Interdiction de la corrida : Aymeric Caron y laisse les oreilles et la queue

Le vegan hirsute retire finalement son texte à l’Assemblée

Sandrine Rousseau et Cécile Coffin, haine de l’homme intacte

La motivation profonde de l’écologiste de LFI révélée. Aymeric Caron a retiré sa proposition de loi pour dénoncer l’obstruction et les centaines d’amendements déposés par les opposants à son texte… Désavoué par ses collègues députés, Aymeric Caron a retiré sa proposition de loi, mettant fin aux débats après seulement 30 minutes, ce jeudi.

“Cela me navre, mais je dois me rendre à l’évidence: nous ne pourrons pas, aujourd’hui  abolir la corrida en France”. 17 heures 30, Assemblée nationale. Aymeric Caron, député parisien, annonce qu’il remet sa proposition de loi dans sa poche et son mouchoir par-dessus. Soutenue par les Insoumis, le totalitaire a tenté d’interdire la corrida partout dans le pays.

Incohérence mensongère de LFI, pondeuse d’amendements, le jour de sa niche parlementaire

04/02/2020 

Le député LFI incrimine néanmoins le nombre d’amendements, près de 500 déposés par les opposants à la proposition. “Il faudrait au moins 24 heures de débats. Or, nous devons voter avant minuit, c’est impossible” regrette-t-il, manifestement en colère, avant de promettre de revenir avec une nouvelle initiative parlementaire transpartisane. “Les Français soutiennent majoritairement cette évolution, ils nous attendent!,” assure-t-il.

Or, ce jeudi 24 novembre, les députés examinaient une série de propositions de loi de La France insoumise (LFI) dans le cadre de la niche parlementaire.  Initialement prévue en quatrième position dans le cadre de la niche parlementaire de LFI, elle a été priorisée : les Insoumis ont en effet avancé la proposition d’Aymeric Caron a en deuxième position. Ainsi, la proposition de loi visant à abolir la corrida devait faire partie des sujets débattus privilégiés.

Une telle loi, ce serait la mise à mort de villes comme Dax ou Mont-de-Marsan

A. Caron

Une petite demi-heure d’échanges particulièrement vifs et c’est fini. Au nom du gouvernement, Dominique Faure, secrétaire d’Etat à la ruralité, députée de Haute-Garonne, avait exprimé son désaccord avec la démarche d’Aymeric Macron et des Insoumis: “Une telle loi condamne des villes comme Dax ou Mont-de-Marsan à disparaître de notre imaginaire collectif. Voulons-nous une France monochrome, et une société de l’interdiction?” Des députés ont accueilli le retrait du texte avec bonheur à l’image du Béarnais David Habib.

Caron a eu son moment de buzz et il est prêt à recommencer chaque année.

Vague de cyberattaques d’hôpitaux en France

Macron se bouge en avançant le plan gouvernementale de cybersécurité

Vingt-sept cyberattaques majeures ont été menées dans les hôpitaux en 2020. Dans ce cas, le gouvernement donne des chiffres et il y en a une par semaine depuis le début d’année.

« Les hôpitaux doivent faire partie des cibles qui soient protégées au premier niveau », insiste la Fédération hospitalière de France dans un appel lancé ce lundi. Il semblerait que l’exécutif l’ait entendu. Face à la vague de cyber-attaques qui frappe en ce moment les établissements – quatre fois plus en 2020 -, Macron présente ce jeudi matin la stratégie française pour y faire face. Cela passera par des moyens  – un milliard d’euros – et des annonces d’accompagnement.

Le Président s’exprimera juste après une visio-conférence, pour la forme, avec les équipes des hôpitaux de Dax et de Villefranche-sur-Saône, touchés ces derniers jours par des cyberattaques. S’ils n’ont pas été consultés, au moins auront-ils été informés dans l’heure qui précédera.

En France, la cyberdéfense est essentiellement prise en charge par l’ANSSI, agence qui dépend directement du premier ministre, ainsi que par le centre d’expertise technique DGA MI basée à Bruz près de Rennes (rattachée au Ministère des Armées). Elle est désormais enseignée aux élèves officiers de l’Ecole de l’Air, des écoles de Saint-Cyr-Coëtquidan (depuis novembre 2012) 0à 50 minutes de Rennes (encore), mais aussi par le centre de formation de l’Ecole des transmissions (ETRS) de Cesson-Sévigné (campus de Rennes-Beaulieu).