La tenue d’une députée LFI stupéfie maître Jakubowicz

Le président d’honneur de la Licra est-il un « boomer blanc » hétérosexuel, « mysogyne » et « sexiste » ?

Un tweet d’Alain Jakubowicz, président d’honneur de la Licra, attire l’attention sur ce que fut la bienséance et le bon goût, avant que les députés s’en prennent à la cravate des hommes et à la veste sur les bras nus des femmes. D’abandon en abandon, les députés ont exposé l’Assemblée nationale au négligé, voire à la vulgarité, en se prononçant le mercredi 9 novembre 2022 pour l’obligation du port de la veste dans l’hémicycle pour les femmes et les hommes et la cravate simplement  » recommandée « , selon des sources parlementaires, après un débat sur les tenues vestimentaires entre LR et LFI.

Le format que WP (Google) a tenté d’imposer à ce blog

« Est prohibé le port du short et du bermuda », qui était déjà de facto interdits par la demande d’une « tenue de ville ».

Aucune différence avec Rihanna
Une idée pour la concubine de Mélenchon ou les députées LFI
R. Keke ou N. Abomangoli 

La provocation est venue des braillards de l’extrême gauche. La NUPES a déguisé en Coluche l’une de ses poissonnières (que les Marseillaises du Vieux-Port m’excusent: elles ont quant à elles de l’esprit). L’apparition au micro de l’hémicycle a indigné l’avocat. Mais aussi, à l’inverse, de nombreux élus de la gauche, experte de l’inversion des valeurs: ce qu’elle veut faire passer pour du progressisme. La fashion week 2023 l’a sans doute inspirée. On revient donc de loin: c’eût pu être la cérémonie des Cesar, mais tout peut arriver…

Corinne Masiero (Cesar 2021):
elle est des leurs…

Ce lundi, la LICRA a dessoudé son ancien président.

Alain Jakubowicz

Alain Jakubowicz est sous le feu des critiques de nombreux élus de gauche depuis la publication ce dimanche d’un tweet parfaitement fondé sur une photo accablante. Il a osé, dénoncer le comportement des députés insoumis, en l’occurence, la tenue inappropriée de l’une des leurs, Ersilia (« Dieu est ma lumière », en italien) Soudais, élue LFI de Seine-et-Marne et …professeure certifiée de français en collège.

« Tenue d’hiver d’une députée. On redoute l’été… », écrit Alain Jakubowicz, accompagnant son tweet d’une photo en pied de la députée lors l’une de ses prises de parole à l’Assemblée nationale. Et, à 34 ans, la prof vient en baskets au boulot: une ado demeurée ?

« Pauvre boomer misogyne »

« Supprimez », exhorte la députée écologiste Sandrine Rousseau (EELV). « Pauvre boomer misogyne. Vous faites pitié », abonde sa collègue insoumise, Aurélie Trouvé, militante altermondialiste qui n’a aucune expérience de la société civile. Car, pour ces féministes à la masse, le mépris de l’Autre est à sens unique.

« Tout n’est pas permis cher Monsieur. Vous êtes président d’honneur d’une association qui entend lutter contre les discriminations et vous en pratiquez vous-même. Retirez [un ordre] immédiatement [sic] ce tweet, présentez vos excuses à ma camarade« , écrit également Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, une révolutionnaire qui tient prête la charrette .

Rafle du Vél’d’Hiv, juillet 1942

Jean-Luc Mélenchon, ancien candidat à l’élection présidentielle, a également réagi. « Les attaques sexistes contre la tenue de la députée Ersilia Soudais sont une honte. Elles mériteraient la mise en retrait de celui qui les tient au nom d’une association respectée », écrit le révolutionnaire trotskiste, rebaptisé insoumis, donc anti-républicain.

La Licra ne couvre pas Jakubowicz

La Licra a officiellement réagi ce lundi soir, sous la pression de centaines d’internautes engagés et de nombreux élus de la NUPES mobilisés.

« Mise au point: la Licra lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations. Elle condamne catégoriquement les attaques misogynes et sexistes qui attentent à la dignité de la personne humaine autant qu’elles disqualifient leurs auteurs et avilissent la parole publique », écrit sur son compte Twitter l’organisation elle-même marquée à l’extrême gauche.

De son côté, Alain Jakubowicz a répondu publiquement à Jean-Luc Mélenchon et « conteste fermement le caractère sexiste de son propos.

« Quant à la honte et la nécessaire mise en retrait, prenez garde, vous pourriez donner des idées », écrit ce lundi soir le président d’honneur de la Licra.

L’enseignante est une provocatrice professionnelle

Ersilia Soudais est  « vice-présidente du groupe d’études sur l’antisémitisme à l’Assemblée ». Ce qui signifie qu’elle est pro-palestinienne,  antisioniste et donc antisémite, comme les zntifas sont des fascistes. Elle est d’ailleurs notamment accusée « d’importer le conflit israélo-palestinien au cœur des institutions françaises ». Et de l’école ?

Capture d’écran d’un tweet de la Licra répondant à
la députée française NUPES Ersilia Soudais, le 18 février 2023.

Ce week-end, le comportement de la députée française NUPES Ersilia Soudais a été à l’origine de nombreux messages sur Twitter. Ceux-ci répondait à l’un de ses tweets, posté vendredi.

Dans celui-ci, qui se terminait par un « #FreePalestine », la députée de Seine-et-Marne liait « lutte contre l’antisémitisme et solidarité envers le peuple palestinien ».

L’UEJF et la Licra parmi d’autres lui ont répondu durant le week-end.

La parlementaire a ainsi notamment été accusée « d’importer le conflit israélo-palestinien au cœur des institutions françaises ».

BDS, pour « Boycott Désinvestissement Sanctions », société civile palestinienne
fondée en 2005 et active en France depuis 2009. Dans le cadre d’une campagne,
une cinquantaine d’associations françaises appelle les consommatrices à boycotter
les produits israéliens, c’est-à-dire à ne plus en acheter dans les magasins. 
Or, la Cour de cassation interdit l’appel au boycottage d’un produit en raison de
la nationalité de son producteur

Ersilia Soudais avait déjà fait parler d’elle plus tôt la semaine dernière,

Ce week-end, un ancien tweet de la députée a aussi été exhumé, dans lequel, rendant hommage au cinéaste antisémite Jean-Luc Godard, elle dénonçait une prétendue « Shoah pour la Palestine ».

Ersilia Soudais avait déjà fait parler d’elle plus tôt, la semaine précédente

La NUPES, son groupe parlementaire, l’a désignée vice-présidente du groupe d’études sur l’antisémitisme à l’Assemblée.

Alors que ses intentions, le but et le rôle de sa mission dans le groupe d’études sur l’antisémitisme restent flous, elle avait alors déjà été interpellée par de nombreux internautes en raison de son engagement anti-Israël.

En décembre dernier, présente à l’aéroport de Roissy pour accueillir le terroriste franco-palestinien Salah Hamouri, expulsé d’Israël, elle avait provoqué une polémique en qualifiant son expulsion de « déportation orchestrée par Israël ». On imagine avec peine quel genre de cours, neutre et objectif, elle dispense donc à ses élèves.

Ce sinistre choix de mots – qui laisse fortement à désirer, aussi bien que son accoutrement au Palais Bourbon – avait provoqué l’indignation d’internautes et l’indifférence des antisémites.

Ersilia Soudais ne s’était jusqu’à l’année dernière encore jamais faite vraiment remarquer par une prise de parole ou de position polémique sur la question Israël/Palestine, contrairement à certains de ses collègues de LFI, dont Jean-Luc Mélenchon (lequel a accusé le CRIF – « véhément » et « sectaire » – d’une « attitude insupportable » en « accrochant la pancarte d’’antisémite’ à ceux qui ne sont pas d’accord avec lui » , Mathilde Panot ou encore le militant Taha Bouhafs (depuis écarté du parti et du monde politique après des accusations de violences sexuelles, mais toujours proches de responsables de gauche), parmi d’autres.

Elle semble depuis particulièrement obsédée par le sujet. Récemment, elle a aussi vivement condamné l’organisation d’un voyage de députés français du groupe Renaissance de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale en Israël.

Elle s’est aussi montrée proche du mouvement de boycott anti-Israël, considéré comme antisémite selon la définition de l’antisémitisme de l’IHRA.

Lundi dernier, la députée a posté un message en mémoire d’Ilan Halimi.

Maitre Francis Szpiner, avocat de la famille d’Ilan Halimi, s’est scandalisé de cette prise de parole.

Ce week-end, un ancien tweet de la députée a aussi été exhumé, dans lequel, rendant hommage au cinéaste antisémite Jean-Luc Godard, elle dénonçait une prétendue « Shoah pour la Palestine ».

Il faut avoir vu cette députée à l’Assemblée, en pleine prise de parole sous les caméras, dans une tenue vestimentaire qui distrait l’auditoire et les téléspectateurs du fond. 

Personne n’a retenu l’objet de sa prise de parole, pas plus que ses élèves ne doivent profiter des cours, tous occupés à la filmer dans sa prestation, une exhibition déplacée.

Vêtue d’un combishort blanc hyper moulant et d’un collant noir, la députée est décrite par Alain Jacubowicz : « Tenue d’hiver d’une députée. On redoute l’été… » Rien de vulgaire, ni de sexiste: juste une observation ironique où perce l’indignation.

Mais les faiseurs d’embrouilles l’interprètent et la détournent:

« Supprime ! » Telle est l’injonction de la députée EELV Sandrine Rousseau.

Garrido, boudinée dans sa tenue ou court vêtue

Même tonalité du côté des autres Insoumis. 

« Supprimez votre tweet. S’en prendre à une femme politique sur la base de sa tenue est une discrimination des plus classiques. Celle provoquée par le machisme. Ne le voyez-vous pas ? », a écrit Raquel Garrido (ci-contre).

Réponse de l’avocat :

« 1- Pour le méfait je plaide coupable

2- Le respect ça se mérite

3- S’agissant des leçons de maintien : Joker

4- Si la misogynie se mesure à l’aune de la tenue de cette députée dans l’hémicycle, je crains que vous ayez beaucoup de monde à pardonner et pas que des hommes … »

Islamisme: suicide politique du complotiste Mélenchon en direct sur FranceInter

« Tout ça, c’est bateau »!: un « détail de l’Histoire » ?

Jean-Luc Mélenchon s’est fait hara-kiri avec un nouveau scandale, ce dimanche 6 juin, à la suite de déclarations sur France Inter où il évoque les attentats islamistes du djihadiste Mohamed Merah à Toulouse et Montauban en 2012, qui auraient été perpétrés, selon lui, dans le but d’influencer l’élection présidentielle: une manipulation électorale? Le leader de la France Insoumise (LFI) est accusé de complotisme.

Mélenchon a confirmé son trouble psychiatrique, ce dimanche matin sur France Inter, en évoquant les meurtres de Mohamed Merah qui auraient influencé l’élection présidentielle de 2012 – gagnée par François Hollande – quelques semaines avant le scrutin. Déjà accusé de populisme, une large part de la classe politique dénonce aujourd’hui son complotisme, le leader de la France insoumise (LFI) a aussi évoqué d’autres événements qui, selon lui, auraient été commandés par une puissance occulte.

« Vous verrez que dans la dernière semaine de la campagne présidentielle vous aurez un grave incident ou un meurtre. Ça a été Merah en 2012, ça a été l’attentat la dernière semaine sur les Champs-Elysées [le policier Xavier Jugelé tué par un délinquant radicalisé en avril 2017]… Vous vous rappelez de tout ça, c’était la dernière semaine. Avant on avait eu papy Voise [Paul Voise, un retraité agressé chez lui à Orléans en avril 2002] dont plus personne n’a entendu parler après. Donc tout ça c’est écrit d’avance, affirme Jean-Luc Mélenchon. Nous aurons le petit personnage sorti du chapeau, nous aurons l’événement gravissime qui va une fois de plus permettre de montrer du doigt les musulmans et d’inventer une guerre civile. Voilà. »

« Macron, c’est le système qui l’invente »

Interrogé dans l’émission Questions politiques, le chef de file LFI et candidat à la présidentielle a d’abord indiqué souhaiter que Macron « se réprésente », car « on aura de quoi dire » sur son « bilan ».
« Sinon, on nous sort un autre petit Macron du chapeau, […] on ne sait pas qui c’est, pouf, il se fait élire président. C’est le système qui l’invente. La dernière fois, Macron, il est arrivé au dernier moment. Là, ils vont peut-être en trouver un autre », a-t-il enchaîné.

Les déclarations de l’ex-trotskiste Mélenchon ont suscité de très vives réactions dans la journée de la part de nombreuses personnalités de tout bord qui ont dénoncé des propos indignes et symptomatiques du complotisme.

« Les propos de Jean-Luc Melenchon sont inadmissibles et ne devraient même pas être tenus. Je suis la mère de Imad, militaire mort debout face à l’obscurantisme en mars 2012. Le respect, c’est un minimum pour l’honneur de mon fils, des autres victimes et des familles endeuillées », a tweeté Latifa Ibn Ziaten la mère du premier militaire tué par Mohammed Merah à Toulouse le 11 mars 2012.

« Les atrocités commises par Merah réduites à une machination électorale pour montrer du doigt les musulmans… Le discernement de Mélenchon est-il altéré ou aboli ? », a notamment réagi sur Twitter Alain Jakubowicz, le président de la LICRA. « Ces raccourcis sont indignes. Même de la politique», a estimé la journaliste-essayiste Caroline Fourest. «Nul ‘système’ français n’a commandité l’assassinat d’Imad IbnZiaten ou d’enfants juifs. L’assassin, Merah, agissait pour Al Qaïda. Respect pour les victimes, pour leurs proches, pour la vérité. Dans une période troublée, les mots doivent éclairer et non ajouter au trouble», a jugé pour sa part Dominique Sopo, le président de SOS Racisme.

« Les complotistes anticomplotistes sont de sortie. Ils nient que les assassins font leur coup au moment qui fait parler d’eux. Propos ineptes. À moins que ce soit pour les couvrir », a écrit en fin de journée pour se défendre Jean-Luc Mélenchon sur Twitter.

Pour Manuel Bompard, le bras droit du chef de file des députés LFI et député européen de la circonscription Sud-Ouest, la polémique est une « minable opération pour faire croire que Jean-Luc Mélenchon nie la réalité des attentats terroristes alors qu’il en dénonce l’instrumentalisation politicienne dans les campagnes électorales. Quel ignoble procès ! »

Réactions

Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse : « Je suis scandalisé. Au nom d’une stratégie présidentielle, Jean-Luc Mélenchon en est à tenir des discours nauséabonds, extrêmement vicieux. Comment peut-il nier à ce point la gravité des problèmes d’islamisme ou de sécurité qui sont actuellement posés à la société française ? En ce qui concerne sa référence aux meurtres de Mohammed Merah, je suis totalement sidéré et je pense à cet instant à l’extrême douleur des familles de victimes ».

Carole Delga, présidente de la région Occitanie : « Quand les responsables politiques tombent par leurs propos dans des théories complotistes, ils irriguent le peuple de haine et de violence, alors que la République a besoin d’apaisement et de rassemblement. »

Franck Touboul, président du Crif Midi-Pyrénées : « La dernière sortie de Jean-Luc Mélenchon devant des journalistes amorphes qui cherche déjà à justifier de sa prochaine défaite est à la fois pathétique pour l’homme politique qu’il fut et scandaleuse pour ce qu’elle laisse à imaginer de « ils » de ce « système ». Jean-Luc Mélenchon verse dans le complotisme le plus abject. Ce type n’est plus que l’ombre de lui-même.. et il est peut-être temps pour ses amis politiques de se trouver un esprit plus sain et moins dérangé. »

Sébastien Vincini, premier secrétaire fédéral du PS Haute-Garonne : « Quel irrespect pour les victimes de Merah. Aucun buzz ne peut justifier une telle indécence ! Je n’imagine pas que les militants LFI puissent cautionner ces propos indignes. Jean-Luc Mélenchon n’est plus dans le dérapage mais sur une ligne complotiste incompatible avec la République ! »