Strasbourg (NUPES) va attaquer l’Etat

« Pour inaction et carence en matière de mise à l’abri de personnes »: comprendre, migrants illégaux

S’agit-il de SDF abandonnés par leurs concitoyens ?

Alors que la préfecture du Bas-Rhin vient d’accorder à la ville le recours aux forces de l’ordre pour évacuer le campement d’immigrants illégaux place de l’Etoile, la maire de Strasbourg annonce néanmoins son intention d’intenter une action en responsabilité contre l’Etat.

La Mairie de Strasbourg – EELV, Strasbourg écologiste et citoyenne, PCF, Place publique, Génération.s, Génération écologie – avait déclaré qu’elle ne ferait pas appel de la décision de justice, mais argue que « ce jugement ne statue pas sur la mise à l’abri des hommes, femmes et enfants présents sur le site du parc de l’Etoile, question pourtant essentielle à la dignité humaine ». Un concept que semblent ignorer les associations communautaristes.

Environ 200 clandestins
ont été amenées et installés
il y a plusieurs mois sur ce
campement, place de l’Etoile,
au centre de Strasbourg:
des tentes en forme de burqa

Lors d’une conférence de presse ce lundi matin, la maire NUPES-EELV de Strasbourg, Jeanne Barseghian, a viré sa cuti, annonçant sa volonté d’« intenter une action en responsabilité contre l’Etat pour inaction et carence en matière de mise à l’abri de personnes ».

Les passes d’armes continuent entre l’Etat et la ville de Strasbourg. Ce lundi matin, la préfecture du Bas-Rhin indiquait dans un communiqué qu’elle « accorde le concours de la force publique » pour évacuer le campement de migrants en situation irrégulière, qui occupent la voie publique, place de l’Etoile. Une réponse donnée à la demande de la maire écologiste Jeanne Barseghian, une juriste, contrainte par le tribunal administratif de Strasbourg à coopérer avec les services de l’Etat et lui ordonnant l’évacuation du campement.

La NUPES porte plainte dans l’instant où elle obtient des renforts de police:
la malveillance de ses intentions éclate au grand jour

Rappelons que le juge des référés avait estimé vendredi soir, à la suite du refus de la maire de Strasbourg de faire évacuer le camp alors que les conditions de vies y sont désastreuses, que « la légalité » de sa décision « était sérieusement contestable ». Le juge des référés avait donc enjoint, « compte tenu du fait que la carence de la maire de Strasbourg porte une atteinte grave à la dignité humaine », de faire évacuer le campement dans le délai de trois jours.

Dans la foulée ce lundi matin, Jeanne Barseghian, membre de Pelicanto, la chorale LBGT+ de Strasbourg, a annoncé lors d’une conférence de presse vouloir intenter « une action en responsabilité contre l’Etat pour inaction et carence en matière de mise à l’abri de personnes ».

Amorce d’une action de groupe. Cette action, qui vise à obtenir une « mise à l’abri pérenne des personnes évacuées », sera « probablement » portée « très prochainement devant le tribunal administratif », selon la maire écologiste et végétarienne

La maire, 42 ans, sans enfants, lance de surcroît un appel à « tous les élus et les associations qui sont concernés par cette défaillance étatique, qui fait que les difficultés reviennent aux collectivités et n’ont pas les moyens de les assumer, à se porter également partie civile », avec Strasbourg.

« Pas une opération de nettoyage »

Jeanne Barseghian, issue par son père de la communauté des Arméniens de Turquie, parmi lesquels des Arméniens islamisés. 

Alors que la préfète Josiane Chevalier a « demandé à la ville « de procéder à l’enlèvement des tentes et au nettoyage du site dès que l’évacuation des personnes aura été réalisée », la maire a opposé que l’évacuation du campement « n’est pas qu’une opération de nettoyage ». Le jugement du tribunal administratif « ne répond en rien » à la question de la mise à l’abri des occupants de la voie publique. « C’est aussi une raison pour laquelle je ne ferai pas appel de ce jugement car il ne pose pas et ne répond pas à la bonne question, enchaîne la maire. Il parle d’une évacuation, mais pas de la mise à l’abri des personnes et de la responsabilité de l’Etat. »

L’extrême gauche crée des difficultés intérieures et importe des problèmes.

Les militants de l’association « D’ailleurs nous sommes d’ici 67 »,
« collectif antiraciste
et antifasciste
actif à Strasbourg et environs »
(depuis février 2016)
ont organisé le retour des migrants au Parc de l’Étoile,
en juillet 2022.

Suggérant comme accessoire que les associations exposent de nombreux enfants à la promiscuité sur ce campement, l’élue verte relève surtout « la fin d’un modèle ». Elle assure que la France – et non l’Afrique et le Proche-Orient – connaît « une crise humanitaire », avec de nombreux migrants en situation irrégulière qu’elle n’a pas sollicités et qui se sont mis en difficulté – malades, à la rue, sans droits, sans recours » – et Barseghian condamne « la politique migratoire du gouvernement ». « Comme d’autres villes françaises, Strasbourg n’échappe pas à la règle », atteste la maire qui assure que l’Allemagne, qui « pourtant accueille un plus grand nombre de migrants », ne rencontre pas ces problèmes « de campements inhumains ». La maire espère par la même occasion une mise à l’abri de toutes les personnes qui occupent des campements « moins visibles et moins médiatiques », situés tout autour de la ville.

Pour l’heure, Jeanne Barseghian pirte plainte tout en admettant ne « rien savoir » de la prise en charge réelle des occupants de la place de l’Etoile qui doit être évacuée. Des squatteurs étrangers probablement ramenés une « nouvelle fois au centre de Bouxwiller, à 33 km de Strasbourg, avant de se retrouver encore une fois sans solution, puis à la rue », avance la maire verte.

Barghessian a également tenu à rappeler les limites auxquelles la ville est confrontée :  « On est au bout de nos capacités humaines et financières, nos moyens ne suffisent pas à répondre à cette grande détresse », assure celle à qui personne n’a tordu le bras pour implanter ce camp sur sa commune. En attendant une évacuation qui pourrait arriver « dans les prochaines 24 heures », selon l’élue.

Un camp de migrants devant le Conseil d’Etat

Provocation des associations, dites humanitaires, autrefois respectables

Ces clandestins ont-ils trouvé d’eux-mêmes ce symbole ? En fait, un retour de boomerang: le Conseil d’Etat est une institution qui a beaucoup fait pour les migrants en situation irrégulière. Ils ont été conduits au Palais Royal, au coeur de Paris: une escalade politique d’humanitaires dévoyés, comme les anti-républicains de La France Insoumise, fer de lance de la NUPES.

200 jeunes migrants sans-abri installent des tentes devant le Conseil d’Etat, pour exiger leur prise en charge et l’accès à un hébergement d’urgence. Ne veulent-ils donc plus transiter vers le Royaume-Uni, et sans avoir accepté leur instrumentalisation par les associations d’extrême gauche, de Emmaüs France et le Secours catholique à Utopia 56, en passant par Amnesty international?

Ces jeunes se prétendant mineurs, en attente d’une décision de justice pour trancher sur leur âge, sont accompagnés par plusieurs associations dont Utopia 56, Médecins sans frontières (MSF) ou Médecins du monde, font partie des 470 migrants qui vivent depuis six mois sur un campement d’Ivry-sur-Seine, commune communiste du Val-de-Marne, PCF de 1968 à 2021. Par quel hasard se sont-ils ainsi retrouvés à Ivry?…

Les associations ont décidé de contester les évaluations des services départementaux. Un recours a été déposé auprès du juge des enfants et ils sont venus sous leurs fenêtres pour intimider les juges administratifs. En attendant, les associations les ont regroupés dans un camp à côté de Paris, dans la commune amie d’Ivry-sur-Seine (94). «Puisque cette crise humanitaire rencontre le silence des autorités, en se tenant à Ivry-sur-Seine, associations et jeunes décident de se déplacer devant le Conseil d’Etat pour visibiliser cette situation et accéder à des hébergements d’urgence en Ile-de-France», a expliqué Médecins sans frontières, proche du Parti communiste français

Ces mineurs ont installé les tentes fournies devant la haute juridiction administrative vers 14h00, vite encadrés par un dispositif des forces de l’ordre. Une action symbolique pour médiatiser la cause de ces jeunes en situation irrégulière. Et les associations de victimiser les hors-la-loi. «On en a marre, on ne devrait pas laisser ces jeunes dans la rue. L’Etat se rend complice de la violence qu’elle dénonce», a par exemple fustigé le cofondateur d’Utopia 56, Yann Manzi, « citoyen du monde » et fondateur du festival des Vieilles charrues à Carhaix (Finistère), dont le maire, Christian Troadec, est altermondialiste.

«Cette nuit, il faisait trop froid, ils n’en peuvent plus. Il y a de graves problèmes de santé, (allant) de la gale aux stress post-traumatiques», a abondé Kahina (elle n’a pas souhaité donner son nom..), une bénévole de l’association. En vérité, Kahina Lattef est Responsable Projets Métropole à Lille3000.

«Je ne me sens pas en sécurité dans ce camp et il fait de plus en plus froid», a confié Seiku Kanté, livre de français entre les mains, six mois après son arrivée en France.

Recours auprès du juge pour enfants

Comme une partie des jeunes présents, originaires d’Afrique de l’ouest ou encore d’Afghanistan, il n’a pas été reconnu mineurs non accompagnés (MNA) à ce stade. Beaucoup ont déposé des recours auprès d’un juge pour enfants, dans l’espoir de bénéficier d’une prise en charge par l’aide sociale à l’enfance.

Les associations qui les manipulent – à moins qu’ils ne fuient leurs pays pour des raisons politiques – déplorent la situation dans laquelle se trouvent ces jeunes se sont mis ces jeunes clandestins, ni mineurs certifiés (ils ont détruit leurs papiers…), ni majeurs désirés (non choisis, non adaptés à nos besoins), ce qui complexifie leur prise en charge dans les structures d’hébergement d’urgence pendant les recours judiciaires compliqués par des brouillages de professionnels de la subversion politique.

«Les conditions de vie sur le camp (à Ivry-sur-Seine) ne sont pas dignes. Près de 470 jeunes doivent partager quatre toilettes, six robinets et seulement douze douches», a également dénoncé Euphrasie Kalolwa, responsable du plaidoyer chez MSF. Le 9 novembre, la préfecture du Val-de-Marne avait reçu une délégation d’élus et d’associatifs sur le sujet. Un «diagnostic sanitaire et social» est en cours avant une éventuelle mise à l’abri, avait répondu la préfecture.

Clandestins : un nouvel accord signé entre Paris et Londres

Londres paie la France pour sa protection

Macron,
patrouilleur sur le littoral sud

Les accords du Touquet ne sont pas morts : ils n’ont jamais été vraiment opérationnels. Maintenant, la France et le Royaume-Uni sont tombés d’accord pour éloigner le problème des côtes anglaises. Avec lui, la France a signé, lundi 14 novembre, un nouvel accord censé rendre plus compliquée la traversée de la Manche mais aussi la vie des Français en maintenant les clandestins sur le sol français en PACA. Comme si des migrants en situation irrégulière allaient reculer devant les quelques dernières centaines de kilomètres.

Macron accepte de se faire payer pour lutter contre les traversées de la Manche par des clandestins, a annoncé le ministre français de l’Intérieur, qui, pour désigner des illégaux, futurs communautaristes séparatistes, parle de « passagers » et de « naufragés ».

Les Britanniques versent à la France 72,2 millions d’euros pour 2022-2023 (deux années fortement entamées). Nos voisins financent ainsi la France qui augmentera de 40 % ses forces de sécurité (350 policiers et gendarmes supplémentaires, dont des réservistes) sur ses plages d’où partent les indésirables à destination du Royaume-Uni. Ces millions ne devraient pas pouvoir être redéployés et investis dans le Sud où les camps seront implantés. Outre l’hôtel des 3 Mûriers à Toulon qui sera indemnisé, un centre de vacances d’EDF offre actuellement ses locaux aux clandestins : la facture s’ajoute aux effets de la crise énergétique que Macron a initiée en sabotant notre secteur nucléaire et en faisant la guerre à Poutine.

Libération, 1er novembre 2022

Aucune obligation de résultats… L’objectif chiffré d’interceptions de bateaux, comme le souhaitait le Royaume-Uni selon la presse d’outre-Manche, n’apparaît pas dans ce document signé par le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et son homologue britannique, Suella Braverman. Darmanin joue-t-il un double jeu ou se renie-t-il, lui qui associait immigration et délinquance ?

Macron s’est attardé sur les statistiques parisiennes, «où on a une forte concentration, pour des raisons géographiques et d’organisation, de cette immigration illégale.» Et le xénophobe d’assurer : «Quand on regarde aujourd’hui la délinquance à Paris, on ne peut pas ne pas voir que la moitié au moins des délinquants, des faits de délinquance qu’on observe, viennent de personnes qui sont des étrangers soit en situation irrégulière, soit en attente de titres, en tout cas dans des situations très fragiles et qui viennent souvent de ces filières.»

Pas d’obligation de résultats, mais un contrôle britannique de l’action française en France

Dans ce texte, Londres et Paris se sont d’abord fixé pour objectif de déployer « des ressources technologiques et humaines », dont des drones, sur le littoral français pour mieux détecter, surveiller et intercepter les bateaux. Les deux pays veulent également collecter et utiliser des renseignements, notamment « provenant de migrants interceptés », pour mieux démanteler les réseaux de passeurs et dissuader les traversées par un travail conjoint « le plus en amont possible », en lien avec les pays d’origine et de transit des illégaux. Pour atteindre ces trois objectifs – inatteignables, selon les acteurs et commentateurs politiques – une douzaine d’actions visant « une approche plus intégrée et plus efficace » sont listées.

Une douzaine d’actions concrètes prévues

Pas de places d’hébergement
pour SDF:
L’hôtel des Trois Mûriers à Toulon reçoit 42 illégaux de
l’Ocean Viking
déposés à l’accueil
par SOS Méditerranée

Pour la première fois, des équipes d’observateurs – contrôleurs de l’activité réelle de la France – seront déployées de part et d’autre de la Manche pour « renforcer la compréhension commune » entre les deux pays, « améliorer le déroulement des débriefings des migrants » et « accroître les échanges d’informations ».

L’accord prévoit aussi le financement de « chiens de détection » dans les ports et l’installation de caméras de surveillance aux principaux points de passage frontaliers le long du littoral. Des centres d’accueil pour illégaux doivent aussi être créés – suggestion que le sujet est durablement insoluble – dans le sud de la France pour dissuader les clandestins indésirables qui aspirés par les ONG politiques dites humanitaires de remonter jusqu’à Calais et leur  » proposer des alternatives sûres »… Plus sûres qu’en Tunisie pointée comme à risques..

22 octobre 2022
Qui promet la fermeté sur les OQTF, mais ouvre des centres d’accueil aux futurs squatteurs

L’accord intervient au lendemain de l’annonce par le ministère britannique de la Défense que le nombre de clandestins qui a traversé la Manche a dépassé la barre record des 40 000 depuis le début de l’année.

Plus de 200 personnes sont mortes ou ont été portées disparues, en mer ou sur terre, en tentant de rejoindre l’Angleterre au départ du littoral nord de la France depuis 2014, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

La France est-elle comparée à la Tunisie et à la Libye ? Pour la première fois, des équipes d’observateurs/contrôleurs seront déployées de part et d’autre de la Manche pour « accroître les échanges d’informations ». Encore des réunions…

Ocean Viking: Retailleau demande d’arrêter « les leçons de morale » à l’Italie

Assez de jugements, d’indécence et d’insultes: le dialogue et la coopération ne sont pas naturels à Macron

Bruno Retailleau

Sénateur depuis 2004 et candidat à la présidence de LR, Bruno Retailleau a demandé dimanche de cesser « les leçons de morale » à l’Italie, qui a refusé d’accueillir le navire Ocean Viking de SOS Méditerranée – qui maraude au large de la Libye en raccolant les bateaux de passeurs – et ses 230 migrants, après avoir accueillis trois navires – autres trafiquants politiques d’êtres humains – Humanity 1 (179 clandestins), le Géo Barents de Médecins sans frontières, MSF (572), et «Rise Above» de l’organisation Lifeline, en novembre 2022.

La ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna a déclaré au Parisien dimanche qu’ « il faut rappeler Rome à son devoir d’humanité ».

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait auparavant critiqué « une Italie très inhumaine ».

Mais pour Bruno Retailleau, « ces leçons de morale sont exaspérantes ». La cheffe du gouvernement italien d’extrême droite Giorgia Meloni avait elle dénoncé une réaction française « agressive, incompréhensible et injustifiée ».

« Depuis le début de l’année, L’Italie, qui est un des pays de première entrée, a accueilli 90.000 migrants. L’Europe devait se charger de 8.000 et 117 ont été repris » seulement, a-t-il souligné à Cnews-Europe 1-Les Echos.

Pour le patron des sénateurs LR, « la seule leçon d’humanité qu’on puisse faire, c’est la fermeté ». Car avec l’accueil de l’Ocean Viking au port de Toulon vendredi, « c’est l’ouverture de la boîte de Pandore ».

« Les passeurs, les trafiquants d’êtres humains, ces mafias, avec en appui les ONG, sauront que la France a plié et qu’elle pliera », a appuyé l’élu de Vendée.

Le candidat à la présidence du parti en décembre a une série de propositions, comme « assumer un bras de fer avec les pays d’origine » pour faire appliquer les obligations de quitter le territoire français (OQTF) et « arrêter les pompes aspirantes » du regroupement familial et des « soins gratuits aux clandestins ».

Il réclame un référendum car « seul le peuple aura le courage d’imposer des mesures courageuses ». Il s’agirait notamment par cette voie de rétablir le délit de séjour irrégulier et de présumer majeur des mineurs non accompagnés n’acceptant pas de test osseux.

Bardella fustige SOS Méditerranée

Le n°1 du RN Jordan Bardella dénonce une « ONG d’extrême gauche » « qui fait de la politique », avec le bateau Ocean Viking.

« Je pense qu’on devrait couper les subventions publiques à SOS Méditerranée et retirer l’agrément qui permet à SOS Méditerranée d’intervenir dans les écoles », a-t-il assumé sur France 3, assurant qu’il y a une « complicité objective entre ONG d’extrême gauche et mafia de passeurs ».

Selon le site Internet de SOS Méditerranée, l’ONG «serait financée à 89 % par des dons privés. Côté subventions, elle mentionne environ 80 « collectivités solidaires » en France, communes, départements et régions. Aucun ministère ne soutiendrait donc les associations de passeurs…

Attaque d’un centre de migrants à Douvres, qualifiée d' »acte terroriste » par Londres

Les Anglais n’en peuvent plus de leurs clandestins

Un centre d’accueil de migrants en situation irrégulière a reçu des engins incendiaires dimanche 2 novembre. Les enquêteurs soupçonnent un acte motivé par un « extrémisme idéologique », déduction faite à partir d’un compte Facebook qui est attribué au suspect et où il aurait exprimé des sentiments anti-musulmans.

Le pouvoir n’a pas craint de confier l’enquête à la police antiterroriste britannique qui a maintenant acquis la preuve que l’attaque est un « acte terroriste ». Les éléments de l’enquête collectés jusqu’ici « suggèrent qu’il y avait une motivation d’extrême droite derrière cette attaqueIl n’y a pour l’instant rien qui suggère que l’homme impliqué ait œuvré avec d’autres personnes et rien ne suggère l’existence d’une menace plus large pour le moment », indique la police dans un communiqué.

Dimanche 2, le suspect était arrivé seul en voiture avant de lancer les engins. Deux agents avaient été légèrement blessés et 700 clandestins avaient dû être reconduits temporairement vers Manston, un autre site à 25 km au nord-est de Douvres. Pour gagner le port tourné vers Calais et Grand-Synthe en France, le suspect aurait parcouru 150 kms depuis la commune administrée par l’épouse d’un précédent maire décédé, Mohammed Razzaq, un homme d’affaires d’origine pakistanaise.

Le suspect, Andrew Leak, un homme de 66 ans vivant à High Wycombe, à 50 km au nord-ouest de Londres, avait été retrouvé mort dans sa voiture peu après l’attaque. Selon la presse britannique, il aurait mis fin à ses jours, ce que les autorités n’ont pas encore officiellement confirmé.

« Après avoir étudié les preuves collectées jusqu’ici, et alors que des éléments importants indiquent que la santé mentale [du suspect] est certainement un facteur, je suis convaincu que les actions du suspect ont d’abord été motivées par un extrémisme idéologique, ce qui correspond à la définition d’un acte terroriste », a encore déclaré Tim Jacques, haut-responsable de la police antiterroriste britannique, cité dans le communiqué.

Cette attaque intervient au moment où le nombre de traversées de la Manche à bord de petites embarcations atteint des records avec près de 40.000 traversées depuis le début de l’année.

Nantes : rixe entre clandestins nord-africains en plein centre

Deux clandestins en décousent au couteau

Un millier de personnes rassemblées pour dire
stop à l’insécurité à Nantes,
début octobre 2022

Le 10 octobre dernier, vers 18h15, une patrouille de police a repéré un individu de type nord-africain – sans xénophobie, ni racisme – armé d’une lame – plus prosaïquement, un couteau, sauf en milieu islamique – qui en poursuivait un autre. Retardés par le passage d’un tramway, les policiers virent l’agresseur porter un coup de couteau à l’autre, puis s’enfuir. Il se réfugia dans un restaurant, où il poussa le couteau sous un tapis. 

L’auteur des coups de couteau a été embarqué… et ramené au commissariat qu’il venait de quitter après avoir été libéré de garde à vue pour violation de domicile – intrusion, donc, au domicile d’une jeune femme. Cette dernière a appelé la police, il s’est enfui et a été retrouvé caché sous un camion. Il se dit âgé de 26 ans mais a donné une fausse identité.

Lui aussi en situation irrégulière, le protagoniste serait un Libyen qui s’est enfuie de l’hôpital. 

Dans l’abattage rituel musulman, le geste prime sur le type de couteau employé. La gorge (la jugulaire, la trachée-artère et l’œsophage) doit être tranchée en une seule fois.

Jugé le 13 octobre, cet algérien a tenté d’apitoyer le tribunal, se disant « harcelé, insulté, maltraité par d’autres migrants ». Ce clandestin espérait-il que la France, dans sa grande générosité, lui paie le billet retour en charter ?

Au passage, il est aussi jugé pour un vol de chaussures le 15 septembre dernier à Saint-Sébastien, et d’autres vols le 14 et le 17 juillet dans une maison nantaise pillée, alors que les propriétaires étaient partis. Il est finalement condamné à un an de prison, dont huit mois ferme. Donc quatre avec sursis.

Seulement quelques jours avant, une marche pour dire « stop à l’insécurité » a pris de l’ampleur après les récentes affaires de violences dont Nantes a été le théâtre. Organisée par Sécurité Nocturne Nantes (S2N), la marche a rassemblé un millier de personnes environ sous la pluie. Cette association, créée en 2019 par des travailleurs de la nuit (milieu des bars et de la sécurité), souhaitait mettre la pression sur la maire PS de la ville Johanna Rolland. « Il ne se passe par un soir sans une agression », témoigne Guillaume, co-président de S2N, employé dans un bar. « Nous souhaitons que Nantes retrouve son bon vivre en mettant plus de police de jour comme de nuit et plus de caméras », a-t-il ajouté.

La ville de Nantes a été le théâtre de plusieurs affaires de violences ces dernières semaines. Un policier a été grièvement blessé lors d’un contrôle routier. Puis une habitante de 40 ans a été violée par deux hommes.  Le mercredi suivant, c’était un ado qui était la cible de plusieurs coups de feu, tirés en plein jour. Et le lendemain, un corps présentant une trace de balle dans le front était retrouvé, en partie brûlé, dans un parc de Saint-Herblain. « La vie dans le centre-ville de Nantes n’est plus possible, assure Anne, mère de quatre enfants. Notre voiture s’est déjà fait fracturer deux fois. Je ne laisse pas mes enfants sortir seuls et nous réfléchissons sérieusement à partir ».

Difficile de dire que ce détenu nord-africain – qui passera moins de quatre mois en prison – a été condamné au faciès.

Des clandestins choisissent leurs sauveteurs en Mer Ionienne

Ils refusent d’être secourus par des gardes-côtes grecs …

L’UE relocalise les clandestins dans les pays périphériques

Des gardes-côtes grecs ont essuyé une rébuffade dimanche 2 octobre quand des migrants à bord d’un bateau en détresse en Mer Ionienne ont refusé d’être secourus, de peur d’être renvoyés… illégalement ! Les gardes-côtes ont indiqué que ce groupe de 56 demandeurs d’asile était à bord d’une embarcation qui s’est trouvée en difficulté samedi au milieu de vents forts près de l’île de Céphalonie.

«Tout au long de la journée, les migrants clandestins ont affirmé par radio qu’ils n’accepteraient aucune aide des bateaux proches ni des autorités grecques», ont indiqué les gardes-côtes dans un communiqué. Ce n’est qu’à la nuit tombée, et parce que les conditions météorologiques s’aggravaient, que les rebelles ont accepté d’être secourus par un pétrolier battant pavillon singapourien, ont-ils ajouté.

Inversion des valeurs

Les étrangers en situation irrégulière imposent leurs conditions. Les gardes-côtes grecs ont indiqué que le procês que leur fait les associations dites « humanitaires » est injuste, puisqu’ils ont secouru quelque 1.500 personnes depuis le début de l’année dans les eaux grecques. Mais les groupes de défense des droits de l’Homme les accusent d’avoir repoussé des centaines d’autres… illégalement, sans avoir eu le droit de déposer une demande d’asile.

La Grèce, dont le PIB reste faible, dément cette diffamation. Les migrants ont été pris en charge et mis à l’abri au port d’Igoumenitsa et les recherches pour retrouver d’autres demandeurs d’asile sont toujours en cours. Ce port est situé au nord-ouest de la Grèce. et mainient des liaisons maritimes régulières avec l’Italie, notamment Ancône et Venise au nord et Bari ou Brindisi au sud de l’Italie. Donc avec la France à Menton. Ou la vallée de la Roya.

Leur nationalité n’a pas été communiquée dans l’immédiat. Difficile ainsi d’évaluer la légitimité des demandes d’asile.

Plus de 300 clandestins sans hébergement investissent un bâtiment vide à Gentilly

La maire communiste met en cause le gouvernement, et non l’assocation dirigeant l’opération

Le bâtiment vide de 8.000 m² était voué à la destruction, donc insalubre et dangereux. Quel est le membre du Conseil municipal qui a pris bouche avec l’association ?

Quelque 300 à 400 migrants illégaux immigrés sans-abri, essentiellement originaires d’Afrique et d’Afghanistan, ont occupé dimanche un bâtiment vide de Gentilly, commune communiste sans interruption depuis 1944 dans le Val-de-Marne, département communiste de 1968 à 2021, en banlieue parisienne, avant de tous se faire évacuer en fin d’après-midi, selon des sources concordantes. Les clandestins instrumentalisés – dont plusieurs familles avec enfants, pour émouvoir les candides – ont occupé les lieux vers minuit dans la nuit de samedi à dimanche dans ce bâtiment vide de 8.000 m² «voué à la destruction » dont ils ont fait « une réquisition citoyenne », a indiqué l’association qui les soutient, United Migrants, association de demandeurs d’asile et migrants sans papiersdonc en situation irrégulière – de toutes nationalités, sans distinction d’appartenance politique ou …religieuse. Association subventionnée malgré son action anti-républicaine bafouant les lois de la République.

Plusieurs dizaines de délinquants sont allés jusqu’à se retrancher sur le toit pour éviter leur expulsion de ce squat d’un jour designé par la pairie PCF à United Migrants le temps d’une opération médiatico-politique dirigée par l’extrême gauche universaliste et internationaliste.

Appelées sur place, les forces de l’ordre ont bloqué les entrées puis reconduit les contrevenants, ce malgré leur refus d’obtempérer, a rapporté la préfecture de police (PP) soi-disant dirigée par un homme providence, Laurent Nunēs.

La grande majorité des occupants a finalement été évacuée dans la journée et, en fin d’après-midi, les dernières personnes encore présentes sont parties d’elles-mêmes, a précisé une source policière. Un exploit, si les voyous n’étaient qu’une soixantaine…

Les solutions temporaires de logement épuisées

Anciens bureaux de SFR envahis
par des centaines de clandestins :
comment sont-ils arrivés là ?

Le responsable de l’association a été interpellé, a précisé la préfecture de police. Le Parquet de Créteil a indiqué qu’un des responsables de l’opération était en garde à vue pour « dégradation en réunion ». « C’est un militant bien connu des services de police pour de nombreuses actions de ce type dans des locaux désaffectés impropres à l’habitation », selon une source proche du dossier.

« Ces 400 personnes sont sans domicile. Elles ont déjà épuisé les solutions temporaires de logement. […] Afin d’éviter de dormir une énième fois à la rue avec tous les dangers et difficultés que cela entraîne, elles ont décidé d’occuper ce lieu », avait argumenté United Migrants. « Les habitant.e.s s’engagent à maintenir la propreté des lieux et à assurer une occupation calme dans le respect du voisinage », avait indiqué l’association.

« La constitution de ce squat est illégale et n’est pas adaptée pour héberger des personnes au regard de l’état du bâtiment et de l’absence d’électricité », a souligné de son côté la PP, précisant qu’une centaine de femmes et enfants figuraient parmi les occupants. Il s’agissait essentiellement de soi-disant « exilés » originaires d’Afrique (Soudanais de langue anglaise, Tchadiens, dirigés par un militaire musulman pratiquant, père de neuf enfants, allié de la France qui continue de le défendre contre vents et marées, Ivoiriens de langue française, alliés de la France dont les forces militaires en Côte d’Ivoire ont un statut de force de présence) ou d’Afghanistan (sans aucun lien historique, culturel ou politique), dont plusieurs familles, pour l’émotion populaire.

L’association United Migrants forme les clandestins à la rebellion anti-républicaine

L’humanisme sans frontières est-il une mafia profitant de la misère humaine en Méditerranée ou à Calais, via Menton ?

Le Sursaut citoyen est une campagne qui a identifié en France plus de 1.200 initiatives solidaires d’accueil migrants clandestins. A partir d’une cartographie en ligne, les centaines d’associations mobilisées autour de cette campagne cherchent à porter un plaidoyer commun pour combattre les discours et politiques migratoires xénophobes.

Une nébuleuse supranationale illégitime aux raisons sociales floues et mensongères

En écriture inclusive…

Le CRID est un collectif d’organisations de solidarité internationale et de mobilisation citoyenne. Depuis 1976, « le CRID porte un regard critique sur la mondialisation et le développement ». Il se pose en « fervent défenseur des droits humains partout dans le monde »… Le CRID dit contribuer à de nombreuses dynamiques collectives en France : Collectif pour une transition citoyenne, Osons les Jours Heureux, Tournons la page, ALLISS (Associations …culturelles, de loisirs pour une Alliance Sciences Siciétés), Educasol (filiale française de l’ECSI), laquelle a rassemblé pendant plus de 20 ans les associations actrices en ressources traduisant la dynamique d’observation, d’analyse, de promotion, et de rapprochement des acteurs de l’ECSI (Education à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale) et pèse sur le monde éducatif (oeuvrant à convaincre les citoyens de leur capacité à comprendre la complexité du monde – endoctrinement – qui les entoure et les origines des inégalités – approche marxiste -, à développer un esprit critique – activisme contestataire – et à être force de propositions)…

La subversion migratoire
se situe dans le 19e de Paris,
géré par un socialiste
proche de Cambadélis
(23 rue du docteur Potain,
75019 Paris)

Calais: les clandestins se rendent à nouveau insupportables aux habitants

Clandestins, mais irrespectueux

Leur présence en nombre grandissant perturbe le quotidien des locaux qui ont pourtant déjà payé un lourd tribut à l’idéologie altermondialiste: la « jungle de Calais » s’est imposée aux habitants, avec des installations précaires, bidonvilles et camps d’hommes venus le plus souvent de pays sans aucun lien historique avec la France, à partir du début des années 2000 à Calais. Les passages en force vers le Royaume-Uni durent depuis 30 ans… mais les gauchistes et leur presse persistent à affirmer que les étrangers qui errent en groupes dans les rues du Calaisis seraient des demandeurs d’asile.

Jeudi 4 novembre, un TER a percuté l’un de ces groupes – une cinquantaine d’étrangers en situation irrégulière – a provoqué un accident avec un TER Dunkerque-Calais qui les a percutés, faisant un mort et trois blessés dont un grave dans le quartier du Beau Marais, et perturbant l’acheminement des travailleurs locaux.

A Calais, de plus en plus d’accidents ont lieu ainsi, impliquant des clandestins. Cinq, ces cinq derniers jours, selon l’association Utopia qui milite pour leur transit et accuse l’Etat pour se dédouaner.

Pour accéder au camp, il faut passer la voie de chemin de fer, à quelques mètres de l’endroit où a eu lieu l’accident. Des dizaines de tentes sous les arbres, des bâches qui servent de tentes. « Dans chacune, il y a deux ou trois personnes. Ce n’est pas très grand mais ça va », confie Mamadou, un des irréguliers.

Ici, on ne traverse pas par bateau, on tente plutôt de s’accrocher aux camions de marchandises qui transitent juste à côté. Mamadou est arrivé il y a deux semaines du Mali, il a déjà tenté le coup mais sans succès à chaque fois. « Dans le parking, il y a beaucoup de sécurité (…) Ce sont les chiens qui nous repèrent », explique-t-il.

« Les gens ont un projet, un rêve, un but »

Ils passent la journée en musique ou en jouant au football. A Calais, les associations estiment qu’il y a environ 1.500 ckandestins. Quand on leur demande pourquoi ils prennent ces risques, la réponse est toujours la même : « aller en Angleterre ». 17.000 ont réussi depuis le début de l’année, selon les autorités britanniques. C’est déjà plus que sur toute l’année 2020. Il faut savoir que l’Erythrée, l’Ethiopie ou le Soudan ont un fait un bout de chemin avec l’Angleterre. Le Kenya, le Nigéria ou le Pakistan sont d’anciens états-membres du Commonwealth.

« Les gens ont un projet, un rêve, un but. On ne peut pas les couper dans leur élan. C’est pourtant ce qu’essaie de faire le gouvernement, l’État avec le harcèlement policier, les barbelés et tous les moyens de sécurisation qui vont avec », explique Pierre Roques, le coordinateur de l’association l’Auberge des migrants. Pas vraiment de quoi les décourager. Comme le dit Yom, « mieux vaut essayer que pleurer ». Reproche-t-il aux habitants du Calaisis d’être des pleurnichards?

Joe Biden va augmenter les charters d’expulsion de clandestins

Les migrants ďécouvrent l' »humanisme » du parti démocrate

Les migrants sont arrives a Del Rio, au Texas, en traversant le fleuve Rio Grande, depuis le Mexique.

L’administration démocrate de Biden a regroupé plus de 10.000 migrants sous un pont à Del Rio, au Texas, vendredi. Les clandestins sont majoritairement des Haïtiens, dont des femmzs et des enfants, durement éprouvés par le climat et leur instabilité politique dans leur pays.

Le rythme des expulsions par avion des plus de 10.000 migrants en situation irrégulière, regroupés depuis plusieurs jours, va être accéléré, a annoncé, ce samedi 18 septembre, le gouvernement américain de Joe Biden. Ces migrants clandestinq, surtout des Haïtiens, sont arrivés à Del Rio au Texas, en traversant le fleuve Rio Grande, depuis le Mexique. De moins de 2.000 en début de semaine, ils étaient plus de 10.500 vendredi, selon les chiffres communiqués par le maire de cette ville frontalière, Bruno Lozano, qui s’attend à de nombreuses nouvelles arrivées.

Le ministère américain de la Sécurité intérieure se montre implacable, annoncnçant qu’il va « obtenir des transports supplémentaires pour accélérer le rythme et augmenter la capacité des vols d’expulsions vers Haïti et d’autres destinations », dans les prochaines 72 heures.

Biden envoie 400 agents supplémentaires pour « améliorer la surveillance de la zone »

Les images spectaculaires de ces clandestins massés sous un pont, dans la chaleur, ont poussé ces derniers jours l’opposition républicaine, mais aussi des voix démocrates à exhorter Joe Biden à régler sans attendre la situation. Le maire démocrate de Del Rio a décrété un état d’urgence et fermé vendredi le pont à la circulation.

Aux trouble politique et à l’insécurité qui agitaient déjà Haïti s’est ajouté en août un séisme meurtrier qui a ravagé le sud-ouest du pays, tuant plus de 2.200 habitants. 650.000 personnes, dont 260.000 enfants et adolescents, continuent d’avoir besoin d’une « aide humanitaire d’urgence », selon l’UNICEF.

La police américaine des frontières, la CBP, a envoyé 400 agents supplémentaires pour « améliorer la surveillance de la zone », a précisé le ministère de la Sécurité intérieure, en dévoilant samedi un plan visant à contenir la situation. Le ministère menait déjà « des expulsions ainsi que des vols vers Haïti, le Mexique, l’Equateur et les pays du triangle nord », Honduras, Salvador et Guatemala, a-t-il précisé.

Plus d’1,3 million de migrants ont été interpellés à la frontière avec le Mexique depuis l’arrivée de Joe Biden

L’administration Biden a rappelé « que nos frontières ne sont pas ouvertes et que personne ne devrait faire ce dangereux voyage », comme en réponse aux critiques des républicains qui accusent le président démocrate d’avoir créé un appel d’air en promettant une politique migratoire « plus humaine ». « L’immigration clandestine présente une menace importante pour la santé et le bien-être des habitants proches de la frontière et pour la vie des migrants eux-mêmes », a martelé le ministère dans son communiqué.

Les gardes-frontières ont assuré avoir distribué de l’eau potable, des serviettes et des toilettes portatives aux migrants. « La grande majorité des migrants continue à être expulsée en vertu » d’une règle sanitaire adoptée au début de la pandémie pour limiter la propagation du virus, a précisé la Sécurité intérieure. Un juge fédéral a toutefois ordonné jeudi au gouvernement de ne plus refouler les familles dans ce cadre, ce qui pourrait compliquer la tâche des autorités, déjà confrontées à des flux migratoires historiques à la frontière avec le Mexique. Vendredi, le gouvernement a fait appel de cette décision.

Parmi les autres migrants, ceux qui n’ont pas de « raisons légales pour rester » sont soumis au régime ordinaire des expulsions, précise le communiqué. Vendredi, quelque 2.000 migrants ont été envoyés vers d’autres centres, pour que la police des frontières puisse traiter « rapidement » leurs dossiers et « les expulser » le cas échéant.

Plus d’1,3 million de migrants ont été interpellés à la frontière avec le Mexique depuis l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche en janvier, un niveau inédit depuis 20 ans. L’opposition républicaine accuse depuis des mois le président Biden d’avoir provoqué une « crise migratoire » en assouplissant les mesures de son prédécesseur Donald Trump, qui avait fait de la lutte contre l’immigration illégale son cheval de bataille.

L’Afghanistan dénonce les expulsions de clandestins afghans en Europe

La diaspora afghane rapporte à l’Afghanistan

Armée afghane

Le monde à l’envers: le gouvernement afghan a décidé de ne plus accepter les retours forcés de clandestins des pays avec lesquels Kaboul a conclu des accords de coopération en matière de migration.

L’Afghanistan a appelé les pays européens à cesser durant les trois prochains mois d’expulser des migrants afghans, 

Aux prises avec l’avancée militaire des talibans, des forcénés islamistes, le gouvernement islamique a aussi pointé la France qui freinerait la délivrance de visas au profit d’Afghans.

«L’escalade de la violence de la part du groupe terroriste taliban dans le pays et la propagation de la troisième vague de coronavirus ont créé un important désordre économique et social, suscitant inquiétudes et défis pour le peuple» afghan, a déclaré le ministère des Réfugiés et du Rapatriement, dans un communiqué publié samedi.

Les négociateurs des talibans Abdul Latif Mansoor (à gauche) et Shahabuddin Delawar (à droite), le 9 juillet 2021 à Moscou (Russie)

Afflux de migrants

En juin, le premier ministre italien Mario Draghi avait dit craindre un afflux de migrants clandestins afghans après le retrait définitif des forces étrangères d’Afghanistan, censé être terminé d’ici le 31 août, et avait appelé l’UE «à contenir les flux d’immigration illégale».

Mais les talibans ont lancé une offensive tous azimuts qui leur a permis de s’emparer de larges portions de territoire afghan. «Les pays hôtes doivent s’abstenir d’expulser de force les réfugiés [sic] afghans à compter du 9 juillet pour les trois prochains mois», a ainsi decrété le gouvernement afghan.

La France menacée par une vague migratoire afghane

Les Afghans constituaient en 2020 10,6% des demandeurs d’asile dans l’UE (un peu plus de 44.000 sur quelque 416.600 demandes), le deuxième plus important contingent derrière les Syriens (15,2%), selon l’agence statistique de l’UE Eurostat.

Les talibans n’ont jamais été aussi puissants depuis 2001.

Quelques heures avant l’annonce des talibans, le président américain, Joe Biden, a déclaré dans un discours que le retrait américain serait achevée le 31 août, près de 20 ans après le début du conflit. « Nous mettons fin à la plus longue guerre de l’Amérique », déclenchée après les attentats du 11 septembre 2001, a souligné Joe Biden.

Si le porte-parole taliban, Suhail Saheen, a déclaré à l’AFP croire en « une solution pacifique », les insurgés semblent ne pas vouloir discuter avec le gouvernement, et les négociations officielles de Doha sont au point mort. Les talibans n’ont jamais été aussi puissants depuis qu’ils ont été renversés par la coalition internationale menée par les Etats-Unis fin 2001.

Les talibans affirment contrôler 85% du territoire afghan.

Une ONG secourt-elle les migrants en mer ou retarde-t-elle le retour?

L’« Ocean Viking » débarque des centaines de migrants, puis s’en lave les mains

En cinq opérations depuis jeudi, le navire de SOS Méditerranée a secouru 203 clandestins, dont 67 individus se déclarant « mineurs ». Ses occupants « fuyaient » une Libye pourtant apaisée et, sans eau ni nourriture à bord – invraisemblable impunité des passeurs – étaient épuisés au moment du sauvetage.

L’Ocean Viking, le navire de secours en mer de SOS Méditerranée, comptait à son bord dimanche 4 juillet au soir 203 personnes auxquelles elle a porté secours lors de différents sauvetages ces derniers jours, a annoncé l’ONG sur Twitter. En cinq opérations depuis jeudi, l’Ocean Viking a donc secouru 203 personnes, dont 67 mineurs – 49 voyageant seuls –, selon une porte-parole de SOS Méditerranée.

Dimanche après-midi, l’Ocean Viking est venu en aide à 71 migrants en péril sur une embarcation en bois extrêmement surchargée dans la zone de recherche et de sauvetage maltaise.

Ses occupants fuyaient la Libye, qu’ils avaient quittée trois jours plus tôt et, sans eau ni nourriture à bord, étaient épuisés au moment du sauvetage. « Quatre d’entre eux ont dû être évacués de l’embarcation sur une civière », a insisté SOS Méditerranée.

Les migrants secourus viennent du Bangladesh, de Libye, du Soudan du Sud, d’Egypte, de Gambie, de Syrie et même de Tunisie, laquelle fait « en même temps » appel cet été aux touristes: tous ces pays ne sont pas tous suspects…

Depuis le 1er juillet, l’Ocean Viking a également repéré cinq bateaux en bois vides, « dont deux bateaux en bois incendiés après leur interception par les garde-côtes libyens », a ajouté l’ONG association. Le 1er mai, l’Ocean Viking avait débarqué 236 migrants secourus en mer en Sicile, en Union européenne. Le navire avait ensuite passé plusieurs semaines en cale sèche à Naples, pour des travaux, avant de reprendre la mer de Marseille.

Les Nations unies ont récemment épinglé la Libye et l’Union européenne, leur demandant de réformer leurs opérations de recherche et de sauvetage en mer Méditerranée et affirmant que les pratiques actuelles priveraient les migrants illégaux de leurs droits [sic] et de leur dignité, quand elles ne leur ôtaient pas la vie.

Dessin anti-flic
par un collaborateur du magazine Marianne

Depuis le début de l’année 2021, 866 migrants ont perdu la vie (!) en Méditerranée en tentant de rejoindre l’Europe, selon les chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). SOS Méditerranée dit avoir secouru plus de 30.000 migrants en situation irrégulière depuis février 2016, d’abord avec l’Aquarius, puis avec l’Ocean Viking.