Débattre avec Macron, ça donne ça, au Salon de l’agriculture 2024

Le langage vulgaire de Macron, dans le style du populo, selon les banquiers, est insultant !

La scène du mini-débat en camp retranché: les agrlculteurs ne connaissent rien à leur profession, nan, nan, nan : le banquier leur explique…

Débattre, selon lui, c’est débiner les absents:

TikTokeur

Soyez prêts à entendre des raisonnements fallacieux:

Les sommes versées par la France surendettée à Zelensky ne sont pas des milliards détournés de l’agriculture française, puisqu’elles sont destinées à l’armement de l’Ukraine!… A quoi las mafias ukrainiennes utilisent-elles les revenus de leurs exportations de poulets industriels ou de céréales avec normes particulières et droits de douanes réduits?

« Vous êtes gonflés »

Il règle des comptes

C’est pas lui, c’est l’autre

Lorsqu’il tombe sur un contradicteur coriace, il élude en déviant sur ses opposants :

Il n’arrête pas de parler, ses propos seraient détournés et il s’en prend aux journalistes… Qu »il la mette en veilleuse !

Bilan

Fiasco – Macron avait invité Les Soulèvements de la terre à débattre: la FNSEA indignée

Macron rétropédale: il exclut les violents du débat au Salon de l’agriculture

Macron a scandalisé en invitant des casseurs
avec des agriculteurs républicains

Ce devait être un grand débat « ouvert, franc et transparent ». Le président de la République assurait qu’il voulait « esquisser l’avenir » de la filière, a indiqué ce jeudi l’Elysée. « L’ensemble des acteurs pourront donner leur point de vue, faire des propositions, confronter des idées », a promis la présidence. Le débat, qui va durer au moins deux heures, se veut également « sans filtre », « dans un état d’esprit républicain ». Le président « souhaite vraiment que la parole soit libre », a ajouté l’Elysée. Mais les Français savent à quoi s’en tenir.

L’annonce de ce débat est survenue alors que les agriculteurs, en colère depuis plusieurs semaines, ont remis la pression sur le gouvernement. Une centaine d’entre eux a manifesté jeudi à Arras (Pas-de-Calais) à l’appel de la Coordination rurale pour réclamer des « actes ».

Quand en mai 1992, le Conseil des ministres européen entérina la nouvelle PAC, la Coordination rurale organisa alors le « blocus de Paris », une action nationale destinée à « essayer de paralyser Paris » en dressant dans la nuit du 22 au 23 juin 1992 des barrages sur les accès principaux d’Ile-de-France. Cinq cents tracteurs se dirigèrent sur la capitale.

Mercredi, le premier ministre Gabriel Attal a récapitulé les dizaines d’engagements et chantiers déjà lancés pour répondre à la colère du monde agricole. Ces déclarations n’ont pas empêché plusieurs actions de protestation un peu partout en France.

L’invitation des violents Soulèvements de la Terre, une provocation pour la gentille FNSEA

Le collectif des Soulèvements de la Terre n’est finalement pas convié samedi, a annoncé l’Elysée ce jeudi soir 22 février.

Plus tôt, le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, avait refusé d’y participer en la présence de fauteurs de troubles qui instrumentalisent l’écologie à des fins subversives. Collectif fondé en janvier 2021 à Notre-Dame-des-Landes par d’anciens membres de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, ces éco-terroristes.

Selon Gérald Darmanin, le collectif – l’un des principaux organisateurs de la manifestation de Sainte-Soline samedi 25 mars 2023, avec « Bassine non merci » et la Confédération paysanne (dont certains membres font aussi partie du collectif d’ultra-gauche) – est directement « à l’origine des actions violentes » dénoncées par le gouvernement lors des regroupements non autorisées contre le projet de méga-bassines. Le ministère a compté 47 policiers blessés et le ministre . 

En décembre 2022, une usine Lafarge avait été victime de dégradations à hauteur de 4 millions d’euros dans une attaque des activistes du mouvement. Dans l’été 2022, ces éco-terroristes avaient déjà effectué des vendanges sauvages, fort de plusieurs centaines de militants, dans des parcelles de vignes situées dans le Var et considérées comme « accaparées » par LVMH.

Le Conseil des ministres a prononcé en juin la dissolution du collectif Les Soulèvements de la Terre. Le Conseil d’Etat avait suspendu cette dissolution pendant l’été et a examiné le fond de l’affaire avant de mettre sa décision en délibéré et d’annuler la dissolution, mais validant, en même temps, la dissolution de trois autres associations : la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI), dissoute le 20 octobre 2021, l’Alvarium, un groupuscule d’ultradroite établi à Angers, dissous le 17 novembre 2021, et le GALE (Groupe antifasciste Lyon et environs), dissous le 30 mars 2022.

Personne ne veut participer au show de Macron

La FNSEA ou encore les Jeux Agriculteurs ont protesté contre l’invitation par l’Elysée des Soulèvements de la Terre. A la veille de l’organisation de son « grand » débat au Salon de l’agriculture, le chef de l’Etat a dû annoncer qu’il prend « acte » de la décision des syndicats de ne pas le rencontrer samedi 23 février à son grand débat au salon de l’agriculture. C’est pourquoi il s’est résolu, ce vendredi soir, à l’annuler.

A la place de ce grand débat, le chef de l’État a imaginé d’ « inviter demain matin tous les syndicats agricoles avant l’ouverture officielle du salon ». Ces rencontres auront bien lieu à la Porte de Versailles. Avant d’ajouter: « Je serai là pour l’ouvrir et irai au contact de tous ceux qui veulent échanger comme je le fais chaque année. »

Un risque de « plusieurs actions » susceptibles de perturber l’événement est mis en exergue par le renseignement territorial. Le président risque d’être « sifflé à son arrivée », selon leurs informations.

Colère des agriculteurs: la Coordination rurale encercle le château de Chambord

Car Macron « est un petit monarque » pour la CR

Une centaine d’agriculteurs s’est installée ce jeudi 15 février sur le domaine du célèbre château de Chambord, à l’appel de la Coordination rurale (20 % des voix aux élections aux chambres d’agriculture en 2019) du Loir-et-Cher. Arrivés en fin de matinée sur un peu plus de soixante tracteurs, ils ont rangé leurs engins une centaine de mètres devant château, avant de déployer des banderoles revendicatives, cf. illustration

« On ne voulait pas empêcher les gens de travailler, mais on voulait aussi un impact médiatique. On a la chance d’avoir Chambord dans le département. Et ça symbolise aussi le fait qu’on est toujours les gueux contre les rois », a expliqué Axel Masson, responsable de la Coordination rurale dans le sud du Loir-et-Cher. « Aujourd’hui le roi Macron ne nous écoute plus, alors l’idée c’est de venir le chercher au château », a-t-il ajouté, alors que les tracteurs bloquaient quatre des cinq accès du château.

Un entretien avec Marc Fesneau dans les 48 heures

Les agriculteurs présents ont réclamé, en vain, un déplacement du ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, lui-même élu du département. « On voulait que le ministre vienne, ça n’a pas été possible en raison de son déplacement dans les Pyrénées-Orientales aujourd’hui, à la rencontre d’autres agriculteurs. On a quand même eu un entretien avec son cabinet et le préfet », a déclaré Axel Masson, indiquant avoir obtenu un entretien en présence du ministre « sous 48 heures ».

Le préfet du Loir-et-Cher s’est déplacé pour entendre leurs revendications, notamment sur la simplification administrative et les problèmes de revenus rencontrés par les exploitants. « Nous aujourd’hui, on demande un prix rémunérateur, un prix minimum garanti, et aujourd’hui on n’a aucune réponse du gouvernement et encore moins de Monsieur Macron », a notamment déclaré Frédéric Prégeant, trésorier de la Coordination rurale du Loir-et-Cher, au micro de France 3.

« Foutez-nous la paix et laissez-nous travailler »

La Coordination rurale du Loir-et-Cher assure vouloir donner plus de place dans les négociations aux agriculteurs non syndiqués. Objectif : rassembler les voix qui font contrepoids face à la FNSEA et aux Jeunes Agriculteurs. Pendant ce temps, les représentants nationaux de chaque syndicat agricole sont cette semaine reçus par Macron, comme c’est toujours le cas en amont du Salon de l’agriculture.

Après avoir été reçue par le Président de la République ce mercredi, la Coordination rurale avait déclaré à la presse que le chef de l’Etat « a pris la mesure de la situation » et entendu notre message subliminal : “Foutez-nous la paix et laissez-nous travailler” ». Ce même message était à nouveau inscrit en lettres rouges sur les tracteurs venus ce jour au château de Chambord.

LIDL France de défend sur ses achats de tomates marocaines et de fraises espagnoles

Vertueux, seulement selon sa pub

Michel Biero, le président de Lidl France, assure ce jeudi sur BFMTV et RMC qu’il fait tout son possible pour proposer des produits français mais n’entend pas s’interdire de vendre des fruits étrangers à prix cassés. Aux pesticides?

Or, le poids de plus en plus important des légumes et des fruits étrangers dans les rayons de la grande distribution constitue l’une des principales raisons de la colère des agriculteurs.

Ainsi, 36% des tomates consommées en France sont désormais importées. Selon l’Etablissement national des produits de l’agriculture et de la mer, en 2019, la production hexagonale de fruits et de légumes représentait 60% de l’offre contre 65% en 2005.

Pour autant, la grande distribution tente de se défendre. Exemple avec Lidl.

« On a 20 références de fruits et légumes bio dont 11 qui sont françaises », indique ce jeudi, Michel Biero, président de Lidl France.

Ce dernier met également en avant la saisonnalité et la disponibilité des produits. « On est le 1er février et je n’ai pas des produits français sur 100% de mes références », finasse-t-il, citant notamment les courgettes.

La tomate cerise française est 2,4 fois plus chère que la marocaine

« Mais on a déjà planifié nos productions avec nos producteurs et on sera le premier distributeur à basculer sur du français dès que c’est possible et dès que la production est présente en France », annonce Michel Biero.

Reste que certains prix choquent, comme ceux des tomates marocaines.

« Le prix moyen en magasin pour la tomate cerise origine France est 2,4 fois plus élevé que l’origine Maroc, estime le site des chambres bretonnes d’agriculture. Pour les tomates cocktail et ronde l’écart est moins important (1,4). Ceci est d’autant plus significatif que la part de marché de la tomate cerise dans les achats des ménages français est passée de 7,8 % en 2015 à 14,3 % en 2020. »

Michel Biero, le président de Lidl France, explique ce jeudi qu’il fait tout son possible pour proposer des produits français mais n’entend pas s’interdire de vendre des fruits étrangers à prix cassés.

C’est l’une des principales raisons de la colère des agriculteurs: le poids de plus en plus important des légumes et des fruits étrangers dans les rayons de la grande distribution.

Ainsi, 36% des tomates consommées en France sont désormais importées. Selon l’Établissement national des produits de l’agriculture et de la mer, en 2019, la production hexagonale de fruits et de légumes représentait 60% de l’offre contre 65% en 2005.

Pour autant, la grande distribution tente de se défendre. Exemple avec Lidl.

« On a 20 références de fruits et légumes bio dont 11 qui sont françaises », indique sur BFMTV et RMC ce jeudi, Michel Biero, président de Lidl France.

Ce dernier met également en avant la saisonnalité et la disponibilité des produits. « On est le 1er février et je n’ai pas des produits français sur 100% de mes références », se justifie-t-il, citant notamment les courgettes.

La tomate cerise française est 2,4 fois plus chère que la marocaine

« Mais on a déjà planifié nos productions avec nos producteurs et on sera le premier distributeur à basculer sur du français dès que c’est possible et dès que la production est présente en France », poursuit Michel Biero.

Reste que certains prix choquent, comme ceux des tomates marocaines.

« Le prix moyen en magasin pour la tomate cerise origine France est 2,4 fois plus élevé que l’origine Maroc, estime le site des chambres bretonnes d’agriculture. Pour les tomates cocktail et ronde l’écart est moins important (1,4). Ceci est d’autant plus significatif que la part de marché de la tomate cerise dans les achats des ménages français est passée de 7,8 % en 2015 à 14,3 % en 2020. »

Leur importation a atteint plus de 425.000 tonnes en 2022, soit une hausse de 40% en à peine cinq ans.

« Ils [les agriculteurs] ont raison d’être en colère. Il y a la problématique du prix et celle des normes. Mais si je ne les vends pas, mes concurrents vont les vendre et mes clients vont se diriger chez mes concurrents. On essaye, chaque fois que c’est possible, et notamment l’été lorsque c’est la pleine saison des tomates, de ne faire que de la tomate française. On joue le jeu au maximum », estime Michel Biero.

Colère paysanne : bureau des douanes incendié à Nîmes

Bruno Le Maire mis en cause

Qui a taxé le GNR,
obligeant Attal à
retirer cette pénalisation, rétropédalage présenté comme un mesure de soutien aux opprimés ?

La manifestation de colère des agriculteurs s’est exprimée dans la ville de Nîmes où quelques dégâts importants, liés à la manifestation, ont eu lieu ce vendredi 26 janvier. Le bureau des douanes notamment a ainsi été incendié. 

Alors que le premier ministre Gabriel Attal venait de promettre plusieurs mesures pour apaiser la colère des agriculteurs du sud-ouest, ce vendredi 26 janvier, le mouvement s’est poursuivi dans le sud-est en soirée dans le Gard. A Nîmes, cette action a conduit à un important incendie aux alentours de 19 h 15 sur le bâtiment du bureau des douanes, une administration du ministère de l’Economie.

Huit voitures brûlées

Le feu aurait été provoqué par plusieurs hommes sur des engins agricoles, indique la préfecture du Gard sur X. « Je condamne avec la plus grande fermeté ces graves dégradations. Une enquête est en cours pour identifier les auteurs », annonce le préfet, en langue de bois. 

Aux alentours de 21 h 10, le feu a pu être maîtrisé par la trentaine de pompiers présents sur place. Les forces de l’ordre étaient également présentes en nombre. Plusieurs voitures ont été incendiées, rapporte France Info. 

Le feu a été « maîtrisé à 21h10 », ont précisé les pompiers qui ont « engagé dix véhicules et une trentaine de personnels », selon la préfecture. Aucune victime n’est signalée.

Hausse des tarifs de l’électricité: un impôt caché, selon Xavier Bertrand

L’ancien ministre du Travail dénonce un « impôt Attal »

Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, également chargé de l’énergie, nous envoie la facture de la générosité de Macron. Son ministre a annoncé ce dimanche 21 janvier qu’à partir du 1er février, les prix de l’électricité augmenteront de 8,6% à 9,8%, conséquence de la fin du bouclier tarifaire qu’il faut bien rembourser…

Du fait du fort rebond économique qui a suivi la crise sanitaire, puis le conflit en Ukraine, le « bouclier tarifaire » avait été calculé sur la base d’un tarif réglementé de vente de l’électricité (TRVe) gelé : en 2022, ce dispositif a permis de limiter à 4% TTC la hausse des tarifs pour les clients éligibles aux TRVe.
A partir du 1er février 2023, la hausse a été …limitée à …15% TTC en moyenne. L’effort demandé aux Français a été étalé. Ce bouclier, reconduit en 2023, a contenu provisoirement la hausse des prix de l’électricité à 15% TTC en moyenne au 1er février 2023, puis à 10% TTC en moyenne au 1er août 2023.

Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, est revenu sur cette annonce de Le Maire, ce lundi sur BFMTV-RMC. « C’est l’impôt Attal », affirme-t-il, soulignant qu’il ne s’agit « que de la moitié du chemin » et qu‘il y aura « la deuxième couche l’an prochain ».

« Le premier ministre en prenant ses fonctions peut nous faire tous les discours qu’il veut sur la baisse des impôts sur les classes moyennes. […] La vérité est qu’on prend beaucoup plus aux Français tout de suite que ce que l’on rendra peut être aux Français demain », estime Xavier Bertrand.

« Ils sont déconnectés »

Combinant cette question du pouvoir d’achat, « le problème numéro 1 » à la colère actuelle des agriculteurs, il estime que le gouvernement « ne comprend pas ce qui se passe dans le pays » faisant un parallèle avec le mouvement des gilets jaunes.

Pour lui, « on met aux Français la tête sous l’eau » et il est « temps que la politique revienne à taille humaine, à taille concrète ».

L’ancien ministre du Travail estime que le gouvernement « est en train de semer les graines de la colère » et craint que la manifestation de la colère des agriculteurs ne s’agrège avec d’autres.

« Ce n’est pas un gouvernement pour les gens qui ont des problèmes », déclare-t-il. « Ils sont déconnectés, ils ne se rendent pas comptent ».