FFF : Philippe Diallo alerte sur les nombrils et genoux cachés de sportifs

Ces islamistes, perturbateurs civilisationnels

Des influenceurs radicalisés diffusent sur TikTok
des genoux pixélisés
d’hommes musulmans
par « pudeur » 

Les comptes des réseaux sociaux qui associent football et islam fleurissent diffusant la notion de « ‘awra  », une partie du corps située entre le nombril et les genoux que l’on devrait cacher conformément aux commandements de musulmans rigoristes qui ne sont pas de simples  influenceurs, mais des activistes missionnés pour banaliser la « pudeur » islamique et peser sur les moeurs occidentales.

Les présidents de ligues et de districts sont appelés à la vigilance face aux pressions d’islamistes auprès des jeunes sportifs incités à la pudeur, en dissimulant leurs nombrils et leurs genoux.

Ils ne sont pas rares les internautes à qui ce « détail » a échappé. « Ça devient ridicule de pixéliser les genoux, s’agace l’un. Si vous avez un problème avec ça, il va falloir réfléchir à changer de sport. » « Punaise, j’adore les genoux… Ça m’excite. Pourquoi t’as fait ça ? », se moque un autre. Juste en dessous, un troisième « twittos » ironise : « C’est haram [qui est illicite, selon la loi islamique] de montrer des genoux ? » Dans le même temps, un autre utilisateur encourage le « fondateur » du compte, dont la foi musulmane est affichée sur le compte personnel, à poursuivre le floutage. Ce dernier rétorque que c’est un autre administrateur qui s’en est chargé un « frérot » qu’il « soutient ».

La FFF réagit à l’emprise islamiste sur le sport

Dans les pays arabes, telle l’Arabie saoudite, le terme « awra » désigne toute partie du corps que l’être humain cache par pudeur et réserve à sa vie privée, le nombri et les genoux étant érotiques

Les cadres sportifs ont donc été alertés et tenus de faire respecter l’interdiction de porter des collants, au lieu de shorts courts, ou des casques couvrant les cheveux. La FFF craint que ces articles soient détournés pour en faire des signes ostentatoires liés à l’islam, à l’insu des esprits non avertis. Lien Tiktok

L’awra aux JO de Paris 2024

Paradoxal ?

Mi-mars 2023, après des incidents liés au port du voile en match, la Fédération française a rappelé aux clubs son règlement. Des joueuses bravent pourtant l’interdit chaque semaine, profitant du flou entretenu par la Ligue Paris – Ile-de-France, qui a été taclée par la préfecture du 93.

Benzema, impudique
Benzema, clairement islamisé
Oops !

Plusieurs joueuses se sont présentées voilées au coup d’envoi. Ce qui n’avait pas posé problème lors des précédentes journées a, cette fois, fait tiquer l’arbitre de la rencontre, qui a tenu à respecter scrupuleusement l’article 1 du règlement intérieur de la Fédération française de football (FFF) qui interdit « tout port de signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale ». 

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@mhz.03

La marque pour la UMMAH ✅ @Qowaa #muslim

♬ son original – Mouhamed
Pression de groupe

Un règlement intérieur que la FFF a clairement cherché à mettre en conformité avec la loi française, interdisant le port de signes religieux ostentatoires dans des locaux publics et au sein d’associations bénéficiant de subventions. 

Des clubs de foot refusent les règles de la FFF

Vol d’un ordinateur de la gendarmerie à la gare Saint-Lazare de Paris

Des données confidentielles de l’IGGN entre des mains malveillantes?

Un lieutenant de gendarmerie s’est fait voler son ordinateur professionnel à la gare Saint-Lazare de Paris, vendredi 15 mars. L’appareil contient des données confidentielles concernant… l’Inspection générale de la Gendarmerie nationale (IGGN). L’appareil, qui appartient à la gendarmerie nationale, est protégé par un mot de passe.

Le lieutenant de gendarmerie s’est fait voler son ordinateur alors qu’il se trouvait sur la ligne 13 du métro parisien, au départ de Montparnasse. C’est au moment de descendre à la station Saint-Lazare que le militaire a constaté la disparition du précieux appareil qui se trouvait dans une sacoche.

Plusieurs vols enregistrés ces dernières semaines

Ces dernières semaines, on constate une multiplication de vols d’ordinateurs et d’appareils électroniques contenant des données sensibles. Le 27 février, un ingénieur de la mairie de Paris s’est notamment fait voler, à la gare du Nord, sa sacoche dans laquelle se trouvaient un ordinateur et deux clés USB, sur lesquels étaient stockés les plans de sécurisation des Jeux olympiques.

Deux jours plus tard, la secrétaire générale de la direction de l’hôpital Avicenne (du nom d’un médecin et philosophe persan) de Bobigny en Seine-Saint-Denis. s’était fait voler son ordinateur où étaient également stockés des documents concernant les Jeux olympiques.

La sécurisation des JO de Paris pourrait être confiée à des seniors, alerte Philippe Caverivière lien TikTok

La politique de réduction du déficit de Macron inquiète la Cour des comptes

50 milliards d’euros d’économies seraient nécessaires pour maintenir les prévisions gouvernementales

Les magistrats aux comptes de l’Etat estiment que 50 milliards d’économies supplémentaires seraient nécessaires pour faire passer le déficit public sous la barre des 3 % en 2027, comme promis par Macron.

La Cour des comptes a rendu son rapport d’évaluation des finances publiques ce mardi, quelques semaines après l’annonce par le ministre de l’Economie d’un « coup de frein d’urgence » de 10 milliards d’euros sur le budget de l’Etat.

Les Sages de la rue Cambon saluent un choix « nécessaire », « la prévision initiale du gouvernement [avec une croissance à 1,4 %] étant devenue inatteignable », selon Charles de Courson. Mais les magistrats ne sont pas rassurés pour autant. Ils s’inquiètent que cette « révision de la prévision de croissance pour 2024 n’ait pas conduit le gouvernement à modifier celle du déficit public, qu’il est toujours prévu de réduire de 0,5 point de PIB pour atteindre 4,4 points de PIB » en 2024 et passer sous la barre des 3 % en 2027.

La Commission pourrait contraindre Macron à des coupes sombres

« La prévision du déficit pour 2024 est optimiste, voire difficilement atteignable », jugent-ils, suggérant que les élections européennes pèsent sur le discours et les décisions de l’exécutif. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a admis lui-même, dans un entretien avec Le Monde, le 6 mars, que le déficit de 2023 « sera significativement au-delà des 4,9 % » initialement prévu, sans toutefois revoir à la baisse ses prévisions pour 2024, année des Européennes.

Le gouvernement mise sur l’extinction des mesures de soutien face à la crise énergétique qu’il a provoquée et sur une réduction des dépenses publiques en année électorale qui testera la popularité de Macron. Le ministre des Comptes publics, Thomas Cazenave, a annoncé 20 milliards d’économies sur le budget 2025.

Mais pour les magistrats de la Cour des comptes, le compte n’y est pas et il faudra consentir à des efforts supplémentaires. « Pour parvenir à un ajustement structurel de 0,3 point de PIB en moyenne chaque année entre 2025 et 2027 […], ce sont près de 50 milliards d’économie qu’il faudrait réaliser d’ici à 2027 », calculent-ils. Une prévision qui implique aussi « un net ralentissement de l’évolution spontanée des dépenses, qui n’est pas étayée à ce jour ».

Si le gouvernement ne parvient pas à maintenir cette trajectoire de réduction du déficit qui apparaît « fragile » – « toute mauvaise surprise macroéconomique ou toute réalisation budgétaire en deçà des ambitions affichées ferait s’écarter de la trajectoire, avec le risque d’une hausse du ratio d’endettement » –, les Sages craignent que cette situation « expose la France à des discussions difficiles avec la Commission et ses partenaires européens ».

Des recettes « optimistes »

La Cour juge par ailleurs « optimiste » l’évolution des recettes fiscales anticipée par le gouvernement dans la loi de finances 2024, élections européennes obligeant… En 2023, les « prélèvements obligatoires ont progressé à un rythme très inférieur à celui de l’activité », entraînant un manque à gagner d’environ 33 milliards d’euros, estiment les magistrats. Pour 2024, le gouvernement anticipe des recettes de TVA qui apparaissent « élevées », ainsi qu’une stabilité des droits de dotation à titre onéreux « optimiste », compte tenu de la forte baisse du marché immobilier en 2023.

Par ailleurs, « la politique de baisse pérenne de certains impôts menée depuis 2018 a continué de produire ses effets jusqu’en 2023 », avec notamment la suppression de la taxe d’habitation et la diminution de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), lesquelles ne sont que très peu compensées par le PIB et la TVA. Les magistrats pointent de surcroît que « la loi de finances pour 2024 […] marque globalement l’arrêt des baisses d’impôts ».

Concernant l’objectif de Macron de parvenir au plein-emploi d’ici à 2027, les magistrats soulignent que le taux actuel, déjà « historiquement faible » à 7,5 %, s’accompagne de « tensions sur le marché du travail ». Pour les Sages, cela suggère que « le taux de chômage est voisin de son niveau structurel et qu’une poursuite de sa diminution […] supposerait de nouvelles réformes d’ampleur ».

Faute de précisions sur les réformes envisagées, ils jugent « hypothétique » la possibilité de descendre sous la barre des 5 % de chômage avant la fin du quinquennat de Macron. D’autant plus que ce taux est déjà reparti à la hausse, passant de 7,1 % début 2023 à 7,5 % depuis le troisième trimestre.

Du grain à moudre lors des débats pour les Européennes, si Macron daigne y participer…

Le député LFI Guiraud se paie le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, en commission parlementaire: lien TikTok

Gabriel Attal: que cache le grand vide entre l’Ecole alsacienne et Science Po ?

Etudiant à Assas, il n’aurait pas obtenu de licence en droit

Touraine, escortée de Attal

Le nouveau locataire de Matignon a suivi toutes ses études au cœur de Paris, dans d’excellentes institutions.

Nommé plus jeune premier ministre de la Ve République à seulement 34 ans, Gabriel Attal a, semble-t-il, un parcours exemplaire. Dès sa plus tendre enfance, il a été inscrit dans l’une des meilleures écoles privées du pays. Un parcours qu’il a toujours assumé : « Je n’ai pas à renier ou à m’excuser pour ce choix qu’ont fait mes parents à l’époque, comme des millions de parents le font chaque année», déclarait-il en juillet dernier, alors qu’il venait tout juste être nommé ministre de l’Éducation nationale.

De la grande section de maternelle à la terminale, Gabriel Attal a étudié à l’Ecole alsacienne, prestigieux établissement du 6e arrondissement de Paris. Des images de cette époque ont d’ailleurs été retrouvées par l’INA. Dans un reportage de 1998, on peut voir le jeune garçon de 9 ans réciter quelques répliques de Sganarelle dans L’Amour médecin de Molière. Car les arts et le sport font partie intégrante de la pédagogie de l’Ecole alsacienne, où son prédécesseur a l’Education nationale, Pap Ndiaye, a placé ses filles.

De nombreuses personnalités sont passées par cette institution, qui reçoit chaque année 1500 candidatures pour seulement 230 places. Parmi elles, Michel Rocard (PSU), Léa Salamé (dont le père de l’enfant, Raphaël Glucksmann, est allié à la NUPES) ou Agnès Buzyn (belle-fille de Simone Veil), mais aussi les artistes Edouard Baer, Izïa Higelin et Joyce Jonathan. Cette dernière était d’ailleurs scolarisée avec Gabriel Attal. Juan Branco était également en classe avec le premier ministre. En 2018, l’avocat révélait dans son livre Crépuscule l’homosexualité du jeune homme politique. Un événement douloureux pour Gabriel Attal, qui confiait en novembre dernier sur le plateau de «Sept à Huit» sur TF1 avoir vécu «un déferlement d’insultes » homophobes sur Internet.

Diplômé d’Assas et Sciences Po

Après avoir obtenu son bac, Gabriel Attal a poursuivi sa scolarité dans l’enseignement supérieur. En 2007, il a intégré la prestigieuse institution Sciences Po Paris, dans le 7e arrondissement. Il a ensuite obtenu son master 2 en affaires publiques en 2012. En parallèle de ce cursus, l’actuel premier ministre a étudié à l’université Paris-2 Panthéon-Assas pendant trois ans, de 2008 à 2011. Au final, il n’a toutefois pas décroché de licence en droit.

Une fois diplômé de Science Po, sans licence mais sur dossier, Gabriel Attal a immédiatement commencé sa carrière politique, directement en tant que conseiller au cabinet de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, en 2012, à 23 ans. Devenu conseiller municipal de la ville de Vanves puis député des Hauts-de-Seine, il a ensuite intégré le gouvernement en 2018 en tant que secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse. Deux ans plus tard, il a ensuite été nommé porte-parole du gouvernement. Avant d’officier, en 2022, en tant que ministre délégué chargé des Comptes publics. Le 20 juillet 2023, il a enfin été nommé ministre de l’Education nationale.

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Oudéa-Castéra appelée à la démission, suite à des révélations

La nouvelle ministre, à peine nommée, des révélations aux appels à la démission 

AOC

Les signalements de Mediapart sur la scolarisation des enfants de la ministre de l’Education nationale dans un prestigieux établissement privé ont atteint leur objectif au-delà de ce que le site révolutionnaire trotskiste espérait. Ses révélations ont en effet conduit à un mensonge de la ministre et à des appels à la démission par la droite et la gauche qui ont appelé à la démission de la tout fraîchement nommée ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et Paralympiques, accusée de mensonge.

« Il faut partir maintenant, madame », a lancé sur X (ex-Twitter) la députée Les Ecologiste de Paris Sandrine Rousseau. « Si la ministre a menti, je ne vois pas comment elle peut continuer son action publique », a ajouté le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy aux micros de BFMTV et de RMC. Comment en est-elle arrivée là, cette ministre si peu politique et finaude issue de la société civile qui devait revigorer le monde politique ? 

« La ministre de l’Education a choisi un établissement privé ultra-réac pour ses enfants » : l’affaire débute vendredi avec un article du site anti-libéral Mediapart révélant qu’Amélie Oudéa-Castéra avait choisi de scolariser ses trois enfants dans un établissement privé catholique. En février 2023, au temps de Jean-Michel Blanquer, le ministère de l’Education avait saisi l’Inspection générale et lancé un appel à témoignages après des accusations de dérives homophobes et sexistes relayées dans la presse visant cet établissement. Le lycée fait par ailleurs partie des meilleurs établissements français : il est le deuxième meilleur lycée de France, selon un classement du Figaro.

Le même jour, la ministre Amélie Oudéa-Castéra, surnommée « AOC », relance le distributeur à claques en réagissant à ces « attaques personnelles » lors d’un point presse à l’issue d’un déplacement avec le premier ministre dans un collège à Andrésy (Yvelines). Elle fait alors le récit de l’histoire de son fils aîné, Vincent, il y a une douzaine d’années. « Comme sa maman », il a commencé sa scolarité dans le secteur public, à l’école Littré, à Paris. Mais « la frustration de ses parents », « qui en ont eu marre » en voyant « des paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées », les a poussés à scolariser leurs enfants dans cet établissement privé situé à proximité de leur domicile, le collège Stanislas. « [Nous en avons] eu marre, comme des centaines de milliers de familles qui, à un moment, ont fait un choix d’aller chercher une solution différente. »

‘AOC’, huée et sifflée à l’école Littré, lors de son voyage à Canossa : lien TikTok

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La porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot soi-même, n’est pas sûre que la ministre n’a pas menti… :

Amélie Oudéa-Castera exprime des regrets

Ces paroles ont suscité la colère des syndicats d’enseignants. Le Snes-Fsu,  syndicat de gauche dominant dans le second degré, qui appelle à la grève le 1er février, attribue à la ministre « la première médaille d’or : celle de la provocation ». « Des propos lunaires et provocateurs, contre le service public d’éducation et ses personnels », a ajouté sur X (ex-Twitter) la secrétaire générale du Snes-FSU, Sophie Vénétitay, professeure de SES au lycée Rosa Parks à Montgeron (Essonne).

Le lendemain, la ministre a exprimé des regrets aux enseignants. Samedi, dans un courrier, elle a « regretté » d’avoir « pu blesser certains enseignants de l’enseignement public » et a assuré qu’elle sera « toujours » aux « côtés » de « l’école publique et de ses professeurs », . « Je n’avais aucunement [l’]intention » de blesser, a-t-elle ajouté.

L’histoire aurait pu s’arrêter là mais, dimanche soir, Libération a publié un article dans lequel l’ancienne institutrice a la retraite du fils de la ministre dément une quelconque absence non remplacée. Selon l’institutrice de l’école Littré, le choix d’Amélie Oudéa-Castéra et de son mari de mettre leur fils dans le privé était lié au refus de l’école d’autoriser un passage anticipé en moyenne section, à l’âge de 4 ans. Des précisions qu’a fermement démenties la ministre.

Amélie Oudéa-Castera accusée de mensonge

« Nous exigeons des excuses publiques », a lancé la secrétaire générale du Snes-FSU, à l’issue d’une rencontre avec l’exécutif. « Peut-on être ministre de la plus importante institution républicaine et de milliers de fonctionnaires tout en méprisant leur travail publiquement et en colportant contre eux, dans les media, ragots et mensonges ? La réponse est non », a écrit Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis dans une tribune parue dans Libération.

Lien TikTok Quand AOC sort de l’école Littré

Manuel Bompard (LFI) s’indigne:

Le député RN de l’Yonne Julien Odoul a de son côté appelé Amélie Oudéa-Castéra, « discréditée », à démissionner.

Face à ces appels à la démission, lundi, la ministre a demandé que soit refermé « le chapitre des attaques personnelles » . « Il y a des attaques auxquelles j’ai essayé de répondre avec le plus de sincérité possible. Il faut clore ce chapître des attaques personnelles et de la vie personnelle », a-t-elle déclaré. Le président Macron ne s’est pas exprimé sur cette polémique. Il pourrait être incité à le faire mardi soir lors de sa grande conférence de presse.

Novice en politique, la ministre a commis l’erreur fondamentale d’embrayer sur son cas personnel, de s’arranger avec la vérité et de valider les plaintes en maltraitance des professeurs du public en s’excusant d’une réalité générale mais inappropriée à l’école Littré.

Amateurisme de mauvais augure, alors que la composition du gouvernement « resserré » reste incomplète après déjà cinq jours de nominations des ministres principaux (jeudi 11 janvier) et que se dessine une polémique surajoutée avec la prise de parole, ce mardi soir, du président, avant le discours de politique générale de son premier ministre et de tout vote de confiance du Parlement : une dérive des institutions de la Ve République vers un régime anti-démocratique.

« Dans toutes les démocraties du monde, le Premier ministre ou la Première ministre doit se soumettre au vote de confiance devant la représentation nationale, » a déclaré, mardi 9 janvier au matin, la présidente des députés LFI, Mathilde Panot, lors d’un point presse. Si tel n’était pas le cas, le groupe La France insoumise a annoncé son intention de déposer une motion de censure « spontanée« . En 2022, faute de majorité absolue, Elisabeth Borne n’avait déjà pas sollicité la confiance des députés. Il s’en était suivi une avalanche de recours à l’article 49.3: vingt recours en un an et demi, soit le record de Rocard battu, sur une durée équivalente… Sans faire tousser le Conseil constitutionnel.

Un couple à donner en exemple aux enfants des écoles…

L’oeil de Philippe Caverivière : lien TikTok

La ministre de l’Education n’a pas dit la vérité sur le choix du privé pour ses enfants, selon Libération

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Le choix de la ministre de Macron ne serait pas lié aux non-remplacements des profs

Attal et Oudéa-Castéra

La ministre de l’Education, Amélie Oudéa-Castéra, dément un témoignage recueilli par Libération selon lequel elle n’a pas scolarisé ses enfants dans le privé pour des problèmes de non-remplacements de professeurs comme elle l’a affirmé.

Tout juste nommée, Amélie Oudéa-Castéra a soulevé une polémique vendredi en justifiant sa décision de transférer ses enfants dans le privé par sa « frustration » devant « les paquets d’heures » d’enseignement non remplacées lors des absences de professeurs à l’école publique.

Un passage anticipé refusé à leurs fils ?

Selon Libération, seul Vincent, le fils aîné d’Amélie Oudéa-Castéra, a été brièvement scolarisé dans le public, en petite section de maternelle. Le journal rapporte un témoignage de son enseignante d’alors, en 2009 dans l’école publique Littré, dans le VIe arrondissement de Paris.

Selon ce témoignage, Amélie Oudéa-Castéra et son mari ont décidé d’envoyer leur fils aîné dans l’établissement privé Stanislas, proche de leur domicile, parce que l’école Littré leur avait refusé un passage anticipé de leur fils en moyenne section, jugeant l’élève encore trop petit. Et pas pour un problème d’absences de professeurs, selon ce témoignage. « La ministre de l’Education nationale dément catégoriquement les propos rapportés par Libération », a fait savoir son entourage.

« On peut s’interroger sur l’intention liée à ces propos inexacts, déplacés et blessants pour des parents sur leur enfant près de 15 ans plus tard », a indiqué la même source. « Comme tous les parents, Amélie Oudéa-Castéra et Frédéric Oudéa ont toujours eu comme priorité le bien-être de leur enfant et sous-entendre qu’ils auraient fait un choix qui irait à l’encontre de leurs valeurs et de l’épanouissement de leur petit garçon les heurte profondément », a-t-on ajouté.

Le public « pas assez bien pour mes enfants »

Le patron du Parti socialiste Olivier Faure a jugé sur X « hallucinants » les propos de la ministre en les parodiant : « « L’école publique dont je suis désormais la ministre n’était pas assez bien pour mes enfants alors je les ai scolarisés dans un lycée privé dont les valeurs sont, selon les enquêtes qui y ont été réalisées, loin des valeurs républicaines » ».

Les syndicats enseignants ont aussi réagi vivement. « Des propos lunaires et provocateurs, contre le service public d’éducation et ses personnels », a commenté sur X Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire. La CGT Educ’action a fustigé une « lamentable et indigne prise de parole de la nouvelle ministre ». Pour Jean-Rémi Girard, président du Snalc (collèges et lycées), c’est « une histoire intéressante par ce qu’elle dit sur l’abandon de l’école publique par nos dirigeants ».

L’entre-soi politico-médiatique : lien TikTok

Philippe Caverivière décrypte le cas Oudéa Castera : lien TikTok

Borne a présenté sa démission à Macron

Chaque décision réclame du temps à Macron et Attal pourrait surgir à Matignon

Intuition en Une du 17/12/2023:
Gabriel Attal se profile à Matignon

Comme Rocard, l’amère Borne précise qu’elle a été appelée à présenter sa démission. Dans un communiqué, l’Elysée a demandé lundi qu’Elisabeth Borne « assure, avec les membres du gouvernement, le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination du nouveau gouvernement ». Exit et patience…

« On est encore sur un remaniement [changement de gouvernement] typique d’Emmanuel Macron avec une gourmandise à s’affirmer comme le maître du temps, c’est ce qu’il lui reste. Ma relation avec Elisabeth Borne était très correcte même si nous ne venions pas de la même boutique… Emmanuel Macron a aboli la fonction de premier ministre, il l’a théorisée et le met en pratique désormais », déclare Bruno Retailleau, chef des sénateurs Les Républicains, au journal Le Monde.

« Seule question qui vaille : Y aura-t-il un discours de politique générale du futur [premier ministre] ou de la future [première] ministre, avec un vote de confiance ? Ce qu’Elisabeth Borne avait refusé de faire », a glissé le député socialiste Jérôme Guedj. Son chef, Boris Vallaud, dénonce les deux textes les plus emblématiques portés par le gouvernement Borne : « une réforme des retraites imposée aux Français et une loi immigration inspirée du Front national », sur X.

« Trahir tous ses principes et finir virée dans l’indifférence générale. Borne venait de la gauche et restera dans l’histoire pour avoir repris la préférence nationale et imposé la réforme des retraites. Adieu, sans remord », a déclaré le sénateur communiste Ian Brossat.

Le député écologiste Benjamin Lucas assure que la première ministre démissionnée a été « méprisante avec le Parlement, injuste et brutale avec le pays. (…) Et en guise de bouquet final elle aura fait entrer des pans entiers du programme de l’extrême droite et offert une “victoire idéologique” à Marine Le Pen avec la loi “immigration” ».

Constitutionnellement, l’article 8 dispose que le premier ministre met fin à ses fonctions en remettant la démission de son gouvernement. C’est précisément ce qu’a fait Elisabeth Borne en présentant la démission de « son » gouvernement.

Maintenant, des ministres peuvent être maintenus à leur poste dans le futur gouvernement, ou d’autres hériter d’un nouveau portefeuille.

Une nuit suffira-t-elle à Macron pour mener à bien ce changement de gouvernement présenté comme imminent depuis dix jours ?

Eloge de Babeth Borne prononcé par Philippe Caverivière: lien TikTok

Le contre-projet LIOT de réforme des retraites coûte-t-il vraiment 15 milliards d’euros ?

Aurore Bergé intoxique-t-elle donc le débat ou non ?

Charles de Courson
photographié à l’Assemblée

La PPL du groupe Liot visant à abroger la réforme Macron des retraites fait l’objet d’une bataille de chiffres du niveau de la guerre d’intox entre l’Ukraine et la Russie.

15 milliards, un chiffre brandi comme un chiffon rouge, et qui, selon Renaissance et ses alliés, suffirait à lui seul à soulever l’irrecevabilité de la PPL LIOT, voulant abroger le report de l’âge légal prévu dans la réforme des retraites, promulguée sans vote parlementaire. Le coût estimé de ce texte, 15 milliards d’euros, est une somme avancée au doight mouillé par le président Macron, mais qui varie depuis d’un macronien à l’autre.

Ainsi, on a vu Elisabeth Borne évoquer 18 milliards. Un chiffre repris ce mercredi 31 mai en Commission des affaires sociales par le député Renaissance de Paris Sylvain Maillard.

Présidente du groupe Renaissance, Aurore Bergé a évoqué quant à elle une perte de 22 milliards d’euros. Pour la macronie, ce chiffre (plus ou moins gonflé) correspond aux recettes que la réforme des retraites permettrait d’engranger. Par effet miroir, il représente aussi le manque à gagner provoqué par le texte de LIOT qui veut abroger le report de l’âge légal, principal pourvoyeur de recettes de la réforme.

Dans l’étude d’impact du gouvernement, le « relèvement de l’âge légal et l’accélération de la durée de cotisation » représenteraient une recette de 17,7 milliards, ce qui se rapproche du chiffre annoncé par Elisabeth Borne. D’où le recours à l’article 40 pour tuer dans l’œuf cette PPL, puisque la compensation prévue (une hausse des taxes sur le tabac) ne saurait suffire à couvrir cette somme, et ne constituerait pas un gage « crédible et réel » comme l’exige la Constitution.

Courson dénonce des « chiffres inconsidérés »

Or, du côté du côté du groupe LIOT, cet argument ne tient pas. En commission ce mercredi, Charles de Courson a expliqué que le gage proposé n’a pas vocation à compenser le manque à gagner sur l’ensemble de la réforme. Et pour une raison simple : la réforme des retraites a été faite via un projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale (PLFRSS) pour 2023. « J’ai entendu des chiffres inconsidérés, allant jusqu’à 22 milliards d’euros. C’est avoir mal lu la proposition de loi », a accusé l’élu centriste, avant d’ajouter : « si on doit estimer le coût de cette proposition, c’est donc pour la seule année 2023, puisque rien n’empêche de mettre des mesures de financement pour 2024 dans la loi de financement de la sécurité sociale pour l’année 2024 ».

Raison pour laquelle le groupe LIOT estime, sur la base de l’étude d’impact du gouvernement, que le coût de la PPL est de 270 millions d’euros, correspondants aux économies attendues du report de l’âge légal sur l’année 2023. « Ce qui représente le millième des pensions de retraite qui sont versées chaque année en France », a résumé Charles de Courson.

« A partir de 2024, qui peut nous assurer des économies que présente cette réforme ? Qui peut dire ici quels sont les impacts que ces mesures d’âge représentent sur les autres branches de la sécurité sociale ? », a-t-il insisté, visant les assurances hasardeuses affichées par la macronie et citant, en revanche, les potentiels effets provoqués sur les départements, au titre du versement du RSA, ou sur l’Unédic, au titre d’une probable augmentation du chômage des seniors produite par le report de l’âge légal.

Ces pistes de financement évoquées par LIOT

Pour répondre aux besoins de financement du système à long terme, la PPL prévoit, dans son article 2, la convocation d’une conférence de financement, comme le proposait le projet de réforme du couple Macron-Philippe en 2019 (et enterré à cause de la Covid). « Estimer le coût de la PPL jusqu’à 2030 ou 2040 n’a aucun sens, puisque rien nous assure à ce stade que la réforme sera encore en vigueur après 2027 », souligne une source parlementaire LIOT. Ce qui agace aussi particulièrement Charles de Courson, qui a souligné que Sylvain Maillard « dit n’importe quoi » sur le financement.

Dans un document de riposte, qu’imposent le dénigrement et la désinformation du pouvoir, le groupe centriste a listé ses différentes pistes alternatives de financement pour répondre aux critiques. Parmi elles, l’examen de la pertinence de certaines exonérations de cotisation pour les salaires de plus de 2.5 fois le Smic, l’augmentation des revenus du patrimoine, la mise en contribution du capital via l’élargissement de l’assiette aux dividendes du Cac 40 ou la soumission de l’épargne salariale aux cotisations pour les retraites. De quoi donner à réfléchir dans l’hémicycle. A la condition que le texte d’abrogation soit bien mis à l’examen. Ce qui, à en croire Yaël Braun Pivet, juge et partie, a peu de chances de se produire.

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Les trois villas de Volodymyr Zelensky interpellent

Le président ukrainien est-il un aventurier de haut vol ? Un profiteur de guerre ?

Le président Zelensky loue sa villa en Italie à des oligarques russes

Scandale en Ukraine: Le président Zelensky loue sa villa en Italie à des Russes

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est-il un aventurier de haut vol?

L’humoriste Volodymyr Zelenskiy, favori du premier tour dimanche de la présidentielle en Ukraine, est fragilisé par des révélations sur son patrimoine caché et ses liens possibles avec des oligarques russes. 

Il mène les Occidentaux par le bout du nez dans sa guerre contre la Russie et appelle l’Union européenne à refuser les visas aux ressortissants, mais on sait depuis septembre 2022 qu’il loue sa villa de luxe en Toscane dans le centre-ouest de l’Italie à des Russes pour le mois d’août. C’est ce qu’a révélé le journal italien Il Tirreno.

La presse partisane ne montre pas l’arrière moins modeste
de la villa toscane de Zelensky

Un couple russe avec une adresse à Londres a loué la villa pour le mois d’août, payant la somme princière de 50.000 euros, a rapporté le journal, le 31 août 2022. La villa, située dans la ville balnéaire de Forte dei Marmi, a été achetée par Zelensky pour quatre millions d’euros alors que le dirigeant ukrainien était encore acteur, ajoute le rapport.

Des photos publiées par le couple sur les réseaux sociaux ont confirmé qu’ils séjournaient dans la propriété de Zelensky, a déclaré Il Tirreno. Dans cette villa, Zelensky (44 ans) possède également une noble propriété.

La maison de la Via Matteo Civilati (du nom d’un peintre et sculpteur italien du XVe siècle) est entourée d’une haie et d’une clôture ; deux tours de cyprès à la porte d’entrée. Selon la plateforme d’investigation “ Slidstvo”, Zelensky aurait acheté la propriété en 2017 pour 3,8 millions d’euros par l’intermédiaire d’une société italienne.

La Une du journal italien qui a révélé le scandale

Depuis que les forces russes ont riposté à la menace ukrainienne sur sa frontière en février, Zelensky a appelé l’UE à refuser les visas aux visiteurs russes. Le peuple russe, a-t-il déclaré au Washington Post plus tôt ce mois-ci, “devrait vivre dans son propre monde jusqu’à ce qu’il change de philosophie”.

En mars, Zelensky a spécifiquement appelé le gouvernement italien à “bloquer tous les biens immobiliers, comptes et yachts [russes], de Shéhérazade aux plus petits”, faisant référence à un superyacht de 140 mètres (460 pieds) qui appartiendrait à un homme d’affaires russe qui était ancré dans le port italien de Marina di Carrara.

Tous les vols entre l’UE et la Russie ont été suspendus depuis les premiers jours de l’opération militaire de Moscou, et le bloc a suspendu un accord bilatéral de facilitation des visas avec la Russie. La suspension réduit le nombre de nouveaux visas européens disponibles aux Russes sans éliminer complètement les voyages.

Sur les réseaux sociaux, le président ukrainien est critiqué de toute part suite à la publication de cette enquête du journal italien. Sur Twitter, l’homme politique français François Asselineau a tiré à boulets rouges contre le président ukrainien affirmant qu’il a acheté cette villa grâce à une société écran basée à Chypre.

“On comprend mieux pourquoi les Italiens soutiennent plus la Russie que l’Ukraine”, dira un internaute sur Twitter, tandis qu’un autre plutôt sarcastique écrit que Zelensky “est tellement culotté qu’il est capable de dire : “Oui, mais je l’aurais louée 2 fois moins cher à d’autres étrangers, et 3 fois moins si j’avais trouvé des locataires ukrainiens”.

Des internautes français lui réclament carrément de rendre l’argent qu’il a obtenu du gouvernement puisqu’il possède toute une fortune.

Les presses européenne et américaine s’est abstenue de reprendre cette information, préférant poursuivre leurs mensonges et couvrir ceux de Zelensky, a fait observer un internaute sur Twitter.

Quid des deux autres villas de Zekensky ?

Des “villas” attribuées à un propriétaire qui mendie des armes pour son pays aux velléités occidentales. Volodymyr Zelensky les a-t-il acquises avec l’argent des Occidentaux comme la rumeur l’indique sur internet.

Une vidéo partagée depuis la mi-mai montre des propriétés de luxe que le président ukrainien aurait achetées avec l’argent des pays occidentaux, alors qu’il a bâti ses intentions de vote sur la dénonciation d’une classe politique corrompue, obnubilée par la course au pouvoir et à la fortune mal acquise. Si certaines de ces villas appartiennent bien au président, ces accusations de détournement de l’aide internationale seraient infondées.

Deux d’entre elles lui appartiennent bien, mais ont été acquises avant l’invasion russe et seraient d’une valeur bien inférieure à celle mentionnée dans ces publications. Quant à la dernière, France 24 qui n’est pas soupçonné de sympathies pro-russes s’évertue à en contesté la propriété par Volodymyr Zelensky, en y voyant un complot pour discréditer l’agitateur ukrainien responsable de la déstabilisation des économies européennes, notamment de la hausse des prix de l’énergie et de produits alimentaires en France.

Cette vidéo partagée depuis la mi-mai montre des propriétés de luxe que le président ukrainien aurait achetées avec l’argent des pays occidentaux. Si certaines de ces villas appartiennent bien au président, les accusations de détournement de l’aide internationale ne sont pas vérifiées. Mais elles sont suffisamment graves pour retenir l’attention et ne pas être balayées d’un revers de la main.

A l’occasion de la tournée diplomatique mondiale de Zelensky en Airbus français, lien PaSiDupes, trois propriétés de luxe ont été dévoilées en tant que possessions du président ukrainien, achetées grâce à “l’argent des Occidentaux”. L’une d’entre elles lui appartient bien et a été acquise en Italie avant l’invasion russe, à la différence des deux autres. Les trois seraient d’une valeur bien inférieure à celle mentionnée dans ces publications, selon la presse pro-ukrainienne, incapable de dire à qui appartiennent les deux autres.

  • Depuis le 14 mai 2023, une vidéo (ci-dessus) sur les réseaux sociaux montre trois résidences de standing que le président ukrainien aurait achetées en détournant des aides occidentales.
  • La première image serait celle d’un “château” en Crimée. Elle montre en fait un immeuble cossu dans lequel la femme du président a acheté un appartement en 2013, et qui est sur le point d’être nationalisé par les Russes.
  • La deuxième image correspond à une villa en Italie effectivement achetée par le président ukrainien, mais sa valeur serait plus de… cinq fois inférieure aux 20 millions d’euros mentionnés dans les publications récentes, selon les partisans de Zelensky.
  • Les publications évoquent enfin une “maison récemment achetée” en Angleterre, en s’appuyant sur les images d’un manoir en vente actuellement. Rien n’indique que le président Zelensky en soit le propriétaire. Rien ne prouve qu’il ne le soit pas.
  • Les accusations de détournement d’aides occidentales font écho à des articles de media russes en date d’avril 2023, qui ne reposent sur aucune information fondée, toujours selon la presse anti-Poutine.
Document relatif à
l’appartement de madame :
non sourcé…

Une belle résidence blanche à colonnade, une villa avec patio et piscine, un manoir en brique rouge accompagné de son terrain de tennis : des images de ces trois propriétés cossues apparaissent dans la vidéo diffusée et maintenue par Twitter depuis le 14 mai. On la retrouve également sur TikTokFacebook et d’autres comptes Twitter. La presse française qui dénigre ces informations continue de partager ce support de « désinformation ».

Le point commun entre ce “château” situé en Crimée et ces “villas” situées en Italie et en Angleterre ? Elles vaudraient toutes plus de 20 millions d’euros, et appartiendraient à Volodymyr Zelensky. La presse dans le déni des chiffres peut-elle révéler leur vraie valeur ?

De nombreux comptes demandent légitimement des explications sur le patrimoine immobilier qui est attribué au président à l’origine de nos restrictions depuis plusieurs mois. Mais la presse occulte les informations des réseaux et les disqualifie lorsqu’elles filtrent.

En spécialiste de la communication et expert en propagande, Zelensky donne le change… lien Blick

Lien TikTok

Guerre en Ukraine : Raphaël Glucksmann, le député européen va-t-en guerre

La livraison d’avions de chasse « est un tabou qui doit sauter », selon le BHL rouge.

R. Glucksmann exalté au Parlement européen pour instrumentaliser l’affaire du maire de Saint-Brévin-les-Pins et dénoncer l’extrême droite
sans preuves

Ancien conseiller de Mikheil Saakachvili, président de la Géorgie, de 2009 à 2012, en délicatesse avec Poutine, Raphaël Glucksmann, est un fils de… (le philosophe André Glucksmann) élu à Bruxelles ‘Place publique’, un mouvement politique citoyen qui prétend construire un nouveau projet de société pour que justice sociale et justice écologique deviennent indissociables. Cet eurodéputé, tête d’une liste réunissant Place publique, le Parti socialiste et Nouvelle Donne, est co-fondateur de PP , avec Claire Nouvian, une « hystérique » qui insulta les chroniqueurs de CNews, et co-auteur, avec le réalisateur de Tuez-les tous ! (Rwanda : Histoire d’un génocide « sans importance »), David Hazan, d’un documentaire sur la révolution orange en Ukraine.

Ce serait « l’honneur de la France » d’« initier le mouvement » parce que « c’est un tabou qui doit sauter », a affirmé lundi 15 mai sur franceinfo Raphaël Glucksmann, député européen Place publique et président de la commission spéciale sur les ingérences étrangères dans le processus démocratique de l’Union européenne, alors que Volodymyr Zelensky continue de réclamer des avions de combat. Le président de l’Ukraine a rencontré Macron dimanche soir à Paris. Pour des raisons de sécurité, la presse avait accepté de faire de la rétention d’information sur ce passage par Paris, entre Berlin et Londres. Une précaution partagée avec Macron qui apparaît aux quatre coins de la France par surprise, dans la crainte des huees et casserolades.

Les deux présidents ont annoncé conjointement que la France continuera de former et d’équiper « plusieurs [?] bataillons avec des dizaines [combien?] de véhicules blindés et de chars légers » dans les prochaines semaines, mais la livraison d’avions de chasse est … »prématurée » pour l’Elysée. 

« Nous prenons du retard et ce retard se paye en vies humaines sur le terrain », a regretté Raphaël Glucksmann, considérant sans diute que les chars sont des véhicules sanitaires, humanitaires…. « Nous devrions faire tout ce que nous pouvons pour aider la résistance ukrainienne », pour « nous-mêmes, pour notre propre sécurité, pour notre propre stabilité », a-t-il expliqué.

Place Publique est membre de la NUPES, alliance anti-républicaine

franceinfo : La France ne livrera pas pour l’instant d’avions de combat. Vous le regrettez ?

Raphaël Glucksmann : Comme à chaque fois, comme à chaque étape dans les livraisons d’armes, nous prenons du retard et ce retard se paye en vies humaines sur le terrain. Nous avons hésité pendant des mois et des mois avant de livrer des tanks, avant de livrer des missiles. Nous refaisons la même chose sur les avions. C’est dommage parce que depuis le début, notre stratégie devrait être claire. Nous n’interviendrons pas militairement directement sur le front ukrainien. Ce sont les Ukrainiens qui vont mourir et qu’ils vont combattre. Par contre, en dessous de cette ligne rouge, nous devrions faire tout ce que nous pouvons pour aider la résistance ukrainienne, parce que ce n’est pas simplement pour l’Ukraine que nous le faisons, c’est aussi pour nous-mêmes, pour notre propre sécurité, pour notre propre stabilité. Chaque retard pris se paye en matière de sécurité et en question de vies humaines sur le terrain. [Dans l’idéal, Zelensky aurait dû réfléchir avant de se poser en victime et de revêtir l’uniforme du général Dourakine].

Chef de guerre fantoche rameutant les Atlantistes

L’Elysée dit que c’est un « peu prématuré ». On finira par livrer ces avions ?

On y viendra comme sur toutes les autres questions. Au début, nous avons hésité avant les armes lourdes. On ne voulait livrer que des casques et du matériel médical. Puis finalement, on a accepté de livrer des armes. Et puis, la question des tanks qui est arrivée, la question des missiles longue portée est arrivée et à chaque fois, la même décision a été prise, non pas par altruisme, mais par réalisme parce que nous savons bien, au fond, que ce qui est en jeu en Ukraine, c’est notre propre sécurité, de notre propre stabilité. [Poutine ne menacerait donc plus seulement l’Ukraine, maintenant, mais aussi l’Europe entière : l’agité doit consulter d’urgence ! ]

« Il n’y a pas d’investissement dans la sécurité meilleure que celui de l’armement que nous transmettons que nous fournissons à la résistance ukrainienne. C’est aujourd’hui notre première ligne de défense. » (délire de Raphaël Glucksmann, eurodéputé français d’extrême gauche, à franceinfo)

Ce n’est pas simplement la solidarité à l’égard d’un peuple [solidaridé controversée en France] qui lutte de manière héroïque [sous perfusion atlantiste permanente des USA, de l’Allemagne et du Royaume-Uni] pour sa survie [l’Ukraine n’était pourtant pas opprimée par la Russie de Poutine] et pour nos principes. C’est au fond de l’égoïsme bien intelligent, de l’égoïsme bien senti. Il faut que Vladimir Poutine perde cette guerre, sinon nous ne connaîtrons plus la paix et la stabilité en Europe dans les prochaines années et les prochaines décennies [sic].

Si la France refuse ces livraisons, c’est peut-être pour ne pas démunir sa propre armée ?

Il y a des Mirage 2000 [Dassault…] qui ont été vendus aux Emirats arabes unis et qui aujourd’hui ne sont plus utiles, qui ne sont plus utilisés par personne [reste Le Bon Coin, assez bien pour l’Ukraine?]. Il ne s’agit pas simplement de désarmer l’armée française, il s’agit de prendre la décision politique symbolique de livrer des avions. C’est ça qui bloque aujourd’hui. Il serait l’honneur de la France et aussi son intelligence que de prendre les devants y compris par rapport aux Etats-Unis, et d’initier le mouvement parce que c’est un tabou qui doit sauter comme ont sauté les tabous précédents sur les livraisons de tanks ou sur les livraisons de missiles. C’est plus un geste politique qu’une question de disponibilité de matériel.

Papa Dédé Glucksmann a commencé à l’extrème gauche comme maoïste avant de virer néo-libérale. L’épouse du quadra exalté (43 ans), la journaliste Léa Salamé, est nièce de diamantaires. Avec Rapha, la famille Glucksmann est donc promise à une nouveau cheminement vers la droitisation. Les marchands d’armes ont déjà trouvé en lui un VRP prometteur.

Point de Nicolas Sarkozy sur le sujet: lien TikTok

Glücksmann peut-il entendre ceci ?

8-Mai 2023: Macron sur des Champs-Elysées Potemkine

Sa police l’isole, renonçant à aller chercher les émeutiers

8 mai 2023

Macron a commémoré lundi le 8 mai 1945, sur des Champs-Elysées quasi vides après la mise en place d’un large périmètre de sécurité pour empêcher l’opposition de manifester. Il se rend ensuite à Lyon pour un hommage à Jean Moulin et la Résistance où les rassemblements ont aussi été interdits.

Accompagné par la grande escorte de la Garde républicaine, à cheval et motorisée, Macron a remonté les Champs-Elysées, dans sa voiture, vitres fermées devant seulement quelques dizaines de curieux. L’accès à la cérémonie était bloqué…

Tout rassemblement a été interdit aux abords de la célèbre avenue

Quartier bloqué, mais culte de la personne sur grand écran

Pour éviter les risques de casserolades, récurrents depuis l’adoption de la réforme des retraites, tout rassemblement a en effet été interdit aux abords de la célèbre avenue. Des filtrages stricts ont aussi été mis en place et le public tenu à bonne distance du défilé.

Un « village Potemkine », du nom d’un ministre russe, désigne une tromperie d’Etat: pour masquer la pauvreté des villages lors de la visite de l’impératrice Catherine II la Grande en Crimée en 1787, il aurait prétendument fait ériger d des villages entiers faits de façades en carton-pâte

« On voulait voir le président, on est très déçus. On comprend pas bien pourquoi il y a tout ce bazar », déplore Adrien Prevostot, bloqué avec sa fille à 200 mètres des Champs-Elysées. « Les cérémonies militaires c’est fait pour que la population soit derrière le drapeau. C’est quand même dommage pour la France », abonde Stanislas, un habitant du quartier.

Après avoir rejoint l’Arc de Triomphe, Macron s’est recueilli devant la tombe du Soldat inconnu, avant de raviver la flamme, comme le veut la tradition.

Le peuple a été empêché de participation et d’expression. Lien TikTok

https://vm.tiktok.com/ZGJH2oBWK/

Macron désormais attendu à Lyon pour rendre hommage à Jean Moulin

Emmanuel Macron a commémoré lundi le 8 mai 1945, sur des Champs-Elysées quasi vides.

Il est attendu à Lyon en début d’après-midi, un déplacement sous haute surveillance. Des appels à manifester ont été émis à proximité du Mémorial de la prison de Montluc, où Jean Moulin et d’autres figures de la Résistance furent détenus et où l’hommage aura lieu. La préfecture du Rhône a interdit tout rassemblement dans cette zone. La CGT avait déposé un recours en référé contre cette interdiction, rejeté par la justice.

Dans l’ancienne prison, Macron va rendre hommage à la « Résistance française et aux victimes de la barbarie nazie », précise l’Elysée. Il sera accompagné du garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, du ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye et de la secrétaire d’Etat chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, Patricia Miralles. Un entre-soi gouvernemental.

La cérémonie, à l’approche du 80e anniversaire de l’arrestation et de la mort de Jean Moulin, ouvre un nouveau cycle mémoriel qui se poursuivra le 6 juin 2024 avec la commémoration du Débarquement en Normandie – et une nouvelle tentative de venue du roi Charles III ? – et s’achèvera le 8 mai 2025 pour les 80 ans de la Victoire. Préfet de 1937 à 1940, premier président du Conseil national de la Résistance (CNR), Jean Moulin fut arrêté le 21 juin 1943 à Caluire, près de Lyon, par le chef local de la Gestapo, Klaus Barbie.

Affreusement torturé, il garda le silence et décéda, des suites des blessures infligées, le 8 juillet 1943 en gare de Metz dans le train qui le conduisait en Allemagne. Macron se rendra dans sa cellule et dans celle du « boucher de Lyon », Klaus Barbie, qui passa une semaine à Montluc après son arrestation en 1983. Il fut condamné à la réclusion criminelle à perpétuité quatre ans plus tard.

Lien TikTok : Paris re-confiné ?

Macron à Dole, sans crier gare: le maire Agir ! prévenu dix minutes avant son arrivée

«Vous dites beaucoup de bêtises tous les jours», lance à Macron un homme pris à froid sur le marché

Macron tombe à Dole sur
l’ex-Gilet jaune Fabrice Schlegel

Avant de rendre hommage à Toussaint Louverture, Macron s’est rendu sur le marché de Dole, continuant ainsi de se montrer sous les caméras au contact des « gens », dont il pense l’argumentaire faible a priori. Depuis la promulgation de la réforme des retraites à coups de 49.3, il s’oblige ainsi à donner le change, non plus face à des opposants riches de slogans mais avec des ménagères faisant leur marché. Et elles réclament des selfies comme les adore le Narcisse de l’Elysée, le préfet portant main forte pour complaire au prince.

Mais la police tient les contestataires politisés à 1,5 km

Retraites, pouvoir d’achat, santé : Macron a longuement échangé avec des ménagères lors d’une halte surprise sur un marché ce jeudi 27 avril à Dole, dans le Jura, alors que ses opposants l’attendaient plus loin, dans le Doubs, pour un déplacement consacré à l’abolition de l’esclavage, au château inexpugnable de Joux. Les services de police sont massivement renforcés et les arrêtés préfectoraux restrictifs des libertés pleuvent, pour donner l’illusion d’un courage du président sorti de son bunker parisien pour une bulle mobile de policiers en régions.

Le chef de l’Etat a été accueilli, comme à chaque visite de terrain depuis l’adoption de la réforme des retraites, par un concert de casseroles et de sifflets. Il a discuté avec des personnes présentes, même si certains échanges ont été peu relevés, vifs et directs ou familiers et caricaturaux, le président tentant souvent de s’imposer avec des amalgames et parfois d’embrouiller les badauds.

« Moi je vais au contact. Pourquoi ? Pour entendre les difficultés des Français. Avoir des idées nouvelles, ressentir ce qui est compris, ce qui n’est pas compris », s’est-il expliqué devant des passants. « Et aussi pouvoir traiter des colères, mais de le faire de manière non-organisée artificiellement », s’est-il justifié, jugeant éhontément « inutiles » les déplacements « où tout est arrangé parce que ça se passe trop bien et ceux où tout est arrangé parce que ça se passe trop mal ». Le chat retombe-t-il toujours sur ses pattes dans sa chute ?

La hausse des prix, les fins de mois difficiles, les petites retraites ont dominé les échanges, avec parfois aussi des piques plus personnelles. « Tout est cher. Il y a des gens qui crèvent de faim », lui a lancé une passante, ajoutant : « voiture de fonction, logement gratos, on n’a pas tous ça, nous, hein ».

Macron « choqué » par les salaires de certains PDG

Une commerçante s’est plainte d’être « en retraite et de travailler quand même ». Une autre dame renchérit : « on ne vit pas avec 1.000 euros par mois »« Pour 1.200 euros, je ne me lève pas à 4 heures du matin », gronde un passant. Un autre s’énerve sur les patrons de la grande distribution : « Quand est-ce qu’on va arrêter de permettre à ces gens de s’en foutre plein les poches », dit-il. « Ça choque tout le monde. Moi aussi ça me choque », a admis en retour Macron, épinglant des « écarts » tels qu’on « ne peut plus les expliquer aux gens ». Des commentaires, sans prise d’aucun engagement pour changer ce qui le choque tant…

Macron a rappelé les baisses d’impôts, la suppression de la taxe d’habitation, les chèques énergie ou la hausse des petites pensions avec sa réforme très contestée des retraites. Mais évacue l’endettement record du pays, 3.000 milliards qu’il laisse aux générations futures : l’argent facile obère l’avenir de nos enfants. Les charges, « on n’a pas arrêté de les alléger, je me suis déjà fait engueuler là-dessus », a-t-il fait pourtant valoir. « Maintenant il faut qu’on arrive à recréer une dynamique salariale… c’est pas le gouvernement qui peut le faire », a plaidé celui qui est aux finances depuis dix ans et trois quinquennats, renvoyant la balle dans le camp du dialogue social et la faute aux syndicats.

Un ancien représentant local des Gilets jaunes, Fabrice Schlegel, l’a d’ailleurs vivement interpellé sur le « déficit colossal », la « dépense publique », lui reprochant d’avoir « tué la fonction hospitalière, la médecine de proximité » et de dire « beaucoup de bêtises »« Vous nous enfumez depuis cinq ans », a-t-il accusé. « Vous êtes quand même drôle […] Vous me demandez plus de dépenses en fait », a répliqué le président en contestant les chiffres alignés par son interlocuteur. Lien « Il est là juste pour la communication », réagit un ex-représentant des « gilets jaunes » après son échange à Dole.

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« Vous dites beaucoup de bêtises tous les jours » : Emmanuel Macron interpellé par un gilet jaune #macron #jura #politique #giletsjaunes

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La préfecture du Doubs a renoncé à interdire les manifestations

Dans le même temps, entre 200 et 300 manifestants attendaient Macron près de Pontarlier, retenus au prix de quelques bousculades par un cordon de gendarmerie à plus d’un kilomètre du lieu du discours. Munis de pancartes, casseroles et mégaphones, ils avaient auparavant bloqué des automobilistes en espérant ralentir le passage du chef de l’Etat, note France 3 Franche-Comté.

La préfecture du Doubs avait pris un arrêté visant à interdire les manifestations entre 9 heures et 16 heures ce jeudi dans la commune de La-Cluse-et-Mijoux, en raison de « la prégnance de la menace terroriste sur le territoire national ». Avant de finalement renoncer.

Cet arrêté avait fait l’objet de trois recours en référé liberté devant le tribunal administratif de Besançon, qui devait l’examiner ce jeudi matin en audience publique. Mais le préfet a finalement décidé de retirer son arrêté, a annoncé le tribunal dans un courriel. 

La CGT du Doubs avait annoncé que l’intersyndicale de Pontarlier donnerait « un concert de casseroles au pied du château de Joux »« Prévoyez de quoi faire du bruit pour faire entendre que 64 ans, c’est toujours non ! », a dit le syndicat dans un appel à ses adhérents et sympathisants.

Mardi, le tribunal administratif d’Orléans avait suspendu un arrêté similaire du préfet du Loir-et-Cher interdisant toute manifestation lors de la venue de Macron à Vendôme, alors même que la visite du chef de l’Etat était en cours.

« Ils bloquent les gens, ça décourage du monde de venir à pied, je pense que c’est le but recherché », témoigne Pascal Maillard, 62 ans, retraité d’Enedis. « On n’a jamais vu un président qui se protège de cette manière, et qui nous méprise autant », a-t-il grincé.

Une casserole à la main, Céline, 51 ans et enseignante en primaire, explique : « je suis venue parce que je suis contre la réforme des retraites, qui va pénaliser les femmes particulièrement. J’ai dû marcher 40 minutes pour arriver jusqu’ici. Ce dispositif […] c’est démesuré : on n’est pas des terroristes, on veut juste se faire entendre », déplore-t-elle.

Mille policiers de plus (3.000) au stade de France, samedi soir, pour la finale de Coupe de France de football à Paris, du fait de la présence annoncée de Macron.

Dialogue de sourds entre arrogants, Gabriel Attal et Manuel Bompard:

Des manifestants bloquent Pap Ndiaye dans son TGV à Paris

Le ministre de l’Education doit être exfiltré de la gare par un tunnel…

Pap Ndiaye illustre l’expression populaire « faire de l’huile »…, autrement dit « serrer les fesses », tout au long du souterrain « privatisé » de la gare

Le déplacement du ministre de l’Education avait déjà été fortement perturbé lundi 24 avril, mais ce n’était rien à côté de ce qui l’attendait à son retour à Paris, gare de Lyon…

Concerts de casseroles, huées… Les sorties du président Macron et de ses ministres sont de plus en plus rock’n’roll, depuis la promulgation de la réforme Macron des retraites.  

Lundi soir, c’est le ministre de l’Education nationale qui a été pris en otage.

Un comité d’accueil gare de Lyon

Pap Ndiaye a été empêché dans ses mouvements sur le lieu de son déplacement, mais aussi à son retour à Paris, où plusieurs centaines de manifestants, dont nombre de jeunes équipés de casseroles, l’attendaient gare de Lyon en hurlant des chants anti-Macron et conspuant le représentant du gouvernement, rapporte Le Figaro.

Alors que la tension montait dans le hall de la gare, malgré le déploiement des forces de l’ordrePap Ndiaye est resté bloqué un moment dans son TGV, sous protection rapprochée de policiers, avant d’être exfiltré par un tunnel situé au milieu du quai. Il a ainsi évité la confrontation avec les manifestants.

Un déplacement perturbé à Lyon

Le déplacement de Pap Ndiaye à l'Inspe Lyon fortement perturbé lundi 24 avril.

Ce déplacement ministériel a mal fini, comme il avait commencé. Le ministre ne s’était finalement pas rendu à l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation (INSPE) de Lyon, prévu lundi à 14h30.

Une centaine de manifestants ont forcé l’entrée du site et le ministre a dû changer de programme en se rendant d’abord au rectorat, gagnant l’INSPE un peu plus tard.

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Macron appelle à élargir la minorité présidentielle

Légiférer au cas par cas a failli faire chuter le gouvernement à neuf voix près

Macron a tenté d’apauser les tensions au coeur de l’exécutif en affichant mercredi 22 mars sa confiance envers sa première ministre, qui a failli, à neuf voix près, voir son gouvernement renversé le lundi 20 mars. BFMTV a aussitôt ressorti les images d’Emmanuel passa la main dans le dos d’Elisabeth en veste rose… Il lui a demandé d' »élargir » sa majorité parlementaire.

Bien que les sondages de popularité et de confiance accablent davantage le président que sa collaboratrice, Macron affiche son soutien à sa première ministre, une manière de la pointer tout en se dédouanant. Invité de TF1 et France 2, il y a deux semaines, le président de la République a éprouvé la nécessité d’assurer que Borne a toujours sa confiance après des semaines difficiles pour l’exécutif, sur fond d’une réforme des retraites très contestée.

« J’ai nommé Elisabeth Borne, elle doit ensuite avoir la confiance du Parlement », a-t-il lâché, exprimant un reproche à peine voilé.

Il a rappelé que la première ministre avait décidé d’engager la responsabilité du gouvernement sur la réforme des retraites en utilisant le 49.3, un outil constitutionnel permettant de faire adopter une loi en force, sans vote des députés, pour que la réforme des retraites puisse « passer » et « qu’il n’y ait aucune incertitude » sur son adoption. Le gouvernement ne dispose en effet que d’une majorité relative à l’Assemblée nationale ce qui risquait de voir son texte controversé dans la rue rejeté au Parlement.

Borne devra « élargir » la majorité

« Elle a dit au Parlement: ‘si vous avez une majorité alternative, qu’elle s’exprime' », a poursuivi Macron, reprochant un défi. « Lundi, il a été montré qu’il n’y a pas de majorité alternative ». Deux motions de censure ont en effet été rejetées et le gouvernement n’a été sauvé qu’à neuf voix près.

La première ministre « a ma confiance pour conduire cette équipe gouvernementale », a également déclaré l’occupant de l’Elysée le mercredi 22 mars, tentant de s’accaparer le sauvetage de son gouvernement par l’opposition centriste.

Il a dit souhaiter qu’Elisabeth Borne puisse « bâtir un programme de gouvernement » et « élargir » la majorité « dans les semaines à venir ». Le président a également déclaré vouloir « moins de textes de lois » et des « textes plus courts et clairs ».

Or, la vapoteuse a déclaré son autonomie

Les propos tenus par Borne ce jeudi soir et rapportés par Le Point et Le Monde ont trahi des tensions au sommet de l’Etat. En première ligne et alors que beaucoup la considèrent en sursis à Matignon, Elisabeth Borne a manifestement voulu calmer le jeu avec les partenaires sociaux.

Faire redescendre la pression. En grande difficulté politique, Borne a pris ses distances avec Macron qui a ciblé la CFDT depuis la Chine, appelant à ne « pas brusquer les choses ».

« Il ne faut pas que les syndicats sortent humiliés de cette séquence » sur les retraites, a affirmé la cheffe du gouvernement, appelant à « respecter une période de convalescence ».

Mais la première ministre a très vite rétropédalé lors d’un déplacement sur le thème de la santé dans l’Aveyron.

Borne courbe l’échine.

Le président ne veut voir qu’une seule tête et n’entendre qu’une seule voix. Après avoir exprimé sa volonté d’apaisement avec les syndicats, la première ministre remet ses pas dans ceux de l’Elysée. « Le président fixe le cap, je travaille sur la feuille de route qu’il m’a donnée », a affirmé la cheffe du gouvernement.

Emmanuel Macron et moi « partageons le même objectif: apaiser le pays et apporter des réponses rapides aux Français et on est parfaitement aligné sur ce sujet », a expliqué la CDD de Matignon ce vendredi matin.

Macron s’est encore exprimé sur les affaires intérieures depuis l’étranger: il se trouve en Chine où le pouvoir a d’ailleurs une étrange, mais révélatrice, image de lui.

Désinvolte en Chine, Macron se fait recadrer : lien TikTok