Un maire se sent « abandonné » par l’Etat avant l’ouverture d’un centre pour « réfugiés »

A son tour, le maire PS de Saint-Lys dénonce le délaissement des maires : nouvel « échec collectif » ?

« La joie de vivre », ancien Ehpad, réhabilité pour des clandestins

Le mot d’ordre de l’Etat semble être d’imposer aux maires l’implantation des centres pour soi-disant « réfugiés ». Après Saint-Brévin en Loire-Atlantique, Saint-Lys en Haute-Garonne se retrouve avec l’un de ces centres et seul face â un débat local prévisible, puisqu’il est général en France depuis de nombreux mois. Entre le manque d’information des services de l’Etat à l’origine du projet et une opposition déterminée, un maire socialiste qui se targue donc d’humanisme exemplaire, Serge Deuilhé, tente de sensibiliser le gouvernement à la galère qu’il impose aux élus locaux, alors même qu’un de ses membres, Dominique Faure, est ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales. Ironie de l’histoire, elle est adhérente au Parti radical, élue députée de …Haute-Garonne, après avoir dirigé un cabinet de conseil en ressources humaines. La macronie, c’est le royaume d’Ubu.

Il demande à être « enfin entendu ». « Ça pourrait se passer comme à Saint-Brévin… » Serge Deuilhé, maire PS de Saint-Lys en Haute-Garonne, s’inquiète d’un mépris global, vertical, depuis Paris, et horizontal, des administrés mécontents de leurs maires, « premiers interlocuteurs de la population« , mais piégés entre le marteau et l’enclume.

« Les maires sont les premiers relais de la population, on reste le premier interlocuteur. Sur ce dossier, quand on me demande, je n’ai pas l’information, donc je me sens abandonné« , déplore l’élu. Si Serge Deuilhé n’a reçu « que«  des insultes « sur les réseaux sociaux« , il l’assure : « j’ai des collègues voisins qui ont reçu des lettres de menaces de mort ! » Une situation qui rappelle celle connue il y a quelques semaines à Saint-Brévin-les-Pins où la maison du maire a été incendiée.

Si la situation à Saint-Lys n’a pas encore atteint le niveau inflammable qu’a connu Yannick Morez, le maire de Saint-Brévin-les-Pins, victime d’incendiaires à son domicile, Serge Deuilhé se retrouve seul face à ses administrés qui s’interrogent sur l’opportunité du projet de Centre de préparation au retour à 24 km au nord de Toulouse. Les CPAR permettent l’hébergement temporaire et l’accompagnement social de personnes déboutées de leur demande d’asile et adhérant volontairement au programme d’aide au retour – déployé par l’OFII (Office Français de l’Immigration et de l’Intégration) – dans leur pays d’origine.

Cette structure accueille et accompagne les personnes déboutées de leur demande d’asile. Dans une lettre ouverte au président Macron (pdf), l’élu alerte sur le manque de coordination de l’Etat avec ses élus locaux. 

A la suite de son courrier, Serge Deuilhé a été reçu « assez rapidement » par le sous-préfet de la Haute-Garonne, Jean-Luc Blondel. Ce dernier a tenu à s’expliquer sur ce « problème de communication » et assure qu’il n’y a « absolument aucune intention de dissimulation de quoi que ce soit« .

« On ne se sent pas entendu »

« On travaille avec la préfecture depuis deux ans. La dernière réunion date du 24 mars dernier, et j’y ai eu des informations, raconte Serge Deuilhé. Cependant, d’autres informations sont arrivées entre temps sans que je sois au courant.«  Alors que le CPAR de Saint-Lys devait être ouvert en 2024, il devrait finalement être ouvert en juin.

A Saint-Lys, en Haute-Garonne, un ancien Ehpad (“La Joie de vivre”) va être transformé en Centre de préparation au retour. Le projet a été avancé de quelques mois, sans que le maire Serge Deuilhé soit informé. 

Dissimulation d’informations

L’Etat cache des informations au maire, élu de terrain, de proximité et de premier recours pour les citoyens. Dans une tribune libre pour justifier ces accusations, le maire rend public le mépris de l’Etat pour les Saint-Lysiennes et les Saint-Lysiens. « Après investigations, mon équipe et moi-même avons découvert en 2021 le projet de création d’un Centre de Préparation au Retour (CPAR) sur le territoire communal. Porté par la société ADOMA, filiale de la CDC Habitat, mandatée par l’Etat, ce projet correspond à la déclinaison de la politique nationale migratoire mise en place par le gouvernement.

Nous ne nous sommes pas opposés à l’accueil de cette structure. Nous avons toujours promu l’écoute et la négociation pour travailler à une solution acceptable, en matière de cohésion sociale et territoriale. Depuis cette date, je n’ai eu de cesse de solliciter les services déconcentrés de l’Etat pour obtenir notamment des précisions et une meilleure transparence sur la gestion du dossier. Ces demandes n’ont pas été suivies d’effet. Lors d’une rencontre en présence d’ADOMA et des services préfectoraux, le 24 mars dernier, il nous a été indiqué que la cession du bâtiment (EHPAD) aurait lieu en septembre 2023, que des travaux d’une durée de six mois seraient effectués avant l’arrivée effective des premiers occupants, prévue pour le début de l’année 2024. Or, lors du dernier conseil municipal du 22 mai, ce sont des élus d’opposition qui m’ont appris que la cession était programmée fin mai et que l’arrivée des premiers résidents était prévue fin juin. En interrogeant immédiatement les services de l’Etat sur ces éléments, j’en ai eu confirmation alors même qu’aucune information ne m’était parvenue. Je ne peux accepter une telle situation. »

Serge Deuilhé l’a su en conseil municipal : « ce sont des élus d’opposition qui m’ont appris que la cession était programmée fin mai et que l’arrivée des premiers résidents était prévue fin juin. En interrogeant immédiatement les services de l’Etat sur ces éléments, j’en ai eu la confirmation, alors même que l’information ne m’était pas parvenue.« 

Sur ce dossier, quand on me demande, je n’ai pas l’information, donc je me sens abandonné« , déplore l’élu. Si Serge Deuilhé n’a reçu « que«  des insultes « sur les réseaux sociaux« , il l’assure : « j’ai des collègues voisins qui ont reçu des lettres de menaces de mort ! » Une situation qui rappelle celle connue il y a quelques semaines à Saint-Brévin-les-Pins où la maison du maire a été incendiée, de nuit, pendant le sommeil de la famille.

Le maire de Saint-Lys « attend des actes ». Selon la préfecture, les choses devraient bouger rapidement. Une prochaine réunion entre les services de l’Etat et le maire de Saint-Lys est « programmée courant juin« . A la veille de l’ouverture du centre.

Mznque de formation des maires? Décryptage de Philippe Caverivière:

Harcèlement scolaire: mise en cause de l’Etat par la secrétaire d’Etat auprès de la première ministre chargée de l’Enfance

« L’Etat a sa responsabilité, » affirme Charlotte Caubel

Venue de la société civile, elle n’est pas plus fûtée que ses semblables, Isabelle Rome, magistrate – typique de la société civile de pouvoir, sans onction populaire, mais avec droit de vie et de mort – comme Charlotte Caubel, et divorcée d’un professeur et sénateur socialiste qui parraina Macron en 2017, Sylvie Retailleau, épouse de professeur d’université, Catherine Colonna, diplomate à qui on ne connaît pas d’époux, pas plus qu’à Rima Abdul-Malak ou à Chrysoula Zacharopoulou, poursuivie en justice sur plaintes (classées sans suite) pour viol et/ou violences gynécologiques par d’anciennes patientes, et Agnès Pannier-Runacher, divorcée du président du conseil d’administration de Engie Global Markets et en concubinage avec Nicolas Bays, un ex d’Aurore Bergé et conseiller de Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées et contrainte de rembourser un partie de ses frais de mandat utilisée à des fins personnelles, ou Amélie Oudéa-Castéra, épouse du patron de Société Générale. Toutes proches du peuple, avec lequel elles partagent les fins de mois difficiles, dès le 10.

Les arrogants vous toisent et n’acceptent pas la critique :
leur perfection les place
au-dessus du « vulgum pecus »

Charlotte Caubel a été conseillère justice de l’ancien premier ministre Edouard Philippe, mais n’a rien appris en cinq années. Secrétaire d’Etat auprès de la première ministre chargée de l’Enfance, Charlotte Caubel, a reconnu ce vendredi sur BFMTV que l’ « Etat a sa responsabilité » dans la situation actuelle des violences subies par les enfants, dont le harcèlement scolaire.

La qualité d’écoute de Mme Rome apparaît-elle de prime abord ?

« Je crois qu’aujourd’hui, les violences sur les enfants, les enfants entre enfants, doivent devenir un enjeu de société à la hauteur de ce qu’on a fait pour les violences conjugales », a-t-elle estimé, en réaction notamment au suicide de Lindsay, 13 ans, dont la famille affirme qu’elle était victime de harcèlement scolaire, au vu et au su de tous, dont l’établissement scolaire. La dame oublie juste que le pouvoir auquel elle participe est aux manettes depuis plus de six années et que des enfants souffrent d’être scolarisés, sans protection contre les sadiques de tous âges … Militer à des tables rondes, dans les entre-soi professionnels et dans les dîners en ville ne veut pas dire agir.

« C’est un combat que nous devons mener collectivement », a jugé la secrétaire d’Etat. « Oui, l’Etat a sa responsabilité, l’école doit former ses acteurs, , a-t-elle poursuivi. C’est ce que fait le ministre de l’Education nationale« , a-t-elle rectifié, en réalisant sa bourde.

Une société trop violente?

Charlotte Caubel juge toutefois que l’Etat n’est pas le seul acteur à mettre en cause: « tout le monde a une responsabilité » car la société est violente, a-t-elle affirmé. Au final, tous coupables ! L’Etat l’est-il d’autant moins ?

« La violence de notre société rend banale la violence chez nos enfants, et en plus c’est décuplé par les réseaux sociaux« , avait-elle dit un peu avant.

Pour faire face à cette situation, la secrétaire d’Etat a annoncé la présentation, le 7 juin en Conseil des ministres, d’un nouveau plan de lutte contre les violences faites aux enfants, dans la continuité de celui mis en place pour la période 2020-2022.

Les « plans de lutte » de Macron font florès. A titre d’exemples, faute de pouvoir les citer tous :

sept 2018 – plan de lutte contre la pauvreté, présentée par le Président de la République

nov. 2019 – plan de lutte contre la radicalisation dans les quartiers (PLRQ)

nov. 2021 – plan de lutte contre les violences et le harcèlement sexistes et sexuels dans le spectacle vivant

août 2022 – plans de lutte en 60 mesures contre la radicalisation

oct. 2022 – plan de lutte contre les feux de forêt

févr. 2023 – plan national de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine 

jan. 2023 – plan métropolitain de lutte contre la Covid-19 dans le cadre d’un dialogue avec le Président de la Métropole Rouen Normandie

mars 2023 – plan de lutte contre les violences en milieu pénitentiaire

mai 2023 – plan de lutte contre la fraude fiscale  

mai 2023 – plan de lutte contre le travail illégal, …

Etc… On notera une recrudescence des « plans de lutte » en 2023.

Par « l’Etat a sa responsabilité, » Mme Caubel entend-elle un nouvel « échec collectif » ? Le ministre Pap Ndiaye l’a déclaré pour se défosser du suicide de Lindsay à Vendin-le-Vieil, comme les préfets à Saint-Brévin-les-Pins où le maire a subi un incendie de son domicile ou à Saint-Lys où le maire doit gérer seul la grogne de sa population non consultée préalablement à l’installation anticipée d’un centre d’accueil de clandestins?

Très macronien, le préfet de Loire-Atlantique « assume » un  » échec.. collectif  » avec la démission de Yannick Morez

« Assumer » veut dire désormais « impliquer » les autres

Alors que le départ du maire de Saint-Brévin-les-Pins a été officiellement acté ce mercredi 31 mai, le préfet de Loire-Atlantique a affirmé devant des sénateurs que l’Etat et lui-même ont bien soutenu le maire Yannick Morez, qui a démissionné avec fracas après avoir subi menaces et violences. « En même temps », le préfet a toutefois reconnu un « échec collectif ».

Occultant le principal grief du maire, son abandon par les autorités, le préfet ne retient que le jet de l’éponge par le maire. « Cette démission est un événement grave et elle interpelle à partir du moment où un élu de la République estime ne plus être en mesure d’exercer le mandat qui lui a été confié à cause de pressions, d’intimidations et de menaces accentuées par une récupération politique de l’extrême droite et de mouvements nationalistes », a déclaré Fabrice Rigoulet-Roze, lors d’une audition par la commission des Lois du Sénat ce mercredi.

La départ du maire est notamment « fondée sur le sentiment d’une absence de soutien de l’Etat », a regretté le préfet, estimant que « c’est un échec collectif et j’en prends ma part comme représentant territorial de l’Etat », a-t-il minimisé.

C’est devant la commission des Lois que le maire DVD de Saint-Brevin-les-Pins, Yannick Morez, avait déploré le manque « flagrant » de soutien de l’Etat depuis l’officialisation, fin 2021, du transfert près d’une école de sa commune d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada).

Yannick Morez avait notamment expliqué sa décision de quitter ses fonctions par le fait qu’il s’était senti « seul, abandonné », et que ses interlocuteurs, dont le préfet de Loire-Atlantique, semblaient minimiser les menaces qui le visaient.

Des menaces « prises au sérieux »

Ces attaques avaient culminé le 22 mars au petit matin avec l’incendie de deux véhicules du maire devant son domicile, dont la façade avait également été touchée par les flammes alors qu’il y dormait en famille.

Rappelant le « contexte social » très tendu à cette période, avec des manifestations violentes d’extrême gauche à Nantes et Saint-Nazaire contre la réforme des retraites qui « mobilisaient » la préfecture et les forces de l’ordre, Fabrice Rigoulet-Roze a toutefois insisté sur le fait que les pressions exercées sur le maire avaient été « prises au sérieux ».

Pour le préfet, les décisions qui avaient été prises avant l’incendie criminel concernant la sécurité de l’édile « semblaient adaptées et proportionnées à ce moment-là ; rétrospectivement, la question se pose » (sic).

Le sous-préfet de Saint-Nazaire, Michel Bergue, également auditionné, a affirmé en revanche aux sénateurs qu’il n’avait reçu « aucune alerte particulière sur la sécurité physique des élus » de Saint-Brevin avant l’incendie.

Après l’incendie criminel, « les gendarmes ont d’ailleurs pris sans délai [sic] des mesures de protection renforcée », a relevé le préfet de Loire-Atlantique. Il s’agissait notamment du passage de patrouilles de gendarmes quatre fois par jour au domicile du maire et d’une inscription dans un fichier des appels prioritaires pour les secours. L’incendie criminel a eu lieu de nuit.

Guerre en Ukraine : Raphaël Glucksmann, le député européen va-t-en guerre

La livraison d’avions de chasse « est un tabou qui doit sauter », selon le BHL rouge.

R. Glucksmann exalté au Parlement européen pour instrumentaliser l’affaire du maire de Saint-Brévin-les-Pins et dénoncer l’extrême droite
sans preuves

Ancien conseiller de Mikheil Saakachvili, président de la Géorgie, de 2009 à 2012, en délicatesse avec Poutine, Raphaël Glucksmann, est un fils de… (le philosophe André Glucksmann) élu à Bruxelles ‘Place publique’, un mouvement politique citoyen qui prétend construire un nouveau projet de société pour que justice sociale et justice écologique deviennent indissociables. Cet eurodéputé, tête d’une liste réunissant Place publique, le Parti socialiste et Nouvelle Donne, est co-fondateur de PP , avec Claire Nouvian, une « hystérique » qui insulta les chroniqueurs de CNews, et co-auteur, avec le réalisateur de Tuez-les tous ! (Rwanda : Histoire d’un génocide « sans importance »), David Hazan, d’un documentaire sur la révolution orange en Ukraine.

Ce serait « l’honneur de la France » d’« initier le mouvement » parce que « c’est un tabou qui doit sauter », a affirmé lundi 15 mai sur franceinfo Raphaël Glucksmann, député européen Place publique et président de la commission spéciale sur les ingérences étrangères dans le processus démocratique de l’Union européenne, alors que Volodymyr Zelensky continue de réclamer des avions de combat. Le président de l’Ukraine a rencontré Macron dimanche soir à Paris. Pour des raisons de sécurité, la presse avait accepté de faire de la rétention d’information sur ce passage par Paris, entre Berlin et Londres. Une précaution partagée avec Macron qui apparaît aux quatre coins de la France par surprise, dans la crainte des huees et casserolades.

Les deux présidents ont annoncé conjointement que la France continuera de former et d’équiper « plusieurs [?] bataillons avec des dizaines [combien?] de véhicules blindés et de chars légers » dans les prochaines semaines, mais la livraison d’avions de chasse est … »prématurée » pour l’Elysée. 

« Nous prenons du retard et ce retard se paye en vies humaines sur le terrain », a regretté Raphaël Glucksmann, considérant sans diute que les chars sont des véhicules sanitaires, humanitaires…. « Nous devrions faire tout ce que nous pouvons pour aider la résistance ukrainienne », pour « nous-mêmes, pour notre propre sécurité, pour notre propre stabilité », a-t-il expliqué.

Place Publique est membre de la NUPES, alliance anti-républicaine

franceinfo : La France ne livrera pas pour l’instant d’avions de combat. Vous le regrettez ?

Raphaël Glucksmann : Comme à chaque fois, comme à chaque étape dans les livraisons d’armes, nous prenons du retard et ce retard se paye en vies humaines sur le terrain. Nous avons hésité pendant des mois et des mois avant de livrer des tanks, avant de livrer des missiles. Nous refaisons la même chose sur les avions. C’est dommage parce que depuis le début, notre stratégie devrait être claire. Nous n’interviendrons pas militairement directement sur le front ukrainien. Ce sont les Ukrainiens qui vont mourir et qu’ils vont combattre. Par contre, en dessous de cette ligne rouge, nous devrions faire tout ce que nous pouvons pour aider la résistance ukrainienne, parce que ce n’est pas simplement pour l’Ukraine que nous le faisons, c’est aussi pour nous-mêmes, pour notre propre sécurité, pour notre propre stabilité. Chaque retard pris se paye en matière de sécurité et en question de vies humaines sur le terrain. [Dans l’idéal, Zelensky aurait dû réfléchir avant de se poser en victime et de revêtir l’uniforme du général Dourakine].

Chef de guerre fantoche rameutant les Atlantistes

L’Elysée dit que c’est un « peu prématuré ». On finira par livrer ces avions ?

On y viendra comme sur toutes les autres questions. Au début, nous avons hésité avant les armes lourdes. On ne voulait livrer que des casques et du matériel médical. Puis finalement, on a accepté de livrer des armes. Et puis, la question des tanks qui est arrivée, la question des missiles longue portée est arrivée et à chaque fois, la même décision a été prise, non pas par altruisme, mais par réalisme parce que nous savons bien, au fond, que ce qui est en jeu en Ukraine, c’est notre propre sécurité, de notre propre stabilité. [Poutine ne menacerait donc plus seulement l’Ukraine, maintenant, mais aussi l’Europe entière : l’agité doit consulter d’urgence ! ]

« Il n’y a pas d’investissement dans la sécurité meilleure que celui de l’armement que nous transmettons que nous fournissons à la résistance ukrainienne. C’est aujourd’hui notre première ligne de défense. » (délire de Raphaël Glucksmann, eurodéputé français d’extrême gauche, à franceinfo)

Ce n’est pas simplement la solidarité à l’égard d’un peuple [solidaridé controversée en France] qui lutte de manière héroïque [sous perfusion atlantiste permanente des USA, de l’Allemagne et du Royaume-Uni] pour sa survie [l’Ukraine n’était pourtant pas opprimée par la Russie de Poutine] et pour nos principes. C’est au fond de l’égoïsme bien intelligent, de l’égoïsme bien senti. Il faut que Vladimir Poutine perde cette guerre, sinon nous ne connaîtrons plus la paix et la stabilité en Europe dans les prochaines années et les prochaines décennies [sic].

Si la France refuse ces livraisons, c’est peut-être pour ne pas démunir sa propre armée ?

Il y a des Mirage 2000 [Dassault…] qui ont été vendus aux Emirats arabes unis et qui aujourd’hui ne sont plus utiles, qui ne sont plus utilisés par personne [reste Le Bon Coin, assez bien pour l’Ukraine?]. Il ne s’agit pas simplement de désarmer l’armée française, il s’agit de prendre la décision politique symbolique de livrer des avions. C’est ça qui bloque aujourd’hui. Il serait l’honneur de la France et aussi son intelligence que de prendre les devants y compris par rapport aux Etats-Unis, et d’initier le mouvement parce que c’est un tabou qui doit sauter comme ont sauté les tabous précédents sur les livraisons de tanks ou sur les livraisons de missiles. C’est plus un geste politique qu’une question de disponibilité de matériel.

Papa Dédé Glucksmann a commencé à l’extrème gauche comme maoïste avant de virer néo-libérale. L’épouse du quadra exalté (43 ans), la journaliste Léa Salamé, est nièce de diamantaires. Avec Rapha, la famille Glucksmann est donc promise à une nouveau cheminement vers la droitisation. Les marchands d’armes ont déjà trouvé en lui un VRP prometteur.

Point de Nicolas Sarkozy sur le sujet: lien TikTok

Glücksmann peut-il entendre ceci ?

Clandestins : l’extrême gauche mène des actions de déstabilisation du XVIe arrondissement de Paris

Janvier 2021 : l’association Utopia 56 et DAL dirigent des sans-abri sur une école inoccupée à investir

A Paris, l’association Utopia56 met des sans-abri et des migrants à l’abri,
dans une école du XVIe arrondissement, le 24 janvier.

Menée en janvier 2021 par l’association Utopia56, l’opération visait à « mettre au chaud » des exilés et des personnes privées de logement. Or, il semblerait que le XVe arrondissement de Paris bénéficie d’un micro-climat adapté davantage aux clandestins qu’aux autochtones. car la mairie socialiste de Paris – dont son adjoint communiste au logement, Ian Brossat – a annoncé leur déplacement temporaire dans deux gymnases voisins.

«Les mises à la rue, c’est fini !»  Un petit groupe est massé devant l’une des entrées de l’école publique Erlanger, à l’angle de la rue du même nom et du boulevard Exelmans, dans le quartier d’Auteuil. Point de rendez-vous tenu secret jusqu’au dernier moment par les associations dites « citoyennes » qui mènent l’opération à spectre large de mise à l’abri des exilés du monde entier et les autres. Sur place, il y a aussi des élus comme la sénatrice EELV Esther Benbassa, des citoyens soi-disant lambda mais surtout des « exilé.e.s » (sic) – comme si des Ivoiriens devaient fuir le régime démocratique en place – et à la rue. Le but de l’aventure est simple : les mettre à l’abri dans ces bâtiments, fermés depuis près de deux ans. «On vient pas nous chercher, alors au bout d’un moment on prend les lieux», lance rageusement Yann Manzi, un régisseur de camping qui participait notamment à l’organisation du festival des Vieilles Charrues, dans la commune de Carhaix-Plouguer, Finistère, avant de militer sur la jungle de Calais, et cofondateur de l’association d’aide aux migrants Utopia56. Pourtant, «450 demandes individuelles de réquisitions portant sur huit bâtiments ont été faites en bonne et due forme mais aucune réponse de la préfecture», assure Maël, coordinateur de l’antenne Paris de la même association.

Paris le 24 janvier 2021. Action d’Utopia 56 et du collectif Réquisition pour mettre à l’abri des migrants dans l’école Erlanger (16eme arrondissement), vide depuis deux ans et destinée à un autre projet,
en présence d’Esther Benbassa, ceinte de son écharpe tricolore de sénatrice et soutien d’une occupation illégale

Les squatteurs ne sont pas poursuivis

« Par terre et sur les murs, des dessins d’enfants. Tous colorés. Ici ou là des petites tables et chaises, mais aussi des lavabos avec leurs distributeurs à savon qu’on ne peut s’empêcher de regarder avec tendresse, » écrivent les libertaires du journal Libération. Au-dessus, des lianes de laine de verre jaune dégringolent des faux plafonds. «On ne bougera pas tant qu’il n’y aura pas de solution proposée à ces populations vulnérables», menace Yann Manzi. 150 à 200 personnes, peut-être plus «si on se serre», pour la plupart des demandeurs d’asile qui «survivent sous les ponts dans la banlieue nord de la ville», resteront donc ici.

Ping pong des responsables placés devant le fait accompli

Qu’en dit la maire Hidalgo, propriétaire malveillante du lieu ? «Les associations ont raison de tirer la sonnette d’alarme sur le fait que beaucoup des personnes réfugiées [abus de langage, désinformation] soient à la rue et que l’Etat ne met pas en œuvre de solution durable, estime Ian Brossat, adjoint PCF à la Ville de Paris en charge du logement, de l’hébergement d’urgence et de la protection des « réfugiés » [et non des réfugié.e.s ?]. 

Cette école est vide, certes, mais elle est en très mauvais état et pas chauffée [en assez bon état pour des clandestins ?]. Ce n’est pas un lieu d’hébergement adapté ni sécurisé», poursuit le communiste. Brossat ne devrait-il donc pas régler le sujet avec ses camarades associatifs ? La mairie d’arrondissement est-elle candidate à cet hébergement ou est-elle harcelée par la coalition municipale NUPES ?

Projet de Ville de Paris,
validé ce mardi 8 février 2023 par les élus parisiens réunis au …Conseil de Paris (NUPES)

80 logements sociaux doivent y voir le jour. Mais le projet, porté par Paris Habitat (reconstruction de l’école Erlanger en y ajoutant une crèche de 45 berceaux, 60 logements locatifs et une pension de famille de 25 studios et T2) depuis des années, «a pris du retard, à cause d’un recours des riverains, comme d’habitude dans le XVIe arrondissement», accuse Brossat, jdans Libération. A cause aussi du squat et de la problématique d’un relogement…

La Fanfare accompagne l’installation : à la satisfaction des riverains ?

Paris le 24 janvier 2021:
action d’Utopia 56 et du collectif #Réquisition

Le permis de construire a été annulé il y a deux semaines et Paris Habitat doit revoir sa copie. En guise de «solution»«dès ce soir, la ville mobilisera deux gymnases pour les personnes, un dans le Ve arrondissement et un dans le XVIe, affirme l’élu communiste. Il faudra que l’Etat prenne le relais. Un gymnase, ça dépanne mais ce n’est pas la panacée». Effet ping-pong des responsabilités, comme souvent. Pas sûr que les associations présentes ce dimanche apprécient, elles qui n’ont eu de cesse de rappeler «l’urgence de la situation» et «la nécessité de prendre vigoureusement le taureau par les cornes pour lutter contre le « sans-abrisme » et la crise du logement, le logement cher et les expulsions massives qui s’annoncent aussi pour le printemps.» En fin de journée dimanche, Utopia56 a annoncé sur Twitter son intention de «[veiller] à ce que ce gymnase soit suivi de réelles solutions d’hébergement».

C’était en janvier 2021

Mai 2023 : les associations bloquent la situation et, non plus 200 clandestins (« en se serrant »), mais 400 illégaux vivent dans l’attente

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Squat « citoyen » dans cette école désaffectée de la rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris.

« Depuis le 4 avril 2023 [selon la presse supposée bien informée et objective], des centaines d’exilés (abus de langage) – présentés comme mineurs – vivent dans cette ancienne école du très chic (sic)16e arrondissement », selon actu.fr, site web d’information de proximité lancé en 2017 par Publihebdos, qui fédère des sites internet au sein de la plateforme Actu.fr et détenu par une filiale du Groupe SIPA – Ouest-France, leader national (30% du marché).

Le groupe SIPA-Ouest France adopte délibérément le point de vue des occupants illégaux » « réveillés par le ronflement du générateur électrique », après un match de foot dans la cour et des cris qui ont tenu éveillés les riverains.

« Ici, il y a principalement des Guinéens, des Sénégalais, des Ivoiriens…, indique sottement un bénévole vingtenaire en service civique pour Utopia 56, bénéficiaire du dispositif mis en place en 2010 consistant en un engagement volontaire sur une mission d’intérêt général, d’une durée de 6 à 12 mois, de 8 mois en moyenne, à raison d’au moins 24 heures hebdomadaires et destiné aux jeunes de 16 à 25 ans, dans les neuf domaines reconnus prioritaires pour la Nation. Depuis plus de deux semaines, 300 jeunes migrants vivotent dans cette école désaffectée de la rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris. L’association humanitaire les a tirés de la rue et installés ici en attendant une mise à l’abri de l’État, qui ne vient pas. 

Depuis quand la Guinée, le Sénégalais ou la Côte d’Ivoire sont-ils des régimes dictatoriaux, répressifs mettant des vies en danger ? Ces clandestins sont-ils donc éligibles au statut d’exilé ou de demandeur d’asile ?

Silence radio de l’Etat dans Paris comme à Saint-Brévin-les-Pins?

A Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique), le maire DVD était sollicité pour que sa commune balnéaire et bourgeoise accueille un centre d’accueil de migrants, au grand dam de sa paisible population. Son domicile et ses voitures, comme la mairie, furent incendiés et l’extrême droite accusée sans preuve. Aujourd’hui, il estime que l’Etat – sous-préfet, préfet et sous-ministre – ne s’est pas tenu à ses côté. Dans un communiqué il réfute des propos du préfet local et de la ministre, une certaine ;chargée à la fois des Collectivités territoriales, auprès de Darmanin, et de la Ruralité auprès de Christophe Béchu…

« Et on est bon pour rester une semaine de plus, soupire un squatteur. On a l’impression d’être invisible ici », une contre-vérité absolue du point de vue de voisins dont le quotidien est perturbé jour et nuit. L’association est partisane de l’épreuve de force : elle établit en effet un parallèle avec les événements de décembre dernier, quand trois cents exilés clandestins avaient campé devant le Conseil d’Etat. Rassemblés depuis le vendredi 2 décembre 2022, une dizaine d’entre eux avait été exposés au risque d’hypothermie par Utopia 56 et Dal et évacués. Cinq jours plus tard, les pouvoirs publics les avaient mis à l’abri. 

aze
Il y a désormais quelque 400 « jeunes migrants »
qui viennent dormir dans cette école gérée par Utopia 56 et rodent le jour dans Paris.

Dans un coin de la cour de récréation, la députée franco-gabonaise Danièle Obono (La France Insoumise) apporte sa caution parlementaire à une occupation illégale. Et l’élue anti-républicaine, fille d’un économiste gabonais, fulmine : « L’Etat reste muet et se défausse de sa responsabilité. Il faut une prise en charge. On ne parle pas d’envoyer des mômes [sic] à l’hôtel, on parle de mobiliser de vrais moyens ». 

Et plus le temps s’écoule, plus l’occupation semble intenable. Une dizaine de nouveaux jeunes vient chaque soir grossir le nombre des occupants illégaux de l’école, selon Utopia 56. Alors les matelas de cartons ne suffiront plus, et des tentes devront bientôt être plantées dans la cour centrale.

Le Groupe SIPA et la gauche stigmatisent l’extrême droite, la mairie du XVIe et les riverains : les uns sont des « humanitaires », les autres des pestiférés

Diffamation, amalgame a priori et à l’aveugle

Ouest-France prend le parti du « Bien » contre le parti du « Mal » incarné par les opposants politiques et militants, sans donner la parole aux mécontents. Dimanche, le collectif féministe identitaire Némésis a déployé une banderole « Libérez-nous de l’immigration » devant les grilles, « occasionnant au passage des échanges houleux avec Utopia, » peut-on lire sur le site Actu.fr, en flagrant délit d’inversion des valeurs républicaines. Les fauteurs de trouble d’Utopia 56 sont victimisés par le Groupe SIPA-Ouest France, chapeauté par …l’Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste ! Selon le (SNJ), ce montage permet surtout de servir des dividendes substantiels aux actionnaires de la société d’investissement Sofiouest, souvent présentée comme « la machine à cash du groupe ». Le SNJ affirme qu’en 2008, quelque 13,6 millions d’euros leur ont été distribués…

La municipalité du 16e arrondissement souhaite protéger ses habitants et s’insurge.

Mercredi 25 janvier 2023, 74 femmes et 42 enfants migrants en situation irrégulière ont déjà été hébergés au gymnase Jean Bouin dans le 16e arrondissement de Paris. Une décision sans concertation, accueillie tièdement par la municipalité. Certains élus et habitants se sont mobilisés contre cette décision imposée, qui empêchait 1.500 élèves et 1.500 sportifs de s’entraîner dans les semaines suivantes. Utopia 56 a demandé aux bénévoles de l’armée du Salut de s’organiser pour les repas. Une pétition a été lancée contre la réquisition du gymnase pour l’accueil de personnes en situation irrégulière. Dès les premières heures de la journée lundi, des habitants se sont rassemblés devant le gymnase avec des élus, pour manifester leur mécontentement.

En tête de la fronde contre cette utilisation du gymnase, la maire  (LR) du 16ème, Danièle Giazzi estime que son arrondissement n’a « à recevoir de leçon d’humanité, de solidarité, de personne ». Elle pointe Anne Hidalgo (NUPES-PS) : « C’est dommage que tout le monde soit dupe de cette espèce de manip électoraliste de Madame Hidalgo », a-t-elle déclaré à BFM. Elle reproche à la Maire de Paris de « ne connaître que le 16ème », faisant référence à la réquisition de la caserne Exelmans (cinquante réfugiés y ont été accueillis en 2018, en plein cœur du XVIe arrondissement ) et de l’hôtel Mezzara (hôtel particulier de style Art nouveau construit par l’architecte Hector Guimard, Rue Jean de la Fontaine, Paris XVIe) pour loger des illégaux en 2016 et 2017. Deux dispositifs d’aide qui avaient déjà fait polémique à l’époque.  En plus du Centre d’hébergement d’urgence dans le Bois de Boulogne (le tribunal administratif avait annulé le permis de construire). Les 300 places étaient destinées aux « réfugiés » (100 lits), aux « demandeurs d’asile » (150) et aux familles (?), pour 50 personnes. Anne Hidalgo a des attentions très spéciales pour les électeurs du 16e…

Le 13 avril, la municipalité a encore dû demander à la Ville de Paris « l’expulsion de ces [3]00 jeunes hommes dits « mineurs » » de l’école, arguant de la dangerosité des locaux. Réponse irritée de Ian Brossat, adjoint PCF en charge du Logement :

« Alors on va reprendre les choses dans l’ordre et rétablir quelques vérités que ce communiqué omet. Pourquoi cet immeuble était vide ? Parce que cette ancienne école désaffectée doit être transformée en logements sociaux. Et qui s’y oppose ? La Mairie du 16e ! (…) J’assume : nous ne demandons pas leur expulsion ». (Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris en charge du logement)

Les riverains, eux, d’abord irrités par la présence des rodeurs, sont parvenus à trouver un arrangement grâce à l’instauration d’un couvre-feu à 21h30. Les occupants de l’école sont donc tenus à une certaine discipline et au respect du voisinage.

aze
Les squatteurs sont tenus de respecter des règles de cohabitation élémentaire

« Les locaux, insalubres, sont consciencieusement balayés par les exilés, » assure Actu.fr. Les cris et la musique sont proscrits: ils étaient donc réels… Et la partie de football « qui se joue sous un beau soleil ce matin-là » évacue la réalité des matches en nocturne…

Ces jeunes qui tiennent les murs de l’établissement scolaire sont désoeuvrés. « Maintenant, notre destin est entre les mains du gouvernement français », résume Fofana, appuyé sur son manche à balai, doudoune siglée Emporio et claquettes Adidas aux pieds. Utopia 56 ne leur propose aucune formation : ces jeunes adultes, mâles noirs supposés hétéros qui ne sont visiblement ni mineurs ni isolés, sont pris en otage par les associations d’extrême gauche passées expertes en coups politico-médiatiques. Le XVIe arrondissement de Paris est un terrain de jeu idéal pour les décoloniaux.

Les nouveaux venus sont indésirables partout. En France, bien sûr, puisqu’ils revendiquent le territoire, au nom de son passé colonisateur. En Libye et en Tunisie, plaque tournante stratégique pour les départs en mer – en augmentation de 226 % par rapport à l’année dernière, selon le Haut-commissariat des Nations unies – l’accueil n’est pas chaleureux.

Quand le président tunisien, Kaïs Saied, affirme que l’immigration relève d’un « plan criminel pour changer la composition du paysage démographique du pays », Actu.fr y voit une « saillie ». Fofana raconte que des « petits Tunisiens » lui ont jeté des pierres. Un jour, on aurait frappé à la porte de son squat, à Tunis. Ces « coups aveugles » étaient ceux de la police visant hommes, femmes et enfants, répète Actu.fr, qui ne peut jurer qu’il a vérifié ses sources… Quelques jours plus tard, dans son « petit bateau », il est « sauvé en mer » pendant la grande traversée. Passé l’attente poisseuse à Lampedusa, Fofana rejoindra finalement la France après un bref passage en Sicile.

aze
Le collectif Réquisition, DAL et Utopia 56 ne garantissent pas la logistique,
seulement l’insécurité et la haine de la France

L’ONU n’a pas la responsabilité d’un Etat au quotidien : est-elle donc libre de professer un humanisme perché ?

Nerf de la guerre pour obtenir un suivi régulier : la reconnaissance de minorité, qui ouvre droit à l’aide sociale à l’enfance (ASE), versée par les contributeurs français, solidaires ou non. Jean-Baptiste Eyraud est-il imposable ? Ici, tous les corps ne semblent pas impubères, mais les associations internationalistes méprisantes des intérêts de leurs concitoyens plaident pour l’application de la présomption de minorité. Ils préfèrent les présupposés à la vérité des faits et au test osseux, si scientifique soit-iI : peut-être l’est-il trop…

Aboubacar
Aboubacar, mineur isolé,
originaire de Côte d’Ivoire, pays sous dictature ?
Les riverains ont comme un doute…

Sur ce principe, un jeune se présentant comme mineur doit être considéré comme tel jusqu’à ce qu’un juge statue. Le 23 janvier 2023, l’Etat a été sanctionné par Comité des droits de l’enfant des Nations-Unies pour ne pas avoir appliqué cette règle issue de la Convention de New York, dont la France est signataire. Jusqu’à quel âge est-on un enfant, sachant que 18 ans est l’âge de la majorité sexuelle au Sénégal ? Les mineurs de 18 ans y sont-ils des gamins, vu de l’ONU ? De plus, le mariage des enfants est très répandu au Sénégal : 31% des femmes âgées de 20 à 24 ans ont été mariées avant l’âge de 18 ans. 

Donnons la parole à la mairie du 16e (le 18/04/2023)

« Depuis 16 jours, l’école Erlanger est occupée par 200 jeunes hommes étrangers encadrés par 5 associations : Utopia 56, Timmy, Soutien aux Mineurs Exilés, MIDI du MIE et Tara. Cette occupation est illégale. Nous avions demandé auparavant la sécurisation du site et nous déplorons que la négligence de Paris Habitat, bailleur social de la Ville de Paris, et propriétaire du site, n’ait pas tenu compte de notre demande.

Après l’occupation pendant deux mois du gymnase Jean Bouin par des familles à la rue, la Ville est une fois de plus dépassée par la situation à Paris. Elle refuse aujourd’hui d’ordonner l’expulsion de ces 200 jeunes hommes dits « mineurs » comme elle a toujours refusé d’appliquer le protocole d’évaluation de l’âge de ces «  » pourtant validé par le Conseil d’Etat et le Conseil Constitutionnel.

Les 200 jeunes dits « mineurs isolés » étrangers qui occupent actuellement l’école Erlanger ont été évalués comme majeurs pour la grande majorité d’entre eux. Ils sont en situation irrégulière au regard de la loi. Accompagnés par les associations, ils ont dans la quasi-totalité, déposé un recours devant le Tribunal pour Enfants.

Sur place, ces 200 jeunes vivent dans des conditions sanitaires et sécuritaires inadmissibles. La concentration de ces populations dans ces locaux désaffectés, dangereux (plafonds qui s’écroulent, vitres brisées…) fait courir de grands risques aux occupants ainsi qu’aux encadrants. Des risques d’incendie de l’édifice ne sont pas à écarter.

Nous avons demandé le renforcement des contrôles aux agents de la Police Nationale et Municipale du XVIe. Ces contrôles sont effectués plusieurs fois par jour. Jusqu’à présent, les rapports ne font part, ni de violence, ni de débordements. Mais cette situation doit impérativement cesser.

Nous demandons à la Ville de Paris de mettre fin immédiatement à cette occupation illégale et nous demandons à la Préfecture de la Région Ile-de-France de prendre ses responsabilités en proposant des solutions d’hébergement d’urgence décentes aux occupants. Tant que l’Etat ne mènera pas une politique ferme et claire en matière de gestion des flux migratoires, ces situations de détresse et ces occupations illégales ne feront que se répéter.

Enfin, nous regrettons qu’aux abonnés absents, comme pour l’occupation du gymnase Jean Bouin, aucun membre ou représentant du gouvernement ne se soit rendu sur place pour constater la détresse et les risques que les conséquences de leur immobilisme politique fait peser. »

Philippe Caverivière dénonce quelques tromperies:

A l’attention des socIalistes de la NUPES :

Saint-Brévin : le maire démissionne, dénonçant l’Etat qui « ne s’est pas tenu à ses côtés »

Les représentants de notre Protecteur nient leur manque de réactivité

Le maire DVD de Saint-Brevin-les-Pins, Loire-Atlantique, qui a démissionné le 10 mai après avoir été visé par un incendie criminel, a mis en cause samedi l’Etat qui ne s’est « pas tenu à (ses) côtés ». Dans son communiqué, il réfute aussi des propos du préfet local et de la ministre des Collectivités.

« Non, Madame la Ministre, l’Etat ne s’est pas tenu à mes côtés », déplore Yannick Morez dans ce texte publié sur sa page Facebook, où il réagit à un tweet dans lequel la ministre des Collectivités, Dominique Faure, l’assure de son soutien. Il a démissionné après des mois de tensions autour d’un projet de transfert d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) dans sa commune

Une évaluation des risques « toujours en cours »

« Après l’attaque perpétrée contre mon domicile, j’ai écrit au sous-préfet (…) demandant le déploiement d’une protection renforcée pour me protéger, moi et ma famille », explique le maire de Saint-Brevin dans son communiqué. « Le sous-préfet m’a répondu le 13 avril (…) m’indiquant qu’une évaluation des risques allait être menée », puis après une « relance par mail le 25 avril (…) il m’a été répondu (…) que cette évaluation des risques était toujours en cours. Elle l’est encore », regrette-t-il plus loin.

Dans son message, Yannick Morez réagit également à des propos du préfet de Loire-Atlantique, Fabrice Rigoulet-Roze, selon qui la préfecture a organisé des « réunions publiques, des échanges, de la concertation » autour du projet de transfert du Cada. « L’Etat n’a jamais souhaité communiquer sur ce projet, qui dépend pourtant de sa compétence. C’est donc la ville qui l’a annoncé (septembre 2021), communiqué, porté, défendu », dénonce-t-il.

Une démission pour « libérer la parole »

Protecteur de l’environnement dès 2017, Macron a fait en septembre 2922 le choix d’un budget 2023 protecteur et dépensier face à la crise. Le 27 janvier 2023, il a aussi fait à Paris une déclaration sur la protection des droits de l’homme. En mars il est allé au Gabon au Sommet pour la protection des forêts tropicales, esquissant un « plan d’action » pour la préservation et la gestion durable des forêts. Mais le pays brûle: réglements de comptes sanglants à Marseille, balles perdues au centre de Villerupt (Meurthe-et-Moselle), plusieurs jours de fusillades dans les rues de Valence (Drôme), mairie criblée de balles, sabotage de véhicule de la maire de Plougrescant (Côtes-d’Armor), incendie du domicile d’un autre. A l’occasion de ses vœux pour 2023, Macron a prôné « l’impératif de l’unité de la nation »,  une insécurité croissante, mais c’est une insécurité croissante qu’apporte notre protecteur.

L’élu sera reçu par la première ministre Elisabeth Borne et auditionné au Sénat mercredi, mais conclut son communiqué en estimant que sa démission a « libéré la parole ». « J’espère que, grâce à [ma démission], les élus locaux seront mieux protégés et accompagnés à l’avenir », affirme-t-il, promettant d’être « plus complet mercredi prochain au Sénat et auprès de madame la première ministre ».

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