France ni aucun pays n’a demandé de baisser le nombre de doses des contrats qu’on aurait signés. C’est faux. Il ne faut pas mentir sur ces choses-là » Certes…

Macron a toutefois jeté le doute sur le seul vaccin disponible

« Il faut être honnête et transparent, on ne sait pas tout sur ce vaccin, » a lâché le Français, interrogé sur le vaccin Pfizer-BioNtech au cours d’un entretien déjà désastreux avec le media en ligne Brut, puisque, pour plaire au jeune public, il reconnaissait que des policiers puissent agir au faciès !

Le vendredi 4 décembre, le président Macron a recommandé d’être « très prudent » à l’encontre du vaccin de Pfizer et BioNTech, affirmant que la stratégie n’est pas à court terme de vacciner à toute force et toute la population.

Deux jours plus tôt, la Grande-Bretagne avait été le premier pays au monde à autoriser l’utilisation de ce vaccin basé sur une technologie innovante, dite à ARN messager, utilisée aussi par le candidat vaccin de Moderna, alors que celui d’AstraZeneca s’appuie sur une technologie classique.

L’Autorité européenne des médicaments (AEM) s’était donnée jusqu’au 29 décembre au plus tard pour livrer son avis sur le vaccin de Pfizer-BioNtech alors que ceux de Moderna et AstraZeneca ne devraient être disponibles que… plus tard: comprendre « sans date » !

Au media en ligne Brut, il déclara: « il y a des vaccins qui arrivent [peut-il dire quand ?], il n’y en a pas qu’un. Là, on a vaccin qui est en train d’arriver, sur l’ARN messager, ce qui est une première mondiale. » C’est donc l’expression d’un rejet à la fois du vaccin de Pfizer/BioNTech d’une part, et de celui de Moderna d’autre part. Macron faisait ainsi le vide pour Sanofi ! Mais, dans le même temps, des Français meurent. Pardon: « perdent la vie » !

« Je ne crois pas à la vaccination obligatoire pour ce vaccin parce que d’abord, il faut être toujours très honnête et très transparent [ça va mieux en le clamant ?], on ne sait pas tout sur ce vaccin comme on ne sait pas tout sur ce virus« , a poursuivi le président de la République. « Le vaccin d’avril ne sera pas celui de janvier. Il y a des vaccins qui vont arriver au printemps-été, qui seront faits avec d’autres techniques. » Il faut pouvoir attendre et il semble, son ministre Véran et lui, faire bien peu cas des personnes à risque : la sélection naturelle ?

La France a choisi de vacciner sa population par étapes: Macron n’a pas choisi : il n’a pas plus de doses vaccinales aujourd’hui que de masques il y a un an… D »abord les personnes âgées en Ehpad à partir de janvier [il a commencé avant la date, « dès la fin décembre », pour apaiser les esprits, et seulement quelques dizaines], puis les personnes fragiles à partir de février et enfin, au printemps, le reste de la population.
« On n’est pas en train de dire aux gens : ‘Vaccinez-vous, vaccinez-vous’, à toute force et toute la population, on a une autre stratégie« , a certifié Macron. Voilà qui est intéressant, mais un peu flou ! Se croit-il à Koh-Lanta ?

« La clé de la stratégie, à partir du moment où on va complètement sortir du confinement [ça s’appelle « déconfinement » ?], ça va être le ‘tester-alerter-protéger(…) et progressivement de vacciner. Une progressivité sans cesse réaffirmée qui a pour effet d’interpeller. D’autant qu’il ajoute que « le vaccin n’est en fait la solution que le jour où vous avez entre 50% et 60% de votre population qui a ce qu’on appelle l’immunité collective« , a-t-il ajouté. Au fait, que reste-t-il de la stratégie de Castex: «tester, alerter, isoler, protéger  » ?

Cette immunité collective se prépare avec le troisième déconfinement: il sera meurtrier, mais c’est le moyen radical et à moindre fait, d’attendre Sanofi. La stratégie de Macron, l’élimination naturelle des individus les moins aptes à la « lutte pour la vie ».

Covid-19 : un premier porteur du virus mutant est détecté en France

Ce premier cas positif est un Français arrivé du Royaume-Uni

Le N501Y, nouveau variant du coronavirus, d’abord détecté au Royaume-Uni, est finalement arrivé jusqu’en Franceune première contamination a été repérée vendredi 25 décembre. La personne est asymptomatique et actuellement isolée à son domicile.

Que sait-on de la mutation N501Y du coronavirus, détectée au Royaume-Uni ?

La mutation N501Y du coronavirus SARS-CoV-2 a été identifiée mi-décembre au Royaume-Uni. Selon le premier ministre britannique, elle pourrait être « jusqu’à 70 % plus contagieuse que la souche précédente ». Les scientifiques appellent à la prudence et Boris Johnson a décidé de reconfiner une partie du pays, moins de deux semaines après le déconfinement partiel du 3 décembre, alors que le Royaume-Uni fait face à une recrudescence du nombre de nouveaux cas de Covid-19.

La reprise de l’épidémie serait alimentée par “une nouvelle variante du coronavirus nommé N501Y” qui “semble se répandre plus facilement et pourrait être jusqu’à 70 % plus contagieuse que la souche précédente“, a indiqué le chef du gouvernement britannique lors d’une conférence de presse. “Il circulait déjà bien plus tôt cette année en dehors du Royaume-Uni, en Australie en juin-juillet, aux Etats-Unis en juillet et au Brésil en avril, a toutefois révélé le Dr Julian Tang (Université de Leicester). Elle a été repérée par le consortium britannique COG-UK qui étudie le génome des coronavirus parmi des échantillons de tests positifs pour identifier ses variantes et leur répartition géographique.

La nouvelle variante du SARS-CoV-2 est-elle plus dangereuse ?

Les scientifiques ne disposent pas encore de données suffisantes pour savoir si la mutation N501Y induit des formes plus graves ou plus contagieuses de la Covid-19. L’OMS (Organisation mondiale de la santé) ne reconnaît “aucune preuve d’un changement de la gravité de la maladie” à ce stade. Au vu d’informations “préliminaires“, elle s’inquiète toutefois que la variante britannique puisse “affecter l’efficacité de certaines méthodes de diagnostic“.

Interrogé par CNN, le médecin-chef de l’Angleterre, Chris Witty, affirme que des travaux ont été lancés “en urgence” pour déterminer si la mutation du virus peut – ou non – entraîner un taux de mortalité plus élevé, ou si elle affecte l’efficacité des traitements et des vaccins.

Même constat du côté de l’Agence européenne des médicaments (AEM)  qui a autorisé, lundi 21 décembre, la mise sur le marché du vaccin Pfizer-BioNTech. Selon le régulateur européen, il n’existerait “aucune preuve” permettant d’avancer que le vaccin Pfizer-BioNTech ne protège pas contre cette nouvelle souche du coronavirus.

Les autorités sanitaires françaises confirment la détection d’une première contamination au variant du coronavirus en France.

Ce premier cas a été détecté à Tours (Indre-et-Loire), indique la Direction générale de la Santé, vendredi 25 décembre au soir. Il s’agit d’un homme de nationalité française résidant en Angleterre. Ce premier porteur est arrivé de Londres le 19 décembre. Pris en charge au CHU le 21, il a été détecté positif. Désormais, seuls les résidents dont le test de dépistage du Covid-19 est négatif pourront rentrer en France et « si on veut avoir des résultats dans la journée, on peut devoir payer jusqu’à 400 euros« , indique Carole Rogers, présidente de l’Union des Français de l’étranger au Royaume-Uni.

La personne, asymptomatique de la Covid-19, est actuellement isolée à son domicile et se porte bien. Les autorités sanitaires ont procédé au contact-tracing des professionnels de santé ayant pris en charge le patient et à la recherche de ses personnes contacts à risque, pour procéder à leur mise en isolement strict.

Plusieurs prélèvements positifs évoquent déjà le variant du Covid-19

Ces prélèvements positifs suspects sont en cours de séquençage par les laboratoires du Centre national de référence des virus des infections respiratoires (CNR). Un système de détection et de surveillance des cas possibles d’infection ou de portage du variant de la Covid-19 a en effet été mis en place par Santé publique France et les Centres nationaux de référence, en lien avec les laboratoires d’analyses.

Les Centres Nationaux de Référence (CNR) sont des laboratoires experts en microbiologie et des observatoires des maladies transmissibles, qui, en centralisant les informations à l’échelle nationale, participent à la lutte et au contrôle de ces maladies. Historiquement, les CNR ont été créés par un arrêté du 18 avril 1972 et sont localisés dans une entité d’établissements publics ou privés de santé, d’enseignement ou de recherche. Désignés CNR par arrêté du ministère en charge de la santé pour un mandat de 5 ans, leur reconduction est soumise à une évaluation effectuée par un Comité des CNR placé sous la responsabilité du Directeur général de Santé Publique France. 

Le ministère de la Santé précise que les autorités sanitaires sont mobilisées pour identifier le plus précocement possible chaque patient contaminé pour les isoler, isoler leurs personnes contacts et les tester, et éviter ainsi la propagation de variants du coronavirus SARS-CoV-2 sur le territoire national. Les autorités rappellent l’importance du respect immédiat de l’isolement de tout personne présentant des symptômes évocateurs, cas confirmé de Covid-19 et de toute personne contact d’un cas confirmé.

Un autre patient porteur en Allemagne

Le variant du coronavirus a aussi été repéré dans le Land du Bade-Wurtemberg, en Allemagne, à 50 km de Strasbourg, rapporte France Bleu Alsace samedi. C’est le premier cas allemand de contamination à la nouvelle souche du coronavirus détectée au Royaume-Uni. C’est une femme arrivée par avion le 20 décembre, ont indiqué les autorités allemandes, le 24 décembre. Elle a atterri à l’aéroport de Francfort le 20 décembre, en provenance de l’aéroport Heathrow de Londres. Testée positive à sa descente d’avion, elle a ensuite été emmenée en voiture par des proches dans le Bade-Wurtemberg, dans la ville de Freudenstadt, à 50km de Strasbourg. Elle s’est ensuite mise en quarantaine. Les symptômes sont apparus le lendemain de son arrivée et un second test s’est avéré lui aussi positif au variant.

L’Allemagne a prolongé jusqu’au 6 janvier la suspension des vols en provenance du Royaume-Uni et d’Afrique du Sud.

Le 22 décembre, le premier ministre français a pourtant annoncé une « reprise limitée des flux du Royaume-Uni vers la France« 

Il se satisfaisait d’une simple « condition sanitaire de tests négatifs, sensibles au variant » de la Covid-19, concernant les Français et les ressortissants de l’Espace européen. « Les délais vont être courts », avant Noël pour les Français souhaitant quitter le sol britannique, s’inquiéta d’ailleurs Carole Rogers. 

franceinfo : Quelle est votre réaction aux annonces du gouvernement ?

Carole Rogers : Depuis la décision d’arrêter les contacts avec les personnes venant du Royaume-Uni, il était clair que le test PCR allait être probablement obligatoire pour les Français. Mais les délais vont être courts avant le 24 décembre.

Cela sera-t-il faisable pour la plupart des 300.000 Français qui vivent au Royaume-Uni, en vue d’assurer leur retour auprès de leurs familles en France ?

Les vacances scolaires ont commencé vendredi, donc certains ont déjà pu partir. Mais il est clair que ça ne va pas être très facile à faire. En Angleterre, les tests doivent être faits par des structures privées. Si on veut avoir des résultats dans la journée, on peut devoir payer jusqu’à 400 euros. Normalement, c’est plus dans les 150 euros avec 48 heures de délai.

A défaut, un test antigénique de moins de 72 heures pour pouvoir repasser la frontière sera obligatoire à partir de minuit ce mardi soir. Que vous disent les familles ?

Il y a des familles qui doivent rester en Angleterre. Ils n’ont pas trouvé les moyens de rentrer en avion et en Eurostar. Les gens sont résignés, ils savent bien que c’est compliqué. Il y a de la colère parfois, car les mesures sont arrivées juste avant Noël.